Villiers-en-Désœuvre La mairie Administration Pays France Région Normandie Département Eure Arrondissement Évreux Canton Pacy-sur-Eure Intercommunalité Communauté d'agglomération des Portes de l'Eure Maire Mandat Christian Bidot 2014-2020 Code postal 27**0 Code commune 27696 Démographie Population municipale 873 hab. (2013) Densité 60 hab./km Géographie Coordonnées 48° 56′ 54″ Nord 1° 29′ 19″ Est/48.9483333333, 1.48861111111 Altitude Min. 82 m – Max. 167 m Superficie 14,65 km Localisation Géolocalisation sur la carte : Région Normandie Villiers-en-Désœuvre Géolocalisation sur la carte : Eure Villiers-en-Désœuvre Géolocalisation sur la carte : France Villiers-en-Désœuvre Géolocalisation sur la carte : France Villiers-en-Désœuvre modifier
Villiers-en-Désœuvre est une commune française située dans le département de l'Eure en Région Normandie.
Géographie
Villiers-en-Désœuvre est un village de l'Eure, limitrophe du département des Yvelines au nord et à l'est (communes de Saint-Illiers-le-Bois et Bréval), et du département d'Eure-et-Loir au sud (commune de Guainville). La commune fait partie de la C.A.P.E. (Communauté d'agglomération des Portes de l'Eure) depuis le 1er janvier 2003.
Les villes les plus proches de Villiers-en-Désœuvre sont Mantes-la-Jolie (28 km) et Évreux (30 km).
Villiers-en-Désœuvre est un village composé d'un bourg central et de plusieurs hameaux : Chanu, Heurgeville, Grez, le Hallot, le Val Comtat ...
Toponymie
De villare (domaine rural gallo-romain, nom tardif).
Désoeuvre, Diana Silva, forêt sacrée.
Histoire
Le domaine de Villiers, érigé en baronnie au XV siècle, a appartenu à Diane de Poitiers.
Politique et administration
Liste des maires successifs
Période |
Identité |
Étiquette |
Qualité |
mars 2008 |
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Christian Bidot |
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mars 2001 |
mars 2008 |
Daniel Vanhalst |
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Les données manquantes sont à compléter. |
Démographie
En 2013, la commune comptait 873 habitants. L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du XXI siècle, les recensements réels des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans, contrairement aux autres communes qui ont une enquête par sondage chaque année.
Évolution de la population [modifier] 1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851 425 467 466 458 463 452 420 683 657 Évolution de la population [modifier], suite (1) 1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 667 633 625 571 597 586 572 565 534 Évolution de la population [modifier], suite (2) 1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 491 509 534 516 478 473 479 474 452 Évolution de la population [modifier], suite (3) 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2011 485 461 439 552 687 802 904 918 862 Évolution de la population [modifier], suite (4) 2013 - - - - - - - - 873 - - - - - - - - De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale. (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999 puis Insee à partir de 2004.)
Histogramme de l'évolution démographique
Lieux monuments
Le clocher de l'église Saint-Nicolas
L'église Saint-Nicolas est à la fois de style roman et de style ogival. Le début de la construction de l'église daterait de 1225 sur les bases d'un édifice du XI siècle. Les extensions durèrent jusqu'au XVIII siècle. Une croix fleurdelysée en fer forgé datant du XVI siècle surmonte le clocher de la tour. L'édifice sans la croix atteint une hauteur de 39 mètres.
Saint Nicolas, protecteur de l'église de Villiers-en-Désœuvre, fut évêque de Myre en Asie Mineure au IV siècle. La cloche baptisée « Saint-Nicolas » a été bénie en octobre 1788 par Messire Simon Baudoire, curé de cette église et prieur de Bonne Nouvelle. La deuxième, nommée « Angélique Victoire », a été bénie en octobre 1828 par Pierre Noël Coquelin, chanoine de la cathédrale d'Évreux, ancien curé de ce bourg. La troisième appelée « Marie » fut bénie en octobre 1829 par Jean Louis Coudevillain, curé archiprêtre des Andelys et chanoine honoraire de la cathédrale d'Évreux. Ces deux dernières cloches furent fabriquées avec celles des anciennes églises de Chanu et d'Heurgeville.
L'église Saint-Nicolas possède un orgue en tribune, doté d'un clavier et de quatre jeux. D'esthétique romantique datant du XIX siècle, il fut restauré de 1994 à 1996.
Une partie des vitraux, sur la façade côté Grand'Rue, a été remplacée en 2003.
Le cimetière communal qui entourait l'église comme dans bien des villages de France fut déplacé en 1853.
Le dernier vestige du château de Villiers-en-Désœuvre, antérieur à l'an 1000, est une tour qui a été restaurée en 1840. Ce château fort pourrait être à l'origine du nom du village, les « œuvres » étant au Moyen Âge le château et son enceinte. On retrouve par ailleurs de nombreuses tourelles dans le village, cachées dans les cours et jardins des particuliers, qui sont très certainement des vestiges de l'ancienne enceinte fortifiée.
commanderie templière de Chanu
Personnalités liées à la commune
Brocante dans la Grand'Rue de Villiers-en-Désœuvre
C’est sur la route qui descend vers Bueil, d’Ivry à Villiers qu’on situe l’accident de cheval du docteur Jacques-Désiré Laval, le 3 février 1835. Jacques-Désiré Laval fut missionnaire à l'île Maurice et béatifié par Jean-Paul II.
Notes
↑ Au début du XXI siècle, les modalités de recensement ont été modifiées par la loi n 2002-276 du 27 février 2002, dite « loi de démocratie de proximité » relative à la démocratie de proximité et notamment le titre V « des opérations de recensement », afin de permettre, après une période transitoire courant de 2004 à 2008, la publication annuelle de la population légale des différentes circonscriptions administratives françaises. Pour les communes dont la population est supérieure à 10 000 habitants, une enquête par sondage est effectuée chaque année, la totalité du territoire de ces communes est prise en compte au terme de la même période de cinq ans. La première population légale postérieure à celle de 1999 et s’inscrivant dans ce nouveau dispositif est entrée en vigueur au 1 janvier 2009 et correspond au recensement de l’année 2006.
↑ Dans le tableau des recensements et le graphique, par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu, pour les populations légales postérieures à 1999 de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique que les populations correspondant à l'année 2006, première population légale publiée calculée conformément aux concepts définis dans le décret n 2003-485 du 5 juin 2003, et les années correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et aux années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Références
↑ Histoire et géographie du département de l'Eure - Rateau et Pinet - 1870 - réédition 1988
↑ Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
↑ Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2008, 2011, 2013.
↑ Frédéric Épaud, De la charpente romane à la charpente gothique en Normandie, CRAHM, 2007 (ISBN 978-2-902685-39-4) p. 295-302