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词典释义:
plumard
时间: 2023-10-03 21:30:36
[plymar]

n.m. 〈口语〉床

词典释义
n.m.
1. 〈口语〉床
aller au plumard 上床

2. 羽毛掸子
近义、反义、派生词
词:
lit,  pieu
mec 家伙,男人; garce 坏女人; meuf 女人; bite 公鸡; nana 女孩; divan 长沙发; salope 肮脏的女人; bordel 妓院,窑子; baise <口>亲嘴,做爱; fauteuil 扶手椅; putain 妓女;
短语搭配

aller au plumard上床

法语百科

Le Lit, tableau de Toulouse-Lautrec (1892).

Lit à la polonaise et son baldaquin relevé, petit appartement de la Reine, château de Versailles.

Un lit est un meuble utilisé principalement pour dormir, et donc généralement placé dans une chambre dont il est le meuble caractéristique. On s'y allonge pour se détendre ou se reposer, on s'y assied pour lire, et on s'en sert pour les activités sexuelles. Mais aussi pour naître (le lit de travail à l'hôpital) et pour mourir.

Description

La malade, tableau de Félix Vallotton (1892). De haut en bas, on remarque l'oreiller, le traversin, les draps, le matelas, le sommier.

Les lits ont connu des formes et des tailles différentes. Les premiers sont constitués d'un empilement de paille. Ils sont par la suite surélevés pour éviter la poussière, le froid, et les rats, vecteurs de maladies comme la peste. La monture du lit peut être faite de bois ou de métal. Celle-ci encadre un sommier fait de lattes de bois ou de métal et pouvant être muni de ressorts.

Lits, literie et couchages

Dans l'Antiquité

Lit en bois doré du XIVe siècle av. J.-C. de Toutânkhamon.

Lit et repose tête de la reine Hétep-Hérès I, la mère de Khéops.

Lectus triclinaris dans un Triclinium

Les premiers lits (8000 ans av. J.-C.) n'étaient guère plus que des tas de paille ou d'autre matière naturelle (par exemple, tas de feuilles de palmier, peaux parfois emplies d'eau pour s'isoler de la terre froide) posés à même le sol. L'étymologie du mot lit dérive d'ailleurs du verbe latin legere, amasser, entasser.

Lieu de sociabilité, il sert à se reposer, manger, recevoir, travailler (la fonction de ce « lit de jour » persistera jusqu'au XVII siècle). Un progrès important fut réalisé lorsque, pour éviter les courants d'air, la saleté, les reptiles et les parasites, ils furent surélevés sur des pieds.

En Égypte antique, les gens aisés avaient des hauts châlits accessibles par des marches, isolés par des rideaux et munis de traversins ou d'oreillers. L'élite de la société égyptienne comme les pharaons et les reines avaient parfois des lits en bois doré incrustés de matières précieuses (ivoire, or, argent), munis de tabourets relevant les pieds et d'un appui-tête en pierre, métal bois ou ivoire sculpté servant à soutenir les volumineuses coiffes des pharaons. Plusieurs lits ont été retrouvés dans la chambre funéraire de Toutânkhamon. Les Assyriens, Mèdes et Perses avaient des lits similaires, souvent décorés avec des incrustations ou des appliques de métal, de nacre ou d'ivoire. Les bas-reliefs montrent également l'existence de lits pour manger.

En Grèce antique, la plus ancienne mention d'un lit est sans doute celui d'Ulysse, une tcharpaï, lit avec un cadre en bois et quatre pieds dont le sommier est un treillis de cordes serrées autour du cadre. Ulysse rapporte également la façon dont il a conçu le lit nuptial, pour lui et Pénélope, à partir d'un ancien tronc d'arbre énorme d'olivier. Homère mentionne l'incrustation d'or, d'argent et d'ivoire sur des lits en bois. Le lit typique grec avait un cadre en bois, avec une planche à la tête et des bandes de cuir lacées à travers sur lesquelles des peaux étaient placées. À une époque ultérieure, le châlit était plaqué de bois précieux, en ivoire massif plaqué en écaille de tortue et avec des pieds d'argent, ou le plus souvent en bronze. Les oreillers et les couvertures devinrent également plus coûteux et plus beaux. Les lieux les plus réputés pour leur fabrication étaient Milet, Corinthe et Carthage. Les lits pliants apparaissent, comme le montrent les vases peints.

Dans la Rome antique, les riches mangeaient sur des couches et dormaient de même, au besoin, recouverts de draps de lin. Plus généralement, on dormait sur de simples tapis ou nattes faits de fibres (roseau, foin), de laine, de plumes ou de crin, en se couvrant de couvertures faites de feutre ou de laine, éventuellement agrémentées de cotonnades, de fourrures ou même de soieries (selon la bourse et le climat). Des petits coussins étaient placés à la tête et parfois à l'arrière. Ils étaient souvent conçus pour deux personnes, avaient une planche ou une balustrade à l'arrière ainsi que sur la tête du lit. Les courtepointes étaient parfois luxueuses, généralement en pourpre brodée avec des figures en or. De riches tentures tombaient jusqu'au sol. Les lits des gens aisés étaient souvent en bronze incrusté d'argent, l'empereur Héliogabale en avait une en argent massif. Dans les murs de certaines maisons de Pompéi étaient aménagées des alcôves qui étaient probablement fermées par des rideaux ou des cloisons coulissantes. Plusieurs types de lits étaient utilisés :

lectus cubicularis ou torus : lit de sommeil surélevé (accessible par un gradin ou un marche-pied) avec comme évolution par rapport à son modèle grec des pieds tournés, une tête et un pied de lit.

lectus genialis ou lectus adversium : lit nuptial plus décoré, placé dans l'atrium à l'opposé de la porte.

lectus discubitorius ou lectus triclinaris, lit de table sur lequel le Romain se couchait, posé sur le coude gauche, utilisé notamment dans le Triclinium avec trois lits disposés en U.

lectus lucubratorius, lit pour étudier et travailler.

lectus funebris ou lectus emortualis, lit funéraire sur lequel étaient transportés les morts vers le bûcher funéraire.

Du Moyen Âge à la révolution industrielle en Europe

Châlit et ciel de lit de Marie-Antoinette d'Autriche.

Les lits étaient de simples caisses de bois garnies (ou non), plus tard recouvertes d'un matelas. Originellement ce sont des sacs, faits de paille pour la majorité, de plumes pour les plus riches. Au fil du temps, le fourrage est remplacé par des textiles ; depuis le coton jusqu'aux fibres artificielles.

Les plus fortunés dormaient sur des matelas faits de lin (comme les draps) et bourrés de duvet d'oie ou de canard, dans des lits de bois à baldaquin. Les puissants donnaient également audience allongés sur un lit de jour (à l'origine du lit de justice du roi) ou symbolisent leur haute lignée familiale par le lit de parade dans la salle d'apparat.

Les classes moyennes dormaient sur des matelas faits d'un feutre fin (comme les draps) et bourrés de laine de mouton cardée, de crin ou de plume d'oie ou de plume de canard. Si les lit-armoires sont très en vogue dans certaines régions françaises (Bretagne, Poitou, Auvergne), il faut généralement se contenter de simples banquettes, parfois garnies de bas flancs.

Les plus pauvres dormaient souvent tout habillés sur des litières faites de foin ou sur des matelas posés à même le sol, faits d'un sac de bure, bourré de paille de blé ou de son (les fameuses paillasses), de copeaux de bois, de cosses de pois, éventuellement de feuilles de fougère (censées préserver la bonne santé) ou de Vitex agnus-castus (censées préserver la chasteté comme le recommande l'Église), bure parfois enveloppée dans des draps de chanvre pour que cela gratte moins. Ces matériaux, sains mais rustiques, avaient l'avantage d'absorber l'humidité et d'isoler des sols froids. Ils apportaient donc un certain confort, même si plusieurs personnes se partageaient le lit, comme dans les auberges. De plus, contrairement aux tissus précieux inlavables des lits des nobles, ils étaient jetés lorsqu'infectés de puces et punaises. Dans les fermes, on dormait le plus près possible de l'âtre, dans la salle commune.

Au Moyen Âge, il est le meuble le plus important dans la demeure des pauvres (seul meuble confortable de la maison, il est l'endroit où l’on naît, on dort et on meurt) comme des plus fortunés chez qui, il est le symbole de prestige et de pouvoir (il est l'endroit où on reçoit, on travaille, on juge comme par exemple le lit de justice du roi). Dès le XIII siècle, dans les traités d'hygiène et de vie, les médecins écrivent leurs recommandations pour bien dormir : le prince comme le paysan dort nu mais avec un bonnet de nuit censé protéger le cerveau, organe de l'âme jugé sensible ; le ciel de lit apparaît au XIV siècle avec un rôle fonctionnel (il protège de la poussière du plancher terré) et symbolique (il protège des rayons lunaires jugés maléfiques ou nocifs). Le dormeur récite une prière avant d'aller se coucher pour mourir pendant le sommeil, mort redoutée à l'époque car il n'a pas le temps de remettre son âme à Dieu et de recevoir l'extrême-onction ; le ciel de lit, comme le berceau, est orné de signes protecteurs (soleil, étoiles, saints). Le « lit idéal » doit avoir un dos de lit pour se protéger du froid, être accessible par un basset, être isolé par des courtines (tentures de lit) et surélevé par une planche épaisse ou estrade, garni d’un matelas moelleux, surmonté d’un ou plusieurs (selon la richesse) surmatelas appelés couettes – les médecins spécialisés en "litologie" recommandent la plume pour l’hiver, la laine ou le coton pour l’été – recouvertes de draps, couvertures et courtepointe, fourrures. Des banquettes, archebancs (coffres à couvercle plat utilisés comme banc) ou des sièges bas peuvent être disposés autour afin d'accueillir les personnes de compagnie.

Au XVII siècle, l'usage antique de recevoir allongé dans son lit revient en vigueur, comme le fait la marquise de Rambouillet. Au siècle suivant, le lit d'alcôve fait son apparition, souvent entouré d'épais rideaux, comme le représentent les peintres, tels François Boucher et Jean Honoré Fragonard.

Après la révolution industrielle

L'emploi du sommier, qui n'était au départ qu'un simple treillis de branches entrelacées, tend à se généraliser. On en trouve à lattes, à ressorts, à treillis de toile. Si la forme des lits a suivi les modes et styles (Louis XV, Empire, Louis-Philippe, bateau), la nouveauté consiste surtout à employer de nouveaux matériaux. L'emploi du fer et de l'acier concurrence le bois et le cuivre, et permet en outre la fabrication de ressorts hélicoïdaux ou à boudins qui augmentent le confort du couchage. Le coton prend une place prépondérante pour les draps et les enveloppes de couettes ou de matelas. Accessoirement, la fibre kapok remplit duvets et matelas bon marché.

À partir de 1900, avec l'introduction des fibres de viscose (fibranne, mais aussi rayonne ou soie artificielle) les fibres synthétiques tendent à prendre une place prépondérante.

Le lit depuis la révolution industrielle

Lits superposés dans une chambre d'enfant
Lits superposés dans une chambre d'enfant

Lits superposés du porte-avion Clemenceau .

Ces meubles, qui étaient plutôt petits (à la taille des gens mais aussi pour mieux garder la chaleur) tendent à s'agrandir.

À côté des lits traditionnels, apparaissent le lit cage et le cosy-corner mais aussi les lits escamotables : canapé transformable, fauteuil-lit, lit vertical, lit gigogne, lit à plateau mobile, et pour les scouts et les soldats, les lits de camp qui ont l'immense avantage de pouvoir se transformer facilement en brancards.

Pour les enfants, le traditionnel lit à barreaux verticaux est suivi du lit en toile, matelassé, pliable (lit-valise ou lit-parapluie). Les lits pour enfants ou adolescents peuvent également servir de rangement ou d'espace de jeu. On retrouve différents types de lits : compacts, en hauteur, avec rangement, à demie-hauteur, combiné avec bureau.

Dans les structures de soins et au domicile des malades, on indique, sur avis médical, l'utilisation de lits dits « médicalisés » motorisés, à commande électrique, avec parties articulées et mobiles : relève-buste, repose-jambe supérieur et inférieur, réglables en hauteur, sur roulettes avec système de blocage, tête et pied de lit, potence, barrières amovibles, pied porte-sérum etc... Les matelas étant souvent adaptés à la pathologie de la personne concernée (Mousse, mousse découpée, mousse moulée, mousse visco-élastique, matelas à air, avec / sans compresseurs, etc...). Ces lits « médicalisés » sont disponibles en pharmacies.

Les matelas

La composition des matelas s'est considérablement diversifiée. Traditionnellement à ressorts, remplis de laine ou d'un mélange crin-laine, les matières utilisées ont évolué vers le coton, les fibres synthétiques, le lainage, les mousses PU, mousses viscoélastiques (dites à mémoire de forme), mousse de polyester, et latex. Cependant, dans le secteur du très haut de gamme, les matériaux naturels (Laine, coton, crin, cachemire) sont associés à une âme ressort.

Couvertures

Chambre de l'hôtel Les Pagodes de Beauval à Seigy, France.

Couvertures proprement dites, en laine (mouton, mohair) mais le plus souvent en matières synthétiques (acrylique, polyamide, polyester)

Couettes et housses de couettes.

Édredons, courtepointes, couvre-pieds.

Couvre-lits : jeté de lit, dessus-de-lit.

Draps

Ils sont faits de coton, de lin, de métis (tissu réalisé avec une chaîne en coton et une trame en lin, avec un minimum de 40 % de lin), de soie ou de matières synthétiques.

Normes au XXI siècle

La plupart des pays ont adopté des dimensions standard pour les matelas. Les matelas de ratio 2 sur 1 sont le standard des pays anglo-saxons.

Taille du matelas (largeur × longueur)
US et Canada Australie UK Europe
1 place 97 × 191 cm 91 × 191 cm 90 x 190 cm
Double 137 × 190 cm 140 × 200 cm
Queen size
(UK : King)
152 × 203 cm 160 × 200 cm
King size
(UK : Super King)
193 × 203 cm 183 × 203 cm 183 × 198 cm 180 × 200 cm

En France, un lit à une personne doit faire 0,90 m en largeur et 1,90 m ou 2,00 m en longueur. Tout dépend de la taille des utilisateurs. La règle est de prendre une longueur de 15 cm de plus que soi. Il n'existe pas de normes pour la hauteur, dans l'armée : 0,70 m pour les hommes de troupe et 0,90 pour les cadres.

Autres couchages

Lit à baldaquin, Lit à colonnes, Lit-clos

Lit superposé, Lit à plateau mobile ;

Lit médicalisé ;

Hamacs ;

Fourrures, dans les régions froides ;

Nattes, sous les climats chauds ;

Duvets, en camping ou en randonnée.

Les berceaux

Le berceau ou petit lit était un lit miniature. Parfois fait de barreaux doublés à l'intérieur d'un tissu de laine (le molleton) et surmonté d'un léger baldaquin.

Accessoires

Accessoires de chauffage

Bouillottes

Aux siècles passés, les demeures étaient fort mal chauffées et il était indispensable de réchauffer un lit glacial avant d'y entrer. Pour cela, on utilisait :

les bouillottes, en vessie de porc puis en caoutchouc, remplies d'eau très chaude, placées au pied du lit ;

les bassinoires de cuivre, remplies de braises, avec lesquelles on repassait les draps ;

le moine, sorte de bassinoire qui s’accrochait sous le lit ;

des briques laissées au four, puis entourées de gros chiffons et placées dans le lit.

Moustiquaires

Faites de tulle, imprégnées ou non d'insecticide, elles sont fort utiles sous les climats tropicaux.

Descentes de lit

Elles sont faites de laine, rarement de fourrure, puis de coton ou de nylon.

Oreillers et polochons

Les oreillers étaient à l'origine de simples coussins et les polochons ou traversins une enveloppe remplie de plumes ou de vieux chiffons.

Tenues de nuit

Traditionnellement, hommes et femmes portaient une chemise de nuit, un bonnet et des chaussettes de nuit en laine très fine puis en coton. Aujourd'hui, hommes et femmes portent un pyjama en coton ou en fibres synthétiques, ou dorment nus afin de mieux aérer leur peau et ne pas gêner la circulation sanguine par un vêtement. Les femmes portent aussi des nuisettes. Certains portent encore, au lever, veste d'intérieur, robe de chambre et « sortie de lit » en coton, en laine ou en soie.

Usages

Activités

Le sociologue Jean-Claude Kaufmann estime en 2015 que le lit « ne sert plus seulement à dormir ou faire l’amour. Jamais il n’a été autant investi d’activités variées (lecture, plateau télé, utilisation de l’ordinateur, du téléphone…). Chez les femmes célibataires, c’est souvent le meuble le plus important du logement, quand la table haute symbolise trop la famille réunie autour du repas ».

Lit conjugal

Le lit conjugal apparaît au Moyen Âge sous l'impulsion de l’Église catholique qui fait du mariage un sacrement au XIII siècle et qui, selon l'ethnologue Pascal Dibie, « a sacralisé la conjugalité et le lit pour lutter contre le paganisme et maîtriser la société et sa reproduction ». D'après l'historienne Michelle Perrot, « le lit conjugal est latin et catholique » tandis que « les deux lits côte à côte sont protestants et anglo-saxons ». Pour le théologien Thomas d'Aquin, « le couple doit avoir son lit et sa chambre ». Faire chambre à part est désapprouvé par le clergé. Cependant, cette règle n'est pas appliquée par l'aristocratie. Le lit conjugal se généralise en ville au XVIII siècle et au XIX siècle sous l'impulsion de la bourgeoisie. En France, 95 % des couples dont les membres ont entre 20 et 65 ans dorment dans un même lit.

Jean-Claude Kaufmann relève en 2015 que « la tendance dominante est à davantage d’espace individuel pour le couchage : la taille du lit s’élargit et les chambres séparées sont plus fréquentes ». Il précise que d'après l'enquête qu'il a menée, « les femmes sont massivement à l’origine de cette demande de chambre séparée. [...] sous leur impulsion, il semble que la chambre séparée soit en fort développement et en voie de banalisation chez les couples qui ont passé la cinquantaine ». Néanmoins, il souligne que « faire chambre à part demeure un sujet complètement tabou parce qu’une symbolique conjugale du lit est inscrite dans les mentalités depuis le Moyen Âge, dans l’Europe catholique ». Michelle Perrot explique ce tabou par le fait que « l'idée du couple est toujours construite sur la fusion des corps, signe d'amour ».

Les chercheurs John Dittami et Gerhard Klösch indiquent que « les femmes ont un sommeil plus reposant sans leur partenaire, alors que les hommes ont un sommeil plus doux quand ils dorment avec leur compagne ».

Emplacement

Des psychologues de l'université de Munich ont élaboré en 2010 une expérience où des sujets ont le choix de disposer un lit à leur convenance dans une pièce : la majorité l'ont disposé au fond de la pièce, loin de la porte et du côté vers lequel s'ouvre le battant. Selon ces chercheurs, ces sujets reproduisent le comportement de l'homme préhistorique qui devait trouver pour dormir un endroit sûr, à l'abri des prédateurs, le moins visible possible, mais offrant un point de vue idéal sur les accès au lieu.

Économie

4 millions de matelas sont vendus chaque année en France. 65 % sont de largeur 140 cm ; entre 2007 et 2012, on observe un triplement des ventes des matelas de largeur 160 cm. En 2012, Ikea relève également une baisse des ventes de cadres de lit taille 140 au profit des 160.

Proverbes

Comme on fait son lit on se couche.

Qui dort avec des chiens attrape des puces.

Le lit est une bonne chose, si l'on n'y dort, on s'y repose.

Le lit est l'écharpe de la jambe.

Au lit et à la chandelle, laide vaut presque autant que belle.

Femme qui rit, à moitié dans ton lit.

La table remet, le lit repose.

Même si les yeux ne dorment pas, au lit les os se reposent.

Mieux vaut bon sommeil que bon lit.

Qui chante au lit et siffle à table, s'il n'est pas sot, il ne s'en faut de guère.

Qui dort dîne.

Citations

Il n'y a que trois choses sacrées pour moi dans la vie : le lit, la table et le trône. (Rabelais)

C'est idiot de penser qu'un lit est fait pour dormir. (Oscar Wilde)

Aux Marches du Palais, chanson anonyme du XV siècle reprise par Édith Piaf :

Ma belle si tu voulais, nous dormirons ensemble
dans un grand lit carré…
Dans le mitan du lit coulerait une rivière.
Tous les chevaux du Roy pourraient y boire ensemble.

Le Lit, chanson de Léo Ferré (1967) :

[...] Qu'il soit de marbre ou de sapin
Quant au lit qui sera le mien
Dans le néant ou la lumière
Je veux qu'on ne le fasse point
Et qu'on y laisse un petit coin
Pour un ami que j'ai sur terre
Cet ami que je laisserai
Quand il me faudra dételer
Pour l'aventure ou la poussière
Ce frère de mes longues nuits
Et que l'on appelle l'ennui
Au fond du lit des solitaires
Le lit
Quand s'endort le mystère
Sans bruit
Dans la vie passagère

90 % des gens naissent et meurent au lit, on y passe en moyenne 30 ans de sa vie. On aurait donc grand tort à négliger ce mobilier. (Henri Mondor)

Le lit est l'endroit le plus dangereux du Monde : 90 % des gens y meurent ! (Mark Twain)

Le lit en argot

Le pucier ~ Le plumard, la plume, le plumzingue ~ Le pieu, le pieutard ~ Le pageot, le page ~ Le paddock.

中文百科
一张典型的睡床
一张典型的睡床

床,又写作床,是供人躺在上面睡觉的家具。

陈设

枕头

褥子:垫于床下面的纺织品,使人躺下后感觉舒适。

被子:当人睡眠后保持人的体温,一般用棉花制成。

帐:夏天是用于驱蚊,又称蚊帐。也可以遮挡阳光和隐私,使人安眠。

席:用竹或苇编织而成,铺于床上使人凉爽。

床头柜:床头或床边的小家具。一般带有抽屉。

床单:以棉纱织成平面布,依四方折入床垫包围,称为床单。

床包:布疋做成床型四围用松紧带固定。

床罩:依床包方式,对外3向加上裙脚增加美观。

分类

单人床:供一个人使用。

双人床:供两个人使用。家庭一般为夫妻;也常见于旅馆。

上下铺:又名碌架床,上下两层的床,为了节约居住空间而设计的。常见于宿舍,火车或轮船上和小型单位。

大铺:中国东北又称大炕,供十到十二人入睡。从前给苦力、仆人使用,现在已经少见。仅见于临时行军的军营或便宜的旅馆。

榻榻米:日本建筑卧室中一种地板,可在上面睡觉。

吊床:携带方便的一种床,形状类似渔网。可在户外使用,但不利于骨骼成长。因此不适合长期使用。

弹簧床

沙发床:一种两用的沙发,重新组装后可当临时的床使用。

充气床

睡袋:用于野外生存的一种工具,有较好的御寒能力。

火炕:中国东北地方农村为了御寒而制作的一种床。

婴儿床

儿童床

喜床

文化

在古代,床不仅是休息的地方,也是一种简易的坐具。《说文》中有“床,安身之坐也”。 据《礼记》记载:曾子因床上簟子不符合制度,临死时要求将其换下才死去。可见在当时。床已经受到古人的重视。 床在古代有一种孤独萧索的意境。李商隐在《端居》“远书归梦两悠悠,只有空床敌素秋。”表达了一种意乡之情。 古希腊著名哲学家柏拉图曾经用床寓意他的思想: “第一种是自然中本有的,我想无妨说是神制造的,因为没有旁人制造它;第二种是木匠制造的;第三种是画家制造的。”

法法词典

plumard nom commun - masculin ( plumards )

  • 1. meuble sur lequel on s'allonge pour dormir ou se reposer (familier) Synonyme: lit

    il est tombé du plumard!

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