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词典释义:
monarchique
时间: 2023-09-25 08:26:28
[mɔnar∫ik]

a. 君政体, 君制

词典释义
a.
政体, 君
近义、反义、派生词
词:
royaliste,  royal,  régalien
词:
démocrate,  républicain,  démocratique
联想词
monarchie 政体,君制度; royauté 王权,王位; royaliste 保皇,保皇,保皇党; monarque ; aristocratique 贵族; démocratique ,民; étatique 国家,国营,国有; souverain <书>最高,至上,极端; autoritaire 专制,独裁,专; aristocratie 贵族阶级,贵族; républicain 共和;
短语搭配

constitution monarchique君主 政体

pouvoir monarchique〈旧语,旧义〉君主 政体

gouvernement monarchique君主政体

régime monarchique君主政体

Constitution monarchique君主政体

forme monarchique君主政体

l'état monarchique君主政体

Je suis assez ignorant des dangers qui menacent l'idée monarchique (Aymé).我对威胁君主制思想的危险不甚了了。(埃梅)

原声例句

Les maladies féodales et monarchiques ne sont plus dans notre sang.

在我们的血液里已不再存在封建制和君主制的病害。

[悲惨世界 Les Misérables 第四部]

Or, dans la société monarchique, la noblesse méprise le peuple.

然而,在君主制社会,贵族鄙视人民。

[Quelle Histoire]

Mais en réalité, c'est une critique du système monarchique français sous le règne de Louis XV.Pour échapper à la censure, Voltaire décide de publier Candide sous un pseudonyme et de le faire imprimer en Suisse.

但实际上,这是对路易十五统治下法国君主制度的批判,伏尔泰为规避审查,决定以笔名出版《老实人》,并在瑞士印刷。

[Quelle Histoire]

Eh bien ! Bonaparte, que le ciel confonde, lui et ses friperies monarchiques, a rendu possible le règne des Rênal et des Chélan, qui a amené le règne des Valenod et des Maslon.

那好吧!波拿巴,让他和他那些王政的骗局见鬼去吧,是他让菜纳们和谢朗们的统治成为可能,而他们的统治又带来了瓦勒诺们和马斯隆们的统治。”

[红与黑 Le rouge et le noir 第二部]

Tout en prêchant la république et le renversement des dignités monarchiques, ce parvenu est ivre de bonheur, si un duc change la direction de sa promenade après dîner, pour accompagner un de ses amis.

“这个暴发户一边鼓吹建立共和、推翻君权,一边又因一位公爵饭后散步改变方向陪伴他的朋友而喜不自胜。”

[红与黑 Le rouge et le noir 第二部]

Avec ses chambellans, sa pompe et ses réceptions aux Tuileries, il a donné une nouvelle édition de toutes les niaiseries monarchiques.

他用他那些内侍、排场和杜伊勒里宫的招待会为王政的种种愚蠢造了一个新版本。

[红与黑 Le rouge et le noir 第二部]

Vous pouvez imaginer un président de la République qui a les pouvoirs monarchiques qu'a celui-ci aujourd'hui, et vous voyez bien que ça ne lui réussit pas.

你可以想象一位共和国总统拥有今天拥有的君主权力,你可以看到这对他不起作用。

[2017法国总统大选 辩论及演讲合集]

Le respect des traditions monarchiques dans une ambiance festive, parfois déjantée, tout ce qui rend ce royaume unique et le rassemble.

- 在喜庆、有时甚至是疯狂的气氛中尊重君主传统,一切使这个王国独一无二并将其融合在一起。

[法国TV2台晚间电视新闻 2022年6月合集]

Des festivités multiples, un concert évènement et des Français sur place séduits par le show monarchique.

多场庆祝活动、一场活动音乐会和现场的法国人被君主表演所吸引。

[法国TV2台晚间电视新闻 2022年6月合集]

Si le mot est symbolique, cela explique bien quelques expressions imagées qui ont une relation avec la fonction monarchique : monter sur le trône, accéder au trône signifie devenir roi, et plus précisément exercer l’autorité royale.

如果这个词是象征性的,它解释了一些与君主制功能有关的形象表达:登上王位,登上王位意味着成为国王,更准确地说是行使王权。

[Les mots de l'actualité - 2017年合集]

例句库

La structure économique et sociale du Brunéi Darussalam repose sur de solides fondations caractérisées par une interaction entre la société malaise, la foi musulmane et le système politique monarchique.

文莱达鲁萨兰国的经济和社会结构有着牢固的基础,马来人社会、穆斯林宗教信仰和君主政体相互作用。

Pendant son règne en tant que Roi, qui aura duré moins de trois ans sur les cinq que comptent les mandats de notre régime monarchique unique en son genre - une monarchie constitutionnelle par rotation, le Sultan Salahuddin Abdul Aziz Shah a vite conquis le coeur de tous les Malaisiens par sa capacité exceptionnelle de communication avec tout un chacun, quelles que soient sa race ou sa religion, et par l'intérêt véritable qu'il portait au bien-être de la population.

萨拉赫丁·阿卜杜勒·阿齐兹·沙阿苏丹在担任国王期间——根据马来西亚独特的轮值立宪君主制,他的任期为五年,但他任职不足三年——迅速赢得了所有马来西亚人的心,因为他具有独特的能力,能够不分种族或信仰,与各阶层人民沟通,他真诚地关心人民的疾苦。

法语百科

La monarchie (du grec mono « seul », arke « pouvoir » : « pouvoir d'un seul ») est un système politique où l'unité du pouvoir est symbolisée par une seule personne, appelée « monarque ». Elle n'est ni nécessairement une royauté, ni nécessairement héréditaire : il a toujours existé des monarchies électives, par exemple les rois chez les Gaulois, ou les doges dans la République de Venise. Selon la définition de Montesquieu, une monarchie se définit par le gouvernement absolu d'un seul, mais ce pouvoir est limité par des lois.

La monarchie est dite monarchie constitutionnelle lorsque les pouvoirs du monarque sont définis par une constitution écrite qui fixe par écrit des lois fondamentales prévoyant une séparation des pouvoirs. Il est souvent admis, lorsque l'État est menacé par une guerre étrangère ou civile, qu'une loi martiale lui donne provisoirement tous les pouvoirs : la monarchie devient alors, au sens antique, une dictature (comme l'exerçaient les consuls ou les généraux romains en cas de graves problèmes).

La monarchie est dite parlementaire lorsque le chef du gouvernement, nommé par le roi lorsqu'il y en a un, est responsable devant le Parlement, dans ce cas le monarque est le représentant de l'État au titre de Chef de l'État, un arbitre, et le garant de la continuité des institutions (exemples : Royaume-Uni, Espagne, Belgique).

La monarchie est dite absolue lorsque le monarque détient tous les pouvoirs. Certains parlent alors de régime despotique. Toutefois, le monarque est généralement limité dans les faits par un ensemble de traditions et de coutumes, plus ou moins codifiées, comme les Lois Fondamentales du Royaume de France, tandis qu'un despote ou un tyran n'est limité par aucun pouvoir supérieur.

C'est ainsi que Louis XIV s'est vu refuser par le Parlement de Paris l'enregistrement du traité d'Utrecht sur la partie où le roi renonçait au trône de France pour son petit-fils Philippe (devenant roi d'Espagne) et sa descendance. Le Parlement de Paris a rappelé au « roi Soleil » que personne, même lui, ne peut disposer de la dévolution de la Couronne qui se fait indépendamment de lui selon un ordre prévu par les Lois fondamentales du Royaume (loi salique de primogéniture mâle pour la France).

Le monarque absolu, à la différence du monarque constitutionnel, représente au sens propre du mot la « monarchie » en ce sens que tout le pouvoir repose sur un seul être : le roi, qui regroupe les trois pouvoirs de l'État : législatif, exécutif et judiciaire. S'il dirige le royaume lui-même avec ses ministres et « en ses conseils », il rend la justice par le biais de tribunaux et de cours (c'est la justice « distributive », chaque sentence étant écrite « de par le roi », et édicte tous les textes législatifs que l'assemblée des trois ordres (Clergé, Noblesse et Tiers-État) préconise quand le roi les regroupe lors des États-généraux. Mais à bien regarder, cela perdure encore aujourd'hui puisqu'une loi ne peut être applicable qu'une fois que le décret d'application a été signé par le pouvoir exécutif.

Typologies

Types de monarchies d'après le titre du monarque

Couronne Impériale (Russie).
Couronne Impériale (Russie).

Espace occidental

Despotat (époque byzantine)

Papauté

Grand-duché

Duché

Landgraviat

Margraviat

Principauté

République (avec par exemple un doge)

Espace musulman

Califat

Émirat

Sultanat

Imamat

Sheikhat

Royaume (comme de nos jours en Jordanie ou au Maroc)

Autre régimes politiques

Présidentialisme

Dictature

Empire

Royaume

Tyrannie.

Monarchie de droit divin et monarchie élective

Sultan Moulay Ismail. Illustration de John Windus tirée de Reise nach Mequinetz, der Residentz des heutigen Käysers von Fetz und Marocco, Hanovre 1726.

Dans la monarchie de droit divin, le pouvoir est légitimé par un lien spirituel qu'entretiendrait le tenant du pouvoir avec la ou les divinités.

Monarchie de droit divin

Chez les anciens Germains, le pouvoir royal était d'essence divine à travers le rattachement de la dynastie régnante à Woden ou Wotan (Odin). Le Royaume de France était également une monarchie de droit divin

Actuellement, il existe encore de nombreuses monarchie de droit divin dont par exemple le Royaume d'Angleterre, où la Reine est également chef de l’église anglicane

Au Maroc, encore actuellement, la dynastie régnante alaouite est dite descendante du prophète de l'islam Mahomet ce qui lui octroie une certaine "noblesse religieuse" et une certaine légitimité dans un pays majoritairement musulman. Par ailleurs , la dynastie est passée du titre du Sultan au Titre de Roi au cours du XX siècle.

Monarchie élective

Dans la République polono-lituanienne et dans le Saint-Empire romain germanique, et encore actuellement en Malaisie, au Vatican et dans les Émirats arabes unis, le chef d'État est un monarque désigné par ses pairs au cours d'une élection ou par consensus.

Le Roi et l'Église au Moyen Âge

À ce lien païen, se substitua à l'époque chrétienne la vision du roi comme un intermédiaire entre Dieu et ses sujets, entre le ciel et la terre. Se fondant sur une lecture de la Patristique (saint Augustin dans la Cité de Dieu), la monarchie trouvait sa justification dans le fait que, de la même manière qu'un seul régnait dans les cieux, il était juste qu'un seul ne régnât sur terre.

Mais cette justification, associée à une confusion relative entre pouvoir temporel et pouvoir spirituel se heurta de nombreuses fois aux prétentions du pape de Rome au pouvoir politique : notamment sous les pontificats de Léon IX et de Grégoire VII (1073-1085). Ce dernier, en particulier, développa la doctrine de la théocratie pontificale qui portait directement atteinte à l'étendue du pouvoir royal.

Pour les souverains pontifes, en effet, le pouvoir temporel devait demeurer soumis au pouvoir spirituel. Il est évident que les rois ne l'entendaient pas de cette manière. Outre l'excommunication, les papes bénéficiaient contre eux d'une arme juridique : une série de faux, forgés par la chancellerie pontificale, et dont le plus connu est la fausse donation de Constantin leur servaient à appuyer leurs prétentions au pouvoir temporel.

Les affrontements entre les rois trop indépendants et les pontifes romains, affrontements qui concernèrent surtout les souverains du Saint-Empire romain germanique, se multiplièrent sous les papes Innocent III et Innocent IV : ce sont ces derniers qui s'approchèrent le plus de la « théocratie pontificale » au XIII siècle.

Roi de France

Louis XIV en 1661 par Charles Le Brun. À 23 ans, il décide de prendre réellement le pouvoir en devenant monarque absolu.

Le roi de France, en raison du baptême de Clovis Ier (roi des Francs saliens, puis roi de tous les Francs de 481 à 511) est considéré comme le premier souverain de la chrétienté. Au Moyen Âge comme jusqu'au XVIII siècle, on considéra le roi de France comme souverain de droit divin - « par la grâce de Dieu » et on lui prêta des pouvoirs thaumaturgiques, comme le fait de guérir des écrouelles.

À partir de la deuxième moitié du VIII siècle, le sacre conféra au roi de France un caractère sacré, à l'instar des rois wisigoths ou du royaume d'Aragon. Fait unique parmi les monarques de la chrétienté, le roi de France était « oint » par un représentant de l'Église. L'onction du saint chrême, un mélange d'huile d'olive et de parfum dont l'usage, prescrit dans tous les sacrements de l'Église, et faisant aussi partie des éléments du sacre des évêques, contribuait à faire du roi de France le « vicaire de Dieu », son représentant.

Se fondant sur la signification de l'onction, un mouvement de légistes et d'évêques français fidèles à la monarchie, affirma à la suite d'un conflit contre le pape Boniface VIII, la liberté de l'Église française sur les plans théologique et juridique, ainsi que la supériorité du roi de France à l'égard du souverain pontife en ce qui concernait le pouvoir temporel.

Monarchie absolue et monarchie constitutionnelle

L'évolution de la monarchie absolue, où le monarque n'a théoriquement aucun compte à rendre à personne, vers le système de monarchie constitutionnelle, où ses pouvoirs sont encadrés par une constitution, ne s'est pas fait en une seule étape, dans le royaume d'Angleterre par exemple le point de départ en fut la Grande Charte (Magna Carta) en 1215.

Sous l'Ancien Régime en France, le monarque, de droit divin par le sacre, était défini comme « le roi en ses conseils ». Ces conseils, qui ont beaucoup évolué au fil des temps, permettaient au roi de se faire une idée des choses en écoutant les spécialistes qui s'y trouvaient ou qu'il y invitait avant de prendre ses décisions. Diverses sociétés ou assemblées influaient sur la vie du royaume, les « corps intermédiaires », associations composées des différents éléments formant la société : parlements régionaux, États provinciaux, corps de métiers, bailliage ou échevinage, etc. Ce type d'organisation politique, avec ou sans monarque à sa tête, est dénommé corporatisme.

Le modèle de monarchie sans pouvoir autre que celui d'« inaugurer les chrysanthèmes » est souvent qualifié de « monarchie de type scandinave » ; il est d'ailleurs régulièrement évoqué dans les débats sur le sujet aux Pays-Bas, en Belgique et au Royaume-Uni, trois pays où il existe un débat récurrent, quoique limité, entre partisans d'une monarchie aux pouvoirs renforcés, d'une monarchie « à la scandinave » et d'une république, la majorité des élus et de la population semblant plutôt favorables à un statu quo, même si les arguments économiques sur le coût de la monarchie ont un écho plus grand, plus particulièrement quant aux dotations des autres membres de la famille royale que le monarque et les principaux héritiers du trône.

Jusqu'à la deuxième décade du XXI siècle, ce débat n'a pratiquement pas atteint l'Espagne où le roi Juan Carlos a obtenu l'appui de la population après avoir résisté au putsch militaire de 1981 qui a tenté de rétablir la dictature franquiste, et pour avoir joué un rôle clé dans le rétablissement de la démocratie après la mort de Franco, qui l'avait porté au pouvoir. La cote de popularité de la monarchie espagnole a chuté à la suite de scandales de corruption au sein de la famille royale et de l'éloignement du roi des réalités de la crise économique qui frappe l'Espagne depuis 2008, et à la suite de l'abdication du roi en juin 2014 plusieurs partis de gauche ont demandé la célébration d'un référendum sur la permanence de la monarchie.

En Belgique, le roi est le chef de l'exécutif, et fait partie du pouvoir législatif. Il sanctionne et promulgue les lois, mais est considéré comme « politiquement irresponsable » : tout acte du Roi doit être contresigné par un ministre. La sanction royale a d'ailleurs posé problème en 1990, quand Baudouin a refusé de signer la loi sur l'avortement. Le roi est également chef des Armées.

Un cas récent de retour d'un système de monarchie constitutionnelle vers une monarchie quasi absolue est celui du Liechtenstein, ce qui a d'ailleurs causé un certain émoi au sein du Conseil de l'Europe, qui a émis des remarques peu amènes à ce sujet.

Des cas d'évolutions récentes de monarchies absolues vers des monarchies moins absolues, voire constitutionnelles, se retrouvent surtout dans le Golfe arabo-persique, avec la restauration des constitutions et des parlements au Koweït et à Bahreïn et l'élection de conseils consultatifs locaux ou nationaux au Qatar, à Oman et en Arabie saoudite, ces trois derniers États ainsi que les monarchies membres des Émirats arabes unis restant des monarchies absolues, de même que le Bhoutan, petit royaume himalayen (depuis 2008, le pays est devenu une monarchie constitutionnelle, le roi pouvant être démis par un vote des parlementaires à la majorité des deux tiers), le royaume du Swaziland, en Afrique australe, le sultanat du Brunéi, sur l'île de Bornéo, ainsi que le royaume des îles Tonga, dans le Pacifique Sud. Tous ces États font toutefois partie de l'Organisation des Nations unies et sont théoriquement signataires de sa charte et de la Déclaration universelle des droits de l'homme.

Monarchie absolue et monarchie constitutionnelle : une distinction à affiner

L'historien Raymond Fusilier a comparé les systèmes de monarchie constitutionnelle existant en Europe (en Belgique, Suède, Danemark, Luxembourg, Norvège, Pays-Bas) concluant que la distinction doit s'affiner entre Monarchie constitutionnelle et parlementaire, d'une part, et Monarchie absolue, d'autre part. En effet la monarchie dite absolue comme pouvoir légitime (au sens de Montesquieu), est quelque part constitutionnelle, car le Roi a au-dessus de lui les Lois du Royaume (celle qui détermine sa succession entre autres). Et, d'autre part, tant dans la monarchie absolue que dans la monarchie constitutionnelle et parlementaire, le Roi n'a jamais à rendre des comptes au Public (au sens de Jürgen Habermas). Le roi absolu ne rend pas compte de ses actes politiques au Public parce que celui-ci n'existe pas au sens fort dans l'Ancien Régime (période de non Publicité que J. Habermas décrit dans L'espace public, Payot, Paris, 1978). Le Roi constitutionnel n'exerce son pouvoir que par des ministres (qu'il rencontre, influence, de qui il reçoit des informations selon les critères retenus par Bagehot). Ceux-ci sont les seuls à pouvoir poser des actes politiques valables en un régime démocratique, soit dont ils soient responsables, c'est-à-dire dont ils ont à rendre compte devant le Parlement, le Public (ou l'opinion publique), bref le Peuple qui est devenu le vrai Souverain. Pour Fusilier, la monarchie constitutionnelle la plus forte de facto, est la monarchie belge, car le Roi y est entouré d'un imposant cabinet, sorte de gouvernement parallèle qui double l'action des ministres (les membres de ce cabinet étant nommés par le Roi, sans réel contrôle parlementaire). Cette disposition est l'une des origines de la grave Question royale en Belgique, étape sur le chemin de l'Histoire de la monarchie belge qui explique qu'elle ait été peu à peu mise en cause et qu'elle ait peu à peu perdu son pouvoir de facto, politiquement central en Belgique jusqu'aux années 1960. Les monarques constitutionnels posent certes des actes publics (comme des discours), mais ces discours (qui ne sont pas des discours du trône rédigés par le Premier Ministre comme en Grande-Bretagne, et où, par conséquent, la pensée du roi s'exprime), sont couverts par le Premier Ministre s'ils sont mis en cause au Parlement comme cela est arrivé cette année en Belgique.

Transmission du pouvoir royal

La transmission du pouvoir royal était généralement assurée par l'héritage du plus proche parent de la génération suivante : en ce cas, le régime est celui de la « monarchie héréditaire ». En théorie, cependant, le roi était « élu » — au sens premier, c'est-à-dire choisi — par ses pairs, les grands du royaume. Cette méthode devait permettre d'éviter que des incapables n'accèdent au trône. C'est pourquoi étaient chantées lors des cérémonies du sacre les « acclamations carolingiennes » reprenant ainsi l'ancienne coutume franque de l'élection du roi par sa montée sur le pavois.

Les événements historiques ont créé la coutume du choix du fils aîné du roi comme nouveau roi, en raison de l'association par son père du fils à l'administration du royaume. Et là encore une ancienne coutume franque s'appliquait : la loi salique (car provenant des Francs saliens comme Clovis), excluant les femmes de l'hérédité dans le souci non seulement que le chef fût toujours un homme capable de faire la guerre s'il le fallait, mais aussi que par mariage le territoire ne soit pas démembré ou apporté à la famille de l'époux…

Ainsi par la dévolution de la couronne par primogéniture mâle, la transmission des buts et des méthodes d'administration a amené une stabilité dans la gestion des affaires du royaume, et a permis l'unification de la France comme le développement du pays par le fait de la tradition monarchique (tradition = transmission).

Sept monarchies européennes ont vu leurs règles de dévolution modifiées, la règle passant de la primogéniture avec préférence masculine à degré égal à la primogéniture absolue sans considération de sexe :

la Suède en 1980 : la princesse Victoria (née en 1977), fille aînée du roi Charles XVI Gustave est ainsi devenue princesse héritière en lieu et place de son frère cadet Carl Philip (né en 1979).

les Pays-Bas en 1982. Le roi Willem-Alexander (né en 1967) étant devenu père en 2003 de la princesse Catharina-Amalia, celle-ci devrait en principe devenir à son tour reine des Pays-Bas, dans un avenir non prévisible.

la Norvège en 1990, mais sans effet rétroactif. Le prince Haakon (né en 1973), fils cadet du roi Harald V, a conservé sa position de prince héritier devant sa sœur aînée la princesse Märtha Louise (née en 1971). Toutefois, l'aîné des enfants du prince Haakon-Magnus étant une fille, la princesse Ingrid Alexandra (née en 2004), la nouvelle règle sera appliquée à la génération suivante.

la Belgique en 1991, où les femmes étaient jusque-là exclues de la succession. Cette modification a eu pour effet de placer la princesse Astrid (née en 1962), fille cadette du roi Albert II, en 3 position dans l'ordre de succession de 1991 à 1994, puis en 2 position de 1994 à 2001. À présent, la première position dans l'ordre de succession est occupée par la princesse Élisabeth (née en 2001), fille aînée du roi Philippe (né en 1960).

le Danemark en 2009. Ce changement n'a pas eu d'effet à ce jour car la reine Marguerite II n'a eu que deux fils. De plus, le prince héritier Frederik a pour aîné de ses enfants un fils, Christian.

le Luxembourg en 2011. La princesse Alexandra, fille unique du Grand-duc Henri est donc en 4 position à la place de son petit frère le Prince Sébastien. Cette règle s’applique à la descendance du Grand-Duc Henri.

le Royaume-Uni en 2012. Ce changement n'a pas eu d'effet à ce jour car le Prince de Galles n'a eu que deux fils. De plus, le prince William de Cambridge a pour aîné de ses enfants un fils, George de Cambridge.

La règle de primogéniture avec préférence masculine à degré égal est toujours en vigueur dans les monarchies suivantes :

Espagne, où le roi a deux filles dont l'aînée Leonor est appelée à régner si elle n'a pas de frère.

Monaco, où le Prince Albert II a des jumeaux : une fille et un garçon, c'est ce dernier qui est le prince héréditaire.

Un État européen, la principauté de Liechtenstein, a une règle de dévolution « semi-salique » : le trône est transmissible en premier lieu dans toutes les lignes masculines et, à défaut d'héritier masculin dans l'une de ces lignes, à l'aîné des descendants, masculin ou féminin, de la première ligne féminine. Par ailleurs, d'autres monarchies conservent des règles de dévolution excluant les femmes de la succession : Japon (même si l'on prête au gouvernement l'intention de modifier la Constitution sur ce point) et toutes les monarchies de pays avec l'islam comme religion d'État (Arabie saoudite, Jordanie, Maroc, etc.).

中文百科

君主制(英语:Monarchy)是指君主为国家元首,并由其名义上或实质上执掌政府权力的政权组织形式。君主的担任与政权掌控,会依各个国家的制度而不同;纵使是同一个国家,在不同时期也各不相同。

概论

君主制的英文本根,起源自古希腊语:μονάρχης(monárkhēs)。它由古希腊语:μόνος(monos,意为单一的、独一的),以及古希腊语: ἄρχω(archon,意为统治),这两个单字组成,字面意思是单一的,绝对的统治者。这个单字后来被译为拉丁文「monarcha」,最后成为英文的「monarchy」。 从发展史上,罗马帝国和阿拉伯帝国时期,该国家多为**,和现代国家不同。随着征服和被征服,很多演变为现代国家,并由此形成当今各种政治体制的国家,例如实行君主立宪制的英国。根据君主权力有无受限,君主制可被大略分为**和君主立宪制两种。 古希腊的君主制是传统的三种政体(君主制、贵族制与**制)分类之一。传统上,君主通常指经由世袭方式传承的国家统治者。由权力的限制以及执政方式来看,君主制可分为无限君主制与有限君主制。无限君主制,意指君主的权力没有法定限制,主权由君主行使,通常是指君主**。有限君主制,则是以宪法及法律来限制君主的权力施行,君主通常只有象征性的地位,君主立宪制为其代表。

政体名称

帝国

王国

汗国

公国

大公国

亲王国

君主的传承

君主无法长生不死,其宝座必须传位予人,于是产生了各种传承制度。比较表: 制度名称 传承方式 继位 备注 禅让制 在位君主指定、部落推选 适任者 又称外禅,是一个理想的禅让制 皇室者 又称内禅,表为禅让,实为世袭 世袭君主制 在世君主指定、君主去世后 皇室者 秘密建储制 在世君主指定 皇室者 秘密指定 选举君主制 会议推选 适任者 皇室者 表为选举,实为世袭

君主的权限

君主**是一种**的政治体制,君主拥有统治国家、臣民自由的所有权力,没有法律或法定的进程,告诉君主如何行使权力,君主的行为有至高无上的权利;同时参杂其他影响因素,例如政教合一、政教分离、国家传统等等因素,这些因素可能是助力或限制。

此制度下,大多数**的君主是世袭的,少数是选举出来的(比如神圣罗马帝国的皇帝)。有时,在君主**制中,君主不仅是世俗的首领,而且也是宗教的首领。

君主立宪制(Constitutional monarchy)是相对于君主**的一种国家体制。君主立宪是在保留君主制的前提下,通过立宪,树立人**权、限制君主权力、实现事务上的共和主义理想但不采共和政体。其特点是国家元首是一位君主(皇帝、国王、大公等等,教皇有时也被看做是一个君主)。与其他国家元首不同的是,一般君主是终身制的,君主的地位从定义上就已经高于国家的其他公民(这是君主与一些其他元首如**的一个区别,一般**者将自己定义为公民的一员,但出于客观需要他必须掌权为国家服务),往往君主属于一个特别的阶层(贵族),此外世袭制也往往是君主的一个特点(不过在这一点上也有例外)。

君主立宪制也可以称为「虚君共和制」或「虚比特首制」。现代国家从神权迈向**化过程中,有共和制与君主立宪制的两种选项。中文「虚君共和」为梁启超在清朝支持君主立宪制时所造,主要原因是要和当时革命党支持的共和制竞争公共性: “ 第五种,虚戴君主之共和政体。英国是也。英人恒自称为大不列颠合众王国,或自称为共和王国。其名称与美无异,浅人骤闻之,或且讶为不词。不知英之有王,不过以为装饰品,无丝毫实权,号为神圣,等于偶像。故论政体者,恒以英编入共和之一种。其后比利时本此意编为成文宪法,欧洲各小邦多效之。故今日欧洲各国,什九皆属虚戴君主之共和政体也,今省名曰虚君共和制。——《新中国建设问题》1911年10月-11月 ”

由于各国对君主权力的不同限制,又可以分为二元制君主立宪制和议会制君主立宪制。

二元制君主立宪制指君主立宪的前提下,君主权力大于议会,各种主要法令都要经其签署,并且常有权委任首相和上议院议员,某些国家还有君权神授色彩,而不是政教分离的。这种政体一般多产生在资本主义发展较晚的国家,如摩洛哥、约旦、阿联酋,一战前的德国和二战前的日本也是这种政体。

议会制君主立宪制下的君主权力受到严格限制,君主通常只是象征性的国家元首,议会才是国家权力中心。政府内阁由议会的多数党或政党联盟产生,向议会负责,如果内阁失去信任,或者集体辞职,或者解散议会重新选举。例如英国、荷兰、比利时、卢森堡、瑞典、挪威、丹麦、加拿大、澳大利亚、新西兰、西班牙、日本、泰国、马来西亚。

现行君主制国家

** 二元制君主立宪制 议会制君主立宪制 英联邦王国 (以共主邦联形式存在的君主立宪国家) 非国家级君主制(传统)

法法词典

monarchique adjectif ( même forme au masculin et au féminin, pluriel monarchiques )

  • 1. politique de la monarchie

    l'institution monarchique

  • 2. politique qui a le caractère de la monarchie

    un président au style monarchique

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