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词典释义:
bouddha
时间: 2023-09-26 00:16:14
TEF/TCF
[buda]

n.m. 1. ,菩萨 2. 〈引〉像,菩萨像

词典释义
n.m.
1. ,菩萨
2. 〈引〉像,菩萨像
bouddha en jade玉

近义、反义、派生词
联想
  • temple   n.m. 庙宇,寺院;(新教)教堂,礼拜堂

同音、近音词
bouda(变位),  boudas(变位),  boudât(变位)
联想词
bouddhisme 教; bouddhiste 教徒的,教的; bouddhique 教的; lotus 百脉根属植物; jade 玉,玉石; pagode 寺庙,寺院; lama 喇嘛; hindouisme 印度教; zen 禅; sanskrit 梵语学; tigre 虎,老虎;
当代法汉科技词典

Bouddha m. ; 菩萨

Bouddha Amita 阿弥陀

main de Bouddha f. 

vénérer Bouddha 拜

短语搭配

Bouddha Amita阿弥陀佛

vénérer Bouddha拜佛

main de Bouddha佛手

原声例句

Partez à la découverte de Pha That Luang, l’emblème national recouvert de feuilles d’or et qui renfermerait une côte du Bouddha.

探索塔銮,这是一个被金箔覆盖的国家象征,上面装有佛陀的肋骨。

[旅行的意义]

Situé juste au sud du Palais Royal, ce temple possède la plus grande collection de bouddhas de Thaïlande.

这座寺庙坐落于大皇宫南面,有着有泰国最大规模的佛像收藏。

[旅行的意义]

Saviez-vous que Lumphini provient du nom de la ville natale du Bouddha, au Népal ?

您知到吗,“蓝毗尼”一名来自于尼泊尔的佛祖降生的城市。

[旅行的意义]

A l’extérieur, promenez-vous autour des quatre impressionnants chedi royaux décorés de céramiques colorées, perdez-vous entre les stupas réparties dans plusieurs enceintes et admirez les galeries des bouddhas.

大殿外,绕着震撼人心的四王佛塔走一走,佛塔装饰有彩色瓷片,在围墙内的几座佛塔之间信步而行欣赏一下佛教的艺术画廊。

[旅行的意义]

Explorez le temple Wat Phra Kaew, également appelé temple du Bouddha d’Emeraude, et le Grand Palais, résidence des rois jusqu’en 1925.

来探索玉佛寺,也叫翠佛寺,还有大皇宫,这里直到1925年都是国王的居所。

[旅行的意义]

Je me trouve maintenant devant l’édifice le plus important du Grand Palace, le boht qui abrite le fameux Bouddha d’Emeraude.

现在我在大皇宫最重要的建筑物前,也就是著名的翡翠佛像存放的大雄宝殿。

[旅行的意义]

Bouddhas, lions, statues de la Vierge ou d'Aphrodite, qui continuent de veiller sur elle.

佛像、狮子、圣母像和阿佛洛狄忒美神像,仿佛还一直守护着她。

[Inside CHANEL]

On pourrait l'appeler la patience au lobe de Bouddha, mais ce n'est pas son vrai nom.

你可以叫它佛裂忍,但那不是它的真名。

[自然之路]

Rumex obtusifolius, avec des lobes de bouddha.

Rumex obtusifolius,有佛瓣。

[自然之路]

Le locataire: Rien de particulier puisque pas beaucoup de place, juste ce bouddha. Quand j'ai déménagé, je l'ai posé là.

房客:没什么特别的,因为房间不多,只有这尊佛。当我搬家时,我把它放在那里。

[TV5每周精选 2014年1月合集]

例句库

Dans un village au fin fond de la montagne, on a trouvé une stupa construite par le seul bouddha vivant dans la région--Quelle persévérance!

在四川的藏区的这个佛塔是一个当地活佛亲手修建的,从设计到完工全部由他一人所为, 可见有多大的毅力和耐心!

Le fameux bouddha ??kyamuni est le fondateur du bouddhisme.

著名的佛陀释迦牟尼是佛教的创始人。

Quand je suis montée au dernier étage de cette pagode, j'ai apercu deux yeux de bouddha qui me contemplaient. Et je leur ai rendu--les yeux de biche.

沿着十万佛塔盘旋而上, 看到的是一双慧眼凝视着你, 我却报以妩媚的一笑.

43. Le fait de voir ces deux statues de bouddha correspond à la vue de bouddha lui-même.

见到了这两尊佛像就等于见到了佛祖本人。

N’ayant plus d’autre choix, l’Empereur de Jade invite un nouvel autre : un Bouddha.

无奈之下,玉帝从彼者又请来一位彼者:如来佛祖

50. Donc, les moines du temple ont changé les deux statues de bouddha dans les temples de Dazhao et de Xiaozhao.

于是,寺里的僧人就把大、小昭寺两处的佛像进行了对调。

Après avoir déplacé la statue du portrait de bouddha de douze ans au temple de Dazhao, et l’avoir caché dans ce Hall et bloqué la porte à l’aide de boue.

十二岁等身像移到大昭寺后,就藏在这间神殿内,并用泥将门封了起来。

Le bouddha assis et le bouddha debout représentent la performance la plus haute de la sculpture à cet époque-là.

此一睡佛一卧佛,代表了当时雕刻艺术的最高成就.

Le boucher qui pose son couteau devient bouddha sur-le-champ!

放下屠刀,立地成佛!

Ce sont les bonzes du 10e siècles qui l'ont substitué, par souci de nationalisme, au traditionnel bouddha d'importation.

以这个菩萨代替了传统的外来菩萨,十世纪的和尚们出于民族主义考虑。

Ce sont les bonzes du 10e siècles qui l'ont su titué, par souci de nationalisme, au traditio el bouddha d'importation.

十世纪的和尚们出于民族主义考虑,以这个菩萨取代了传统的外来菩萨

Jusqu’à la fin des événements, la statue du portrait du bouddha de douze ans put être préservée dans le temple de Dazhao.

直到事态逐渐缓和之后,佛祖的十二岁等身像才重见天日,并从此留在了大昭寺。

44. Les croyants de tous les endroits viennent ici, et se prosternent en trois étapes. Ils prient fidèlement devant la porte afin d’obtenir la protection de la statue de bouddha de douze ans.

各地的信众千里迢迢,三步一个长头,来到这里,虔诚地在门前朝拜,就是希望能得到十二岁等身像的福泽。

C'est ainsi que l'on célèbre par un jour férié la Fraternité universelle, la Mort du Christ (Pâques), la Journée de Bouddha, la Mémoire des ancêtres (Chong Yeong), l'Immaculée Conception et Noël.

因此,公众假日包括以下节日:元旦、耶稣受难日(复活节)、佛诞节、重阳节、圣母无原罪瞻礼和圣诞节。

La décision des Taliban de détruire les bouddhas de Bamyan a soulevé un tollé international, et plusieurs initiatives multilatérales et bilatérales ont été prises pour tenter d'éviter cette destruction sans succès.

塔利班决定摧毁巴米扬大佛,引起国际公愤,采取了一些国际和双边倡议,以期改变这项摧毁决定,但没有成功。

En avril, après la destruction des bouddhas de Bamyan, le commandant Ahmed Chah Massoud s'est rendu en France et en Belgique où il s'est entretenu avec le Ministre français des affaires étrangères et le Haut Représentant pour la politique extérieure et de sécurité commune de l'Union européenne, et est intervenu devant le Parlement européen.

巴米扬大佛被摧毁后,艾哈迈德·沙阿·马苏德司令在4月访问了法国和比利时,与法国外交部长和欧洲联盟共同外交和安全政策高级代表会晤,并在欧洲议会讲话。

L'intransigeance des Taliban s'est de nouveau manifestée lorsqu'ils se sont attelés en mars à la destruction délibérée des deux inestimables bouddhas de Bamyan, sans prêter la moindre attention au sentiment d'indignation que cette action a soulevé non seulement dans le reste du monde mais aussi parmi un grand nombre d'Afghans, dont le patrimoine se trouvait ainsi systématiquement saccagé.

他们在3月再次表现了顽固态度,迳自蓄意炸毁两座无价的巴米扬佛像,无视这一行动在全世界以及在文化遗产遭到有计划破坏的许多阿富汗人中引起的愤慨。

La destruction récente des bouddhas de Bamiyan en Afghanistan est l'exemple le plus frappant de ce type de crime, dans lequel l'intolérance religieuse, l'extrémisme et la philosophie totalitaire ont engendré une tragédie culturelle pour le monde entier.

最近在阿富汗将巴米亚佛像摧毁的做法是这种犯罪最为明显的实例,在这场犯罪中,宗教不容忍、极端主义和专制哲学导致了全世界的文化悲剧。

La rencontre a également donné lieu au lancement d'une nouvelle initiative contre la destruction intentionnelle du patrimoine culturel - à savoir, la réponse de la communauté internationale à la destruction des bouddhas de Bamiyan.

它还针对有意破坏文化遗产发起新的倡导——国际对巴米扬佛象造成破坏作出的反应。

À cet égard, il convient de rappeler que dans le Vivadam Khemato, le Bouddha a justement déclaré que « tous les différends et les conflits se règlent par des consultations et des discussions ».

在这方面,此时不妨回顾佛陀的教诲,Vivadam Khemato “所有争执和冲突都由开会和讨论来解决”。

法语百科

Le titre de bouddha (terme sanskrit बुद्ध buddha « éveillé », participe passé passif de la racine verbale budh-, « s'éveiller »), désigne une personne ayant, notamment par sa sagesse (prajñā), réalisé l'éveil, c'est-à-dire atteint le nirvāna (selon le hīnayāna), ou transcendé la dualité samsara (Saṃsāra)/nirvana (nirvāņa) (selon le Mahāyāna). Il peut être désigné par d'autres qualificatifs : « Bienheureux » (भगवत् bhagavat), « Celui qui a vaincu » (जिन Jina), « Ainsi-Venu » (तथागत Tathāgata).

Des nombreux bouddhas, le plus connu demeure le fondateur du bouddhisme, Siddhārtha Gautama, archétype du « bouddha pur et parfait » (सम्यक्सम्बुद्ध samyaksambuddha).

Origine du terme

Le mot bouddha est, en sanskrit, le participe passé passif de la racine verbale budh, बुध् (de l’étymon hypothétique *bhudh par application de la loi de Grassmann). On explique la désaspiration budh-ta → bud-dha par la loi de Bartholomae.

La racine signifiant « s'éveiller » serait de même étymon indo-européen que le lithuanien bundù, bùsti « éveiller », que le polonais budzić « éveiller » (racine bud' des langues slaves, cf. Dictionnaire étymologique du proto-indo-européen, Pokorny, racine bheudh) ou que le grec ancien πυνθάνομαι (punthánomai) « s'informer » (ou encore, après des évolutions sémantiques profondes, l'allemand bieten « demander »), entre autres nombreux dérivés dans les langues indo-européennes. Le terme buddha signifie donc littéralement « qui s'est éveillé ». Les langues occidentales ont emprunté le terme sanskrit, en l'adaptant à leur orthographe (bouddha en français, Buddha en allemand, buda en espagnol, etc.).

Le mot sanskrit a été transcrit phonétiquement en moyen chinois (consulter cet article pour plus de détails) par les caractères 佛陀, se lisant alors phjut-thwa, actuellement fótuó, et abrégé en 佛 fó. Les Japonais l'ont emprunté sous la forme 仏陀 budda, transcription également phonétique, souvent abrégée en 仏 (butsu), lue également hotoke.

Trois types d'éveil

Statue de Bouddha prise au temple des Six Banians à Canton.
Statue de Bouddha prise au temple des Six Banians à Canton.
Statue du Bouddha, non localisée.
Statue du Bouddha, non localisée.

Dès l'origine, les textes pālis distinguent trois voies vers l'éveil:

Est śrāvakabuddha (sanskrit ; pāli sāvaka-buddha), auditeur, celui qui a atteint le nirvāņa grâce à l'enseignement d'un bouddha. Il est plus souvent appelé arhat et n'est pas toujours considéré comme un bouddha.

Est pratyekabuddha (sanskrit, pāli pacekka-buddha), bouddha solitaire, celui qui a trouvé la voie par lui-même, mais n'a pas les capacités de libérer d'autres êtres.

Est samyaksambuddha (sanskrit, pāli sammāmsam-buddha), bouddha pur et parfait, celui qui a atteint l'éveil pur et parfait (samyaksambodhi) par lui-même et a les capacités d'enseigner le dharma. Atteindre cet éveil demande de suivre la voie de bodhisattva.

C'est ce dernier type que désigne le plus souvent le terme bouddha. L'exemple le plus célèbre en est le Bouddha historique, Shakyamuni, mais d'autres samyaksambuddha sont reconnus et vénérés.

Après son nirvāna, un bouddha est affranchi de tout lien (samyojana), mais peut encore être affecté par la maladie ou empoisonné ; si son corps porte trente-deux marques distinctives, il est néanmoins constitué de quatre éléments et donc périssable. Cependant, certains textes évoquent la quasi-invulnérabilité du bouddha parfait, résultat du fait qu’il a évacué son mauvais karma, en particulier en sacrifiant au cours de nombreuses existences des parties de son corps, voire sa vie. La blessure infligée par Devadatta à Shākyamuni est ainsi interprétée comme le signe d’un léger reste de mauvais karma.

Dans le Theravāda

Maitreya, le bouddha du futur, avec la fiole contenant le nectar du dharma dans la main gauche ; art du Gandhara, II siècle.

Le bouddhisme ancien ou le bouddhisme theravāda considère que seuls de rares individus emprunteront la voie du bodhisattva, dont l'aboutissement est l'éveil pur et parfait du samyaksambuddha, qui permet de « faire tourner la roue du dharma » et de répandre la bonne doctrine dans le monde. Ils en ont fait le vœu de nombreuses existences auparavant devant un bouddha du passé. Les détails de la carrière de bodhisattva ont pu varier d’école à école. Le Buddhavamsa décrit un processus comprenant trois grands kalpas avant d’accéder à l'existence où le bodhisattva deviendra bouddha. Ayant atteint le nirvāna, le bouddha (comme l'arhat) vit sa dernière existence ; la mort signale l'extinction totale (parinirvana).

Dès l'origine, le bouddhisme reconnaît, outre le Bouddha de notre ère, plusieurs bouddhas du passé qui l'ont précédé. Le Digha Nikaya et le Samyutta Nikaya en mentionnent six, d’autres textes vingt-quatre, le Buddhavamsa vingt-sept ; l’Apadana du Khuddaka-Nikaya va jusqu'à trente-cinq. En ce qui concerne les bouddhas à venir, Maitreya, annoncé par Gautama lui-même, est le seul connu du canon pāli, mais des textes post-canoniques comme le Dasabodhisattuppattikatha et le Dasabodhisattaddesa en comptent neuf, dont sept sont nommés avec leur lieu de résidence : Metteyya (Maitreya), Rama, Pasena, Vibhuti vivent au paradis Tusita, Subhuuti, Nalagiri, Parileyya résident au paradis Tavatimsa .

Dans le Mahāyāna

Bouddha de la pagode de Fréjus.

Selon le bouddhisme mahāyāna et vajrayāna, chacun peut avoir l'ambition de devenir bodhisattva et la nature de bouddha (tathāgatagarbha) peut être reconnue dans tous les êtres sensibles. Le bouddha n'est plus à proprement parler celui qui atteint le nirvāna, mais plutôt celui qui a transcendé la dualité samsara/nirvāna. Par ailleurs, un bouddha se manifeste sous trois aspects appelés le trikāya :

le « corps de transformation», nirmāṇakāya, l'apparence humaine inscrite dans l'histoire, le seul perçu par les humains ;

le « corps de jouissance », sambhogakāya, perçu par certains bodhisattvas ;

le « corps de dharma » absolu, dharmakāya, fruit de la sagesse la plus parfaite, nature même du bouddha, vacuité (śūnyatā) où les dualités s’annulent.

Les deux premiers corps ne sont que des moyens d'enseigner dus à la compassion.

Dans le Vajrayāna

Sculpture du Bouddha Vajradhara.
Sculpture du Bouddha Vajradhara.

Le vajrayāna reprend les concepts du mahāyāna. En outre, le corps absolu y est parfois nommé adibuddhā (tib. thogma sangya) ou « bouddha auto-créé » et peut constituer un quatrième corps sahajakāya transcendant, primordial, inchangé et indestructible, sans forme et sans action, bien qu'il puisse donner lieu à des émanations visibles. Il est nommé Vairocana dans le bouddhisme Shingon, Samantabhadra dans la plus ancienne école tibétaine (Nyingmapa) et Vajrasattva ou Vajradhara dans les courants ultérieurs comme Kagyupa ou Gelugpa.

L'adibouddha engendre des émanations qui engendrent elles-mêmes d'autres émanations, bouddhas, bodhisattvas, formes courroucées, etc. Le modèle archétypal est le groupe des cinq bouddhas de méditation. Le niveau où se situe une figure donnée peut varier selon les traditions ou le type de pratique tantrique. Ainsi, Vairocana, figure centrale du groupe des cinq bouddhas, est considéré comme l'adibouddha suprême dans le courant Shingon, mais comme une émanation de l'adibouddha Samantabhadra ou Vajradhara dans le bouddhisme tibétain.

Cent douze marques

Le corps de tout Bouddha est paré de trente-deux marques majeures et 80 marques mineures : par exemple, les pieds et les mains portent la représentation d'une roue, le sexe est caché dans une gaine, les dents sont au nombre de quarante. On compte également quatre-vingts marques mineures, comme le sexe bien développé, l'aspect juvénile du corps, les mains marquées de la svastika ou une chevelure parfumée.

Ces marques sont considérées par la plupart des bouddhistes, notamment Theravâda, comme relevant de la superstition ou du mythe, en rapport avec la tradition brahmanique de l'époque. Il semble d'autant plus improbable qu'un Bouddha puisse être identifié par des caractéristiques physiques aussi spécifiques que dans plusieurs suttas les visiteurs du Bouddha Gautama qui ne l'ont jamais vu ne parviennent pas à le reconnaître parmi les moines qui l'entourent, et doivent s'enquérir de sa présence.

Sur les représentations du Bouddha, on remarque principalement les caractéristiques suivantes :

des lobes d'oreille allongés : en raison des lourds bijoux que portait autrefois le jeune prince Siddhartha.

l'ourna (en) : petite boule saillante sur le front qui symbolise le troisième œil, sur certaines statues il s'agit d'une pierre précieuse.

l'oushnisha (en) : protubérance de la sagesse au sommet du crâne (qui n'est pas un chignon)

son vêtement est une pièce de tissu non taillée et non cousue, mais simplement drapée

Bouddhas

Le Bouddha historique

Le Bouddha prononçant le discours de Vārānasī sur les quatre nobles vérités pour le bénéfice de ses anciens condisciples, à la suite de son plein Éveil.

Nom et dates

Le fondateur du bouddhisme est nommé Siddhārtha Gautama ; Siddhārtha est donné comme son nom personnel, mais il s'agit probablement d'un surnom tardif. Gautama, attesté sans conteste, est probablement son gotta, mais certains y voient l’appellation "fils de Dame Gautami", du gotta de celle qui l'aurait élevé à la mort de sa mère. Il est encore appelé Gautama Bouddha, ou Shākyamuni (sage des Shakya) en raison de son appartenance à ce clan. Il porte de plus de nombreuses épithètes, comme Tathāgata, "celui qui est venu ainsi" [prêcher la bonne Loi]. Le titre de Bouddha lui fut accordé par ses disciples.

Les récits de sa vie, tout d’abord transmis oralement, n'ont été mis par écrit pour la première fois que quelques centaines d’années après sa mort et mélangent métaphysique et légende. Certains épisodes, tel celui où il apaise un éléphant furieux que son cousin jaloux Devadatta aurait lâché contre lui, peuvent être d’authentiques souvenirs historiques contrairement à ses conversations avec les dieux ou sa téléportation instantanée au Sri Lanka. Au fil du temps, une riche légende s’est développée dans les jatakas. En tout état de cause, l’existence d’un Gautama-Shakyamuni fondateur du bouddhisme n'est pas mise en doute. Il aurait vécu aux environs du VI siècle av. J.-C. et serait mort vers quatre-vingts ans. Selon les chroniques historiques du Sri Lanka, il est né en 563 av. J.-C. La plupart des sources s’accordent également pour dire qu’il est décédé aux alentours de l’an 480 av. J.-C. D’autres sources, moins consensuelles, comme les calculs de Ui Hakuju, évoquent l’année 383 av. J.-C. comme date de sa mort, ce qui donnerait 460 comme date de naissance basé sur le consensus des biographies indiquant que le bouddha avait vécu 80 ans . La tradition pali la plus ancienne considère que les dates de sa naissance et de sa mort sont respectivement 624 av. J.-C. et 544 av. J.-C.. Toutes les traditions concordent sur le fait que Siddhārtha Gautama est contemporain des deux rois du Magadha, Bimbisâra et son fils Ajatasattu, qui lui apportèrent souvent leur soutien.

Les débuts

Māyādevī, épouse de Suddhodana, modeste souverain (élu) du petit royaume de Kapilavastu constitué par une confédération des tribus Shākyas, se rend chez sa mère à la fin de sa grossesse. Alors qu’elle passe à proximité d’un bois sacré de Lumbini, petit village du Népal non loin de Kapilavastu, elle est prise de douleurs. Elle accouche d'un garçon sous un sal. Les légendes prétendent que la mère du Bouddha l’aurait conçu en songe, pénétrée au sein par un éléphant blanc à six défenses, que la naissance aurait été indolore et que le sal aurait abaissé tout exprès l’une de ses branches pour qu'elle l'attrape, tandis que les divinités brahmaniques faisaient pleuvoir des pétales de fleurs. Sitôt né, l'enfant se serait mis debout et aurait pris possession symboliquement de l'Univers en se tournant vers les points cardinaux, ou aurait fait sept pas vers le nord et poussé "le rugissement du lion", métaphore de la doctrine bouddhique.

La légende, encore, raconte que son père fait venir, soit le seul voyant Asita, soit les huit voyants les plus célèbres du royaume. Les sept premiers prédisent au jeune homme un avenir brillant de successeur de son père, le dernier qu'il quittera le pays. Le roi aurait fait enfermer le mauvais augure. Sa mère meurt vite (sept jours après selon la tradition) car Siddhārtha est élevé par Prajapati Gautami qui serait sa tante maternelle et la coépouse de Shuddhodana. Le jeune prince étudie les lettres, les sciences, les langues, s’initie à la philosophie hindoue auprès d’un brahmane. Un officier lui apprend à monter à cheval, à tirer à l'arc, à combattre avec la lance, le sabre et l'épée. Les soirées sont consacrées à la musique et parfois à la danse. Plus tard, il tombe amoureux et épouse à l'âge de seize ou vingt ans Yashodhara, sa cousine germaine, fille d'un seigneur du voisinage. Les nouveaux époux emménagent dans trois petits palais : un de bois de cèdre pour l'hiver, un de marbre pour l'été et un de briques pour la saison des pluies. Après dix ans de mariage, ils donnent naissance à un garçon nommé Rahula.

Ascèse et éveil

Siddhārtha, qui s'ennuie dans le palais, entreprend un jour une promenade qui le marquera profondément. Il rencontre successivement un vieillard qui marche avec peine, un pestiféré couvert de bubons purulents, une famille en larmes qui transporte le cadavre d'un des siens vers le bûcher, et enfin un bhikshu, moine mendiant qui, un bol à la main, quête sa nourriture sans cesser de garder les yeux baissés.

A 29 ans, le prince comprend alors que si sa condition le met à l'abri du besoin, rien ne le protègera jamais de la vieillesse, de la maladie et de la mort. Il s'éveille une nuit en sursaut et demande à son serviteur, Chandaka, de harnacher son cheval. Les deux hommes galopent jusqu'à un bois proche du palais. Siddhārtha abandonne à son serviteur manteau, bijoux et cheval et endosse la tenue d'un pauvre chasseur. Il lui demande de saluer à sa place son père, sa mère adoptive et sa femme et de leur dire qu'il les quitte pour chercher la voie du salut.

Gautama entreprend alors une vie d'ascèse et se consacre à des pratiques méditatives austères. Six ans plus tard, alors qu'il se trouve dans le village de Bodh-Gayâ, il prend conscience que ces pratiques ne l'ont pas mené à une plus grande compréhension des choses et accepte un bol de riz au lait des mains d'une jeune fille du village, Sujata, mettant ainsi fin à ses mortifications. Il préconise la voie moyenne qui consiste à nier les excès, refusant autant l'austérité excessive que le laxisme. Jugeant cette décision comme une trahison, les cinq disciples qui le suivaient l'abandonnent. Il se concentre dès lors sur la méditation, inspiré par le souvenir d’un instant de concentration spirituelle ressentie enfant, alors qu’assis sous un arbre il assistait à la cérémonie d’ouverture des labours présidée par son père.

Siddhārtha Gautama prend alors place sous un pipal (Ficus religiosa), faisant vœu de ne pas bouger avant d'avoir atteint la Vérité. Plusieurs légendes racontent comment Māra, démon de la mort, effrayé du pouvoir que le Bouddha allait obtenir contre lui en délivrant les hommes de la peur de mourir, tente de le sortir de sa méditation en lançant contre lui des hordes de démons effrayants et ses trois filles séductrices. Mais c'est peine perdue et à l'âge de 35 ans Bouddha accède à l'éveil, une main posée sur le sol, dans la posture de prise de la terre à témoin de ses mérites passés. Il affirme être parvenu à la compréhension totale de la nature, des causes de la souffrance humaine et des étapes nécessaires à son élimination. Il insistera toujours sur le fait qu'il n'est ni un dieu, ni le messager d'un dieu, et que l'illumination (bodhi) ne résulte pas d’une intervention surnaturelle, mais d'une attention particulière portée à la nature de l'esprit humain ; elle est donc possible pour tous les êtres.

Chef du premier sangha (communauté spirituelle)

Durant les quarante-cinq dernières années de sa vie, Bouddha voyage dans la région du Gange et de ses affluents. Il enseigne sa pratique méditative et fonde la communauté des moines et nonnes bouddhistes, le sangha, afin que ses enseignements se perpétuent après sa disparition. Son école bénéficie généralement du soutien des rois de Magadha et survit à une première tentative de schisme de la part de Devadatta.

Sentant sa mort venir, il demande à son disciple Ananda de lui préparer un lit entre deux sals et décède à Kusinara dans l'actuel Uttar Pradesh, à l'âge de quatre-vingts ans. Il rassure le forgeron Chunda qui lui a offert son dernier repas et s’inquiète, au vu des symptômes, d'avoir peut-être intoxiqué l'ascète. Le nom du plat servi, sūkaramaddavam, se compose de "porc" (sūkara) et "délice" (maddavam), et sa nature exacte, porc ou champignons (délice des porcs), reste inconnue. En tout état de cause, si le végétarisme est un idéal bouddhiste, les moines et nonnes, qui mendient leur nourriture, sont encouragés à accepter toutes les offres qui leur sont faites, mêmes carnées.

Les derniers mots du Bouddha sont : « L'impermanence est la loi universelle. Travaillez avec diligence à votre propre salut. »

Homme modèle

Les écritures bouddhistes qui évoquent la vie et le caractère de Bouddha parlent de :

Son éducation achevée et sa formation dans les domaines appropriés à un guerrier aristocrate, tels que les arts martiaux, la gestion des domaines agricoles et la littérature, mais également sa compréhension profonde des idées religieuses et philosophiques de sa culture et de son temps. Siddhārtha Gautama était un homme sportif, compétent en arts martiaux tels que la lutte et le tir à l'arc, qui pouvait parcourir des kilomètres et camper dans la nature sauvage

Son enseignement idéal, qui trouve toujours la métaphore appropriée, et qui adapte à la perfection son message à son auditoire, quel qu'il soit

Son courage et sa sérénité en toutes circonstances, aussi bien lors d'une discussion religieuse que face à un prince parricide (Ajatasattu) ou à un meurtrier. Il fait cependant preuve d'exaspération lorsque des moines déforment ses enseignements

Sa modération dans tous les appétits corporels. Il garde le célibat depuis l'âge de vingt-neuf ans jusqu'à sa mort. Il sera également indifférent à la faim et aux rigueurs du climat.

Dipankara

Dipankara est l'un des nombreux bouddhas du passé. C'est durant son ère que le futur Siddhārtha Gautama prononça le vœu de devenir bouddha dans le futur ; Dipankara lui assura qu'il le serait. Leur rencontre est un thème iconographique souvent traité dans le bouddhisme d'Asie centrale.

Bhaisajyaguru

Bhaisajyaguru est un autre bouddha du passé dont l'aide est sollicitée pour lutter contre les maladies et les calamités. Il est parfois appelé bouddha médecin.

Maitreya

Maitreya est parfois appelé le bouddha du futur : tant le mahāyāna que le hīnayāna le considèrent comme le prochain bouddha. La Prophétie de Maitreya décrit sa venue. Il naîtra dans une famille brahmane, alors que Siddhartha Gautama était de la caste militaire et fonctionnaire kshatriya.

Amitābha

Amitābha ou Amida (japonais) est un bouddha ignoré du courant hīnayāna. Il règne sur le « paradis occidental de la Terre pure ». La récitation de son nom est une pratique importante de l'école dite de la Terre pure dont il est la déité principale ; certaines branches considèrent même que cet exercice suffit à donner accès à son paradis. Il a aussi sa place dans le bouddhisme vajrayāna comme l'un des cinq bouddhas de méditation.

Dhyanibuddhas

Les cinq dhyanibuddhas, "bouddhas de méditation" ou "bouddhas de sagesse" du vajrayana, sont les émanations de l'adibuddha primordial représentant les divers aspects de la conscience d’illumination (dhyani). Ce sont Vairocana (ci-dessous), Amitābha (ci-dessus), Akshobhya, Amoghasiddhi et Ratnasambhava.

Vairocana

Vairocana, ou Maha Vairocana "Grand soleil" ou "Grande lumière", est le bouddha central du groupe des cinq dhyanibuddhas du vajrayāna ; il est particulièrement important dans le bouddhisme tantrique japonais Shingon où il est l'adibouddha primordial. Il joue aussi un rôle central dans les écoles mahāyāna chinoises et japonaises Tiantai-Tendaï et Huayan-Kegon.

Samantabhadra

Habituellement considéré comme un bodhisattva, Samantabhadra est le bouddha primordial de la tradition nyingma, « de l'ancienne traduction », du bouddhisme tibétain.

Vajradhara

Vajradhara est le bouddha primordial dans les traditions Sarmas, « de la nouvelle traduction », du bouddhisme tibétain.

Bouddha et l'hindouisme

Dans l'hindouisme, Bouddha est considéré comme la neuvième incarnation du Dieu Vishnou. Ceci provient du temps où la popularité du bouddhisme, notamment dans les castes inférieures, commençait à inquiéter les brahmanes.

D'après le texte sacré hindou vishnouite, le Bhāgavata Purāṇa, « Vishnou prit la forme de Bouddha pour tromper les Asuras. En conseillant aux démons d'abandonner les Védas, il contribua à diminuer leur pouvoir et à rétablir la suprématie des dieux ».

Dans la section Dasavatara-stotra de son Gita Govinda, le célèbre poète vaïshnava Jayadeva Goswami (XIII siècle ap J.-C.) inclut Bouddha parmi les dix avatars principaux de Vishnou, et lui écrit une louange comme suit :

« Ô Késhava ! Ô Seigneur de l'univers ! Ô Seigneur Hari, qui a pris la forme de Bouddha ! Toute la splendeur vous appartient ! Ô Bouddha au cœur compatissant, vous dénoncez l'abattage des pauvres animaux exécutés lors des rituels. »

Cette dernière théorie correspond à l'idée que Vishnou descendit sur terre pour mettre fin à l'attitude arrogante des brahmanes et purifier l'hindouisme : la nouvelle doctrine qu'il prêcha en tant que Bouddha expliquait que tout un chacun pouvait s'échapper du cycle des réincarnations par un comportement exemplaire, lié en premier lieu à l'Ahimsâ .

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佛像
佛像

佛陀(梵文:बुद्ध;IAST:Buddha;巴利语:Buddho),又称佛,佛教术语,意译为「觉者」,是福慧两足尊,也就是福德和智能修行圆满者。

大乘佛教主张,一切众生归依佛、法、僧三宝后,经过三大阿僧祇劫修行佛菩提道﹝成佛之道﹞,都可能会成佛﹝除一阐提人﹞,所以成佛是透过累生累劫不断的精进修行菩萨五十二阶位,一一亲证了知三界一切法:四谛、八正道、十二因缘、六度万行,于妙觉菩萨位下生人间示现成佛,非今生今世可以成就,唯除佛或最后身菩萨示现八相成道而成佛。佛是究竟解脱于三界轮回的、对于宇宙生命的成因彻底明白具足了知,真正圆满觉悟的圣者,所以一切诸佛如来一定都是十号具足。

原始佛教经典中,「佛陀」一词指历史上的释迦牟尼。

词语释意

佛陀翻译成汉语的意思是“觉悟”或觉者,它是一个阳性名词,阴性形态为buddhi。由于佛教初期自西域传入中国,而西域语言众多,所以在汉语里有种种不同的音译名。

常见的译名:佛、浮陀、休屠、浮屠、浮图、浮头、勃陀、勃驮、部多、部陀、毋陀、没驮、沸驮、步他、复豆、佛图、物他、馞陀、没陀等。季羡林认为,佛其实是由西域语音译成汉语的。

华人民间也将佛称为佛祖。

三世佛

在上座部佛教中,承认有过去、现在、未来的“三世诸佛”,如《长阿含经·大本经》和《长部·大本经》记载的毗婆尸佛、尸弃佛、毗舍婆佛、拘留孙佛、拘那含佛、迦叶佛和释迦牟尼佛之过去七佛、未来佛弥勒菩萨,《**》记载有过去二十五佛。

大乘佛教最常提及的过去佛是过去无量无边不可思议阿僧祇劫之前的燃灯佛。还有《法华经》中提到的,过去离衰劫的威音王佛是所有佛当中最早成佛的。

大乘佛教《过去庄严劫千佛名经》、《现在贤劫千佛名经》和《未来星宿劫千佛名经》,记载有过去庄严劫千佛,亦有将于现在贤劫和未来星宿劫陆续成佛的千佛。

西方极乐世界的阿弥陀佛,中央娑婆世界的释迦牟尼佛和东方净琉璃世界的药师佛被称为横三世佛

十种德号

龙树《大智度论》卷2:

佛的功德

三十二大人相

八十随形好

四智圆明

十力

十智

十八不共法

四无所畏

四种清净

三德:法身德、解脱德、般若德

三无碍:辩才无碍、沟通无碍、说法无碍

八音 (八声)

四无碍智 (四无阂智、四无碍解)

《大智度论》中说佛得尽智、无生智、十力、四无所畏、十八不共法、三达、无碍、三意止、大慈、大悲、三十七道品,悉知一切诸法总相别相。

佛教认为佛陀是具有无上智能和圆满悟者,称为获得解脱烦恼障及所知障者(梵文阿耨多罗三藐三菩提)。

其它说法:(并未列出来源,《大藏经》中无) 成佛境界所俱有之功德,有身功德三十二相、八十随形,语功德六十四支妙音,意功德二十一种无漏慧,并有二十七事业之功德。

成佛境界所俱有之功德,有身功德三十二相、八十随形,语功德六十四支妙音,意功德二十一种无漏慧,并有二十七事业之功德。

佛身

大乘佛教有三身佛说法:法身、报身、应化身。法身佛顾名思义就是以法为身,什么是法?何为法?法就是宇宙生命的真实情况,就是真如佛性,心、佛、众生三无差别,说的就是法身佛。就是每一有情众生本自具有的真心如来藏,佛陀因为累劫的修学与观行一一亲自实证这些法,观察每一众生皆具有如来德相,就是法身如来藏。所以真正的佛是法身佛是真如,可是真如无形无相不可见,不可见的真如才是真正的佛。报身佛是为入初地以上菩萨所现,报身佛有三十二大人相,八十种随形好,每一种随形好有八万四千种光,每一种光又有八万四千种好。现在 释迦牟尼佛的庄严报身,在色界天的最顶天色究竟天为初地以上菩萨演述一切种智之法,报身佛唯有入地菩萨方能得见,天界的天主、天人们以为报身就是佛,但这个报身也不是真正的佛。应化身则有应身与化身之别。应身佛是说诸佛感应到某一个世界的众生得度的因缘成熟了,就降神母胎示现与此世界之众生一样的五蕴身相与寿命,八相成道转法轮,二千五百多年前在我们这个世界示现成佛的 释迦牟尼佛即是应身佛。化身佛则是随不同众生之所感应而个别示现为其说法,说法完随即消失。

成佛

密宗即身成佛

天台宗六即佛

中国的佛教天台宗根据佛法的义理及修证的不同阶段层次,提出了所谓的六即佛的观念:一理即佛。二名字即佛。三观行即佛。四相似即佛。五分证即佛。六究竟即佛。

佛教徒眼中的佛

随缘 与某些其他宗教里至高无上的神不同,佛不是神也非造物主,也不掌管人们的吉凶祸福。比如佛陀不能改变人类所造下的业,也没法度化无缘之人。佛渡有缘人 觉者 佛陀是具有无上智能和圆满觉悟者,称为获得无上正等正觉者(梵文阿耨多罗三藐三菩提)。 关系 佛陀与佛教徒是师生关系,佛教徒自称为「佛弟子」(弟子即是学生),尊称释迦牟尼佛为「本师」。一般宗教与教主之关系为上对下、主对仆,以信仰为入门,然佛陀教育更以学习为入门,佛教徒也自称学佛。因此正信的佛教徒对于佛陀的态度,是尊重恭敬与请益学习,而不只是顶礼膜拜。 佛像 印度佛教早期不创建佛像,而使用佛的脚印或菩提树等象征。 其他宗教以为佛教徒顶礼膜拜是崇拜偶像的行为,这是对佛教的误解,佛教徒的顶礼膜拜是发自内心对佛陀法身之无上甚深微妙智能与慈悲心表达最崇高的敬意,而非对佛像的依恋与偶像崇拜。金刚般若波罗蜜经中世尊告须菩提尊者「若以色见我 以音声求我 是人行邪道 不能见如来」是最佳的注解。有一些佛教徒认为不需要依赖佛像,只要有心是可以和佛联结的。

世俗的理解和文艺作品中的佛

有一部分的理解是与佛教界对佛的理解一致的。

佛教尊重其他宗教的神,以天人称之,在很多中国的神灵传奇故事中,也不乏出现佛在其中现大神力,如神魔小说名著《西游记》中,佛帮助玉皇大帝,调伏孙悟空的刚强之气,将孙悟空困于五指山下,另其自我反省,等待因缘成熟,以向善行,助唐僧取经。

法法词典

bouddha nom commun - masculin ( bouddhas )

  • 1. religion celui qui est parvenu à la sagesse parfaite, dans le bouddhisme

    un bouddha vivant

  • 2. statue ou statuette représentant Bouddha

    un bouddha en jade

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