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词典释义:
typhon
时间: 2023-07-21 07:42:45
TEF/TCF专八
[tifɔ̃]

台风

词典释义
n. m
台风
近义、反义、派生词
联想:
  • cyclone   n.m. 旋风;飓风;气旋

近义词:
cyclone,  ouragan,  tempête,  tornade,  trombe
联想词
cyclone 旋风; ouragan 飓风; tsunami 海啸; séisme 地震; tornade 龙卷风,旋风; tempête 风暴, 暴风雨; tremblement 颤抖,哆嗦,战栗; cyclonique 旋风; dévastateur 毁坏性的,破坏性的; orage 雷雨,暴风雨; catastrophe 严重灾难;
当代法汉科技词典

typhon m. 台风

typhons m. pl. 深源岩体

短语搭配

les dégâts incalculables causés par un typhon一场台风造成的不可估计的损失

原声例句

Du sud. Voyez. C’est un typhon qui se prépare !

“南风。您瞧,这阵台风就要刮起来了。”

[八十天环游地球 Le Tour du monde en quatre-vingts jours]

Je dis ouragan, mais on peut aussi l'appeler cyclone ou typhon, selon les régions du globe.

我说的是飓风,但在全球不同的地区,它也可以被称为旋风或者台风

[法语动画小知识]

Que l’on évoque un ouragan, un typhon ou un cyclone, ces termes recouvrent une même réalité décoiffante.

无论我们谈论的是飓风、台风还是气旋,这些术语都传达了一个令人难以置信的事实。

[Décod'Actu]

Dans le Pacifique nord-ouest, de typhon.

在大西洋西北部,被称为台风

[Décod'Actu]

Quant à Phileas Fogg, il semblait que ce typhon fît partie de son programme.

至于斐利亚·福克,这场台风好象早就在他意料之中,毫不惊奇。

[八十天环游地球 Le Tour du monde en quatre-vingts jours]

Va pour le typhon du sud, puisqu’il nous poussera du bon côté, répondit Mr. Fogg.

“既是南面来的,就让它刮吧,因为它会帮助我们走得更快。”福克先生回答说。

[八十天环游地球 Le Tour du monde en quatre-vingts jours]

Il ne semblait pas que l’ouragan fût allé plus loin dans l’ouest. Il paraissait s’être tué lui-même. Peut-être s’était-il écoulé en nappes électriques, après la rupture de la trombe, ainsi qu’il arrive quelquefois aux typhons de l’océan Indien.

暴风似乎不再向西刮了。风力已经显得有气无力了。它会不会象印度洋上的台风那样,往往说停就停,一下子就烟消云散呢?

[神秘岛 L’Île Mystérieuse]

La bête était tellement grande qu'elle pouvait même allaiter un autre monstre : Typhon.

这只野兽是如此之大,大到它甚至可以喂养另一种怪物:提丰。

[硬核历史冷知识]

Sous l'arc-en-ciel, le brouillard blanc forma un grand vortex autour de la porte, comme un typhon vu depuis l'espace.

在彩虹下面,雪白的云雾在门的附近形成一个大旋涡,像从太空中看到的地球上的台风

[《三体3:死神永生》法语版]

Il suffit d'étirer suffisamment le temps, et la vie se révèle bien plus forte que la roche ou le métal, plus puissante qu'un typhon ou un volcan.

只要把时间拉得足够长,生命比岩石和金属都强壮得多,比飓风和火山更有力。”

[《三体3:死神永生》法语版]

例句库

Toutes les maisons auraient été détruites et emportées par le typhon.

所有的房屋可能都被台风摧毁并卷走。

Et pour beaucoup de ses électeurs, les slogans de campagne n'ont pas résisté au typhon meurtrier.

对于许许多多他的选民而言,这些选举口号经不起这场致命台风的考验。

Le typhon Roke fait route vers l’ archipel nippon. Fortes pluies et vents violents ont conduit les autorités à conseiller à plus d’un million d’habitants de Nagoya d’ évacuer leurs habitations.

台风洛克逼近日本群岛。暴雨和强风促使政府建议名古屋100多万民众撤离他们的住所。

La mousson s'accompagne parfois de pluies torrentielles et de typhons meurtriers.

季风有时会伴有暴雨和造成极大损害的台风

Les camions sont consciencieusement arrimés et dans tous les sens. Il est vrai que le typhon est toujours au programme.

卡车被牢牢得固定在甲板上. 台风马上要来了.

Du sud. Voyez. C'est un typhon qui se prépare !

“南风。您瞧,这阵台风就要刮起来了。”

Il est le 15e typhon apparaître cette année aux abords du Japon.

这是日本周围今年的第15个台风

Va pour le typhon du sud, puisqu'il nous poussera du bon côté, répondit Mr. Fogg.

“既是南面来的,就让它刮吧,因为它会帮助我们走得更快。”福克先生回答说。

Le typhon a perdu de sa puissance au fur et à mesure qu’il progressait vers le nord du pays.Il a été rétrogradé lundi en tempête tropicale.

台风在向中国北方前进的过程中逐渐失去威力,在星期一减弱为强热带风暴。

Des milliers de sinistrés restaient bloqués mardi dans l'ouest du Japon dévasté par le typhon Talas, qui a fait 41 morts et plus de 50 disparus, a-t-on appris auprès des autorités locales.

被台风TALAS袭击后,成千上万的受灾房屋仍然围堵着日本西部。从当地政府得知这次台风导致了41人死亡,50多人失踪。

De nombreuses modifications du climat à long terme ont été observées, notamment en ce qui concerne les températures, les glaces marines et le pergélisol dans l'Arctique et, de manière générale, la hauteur des précipitations, la salinité des océans, la configuration des vents et certains aspects des conditions météorologiques exceptionnelles telles que les sécheresses, les fortes précipitations, les canicules et l'intensité des cyclones tropicaux (ouragans et typhons).

气候已经发生许多长期性变化,包括北极气温和北极海冰和永冻层发生变化,降水量、海水盐度、风的模式发生大范围变化,出现干旱、暴雨、热浪和强劲热带龙卷风(飓风和台风)等极端天气。

La saison des typhons dure de décembre à mars.

在美属萨摩亚的台风季是12月到3月。

À cet égard, les ouragans et les typhons qui ont récemment dévasté plusieurs pays ont souligné avec force la gravité de la situation et la nécessité urgente de prendre des mesures collectivement.

在这方面,最近横扫了几个国家的飓风和台风有力地说明了形势的严重性及共同采取行动的紧迫必要性。

Le document de base de la réunion et autres présentations connexes ont confirmé la grande importance et l'urgence des questions relatives à la vulnérabilité et à l'adaptation dans les petits États insulaires en développement, considérant en particulier l'exposition de ces pays aux incidences préjudiciables de l'élévation du niveau des mers et d'autres risques géophysiques liés au climat tels que la modification des schémas de précipitations et les cyclones, typhons et ouragans.

背景文件以及其他相关的介绍都证实,与小岛屿发展中国家的脆弱性和适应有关的问题具有很大的重要性和紧迫性,尤其是因为小岛屿发展中国家面临着海平面上升以及诸如降水形势变化、旋风、台风和飓风等与气候有关的地球物理灾害的不利影响。

Au cours du dernier trimestre 2006, les Philippines ont été frappées par trois typhons, provoquant des glissements de terrain et des inondations qui ont fait près de 8 millions de victimes et près de 2 500 morts.

台风引发的滑坡和洪水使将近800万人受灾,并造成近2 500人死亡。

Suite aux ouragans, typhons, tremblements de terre et tsunamis survenus récemment, les secteurs public et privé de la communauté internationale ont collaboré et consacré des milliards au relèvement.

在应对最近的飓风、台风、地震和海啸方面,国际社会的公私部门通力合作,耗资几十亿美元用于恢复工作。

Pour ce qui est de l'Asie du Sud-Est, les typhons et les inondations ont fait près de 8 millions de victimes aux Philippines.

东南亚的台风和洪水影响到菲律宾的大约800万人。

À dire vrai, le changement climatique menace aujourd'hui la sécurité humaine du fait de ses effets sur l'existence même de certains petits États insulaires et de certaines villes côtières et des ravages que causent les ouragans et les typhons.

的确,鉴于气候变化对一些小岛屿国家和沿海城市的生存造成的影响以及飓风和台风造成的巨大破坏,气候变化今天构成对人类安全的危险。

Après le passage du violent typhon Pongsona, l'Agence fédérale de gestion des états d'urgence a affecté plus de 6 millions de dollars à la reconstruction des salles de classe endommagées sur l'île.

在超级台风Pongsona过后,联邦紧急事务管理局拨出600多万美元资金,帮助关岛更换受损的教室。

Fin octobre, le Gouverneur a décrété un état d'urgence dans le sud de l'île et alloué à la Compagnie des eaux 250 000 dollars pour traiter ces problèmes, dus en partie au passage du violent typhon Pongsona.

下旬,总督宣布南部进入紧急状态,为该机构提供250 000美元以解决水问题。 造成该问题的原因部分是超级台风Pongsona。

法语百科

L'ouragan Ivan près de la Grenade, le 7 septembre 2004.

Un cyclone tropical en météorologie, est un type de cyclone (dépression) qui prend forme dans les océans de la zone intertropicale à partir d'une perturbation qui s'organise en dépression tropicale puis en tempête. Son stade final est connu sous divers noms à travers le monde : ouragan dans l'Atlantique Nord et le Pacifique Nord-Est, typhon en Asie de l'Est et cyclone dans les autres bassins océaniques.

Structurellement, un cyclone tropical est une large zone de nuages orageux en rotation accompagnée de vents forts. On peut les classer dans la catégorie des systèmes convectifs de méso-échelle puisqu'ils ont un diamètre inférieur à une dépression classique, dite « synoptique », et que leur source d'énergie principale est le dégagement de chaleur latente causé par la condensation de vapeur d'eau en altitude dans leurs orages. Le cyclone tropical est semblable à une machine thermique, au sens de la thermodynamique. Le dégagement de chaleur latente dans les niveaux supérieurs de la tempête élève la température à l'intérieur du cyclone de 15 à 20 °C au-dessus de la température ambiante dans la troposphère à l'extérieur du cyclone. Pour cette raison, les cyclones tropicaux sont des tempêtes à « noyau chaud ».

Les cyclones tropicaux sont redoutés pour le caractère destructeur de leurs pluies torrentielles et de leurs vents. Ils sont classés parmi les risques naturels les plus courants et font chaque année des centaines, quelques fois des milliers, de victimes. Les régions les plus menacées ont mis en place des mesures de surveillance météorologique, coordonnée par l'Organisation météorologique mondiale, ainsi que des programmes de recherche et de prévision du déplacement des cyclones.

Classification et terminologie

Origine du terme

Le terme cyclone, appliqué aux cyclones tropicaux, a été forgé par le capitaine de marine anglais Henry Piddington (1797 – 1858) à la suite de ses études sur la terrible tempête tropicale de 1789 qui avait tué plus de 20 000 personnes dans la ville côtière indienne de Coringa. En 1844, il publia ses travaux sous le titre The Horn-book for the Law of Storms for the Indian and China Seas (Mémoires sur les tempêtes de l'Inde). Les marins du monde reconnurent la grande qualité de ses travaux et le nommèrent président de la Marine Court of Inquiry (Cour de marine) de Calcutta. En 1848, dans une nouvelle version agrandie et complétée de son livre, The Sailor's Horn-book for the Law of Storms (Guide du marin sur la loi des tempêtes), ce pionnier de la météorologie compara le phénomène météorologique à un serpent s'enroulant en cercle, kyklos en grec, d'où cyclone.

Nomenclature

Noms donnés aux cyclones tropicaux par bassin: 1) Ouragan 2) Typhon 3) Cyclone.
Noms donnés aux cyclones tropicaux par bassin: 1) Ouragan 2) Typhon 3) Cyclone.

Les cyclones tropicaux sont divisés en trois stades de vie : les dépressions tropicales, les tempêtes tropicales, et un troisième groupe dont le nom varie selon les régions. Ces stades sont en fait trois niveaux d'intensité et d'organisation qu'un cyclone tropical peut ou non atteindre. On retrouve donc dans l'ordre croissant d'intensité :

La dépression tropicale : C'est un système organisé de nuages, d'eau et d'orages avec une circulation cyclonique fermée en surface et des vents dont la vitesse maximale est inférieure à 17 m/s (soit 63 km/h).

La tempête tropicale : C'est un système cyclonique dont les vents ont une vitesse maximum comprise entre 17 et 33 m/s (soit entre 63 et 117 km/h).

L'ouragan/typhon/cyclone : C'est un système cyclonique dont les vents ont une vitesse qui excède 33 m/s (environ 118 km/h) et qui a un œil dégagé en son centre.

Le terme utilisé pour désigner les cyclones tropicaux supérieurs varie selon les régions, comme suit :

Ouragan dans l'Atlantique Nord et l'océan Pacifique à l'est de la ligne de changement de date. L'origine du mot est contestée : d'huricán, du caraïbe pour « dieux du mal » ou « dieu des tempêtes », ou encore de l'arawak huracana signifiant « vent d'été » ;

Typhon dans le Pacifique Nord à l'ouest de la ligne de changement de date. Le mot viendrait du grec ancien tuphōn (Τυφών), un monstre de la mythologie grecque responsable des vents chauds, et qui aurait voyagé vers l'Asie par l'arabe (tûfân) puis récupéré par les navigateurs portugais (tufão). D'autre part, les Chinois utilisent 台风 (grand vent) prononcé tai fung en cantonais (voir Wiktionnaire), et le Japonais donne sur le même étymon taifû ;

Cyclone tropical dans le Pacifique Sud et dans l'océan Indien. Cependant, on utilise localement le terme de forte tempête tropicale dans l'océan Indien Nord ;

Dans l'Atlantique Sud, le terme à utiliser n'est pas déterminé. Jusqu'à présent, on n'a répertorié qu'un seul système de ce type, à cause des conditions défavorables dans cette région.

Cette terminologie est définie par l'Organisation météorologique mondiale (OMM). En d'autres endroits dans le monde, les cyclones tropicaux ont reçu les noms de baguio aux Philippines, de chubasco au Mexique et taino en Haïti. Le terme willy-willy retrouvé souvent dans la littérature comme un terme local en Australie est erroné car il désigne en fait un tourbillon de poussière.

Catégories

Destruction à Grenade par l'ouragan Ivan en septembre 2004.

Les ingrédients d'un cyclone tropical incluent une perturbation météorologique pré-existante, des mers tropicales chaudes, de l'humidité, et des vents relativement faibles en altitude. Si les conditions requises persistent suffisamment longtemps, elles peuvent se combiner pour produire les vents violents, les vagues élevées, les pluies torrentielles, et les inondations qui sont associées à ce phénomène.

Comme mentionné antérieurement, le système devient d'abord une dépression tropicale, puis une tempête et on utilise ensuite des catégories d'intensité qui varient selon le bassin. La définition de vents soutenus, recommandée par l'OMM, pour cette classification est une moyenne sur dix minutes. Cette définition est adoptée par la plupart des pays mais quelques pays utilisent une période de temps différente. Les États-Unis, par exemple, définissent les vents soutenus en vertu d'une moyenne d'une minute, mesurée à 10 mètres au-dessus de la surface.

Une échelle de 1 à 5 est utilisée pour catégoriser les ouragans de l'Atlantique Nord selon la force de leurs vents : l'échelle de Saffir-Simpson. Un ouragan de catégorie 1 a les vents les plus faibles, alors qu'un ouragan de catégorie 5 est le plus intense. Dans d'autres bassins, on utilise une nomenclature différente que l'on retrouve dans le tableau ci-dessous.

Classification des systèmes tropicaux sur le bassin (vent moyen sur 10 minutes, sauf sur 1 minute pour les centres américains) Échelle de Beaufort Vents soutenus sur 10 minutes (nœuds) Océan Indien nord Service météorologique indien Océan Indien sud-ouest Météo-France Australie Bureau of Meteorology Pacifique sud-ouest Fiji Meteorological Service Pacifique nord-ouest Japan Meteorological Agency Pacifique nord-ouest Joint Typhoon Warning Center Pacific nord-est et Atlantique nord National Hurricane Center et Central Pacific Hurricane Center 0–6 <28 Dépression Perturbation tropicale Dépression tropicale Dépression tropicale Dépression tropicale Dépression tropicale Dépression tropicale 7 28–29 Dépression profonde Dépression tropicale 30–33 Tempête tropicale Tempête tropicale 8–9 34–47 Tempête cyclonique Tempête tropicale modérée Cyclone tropical (1) Cyclone tropical Tempête tropicale 10 48–55 Tempête tropicale sévère Forte tempête tropicale Cyclone tropical (2) Tempête tropicale sévère 11 56–63 Typhon Ouragan (1) 12 **–72 Tempête tropicale très sévère Cyclone tropical Cyclone tropical sévère (3) Typhon 73–85 Ouragan (2) 86–89 Cyclone tropical sévère (4) Ouragan majeur (3) 90–99 Cyclone tropical intense 100–106 Ouragan majeur (4) 107–114 Cyclone tropical sévère (5) 115–119 Cyclone tropical très intense Super typhon >120 Super tempête cyclonique Ouragan majeur (5)

Le National Hurricane Center (le centre de prévision des cyclones tropicaux aux États-Unis) classifie les ouragans de catégorie 3 (178 km/h) et plus comme étant des ouragans majeurs. Le Joint Typhoon Warning Center classifie les typhons dont les vents atteignent au moins (241 km/h) comme étant des « super typhons ». Cependant, toute classification est relative, car des cyclones de catégories inférieures peuvent tout de même causer des dommages plus importants que ceux des catégories supérieures, selon l'endroit frappé et les dangers qu'ils provoquent. Les tempêtes tropicales peuvent elles aussi causer de graves dommages et des pertes en vies humaines, surtout en raison des inondations.

Dénomination des cyclones

Le nom de baptême d'un cyclone se compose en italiques. Le fait de donner un nom aux cyclones tropicaux remonte à plus de deux siècles (XVIII siècle). Cela répond au besoin de différencier chaque événement des précédents. Ainsi les Espagnols donnaient au cyclone le nom du saint patron du jour. Par exemple, les ouragans ayant frappé Porto Rico le 13 septembre 1876, puis à la même date en 1928, s'appellent tous les deux San Felipe. Cependant, celui de 1928 avait frappé la veille la Guadeloupe et reste appelé sur cette île le « Grand Cyclone » de 1928.

La première utilisation de noms de personnes donnés à ces systèmes fut amorcée par Clement Lindley Wragge, un météorologiste australien du début du XX siècle. Il prenait des prénoms de femmes, des noms de politiciens qu'il n'aimait pas, des noms historiques et mythologiques.

L'armée américaine, du début du XX siècle jusqu'à la Seconde Guerre mondiale, avait l'habitude d'utiliser l'alphabet phonétique des transmissions militaires avec l'année. De leur côté, les météorologistes de l'American Air Force (précurseur de la US Air Force) et de la US Navy du théâtre Pacifique, pendant la Seconde Guerre mondiale, donnaient des prénoms féminins aux cyclones tropicaux. En 1950, le système d'alphabet phonétique (Able, Baker, Charlie, etc.) fut officialisé dans l'Atlantique Nord par le service météorologique américain (National Weather Service). En 1953, la liste répétitive fut remplacée par une autre liste utilisant exclusivement des prénoms féminins et en 1954, la liste précédente fut reprise mais il fut décidé de changer de liste chaque année.

Depuis 1979, à la suite des critiques des mouvements féministes, les ouragans reçoivent des prénoms alternativement masculins et féminins (en anglais, espagnol et français) dans le bassin atlantique. Un principe de cycles fut aussi établi : basé sur six ans et six listes, les années paires débutent par un prénom masculin, les années impaires par un prénom féminin. Ainsi la liste de 2000 est la même que celle de 1994 ; la liste de 2001 reprend celles de 1989 et 1995. Les six listes prévoient 21 prénoms courants de A à W mais sans Q ni U, plutôt pauvres en prénoms. Ensuite, il est prévu d'utiliser les lettres de l'alphabet grec. En 2005, année de record avec 27 cyclones, la liste fut totalement utilisée jusqu'à Wilma, puis jusqu'à la lettre grecque Zêta.

Comme les cyclones tropicaux ne se limitent pas au bassin Atlantique, des listes similaires sont élaborées pour les différents secteurs des océans Atlantique, Pacifique et Indien. Dans le bassin de l'océan Atlantique, le National Hurricane Center (NHC) de Miami est officiellement chargé de nommer les cyclones. Le bassin de l'océan Pacifique est divisé en plusieurs secteurs vu son étendue. Le NHC de Miami nomme ceux de la portion Est, le Central Pacific Hurricane Center de Honolulu baptise ceux du centre-nord, le centre japonais ceux du nord-ouest et le sud-ouest revient au Bureau of Meteorology (BOM) australien et aux centres météorologiques de Fidji et de Papouasie-Nouvelle-Guinée.

La dénomination dans l'océan Indien revient au BOM, au service météorologique indien et au centre météorologique de l'Île Maurice, selon le secteur. Dans les secteurs nord, sous-continent indien et Arabie, les cyclones n'étaient pas nommés avant 2006 alors que ceux du secteur sud-ouest ont des noms depuis la saison 1960 - 1961.

Les noms restent des prénoms dans l'Atlantique Nord et le Pacifique nord-est, mais ailleurs les différents pays soumettent à l'OMM des noms de fleurs, d'oiseaux, etc., pas nécessairement dans un ordre alphabétique. Lors de graves cyclones, les noms de ces derniers sont supprimés des listes et remplacés afin de ne pas choquer la population en lui rappelant de trop mauvais souvenirs. Ainsi, dans la liste 2004, Matthew a remplacé le nom de Mitch car l'Ouragan Mitch tua environ 18 000 personnes en Amérique centrale en 1998.

Lieux de formation

Carte montrant la trace de tous les cyclones tropicaux entre 1985 et 2005. La couleur correspond à l'échelle de Saffir-Simpson selon la légende indiquée. Un seul cyclone dans l'Atlantique Sud : c'est Catarina.

Presque tous les cyclones tropicaux se forment à moins de 30 ° de l'équateur et 87 % à moins de 20 ° de celui-ci. Comme la force de Coriolis donne aux cyclones leur rotation initiale, ceux-ci se développent cependant rarement à moins de 10 ° de l'équateur (la composante horizontale de la force de Coriolis est nulle à l'équateur). L'apparition d'un cyclone tropical à l'intérieur de cette limite est toutefois possible si une autre source de rotation initiale se manifeste. Ces conditions sont extrêmement rares et de telles tempêtes se produisent, croit-on, moins d'une fois par siècle.

La plupart des cyclones tropicaux apparaissent dans une bande d'orages tropicaux qui encercle le globe terrestre, et qu'on appelle la zone de convergence intertropicale (ZCIT). Leur parcours affecte le plus souvent des zones au climat tropical et au climat subtropical humide. De par le monde, on rapporte en moyenne 80 cyclones tropicaux par année.

Bassins principaux

Bassins et Centres de l'OMM responsables Bassin océanique Centre responsable Atlantique Nord National Hurricane Center (Miami) Pacifique Nord-est National Hurricane Center (Miami) Pacifique Centre-nord Central Pacific Hurricane Center (Honolulu) Pacifique Nord-ouest Japan Meteorological Agency (Tokyo) Pacifique Sud et Sud-ouest Fiji Meteorological Service (Nadi) Meteorological Service of New Zealand Limited (Wellington) Papua New Guinea National Weather Service (Port Moresby) Bureau of Meteorology (Darwin et Brisbane) Indien Nord India Meteorological Department (New Delhi) Indien Sud-ouest Météo-France (La Réunion) Indien Sud-est Bureau of Meteorology (Perth) Meteorology and Geophysical Agency of Indonesia (Jakarta) : Indique un centre d'avertissements des cyclones tropicaux

Il existe sept principaux bassins de formation des cyclones tropicaux :

l'ouest du Pacifique Nord : les cyclones tropicaux dans cette région affectent souvent la Chine et Taïwan, le Japon et les Philippines. Ils y sont appelés typhons (du chinois : 台 风(taifeng)). C'est de loin le bassin le plus actif, comptant pour le tiers de tous les cyclones tropicaux dans le monde. Les agences météorologiques nationales, ainsi que le Joint Typhoon Warning Center (JTWC) ont la responsabilité d'émettre les prévisions et les avertissements dans ce bassin ;

l'est du Pacifique Nord : il s'agit de la deuxième zone la plus active au monde, et aussi la plus dense (le plus grand nombre de tempêtes dans une zone relativement réduite d'océan). Les tempêtes qui se développent dans ce bassin peuvent atteindre l'ouest du Mexique, Hawaï et très rarement la Californie. Le Central Pacific Hurricane Center est responsable des prévisions pour la partie ouest de cette zone, et le National Hurricane Center est chargé de la partie est ;

l'ouest du Pacifique Sud : les cyclones dans cette région affectent généralement l'Australie et l'Océanie. Ils sont suivis et prévus par l'Australie et la Nouvelle-Guinée. Ils atteignent parfois la Nouvelle-Calédonie ;

le nord de l'océan Indien : on divise ce bassin en deux régions, le golfe du Bengale et la mer d'Arabie. Le golfe du Bengale domine le décompte, avec 5 à 6 fois plus de cyclones que la mer d'Arabie. Les cyclones qui se forment dans ce bassin sont historiquement les plus meurtriers. Notons particulièrement le cyclone de Bhola de 1970, qui fit 200 000 victimes. Les pays affectés par ce bassin incluent l'Inde, le Bangladesh, le Sri Lanka, la Thaïlande, la Birmanie et le Pakistan. Chacun de ces pays émet des prévisions et des avertissements. En de rares occasions, un cyclone provenant de ce bassin peut affecter la Péninsule Arabique : en 1981 lorsqu'une tempête tropicale a touché le détroit d'Ormuz et le sultanat d'Oman et déversé des quantités d'eau totalement inhabituelles dans cette région (65 millimètres à Mascate) ;

le sud-est de l'océan Indien : les cyclones apparaissant dans cette région affectent l'Australie et l'Indonésie. Ils sont suivis et prévus par ces pays. Ils touchent également les Îles Cocos et l'ile Christmas ;

le sud-ouest de l'océan Indien : il s'agit du bassin le moins bien compris, en raison d'un manque de données historiques. Ces cyclones affectent Madagascar, le Mozambique, l'île de la Réunion, l'ile Rodrigues, l'île Maurice, les Comores (dont Mayotte), la Tanzanie et le Kenya. Les prévisions pour ces cyclones sont émises par le Centre Météorologique Régional Spécialisé de l'île de la Réunion, service de Météo-France. Les baptêmes sont par contre réalisés par le centre météorologique de l'île Maurice et par celui de Madagascar ;

l'Atlantique Nord : c'est le bassin tropical le plus étudié. Il inclut l'océan Atlantique, la mer des Caraïbes et le Golfe du Mexique. Le nombre de cyclones tropicaux formés dans ce bassin varie grandement d'une année à l'autre, entre un seul et une vingtaine. Ils y sont appelés ouragans (de l'espagnol huracán). Les États-Unis, le Mexique, l'Amérique centrale, les Caraïbes et le Canada peuvent être affectés par ces cyclones. Les prévisions pour ces cyclones sont émises pour tous les pays de la région par le National Hurricane Center, basé à Miami (Floride) ; le Centre canadien de prévision d'ouragan, basé à Halifax (Nouvelle-Écosse) émet des prévisions et des avertissements concernant les cyclones tropicaux qui menacent le territoire et les eaux canadiennes.

Zones de formation inhabituelles

Les zones suivantes produisent très rarement des cyclones tropicaux :

l'Atlantique Sud : des eaux moins chaudes (courant de Benguela), l'absence d'une zone de convergence inter-tropicale, et la présence de cisaillement vertical du vent contribuent à rendre très difficile le développement de cyclones tropicaux dans cette région. On y a toutefois observé deux cyclones tropicaux : en 1991, une faible tempête tropicale au large de l'Afrique (qui a touché l'île Sainte-Hélène), et le cyclone Catarina (parfois aussi appelé Aldonça), qui frappa la côte brésilienne en 2004 ;

le centre du Pacifique Nord : le cisaillement dans cette zone limite grandement les chances de développement de cyclones tropicaux. Toutefois, cette région est souvent fréquentée par des cyclones nés dans le bassin beaucoup plus favorable de l'est du Pacifique Nord ;

la Méditerranée : des tempêtes qui semblent apparentées par leur structure à des cyclones tropicaux se produisent parfois dans le bassin méditerranéen. De telles tempêtes, appelées Medicanes, ont été signalées en septembre 1947, septembre 1969, janvier 1982, septembre 1983, janvier 1995 et novembre 2011. La nature tropicale de ces tempêtes reste matière à débats ;

Grands Lacs (Amérique du Nord) : bien que très au nord, la grande superficie de ces lacs peut devenir un terrain propice au développement convectif intense quand leur température est à son maximum et que de l'air très froid d'altitude y passe en automne. Une tempête en 1996 (voir Cyclone de 1996 sur le Lac Huron) sur le Lac Huron avait des caractéristiques similaires à celles d'un cyclone tropical ou subtropical, dont un œil au centre durant un temps bref ;

le Pacifique Sud : sans être une région à fort risque, le Pacifique Sud à l'est du méridien 180 n'est pas épargné par les perturbations de ce type. Entre 1831 et 1998 au moins 30 cyclones (vent moyen égal ou supérieur à 118 km/h) et environ 22 tempêtes tropicales (90 km/h < vent moyen < 118 km/h) ont affecté les Îles Cook et la Polynésie française dont 16 cyclones et 4 tempêtes entre 1981 et 1991. Ces nombres sont probablement sous-estimés en raison de données inexistantes ou incomplètes jusqu'en 1940. Le cyclone de 1906 qui frappa Anaa dans l'archipel des Tuamotu emporta, par submersion de l'atoll par la houle, environ une centaine (de 95 à 130 selon les rapports) de ses habitants en mer. Cet inventaire ne prend pas en compte des phénomènes ayant pris naissance à l'est du 180 qui ont évolué vers l'ouest, épargnant la Polynésie française.

Saisonnalité

Sur l'ensemble du globe, la fréquence des cyclones tropicaux atteint son maximum vers la fin de l'été, lorsque l'eau est la plus chaude. Chaque bassin a toutefois ses propres caractéristiques saisonnières :

dans l'Atlantique Nord, une saison des ouragans bien démarquée commence au début juin et se termine fin novembre, avec une forte poussée au début de septembre ;

le nord-est du Pacifique a une période d'activité plus large mais similaire à celle de l'Atlantique ;

le nord-ouest du Pacifique produit des cyclones tropicaux toute l'année, avec un minimum en février et une pointe au début de septembre ;

dans le bassin du nord de l'océan Indien, les cyclones sont plus fréquents d'avril à décembre, avec des pointes en mai et en novembre ;

dans l'hémisphère sud, la formation de cyclones tropicaux commence à la fin octobre et se termine en mai. Les pointes surviennent en mi-février et début mars.

Voici un tableau récapitulatif qui donne les moyennes d'événements annuels par zone, classées par ordre de fréquence décroissante :

Moyennes saisonnières Bassin Début Fin Tempêtes tropicales (> 34 nœuds) Cyclones tropicaux (> 63 nœuds) Catégorie 3+ (> 95 nœuds) Nord-ouest du Pacifique Avril Janvier 26,7 16,9 8,5 Sud de l'océan Indien Octobre Mai 20,6 10,3 4,3 Nord-est du Pacifique Mai Novembre 16,3 9,0 4,1 Nord-Atlantique Juin Novembre 10,6 5,9 2,0 Australie et sud-ouest du Pacifique Octobre Mai 10,6 4,8 1,9 Nord de l'océan Indien Avril Décembre 5,4 2,2 0,4

Formation et développement

L'importance de la condensation comme source principale d'énergie différencie les cyclones tropicaux des autres phénomènes météorologiques, comme les dépressions des latitudes moyennes qui puisent leur énergie plutôt dans les gradients de température préexistants dans l'atmosphère. Pour conserver la source d'énergie de sa machine thermodynamique, un cyclone tropical doit demeurer au-dessus de l'eau chaude qui lui apporte l'humidité atmosphérique nécessaire. Les forts vents et la pression atmosphérique réduite au sein du cyclone stimulent l'évaporation, ce qui entretient le phénomène.

La formation des cyclones tropicaux est toujours un sujet de recherche scientifique intense, et n'est pas encore complètement comprise. En général, la formation d'un cyclone tropical requiert cinq facteurs :

la température de la mer doit dépasser 26,5 °C jusqu'à une profondeur d'au moins 60 m, avec une température des eaux de surface atteignant ou dépassant 28 à 29 °C. L'eau chaude est la source d'énergie des cyclones tropicaux. Lorsque ces tempêtes se déplacent sur l'intérieur des terres ou sur des eaux plus froides, elles faiblissent rapidement ;

les conditions doivent être favorables à la formation d'orages. La température atmosphérique doit diminuer rapidement avec l'altitude, et la troposphère moyenne doit être relativement humide ;

une perturbation atmosphérique pré-existante. Le mouvement vertical ascendant au sein de la perturbation aide à l'amorçage du cyclone tropical. Un type de perturbation atmosphérique relativement faible, sans rotation, appelé onde tropicale sert généralement de point de départ à la formation des cyclones tropicaux ;

une distance de plus de 10 ° de l'équateur. La force de Coriolis amorce la rotation du cyclone et contribue à son maintien. Dans les environs de l'équateur, la composante horizontale de la force de Coriolis est quasi nulle (nulle à l'équateur), ce qui interdit le développement de cyclones ;

absence de cisaillement vertical du vent (un changement de force ou de direction du vent avec l'altitude). Trop de cisaillement endommage ou détruit la structure verticale d'un cyclone tropical, ce qui empêche ou nuit à son développement.

À l'occasion, un cyclone tropical peut se former en dehors de ces conditions. En 2001, le typhon Vamei s'est formé à seulement 1,5 ° au nord de l'équateur, à partir d'une perturbation pré-existante et des conditions atmosphériques relativement fraîches reliées à la mousson. On estime que les facteurs qui ont mené à la formation de ce typhon ne se répètent que tous les 400 ans. Il est également arrivé que des cyclones se soient développés avec des températures de surface de la mer à 25 ° ou moins (comme l'ouragan Vince en 2005).

Quand un cyclone tropical de l'Atlantique atteint les latitudes moyennes et prend sa course vers l'est, il peut se ré-intensifier sous la forme d'une dépression de type barocline (aussi appelée frontale). De telles dépressions des latitudes moyennes sont parfois violentes et peuvent à l'occasion conserver des vents de force d'ouragan lorsqu'elles atteignent l'Europe.

Structure

« Anatomie » d'un cyclone tropical : bandes de pluie concentriques, l'œil et son mur. Les flèches montrent le mouvement de l'air et des nuages.

Un cyclone tropical intense comprend les éléments suivants :

une dépression : tous les cyclones tropicaux sont en rotation autour d'une zone de basse pression atmosphérique à la surface de la Terre. Les pressions mesurées au centre des cyclones tropicaux sont parmi les plus basses que l'on puisse mesurer au niveau de la mer ;

une couverture nuageuse centrale dense : une zone concentrée d'orages et de bandes de pluie entourant la dépression centrale. Les cyclones tropicaux avec une couverture centrale symétrique ont tendance à être intenses et à bien se développer ;

un œil : le système développe en son centre une zone de subsidence (mouvement descendant). Les conditions dans l'œil sont normalement calmes et sans nuages, bien que la mer puisse être extrêmement agitée. L'œil est l'endroit le plus froid du cyclone à la surface, mais le plus chaud en altitude. Il est habituellement de forme circulaire et son diamètre varie de 8 à 200 km. Dans les cyclones de moindre intensité, la couverture nuageuse centrale dense couvre le centre du cyclone et il n'y a pas d'œil ;

un mur de l'œil : il s'agit d'une bande circulaire de convection et de vents intenses sur la bordure immédiate de l'œil. On y retrouve les conditions les plus violentes dans un cyclone tropical. Dans les cyclones les plus intenses, on observe un cycle de remplacement du mur de l'œil, en vertu duquel des murs concentriques se forment et remplacent le mur de l'œil. Le mécanisme à l'origine de ce phénomène est encore mal compris ;

écoulement divergent : dans les niveaux supérieurs d'un cyclone tropical, les vents s'éloignent du centre de rotation et manifestent une rotation anticyclonique. Les vents de surface sont fortement cycloniques, mais faiblissent avec l'altitude et changent de direction de rotation près du sommet de la tempête. C'est une caractéristique unique des cyclones tropicaux.

Le dégagement de chaleur latente dans les niveaux supérieurs de la tempête élève la température à l'intérieur du cyclone de 15 à 20 °C au-dessus de la température ambiante dans la troposphère à l'extérieur du cyclone. Pour cette raison, les cyclones tropicaux sont des tempêtes à « noyau chaud ». Toutefois, ce noyau chaud n'est présent qu'en altitude — la zone touchée par le cyclone à la surface est habituellement plus froide de quelques degrés par rapport à la normale, en raison des nuages et des précipitations.

Énergie

Indice de l'énergie cumulative annuelle et moyenne par système tropical de 1950 à 2006 dans l'Atlantique Nord.
Indice de l'énergie cumulative annuelle et moyenne par système tropical de 1950 à 2006 dans l'Atlantique Nord.

Il existe plusieurs façons de mesurer l'intensité d'un système tropical, parmi lesquelles la technique de Dvorak, qui est une façon d'estimer la pression centrale et les vents d'un cyclone à partir de son organisation sur les photos satellitaires et de la température des sommets des nuages. Les météorologues utilisent aussi la mesure directe par reconnaissance aérienne, ou évaluent, a posteriori, les effets dévastateurs sur les zones traversées. Le National Weather Service américain estime que l'énergie réelle d'un système tropical se situe entre 2,2 x 10 et 1,6 x 10 watts, mais ce calcul utilise plusieurs approximations sur les paramètres météorologiques. Le NWS a donc développé une méthode rapide pour estimer l'énergie totale dégagée dans un tel système en tenant compte de la vitesse des vents, estimée ou notée, ainsi que la durée de vie du cyclone : l'indice d’Énergie cumulative des cyclones tropicaux (Accumulated cyclone energy ou ACE en anglais).

Cet indice utilise le vent maximum soutenu — v m a x {\displaystyle v_{\mathrm {max} }} —, sans la rafale, comme approximation de l'énergie cinétique. On calcule l'indice en utilisant le carré de v m a x {\displaystyle v_{\mathrm {max} }} dans le cyclone, noté ou estimé, pour chaque période de six heures durant la durée de vie du système. On divise le tout par 10 pour réduire le chiffre à une valeur raisonnable.

L'équation est donc :

Comme l'énergie cinétique est ( M a s s e × v m a x 2 ) / 2 {\displaystyle {(\mathrm {Masse} \times v_{\mathrm {max} }^{2})}/2} , cet indice est proportionnel à l'énergie développée par le système en prenant comme hypothèse que la masse par unité de volume des systèmes est identique mais il ne tient pas compte de la masse totale de ceux-ci. Ainsi l'indice peut comparer des systèmes de dimensions semblables mais pourra sous-estimer un système ayant des vents moins violents tout en ayant un plus large diamètre. Un sous-indice est celui du Potentiel de destruction d'ouragan, qui est le calcul de l'indice cumulatif mais seulement durant la période durant laquelle le système tropical est de niveau cyclone tropical/ouragan/typhon. Dans le graphique à droite, on peut voir la variation de l'indice d'énergie cumulative pour les systèmes dans l'Atlantique Nord en noir et la moyenne annuelle de cette énergie par système en brun. On remarque la très grande variabilité de ces valeurs annuellement mais que la moyenne par système suit la même tendance que le total annuel. Ce dernier était particulièrement élevé au début des années 1950, puis est passé par un creux de 1970 à 1990, et semble en train de remonter depuis ce temps. En revanche, une étude du Center for Ocean-Atmospheric Prediction Studies de l'Université d'État de Floride montre que l'ACE pour l'ensemble des phénomènes cycloniques tropicaux du globe a connu un pic en été 1992 et régresse pour atteindre un minimum historique en été 2009 jamais observé depuis 1979.

Observations et prévisions

Observations

Avions WP-3D Orion de la National Oceanic and Atmospheric Administration des États-Unis : les chasseurs de cyclones.

Les cyclones tropicaux intenses posent un problème particulier quant à leur observation. Comme il s'agit d'un phénomène océanique dangereux, on dispose rarement d'instruments sur le site même du cyclone, sauf lorsque celui-ci passe sur une île ou une zone côtière, ou si un navire infortuné se trouve pris dans la tempête. Même dans ces cas, la prise de mesures en temps réel n'est possible qu'en périphérie du cyclone, où les conditions sont moins catastrophiques. La prise de mesures au sein même du cyclone est toutefois possible par avion. Des avions spécialement équipés, généralement de gros quadrimoteurs turbopropulsés, peuvent voler dans le cyclone, prendre des mesures directement ou à distance, et y lâcher des catasondes.

On peut aussi repérer la pluie associée avec la tempête par radar météorologique lorsqu'elle s'approche relativement près des côtes. Ceci donne des informations sur la structure et l'intensité des précipitations. Les satellites géostationnaires et circumpolaires peuvent obtenir des informations en lumière visible et en infrarouge partout au-dessus du globe. On en tire l'épaisseur des nuages, leur température, leur organisation et la position du système ainsi que la température de surface de la mer. Certains nouveaux satellites à orbite basse sont même équipés de radars.

Prévisions

Diminution évidente de l'erreur de position de la trajectoire depuis les années 1970.

Les systèmes tropicaux se situent à la limite inférieure de l'échelle synoptique. Comme les systèmes des latitudes moyennes, ils dépendent donc de la position des crêtes barométriques, anticyclones et des creux environnants mais la structure verticale des vents et le potentiel de convection y est également critique, comme pour les systèmes de méso-échelle. Les prévisionnistes tropicaux considèrent encore que le meilleur indicateur instantané du déplacement de ces systèmes est encore le vent moyen dans la troposphère où se trouve le cyclone et la trajectoire lissée notée antérieurement. Dans le cas d'un environnement avec beaucoup de cisaillement, l'utilisation du vent moyen de basse altitude, comme celui de 700 hPa à environ 3 000 mètres, est cependant meilleure.

Pour une prévision à plus long terme, des modèles de prévision numérique du temps ont été développés spécialement pour les systèmes tropicaux. En effet, la combinaison d'une circulation en général assez faible dans les Tropiques et une grande dépendance de la convection sur les cyclones tropicaux nécessite une analyse et un traitement à très fine résolution qui ne sont pas présents dans les modèles normaux. De plus, ceux-ci incorporent des paramètres des équations primitives atmosphériques qui sont souvent négligés à plus large échelle. Les données d'observations obtenues par le biais des satellites météorologiques et des chasseurs d'ouragans sont injectées dans ces modèles pour accroître la précision. On voit à droite un graphique de l'évolution de l'erreur sur la position de la trajectoire depuis les années 1970, en milles marins, dans le bassin de l'Atlantique Nord sur les prévisions du National Hurricane Center. On remarque qu'à toutes les périodes de prévision, l'amélioration est très importante. Pour ce qui est de l'intensité des systèmes, l'amélioration a été moindre à cause de la complexité de la micro-physique des systèmes tropicaux et des interactions entre les échelles méso et synoptiques.

Tendances et réchauffement climatique

Le développement de cyclones est un phénomène irrégulier et le début des mesures fiables de la vitesse des vents ne remonte qu'au milieu du XX siècle. Une étude publiée en 2005 montre une augmentation globale de l'intensité des cyclones entre 1970 et 2004, leur nombre total étant en diminution pendant la même période. Selon cette étude, il est possible que cette augmentation d'intensité soit liée au réchauffement climatique, mais la période d'observation est trop courte et le rôle des cyclones dans les flux atmosphériques et océaniques n'est pas suffisamment connu pour que cette relation puisse être établie avec certitude. Une seconde étude, publiée un an plus tard, ne montre pas d'augmentation significative de l'intensité des cyclones depuis 1986. La quantité d’observations à notre disposition n’est en fait statistiquement pas suffisante.

Ryan Maue, de l'université de Floride, dans un article intitulé « Northern Hemisphere tropical cyclone activity », observe pour sa part une baisse marquée de l'activité cyclonique depuis 2006 dans l'hémisphère nord par rapport aux trente dernières années. Il ajoute que la baisse est probablement plus marquée, les mesures datant de trente ans ne détectant pas les activités les plus faibles, ce que permettent les mesures d'aujourd'hui. Pour Maue, c'est possiblement un plus bas depuis cinquante ans que l'on observe en termes d'activité cyclonique. Christopher Landsea, de la NOAA et un des anciens coauteurs du rapport du GIEC, estime lui aussi que les mesures passées sous-estiment la force des cyclones passés et sur-valorisent la force des cyclones actuels.

On ne peut donc pas déduire que l'augmentation de spectaculaires ouragans depuis 2005 soit une conséquence directe du réchauffement climatique. Cette augmentation pourrait être due à l’oscillation entre périodes froides et chaudes de la température de surface des bassins océaniques comme l’oscillation atlantique multidécennale. Le cycle chaud de cette variation à lui seul permet de prédire des ouragans plus fréquents pour les années 1995 à 2020 dans l'Atlantique Nord. Les simulations informatiques ne permettent également pas dans l'état actuel des connaissances de prévoir d'évolution significative du nombre de cyclones lié à un réchauffement climatique à cause des autres effets mentionnés qui brouillent la signature. Dans la seconde moitié du XXI siècle, lors de la prochaine période froide de l’Atlantique Nord, le réchauffement climatique pourrait donner un signal plus clair.

Effets

Photographe japonais filmant les dégâts laissés par le typhon Vera en banlieue de Nagoya, Japon, en septembre 1959. Le bilan humain s'éleva à 5 098 morts.
Photographe japonais filmant les dégâts laissés par le typhon Vera en banlieue de Nagoya, Japon, en septembre 1959. Le bilan humain s'éleva à 5 098 morts.

L'après-coup de l'ouragan Andrew (1992), le second cyclone tropical le plus coûteux de l'histoire des États-Unis, après Katrina (2005).

Le relâchement de chaleur dans un cyclone tropical mature peut excéder 2×10 joules par jour. Cela équivaut à faire détoner une bombe thermonucléaire de 10 mégatonnes toutes les 20 minutes ou 200 fois la capacité instantanée de production électrique mondiale. Les cyclones tropicaux au grand large causent de grosses vagues, de la pluie forte, et des vents violents, ce qui compromet la sécurité des navires en mer. Toutefois, les effets les plus dévastateurs des cyclones tropicaux se produisent quand ils frappent la côte et entrent dans les terres. Dans ce cas, un cyclone tropical peut causer des dommages de quatre façons :

vents violents : des vents de force d'ouragan peuvent endommager ou détruire des véhicules, des bâtiments, des ponts, etc. Les vents forts peuvent aussi transformer des débris en projectiles, ce qui rend l'environnement extérieur encore plus dangereux ;

onde de tempête : les tempêtes de vent, y compris les cyclones tropicaux, peuvent causer une montée du niveau de la mer et des inondations dans les zones côtières ;

houle cyclonique : les cyclones tropicaux génèrent de fortes houles avant leur arrivée. Ce phénomène est source de dégâts, surtout dans les baies ou les plaines littorales, les vagues pouvant atteindre une vingtaine de mètres de haut. Le cyclone peut avoir une trajectoire parallèle à la côte, sans jamais l'affecter directement, mais comme la houle se propage latéralement, elle va donner une grosse mer à une grande distance. Ainsi, il arrive souvent que des noyades soient rapportées sur les côtes lors du passage d'un cyclone au large à cause des vagues et de la création d'un courant d'arrachement.

pluie forte : les orages et les fortes pluies provoquent la formation de torrents, emportant les routes et provoquant des glissements de terrain ;

tornades : les orages imbriqués dans le cyclone donnent souvent naissance à des tornades. Bien que ces tornades soient normalement moins intenses que celles d'origine non-tropicale, elles peuvent encore provoquer d'importants dommages. Elles se produisent surtout à la bordure externe du système après son entrée sur les terres, là où le cisaillement des vents est important à cause de la friction.

Les effets secondaires d'un cyclone tropical sont souvent aussi destructeurs, notamment les épidémies. Le milieu humide et chaud dans les jours qui suivent le passage du cyclone, conjugué à la destruction des infrastructures sanitaires, augmente le risque de propagation d'épidémies, qui peuvent tuer longtemps après le passage du cyclone. À ce problème peut s'ajouter celui des pannes de courant : les cyclones tropicaux causent souvent de lourds dommages aux installations électriques, privant de courant la population, coupant les communications et nuisant aux moyens de secours et d'intervention. Ceci rejoint le problème des transports, puisque les cyclones tropicaux détruisent souvent des ponts, viaducs, et routes, ralentissant considérablement le transport de vivres, de médicaments et de matériel de secours vers les zones sinistrées. Paradoxalement, le passage meurtrier et destructeur d’un cyclone tropical peut avoir des effets positifs ponctuels sur l’économie des régions touchées, et du pays en général, ou plutôt sur son PIB dans certains secteurs comme la construction. Par exemple, en octobre 2004, après une saison cyclonique particulièrement intense dans l'Atlantique, 71 000 emplois ont été créés dans le bâtiment pour réparer les dégâts subis, notamment en Floride.

Un cyclone peut aussi avoir des effets durables sur la population ; un exemple rendu célèbre par Oliver Sacks est le cyclone Lengkieki, qui a dévasté l'atoll de Pingelap, en Micronésie, vers 1775. Le typhon et la famine qui a suivi n'ont fait qu'une vingtaine de survivants, dont l'un était porteur d'un gène de l'achromatopsie, maladie génétique dont les principaux symptômes sont une absence totale de vision des couleurs, une acuité visuelle très réduite et une forte photophobie. Quelques générations plus tard, entre 8 et 10 % de la population est atteinte d'achromatopsie, et environ 30 % des habitants de l'atoll sont porteurs sains du gène.

Protection et prévention

Maison conçue pour résister aux cyclones (ici après l'ouragan Dennis de 2005).
Maison conçue pour résister aux cyclones (ici après l'ouragan Dennis de 2005).

On ne peut totalement se protéger des effets des cyclones tropicaux. Cependant, en zone à risque, un aménagement adapté et prudent du territoire peut permettre de limiter les dégâts humains et matériels dus aux vents, aux précipitations et aux inondations. Une architecture offrant moins de prise au vent, l'absence de construction en zones humides, des réseaux électriques enterrés et isolés de l'eau, le maintien ou la restauration de zones humides tampons, et de mangroves et forêts littorales, la préparation des populations, des antennes et éoliennes qu'on peut « coucher » le temps de la tempête, etc. peuvent y contribuer. En 2008, la FAO a par exemple estimé que si la mangrove du delta de l'Irrawaddy (Birmanie), existant avant 1975 (plus de 100 000 hectares), avait été conservée, les conséquences du cyclone Nargis auraient été au moins deux fois moindres.

Dissipation artificielle

En raison du coût économique considérable provoqué par les cyclones tropicaux, l’homme cherche par tous les moyens à en prévenir l’apparition. Dans les années 1960 et 1970, sous l’égide du gouvernement américain, dans le cadre du projet « Stormfury », on a tenté de procéder à l’ensemencement des tempêtes tropicales avec de l’iodure d'argent. Grâce à une structure cristalline proche de celle de la glace, l'iodure joue le rôle d'agent de nucléation des gouttelettes d'eau qui transformeront la vapeur d'eau en pluie. Le refroidissement créé, pensait-on, pourrait provoquer l’effondrement de l’œil du cyclone et réduire les vents violents. Le projet a été abandonné après qu’on se fut rendu compte que l’œil se reforme naturellement dans les cyclones de forte intensité et que l’ensemencement a des effets trop réduits pour être réellement efficace. De plus, des études subséquentes ont montré que l'ensemencement avait peu de chances d'augmenter la quantité de pluie car la quantité de gouttelettes en surfusion dans un système tropical est trop bas comparativement à des orages violents des latitudes moyennes.

D’autres approches ont été envisagées comme le remorquage d’icebergs dans les zones tropicales pour refroidir l’eau en deçà du point critique, le déversement dans les eaux océaniques de substances qui empêchent l’évaporation ou même le pompage des eaux plus froides venant du fond. Le « projet Cirrus » envisageait de jeter de la glace sèche sur le cyclone et certains ont même suggéré de faire exploser des bombes atomiques dans les cyclones. Toutes ces approches souffrent d’un défaut majeur : un cyclone tropical est un phénomène thermique trop massif pour être contenu par les trop faibles techniques physico-chimiques disponibles. En effet, il s'étend sur plusieurs centaines de kilomètres de diamètre et la chaleur libérée toutes les vingt minutes correspond à l'explosion d'une bombe nucléaire de 10 mégatonnes pour un ouragan moyen. L'arsenal nucléaire mondial représentait en 1999 seulement 20 % de l'énergie libérée durant la vie moyenne d'un tel système. Même la surface parcourue par un œil moyen de 30 km de diamètre couvre des dizaines de milliers de kilomètres carrés en 24 heures, et modifier la température de la mer le long de cette surface serait déjà un projet colossal qui nécessiterait en plus une connaissance parfaite de sa trajectoire.

Cyclones notables

Il n'y a guère de données écrites antérieures au XIX siècle sur le continent américain concernant spécifiquement des données météorologiques. En Extrême-Orient, les données sont beaucoup plus anciennes et complètes. Il existe par exemple, un registre des typhons qui se sont produits sur les Philippines entre 1348 et 1934. Il existe cependant des méthodes scientifiques permettant d'identifier et de dater des événements anciens, constituant une paléotempestologie, terme créé en 1996 par Kerry Emanuel. Ce sont en particulier l'étude des sédiments des lacs côtiers montrant la présence de sable marin, la relative pauvreté en oxygène 18, un isotope lourd, qu'on peut retrouver dans les cernes des arbres ou dans les concrétions des grottes.

Cyclones historiques

Avant le XX siècle, comme mentionné antérieurement, il n'y avait pas de façon systématique de nommer les cyclones, ouragans et typhons, mais certains sont quand même passés à l'Histoire. La plupart des pays dans les zones affectées ont suivi la tradition lancée par les Américains et les Australiens depuis ce temps. L’Organisation météorologique mondiale, lors de la rencontre annuelle du comité de surveillance des cyclones tropicaux en mars ou avril, décide des listes de noms potentiels pour les cyclones tropicaux. Les pays affectés par des cyclones particulièrement intenses et ayant causé de forts dommages peuvent proposer de retirer le nom de ceux-ci des listes futures, ce qui les fait aussi passer à l'Histoire.

Océan Atlantique

Parmi les ouragans célèbres, dont le nom a été retiré ou non, de l'Atlantique Nord, on note :

Ouragans les plus coûteux du bassin Atlantique de 1900 à 2010 Dommages totaux ajustés au coût de la vie Rang Ouragan Saison Coût (2010) (Milliards de $US) 1 Miami 1926 1**,8 2 Katrina 2005 113,4 3 Galveston 1900 104,3 4 Second ouragan de Galveston 1915 71,3 5 Andrew 1992 58,5 6 Nouvelle-Angleterre 1938 41,1 7 Cuba–Floride 1944 40,6 8 Okeechobee 1928 35,2 9 Ike 2008 29,5 10 Donna 1960 28,1

Ouragans les plus meurtriers Rang Ouragan Saison Morts 1 Grand ouragan 1780 27 500 2 Mitch 1998 11 000 – 18 000 3 Ouragan de Galveston 1900 8 000 – 12 000 4 Fifi-Orlene 1974 8 000 – 10 000 5 République dominicaine 1930 2 000 – 8 000 6 Flora 1963 7 186 – 8 000 7 Pointe-à-Pitre 1776 6 000+ 8 Ouragan de Terre-Neuve 1775 4 000 – 4 163 9 Ouragan Okeechobee 1928 4 075+ 10 Ouragan San Ciriaco 1899 3 433+

Ouragans les plus intenses Mesurés par la pression centrale Rang Ouragan Saison Pression (hPa) 1 Wilma 2005 882 2 Gilbert 1988 888 3 Ouragan de la Fête du travail 1935 892 4 Rita 2005 895 5 Allen 1980 899 6 Katrina 2005 902 7 Camille 1969 905 Mitch 1998 905 Dean 2007 905 10 Ivan 2004 910

D'autres ouragans célèbres :

Liste des noms retirés d'ouragans dont : David, en 1979 sur l'île de la Martinique et sur la Dominique ; Hugo, en 1989 est le plus violent à avoir frappé les Antilles ; Ouragan Luis, en 1995 qui a fappé les îles Françaises de Saint-Martin et de Saint-Barthélemy Floyd, en 1999, le long des côtes américaines, avec un fort impact en Caroline du Nord. Ouragan Gustav, en 2008 qui a frappé Cuba et La Nouvelle-Orléans Sandy, en 2012 qui a frappé New York.

David, en 1979 sur l'île de la Martinique et sur la Dominique ;

Hugo, en 1989 est le plus violent à avoir frappé les Antilles ;

Ouragan Luis, en 1995 qui a fappé les îles Françaises de Saint-Martin et de Saint-Barthélemy

Floyd, en 1999, le long des côtes américaines, avec un fort impact en Caroline du Nord.

Ouragan Gustav, en 2008 qui a frappé Cuba et La Nouvelle-Orléans

Sandy, en 2012 qui a frappé New York.

Océan Pacifique

Ouragans et cyclones importants Nom Catégorie Pression hPa(mbar) Année Ouragan Patricia (le plus puissant du Pacifique centre et est et de l'Atlantique Nord combinés) 5 879 2015 Ouragan Ioke 5 920 2006 Cyclone Ingrid 5 924 2005 Cyclone Larry 5 915 2006 Cyclone Erica 5 915 2003 Cyclone Heta 5 915 2003

Typhons les plus intenses du Pacifique Ouest Rang Nom Pression hPa(mbar) Année 1 Typhon Tip 870 1979 2 Typhon Gay 872 1992* 2 Typhon Ivan 872 1997* 2 Typhon Joan 872 1997* 2 Typhoon Keith 872 1997* 2 Typhon Zeb 872 1998* *Pression centrale estimée avec les données des satellites météorologiques seulement.

Océan Indien

Pré-1950

Cyclone de 1948 sur l'île de la Réunion

Années 1950-2000

cyclone Denise, en janvier 1966 sur l'île de la Réunion, détient le record de pluie en 12 heures

cyclone de Bhola, en 1970, ayant fait entre 300 000 et 500 000 morts

cyclone Hyacinthe, en 1980 sur l'île de la Réunion, détient le record de pluie sur 10 et 15 jours

cyclone Firinga en 1989 sur l'île de la Réunion

cyclone Gorky de 1991 qui fit 138 000 victimes au Bangladesh

cyclone d'Orissa de 1999 qui fit 10 000 morts en Inde

Années 2000

Cyclone Dina, en 2002 sur l'île de la Réunion et sur l' Île Maurice

cyclone Sidr de 2007 qui tua plus de 3 000 personnes au Bangladesh

cyclone Gamède, en 2007 sur l'île de la Réunion

cyclone Nargis qui frappa la Birmanie en 2008 et tua, selon estimation, au moins 100 000 personnes

Extrêmes mondiaux

Intensité

L’Organisation météorologique mondiale (OMM) a homologué début 2010 le record du vent le plus violent jamais observé scientifiquement, hors ceux des tornades, de 408 km/h le 10 avril 1996 à l'Île de Barrow (Australie-Occidentale) lors du passage du cyclone Olivia. Le précédent record de 372 km/h observé scientifiquement datait d'avril 1934 au sommet du Mont Washington (New Hampshire) aux États-Unis. Cependant, le cyclone Olivia n'est pas considéré lui-même comme le plus violent à avoir affecté la région australienne car ce record ne représente pas l'intensité générale du système.

Dimensions

Dimensions relatives entre le typhon Tip et le cyclone Tracy sur une carte des États-Unis.
Dimensions relatives entre le typhon Tip et le cyclone Tracy sur une carte des États-Unis.

Typhon Tip, en octobre 1979, est le cyclone tropical de plus grand diamètre, 2 170 km. A contrario, le cyclone Tracy, en décembre 1974, est le plus petit avec seulement 96 km. Ces diamètres représentent la distance intérieure au système où les vents atteignent au moins la force de coups de vents (62 km/h).

Ondes de tempête

Les cyclones tropicaux causent des ondes de tempête qui déferlent sur les côtes. Celles-ci dépendent de la force du vent, du gradient de pression vers l'œil du cyclone et du diamètre de la tempête. Plus les vents sont forts, plus la poussée sur l’océan est grande mais des vents plus faibles peuvent être compensés par un plus grand diamètre autour du système où on les retrouve. De plus, le contour du fond marin le long de la côte, en particulier une rapide remontée du fond, va les amplifier.

Parmi les trois ondes les plus hautes jamais rapportées, celle de l’ouragan Katrina de 2005 : le plus large ouragan de catégorie 5 a eu la plus haute onde de tempête des ouragans de l’Atlantique Nord avec 8,5 mètres. Vient ensuite l’ouragan Camille de 1969, avec des vents de force identique à ceux de Katrina mais de diamètre plus petit, les météorologues ayant relevé une onde de 7,2 mètres.

Il est possible que de plus importantes ondes aient déferlé avant les prises de mesure modernes mais c'est le cyclone Mahina de 1899 qui est en général reconnu comme celui ayant produit la plus haute onde de tempête mondialement consignée : 14,6 mètres. Une étude en 2000 a remis en question ce record en regardant les dépôts marins dans la région concernée et en utilisant un modèle de simulation mathématique pour calculer l'onde de tempête avec les données météorologiques et océanographiques disponibles.

中文百科

从远征7轨道上的国际太空站观察飓风伊莎贝尔(2003年)。从太空的景观可以清楚看见热带气旋的特点,包括风眼、眼壁和周围的雨带。

热带气旋是发生在热带、**地区海面上的气旋性环流(风暴),由水蒸气冷却凝结时放出潜热发展而出的暖心结构。所以当热带气旋登陆后,或者当热带气旋移到温度较低的洋面上,便会因为失去温暖、潮湿的空气供应能量,而减弱消散,或失去热带气旋的特性,转化为温带气旋。

热带气旋的移动主要受到大尺度气候系统和科里奥利力所影响;此外,科里奥利力与角动量原理也使热带气旋的云系围绕着中心旋转。热带气旋在北半球基本沿逆时针方向旋转,在南半球则常以顺时针旋转。

伴随热带气旋的大风、大雨、风暴潮、雷暴等可以造成严重的财产损失或人命伤亡;不过热带气旋亦是大气循环的一个组成部分,能够将热能由赤道地区带往较高纬度地区。小的热带气旋环流可以不到200km (请参考热带风暴马可,其烈风圈半径只有19公里),大的热带气旋环流可以超过1000km。(请参考1979年泰培,环流半径在1100km左右,直径可超过2000km)。

惯用称呼

习惯上,不同的地区热带气旋有不同的称呼。人们称西北太平洋及其沿岸地区(例如中国东南沿岸、韩国、香港、日本、**、越南、菲律宾等地)的热带气旋为“台风”,而大西洋和东北太平洋及其沿岸地区的热带气旋则依强度称为热带低气压、热带风暴或飓风。气象学上,则只有中心风力达到每小时118公里或以上(飓风程度)的热带气旋才会被冠以「台风」或「飓风」等名字。 南半球在不引致误会时,间中会采用“气旋”(英语:Cyclone)一字作“热带气旋”(Tropical Cyclone)的简称。北印度洋地区则惯用“气旋风暴”(英语:Cyclonic Storm)及相关分级称呼热带气旋。有传澳大利亚在1920年代或1930年代以前曾称当地的热带气旋为「威利威利」(Willy willy),但澳大利亚气象局否定。按现今澳大利亚气象局的用词规范,“Willy willy”是指尘卷。 热带性低气压 热带性低气压(英语:Tropical Depression,缩写T.D.)是热带气旋的一种,中心持续风力达每小时41-62公里,即强风级的级别,属于强度最弱的级别,对下一级为低压区或热带扰动,对上一级为热带风暴。它有着有组织的云团及雷暴雨带,其表面循环系统颇为显现。一个热带低气压通常没有风眼和缺乏强烈气旋所呈现的紧密组织及形态。

结构

一个成熟的热带气旋有以下的部分: 风眼 2005年9月3日由国际太空站所看到的台风彩蝶。 强烈的热带气旋的环流中心是下沉气流,将形成一个风眼。眼内的天气通常都是平静无风,无云,甚至时有阳光(但海面仍可能波涛汹涌)。风眼通常都是呈圆形,直径由2公里至370公里不等。较弱的热带气旋的风眼可能被中心密集云层区屏蔽,甚至没有风眼结构。 地面低压 热带气旋的中心接近地面或海面部分是一个低压区。地球海平面上所录得最低的气压(870hPa)是在有纪录以来最强的热带气旋台风泰培(1979)中心所录得的。 暖心 热带气旋的暖湿空气环绕着中心旋转上升,过程中水气凝结释放大量潜热,热能在中心附近垂直分布。热带气旋内各高度(接近海面例外)的气温都比气旋外为高。 中心密集云层区 围绕热带气旋中心旋转的密集云层区,通常是由雷暴产生的卷云。 风眼墙(或称眼壁) 一个北半球飓风的图片 包围风眼的是圆桶状的风眼墙,风眼墙内对流非常强烈,其云层的高度在热带气旋内通常是最高的,降水的强度和风力的强度在热带气旋内也是最大的。强烈的热带气旋有眼壁置换周期,产生新的外眼壁替代内壁。其成因为热带气旋眼壁外围的螺旋雨带重组,然后渐渐向内移动,窃取了眼壁的湿气与能量。在这阶段,热带气旋进入了一个减弱的过程。在外围新的眼壁完全取代旧眼壁,如果环境许可,热带气旋会重添加强。透过多频微波扫描和雷达可以清楚观测到眼墙更新周期中的热带气旋出现双重眼壁;如果热带气旋眼壁置换的过程较为明显,更可从可见光和红外线卫星云图上观测到。 螺旋雨带 螺旋雨带是绕着热带气旋中心运动的雨云和雷暴。在北半球,螺旋雨带向逆时针方向绕中心运动。螺旋雨带会为地面带来大风雨,而在每条雨带之间则会较为平静。在接近陆地的热带气旋,螺旋雨带中会形成龙卷风。拥有多条螺旋雨带的热带气旋一般较强及发展成熟;但也有一些“环状飓风”的主要特征是没有螺旋雨带。 外散环流 所有低压系统均需要高空辐散以持续增强,热带气旋的辐散从所有方向流出。因为科里奥利力的作用,热带气旋的高空呈反气旋式外散环流。地面或海面的风强力向内旋转,随着高度上升减弱,最终改变方向。这个特点和热带气旋中心的暖心结构有关,所以热带气旋需要垂直风切变微弱的环境维持暖心结构,才能延续辐散。

生成

海水的表面温度不低于摄氏26.5°,且水深不少于50米。这个温度的海水造成上层大气足够的不稳定,因而能维持对流和雷暴。

大气温度随高度迅速降低。这容许潜热被释放,而这些潜热是热带气旋的能量来源。

潮湿的空气,尤其在对流层的中下层。大气湿润有利于天气扰动的形成。

大部分须在离赤道超过五个纬度的地区生成,否则科里奥利力的强度不足以使吹向低压中心的风偏转并围绕其转动,环流中心便不能形成。

不强的垂直风切变,如果垂直风切变过强,热带气旋对流的发展会被阻碍,使其正反馈机制未能启动。

一个预先存在的且拥有环流及低压中心的天气扰动。

中对流层的大气不能太干燥,相对湿度必须大于40~50个百分点。

运动

引导气流(驶流) 热带气旋的路径主要受大尺度的引导气流影响,热带气旋的运动被前美国国家飓风中心主管尼尔·弗兰克博士(Dr. Neil Frank)形容为“叶子被水流带动”。 在南北纬大约20度左右的热带气旋主要被副热带高压(一个长年在海洋上维持的高压区)的引导气流引导而向西移,这样由东向西的气流称为信风。在北大西洋,热带气旋会被信风从非洲西岸引导至加勒比海及北美洲,而在东北太平洋,热带气旋会被信风引导到达太平洋中部直至引导气流减弱。东风波是这区域很多热带气旋的前身,而在印度洋和西太平洋,风暴的形成主要被热带辐合带和季风槽的季度变化影响,相对于大西洋和东北太平洋,东风波形成热带气旋的比例较小。 科里奥利力 气旋温斯顿接近首波最高强度时的加强版红外线卫星云图。由于科里奥利力影响,风暴以顺时针方向旋转 科里奥利力,是惯性系统(空气流动为直线运动)在非惯性系统(地球自转为旋转运动)上移动而产生的一种现象。科氏力并非真实存在,而是对于一个位在非惯性系统上观察者而言,会认为惯性系统的行进路径发生偏移,因而假想出一个加速度,此加速度乘上物体质量便成为一个假想力。虽然科氏力只需要地球自转就可以产生,不过考虑地球的球体形状,需要加入一个与纬度有关的系数: 其中为纬度;为角速度。因此地球上的科里奥利加速度为: 其中v为地球自转速度的水平分量。由此公式可知纬度愈高,科里奥利加速度愈大,在赤道则为零(因此赤道上通常不会生成热带气旋)。 科氏力在地球上的特例称做地转偏向力,对气旋运动的影响主要有两个,一方面决定了气旋系统的旋转方式;另一方面则是决定气旋的前进方向。 当空气沿气压梯度进入低压中心,由于大气流动与地球自转方式的差异,会使大气流动发生一定程度的偏离。在北半球,当低压中心以北的空气南移,会向与地球自转相反的方向(西方)偏离;其以南的空气北移时则会向地球自转的方向(东方)偏离,而南半球空气偏离的方向相反。因为科氏力与空气向低压中心的速度相垂直,这便创造了气旋系统旋转的原动力:北半球的气旋逆时针方向转动,南半球的气旋则顺时针方向转动。 科氏力也使气旋系统在没有强引导气流影响下移向两极。热带气旋向两极旋转的部分会受科氏力影响轻微增加向两极的分量,而其向赤道旋转的部分则会被轻微增加向赤道的分量。在地球上越接近赤道科氏力会越弱,所以科氏力影响热带气旋向两极的分量会较向赤道的分量为多。因此,在没有其他引导气流抵消科氏力的情况下,北半球的热带气旋一般会向北移动,而南半球的热带气旋则会向南移动。 角动量守恒 科氏力虽然决定了气旋旋转的方向,但其高速旋转的主要动力却非科氏力,而是角动量守恒的结果:空气从远大于气旋范围的区域抽入低气压中心,由于旋转半径减小而角动量不变,因此导致气旋旋转时的角速度大大地增加。 热带气旋云系最明显的运动是向着中心的,而角动量守恒原理也使外部流入的气流,在接近低气压中心的时候会逐渐加速。当气流到达中心之后会开始向上、向外流动,因此高层的云系也会向外流出(辐散)。这是源于已经释放湿气的空气在高空从热带气旋的“烟囱”被排出。辐散使薄的卷云在高空形成,并在热带气旋外部旋转,这些卷云可能就是热带气旋来临的第一个警号。 除了热带气旋本身的旋转,角动量守恒也影响了气旋的移动路径。低纬度地区的地球自转半径较大,因此气体流动的偏移较小;高纬度地区的地球自转半径较小,所以气体流动的偏移较大。这样的力量也是热带气旋在北半球往北移动,南半球往南移动的原因之一。 与中纬度西风带的作用 2006年飓风伊欧凯的路径图,显示其在日本以东海域转向。 当热带气旋移到较高纬度,其围绕副高活动的路径会被位于高纬度的低压区所改变。当热带气旋向两极移近低压区,会逐渐出现偏东矢量,这是热带气旋转向的过程。例如一个正向西往亚洲大陆移动的台风可能会因为中国或西伯利亚上空出现低压区而逐渐转向北方,继而加速转向东北,擦过日本的海岸。台风转向东北,是因为当其位于副高北缘,引导气流是从西往东。 藤原效应 藤原效应或称双台效应,是指两个或多个距离不远的气旋互相影响的状态,往往会造成热带气旋移动方向或速度的改变。藤原效应常见的影响依照热带气旋之间的强弱程度不同而大致分为两种:若两个热带气旋有强弱差距,则较弱者会绕着较强者的外围环流作旋转移动(在北半球为逆时针旋转,南半球则是顺时针旋转),直到两者距离大到藤原效应消失,或到两者合并为止。如果两个热带气旋的强弱差不多,则会以两者连接的中心为圆心,共同绕着这个圆心旋转,直到有其他的天气系统影响,或其中之一减弱为止。 登陆 “登陆”的官方定义是风暴的中心(环流的中心,而非边缘)越过海岸线,但在热带气旋登陆前数小时,沿岸和内陆地区已会有风暴的状况。因为热带气旋风力最强的位置不在中心,即使热带气旋没有登陆,陆地上也可能感受到其最强的风力。

消散

移入陆地。因为失去维持能量的温暖海水,而迅速减弱消散。绝大部分的强烈热带气旋登陆后一至两天即变成组织松散的低压区。但是若果能够重新移到温暖的洋面上,它们可能会重新发展。移经山区的热带气旋可以在短期内迅速减弱。

在同一海面上滞留过久,翻起海平面30米以下较凉海水,热量吸干,使表面水温下降,无法维持强度,热带气旋因而减弱。

移入水温低于26摄氏度的海洋,这会使热带气旋失去其特性(中心附近的雷暴和暖心结构),减弱为低压区。这是东北太平洋热带气旋消散的主因。

遇上强烈垂直风切变,对流组织受破坏。

与西风带的作用,例如与邻近的锋面融合,这使热带气旋转化为温带气旋,这个过程会持续一至三日。但就算热带气旋完成转化,很多时候它们仍能维持热带风暴的风力和一定程度的降水。在太平洋和大西洋,由热带气旋转化而成的温带气旋有时风力会达到飓风的水平,严重影响美国西岸或欧洲。2014年的台风鹦鹉就是这样的一个例子。

弱的热带气旋被另一低压区影响,受破坏而成为非气旋性雷暴,或被另一个较强的热带气旋吸收。

以巨大的冰块降低热带气旋所经过海面的海水温度;

在风眼结构形成的初期向其丢下大量冰块以吸收热带气旋放出的潜热,阻止潜热转化为动能;

以抑制蒸发的物质覆盖海洋;

用TNT炸掉热带气旋;

影响

大风:飓风级的风力足以损坏以至摧毁陆地上的建筑、桥梁、车辆等。特别是在建筑物没有被加固的地区,造成破坏更大。大风亦可以把杂物吹到半空,使户外环境变成非常危险。

风暴潮:因为热带气旋的风及气压造成的水面上升,可以淹没沿海地区,倘若适逄天文高潮,危害更大。风暴潮往往是热带气旋各种破坏之中夺去生命最多的。(注意:风暴潮有别于海啸,风暴潮(英语:Storm surge)是风暴的低气压及狂风所引发的持续性巨浪,海啸(英语:Tsunami)是海底地震所产生的短暂渐进式巨浪,并向陆地沿岸冲过去。)

大雨:热带气旋可以引起持续的倾盆大雨。在山区的雨势更大,并且可能引起河水泛滥,土石流及山泥倾泻。

疾病:热带气旋过后所带来的积水,以及下水道所受到的破坏,可能会引起流行病。

破坏基建系统:热带气旋可能破坏道路,输电设施等等,阻碍救援的工作。

农业:风、雨可能破坏鱼、农产物,引致粮食短缺。

盐风:海水的盐分随着热带气旋引起的巨浪被带到陆上,附在农作物的叶面可导致农作物枯萎,附在电缆上则可能引起漏电。

加强季候风寒流或大陆反气旋强度:当热带气旋遇上相当强烈的大陆寒流时,两者之间的气压梯度增加,后者会吸收热带气旋的能量,使寒流增强。

观测与预报

在飓风艾斯多尔螺旋雨带内的日落景色,于海拔7,000呎拍摄。 观测 观测强烈的热带气旋一直以来对人类都是一个很大的挑战。因为它们主要在海洋上活动,位于陆上的气象站大多不能够提供实测数据,在地面的观测一般只有当热带气旋经过岛屿或沿岸地区才有可能。但就算热带气旋接近气象站,气象站也一般只能提供风暴较外围的实时数据,因为如果当强烈的风暴过于接近,气象站的监测设施会被强风摧毁。 配有气象监测设备的侦察飞机也会被派往热带气旋的中心提取实测数据,在大西洋,当热带气旋出现后美国政府会定时派遣侦察机作监测。这些侦察机配备直接和遥感设备读取读数,还有投落送的设备,量度高空和海平面的风速、气压、温度和湿度。 在2005年,一架无人驾驶的侦察机被派往监测热带风暴奥菲利亚。无人驾驶侦察机可飞往更低的高度监测风暴而不用担心机师的安全。 美国国家飓风中心的数值模式对大西洋热带风暴和飓风预报的每年平均误差:数值预报对热带气旋路径的误差从1970年代开始呈现下降趋势。 在世界其他地区并没有侦察机监测风暴。远洋热带气旋的路径主要从气象卫星拍摄,一般每半小时或四分一小时更新的可见光和红外线卫星云图追踪;强度则透过德沃夏克分析法从云图评估。当风暴接近沿岸地区,陆地上每分钟更新的多普勒雷达回波图像便对热带气旋的定位扮演重要角色。 预测 各海域及世界气象组织监测机构 海域 区域专责气象中心或 热带气旋警报中心 北大西洋 美国国家飓风中心 东北太平洋 美国国家飓风中心 北太平洋中部 中太平洋飓风中心 西北太平洋 日本气象厅 北印度洋 印度气象局 西南印度洋 法国气象局(留尼汪岛) 南及西南太平洋 斐济气象部 新西兰气象部 巴布亚新几内亚气象部 澳洲气象局 东南印度洋 澳洲气象局 :代表热带气旋警报中心 热带气旋的移动受外力影响,所以要准确地预测其路径,便要知道邻近的高压和低压系统的位置和强度,以及它们将会如何改变并影响热带气旋。由超级电脑和精密的情景仿真软件组成的电脑数值模式,就能够透过电脑仿真做到数值天气预报,从而预测热带气旋的路径。结合这些数值模式与人类对影响热带气旋外力的认识,以及气象卫星和其他感应器,近数十年来科学家对热带气旋路径预测的准确率正逐渐提高;但科学家表示,因为气象学界对影响热带气旋发展的因素了解仍未全面,所以他们对于预测热带气旋的强度较没有把握。 预报中心 现时世界上共有六个区域专责气象中心(英语:Regional Specialised Meteorological Centre,简称RSMC),这些组织负责追踪所属区域内的热带气旋并发出热带气旋公报和警告;另外还有五个热带气旋警报中心(英语:Tropical Cyclone Warning Centre,简称TCWC)为较小的地区提供信息。但区域专责气象中心和热带气旋警报中心不是唯一向大众发布热带气旋消息的机构,例如美国的联合台风警报中心会为除北大西洋外全球的热带气旋作出发布;中国气象局也会为位于国际换日线以西的北太平洋的热带气旋作出发布;加拿大飓风中心会为影响加拿大的热带气旋或热带气旋的残余发出公报。

盛行地区

北太平洋西部

北太平洋东部

北大西洋

南太平洋西部

北印度洋

南印度洋东部

南印度洋西部

南大西洋

东南太平洋

地中海

高纬度地区

十分接近赤道的海域

西北太平洋全年皆有热带气旋,但活动以二月最少,八月至九月初最多。

北大西洋及东北太平洋则主要集中在六月至十一月。

南半球的热带气旋在十一月开始,至五月中左右结束,当中以二月中至三月初是高峰。

分级

交通部中央气象局自1991年起,将原本每1分钟平均风速计算持续风力改采用每10分钟计算,并将中心附近最大风速达每秒67米的「超级强烈台风」等级废除,其余等级(即轻度台风、中度台风、强烈台风)与其标准无异。

中国气象局自2006年6月中旬起,将使用新分级制度。新制将台风(中心附近最大持续风力达每小时118公里)再细分3级(台风、强台风、超强台风),其余等级(即热带低压、热带风暴、强热带风暴)与旧标准无异,采用2分钟平均风速计算。香港天文台亦自2009年起,使用与中国气象局新制标准相似的新分级制度,惟中国气象局采用2分钟平均风速计算持续风力,而香港天文台则采用10分钟计算,其余等级(即热带低气压、热带风暴、强烈热带风暴)与旧标准无异。

菲律宾大气地球物理和天文服务管理局于2015年起添加超强台风分类。其数值划分值与联合台风警报中心基本相等,但联合台风警报中心的最高持续风速采1分钟值,而菲律宾大气地球物理和天文服务管理局采10分钟值。

联合台风警报中心的分级(热带低气压、热带风暴、台风)和美国其余气象中心基本一致,但以1分钟最高持续风速达每秒65米(130节或每小时241公里)者为超级台风对应10分钟则为114节。

命名及编号

因为海洋上可能同时出现多个热带气旋,为了减少混乱,当热带气旋达到热带风暴的强度时,各气象机构便会对其作出命名。热带气旋会根据各个区域不同的命名表命名,这些命名表是由世界气象组织的委员或各区负责预测热带气旋的机构制订。当热带气旋被除名,新的名字会被选出作替补。 命名方法 热带气旋的命名方法在各区有所不同。 北大西洋及东北太平洋 在北大西洋及东北太平洋地区,男性和女性的名字会依英文本母排列,交替作为热带气旋的名字。每个风季首个风暴名字的性别也会每年交替。六个命名表会被预先制订,每个命名表每六年会被使用一次。在大西洋,“Q”、“U”、“X”、“Y”和“Z”不会被用作名字的起首字母;在东北太平洋,“Q”和“U”不会被用作名字的起首字母。这样,在每个命名表中,大西洋会有21个名字,而东北太平洋则会有24个名字。当热带气旋在某地区造成严重破坏,该地区可要求将其除名。然后受影响的地区会提出一个同性别的新的名字作替补(一般会选择与被除名气旋相同语言的名字)。 当一个风季内大西洋生成的热带风暴超过21个,或东北太平洋生成的热带风暴超过24个,命名表的名字会被用尽。之后生成的热带风暴会以希腊文本母命名。2005年大西洋飓风季首次出现这个情况。到目前为止还没有以希腊文本母命名的热带气旋造成严重破坏而要面临除名,所以要如何处理这个情况仍为未知之数。 北太平洋中部 在北太平洋中部,热带气旋的命名表由位于夏威夷的中太平洋飓风中心负责制订。四份由夏威夷语名字组成的命名表正在使用。不同于大西洋及东北太平洋,北太平洋中部的风暴命名表不会每年变更。 西北太平洋及南中国海 9月9日的古斯塔夫,是首个给予名称的**带气旋 在西北太平洋及南中国海海域(指赤道以北,国际日期变更线以西海域),热带气旋的命名表由世界气象组织台风委员会制订。共有五份命名表分别由14个委员国各提供两个名字组成,名字会由所提供国家的英文国名顺序使用。不同于大西洋及东北太平洋,名称循环使用(即用完140个后名称,回到第一个重新开始)。早在20世纪初至中期,由日本开始,已自行为区内的热带气旋编配一个4位数字编号,编号首2位为年份,后2位为该年顺序号。例如0312,即2003年第12号热带气旋。而美国海军则为整个太平洋内的热带低气压编配一个两位数字编号(后来改成两位数字加上英文本母)。 为减少混乱,日本在1981年获委托为每个西北太平洋及南海区域内的达到热带风暴强度的热带气旋编配一个国际编号,但容许其他地区继续自行给予编号。自此,在大部分国际发布中,发布机构会把国际编号放在括号内(JTWC除外)。但是,各气象机构有时对热带气旋的编号会有差别,主要是因为其对热带气旋强度的评估有所不同。例如在2006年风季,中国气象局曾对一个未被日本气象厅命名的风暴(中国气象局的0614)作出编号,因此在余下的风季,前者的编号都比后者的多出一个。 当热带气旋在某地区造成严重破坏,该地区可要求将其除名。为该热带气旋起名的台风委员会成员会再提一个名字作替补。例如中国和香港会由市民作出提名,再选出若干优胜名字,提交世界气象组织确认选择其中一个名字。 南太平洋及东南印度洋 澳州气象局为澳大利亚制订一个热带气旋命名表,依英文本母顺序排列,交替使用男性和女性的名字。斐济和巴布亚新几内亚也会为该区提供名字。 西南印度洋 世界气象组织西南印度洋热带气旋委员会(Tropical Cyclone Committee for the South-West Indian Ocean)会为西南印度洋制订命名表。在2005年10月在博茨瓦纳哈博罗内举行的会议,委员会为2006-07年度和2007-08年度的风季各制订了一个命名表,由毛里求斯、马拉维、莫桑比克、纳米比亚、塞舌尔、南非、斯威士兰、津巴布韦、坦桑尼亚、博茨瓦纳、科摩罗、莱索托和马达加斯加提供名字。当热带气旋在东经55度以西达到“中度热带风暴”的强度,位于马达加斯加的热带气旋警告中心就会为该系统命名。当热带气旋在东经55度及东经90度之间达到“中度热带风暴”的强度,位于毛里求斯的热带气旋警告中心就会为该系统命名。 北印度洋 印度地球科学部的印度气象局新德里台风中心命名,而在该地区的热带低气压的编号都以A/B字母作结。 风暴名字由孟加拉、印度、马尔代夫、缅甸、阿曼、巴基斯坦、斯里兰卡、泰国等8个国家提供。 除名 如当前被命名的热带气旋对生命或财产造成重大伤亡和损失的。国际气象组织会讨论决定,是否将其从循环名单中删除,再由原来这个名称的国家重新提交新的名称,而提供名字的地区亦可自行要求更换名字。新的名字必须获国际气象组织该区域的委员会全体通过。

热带气旋与其他环境变化的关联

与全球暖化的关系 日本气象厅热带气旋对照图 北西太平洋 北东太平洋 大西洋 南太平洋 印度洋(インド洋) 台风 "Typhoon" 台风 大西洋飓风季 "Hurricane" ハリケーン 热带气旋 "Cyclone" サイクロン 一覧 一覧 一覧 气象学家认为,一个热带气旋的强度,或一个风季的活跃程度,都不能归咎於单一因素,如全球变暖或其他自然环境的变化。但热带气旋的强度和出现频率的长期趋势,却可能从统计数字中看到端倪。美国国家海洋及大气管理局地球物理流体力学实验室(Geophysical Fluid Dynamics Laboratory)曾作出一个仿真,得出这样的结论:“大气中持续增加的温室气体含量使全球气候变暖,这可能使下一世纪热带气旋的强度比现时最强的还要猛烈”。 在《自然》杂志的一篇文章中,克里·伊曼纽尔(Kerry Emanuel)认为热带气旋的潜在破坏力(包括热带气旋的强度、维持时间和频率),与热带地区海平面度和全球暖化有着莫大关系。他并预计在21世纪,热带气旋所造成的损失会大幅增加。而P·J·韦伯斯特(P.J. Webster)等则在《科学》杂志上发表了一篇文章,指出过去十年除北大西洋外,其他海域热带气旋出现的次数均有所减少,但达到四级或五级飓风强度的热带气旋数目则大量增加。 伊曼纽尔和韦伯斯特都认为海平面温度对热带气旋的发展十分重要,但什么因素导致海平面温度上升,却仍为未知数。在大西洋,海平面温度的上升可能是因为全球暖化,也可能只是由于该海域水温的自然波幅(通常以50至70年为周期)。 2007年,伦敦大学学院班费德防灾研究中心的两位英国学者桑德兹和李亚当,透过观察美利坚合众国在1965年至2005年之间每年飓风的气象数据,并将之与50年间的平均值比较。指出自1996年来,飓风数目每年增至八个。飓风登陆美国变得越来越频繁,统计显示,大约每3年会增加一个。 在排除飓风产生因素中风的角色后,研究人员计算出,每升高摄氏0.5度,飓风的活动增加40%。 与地震的关系 十九世纪后期有调查显示热带气旋与地震有微弱关系,但同期亦有其他调查显示气压升降与地震间并没有明确关系。。按照2009年**中央研究院的研究显示,台风的气压会引发「慢地震」现象,使地层的能量逐渐释放,避免产生大型的地震。

法法词典

typhon nom commun - masculin ( typhons )

  • 1. météorologie cyclone tropical de l'ouest du Pacifique et de la mer de Chine

    une île dévastée par un typhon

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