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词典释义:
cuivres
时间: 2023-12-28 16:07:47
[kɥivr]

n. m. pl. 器, 制品乐器版, 版

词典释义

n. m. pl.
器, 制品
乐器
版,
短语搭配

frotter les cuivres擦亮铜器

astiquer les cuivres把铜器擦亮

nettoyer les cuivres擦洗铜器

faire reluire des cuivres擦亮铜器

une pâte à faire les cuivres铜制品

cuivres éclatants发亮的铜器

orchestre de cuivres铜管乐队

orchestres de cuivres铜管乐队

On entend trop de cuivres dans cet orchestre.这个乐队的铜管乐声太强了。

sonorités différentes des cuivres铜管乐器的不同音质

原声例句

Pour cela il avait mis les cuivres de sa Flore au mont-de-piété.

为了做这试验,他把《植物图说》的铜版全押在当铺里。

[悲惨世界 Les Misérables 第四部]

Voilà la famille des cuivres : les trompettes, les cors, le trombone et le tuba.

小号、圆号、长号和大号。

[Iconic]

Alors, il fit quelques pas, attiré par la machine, dont il voyait maintenant luire les aciers et les cuivres.

他被那部机器吸引住,又往前走了几步;现在他能看到机器上闪闪发光的钢和了。

[萌芽 Germinal]

Ceux-ci sont des requins cuivres, plus petits, les seuls qui restent.

这些是铜鲨,更小,仅剩。

[法国TV2台晚间电视新闻 2022年10月合集]

Quelques notes aux sonorités funk à la guitare électrique, des percussions, mais surtout des cuivres, beaucoup de cuivres.

电吉他上的一些放克音符,打击乐,但尤其是铜管乐器,很多铜管乐器。

[RFI简易法语听力 2022年8月合集]

C'était une bibliothèque. De hauts meubles en palissandre noir, incrustés de cuivres, supportaient sur leurs larges rayons un grand nombre de livres uniformément reliés.

这是一间藏书室。藏书室的四壁摆放着一些高大的紫檀木书架,上面镶嵌着铜丝花饰,书架一层层宽大的隔板上摆满了装帧相同的书籍。

[海底两万里 Vingt mille lieues sous les mers]

Le mont-de-piété, au bout de treize mois écoulés, avait vendu les cuivres de sa Flore. Quelque chaudronnier en avait fait des casseroles.

那当铺,过了十三个月,便把他那套《植物图说》的铜版全卖了,几个铜匠拿去做了些平底锅。

[悲惨世界 Les Misérables 第四部]

Il avait fait et publié une Flore des environs de Cauteretz avec planches coloriées, ouvrage assez estimé dont il possédait les cuivres et qu'il vendait lui-même.

他编过并印过一本《柯特雷茨附近的植物图说》,那是本评价相当高的书,书里有不少彩色插图,铜版是他自己的,书也由他自己卖。

[悲惨世界 Les Misérables 第三部]

L'œil du passant était vivement et plaisamment attiré par la vue de ses persiennes fraîchement peintes, et de ses cuivres bien polis, par sa propreté et son air de gaieté.

路人马上就会被这种气氛所感染,那些光亮的门把手、看上去整洁而又令人喜爱的商店。

[化身博士]

Ses cuivres disparus, ne pouvant plus compléter même les exemplaires dépareillés de sa Flore qu’il possédait encore, il avait cédé à vil prix à un libraire-brocanteur planches et texte, comme défets.

他原有若干册不成套的《植物图说》,现在铜版没有了,也就无法补印,便连那些插图和散页也当作残缺的废纸贱价卖给了一个旧书贩子。

[悲惨世界 Les Misérables 第四部]

例句库

On entend trop de cuivres dans cet orchestre.

这个乐队的铜管乐声太强了。

Chanson vaguement sombre construite comme un long crescendo qui s’évapore dans les dernières mesures. Les cordes et les cuivres se superposent pour créer une belle ambiance.

这是一首略显阴沉的歌曲。整首歌仿佛一次漫长的渐强,在最后的几小节突然蒸发消失。弦乐与铜管乐相映生辉,创造出一种美妙的氛围。

法语百科

La famille des cuivres regroupe des instruments à vent (également appelés aérophones) où le son est produit par vibration des lèvres dans une embouchure.

Description

Contrairement à ce que leur nom laisse penser, le point commun des instruments de cette famille n'est pas la matière qui les constitue, mais la ressemblance de technique utilisée par le musicien pour produire le son : la vibration des lèvres. Cette technique dite du « buzz » — la plupart du temps au moyen d'une embouchure — fait vibrer la colonne d'air d'une cavité résonnante tubulaire de longueur variable (corps de l'instrument).

Ainsi, même si la majorité des cuivres modernes sont en laiton,

certains « cuivres » ne sont pas en métal, mais en bois (comme le cor des Alpes ou le didgeridoo), en bois recouvert de cuir (cornets à bouquin et serpents), en fibre de verre (certains soubassophones). Les « cuivres » rudimentaires peuvent être en os, corne (Chophar), ivoire (olifant), terre cuite, coquillage (conque), roseau, ou toute matière pouvant présenter l'aspect d'un tube ;

inversement, certains instruments de musique à vent, fabriqués en métal, voire en alliage de cuivre, ne font pas partie des « cuivres » au sens défini précédemment, car le principe d'émission diffère. C'est le cas du saxophone, qui appartient à la famille des bois: bien qu'il soit majoritairement composé de laiton, la vibration est générée par une anche en roseau, et non les lèvres du musicien.

Cette confusion provient sans doute de l'habitude argotique de désigner l'ensemble des instruments à vent d'un même orchestre de variétés (rock, typique...), sous l'appellation section cuivres. On retrouve ce phénomène en langue anglaise avec le mot horns (cors, au sens littéral). Il est également possible qu'elle provienne de la différenciation existante au sein de l'orchestre classique, où tous les « bois » étaient effectivement en bois (flûte traversière en bois, pas de saxophone...) et tous les « cuivres » en cuivre (ou un alliage constitué de cuivre).

Histoire et innovations

Période préhistorique : les premiers cuivres

Les premiers instruments de musique attestés par des fouilles (par des objets ou des représentations) remontent au moins au Paléolithique supérieur, c'est-à-dire à partir de - 38 000 ans. Ce sont des flutes, des rhombes, des arcs musicaux et des percussions. Il est vraisemblable que les tout premiers instruments aient été inventés durant le Paléolithique moyen, avec l'apparition de l'art et des premiers rites funéraires vers -100 000 ans. Néanmoins, les renseignements sont très parcellaires en raison de la fragilité et de la faible conservation des objets.

Les premiers instruments utilisant la vibration des lèvres pour produire un son, i.e les premiers cuivres, remontent certainement de cette époque. Ils pourraient être faits en bois creusé, comme le didgeridoo, en corne, en coquillage, etc. et peut-être même en terre cuite.

Période antique : les instruments naturels et les instruments à trous latéraux

Il faut attendre l'invention de la métallurgie pour voir apparaitre les premiers instruments conservés datant de l'âge de bronze, ces sortes de trompes sont des tubes plus ou moins évasés. Par la suite, les cuivres vont se perfectionner pour donner de véritables instruments de musique du type trompes ou trompettes naturels (droites ou courbées). Il est vraisemblable que ces instruments n'étaient pas considérés comme des instruments mélodiques mais plutôt comme des instruments de communication, dans le contexte de la guerre ou de la chasse par exemple.

Les premiers cuivres chromatiques connus sont fabriqués en bois perforé de trous latéraux comme les flutes.

Période médiévale et l'époque moderne : invention de la coulisse et des clefs

Durant une bonne partie du Moyen Âge, la famille des cuivres reste largement sous représentée, en nombre d'instruments différents en tout cas. Hormis le cornet à bouquin, aucun autre cuivre (cornes, trompes et trompettes naturels) ne joue, semble t-il, dans la musique mélodique.

Il faut attendre le XII - XIII siècle pour voir apparaitre des instruments naturels plus aboutis comme le cor naturel ou la buisine.

Durant le XV siècle, l'invention de la coulisse révolutionne la famille puisque les cuivres deviennent enfin de véritables instruments d'harmonie, c'est la famille des sacqueboutes.

Par la suite, l'invention du système de clefs durant la période baroque offre de nouvelles possibilité pour les instruments à vent. Pourtant ça n'est qu'à la fin du XVIII siècle qu'apparait ce système dans la famille des cuivres, comme sur la trompette à clefs.

Parallèlement, l'amélioration des instruments permet aux instruments naturels de pouvoir être quasi-chromatiques grâce à la technique du bouchage, d'abord au cor dès 1775 puis à la trompette.

Époque contemporaine : les instruments modernes

L'innovation majeure du XIX siècle est l'invention du piston, inventé par H. Stölzel en 1815 et perfectionné par F. Périnet en 1839. C'est aussi à cette époque qu'est inventé le barillet. Ils révolutionnent la facture des cuivres en résolvant les problèmes de justesse et d'inégalité sonore des instruments à clefs et à bouchage. Très vite, ces instruments sont abandonnés et une multitude d'instruments à pistons sont inventés dans la première moitié du XIX siècle, tous précurseurs des instruments modernes.

En comprenant le fonctionnement acoustique d'un instrument et notamment le rôle de la perce, Adolphe Sax revoit la forme des instruments. Il supprime les coudes et propose plusieurs enroulements qui préfigurent l'aspect de nombreux instruments modernes, notamment les basses.

« Le timbre du son est déterminé, non par la nature du matériau employé, mais par les proportions données à la colonne d’air par celles du corps de l’instrument qui la contient.” Adolphe Sax, source inconnue »

Facture

Fabrication

Tous les cuivres modernes sont fabriqués selon le même modèle :

Une plaque de laiton est découpée selon des patrons définissant la taille de chaque pièce.

Le laiton est chauffé pour le rendre plus malléable puis recourbé et soudé pour former un tube.

La forme de la pièce (sphéricité et courbure) est obtenue par pliage au marteau.

Quand le diamètre est faible, un tube de laiton est chauffé et façonné au diamètre désiré à l'aide d'une filière à trou. La conicité est ensuite donnée grâce à un mandrin conique qui donnera sa forme au tuyau.

La pièce est polie.

Quand la pièce est courbée, on y introduit des billes en métal de la taille du diamètre intérieur ou de l'eau savonneuse. Puis le tout est placé au congélateur. Lorsque la pièce est froide, elle est cintrée. Les billes permettent alors de garder un diamètre intérieur constant et bien circulaire.

Les différentes pièces de l'instrument sont alors soudées, éventuellement gravées.

Enfin l'instrument est verni.

Principes de fonctionnement

La production du son et l'embouchure

L'air situé dans la bouche du musicien est mis en surpression, quand les lèvres vibrent elles font passer un débit d'air à une fréquence déterminée par le musicien.

La physique des instruments à vent, et des cuivres en particulier, consiste donc à transformer une surpression statique (continue en fonction du temps) en pression acoustique (un son est une variation de la pression de l'air autour de la pression atmosphérique). Les lèvres jouent donc le rôle de modulateur de débit en s'ouvrant et se fermant alternativement.

Les instruments à anche fonctionnent sur le même principe, les lèvres vibrantes étant remplacées par la ou les anche(s).

L'air entre ensuite en turbulence, ce qui produit l'onde sonore.

Production d'une note et le rôle du corps de l'instrument

La colonne d'air

La fréquence d'un son dépend de la longueur de la colonne d'air, autrement dit c'est la longueur du tuyau qui détermine la note. Plus le tuyau est court plus la note est aigüe, plus le tuyau est long plus la note est grave. Dans le suraigu par contre ce n'est plus vrai, en tout cas moins. Ce n'est plus l'instrument qui fait la note mais l'instrumentiste.

Ce phénomène est dû à la formation d'ondes stationnaires (voir aussi) à l'intérieur de l'instrument, la cavité résonante. Le pavillon, qui joue le rôle de résonateur acoustique, renvoie une grande partie des ondes sonores vers l'intérieur de l'instrument. Il y a une environ 40 dB de différence entre la pression acoustique intérieure et extérieur (correspondant à la différence entre un forte et un piano). Mais dans le suraigu, toutes les ondes passent.

Ces ondes renvoyées vont soit entrer en résonance à la bonne fréquence (fondamentale et harmoniques) soit s'opposer voire s'annuler si on s'éloigne de cette fréquence de résonance. Il en résulte que l'impédance acoustique forme des pics à la fréquence fondamentale (et des harmoniques) - les notes sont faciles à jouer - et faible en dehors de ces fréquences. Dans les aigus les pics sont moins marqués, les notes sont "chères" et moins précises.

Concrètement, on ne peut pas avoir un ré avec le doigté (ou la position) du do, ou très difficilement, car la résistance de l'air empêche cette fréquence de passer.

Les harmoniques

Pour bien comprendre le principe de fonctionnement des cuivres, il convient de se référer à la théorie acoustique des harmoniques. En simplifiant à l'extrême, cela revient à dire qu'un tube d'une longueur donnée, peut générer un son fondamental (le plus grave possible sur ce tube), et une série de sons plus aigus, aux intervalles toujours identiques. Dans le cas des cuivres, sur une longueur donnée, on peut faire entendre tel ou tel son de la série en faisant varier les paramètres suivants : tonicité des muscles de la face sur le pourtour de la bouche, volume d'air expulsé, vitesse de l'air expulsé.

Les autres fréquences de résonances (les harmoniques) sont des multiples de la fréquence fondamentale. Le musicien est donc limité à ne jouer que les harmoniques de son instrument.

Pour une fondamentale (ou première harmonique) de fréquence F, la deuxième harmonique aura une fréquence 2 F. Un rapport de fréquence 2 s'appelle, en musique, une octave.

Le troisième harmonique aura donc une fréquence 3 F. Le rapport des fréquences entre le deuxième et le troisième harmonique est de . Ce rapport caractérise les quintes justes. On a donc le même intervalle entre les harmoniques 4-6, 8-12 et 10-15.

Le quatrième harmonique, de fréquence 4 F est donc l'octave du deuxième harmonique, et le double octave du fondamental. On sait ainsi que le rapport caractérise les quartes justes. On a donc une quarte juste entre les harmoniques 6-8, 9-12, 12-16.

En revanche, le rapport entre le 11 harmonique et le 8 est légèrement supérieure au rapport de quinte. Le 11 harmonique est donc naturellement faux (trop haut).

Les 21 premiers sons harmoniques sont représentés musicalement sur la gamme ci-dessous :

Certains harmoniques sonnent donc faux. Leur erreur a été indiquée entre parenthèses sur la gamme ci-dessus. En théorie, l'instrument peut monter indéfiniment dans l'aigu. En réalité, les capacités physiques des musiciens s'arrêtent vers le 21 harmonique (et le 8, correspondant au contre-ut, chez la plupart des gens). Souvent la fondamentale est difficilement jouable, sauf dans les instruments médium-graves (trombone, euphonium, clairon basse et trompette basse naturelle), même si ça demande une certaine maîtrise pour le musicien. On constate que les harmoniques, très espacées dans le grave, se rapprochent dans l'aigu. Il faut noter que cette théorie n'est valable que pour un tuyau parfaitement cylindrique (et une gamme naturelle). Dans la pratique les instruments alternent avec des parties coniques et cylindriques. Il est donc possible de construire des instruments naturellement totalement faux et qui ne suivront pas ce schéma. (cf perce)

Calcul de longueur d'instrument

Nous allons considérer l'instrument comme un tube de longueur fixe, ouvert à son autre extrémité. C’est-à-dire le cas du cor naturel, de la trompe de chasse, de la trompette naturelle, de la trompette baroque, de la trompette de cavalerie, d'un trombone avec sa coulisse maintenue dans une position, sur la majeure partie de leur longueur.

Dans cette configuration, le tube (l'instrument) est un résonateur d'onde sonore. La fréquence de résonance la plus faible s'appelle la fondamentale. Les fréquences de résonance dépendent de la vitesse du son dans l'air et de la longueur du tube. Physiquement la loi s'exprime : « la demi-longueur d'onde de la fréquence du fondamental est égale à la longueur du tube ».

Soit : L=\frac{\lambda_{fond}}{2} , avec : L = longueur du tube
\lambda_{fond} = longueur d'onde de la fréquence fondamentale.

Or la fréquence et la longueur d'onde sont reliées par : \lambda=\frac{v_{son}}{F} , avec {v_{son}}=vitesse du son dans l'air.

Donc, finalement, F_{fond}=\frac{v_{son}}{2\ L}

La vitesse du son dans un milieu dépend de la température du milieu et de la pression atmosphérique, qui ont une influence sur la hauteur du fondamental et donc sur l'accord de l'instrument. C'est pour cette raison qu'il faut se réaccorder à chaque fois qu'on joue.

Toujours est-il que cette correspondance longueur de la colonne d'air / fréquence du son se vérifie constamment :

Un tromboniste qui fait un glissando vers le grave va allonger sa coulisse (et il la tire pour aller vers l'aigu).

Un contretuba si est plus long (5.5m) et plus grave qu'un euphonium/trombone/saxhorn si (2,7m) qui est lui-même plus long et plus grave qu'une trompette si (1.4m). C'est des chiffres approximatifs, ça change selon les sources.

Quand on s'accorde on allonge la longueur de l'instrument de quelques millimètres quand on est trop haut ou inversement quand on est trop bas.

L'émission du son

Pavillon

Pour le cuivres modernes, la quasi-totalité du son est émis par le pavillon. Ses caractéristiques déterminent donc une part importante de la sonorité.

Trous latéraux

Pour les cuivres anciens (et les bois) l'émission n'est pas seulement effectuée par le pavillon, le son sort aussi par les trous latéraux

Vibrations de paroi

Comme il a été dit plus haut, le matériau n'intervient que pour une part négligeable (environ 1%) dans la sonorité de l'instrument.

Le rôle de la perce

La perce est la forme intérieure du tuyau d'un instrument à vent. Elle peut être soit conique (elle s'évase), soit cylindrique (elle reste constante).

Le timbre et le comportement acoustique sont complètement tributaires de sa géométrie. C'est dans la perce que vibre la colonne d'air qui détermine les caractéristiques et la hauteur d'un son musical. En clair, les différences de sonorité sont déterminées par la forme de la perce.

La perce détermine la sonorité de l'instrument

Ce qui va faire la différence entre deux instruments de tessiture égale (donc de même longueur), c'est la sonorité de chacun donnée par sa perce.

Pour faire simple (voire simpliste), un saxhorn alto avec une perce plus cylindrique s'appelle un cor mi\flat et avec une perce encore plus cylindrique, c'est un trombone alto.

Plusieurs exemples peuvent montrer ce rôle de la perce :

les trombones en plastiques gardent une sonorité de trombone. Le timbre n'est pas beaucoup plus dissemblable qu'entre deux modèles de marques différentes. Le matériau n'a qu'un effet négligeable ;

de même les expériences consistant à reproduire le son d'un instrument de musique avec un légume ou autre chose est de plus en plus connu et diffusé sur internet ; pour un ocarina, prenez un brocoli que vous taillez ; pour une clarinette, prenez une carotte, un bec et un entonnoir (pour le pavillon) ; pour un cor naturel, prenez une tuyau d'arrosage, une embouchure et un entonnoir.

pour un ocarina, prenez un brocoli que vous taillez ;

pour une clarinette, prenez une carotte, un bec et un entonnoir (pour le pavillon) ;

pour un cor naturel, prenez une tuyau d'arrosage, une embouchure et un entonnoir.

Les différentes formes de perce et leurs caractéristiques acoustiques

Un instrument n'est jamais complètement cylindrique ou totalement conique (chez les cuivres en tout cas). C'est les alternances de parties coniques et de parties cylindriques et les proportions de chacune d'elles qui va déterminer la justesse et le timbre d'un instrument. Le but étant de combiner les avantages de chacune des perces tout en diminuant au maximum les inconvénients.

Il y a aussi une différence dans la façon de les jouer et dans les sonorités. Pour résumer les choses :

plus l'instrument est conique, plus le son sera riche en harmoniques. Plus l'instrument est cylindrique, plus il est puissant et facile à jouer dans les aigus ;

de même, le diamètre de la perce joue aussi un rôle. Plus la perce est large, plus la puissance et la richesse du son est importante mais sera plus difficile à jouer dans les aigus et moins "perçant" et clair. Les perces larges permettent aussi une plus grande facilité de correction de justesse, mais sont aussi plus facile à jouer faux car moins précis (car les pics d'impédance sont plus moins marqués et plus larges). Elles amélioreraient aussi l'attaque. Il faut aussi plus de coffre (car il faut maintenir une plus grande quantité d'air en vibration), ce qui joue sur l’endurance.

C'est donc la perce qui abouti à faire la distinction (discutable) entre les cuivres clairs et les cuivres doux. Les cuivres clairs étant majoritairement cylindrique, et les cuivres doux majoritairement coniques.

Chaque instrument a une perce propre

C'est en jouant sur ces deux paramètres (mais principalement sur la forme de la perce) que les facteurs déterminent la sonorité d'un instrument. Ils jouent aussi sur l'embouchure et le pavillon qui ont aussi leur importance. Et bien sûr l'instrumentiste et son habilité à produire le son est tout aussi déterminant que la perce, voire plus.

Après, chacun ses préférences en fonction de son niveau, ses goûts, sa façon de jouer, son répertoire et ses moyens.

C'est tous ces paramètres qui expliquent, par exemple, que l'euphonium a une sonorité plus douce, ronde et puissante et le saxhorn une sonorité plus claire, précise et facile à jouer dans l'aigu. De même, les saxhorns contrebasses (en si\flat et mi\flat) ont une sonorité plus ronde que les tubas

De la théorie à la pratique

Tous ces renseignements ne sont que purement théorique. Dans la pratique, la forme des perces ne correspond pas toujours à ces schémas très généraux. elle est souvent intermédiaire entre deux instruments. De sorte que la distinction est souvent difficile à faire entre trompette et cornet, entre barytons, ou entre contrebasses et (contre)tubas, voire aussi entre euphonium et saxhorn.

En effet contrairement à la croyance populaire, les saxhorns basses ont une perce en générale plus cylindrique et plus petite que les euphoniums. La confusion vient certainement du fait que "c'est une exception dans la famille". Les bugles sont plus coniques que la trompette, les altos sont plus coniques que les cors et les contrebasses (si\flat et mi\flat) sont plus coniques que les tubas.

Il peut exister des "imitations". Le tuba baryton n'est qu'une imitation d'un saxhorn baryton. Il existe aussi par exemple des tubas en mi\flat.

Distinction entre cuivres clairs et cuivres doux

De façon totalement empirique, les instrumentistes ont déterminé deux catégories de cuivres selon leurs caractéristiques sonores. Les cuivres clairs ont un son plus brillant et puissant en raison d'une perce plutôt cylindrique. Tandis que les cuivres doux ont un son plus rond en raison d'une perce plutôt conique. Pourtant bien que cette classification soit pratique et schématique, elle est discutable pour plusieurs raisons :

la forme de la perce ne joue pas seulement sur les propriétés acoustiques d'un instrument, son diamètre est aussi important. Par exemple, un saxhorn basse à perce grosse perce aura une sonorité plus proche de celle d'un euphonium que d'un saxhorn basse à petite perce, seul le timbre sera différent ;

l'embouchure influence aussi grandement la sonorité de l'instrument. Le même instrument pourrait être considéré tantôt comme un cuivre clair, tantôt comme un cuivre doux selon le type d'embouchure utilisée ;

l'habilité et la façon de jouer de l'instrumentiste est aussi déterminante dans la production du son que l'embouchure et la branche d'embouchure. La trompette et le trombone peuvent produire des sonorités extrêmement douces et chaudes tandis que le saxhorn et le cor sont capables de variations extrêmes allant de sons très doux et chauds jusqu'à des sonorités cuivrées des plus acides.

Des instruments naturels aux instruments chromatiques

Comme il est dit plus haut, la hauteur du son fondamental (et de sa série d'harmoniques corollaires) est directement liée à la longueur du tube. Un tube long donne un son grave (tuba), un tube court donne un son aigu (trompette). Pour faire varier cette hauteur, la longueur du tube doit être modifiée au moyen de divers mécanismes. La coulisse du trombone, est le mécanisme le plus ancien (Moyen Âge). Certains cuivres ont utilisé des clefs, comme la trompette conçue à la fin du XVIII siècle à Vienne pour Anton Weidinger. Le cylindre rotatif des cors d'harmonie et des trompettes à palettes a vraisemblablement été inventé en 1824. Le piston Périnet, ou piston parisien, aboutit à sa forme définitive en France en 1839. Ces deux derniers dispositifs permettent de changer le trajet de l'air en vibration dans l'instrument.

Les instruments naturels

Un instrument naturel, ou d'ordonnance, est un instrument qui n'a aucun mécanisme pour modifier sa longueur, hormis pour l'accorder. Ils ne peuvent donc jouer que sur leur fréquence fondamentale et les harmoniques associées. Pour la plupart, la série disponible se commence au premier harmonique au-dessus de la fondamentale.

Harmoniques du clairon
Harmoniques du clairon

Les cuivres naturels sont de simples tuyaux, dont la longueur ne peut être variée dans l'instant de jeu. Ne pouvant donc produire que peu de notes (sauf cas particulier du cor naturel), ils ont longtemps été utilisés essentiellement comme moyen de communication, appelés alors instruments d'ordonnance.

Seulement le souci c'est que si on ne peut pas modifier cette longueur de l'instrument comme sur un instrument naturel (cor de chasse, trompette de cavalerie ou clairon), on ne peut pas faire toutes les notes de la gamme. Les seules notes permises sont les harmoniques de la fondamentale ou alors il faudrait jouer constamment dans le suraigu (cf paragraphe "Les harmoniques"). La gamme ne devient diatonique qu'à partir du contre-ut (8 harmonique) et chromatique à partir du contre-si (15 harmonique).

Pour cette raison, on a inventé les trous latéraux (pour les bois et les cuivres anciens), puis la coulisse. On peut alors ajuster la longueur du tuyau à la note qu'on veut faire.

Le fonctionnement de la coulisse

En théorie on peut avoir une infinité de positions avec une coulisse, seulement dans la pratique on n'utilise que 7 positions pour faire toutes les notes de la gamme chromatique.

C'est dû au fait que le rapport entre les fréquences de notes pour un même intervalle est constant : 2 pour une octave, 1,5 pour une quinte et 1,06 pour un demi ton.

D'où l'idée de remplacer la coulisse par des pistons. Avec 3 pistons on peut avoir 8 combinaisons, on peut retrouver nos 7 positions, i.e. 7 longueurs de tuyau différentes. Ce qui fait dire que "un cuivre c'est 7 instruments naturels réunis en un seul"

Le fonctionnement des valves (pistons et barillets)

Principe du piston des cuivres

Un piston ou un barillet n'est ni plus ni moins qu'un système qui dévie une colonne d'air vers un tuyau secondaire pour l'allonger de la longueur souhaitée.

Quand on compare trombone à piston (ou n'importe quel instrument à piston en si\flat) et trombone à coulisse, on retrouve cette correspondance entre position/longueur du tuyau et doigté.

Position Abaissement de la

note fondamentale

Doigté Trajet de l'onde dans l'instrument
1 (plus courte) 0 Passage direct du 1 au 2 et au 3 piston
2 1/2 ton 2 1 p. ; déviation dans la 2 coulisse ; 3 p.
3 1 ton 1 Déviation dans la 1 coulisse ; 2 p. ; 3 p.
4 (mi-longueur) 1 ton 1/2 3 ou 1-2 Déviation dans la 3 coulisse
5 2 tons (1 ton 1/2 + 1/2 ton) 2-3 Déviation par la 2 et la 3 coulisse
6 2 tons 1/2 (1,5 + 1 ton) 1-3 Déviation par la 1 et la 3 coulisse
7 (plus longue) 3 tons (1,5 + 1 + 1/2 ton) 1-2-3 Déviation par toutes les coulisses

Pour jouer toutes les autres notes, il suffit de jouer sur les harmoniques. On passe du do au sol par exemple et on recommence la même série descendante (en si\flat, en ut on passe du si\flat au fa).

Le 4 piston ou la noix n'a qu'une seule fonction c'est de rajouter un bout de tuyau en plus et d'abaisser la note de 2 tons 1/2 (quarte). Autrement dit on passe de la 1 à la 6 position. Ce qui permet par ricochet de pouvoir faire artificiellement des positions 8, 9, 10, 11 jusque là impossibles à réaliser. On peut donc réaliser les notes entre le fa# et le ré ou do pédale (ou le mi et le si\flat pédale en ut). À titre d'information, pour faire le do pédale au trombone (en ut, ré en si\flat), je calcule qu'il faudrait allonger son bras de 1,15 m alors que la 7 position est déjà à bout de bras à 60 cm.

Problèmes de justesse des instruments à valves

Comparaison entre le trombone et le saxhorn

Tous les instrumentistes diront que quand on applique ce schéma strictement les notes sont très vite fausses. Deux exemples pour illustrer ce propos :

le sol médium (en si) fait avec le doigté 1,3 ne correspond pas au sol 0 qui lui est juste parce que vous jouez sur une harmonique de la fondamentale. Sans même sortir l'accordeur, ça s'entend tout de suite quand on alterne plusieurs fois les 2 notes ;

de même n'importe quel doigté 1,2 n'est pas équivalent à un doigté 3, on entend aussi une différence.

Pourtant la théorie fonctionne parfaitement avec le trombone :

au trombone ça marche très bien, le fa (ou sol pour les si ; je reprends le même exemple) peut se faire indifféremment à la 6 ou à la 1 position ;

alors pourquoi ça marcherait avec les instruments à coulisse et pas avec les instruments à pistons ?

Explication physique

C'est simplement parce que les longueurs ne sont pas arithmétiques. Les positions ne sont pas à égales distances les unes autres.

Comme il est dit plus haut, le rapport entre les fréquence de chaque demi ton est constant, environ 6%. Seulement ça donne des longueurs d'instrument (ou des intervalles de fréquences) qui ne sont pas constantes.

Reprenons notre trombone, si on prend la 1 position comme référence (correspondant au si\flat), on a alors une longueur de l'instrument de 100%.

pour la deuxième position, on rajoute 6% de longueur ça donne 106% ;

pour la troisième, en rajoutant 6% on obtient 106*1,06=112,36 (et non 112) ;

pour la 4 on obtient 112,36*1,06=119,1 (et non 118) ;

etc…

Concrètement, les positions 6 et 7 sont plus éloignées l'une de l'autre que les positions 1 et 2. Par exemple, do et si (1/2 ton d'écart donc une position d'écart) se font à la 6 et 7 mais avec la noix on utilise la 1 et la 2 1/2.

Conséquences pratiques

Ainsi vous pouvez avoir parfaitement accordé chacune de vos coulisses (coulisse d'accord et coulisses "pistonnières") dès que vous utilisez plus d'un piston, votre instrument sera toujours faux.

Avec des pistons, on doit composer avec 3 tuyaux rigides et non allongeables "mis bout à bout" quand les lois de la physique disent qu'il faudrait des tuyaux de plus en plus grands. Ça ne peut pas marcher.

Avec des chiffres, c'est plus parlant (ils sont calculés pour un instrument avec "une tessiture ténor" en si\flat (donc euphonium, saxhorn, trombone à piston...), à partir de la loi de résonance acoustique dans un tube ouvert, la précision est peut être pas là mais le plus important, c'est l'ordre de grandeur).

Doigté Longueur ajoutée par

la coulisse (en cm)

Longueur théorique

(en cm)

Longueur ajoutée

entre chaque 1/2 ton

Différence entre longueurs

théorique et "empirique"

0 0 Longueur de référence 0
2 17,5 17,5 17,5 0
1 36,1 36,1 18,6 0
3 55,7 55,7 19,6 0
1-2 53,6 (= 17,5 + 36,1) 55,7 - 2,1 cm
2-3 73,2 (= 17,5 + 55,7) 76,5 20,8 - 3,3 cm
1-3 91,8 (= 36,1 + 55,7) 98,6 22,1 - 6,8 cm
1-2-3 109,3 122 23,4 - 12,7 cm

C'est ce qui explique que les doigtés correspondant aux ré (ré#, ré bécarre et ré\flat) et sol grave soient toujours faux chez un instrument à piston. Le doigté 4 étant plus juste (pour ceux qui ont un 4 piston, et qui ont accordé la coulisse) Ces calculs de longueurs ne prennent pas en compte ce qui est fait en pratique. Je suppose que les facteurs doivent rallonger légèrement chaque coulisse et jouent sur la perce pour avoir des notes moins fausses.

Les mécanismes de correction de justesse

L'optimisation

Les facteurs d'instruments sont maintenant capables d'améliorer la conception des instruments pour réduire ces écarts de justesse à un seuil acceptable (à peine audible). Ils font ça grâce au concours des physiciens qui calculent les meilleures perces (ou font des logiciels de calcul).

Les coulisses mobiles

Le fait que les ré soient des doigtés naturellement faux est très bien connu des trompettistes. Ils apprennent très tôt à "tirer les ré" grâce à des coulisses mobiles sur les 1 et 3 pistons, ils peuvent donc rallonger la longueur de leur instrument et ainsi "rajouter le morceau de tuyau qui manque". Le ré# étant peu tiré (voire pas du tout), le ré bécarre moyennement et le ré\flat beaucoup.

Les coulisses mobiles peuvent être actionnées non pas manuellement mais à l'aide d'un mécanisme, appelé trigger en anglais, c'est le cas notamment pour les tubistes

La compensation

Les gros cuivres, les cors et les tubas (s.l.), bénéficient d'un système permettant de rajouter la longueur de tube manquant sans avoir besoin d'actionner des coulisses mobiles, c'est le système de compensation.

Dans ce cas, au lieu d'avoir une coulisse ordinaire sur le dernier piston (4 en général ou 3 pour les 3 pistons), le circuit est dévié par un second circuit pour repasser dans les autres pistons. Le fait de remplacer une coulisse par un circuit de compensation passant dans les pistons permet aux pistons déjà actionnés de redévier l'air vers une 2 coulisse pour adapter la longueur du tuyau.

Autrement dit la compensation prend en compte les pistons actionnés pour accorder la note.

En fait, la compensation ne fonctionne que quand on actionne le 4 piston et sur les pistons actionnés. On ne retrouve pas tout à fait l'équivalent de nos 7 positions au trombone mais presque. La compensation corrige en fait les positions 6,7,8,9,10,11,12 (pour un 4 pistons compensé) ou les positions 5,6,7 pour un instrument compensé à 3 pistons. Les petits cuivres, comme la trompette, n'en bénéficient pas car il faudrait rajouter des longueurs de tuyaux supplémentaires tellement petites et ils offriraient une prise en main tellement difficile que l'architecture de l'instrument ne permet pas de le mettre en place.

En pratique, vous avez un tuyau entre le dernier et le 3 piston et entre le 1 et le dernier piston, c'est le circuit de compensation. De plus, il y a 1 coulisse sur un piston d'un instrument non compensé, alors qu'il y en a 2 sur un instrument compensé.

En outre, au lieu d'avoir 6 orifices dans un piston normal, il y en a 10 sur celui d'un instrument compensé.

Il faut donc corriger les idées reçues suivantes :

la compensation n'a rien à voir avec le fait qu'il y ait un 4 piston

Il existe aussi bien des instruments 3 pistons compensés, 3 pistons non compensés, 4 pistons compensés, 4 pistons non compensés... Cela dépendra du niveau de gamme de l'instrument. Si on retrouve majoritairement des 3 pistons non compensés et des 4 pistons compensés, c'est parce que l'un est moins cher (→ modèles d'étude) et l'autre est plus performant (→modèles semi-pro et pro). Le premier est un instrument qui est moins compliqué et moins cher à produire (car moins de tuyaux) et le second bénéficie à la fois des avantages du 4 piston et de la compensation.

la compensation n'a rien à voir avec la tessiture grave de l'instrument, ou pas directement ;

La compensation joue potentiellement autant dans le grave que dans l'aigu. C'est lié directement au fait qu'on utilise des pistons (ou des palettes) et pas à notre registre grave. Ça n'existe pas sur le trombone à coulisse car ils assurent eux-mêmes cette compensation en décalant légèrement la position de la coulisse au besoin.

De surcroît, la compensation n'existe pas seulement au tuba, certains cors sont compensés. Et ce système de compensation fonctionne et est aussi performant sur le tuba, le saxhorn ou le cor.

L'enroulement de l'instrument

En outre, l'enroulement et le matériau utilisé n'ont qu'un effet négligeable sur la sonorité, ce qui ne veut pas dire qu'elle n'est pas perceptible (pour comparer il ne faut pas non plus oublier de jouer avec la même embouchure et surtout la même perce) :

certains cornets ont une forme de trompette ;

les "tubas" compacts, les soubassophones ou même l'orénophone ont tous un son de contrebasse.

En outre, l'instrument rudimentaire qui consiste à jouer avec un tuyau d'arrosage et une embouchure donne le son d'un cuivre

Les sons "cuivrés"

C'est une sonorité qui apparaît quand on souffle fort et même un peu sèchement. Elle est un peu métallique et moins harmonique.

Ce phénomène est dû à la formation d'ondes de choc dans la partie cylindrique de l'instrument.

Plus l'instrument est conique, plus l'onde décroît rapidement aux hautes fréquences : il est donc plus difficile d'obtenir un son cuivré, avec un bugle, qui est presque entièrement conique, qu'avec une trompette. C'est en partie ce qui fait la distinction, discutable, entre cuivre clair et cuivre doux.

Potentiellement, tous les instruments ont la capacité de cuivrer. Pourtant il faut que cette onde de choc puisse être amplifiée sur une longueur de tube suffisamment importante. Cette condition n'est offerte que par la famille des cuivres.

Le barrissement de l'éléphant fait aussi entendre un son cuivré.

Les sourdines

Les sourdines sont des accessoires que l'on positionne dans le pavillon des instruments de la famille des cuivres afin d'en modifier le timbre. En effet, les sourdines modifie la perce de l'instrument qui va alors changer de caractéristiques acoustiques. Ainsi une sourdine mal équilibrée va rendre l'instrument faux :

sourdine sèche : la plus répandue, elle existe pour tous les instruments modernes ;

Sourdine sèche de trompette
Sourdine sèche de trompette

sourdine Bol ;

sourdine Harmon : très utilisée en jazz et rendue populaire par Miles Davis ;

sourdine wah-wah ;

Sourdine Wah-Wah de trompette
Sourdine Wah-Wah de trompette

sourdine Plunger ;

sourdine velvet ;

sourdine sons bouchés, spécifique pour les cors ;

sourdine muette : conçue pour atténuer considérablement le volume sonore et permettre de travailler l'instrument en limitant les nuisances sonores ;

sourdines électroniques ;

etc.

La main du musicien, positionnée dans le pavillon peut constituer une sourdine rudimentaire. Cet effet est particulièrement utilisé dans certaines circonstances par les pupitres de trompettes des big bands de jazz. De même, l'utilisation du béret basque sert parfois aux trombonistes de jazz pour produire un son feutré.

Les instruments

Cuivres à perce cylindrique

trompettes : trompette de cavalerie (trompette naturelle) ; trompette piccolo ; trompette en si , do, sol, ré, mi pistons, fa ; trompette de cavalerie basse ; Trompette-cor ou cor de cavalerie ; trompette basse ;

trompette de cavalerie (trompette naturelle) ;

trompette piccolo ;

trompette en si , do, sol, ré, mi pistons, fa ;

trompette de cavalerie basse ;

Trompette-cor ou cor de cavalerie ;

trompette basse ;

trombones : trombone soprano (trompette à coulisse) ; trombone alto ; trombone ténor (à coulisse ou à pistons) ; trombone basse ; trombone contrebasse ; Cimbasso ; etc.

trombone soprano (trompette à coulisse) ;

trombone alto ;

trombone ténor (à coulisse ou à pistons) ;

trombone basse ;

trombone contrebasse ;

Cimbasso ;

etc.

Cuivres à perce conique  :

clairon ;

saxhorns : bugle en mi (saxhorn sopranino) ; bugle en si (saxhorn soprano) ; saxhorn alto (ou pichotte) en mi ; saxhorn baryton en si ; saxhorn basse en si ; saxhorn contrebasse en mi , si ; sousaphone (ou soubassophone en français) ; etc.

bugle en mi (saxhorn sopranino) ;

bugle en si (saxhorn soprano) ;

saxhorn alto (ou pichotte) en mi ;

saxhorn baryton en si ;

saxhorn basse en si ;

saxhorn contrebasse en mi , si ;

sousaphone (ou soubassophone en français) ;

etc.

Tubas : Euphonium ; Tuba en fa ; Tuba en do.

Euphonium ;

Tuba en fa ;

Tuba en do.

hélicon

fiscorn

Cuivres à perce hybride

cornet à pistons en si , mi

cors : cor d'harmonie ; cor naturel ; trompe de chasse ; mellophone ; tuba wagnérien.

cor d'harmonie ;

cor naturel ;

trompe de chasse ;

mellophone ;

tuba wagnérien.

Instruments traditionnels

Didgeridoo (instrument des Aborigènes d'Australie)

Conque (instrument traditionnel en Asie et un instrument ancien en Europe du Sud)

Qarnay, karnay ou Qayroc (instrument ouzbek)

Cor des Alpes

Lur (instrument scandinave)

Shofar ou Chophar (instrument rituel hébraïque)

Kakaki (instrument africain)

Kankangui (instrument de la région du Bénin)

Bhankora (instrument rituel indien)

Dungchen (instrument tibétain)

Sringa ou ranasringa (instrument indien)

Instruments anciens :

Saxotromba (Basse à piston à perce cylindrique de la fin du XIX siècle) ;

Saxtuba (Basse à piston du milieu du XIX siècle) : il est vraisemblablement l’ancêtre de l'hélicon ;

Cornet à bouquin (cuivre à trous latéraux - ressemblant à une flute - des époques médiévale et moderne) ;

Ophicléide (Basse à clefs du XIX siècle ayant remplacé le serpent) ;

Trompette à clefs ;

Trompette baroque ;

Sacqueboute (ancêtre du trombone de la fin du Moyen Âge et du début de l'époque moderne) ;

Serpent (Basse à perce conique de l'époque moderne) ;

Buisine (trompette médiévale) ;

Carnyx (trompe/trompette naturelle des armées celtes) ;

Tuba (trompe/trompette naturelle de l'armée romaine) ;

Tuba curva, buccin, cornu (trompe(s)/trompette(s) basse(s) de l'armée romaine) ;

Olifant (Instrument antique et du Haut Moyen Âge en corne ou en défense d'éléphant) ;

Salpinx (trompe/trompette grecque) ;

Chnou (trompe/trompette naturelle égyptienne) ;

Boïnos (trompe/trompette naturelle paphlagonienne, région du nord de la Turquie) ;

Trompette médique (perse) ;

Trompette argienne (dans le Péloponnèse) ;

Trompette tyrrhénienne (étrusque) ;

etc.

Autres

Jazzophone (trompette avec une forme de saxophone) ;

Vuvuzela (trompe jouée dans les stades sud-africains) ;

Pibole (corne de chasse en métal).

Galerie

Bugle

Euphonium

Trombone à coulisse

Qarnays lors d'un mariage ouzbek

中文百科

小号

铜管乐器是一种利用气流振动嘴唇发音,借由吹嘴(杯嘴)协助,导入乐器共鸣发声的乐器。也被称为「labrosones」,字面的意思就是「嘴唇振动的乐器」(Baines, 1993)。铜管乐器改变音高有两种方式:一、压放按键或推拉滑管,来改变管身的长度,二、吹奏者改变嘴唇振动的发声频率。

多数人认为:铜管乐器应该是由乐器的发声方式来决定,而不是制作所使用的材质。因此有时候会发现木头制的铜管乐器,像号角(Alphorn)、低音角笛(Cornett)、以及蛇型管,也有许多木管乐器是由金属做成,例如萨克斯风,近代的长笛也是由金属制成。另外像是苏沙号的喇叭口会用塑胶制成,以减轻重量。

铜管乐器家族

按键式铜管乐器是由好几个按键组合(一般是3或4个,但也有6个或7个以上的情况),由演奏者的手指视演奏的需要来调整管子的长度。按键通常是活塞式的,但也有转阀式的。转阀式按键是法国号的标准配备(直塞式法国号不符合人体工学),在小号与低音号上也相当常见。另外还有一种最原始的,以按键推动滑管的滑式活塞,由于反应迟钝现已少用,只会出现在少数法国号以及按键长号上。这一个家族包括了除了长号(Trombone)之外的所有现代铜管乐器: 高音乐器是~小号(Trumpet)、短号(Cornet)、柔音号(Flugelhorn) 中音乐器是~法国号、中音号、次中音号、行进圆号(Mellophone) 次中音乐器是~华格纳号(Wagner Tuba)、次中音号、长号、上低音号 低音乐器是~低音号、苏沙号(Sousaphone)

高音乐器是~小号(Trumpet)、短号(Cornet)、柔音号(Flugelhorn)

中音乐器是~法国号、中音号、次中音号、行进圆号(Mellophone)

次中音乐器是~华格纳号(Wagner Tuba)、次中音号、长号、上低音号

低音乐器是~低音号、苏沙号(Sousaphone)

滑管铜管乐器使用拉管来改变管子的长度。滑管乐器的主要乐器是长号家族,但是按键长号偶尔也被使用,特别是在爵士乐。长号家族的祖先Sackbut以及民族乐器Bazooka也都是滑管家族。

萨克号:阿道夫·萨克斯所发明一系列带有转阀的按键乐器。

自然铜管乐器,只能够演奏出自然泛音,例如号角(Bugle)。 小号:在1795年之前是自然铜管乐器 自然号:1820年前被使用。现今自然号仍然在一些庆典中使用,如升旗降旗使用的立正号令(Mi-Do-Sol)与稍息号令(Sol-Mi-Do) 邮号:18-19世纪邮差使用的号角,莫扎特、马勒曾在作品中使用。

小号:在1795年之前是自然铜管乐器

自然号:1820年前被使用。现今自然号仍然在一些庆典中使用,如升旗降旗使用的立正号令(Mi-Do-Sol)与稍息号令(Sol-Mi-Do)

邮号:18-19世纪邮差使用的号角,莫扎特、马勒曾在作品中使用。

开孔铜管乐器是在乐器上有一连串的孔,像木管乐器使用手指或是按键去盖孔,他们比按键式乐器还要难演奏。 Cornett Serpent Ophicleide Keyed Trumpet

Cornett

Serpent

Ophicleide

Keyed Trumpet

按键式铜管乐器

第2键 - 低1个半音

第1键 - 低1个全音

第1键和第2键 - 低1个全音及1个半音;这也可以使用第3按键,但是音准会偏低。

第2键和第3键 - 低2个全音

第1键和第3键 - 低2个全音及1个半音,也就是完全四度。

第1键、第2键和第3键 - 低3个全音,也就是增四度;音准容易偏高。

小号、短号 在第3键上使用无名指微调调音管或是利用左手大拇指按键控制此调音管,使1-3和1-2-3键组合时所发出的音更低。

行进圆号、行进上低音号 由于这两种乐器的无名指位于第3键调音管下方支撑乐器重量,故以左手拇指使用调音管,使1-3和1-2-3键组合时所发出的音更低。

上低音号、次中音号、低音号 在一部份的这类乐器里面,常具备补偿系统,也就是当第4键与其他键同时被按下时,气流除了原有行经的管子之外,在其他键另外会行经一个附加的管子,如此一来才能确保在第2谐音以下低音域音准的稳定性,尤其对于这两种乐器来说,低音的音准是被严格要求的。 增加第5键(常见于C调、降B调低音号)或第5、6键(常见于F调、降E调低音号),而按下它们降低的音程较第一键、第2键来的低一些,如此一来配合第3键、第4键使用即可达到调整音准的效果。 利用大拇指增加按键推动杠杆,使得调音管被拉长,为调整上低音号、F调低音号、Eb调低音号的方法。

双排法国号 不采用补偿系统的方式,而于左手拇指添加转换调性的转阀,使得在转阀按下之前是较长的F调法国号,按下之后则是较短的降B调法国号。乐手可以透过更换F调、降B调指法的方式避免1-2和1-2-3指法的问题,使其在难以演奏的低音域才存在;这同时也提供了较短的管长,使乐手在高音域的吹奏中较为轻松。 而F调、降B调法国号的转换则是直接利用两排不同长度的调音管,如此一来可以精准地调准两调性中的每个音(不同调性的调音管互用会有问题),虽然在乐器的重量上增加了不少负担(约为原来的1.5倍左右)

铜管乐器的发声方法

低音Do

中音Do

中音Sol

高音Do

高音Mi

高音Sol

高音降Si(偏低)

高高音Do

高高音Re

高高音Mi

高高音降Sol(严重偏低,几乎介于Fa与降Sol之间)

高高音Sol

高高音降La(偏高)

高高音降Si(偏低)

高高音Si

高高高音Do

杯状吹嘴(cupped mouthpiece) 这是大多数的铜管乐器使用的吹嘴,越低音的乐器使用的号嘴就显的越深而越大,音色也会比较暗沉。

锥状吹嘴(conical mouthpiece) 一般来说这是只有法国号和中音号使用的吹嘴,有时小号也会使用这种吹嘴。

法国号 一般而言以行进圆号替代,管长是法国号的一半,但管径类似,因而高音音域相同,但缺乏低音部分。它也有着圆锥状铜管与号口较大的特性,因而音色仍然柔和。

低音号 一般来说以行进低音号替代,管长与音域均与低音号相同,音色也极为类似。有时也会使用苏沙号替代,那是一种专为室外乐队设计的低音乐器,与低音号各方面接类似。

上低音号 一般来说有两段管长一样,可拆卸式的管子,只是管的方向不同,因而可以适应室内与室外的演奏。室外一般而言乐器是扛在左肩上,号口因而向前。左手扶住乐器前端,右手则依然为按按键之用。

学习

Alphorn(木制)

Conch(兽角)

Didgeridoo(木制,澳洲)

Natural horn

Shofar(horn)

Vladimirsky rozhok(木制,俄罗斯)

Wagner tuba

法法词典

cuivres nom commun - masculin ; pluriel

  • 1. ensemble des instruments de musique à vent en métal et à embouchure d'une formation musicale

    les bois et les cuivres

  • 2. ensemble des ustensiles de cuisine et des objets en métal rouge ou en laiton dans une maison

    faire les cuivres • astiquer les cuivres

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