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词典释义:
snobisme
时间: 2023-09-25 23:49:08
[snɔbism]

n. m 冒充高雅; 附庸风雅, 赶时髦常见用法

词典释义
n. m
冒充高雅; 附庸风雅, 赶时髦

常见用法
c'est du snobisme !这是在冒充高雅!

近义、反义、派生词
近义词:
mode,  mondanité,  affectation,  pose
联想词
cynisme 犬儒主义; vulgarité 粗俗; arrogance 傲慢,狂妄自大; élitiste 精英; égoïsme 利己主义; dégoût 倒胃口,恶心; pessimisme 悲观; fanatisme 狂热崇拜,盲信,入迷; mépris 蔑视,鄙视; conservatisme 保守主义,守旧; hypocrisie 伪善,虚伪;
短语搭配

Le snobisme guette les esthètes.赶时髦是爱美者的事。

c'est du snobisme !这是在冒充高雅!

Son snobisme lui fait si mal ...et sa moutonnerie (Sarraute).附庸风雅对他危害无穷…何况还加上盲从。(萨罗特)

原声例句

C'est un petit snobisme, mais quand on y a goûté, c'est trop tard.

这有点附庸风雅,但一旦我们尝到了甜头,就感觉迟了。

[Une Fille, Un Style]

Elle peut mettre en jeu l'aspiration vers le mieux-être, le goût du confort ou de l'économie, le principe du moindre effort, l'envie ou le désir d'ascension sociale, la vanité, le snobisme, la sexualité, etc.

广告可以利用消费者对改善健康的希冀、对舒适和节俭的追求、省事的原则、社会地位提升的想法和渴望、虚荣心、附庸风雅的心态和性行为等等。

[法语综合教程4]

Maman s’amusait infiniment chaque fois qu’elle prenait Legrandin en flagrant délit du péché qu’il n’avouait pas, qu’il continuait à appeler le péché sans rémission, le snobisme.

妈妈每当发现他攀附高枝的新行径,总觉得十分有趣。勒格朗丹本人则矢口否认,他仍把势利称作罪不容赦的行为。

[追忆似水年华第一卷]

Elle s’étonnait aussi des tirades enflammées qu’il entamait souvent contre l’aristocratie, la vie mondaine, le snobisme, « certainement le péché auquel pense saint Paul quand il parle du péché pour lequel il n’y a pas de rémission. »

我的外祖母还因为他经常攻击贵族、攻击摆阔讲排场、攻与趋炎附势,而且措辞激烈,感到惊讶。她说:“圣保罗说到有种罪过不可原谅,一定是指这类恶习。”

[追忆似水年华第一卷]

Il y avait certes chez les Guermantes, à l’encontre des trois quarts des milieux mondains, du goût, un goût raffiné même, mais aussi du snobisme, d’où possibilité d’une interruption momentanée dans l’exercice du goût.

和四分之三的社交圈子不同,盖尔芒特小圈子是具有鉴赏能力的,甚至高雅的鉴赏力,但也有附庸风雅之习气,而它往往使鉴赏力暂时无法发挥。

[追忆似水年华第二卷]

Mais au départ, la phrase, à la négative, donne étrangement une idée de prétention et de snobisme : « Oh, il ne se mouche pas du coude » , c'est-à-dire, il ne se prend pas pour rien, le roi n'est pas son cousin.

[畅学法语|听新闻学法语(B1-B2)]

例句库

Pour dépasser la haine, l'intolérance, la discrimination, l'arrogance raciale, l'exclusivité des classes, le snobisme intellectuel et le dénigrement culturel, qui constituent l'héritage de cet horrible passé, la diaspora africaine doit poursuivre ses stratégies déjà anciennes de démarginalisation, renforcer l'intensité du travail créatif pour propager les arts de la communication servant l'humanité.

为了跨越仇恨、不容忍、歧视、种族自大、阶级排斥、势利思想和文化侮辱,即过去可怕的历史遗留下来的各种问题,散居各地的非裔必须继续采用他们长期采用的反边缘化战略,加强其创造性工作的力度,扩大交流艺术,服务于人类。

法语百科

Gravure de Thackeray dans Le Livre des snobs (1848). Les enfants sont initiés au Peerage, autrement dit au guide généalogique de la noblesse britannique.

Un snob, c'est-à-dire une personne qui fait preuve de snobisme, cherche à se distinguer du commun des mortels mais se fourvoie dans une fausse élégance de parvenu ou un suivisme de cuistre. Désireux d'appartenir à une élite, le snob tend à reproduire le comportement d'une classe sociale ou intellectuelle qu'il estime supérieure. Souvent, il imite les signes distinctifs de cette classe, qu'il s'agisse du langage, des goûts, des modes ou des habitudes de vie. Il traite avec mépris ceux qu'il considère comme ses inférieurs.

Cette forme de mimétisme social, définie pour la première fois par William Makepeace Thackeray, fut analysée par des sociologues tels que l'Américain Thorstein Veblen ou l'Allemand Norbert Elias. En outre, au cours du XX siècle le snobisme inspira des études théoriques et pratiques à différents auteurs, parmi lesquels le Français Marcel Proust ou les Anglais Evelyn Waugh et Nancy Mitford.

Les origines

Thackeray : Autoportrait
Thackeray : Autoportrait

Couverture de Snob à L'Exposition par Crafty (1867).

L'origine du mot snob est britannique, mais son étymologie exacte prête encore à controverse chez les Britanniques, tandis qu'elle est tranchée en français (voir ci-après). L'Oxford English Dictionary signale la première apparition du terme snab, avec un a, dans un document écossais datant de 1781. Le mot snab désigne alors un cordonnier ou son apprenti. Il n'existe cependant pas de lien attesté entre ce snab, parfois orthographié snob, et l'acception qu'aura le mot snob en Grande-Bretagne une cinquantaine d'années plus tard.

L'étymologie du mot snob se réfère à un argot anglophone en usage dans les années 1820 parmi les étudiants d'Eton College ou de l'université de Cambridge. Au lendemain de la bataille de Waterloo, le Royaume-Uni a connu une importante révolution industrielle. Dans cette génération, nombreux furent les fils de la bourgeoisie qui eurent accès à de prestigieux établissements scolaires jusque-là fréquentés essentiellement par les enfants de l'aristocratie. L'appellation de snobs aurait alors désigné ces fils de la bourgeoisie par opposition aux nobs, les enfants de la nobility (noblesse), trop jeunes pour porter un titre nobiliaire et simplement qualifiés de « Honorables » : il importait de bien marquer la différence entre les deux classes sociales. Dans cette hypothèse, seule retenue par l'Académie française, l'étymologie de snob correspondrait au latin « sine nobilitate » (« sans noblesse »).

Quoi qu'il en soit, dès le début des années 1830 nobs et snobs formaient deux catégories bien distinctes, comme en témoigne un article du Lincoln Herald en date du 22 juillet 1831 : « The snobs have lost their dirty seats – the honest nobs have got 'em. » (« Les snobs ont perdu les sièges qu'ils ne méritaient pas, et les honnêtes nobles les ont obtenus. »).

Toutefois, le mot ne passa dans le langage courant qu'en 1848, lorsque parut le très célèbre Livre des snobs de Thackeray, recueil de nombreux articles publiés par cet auteur dans le magazine satirique Punch et qui popularisa le sens moderne du terme snob.

Le XX siècle

La fin du XIX siècle

À l'orée du XX siècle, Gustave Guiches (1860-1935) écrit une comédie intitulée Snob, créée le 5 avril 1897 au théâtre de la Renaissance. Dans les premières années du siècle, Bernard Shaw emploie le mot « snob » à propos d'un personnage qui juge les autres inférieurs à son rang.

Marcel Proust

Dans À la recherche du temps perdu, Proust trace le portrait d’un certain nombre de snobs : Madame Verdurin et les membres de sa « coterie », l'ingénieur Legrandin et sa sœur la jeune marquise de Cambremer... Comme dans l’acception anglaise, le qualificatif de « snob » se situe pour lui à l’opposé de « noble ». Dans La Prisonnière, par exemple, il évoque une femme « snob bien que duchesse ».

Le snobisme des personnages de Proust passe par le mimétisme avec la classe jugée supérieure – en l'occurrence, l'aristocratie – et par l'adoption de ses codes, y compris dans la prononciation de certains mots ou patronymes. Ainsi, dans Sodome et Gomorrhe, M de Cambremer née Legrandin a-t-elle appris à dire « Ch'nouville » au lieu de « Chenouville », « Uzai » pour « Uzès » ou « Rouan » pour « Rohan ». Une jeune fille de la noblesse ayant dit devant elle « ma tante d'Uzai » et « mon onk de Rouan », M Legrandin (future M de Cambremer) « n'avait pas reconnu immédiatement les noms illustres qu'elle avait l'habitude de prononcer : Uzès et Rohan ; [...] la nuit suivante et le lendemain, elle avait répété avec ravissement : « ma tante d'Uzai » avec cette suppression de l'« s » final, suppression qui l'avait stupéfaite la veille, mais qu'il lui semblait maintenant si vulgaire de ne pas connaître qu'une de ses amies lui ayant parlé d'un buste de la duchesse d'Uzès, M Legrandin lui avait répondu avec mauvaise humeur, et d'un ton hautain : « Vous pourriez au moins prononcer comme il faut : Mame d'Uzai ». »

Les années 1950

En Grande-Bretagne et en Nouvelle-Angleterre, au cours des années 1950, la notion de snobisme a connu un intérêt accru auprès du grand public grâce au double concept de U and non-U. L'initiale U signifiait upper class, autrement dit la classe dominante et son mode de vie. À l'inverse, non-U désignait non pas les milieux populaires mais la petite bourgeoisie. Cette classification était due à un professeur britannique de linguistique, Alan S. C. Ross, qui en 1954 consacra un article à ce sujet dans une revue finlandaise. L'article accordait une attention toute particulière aux différences de vocabulaire entre ces deux groupes U et non-U.

La romancière Nancy Mitford écrivit la même année un essai sur ce thème, The English Aristocracy, publié par Stephen Spender dans son magazine Encounter. Elle y proposait un glossaire comparatif entre des termes apparemment synonymes mais en réalité connotés selon l'appartenance à la classe sociale. Par exemple, le mot looking-glass (miroir) était U ; le mot mirror ne l'était pas. Étaient U : drawing-room (salon), scent (parfum), schoolmaster (instituteur), spectacles (lunettes), vegetables (légumes), napkin (serviette de table), lavatory (WC), sofa. À l'inverse, étaient non-U leurs équivalents : lounge, perfume, teacher, glasses, greens, serviette, toilet ou WC, settee.

Loin d'en percevoir les intentions humoristiques, le public prit ce texte très au sérieux. L'essai de Nancy Mitford fut réédité en 1956 dans Noblesse oblige : An Inquiry into the Identifiable Characteristics of the English Aristocracy, enrichi par des contributions d'Evelyn Waugh, de John Betjeman et d'autres auteurs, ainsi que par l'article d'Alan S. C. Ross. Un poème de Betjeman, How to Get on in Society, concluait l'ensemble.

L'extrême gravité avec laquelle l'opinion publique se passionna pour le débat « U et non-U » reflétait peut-être les inquiétudes de la petite bourgeoisie britannique confrontée aux privations de l'après-guerre. Relayée par les médias, l'idée se propagea que chacun pouvait « progresser » en adoptant la culture et les usages d'une classe plus « distinguée » – ou, au contraire, ne le devait à aucun prix. Autrement dit, la différenciation entre U et non-U, censée fournir le mode d'emploi des us et coutumes de l'upper class, servit de bréviaire aux snobs.

Dans la musique et le cinéma

En France, dans sa chanson J'suis snob (1954), Boris Vian affirme être « encore plus snob que tout à l'heure ».

Quelques années plus tard, le personnage de Marie-Chantal, inventé par Jacques Chazot et incarné au cinéma par Marie Laforêt, représentera l'archétype de la jeune femme snob.

法法词典

snobisme nom commun - masculin ( snobismes )

  • 1. volonté de se distinguer des masses en affichant un comportement ou des goûts estimés supérieurs

    agir par pur snobisme

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