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词典释义:
iconoclaste
时间: 2023-09-07 15:03:34
[ikɔnɔklast]

a., n.1. 【史】(拜占庭帝国中)破坏圣像(人)2. 破坏圣像(人);〈引申义〉破坏艺术品(人)3. 〈转义〉无视传统观念(人)

词典释义
a., n.
1. 【史】(拜占庭帝国中)破坏圣像(人)

2. 破坏圣像(人);〈引申义〉破坏艺术品(人)

3. 〈转义〉无视传统观念(人)
近义、反义、派生词
近义词:
vandale,  barbare,  destructeur,  dévastateur,  anticonformiste,  non-conformiste
反义词:
iconolâtre
联想词
provocateur ,煽动; avant-gardiste ; excentrique 偏心轮; déjanté ; loufoque 癫癫,怪诞; fantaisiste 异想天开,任性; éclectique 折中主义者,折中派; psychédélique 迷幻; cynique 犬儒; délirant 谵妄,极度兴奋; moderniste 现代主义,现代派;
原声例句

Le parti n'a pas ménagé ses efforts pour tenter d'abattre ce candidat iconoclaste, qui fait campagne contre les élus -des menteurs à de rares exceptions d'après le milliardaire qui rassemble les déçus de la politique.

该党不遗余力地试图推翻这位反传统的候选人,,他反对民选官员 - 骗子,除了极少数例外据这位将那些对政治失望的人聚集在一起的亿万富翁说。

[RFI简易法语听力 2016年3月合集]

Nous sommes en 1870, et le canotage est alors très prisé sur les rivières autour de Paris, mais la manière dont G.Caillebotte va peindre ces nouveaux loisirs de la bonne société est totalement iconoclaste.

[法国TV3台午间电视新闻 2023年1月合集]

例句库

Dans un second rôle de tout premier choix, Michel Duchaussoy fait une nouvelle fois démonstration de son talent iconoclaste.

Michel Duchaussoy作为配角的不二人选,再一次展现了他才般的才华。

法语百科

Statues dans la Cathédrale Saint-Martin d'Utrecht, attaquées durant l'iconoclasme de la Réforme au XVI siècle.

L’iconoclasme (des mots grecs εἰκών eikôn « image, icône » et κλάω klaô « briser ») est, au sens strict, la destruction délibérée d'images, c'est-à-dire de représentations religieuses de type figuratif (appartenant souvent à sa propre culture) et généralement pour des motifs religieux ou politiques. Ce courant de pensée rejette la vénération adressée aux représentations du divin, dans les icônes en particulier. L’iconoclasme est opposé à l'iconodulie (ou iconodoulie).

Dans un sens second et récent (fin du XIX siècle), le terme iconoclaste (adjectif ou nom) désigne une attitude ou un comportement d'hostilité manifeste aux interdits, normes et croyances dominantes ou autres valeurs « intouchables ».

Origine

L'iconoclasme existe depuis l'Antiquité. Dans l'Égypte pharaonique, il n'était pas rare de voir les statues des pharaons divinisés détruites par leurs successeurs (ex. : destruction de statues de Hatchepsout par son successeur Thoutmôsis III).

L'interdit de la représentation est présent dans le monothéisme juif bien avant l'ère chrétienne. Cet interdit sera repris lors de l'apparition des autres monothéismes, chrétien puis musulman.

La question théologique de la représentation du divin traverse les trois monothéismes. Tous trois attribuent à la divinité la propriété de transcendance, qui la situe au-delà de l’humanité telle qu’on la représente.

Dans le judaïsme comme dans le christianisme, l’interdiction de représenter une figure divine vient formellement du second commandement de Dieu qui est le suivant dans la Bible :

« Tu ne te feras point d’image taillée, ni de représentation quelconque des choses qui sont en haut dans les cieux, qui sont en bas sur la terre, et qui sont dans les eaux plus bas que la terre. Tu ne te prosterneras point devant elles, et tu ne les serviras point; car moi, l’Éternel, ton Dieu, je suis un Dieu jaloux, qui punit l’iniquité des pères sur les enfants jusqu’à la troisième et la quatrième génération de ceux qui me haïssent, et qui fait miséricorde jusqu’à mille générations à ceux qui m’aiment et qui gardent mes commandements. »

 Exode 20:4-6

« Petits enfants, gardez-vous des idoles. »

 1 Jean 5:21

Pourtant, le christianisme produisit assez tôt des images. Il ne s'agit pas d'idoles mais d'icônes, associées au culte du Dieu unique. Dès avant la crise iconoclaste, l’Église formule des avis sur le statut des images : c'est la théologie de l'icône, qui règle le culte et vise à éviter les dérives idolâtriques.

Aujourd’hui, dans le langage commun, on appelle « iconoclastes » ceux qui vont à l’encontre des idées communément reçues, ou qui refusent la tradition, notamment lorsque leur engagement les pousse à détruire ou à profaner des idoles, au sens propre ou au sens figuré.

Judaïsme

La Torah met clairement en garde contre toute forme de représentation.

« Tu ne te feras point d'idole, ni une image quelconque de ce qui est en haut dans le ciel, ou en bas sur la terre, ou dans les eaux au-dessous de la terre. »

 Exode, 20, 3 paracha Yitro

Christianisme

L’iconoclasme ou Querelle des Images est un mouvement hostile au culte des icônes, les images saintes, vénérées dans l’Empire romain d'Orient.

Il se manifesta aux VIIIetIX siècles par des destructions massives d’icônes et la persécution de ceux qui leur vouaient un culte, les iconodules ou iconophiles.

Il caractérise également la Réforme protestante.

L'iconoclasme byzantin

Le premier iconoclasme (730–787)

En 730, l’empereur Léon III l’Isaurien (empereur de 717 à 741) interdit l’usage d’icônes du Christ, de la Vierge Marie et des saints, et ordonne leur destruction. La controverse iconoclaste naît du refus de nombre de chrétiens, vivant ou non dans l’Empire romain d’Orient, de détruire leurs icônes. Jean Damascène fut l’un des chefs de file de cette résistance. La position de l’empereur était toutefois renforcée par ses succès militaires : siège de Constantinople en 717-718, fin du versement du tribut aux Arabes. Son fils Constantin V (empereur de 741 à 775) eut également des succès militaires, ce qui renforça sa position contre les iconodules. En 754, il fit réunir le concile de Hiéreia dans le palais du même nom, à Chalcédoine, pour faire condamner la vénération et la production des images.

Le second concile de Nicée, en 787, autorisa à nouveau le culte des images, tout en interdisant sévèrement leur commerce. La principale raison doctrinale de ce rétablissement était la suivante : si le Christ s’est incarné, il est donc possible de représenter physiquement le Fils de Dieu, et de peindre les saints.

Le fondement de l'iconodulie se trouverait aussi dans la Bible, plus particulièrement dans l'Évangile. En effet, Jésus dans son dernier repas du Jeudi Saint, dut répondre à la question de l'apôtre Philippe : « Seigneur, montre-nous le Père ; cela nous suffit. » Jésus lui répondit : « Il y a si longtemps que je suis avec vous, et tu ne me connais pas, Philippe ! Celui qui m'a vu a vu le Père. Comment peux-tu dire : « Montre-nous le Père » ? Tu ne crois donc pas que je suis dans le Père et que le Père est en moi ! » (Jn 14,8-10)

De ce fait, il est possible de représenter Dieu en la personne de son Fils incarné en Jésus-Christ. Les icônes de Marie, mère de Dieu (Theotokos) en son Fils Jésus-Christ sont aussi très populaires. Les icônes sont aussi des supports de vénération des saints, considérés, par leurs vies, leurs exemples et leur pouvoir d'intercession, comme les reflets de la gloire du Christ.

Les iconodules se distinguent ainsi des idolâtres : ils vénèrent non pas des divinités matérielles et sans vie propre (les idoles) mais des icônes, représentation de vraies personnes ayant vécu dans l'intimité de Dieu.

Les origines de l’iconoclasme byzantin

L’iconoclasme est un phénomène qui reste difficile à cerner, car les sources iconoclastes ont presque toutes disparu, d’où la difficulté de savoir précisément les origines, les causes et les enjeux d'un tel mouvement. Cependant, en interprétant les sources, la question peut être éclairée. La querelle des icônes éclate en 726, sous l’empereur Léon III.

Les iconodules accusent les iconoclastes de penser comme les musulmans. Il est en effet possible que Léon III ait été influencé par la proximité du monde islamique, à qui l’idée même d’une représentation visuelle de Dieu est odieuse. De plus, en juillet 721, juste avant le début de l’iconoclasme, le calife Yazid II (687-724) avait promulgué un décret contre les images, applicable aux chrétiens qui vivaient sous son autorité. Mais l’inspiration des iconoclasmes byzantin et arabe est fort différente. Les musulmans proscrivent toute représentation, y compris de la vie animale. À l’inverse, les Byzantins remplacent les scènes de l’Incarnation divine par des arbres, oiseaux et animaux. Les iconodules ont également accusé les juifs d’avoir inspiré les Arabes et Yazid II, et d’avoir, par conséquent, été l’un des moteurs majeurs de l’iconoclasme. S’il est vrai que les juifs considèrent les iconodules comme des idolâtres, il est vrai également que Léon III les persécuta. La critique juive des images chrétiennes a pu exercer une influence au départ, mais il ne semble pas qu’elle puisse constituer une explication de l’iconoclasme : les sources qui soutiennent cette théorie sont tendancieuses, tardives, et ne résistent pas à la critique.

On tend ainsi aujourd'hui à considérer que les influences extérieures ont été mineures dans l’apparition de l’iconoclasme. C’est surtout dans les débats religieux agitant l'Empire que se trouveraient ses origines, Léon III et les iconoclastes assimilant le culte des images à une forme d’idolâtrie qui aurait provoqué son déclin. Ces derniers s'appuient également sur des arguments christologiques et sur l'Ancien Testament.

En 754, l’Église particulière byzantine reconnaît l'iconoclasme comme doctrine officielle lors du concile de Hiéreia.

En 787, lors du deuxième concile de Nicée, l’iconoclasme est solennellement condamné.

Le second iconoclasme (813–843)

Léon V l'Arménien (empereur de 813 à 820) provoqua dès son arrivée sur le trône un second iconoclasme, plus rigoureux que le premier, et auquel résistèrent principalement le patriarche Nicéphore Ier de Constantinople et l'abbé Théodore Stoudite, les deux grands doctrinaires iconodules de ce temps. La politique de Léon V fut poursuivie par ses successeurs Michel II (820-829) et Théophile (829-842). La veuve de ce dernier, Théodora, régente de son fils mineur Michel III, proclama la restauration de la vénération des icônes le 11 mars 843, devenue la fête du Dimanche de l'Orthodoxie, que l'Église grecque continue à célébrer chaque année.

Les empereurs tentèrent d’imposer un symbole unique admis à la vénération, le chrisme, qui leur était personnel. On peut ainsi interpréter l’iconoclasme comme une tentative de réunir derrière la bannière de l’empereur l’ensemble des chrétiens d’Orient, afin de faire face à une grave crise extérieure. Lorsque la menace extérieure cesse, l’iconoclasme cesse également.

Charlemagne prit parti dans la querelle iconoclaste à l'occasion du concile de Francfort (794). La doctrine officielle de l'Empire franc en matière d'images se voulait une voie moyenne entre l'iconoclasme destructeur et l'iconodulie superstitieuse : les images avaient leur place dans les églises, à titre d'ornements ou de supports de la mémoire, mais ne devaient en aucun cas être adorées ou vénérées. L'Occident carolingien ne connut guère d'actes iconoclastes, l'exception étant l'évêque Claude de Turin, qui, à son arrivée dans son diocèse piémontais, brisa les images vénérées par ses ouailles et mena durant son épiscopat (816-827) une politique iconoclaste qui fit scandale (protestations du pape Pascal Ier ; pamphlets de Dungal et de Jonas d'Orléans) sans toutefois lui aliéner l'empereur Louis le Pieux.

L'iconoclasme protestant

Église de Saint-Étienne à Nimègue

Plusieurs chefs religieux protestants (principalement Ulrich Zwingli à Zurich et Jean Calvin à Genève) incitèrent à la destruction des images religieuses, dont la vénération était assimilée par eux à une adoration idôlatrique et relevait donc du paganisme. Les objets concernés étaient les portraits de saints et de saintes, les statues, mais aussi les reliques et les retables. Les premiers actes iconoclastes se produisirent dans l'espace germanique à Zurich (1523), Strasbourg (1524), Copenhague (1530), Genève (1535), et Augsbourg (1537). La France ne fut pas épargnée, mais les destructions restèrent des cas isolés dans la première moitié du XVI siècle. La grande crise iconoclaste française eut lieu lors de la première guerre de religion en 1562. Dans les villes prises par les protestants, les édifices religieux furent systématiquement saccagés. La violence des iconoclastes alla parfois jusqu'à détruire des églises entières. Des monuments prestigieux comme la basilique Saint-Martin de Tours ou la cathédrale Sainte-Croix d'Orléans furent sérieusement endommagés ou détruits. L'abbaye de Jumièges, la cathédrale Saint-Pierre d'Angoulême, la basilique Sainte-Marie-Madeleine de Vézelay furent pillées et mises à sac. En 1566, ce furent la Flandre et les Pays-Bas en général qui connurent une grande flambée iconoclaste. Le mouvement, d'inspiration populaire, commença à Steenvoorde et se répandit dans les alentours. La terrible crise de 1566 marque le début de ce qu'on appelle la Révolte des Gueux.

Islam

Partie supérieure du mihrab (niche de prière) de la Grande Mosquée de Kairouan (en Tunisie), la concavité de la demi-coupole est ornée d'arabesques végétales.

Pour ce qui concerne l’islam, l'interdiction de représentation est très prégnante, à l'instar de la prohibition judaïque, dans le dessein de préserver la pureté du monothéisme et d'éviter toute forme d'idolâtrie : le culte est voué exclusivement à un Dieu sans forme ni représentation, en dehors du temps et de l'espace, infini et donc insaisissable par l'entendement humain.

L'islam considère que toute représentation d'être possédant une âme est illicite et doit être détruite. Comme le judaïsme, l'islam enjoint de jeter bas les idoles, à l'exemple de son prophète (Mahomet), qui renversa les idoles de la Kaaba.

L'absence de représentation figurée orienta sensiblement l'art, la culture, l'architecture arabo-musulmane. Ce qui peut expliquer le goût pour l'ornement des lettres (calligraphie), un style architectural plus épuré qu'en Occident, une plus grande sensibilité artistique pour l'harmonie des formes géométriques.

L'iconoclasme sunnite

Concernant le sunnisme, on connaît des épisodes iconoclastes dans le passé, dirigé par exemple contre les images chrétiennes sous les Omeyyades.

En 1378, un iconoclaste originaire du khanqah de Sa'id al-Su'ada du nom de Mohammed Sa'im al-Dahr — parfois considéré comme un maître soufi au motif qu'il fut, pendant un temps, derviche d'une confrérie— fut pendu pour avoir endommagé le visage du Sphinx de Gizeh afin de détruire ce qu'il jugeait être une idole païenne.

En 2001, après avoir survécu relativement épargnées durant plus de quinze siècles, avoir assisté à la destruction de la ville de Bâmiyân par les Mongols de Genghis Khan en 1221, avoir subi l'occupation russe, les statues des Bouddhas de Bâmiyân sont décrétées idolâtres par Mohammed Omar et les talibans les détruisent au moyen d'explosifs et de tirs d'artillerie. En mars 2001, les deux statues avaient disparu après presque un mois de bombardement intensif.

En février 2015, des membres de l'État islamique détruisent dans le musée de Mossoul une collection de statues et de sculptures, dont certaines d'entre elles remontent au VII siècle avant Jésus-Christ, sous prétexte de combattre « l'Idolâtrie ».

L'Arabie saoudite pratique par ailleurs depuis toujours une politique wahhabiste rigoriste, qui condamne et combat l’idolâtrie. L'État saoudien aurait ainsi, entre 1985 et 2014, détruit 98% de son patrimoine historique.

Extension aux représentations non figuratives

Il est à noter que ces volontés destructrices s'étendent a des représentations non figuratives, mais symbolisant une puissance, une identité non islamique. Ainsi en Inde, Mahmoud de Ghaznî (971-1030) rasa de très nombreux temples hindous.

Révolution française

Statues-colonnes de l'église Saint-Ayoul de Provins, aux visages martelés pendant la Révolution

Pendant la Révolution française, en 1793, ont lieu des destructions d'œuvres d'art religieuses que l'abbé Grégoire dénonce sous le terme de vandalisme. Il invente ce terme dans un rapport présenté à la Convention le 14 fructidor an III à propos de la protection des inscriptions romaines de la Gaule : « On ne peut inspirer aux citoyens trop d'horreur pour ce « vandalisme » qui ne connaît que la destruction ».

中文百科
16世纪宗教改革中打破偶像主义的行为。
16世纪宗教改革中打破偶像主义的行为。

里昂教堂被加尔文主义信徒洗劫 1562年 安东尼·卡伦

破坏偶像主义(英语:iconoclasm)指一种对宗教偶像或其它象征或纪念物的刻意摧毁的行为,通常带有宗教或政治动机。此行为经常发生在重大政治或宗教变动之后。该术语也包括更为具体的行为:统治者死后或被推翻后,对其形象的摧毁,如古埃及国王阿蒙霍特普四世死后接连发生的活动。

伸延阅读

毁坏圣像运动

法法词典

iconoclaste adjectif ( même forme au masculin et au féminin, pluriel iconoclastes )

  • 1. qui attaque violemment les traditions établies

    une théorie iconoclaste

  • 2. histoire : dans l'histoire du christianisme qui condamne le culte des images saintes, considéré comme de l'idolâtrie

    les deux périodes iconoclastes de l'église byzantine

iconoclaste nom commun - masculin ou féminin ( iconoclastes )

  • 1. personne qui attaque violemment les traditions établies

    un iconoclaste d'avant-garde

  • 2. histoire : dans l'histoire du christianisme personne qui condamne le culte des images saintes, considéré comme de l'idolâtrie

    les iconoclastes huguenots qui détruisaient les images de la Vierge

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poulain n.m. 1. (不满30个月的)马,马驹子;马的毛皮 2. 培养的新手 3. poulain (de chargement) (搬桶用的)梯形滑道 4. poulain de charge 〔船〕护舷木 5. 〔船〕(船下水前船台上的)撑柱

Cf 参考,参照

envier v. t. 羡慕; 嫉妒, [古]想望, 想获得:常见用法 法语 助 手

contrepoint n. m. 对位法, 对位法作品; 配合主题, 对位主题

dégourdir v. t. 1. 使不再麻木:2. [引]把…热一热:3. [转]使变得活跃, 使变得机灵, 使变的聪明伶俐se dégourdir v. pr. 1. 使自己活动一:2. 变得活跃, 变得机灵, 变得聪明伶俐常见用法

fugacité n.f. 1. 〈书〉短暂,转即逝 2. 逸性,逸变

poivré poivré, ea.1. 加, 用调味;味 2. 〈转义〉辣;放肆, 淫秽

accompagnement n.m.1. 陪同, 伴随;陪同人员, 随从人员2. 〈转义〉伴随物;附属物 3. 【烹饪】配菜 4. 【音乐】伴奏, 伴奏部分 5. 【军事】 6. (重病人或长期卧床病人的)陪护;陪伴常见用法

centupler v. t.乘以一, 使增加到倍:

collé collé (être) adj. 考试不及格 point collé 胶合接头