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词典释义:
radiothérapie
时间: 2024-01-04 10:09:18
[radjoterapi]

n. f. 射(线)疗法, X光疗法

词典释义
n. f.
射(线)疗法, X光疗法
近义、反义、派生词
近义词:
contacthérapie,  contactothérapie,  cyclothérapie
联想词
chimiothérapie 化学疗法; radiologie 辐射学,射学; irradiation 辐射,辐照,射,照射; chirurgie 外科,外科学; radiographie X线照相术; chirurgicale 外科; tumeur 瘤,瘤,; IRM 磁共振; thyroïde 甲状腺; imagerie 图片业,画片业; ablation 切除;
短语搭配

immuno radiothérapie免疫放射性疗法

radiothérapie de contact接触放疗法

radiothérapie profonde (aux rayons X)深度X线放射治疗

原声例句

Il ne restait plus que les protocoles traditionnels de la chimiothérapie et de la radiothérapie. Ce n'était pas une question d'argent.

只能做化疗和放疗这类保守治疗,不是钱的问题。

[《三体3:死神永生》法语版]

Alors la radiothérapie, c'est un acte médical qui va agir au moyen de rayons.

放射疗法便是通过射线起作用的一种医疗行为。

[Les mots de l'actualité - 2016年合集]

Et cette décision de justice qui concerne le plus grave accident de radiothérapie dans le pays.

这项法院判决涉及该国最严重的放射治疗事故。

[RFI简易法语听力 2013年1月合集]

Alors la radiothérapie c'est un acte médical qui va agir au moyen de rayons : c'est ce qu'indique l'élément radio, qui évoque le rayonnement.

因此,放射治疗是一种通过射线起作用的医疗行为:这表明无线电元件会唤起辐射。

[Les mots de l'actualité - 2016年合集]

Par exemple, pour des maladies graves, notamment pour le cancer, mais pas uniquement, on peut préconiser plusieurs types de traitement : des chimiothérapies ou des radiothérapies.

例如,对于严重疾病,特别是对于癌症,但不仅如此,可以推荐几种类型的治疗方法:化疗或放疗

[Les mots de l'actualité - 2016年合集]

Vous pensez bien qu’elle ne va pas me suivre mais il y a des moments puisqu'elle a été hospitalisée ici en radiothérapie, etc. il ya des moments, je la sens.

你认为她不会跟着我,但自从她在这里住院接受放射治疗以来,有些时刻,我感觉到她。

[法语纪录片]

Un certain Émile Roux, directeur de l'Institut Pasteur spécialisé dans les recherches sur la rage, les maladies infectieuses et les microbes, décide de créer un institut consacré au traitement du cancer par radiothérapie.

专门研究狂犬病、传染病和微生物的巴斯德研究所主任埃米尔·鲁(Émile Roux)决定创建一个致力于通过放射治疗癌症的研究所。

[Quelle Histoire]

La radiothérapie a fait des progrès considérables ces dernières années.

[法国TV3台午间电视新闻 2023年1月合集]

E.Tran Nguyen: Les médecins ont trouvé un moyen de rendre la radiothérapie encore plus efficace.

[法国TV3台午间电视新闻 2023年1月合集]

D.Mascret: Avec de la radiothérapie améliorée, on va procéder en 2 phases.

[法国TV3台午间电视新闻 2023年1月合集]

例句库

La radiothérapie est largement utilisée pour combattre le cancer.

放射性疗法被广泛用于治疗癌症。

En tout, 210 centres sont équipés de 345 appareils de radiothérapie.

中心有345台放射治疗仪器。

L'accès à la radiothérapie qui sauve les vies est limité ou inexistant dans de nombreuses régions.

在很多地方,获得救命的放射治疗的机会受到限制,或无法获得。

Le Japon est l'un des chefs de file dans le domaine de la radiothérapie du cancer aux particules lourdes.

日本是在重粒子癌症放射疗法技术领域最主要的国家之一。

Mon gouvernement souhaite déclarer officiellement sa gratitude à l'AIEA pour avoir créé un deuxième centre de radiothérapie dans notre pays.

我国政府要表示感谢原子能机构在我国设立了第二个放射治疗中心。

D'après les données de l'organisation charitable qui aide les malades du cancer, 275 femmes ont été traitées par radiothérapie et 44 au cobalt.

支持癌症病人慈善机构的报告显示:275例妇女得到放射治疗,44名妇女得到钴治疗。

Dans le domaine de la santé, par exemple, la radiothérapie est reconnue depuis longtemps comme un outil précieux pour le traitement et l'atténuation du cancer.

例如,在核医学领域,长期以来人们一致认为放射疗法在癌症的治疗和减轻痛苦方面是一种宝贵的工具。

Le Centre oncologique national est équipé d'un appareil de radiothérapie ultramoderne, à savoir un accélérateur linéaire à faisceau dirigé, d'un coût supérieur à cinq millions de dollars.

共和国肿瘤科学中心装备有先进的放射设备——价值500多万美元的射速疗法线性加速器。

Malheureusement, les technologies appropriées, y compris la radiothérapie au cobalt ne sont pas disponibles pour la plupart des patients atteints d'un cancer dans les pays en développement.

令人遗憾的是,发展中国家的多数癌症病人得不到适当技术的治疗,包括钴放射性治疗。

Actuellement, nous avons quatre projets nationaux en cours dans le domaine de la physique nucléaire, du diagnostic des maladies animales, de la radiothérapie et de la pollution marine.

目前,我们在核物理、动物疾病的诊断、放射性治疗以及海洋污染这几个领域中有四个正在进行的国家项目。

Les deux installations de radiothérapie sont actuellement utilisées pour le traitement de patients souffrant du cancer - tant du Ghana que de pays voisins de la sous-région de l'Afrique de l'Ouest.

目前,这两个放射治疗设施正被用来治疗加纳和西非次区域邻国的癌症患者。

Par exemple, l'application de nombreux projets de coopération technique de l'AIEA ont contribué à améliorer nos services de radiothérapie, important élément du programme cubain mené contre le cancer depuis des années.

例如,开展若干原子能机构技术合作项目的活动促进改进了我国放射治疗服务,放射治疗是古巴已执行多年的防治癌症方案的重要内容。

Le Programme d'action en faveur de la cancérothérapie (PACT) de l'Agence a pour objectif d'aider les pays en développement à intégrer la radiothérapie dans le cadre général de la prévention et de la lutte anticancéreuses.

原子能机构的《癌症治疗行动纲领》力求协助发展中国家把放射性治疗纳入预防和治疗癌症的更大范围。

Depuis que l'Agence intervient dans le domaine de la santé humaine sur ce continent, elle a installé plus de 30 installations de médecine nucléaire et au moins 5 centres de radiothérapie et modernisé 40 installations de radiothérapie.

自从原子能机构参与非洲的人类健康工作以来,已建起30多个核设施,至少建了5个放射治疗中心,40个放射设施得到升级。

Nous encourageons l'AIEA à poursuivre sa collaboration avec les autres organisations nationales, régionales et internationales pertinentes pour favoriser la mise au point de systèmes présentant un bon rapport qualité-prix pour le traitement du cancer par radiothérapie.

我们鼓励国际原子能机构继续同其他相关国家、区域和国际组织开展合作,推动建立成本效益高的癌症放射治疗系统。

Ces activités de coopération technique en cours visent à renforcer les compétences dont les pays en développement disposent en matière d'ingénierie et de technologie pour appliquer les technologies nucléaires à la gestion de l'eau, à la médecine et à la radiothérapie.

目前的技术合作活动侧重于加强发展中国家利用水资源管理、核医学和放射治疗等方面核技术的工程和技术能力。

Dans le même esprit, nous appelons tous les États membres à maintenir leur contribution au Programme afin qu'il puisse atteindre son but, entre autres, d'aider les pays en développement à intégrer la radiothérapie dans le cadre plus large de la prévention et du traitement du cancer.

同样,我们呼吁所有成员国继续向《治疗癌症行动纲领》捐款,以使其能实现目标:帮助发展中国家把放射治疗纳入范围更广泛的癌症预防和控制框架。

Nous avons sensiblement renforcé notre présence sur Internet, revitalisé notre programme de séminaires publics et mené toute une série de campagnes médiatiques sur d'importantes questions, notamment la sécurité nucléaire, la radiothérapie, l'énergie nucléaire et - au début de ce mois - le rapport du Forum de Tchernobyl.

我们切实强化了我们的因特网,重新推行了公共研讨会方案,就一系列重大主题,包括核安全、放射治疗、核能以及本月早些时候的切尔诺贝利论坛报告开展了一系列宣传活动。

Concernant la question du cancer et en particulier du cancer du sein, elle déclare qu'une commission sur la radiothérapie et l'oncologie a été constituée au ministère de la santé afin d'améliorer la qualité des services de cancérologie, l'objectif étant de réduire de 15 % la mortalité totale due au cancer.

关于癌症,尤其是乳腺癌,她说道,卫生部已经成立放射性疗法和肿瘤委员会,旨在提高癌症治疗质量,希望降低癌症死亡率15%。

À titre de comparaison, il faut savoir qu'en Australie, où se trouve un bureau de l'Agence, il y a environ un appareil de radiothérapie pour 270 000 personnes, tandis que dans la plupart des pays africains le ratio est d'environ une machine pour 10 millions de personnes, encore que dans certains il n'y en ait aucun.

通过比较来看,想一想在原子能机构总部所在地奥地利,大约每27万人有一台放射治疗机;而对大多数非洲国家来说,比例大约为每1 000万人有一台机器,一些国家则根本没有这种设施。

法语百科

Accélérateur linéaire de radiothérapie Varian-Clinac 2100 C/D dans le Centre azuréen de cancérologie, Mougins, France

La radiothérapie est une méthode de traitement locorégional des cancers, utilisant des radiations pour détruire les cellules cancéreuses en bloquant leur capacité à se multiplier. L'irradiation a pour but de détruire toutes les cellules tumorales tout en épargnant les tissus sains périphériques.

La radiothérapie est utilisée chez plus de la moitié des patients ayant un cancer. Elle est, avec la chirurgie, le traitement le plus fréquent des cancers et peut entraîner une rémission nette à elle seule. Elle peut être utilisée seule ou associée à la chirurgie et à la chimiothérapie. Ses indications sont liées au type de la tumeur, à sa localisation, à son stade et à l'état général du patient. Elle peut être faite en ambulatoire, c’est-à-dire sans hospitalisation, car les séances sont de courte durée et les effets secondaires moindres que lors d'une chimiothérapie, hormis chez certains patients victimes d'une hypersensibilité individuelle aux rayonnements ionisants, hypersensibilité qui devrait bientôt pouvoir être diagnostiquée par des « tests de dépistage d'effets indésirables potentiels de la radiothérapie ». Des tests sont également attendus pour diagnostiquer une plus grande susceptibilité que la moyenne aux cancers radio-induits .

Histoire

La radiothérapie se développa à partir du début du XX siècle, surtout grâce au travail innovateur de Marie Curie (1867-1934), récipiendaire de deux prix Nobel pour la découverte de deux éléments radioactifs, le polonium et le radium, en 1898. Cela marqua le début d’une nouvelle ère en médecine et en recherche médicale. Jusqu’au milieu des années 1900, le radium fut utilisé sous plusieurs formes, jusqu’à la découverte du cobalt et du césium. Le premier effet physiologique observé (inflammation de la peau après une exposition) est réalisé en 1900 par deux expérimentateurs allemands Otto Walkhoff (de) et Friedrich Giesel qui proposent l'élément comme traitement de la peau. En 1901, le dermatologue Henri-Alexandre Danlos publie ses premiers résultats sur le traitement du lupus érythémateux par une source radioactive de radium. L'industriel Émile Armet de Lisle crée en 1910 une succursale commerciale, la « Banque du radium » qui propose une large gamme d'appareils à base de radium utilisés pour le traitement de certaines affections.

Durant l’entre-deux-guerres, les traitements du cancer utilisent les rayonnements radioactifs (curiethérapie) ou les rayons X (röntgenthérapie).

Depuis la fin des années 1940, les accélérateurs linéaires sont également utilisés comme source de radiation.

Avec l’invention de la tomodensitométrie, appelé couramment scanner, en 1971 par Godfrey Hounsfield, la planification des traitements de radiothérapie en trois-dimensions devint possible, ce qui représente une avancée majeure par rapport aux traitements en deux dimensions. Les traitements basés sur la tomodensitométrie permettent aux radio-oncologues et physiciens médicaux de déterminer plus précisément la distribution de la dose de radiation en utilisant les images tomodensitométriques de l’anatomie du patient.

L’arrivée de nouvelles technologies d’imagerie, comme l’imagerie par résonance magnétique (IRM) dans les années 1970 et la tomographie par émission de positons (TEP) dans les années 1980, a permis de passer de la radiothérapie conformationnelle 3D à la radiothérapie conformationnelle avec modulation d’intensité (RCMI) et la radiothérapie guidée par l’image (IGRT) qui permet de contrôler la position exacte de la zone à traiter d’une séance à l’autre. Ces avancées scientifiques et technologiques ont permis aux radio-oncologues de visualiser et de traiter plus efficacement les tumeurs, ce qui se traduit par un meilleur pronostic des patients, une meilleure préservation des organes sains et moins d’effets secondaires.

Techniques de radiothérapie

On distingue quatre grandes techniques de radiothérapie que sont la radiothérapie externe, la radiochirurgie, la curiethérapie et la radiothérapie métabolique. Chacune d'elle possède ses indications selon le type de tumeur et sa localisation.

Radiothérapie externe

La radiothérapie externe est la plus connue et la plus utilisée, la source de rayonnement est à l'extérieur du patient. Les bombes au cobalt, qui utilisent une source radioactive γ de cobalt 60, ont pratiquement disparu, au moins dans les pays développés, au profit des accélérateurs linéaires d'électrons produisant des faisceaux de rayons X haute énergie et des faisceaux d'électrons. Il existe trois techniques principales : la radiothérapie conventionnelle, la radiothérapie conformationnelle 3D (en trois dimensions) et la tomothérapie ou radiothérapie hélicoïdale, cette dernière technique est peu répandue, mais tend à se développer.

Curiethérapie

La curiethérapie : la source radioactive est placée pendant une durée limitée (le plus souvent quelques heures) ou définitivement, à l'intérieur du malade, dans la tumeur ou dans une cavité à son contact. Trois techniques principales, elles-mêmes se subdivisent en sous-techniques suivant leur débit de dose (bas débit et haut débit) et leur type de chargement (manuel ou différé). Il s'agit de la curiethérapie interstitielle, la curiethérapie endocavitaire et la curiethérapie endoluminale.

Radiothérapie métabolique

Dans le cas de la radiothérapie métabolique vectorielle, la source radioactive non scellée, sous forme liquide ou de gélule, est injectable et va se fixer sur les cellules cibles. Ce type d'examen n'est pas placé sous la responsabilité du radiothérapeute mais du médecin spécialisé en médecine nucléaire.

Radiochirurgie

La radiochirurgie est une modalité spécifique de radiothérapie externe dont les indications sont particulières. Ce mode de traitement nécessite des appareillages spécifiques utilisant des faisceaux ultra-focalisés. Parmi les appareils utilisés, on trouve le Gamma knife, le Cyberknife et l'accélérateur adapté avec micro-multilames.

Techniques nouvelles

Radiothérapie per-opératoire de contact : cette technique qui a vu son utilisation croître à partir des années 2010 permet de réaliser, dans le même temps, l’ablation de la tumeur et l’irradiation. Un générateur de rayons X mobile facilite l’irradiation de la tumeur, sans avoir à transporter le patient dans une unité de radiothérapie. Cette combinaison durant l'anesthésie générale, de la chirurgie et de la radiothérapie ciblée a ainsi réduit la durée de traitement des patientes atteintes par une tumeur des seins : 5 à 6,5 semaines de radiothérapie externe conventionnelle après l’intervention chirurgicale.

Indication

En fonction du type de la tumeur, de sa localisation, de sa taille, de son extension et de son stade, de l'état général du patient et des symptômes associés, on distingue trois situations très différentes dans lesquelles on va utiliser la radiothérapie dans des buts bien précis :

Radiothérapie curative

Comme son nom l'indique, l'objectif est d'irradier toutes les cellules cancéreuses afin d'entraîner le contrôle voire la guérison du cancer. Cela implique l'absence de lésions à distance. Elle est indiquée dans environ la moitié des irradiations. Elle peut être utilisée seule ou en association avec la chirurgie ou la chimiothérapie.

La dose nécessaire dépend du type et du volume de la tumeur, certaines étant très radiosensibles alors que d'autres sont radiorésistantes. Il faut veiller à ce que la dose permettant le contrôle tumoral soit inférieure à la dose de tolérance critique des organes, ce qui implique une technique rigoureuse au risque de ne pas délivrer une dose suffisante et d'avoir une récidive locale ou au contraire de délivrer une dose excessive et d'entraîner un effet secondaire. Le protocole habituel délivre une dose de 10 Gy par semaine à raison de 5 séances de 2 Gy par jour. La dose totale varie selon les cas de 30 à 70 Gy.

Radiothérapie palliative

L'objectif n'est pas ici de guérir le cancer mais de soulager le patient par de légères doses, permettant d'atténuer la douleur résultant de cancer trop avancé pour être soigné.

Elle s'adresse aux cancers trop évolués localement ou métastatiques.

Le traitement étant palliatif, il doit être de courte durée et peu agressif, pour entraîner le moins de désagréments possible au patient. Par exemple, l'irradiation de type split-course, permet de récupérer entre 2 séries d'irradiations.

Radiothérapie symptomatique

Son objectif est de soulager un symptôme majeur particulièrement gênant pour le malade. Son efficacité est :

antalgique : L'effet antalgique de l'irradiation est quasiment constant et se manifeste rapidement en quelques jours. Elle est souvent utilisée dans les douleurs des métastases osseuses. La disparition de la douleur se produit dès les premières séances, après parfois une recrudescence douloureuse due à l'inflammation radio induite ;

hémostatique : Dans le cas des hémorragies persistantes que l'on retrouve parfois dans des cancers du rectum, de la vessie, ORL ou gynécologiques, quelques séances de radiothérapie entrainent l'assèchement et l'arrêt du saignement ;

décompressive : Dans les cancers avec signes de compression médullaire - qui constituent une urgence, ou radiculaire, la radiothérapie peut être un traitement efficace, à condition de la commencer dès les premiers signes de compression. Elle doit être de courte durée, souvent juste quelques séances afin de limiter l'irradiation vertébrale. De plus, les œdèmes par compression veineuse ou lymphatique sont également bien améliorés par la radiothérapie.

Application

Selon la localisation et le stade des tumeurs, la radiothérapie peut être utilisée seule, mais elle est le plus souvent combinée avec un traitement chirurgical et/ou une chimiothérapie et/ou une hormonothérapie.

La plupart des cancers peuvent être traités par radiothérapie dans une certaine mesure. Ceci inclut les cancers du sein, de la prostate, du poumon, du rectum etc.

Cette thérapie est, la plupart du temps, appliquée pour traiter une région localisée autour d'une tumeur. La zone irradiée est appelée le champ d'irradiation; il comprend la tumeur elle-même (à la fois l'ensemble des lésions tumorales visibles à l'imagerie et une marge correspondant à l'extension microscopique invisible à l'imagerie), une marge de sécurité et éventuellement le réseau lymphatique drainant la tumeur.

Afin d'atteindre la zone tumorale et ses extensions éventuelles sans porter atteinte aux tissus sains environnants, on irradie la cible successivement selon différents angles, de telle sorte que les champs d'irradiation se superposent sur la région à traiter. Le maximum de radiation est alors localisé à la zone tumorale.

Avant le développement des médicaments immunosuppresseurs, cette technique était utilisée pour prévenir les réactions immunitaires indésirables lors de transplantations d'organes.

Dosage

La dose de radiations délivrée en radiothérapie se mesure en gray (Gy). Le médecin radiothérapeute prescrit une dose à délivrer dans une région donnée, en général la tumeur, ainsi que le fractionnement à utiliser, c'est-à-dire la dose par séance. Il définit le cas échéant les contraintes de dose à ne pas dépasser dans les régions avoisinantes appelées organes à risques.

La dose prescrite et son fractionnement dépendent de la localisation et de la nature de la maladie. Généralement, une dose de 45 à 80 Gy est délivrée à la cible par fraction de 2 Gy/jour. Le sein est par exemple traité par des doses de 45 à 50 Gy et les tumeurs pulmonaires par des doses supérieures à 65 Gy. La dose peut être délivrée par des faisceaux de photons ou d'électrons d'énergie comprise entre 1,25 MeV (bombe au cobalt) et plusieurs MeV pour les accélérateurs linéaires. Plus rarement, les neutrons, les protons, les pions ou encore des photons d'énergie plus basse sont également utilisés.

Le physicien médical propose alors une planification du traitement qui sera validée ensuite par le radiothérapeute. Il s'agit d'établir le nombre et la disposition des faisceaux qui vont permettre de délivrer la dose à la cible en limitant la dose délivrée aux tissus sains.

Voici les doses maximales admissibles de certains organes :

Moelle épinière : 45 Gy ;

Tronc cérébral : 54 Gy ;

Chiasma optique : 54 Gy ;

Nerf optique : 60 Gy ;

Cerveau : 60 à 70 Gy ;

Parotides : 40 à 60 Gy ;

Larynx : 60 à ** Gy ;

Poumons: 20 Gy ;

Foie : 20 Gy ;

Os : 50 Gy ;

Prostate : 75 à 80 Gy ;

Cœur : 45 à 50 Gy ;

Cristallin : 12 Gy ;

Thyroïde : 20 Gy.

Législation, surveillance et contrôle des conditions techniques de l'irradiation

Elle relève de ce qu'on appelle le « nucléaire de proximité » et varie selon les pays. Elle est justifiée par la dangerosité des sources d'expositions médicales, qui selon l'ASN (2013) sont en France - après l’exposition aux rayonnements naturels - la seconde source d’exposition pour la population et la première source d’origine artificielle.

Selon l’IRSN, 201 402 personnels médical utilisant des rayonnements ionisants pour soigner des patients ont bénéficié d'une surveillance dosimétrique (soit 57 % du total de l’ensemble des travailleurs exposés suivis en France cette même année).

Selon l'ASN, fin 2012, on comptait en France « plusieurs milliers d’appareils de radiologie conventionnelle ou dentaire, 1 118 installations de scanographie, 217 unités de médecine nucléaire utilisant des sources non scellées pour le diagnostic in vivo ou in vitro et pour la radiothérapie interne et 175 centres de radiothérapie externe, équipés de 452 dispositifs de traitement traitant annuellement quelque 175 000 patients. Les activités présentant le risque le plus élevé du point de vue de la radioprotection font l’objet d’autorisations. Ainsi, en 2013, l’ASN a délivré 691 autorisations dont 374 en scanographie, 163 en médecine nucléaire, 110 en radiothérapie externe, 36 en curiethérapie et 8 pour les irradiateurs de produits sanguins ».

En France, le CSP a créé un régime administratif d'autorisation ou de déclaration pour « la fabrication, la détention, la distribution, y compris l’importation et l’exportation, et l’utilisation de radionucléides, de produits ou dispositifs en contenant ». C'est l’ASN qui délivre les autorisations et qui reçoit les déclarations (dans ses divisions territoriales). Les règles générales qui s'appliquent au nucléaire de proximité sont édictées par des décisions de l’ASN (à caractère réglementaire). Par exemple, une décision n 2013-DC-0349 de l’ASN du 4 juin 2013 précise les « règles techniques minimales de conception auxquelles doivent répondre les installations dans lesquelles sont présents des rayonnements X produits par des appareils fonctionnant sous une haute tension inférieure ou égale à 600 kV ».

Le bon fonctionnement du générateur de rayonnement doit être contrôlé par les ingénieurs, le technicien biomédical ou le physicien médical du service de radiothérapie ; le contrôle périodique des doses qu'il délivre est effectué par le physicien médical. Le détail de ces contrôles obligatoires est rédigé par l'Afssaps sous l'égide de l'Autorité de sûreté nucléaire qui a renforcé sa surveillance « depuis les accidents d’Épinal et de Toulouse ». L'ASN rappelle dans son rapport annuel 2013 que « la maîtrise de ces machines de plus en plus complexes nécessite des équipes compétentes de physiciens médicaux et de dosimétristes en nombre suffisant. Si des progrès ont été constatés, la situation n’est toujours pas satisfaisante par rapport à celle des autres pays européens ». En 2013, les événements significatifs de radioprotection (dits "ESR") font l'objet d'un système de déclaration (depuis les accidents de 2007). Leur signalement est en progression régulière dans le domaine médical pour atteindre, fin 2013, « en moyenne deux déclarations par jour ouvré, soit pour 2013, 554 (48 % pour la radiothérapie, 20 % pour la médecine nucléaire et 18 % pour la scanographie). Ce nombre est en progression de plus de 5 % par rapport à 2012 » selon l'ASN ; ces évènements concernent le plus souvent le personnel soignant ou les patients et parfois le grand-public et l’environnement, avec des « fuites des dispositifs de confinement des effluents en médecine nucléaire ».

L'ASN a produit un nouvel état de la radioprotection dans les services de médecine nucléaire, réalisé suite aux inspections faites sur la période 2009-2011. L'ASN a aussi publié deux bilans nationaux (sur la radiothérapie, et sur la scanographie) suite aux inspections faites en 2011. L'ASN doit se prononcer en 2014 « sur les conditions de mise en œuvre des techniques d’irradiation de haute précision en radiothérapie ».

Durant l'irradiation, le bon positionnement du malade et du faisceau est contrôlé par le manipulateur en électroradiologie médicale et le radiothérapeute lors de la première séance de repérage.

Les temps d'irradiation, les doses délivrées et les collimations sont programmés par le dosimétriste et le physicien médical en coopération avec le radiothérapeute à l'aide d'outils informatiques.

La bonne installation du malade sur la table et le suivi du traitement sont contrôlés à chaque séance par le manipulateur en électroradiologie médicale et, lors des consultations, par le radiothérapeute.

Surveillance médicale et clinique du patient

Comme tout traitement, une surveillance doit s'assurer :

de la bonne réalisation technique de l'irradiation,

de la bonne tolérance du patient, jugée sur la clinique essentiellement, en surveillant l'apparition d'effets secondaires,

de la bonne efficacité du traitement, jugée sur la clinique et les examens complémentaires.

La surveillance du malade pendant toute la durée de la radiothérapie est assurée par le médecin radiothérapeute et par le médecin traitant.

Lors de la première consultation, particulièrement longue, le patient est informé de toutes les modalités techniques de la radiothérapie et des effets indésirables et secondaires à surveiller. Il est pesé et des conseils hygiéno-diététiques sont donnés. Une évaluation psychologique est faite et un suivi ou un traitement sont envisagés. Un traitement symptomatique est également prévu selon les cas - douleur, anxiété, troubles digestifs, amaigrissement…

Puis des consultations de suivi sont effectuées de façon hebdomadaire. Elles ont pour but notamment :

de soutenir le patient sur le plan psychologique de façon adaptée ;

d'apprécier la tolérance clinique, sur le plan général - poids, fatigue, état général et sur le plan locorégional - apparition de complications locales aigües ;

de suivre l'évolution de la lésion, grâce à la clinique et aux symptômes ou grâce à des examens complémentaires biologiques ou radiologiques ;

de suivre sur le plan hygiéno-diététique le patient.

Parfois, l'irradiation doit être interrompue en cas d'intolérance majeure.

En fin de traitement, le radiothérapeute rédige un compte rendu complet précisant notamment la technique utilisée, les doses délivrées, les effets secondaires éventuellement rencontrés, la tolérance et l'efficacité. Ce compte rendu est adressé aux différents médecins responsables du patient.

Effets biologiques des rayonnements

Effets secondaires

Les effets secondaires peuvent être divers et variés suivant la localisation de l'irradiation. Dans tous les cas, on distingue la radiotoxicité aiguë de la radiotoxicité tardive.

La radiotoxicité aiguë regroupe les conséquences qui se font ressentir dans les quelques jours après le traitement et jusqu'à 6 mois après. Elle touche surtout les tissus à renouvellement rapide comme la peau, les muqueuses, la moelle osseuse.

La radiotoxicité tardive regroupe les effets secondaires qui apparaitront entre 6 mois et 30 ans après la fin de l'irradiation. Elle est irréversible et touche essentiellement les tissus de soutien, avec développement d'une fibrose.

Ci-dessous, les effets secondaires en fonction des différents sites :

Yeux : opacification du cristallin : cataracte induite à partir de 10 Gy la rétine est radio résistante (non sensible aux rayonnements ionisants) Si la dose est supérieure à 50 Gy, risque de nécrose de l'œil

opacification du cristallin : cataracte induite à partir de 10 Gy

la rétine est radio résistante (non sensible aux rayonnements ionisants)

Si la dose est supérieure à 50 Gy, risque de nécrose de l'œil

Au niveau ORL : toxicité aiguë : mucite (irritation de la muqueuse), épithélite, agueusie toxicité tardive : xérostomie vers 30 à 40 Gy, nécrose osseuse, hypothyroïdie, risque dentaire

toxicité aiguë : mucite (irritation de la muqueuse), épithélite, agueusie

toxicité tardive : xérostomie vers 30 à 40 Gy, nécrose osseuse, hypothyroïdie, risque dentaire

Cheveux : Alopécie à 30 Gy, définitive à 40 Gy

Alopécie à 30 Gy, définitive à 40 Gy

Œsophage : Œsophagite aiguë à 40 Gy, sténose tardive si plus de 60 Gy

Œsophagite aiguë à 40 Gy, sténose tardive si plus de 60 Gy

Poumons : toxicité aiguë : pneumopathie radique (toux, asthénie, dyspnée, état fébrile) toxicité tardive : insuffisance respiratoire, variable en fonction du volume pulmonaire irradié

toxicité aiguë : pneumopathie radique (toux, asthénie, dyspnée, état fébrile)

toxicité tardive : insuffisance respiratoire, variable en fonction du volume pulmonaire irradié

Cœur : toxicité aiguë : péricardite à partir de 50 Gy toxicité tardive : risques coronariens

toxicité aiguë : péricardite à partir de 50 Gy

toxicité tardive : risques coronariens

Intestins : toxicité aiguë : diarrhée, douleurs toxicité tardive : grêle radique si dose supérieure à 45 Gy

toxicité aiguë : diarrhée, douleurs

toxicité tardive : grêle radique si dose supérieure à 45 Gy

Organes de reproduction : stérilité définitive ou temporaire possible en fonction de l'âge à partir de 6 à 12 Gy testicules : Oligospermie transitoire : 0,2 Gy Azoospermie transitoire : 2 Gy Azoospermie définitive : 6 Gy Ovaires : Stérilité temporaire : 3 Gy Stérilité définitive : 12 Gy

stérilité définitive ou temporaire possible en fonction de l'âge à partir de 6 à 12 Gy

testicules : Oligospermie transitoire : 0,2 Gy Azoospermie transitoire : 2 Gy Azoospermie définitive : 6 Gy

Oligospermie transitoire : 0,2 Gy

Azoospermie transitoire : 2 Gy

Azoospermie définitive : 6 Gy

Ovaires : Stérilité temporaire : 3 Gy Stérilité définitive : 12 Gy

Stérilité temporaire : 3 Gy

Stérilité définitive : 12 Gy

Vessie : toxicité aiguë : pollakiurie, brulure mictionnelle toxicité tardive : fibrose de la vessie à partir de 60 Gy

toxicité aiguë : pollakiurie, brulure mictionnelle

toxicité tardive : fibrose de la vessie à partir de 60 Gy

Reins : insuffisance rénale

insuffisance rénale

Moelle épinière : Myélite radique (exceptionnelle)

Myélite radique (exceptionnelle)

Peau : l'érythème apparaissant dans les deux semaines, suivi d'une desquamation sèche la radiodermite exsudative, formée de phlyctènes pouvant suinter la radionécrose aiguë, ulcération douloureuse toxicité tardive : l'atrophie, les troubles de la pigmentation, télangiectasies, scléroses.

l'érythème apparaissant dans les deux semaines, suivi d'une desquamation sèche

la radiodermite exsudative, formée de phlyctènes pouvant suinter

la radionécrose aiguë, ulcération douloureuse

toxicité tardive : l'atrophie, les troubles de la pigmentation, télangiectasies, scléroses.

En cas d'effet indésirable grave, un surdosage doit être évoqué, mais aussi une radiosensibilité individuelle augmentée (défaut de réparation de l'ADN). En cas de chimiothérapie associée, une toxicité médicamenteuse s'ajoute à la radiotoxicité.

Radiobiologie

Effets physiques et chimiques

Les radiations ionisantes (correspondant à un transfert d'énergie dans un milieu créant des ionisations dans celui-ci), vont avoir un certain nombre d'interactions avec les noyaux et électrons du milieu lors de leur traversée dans la matière. Elles vont y transférer de l'énergie et créer des ionisations dont la densité va dépendre de la nature de la particule (charge, masse au repos et énergie) et du milieu. Ceci va aboutir à des effets chimiques dans les molécules rencontrées et notamment au niveau de l'ADN, des protéines, mais surtout au niveau des molécules d'eau aboutissant à la création de radicaux libres, espèces chimiques très réactives. La formation des radicaux libres va dépendre en partie de la concentration en oxygène du milieu. Ces radicaux libres vont interagir avec les autres molécules du milieu.

Effets sur l'ADN

La cible finale de l'action directe des radiations ionisantes ou indirecte (par le biais des radicaux libres) expliquant leurs effets biologiques est l'ADN même si les phospholipides membranaires vont aussi participer aux lésions cellulaires. Les interactions des radicaux libres avec l'ADN vont induire des ruptures de la molécule.

Effets cellulaires

Au niveau cellulaire, on pourra ainsi constater des lésions létales d'emblée ou des lésions sublétales susceptibles de provoquer la mort cellulaire en cas d'accumulation. Ces lésions consistent en des ruptures intéressant un seul brin de l'ADN (lésions sub-létales) ou les deux brins (souvent des lésions létales). Ces lésions seront ou non réparées en fonction de conditions cellulaires particulières et notamment en fonction de la position de la cellule dans son cycle multiplicatif (cycle cellulaire) et de la disponibilité d'enzymes de réparation pour le type de lésion induite, ou de son état métabolique (disponibilité en nutriments). Il existe en effet au moins 5 systèmes de réparations des lésions simple-brin ou double-brin de l'ADN. En cas de non réparation, les cassures chromosomiques induites vont aboutir à des aberrations chromosomiques que l'on peut mettre en évidence notamment au niveau des lymphocytes par un simple caryotype (dosimétrie biologique).

Ce sont ces anomalies qui vont induire la mort cellulaire selon plusieurs modes : il existe normalement un contrôle avant la mitose (ou transition de la phase G2 à M(itose)). En cas de non-conformité (aberrations chromosomiques, impossibilité d'assemblage du fuseau mitotique...) la cellule peut connaître une apoptose ou mort cellulaire programmée. Un autre mode, le plus fréquent est induit par l'impossibilité de fixation ou de disjonction des chromosomes sur le fuseau mitotique. La cellule va alors connaître une mort mitotique. Bien entendu, les choses sont un peu plus compliquées notamment parce que les cellules vont aussi pouvoir relarguer des cytokines et qu'il peut exister une mort cellulaire de cellules voisines qui n'ont pas subi de lésions de leur ADN (effet dit bystander) probablement par activation des récepteurs de mort cellulaire (voie extrinsèque de l'apoptose).Un autre type de mort cellulaire est la sénescence avec une cellules arrêtée dans son cycle et qui ne se reproduira plus.

Effets sur les organismes

Au niveau d'une tumeur ou des tissus sains, le point important va être la perte de capacité de division de cellules dites clonogéniques (que l'on pourrait aussi appeler cellules souches), cellules capables de générer tout un assortiment de cellules plus différenciées et/ou de se reproduire elles-mêmes. Dans certains cas, en effet, une cellule présentant des lésions de son ADN peut ne pas avoir totalement perdu sa capacité de division et elle pourra donner un clone limité de cellules qui, in fine, s'arrêteront de proliférer ou mourront de manière différée. Le résultat, en ce qui concerne la tumeur est quand même une mort cellulaire même si elle est différée. On pense ainsi qu'il faut détruire toutes ces cellules clonogéniques pour obtenir la stérilisation d'une tumeur. D'un autre côté, la cellule peut aussi ne pas avoir perdu sa capacité de multiplication et ne pas connaître de mort différée. Ceci explique la cancérogénèse induite par les radiations ionisantes. Cette survie des cellules irradiées peut être expliquée par les capacités de réparation mais aussi par l'activation de voies de signalisation de réponse au stress, par voie extrinsèque ou intrinsèque avec activation des inhibiteurs de l'apoptose (IAP) notamment par NF-κB. De même, une cellule peut survivre du fait de la réception de facteurs de survie activant notamment la voie PI3K/AKT.

En ce qui concerne les lésions des organes, on sépare les organes dont les cellules ont un turn over rapide (peau, muqueuse intestinale, moelle...) dont les lésions vont être responsables des effets précoces (cytopénie, diarrhée, mucites...) et ceux dont les cellules se multiplie peu ou pas qui seraient responsables des lésions tardives (derme, moelle épinière, système nerveux central...). En fait, si pour expliquer les radiolésions précoces survenant en cours de traitement, il suffit de penser que les cellules en cours de prolifération sont tuées et que la cicatrisation se fait par entrée en prolifération des cellules souches, les lésions tardives sont le fait à la fois de la destruction de cellules clonogéniques à renouvellement lent mais aussi de processus de cicatrisation inappropriés notamment des lésions dites précoces, de phénomènes inflammatoires et du vieillissement physiologique des tissus.

中文百科

放射治疗(英文:Radiation therapy;简称放疗,香港称为电疗,与物理治疗中的电疗(electrotherapy)相异)是使用辐射作为治疗疾病的方式。其原理是大量的辐射所产生的能量可破坏细胞的染色体,使细胞停止生长,从而消灭可快速分裂和生长的癌细胞。放射治疗最常作为直接或辅助治疗癌症的方式。此外在骨髓移植前,也必须用辐射照射全身,以消除所有恶性癌或HIV细胞。其他疾病如三叉神经痛也可利用辐射来治疗。治疗轻微疾病较少使用电疗,主要担心辐射影响人体健康。所以除非是大病例如癌症,否则一般不会使用。在治疗恶性肿瘤通常会结合手术、化疗和电疗一起进行。但确切的配合模式需要由医生进行评估判断。

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法法词典

radiothérapie nom commun - féminin ( radiothérapies )

  • 1. médecine utilisation thérapeutique des rayons X

    traiter une tumeur par radiothérapie

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