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词典释义:
patricien
时间: 2023-09-20 16:40:53
TEF/TCF
[patrisjɛ̃]

patricien, nen.1. (古马的)贵族2. 〈书面语〉贵族— a.贵族的

词典释义
patricien, ne
n.
1. (古马的)贵族

2. 〈书面语〉贵族

— a.
贵族的
famille patricienne贵族家庭
近义、反义、派生词
助记:
patr父亲+ic(=ice)阳性名词后缀+ien关于……的

词根:
patern, patr 父亲

近义词:
noble,  aristocrate,  puissant,  aristocratique
反义词:
plébéien,  roturier,  populaire,  prolétaire,  prolétarien
联想词
aristocrate 贵族; aristocratique 贵族的; bourgeois 资产者,有产者; romain 马的,古马帝国的; magistrat 司法官员; tribun 军官; châtelain 别墅主人; aristocratie 贵族阶级,贵族; politicien 政治家,从事政治的人; gentilhomme 贵族,绅士; clerc 教士,神职人员;
短语搭配

famille patricienne贵族家庭

famille patricien, nene贵族家庭

原声例句

D'autres projets sont terminés, comme le monastère de Mar Behnam au sud de Mossoul, ou proches de l'achèvement comme Dar Tutunji, une magnifique maison patricienne ottomane de la vieille ville de Mossoul.

有一些修复项目已经完成,比如摩苏尔南部的马尔贝南教堂,又比如即将完工的达尔图通吉,一座位于摩苏尔老城的宏伟的奥斯曼贵族住宅。

[法国总统马克龙演讲]

Patricienne de Fiesole, monsieur le comte, patricienne de Fiesole !

“她的家庭是费沙尔的贵族,伯爵阁下。”

[基督山伯爵 Le Comte de Monte-Cristo]

Julien, de son côté, trouvait dans les façons de la maréchale un exemple à peu près parfait de ce calme patricien qui respire une politesse exacte et encore plus l’impossibilité d’aucune vive émotion.

于连呢,他在元帅夫人的态度中找到了贵族的沉静的近乎完美的典型,透出一种准确无误的礼貌,还有任何强烈的感情之不可能。

[红与黑 Le rouge et le noir 第二部]

例句库

Les patriciens jouissent des privilèges.

贵族享有特权。

L'idée fut reprise dans l'aristocratie, où ils étaient disposés dans les vestibules des maisons patriciennes : c'est là que les beaux esprits se réunissaient pour échanger commentaires et ouvrages.

当时的贵族的想法是采取行动,他们被安置在房屋的门厅那里:最好的思想聚集在一起,交换意见和文章。

法语百科

Un patricien (du latin patricius, dérivé de pater qui signifie « père ») est durant la période romaine un citoyen qui appartient, par sa naissance, à la classe supérieure ancienne et traditionnelle, et par ce rang détient diverses prérogatives politiques et religieuses. La classe des patriciens se distingue à Rome du reste de la population dite plébéienne.

Après la période romaine, le terme de famille patricienne s'applique de façon plus générale pour désigner les familles de l'aristocratie ou de la haute bourgeoisie.

Origine et définition

Selon la tradition romaine antique, les patriciens d'origine descendent des cent familles, les gentes, présentes à la fondation de Rome, dont les chefs, nommés patres, sont choisis par Romulus et ses successeurs pour former le Sénat. Ainsi, quand les auteurs antiques parlent de patriciens au début de l'histoire romaine, il s'agit en fait de sénateurs, et vice versa. Tous les patres d'une gens patricienne sont sénateurs, et tous les sénateurs sont des patriciens. Plutarque ajoute que ces sénateurs sont nommés patriciens soit parce qu’ils sont pères d’enfants libres, soit parce que leurs pères sont aux côtés de Romulus. À l'origine, donc, les patres et les patriciens désignent les mêmes personnes.

Par exemple, Jules César descend de la gens des Iulii. Une gens comprend plusieurs branches, familles, avec à leur tête un pater familias qui règne en maître absolu sur tous les membres de la familia (femme, enfants, serviteurs). Les patriciens seraient des descendants des compagnons de Romulus. En réalité, ils sont sans doute les acteurs de la révolution de 509 av. J.-C. qui voit la chute de la Monarchie romaine. Au début de la République, les patriciens dominent l'État romain et forment une oligarchie. Les descendants de ces premiers sénateurs conservent le nom de patriciens, même sans être sénateurs. D'autres familles puissantes s'installent à Rome, avec le rang de patriciens, tels les Claudii vers 504 av. J.-C.

Sous la Monarchie romaine

Les historiens ont beaucoup discuté sur l'origine et la définition des patriciens, problème qui se posait déjà à l'époque de Cicéron ou de Tite-Live. C'est un groupe fermé avec des qualifications de type religieux, fort ancien, sinon d'époque royale, ou du moins du premier siècle de la République.

Premières familles patriciennes

Les premières grandes familles romaines sont donc appelées gentes. Chaque gens constitue un agrégat de familles regroupées derrière un patriarche, appelé pater (le mot latin pour « père »). Il est le chef incontesté de la gens. Quand les premières gentes romaines se sont regroupées pour former une unique communauté, les patres des gentes dirigeantes ont été choisis pour former l’assemblée des doyens (ce qui deviendra le sénat romain).

Les patres qui remplissent les rangs du premier sénat tiennent une position de pouvoir absolu sur leurs familles respectives. Comme le sénat est l'assemblée des patres des principales familles, leur pouvoir individuel sur leur famille est consolidé en un pouvoir sur toutes les familles de la première communauté romaine. C'est là l'origine des familles patriciennes.

Pendant cette période, chaque famille non-patricienne existe comme dépendant d'une des familles patriciennes. Finalement, cette dépendance sera rompue et le résultat est la création de la classe plébéienne. Cependant, pendant les premières décennies de la monarchie, cette dépendance n'est pas rompue. Ainsi, chaque pater a autorité absolue sur sa famille patricienne ainsi que sur toutes les familles qui en dépendent.

Les patriciens en sont venus à reconnaître la nécessité d’un dirigeant unique. Ils ont alors élu un roi (rex), investi de leurs pouvoirs souverains. Quand le roi meurt, son pouvoir revient naturellement aux patres.

Division en tribus

Les Romains sont divisés en trois groupes ethniques. Suivant la tradition, le premier groupe est appelé les Ramnes. Ce groupe, composé des Latins, habite les premiers villages. Le deuxième groupe est appelé les Tities et représente probablement l’élément sabin, intégré à la communauté plus large. Les origines du troisième groupe, les Luceres, restent inconnues des historiens antiques, comme c’est toujours le cas aujourd’hui. Néanmoins, ce groupe représente certainement l’élément étrusque.

Les Ramnes se forment donc lors de la fondation de la ville en 753 av. J.-C., et sont composés de Latins tels que le premier roi, Romulus. Les Tities arrivent à Rome vers 730 av. J.-C., lors de l'admission des Sabins de Titus Tatius, co-roi de Rome. Les patriciens de ces 1 et 2 créations sont dits maiorum gentium. Concernant les Luceres, composés d'étrusques, ils sont sûrement à Rome depuis aussi longtemps que les Latins et continuent d'arriver jusqu'aux débuts de la République romaine, avec un essor particulier sous les Tarquins, rois étrusques de Rome. Ce serait sous Romulus que se formerait cette troisième tribu. Sous Tullus Hostilius, de nouveaux patriciens arrivent à Rome, quand ce roi latin transporte les Albains à Rome vers 650 av. J.-C. Ce sont des minorum gentium.

Les familles appartenant à l’un de ces trois groupes constituent les premières familles patriciennes. Afin d’organiser la ville, ces familles patriciennes l’ont divisé en unités appelées curies, bien que, selon la légende, cette organisation soit imputée au premier roi, Romulus. Chacun des trois groupes ethniques est divisé en dix curies.

La fusion des trois tribus est assez lente, et les Latins gardent une prédominance sur les Sabins sous le règne de Romulus, avant d'être sur un pied d'égalité sous les rois suivants. Pour les Étrusques, il faut attendre le règne de Tarquin l'Ancien pour qu'ils jouissent des mêmes droits que les autres, et ce roi augmente alors le nombre de sénateurs à trois cents.

Apparition de la classe plébéienne

Le plus souvent, les habitants dont les villes ont été conquises y demeurent. Leur vie quotidienne et leur système de gouvernement restent les mêmes, mais leurs villes perdent leur indépendance vis-à-vis de Rome. Néanmoins, un certain nombre vient à Rome. Pour acquérir un statut économique viable et légal, les nouveaux arrivants doivent accepter une dépendance envers une famille patricienne ou envers le roi (qui est lui-même un patricien) ; ils deviennent alors clients d’une famille patricienne. En fin de compte, ceux qui s’étaient attachés au roi sont libérés de leur dépendance. Ces derniers constituent alors les premiers plébéiens.

Comme Rome s’agrandit, de plus en plus de soldats sont nécessaires aux conquêtes. Les non-patriciens appartiennent à la même curie que leurs patrons. En ce temps, l’armée est organisée sur la base des curies, de sorte que les individus dépendants de familles doivent se battre. Néanmoins, quand ils sont délivrés de leur dépendance, ils quittent la curie à laquelle appartient leur patron. Ils ne sont alors plus obligés de se battre mais ils perdent tout statut politique ou économique.

Pour faire revenir ces plébéiens dans l’armée, les patriciens ont dû faire des concessions, dont on ne connaît pas exactement la nature. Une des conséquences est que les plébéiens ont désormais le droit de posséder leurs propres terres. Devenus propriétaires terriens, ils ont maintenant tout intérêt à défendre la ville car si elle venait à être conquise, ils perdraient toutes leurs terres. Néanmoins, il ne leur est donné aucun pouvoir politique. Tous ces éléments qui se mettent en place conduiront à la Guerre des ordres.

Sous la République romaine

Prédominance des patriciens

Selon la légende, le dernier roi a été banni en 509 av. J.-C. Deux consuls patriciens sont alors élus par les citoyens pour une année. Les patriciens ont alors tous les pouvoirs à Rome, et le changement de gouvernement ne profite qu'à cette minorité, une oligarchie se met en place.

Émergence politique des plébéiens

En 494 av. J.-C., les plébéiens font sécession : ils s’installent sur la colline de l’Aventin, et demandent le droit d’élire leurs propres représentants. Les patriciens cèdent comme il se doit par la Lex Sacrata, ce qui marque la fin de la première sécession de la plèbe. Les plébéiens nomment leurs nouveaux représentants « tribuns de la plèbe ». Au début, on leur adjoint deux assistants, appelés « édiles plébéiens », ensuite on leur donne le pouvoir d’opposer leur veto au sénat patricien.

En 445 av. J.-C., les mariages mixtes entre patriciens et plébéiens sont autorisées par la Lex Canuleia. En 367 av. J.-C., les plébéiens peuvent se présenter comme candidats au consulat. L’ouverture du consulat aux plébéiens leur permet implicitement l’accès à la censure ainsi qu’à la dictature. En 366 av. J.-C., dans un effort des patriciens pour réaffirmer leur influence sur les différentes magistratures, ils en créent deux nouvelles : la préture et l’édilité curule. Ce n’est pas long avant que ces deux nouvelles magistratures soient occupées par des plébéiens, en effet, le premier préteur plébéien est élu en 337 av. J.-C.

En 287 av. J.-C., les plébéiens font sécession sur la colline du Janicule. Pour mettre un terme à cette nouvelle sécession, une loi est adoptée (la Lex Hortensia), qui donne force de loi aux résolutions de l’assemblée de la plèbe (plébiscites) sans ratification du sénat. La signification fondamentale de cette loi dans les faits est qu’elle retire aux patriciens toute possibilité de s’opposer aux plébéiens, ce qui entraîne que les sénateurs plébéiens ont dorénavant les mêmes droits que les sénateurs patriciens. Par conséquent, le contrôle de l’état ne retombe pas sur les épaules de la démocratie mais sur les épaules de cette nouvelle aristocratie « patricio-plébéienne ».

La grande nouveauté des lois hortensiennes réside dans ce qu’elle retire au patriciat sa dernière arme contre la plèbe, résolvant ainsi un des grands problèmes des débuts de la République. L'aristocratie romaine, où les patriciens occupent toujours une place éminente, peut désormais se construire selon un principe nouveau et plus ouvert : le cœur de l'aristocratie se constitue désormais autour de la nobilitas à savoir les descendants de consuls.

Gentes patriciennes

Voici une liste non exhaustive des gentes romaines patriciennes, établie grâce aux fastes consulaires des débuts de la République romaine. Certains familles ont des branches patriciennes et plébéiennes, généralement les premiers membres sont des patriciens et ceux des derniers siècles de la République des plébéiens. Il peut s'agir d'affranchissement, l'affranchi gardant le nomen de son ancien patron, mais est un plébéien.

Aebutii

Æmilii

Antonii (les Antonii Merendae uniquement)

Aquillii

Atilii (les Atilii Lusci uniquement)

Claudii

Cloelii

Cornelii

Curiatii

Curtii

Fabii

Folii

Furii

Geganii

Genucii (les Genucii Augurini en partie seulement)

Herminii

Horatii

Iulii

Iunii (les Iunii Bruti sous la monarchie romaine)

Larcii

Lucretii

Manlii

Menenii

Minucii (les Minucii Augurini uniquement)

Nautii

Papirii

Pinarii

Postumii

Quinctii

Quinctilii

Romilii

Sempronii (les Sempronii Atratini uniquement)

Sergii

Servilii (excepté les Servilii Vatii)

Sestii

Sulpicii

Tarquinii (monarchie romaine)

Valerii

Verginii

Veturii (excepté les Veturii Calvini)

Cette liste est non exhaustive ;

En gras, les principales gentes ;

En italique, les gentes ayant aussi des branches plébéiennes.

Distinction entre un patricien et un autre citoyen

Aux débuts, on reconnaît un patricien car il siège au sénat et occupe les principales magistratures. Mais peu à peu, les patriciens perdent ces privilèges, et leur aspect extérieur ne les distinguent quasiment pas des autres citoyens. Seule une espèce particulière de chaussures les distinguent, qui lui couvrent le pied et une partie de la jambe, bien qu'elles ne soient pas aussi hautes que les chaussures des sénateurs et des magistrats curules.

Sous l'Empire romain

Les familles patriciennes de la République romaine s'éteignent petit-à-petit, malgré les adoptions. À la fin de la République, les historiens n'identifient plus que trente familles patriciennes, appartenant à 13 gentes.

De toutes les gentes maiores (les plus illustres gentes patriciennes de la République), les Cornelii survivent le plus longtemps. En effet, les Fabii patriciens disparaissent des fastes en 34, les Æmilii s'éteignent en 39, les Claudii en 68 et les liens des Valerii postérieurs aux Julio-Claudiens avec les Valerii patriciens sont contestés. Les Cornelii disparaissent des fastes consulaires sous Marc Aurèle, avec Servius Cornelius Scipio Salvidienus Orfitus, consul en 178, descendant des Lentuli et des Scipions. Il est le dernier représentant du patriciat républicain ancestral et met fin à l'existence d'une famille ayant pour la première fois exercé le consulat 663 ans plus tôt.

Le statut de patricien toutefois n'a pas disparu : par un pouvoir accordé en 30 av. J.-C. par la loi Saenia, c'est désormais l'empereur qui confère cette dignité aux sénateurs plébéiens les plus en vue par l'adlectio inter patricios. Ainsi Rome peut perpétuer ses traditions : certains sacerdoces ne peuvent en effet n'être exercés que par des patriciens. Le renouvellement est continu, les familles patriciennes du II siècle sont éteintes au siècle suivant, mais d'autres prennent le relais dans la première moitié du III siècle.

Finalement Constantin, au début du IV siècle, supprime l'institution du patriciat et la remplace par un titre de noblesse personnel, celui de patrice. Il n'est plus basé sur l'appartenance à une vieille famille romaine, mais octroyé à ceux qui se sont distingués par les services rendus à l'Empire. Le titre n'est plus héréditaire ni exclusivement réservé à des citoyens romains.

Survivance en Italie

Au Moyen Âge, dans les villes italiennes, « patricien » désigne les membres du groupe des citoyens auquel leur richesse (souvent d'origine mercantile), leurs fonctions ou leurs alliances donnent une autorité particulière. Ils sont les maîtres des institutions communales. Les patriciens ne sont pas tous nobles et tous les nobles ne sont pas des patriciens.

Liste de familles patriciennes de Venise

Liste de familles patriciennes de Gênes

Dénomination aux Pays-Bas

Ce terme est encore utilisé aux Pays-Bas pour désigner d'anciennes familles patriciennes (Nederland's Patriciaat) qui ne font toutefois pas partie de la noblesse.

Nederland's Patriciaat

Liste des familles patriciennes des Pays-Bas

中文百科

贵族是指古罗马时期享有一些特权的古罗马公民。他们属于特权阶级,地位高于平民,是古罗马社会中最富有的成员。在前400年前,他们曾垄断全部官职,并且免服兵役。经过了共和早中期的几次平民抗争事件后,贵族同平民阶级达成妥协,平民能够与贵族分享政治权力。帝国时期,罗马皇帝必须是贵族出身。在公元4世纪以后,贵族逐步演变为非世袭的荣誉头衔。

LCCN: sh85141241

GND: 4130531-0

法法词典

patricien nom commun - masculin, féminin ( patricienne, patriciens, patriciennes )

  • 1. personne qui appartient à la noblesse ou à la classe sociale privilégiée

    les patriciens vénitiens de la Renaissance

  • 2. Antiquité : dans la Rome antique personne qui appartenait par sa naissance à la classe sociale la plus élevée de Rome

    les patriciens et les plébéiens

patricien adjectif ( patricienne, patriciens, patriciennes )

  • 1. de la noblesse ou de la classe sociale privilégiée, ou qui en a les caractéristiques Synonyme: aristocratique

    la bourgeoisie patricienne de Florence

  • 2. Antiquité : dans la Rome antique de la classe sociale la plus élevée de Rome

    une famille patricienne

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