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词典释义:
urbanisé
时间: 2023-09-09 08:36:08
[yrbanize]

adj. 1.城市化2.都市越来越多

词典释义

adj.
1.城市化
2.都市越来越多
近义、反义、派生词
词:
sauvage
联想词
urbanisation 城市化,都市化; urbain 城市,都市; peuplé 有居民; boisé 木本; résidentiel 住宅; bâti 骨架,框架; habité 有居民, 有人住; rural 乡村,农村; pavillonnaire 独立房屋; cultivé 被耕种; desservi 服务;
短语搭配
原声例句

L’Europe est déjà le continent le plus urbanisé.

欧洲已经是城市化程度最高的洲了。

[循序渐进法语听写初级]

Vous voyez ici, on ne voit pas une habitation alors qu’on est au cœur d’un espace largement urbanisé, il n’y a pas une maison de visible.

在这边你会发现,我们看不到大城市中心的那种房子,甚至连房子都没有。

[聆听自然]

C'est un espace qui est très convoité, très utilisé par tous, qui est pas mal urbanisé.

这是一个令人非常羡慕的空间,被广泛开发,而且它相当城市化

[聆听自然]

On dit que c'est l'endroit le plus urbanisé au monde.

据说它是世界上最城市化的地方。

[Édito B1]

例句库

C'est un pays urbanisé .

这个国家的大都市越来越

La pauvreté urbaine devrait être inacceptable en cette nouvelle ère d'un monde urbanisé.

在新的城市纪元中,城市贫困是不能接受的。

Le mandat actuel d'ONU-Habitat découle du double objectif du Programme pour l'habitat issu de la Conférence des Nations Unies sur les établissements humains (Habitat II), qui vise à assurer un logement convenable pour tous et le développement durable des établissements humains dans un monde de plus en plus urbanisé.

人居署目前的职权来自联合国人类住区会议(人居会议二)制定的《人居议程》的双重目标,包括人人取得适当的住所和城市化世界上实现可持续人类住区发展。

Le mandat actuel d'ONU-Habitat découle du double objectif du Programme pour l'habitat issu de la Conférence des Nations Unies sur les établissements humains (Habitat II), à savoir assurer « un logement convenable pour tous » et « un développement durable des établissements humains dans un monde de plus en plus urbanisé ».

人居署的现行职权来自于联合国人类住区会议(人居会议二)通过的《人居议程》的双重目标,其中包括“人人取得适当的住房”和“城市化世界上的可持续人类住区发展”。

L'exode rural représente un problème majeur sous l'angle du développement des infrastructures et du niveau de vie des populations dans le deuxième pays le plus urbanisé au monde.

在世界第二大城市系统, 农村向城市的人口流动严重影响了基础设施的发展和人民生活水平的提高。

Comme précisé dans la Déclaration d'Istanbul sur les établissements humains et le Plan d'action mondial, les objectifs du Programme pour l'habitat et les stratégies de leur mise en oeuvre s'articulent autour de deux grands thèmes : a) un logement convenable pour tous, et b) le développement durable des établissements humains dans un monde de plus en plus urbanisé.

如《关于人类住区的伊斯坦布尔宣言》2和《全球行动计划》3 所述,《生境议程》的目标以及实现这些目标的战略围绕两大主题:(a)人人有适当的住房和(b)城市化世界中的可持续人类住区发展。

Le Programme pour l'habitat s'articule autour de deux thèmes : « Un logement convenable pour tous » et « Le développement durable des établissements humains dans un monde de plus en plus urbanisé ».

联合国人类住区会议(人居二)通过的《生境议程》有两个主题:“人人有适当住房”和“城市化世界的可持续人类住区发展”。

Ces modifications sans précédent sont dues à l'activité humaine qui se déploie dans un monde de plus en plus globalisé, urbanisé et industrialisé, mu par des flux en pleine expansion de biens et services, capitaux, populations et main-d'œuvre, technologies, informations et idées.

这种前所未有的变化,是由于人类在日益全球化、城市化和工业化的世界上从事活动、导致货物、服务、资本、人员、技术、信息、主张和劳动力的流通不断扩张造成的。

Ce programme comporte deux grands objectifs, à savoir un logement convenable pour tous et le développement durable des établissements humains dans un monde de plus en plus urbanisé.

《人居议程》由两个主要目标组成:为所有人提供充足的住房;在城市化的世界中实现可持续人类住区发展。

La prise de conscience du fait que, dans un monde urbanisé, la plupart des questions sectorielles devront être traitées dans les villes est également à la base des travaux de la Commission du développement durable.

关于在一个城市化世界中,多数部门问题必须在城市和城镇中处理的认识也已经渗透到了可持续发展委员会的工作中。

Le secteur primaire est quasi inexistant (0,06 %), car hormis les 39 hectares d'espaces verts, le territoire monégasque est entièrement urbanisé.

第一产业几乎不存在(0.06%),因为除39公顷的绿地外,摩纳哥的领土已完全城市化。

Nous saluons les efforts déployés pour atteindre les deux objectifs les plus importants du Programme pour l'habitat, à savoir un logement convenable pour tous et le développement durable des établissements humains dans un monde de plus en plus urbanisé.

我们欢迎为实现《生境议程》的两个最重要的目标作出努力,这两个目标是:“使人人享有充分住所”和“在城市化地区实现可持续的人居开发”。

Sa structure organisationnelle reflète les deux éléments principaux de son programme de travail - qui correspondent aux objectifs du Programme pour l'habitat - à savoir un logement convenable pour tous et le développement durable des établissements humains dans un monde de plus en plus urbanisé -, ses composantes sectorielles intégrant toutes les fonctions qui lui sont confiées.

中心的组织结构把该中心工作方案的两个主要成分——它们与《人居议程》中使人人享有充分住所和在城市化地区实现可持续的人居开发的目标相对应——分解成可将该中心的授权职能一体化的各部门成分。

Cette réunion a noté que des progrès considérables avaient été accomplis dans la réalisation de deux objectifs du Programme pour l'habitat, à savoir, un logement pour tous et le développement durable des établissements humains dans un monde de plus en plus urbanisé, mais que la faiblesse du développement économique et technologique ainsi qu'une coopération internationale inadéquate avaient fait obstacle à la poursuite d'autres succès.

会议指出,在实现《人居议程》的两项目标(即人人有适当住房和城市化世界的可持续人类住区)方面有了长足的进展,但经济和技术发展程度低、缺乏国际合作,妨碍了人们取得进一步的成就。

Il est de plus en plus reconnu que les montagnes sont importantes pour le monde entier : ce sont des réservoirs d'eau très précieux face à l'augmentation de la population mondiale; elles abritent une partie de la richesse biologique du globe, sont des sources de diversité culturelle et offrent des destinations de loisirs privilégiées dans un monde de plus en plus urbanisé; en outre, elles sont les indicateurs les plus sensibles des changements environnementaux et des changements climatiques en cours à l'échelle planétaire.

作为世界越来越多人口的水塔,全球生物多样性的重点,高度文化多样性的特殊地方,日趋城市化世界的娱乐地区,以及全球环境和气候变化的最敏感指标,山岳的全球重要性日益得到承认。

M. Chowdhury (Bangladesh) (parle en anglais) : Le Bangladesh est convaincu que la vingt-cinquième session extraordinaire de l'Assemblée générale consacrée à un examen et une évaluation d'ensemble de l'application des décisions de la Conférence des Nations Unies sur les établissements humains enverra un signal d'alarme à la communauté internationale pour qu'elle s'acquitte de son engagement à mettre en oeuvre le Programme pour l'habitat, centré sur la fourniture d'un logement adéquat à tous et sur le développement d'établissements humains durables dans un monde de plus en plus urbanisé.

乔杜里先生(孟加拉国)(以英语发言):孟加拉国认为,审查和评价实施《人居议程》的进程情况的大会第二十五届特别会议将提醒国际社会履行其实施人居议程的承诺,侧重为全体人民提供适当住所和在日趋都市化的世界里发展可持续性人类住区。

Le pays entre à présent dans le nouveau millénaire en tant qu'État souverain indépendant connaissant tous les problèmes du monde urbanisé.

哈萨克斯坦现在作为一个独立的主权国家跨入新千年,面临城市化世界的所有问题。

Pays fortement urbanisé, la Belgique a pris depuis longtemps la mesure des défis que représente l'avenir des grandes villes.

作为一个高度都市化的国家,比利时长期以来一直评估大城市未来带来的挑战。

À cette fin, je tiens à réfléchir sur l'oeuvre accomplie par mon pays, et à en informer cette Assemblée, s'agissant de la fourniture d'un logement à tous et du développement d'établissements humains durables dans un village planétaire de plus en plus urbanisé.

为此,我要回顾并向大会谈谈我国努力在一个日益城市化的全球村中实现使所有人都有适当住房和可持续人类住区开发方面所取得的成就。

Le mandat actuel d'ONU-Habitat découle du double objectif énoncé dans le Programme pour l'habitat adopté à l'issue de la Conférence des Nations Unies sur les établissements humains (Habitat II), à savoir : « un logement convenable pour tous » et « des établissements humains viables dans un monde de plus en plus urbanisé ».

人居署当前任务规定源自联合国人类住区会议(人居二)通过的《人居议程》的两大目标,即人人有适当住房和在城市化的世界中促进可持续人类住区发展。

法语百科
Carte de l'urbanisation par pays en 2006
Carte de l'urbanisation par pays en 2006

Centre-ville de Toronto.

L'urbanisation est un mouvement historique de transformation des formes de la société que l'on peut définir comme l'augmentation du nombre de ceux qui habitent en ville par rapport à l'ensemble de la population (exode rural). L'urbanisation est faite de préférence autour de villes existantes, généralement dans des territoires jugés attrayants ou pour des raisons culturelles et historiques (capitales) ou religieuses (La Mecque, Lourdes...), ou sur des zones commercialement, industriellement ou militairement stratégiques (ex : bases militaires). Certaines villes champignons sont nées autour de ports et d'industries positionnées autour de ressources minérales, énergétiques ou humaines (main-d'œuvre bien formée, et/ou bon marché). L'urbanisation présente un caractère exponentiel (nettement avéré depuis les années 1800) qui semble être vécu comme une fatalité par la plupart des gouvernements et aménageurs.

Histoire

L'urbanisation au Moyen Âge: alignement des maisons sur arcades avec boutiques pour former la place publique de la bastide de Villeneuve-sur-Lot.

Les premières villes importantes connues apparaissent à la fin du Néolithique, avec la culture de Cucuteni-Trypillia à partir de la fin du V millénaire avant notre ère, en Ukraine, Roumanie et Moldavie, ces villes pouvaient atteindre plus de 15000 habitants et plusieurs kilomètre carrés, elles étaient très planifiées et organisées en plan elliptique concentriques. Ensuite de grandes villes apparaissent dans l'Antiquité ancienne en Mésopotamie, notamment avec la ville d'Uruk, puis dans la vallée du Jourdain, la vallée de l'Indus et du Yangzi Jiang.

Un mouvement d'urbanisation eu lieu en Europe à la fin du Moyen Âge, à partir du X siècle, notamment avec le mouvement des bastides en France, en même temps qu'un premier mouvement d'exode rural, l'apparition de la bourgeoisie, la construction des grandes cathédrales gothiques et la fondation des premières Universités.

Mais c'est surtout la nette augmentation des populations urbaines après 1800 par l'industrialisation et l'exode rural qui permet au terme Urbanisation d'être un terme générique.

À titre de comparaison, pourcentage de la population mondiale habitant en ville :

1800, 3,4 %

1900, 15 %

1950, 30 %

2000, 50 %

Au rythme actuel, 65 % de la population sera urbaine en 2025, et plus de 80 % dans de nombreux pays. Il y a déjà en l'an 2000, 213 villes de plus d'un million d'habitants, et 23 métropoles de plus de 10 millions d'habitants, et selon l’ONU (FNUAP), la population urbaine pourrait encore doubler d'ici 100 ans. 2007 serait aussi l'année où la population urbaine aurait dépassé la population rurale. Entre 1900 et 2000, la population urbaine a été multipliée par 20 alors que la population mondiale se contentait de quadrupler.

Dans les années 1960-1970, les taux de croissance de nombreuses agglomérations atteignaient les 7 à 8 % annuellement, ce qui donne un doublement de la population en 10 ans. Aujourd'hui, les mêmes agglomérations ne s'accroissent plus que de 1 à 3 % par an. Les chiffres de population les plus récents montrent en effet, tous sans exception, une baisse très importante de la croissance démographique urbaine. Pour autant, l'augmentation de la population dans les villes n'est pas terminée, celle-ci reste largement positive et les taux s'appliquent à des effectifs énormes : 2 % supplémentaires par an représentent tout de même 30 000 habitants pour une agglomération de 1,5 million d'habitants.

Les raisons de l'urbanisation

Exemple d’urbanisation planifiée ; Ville nouvelle du Housing Development Board de Singapour.

De nombreux facteurs historiques, politiques et socioculturels peuvent expliquer l'urbanisation croissante :

L'exode rural et le développement d'une société tournée vers l'industrie et les services ont fait des centres urbains la source principale d'emploi salarié. L'attrait culturel et politique des villes, en particulier des capitales, encourage l'arrivée de nouveaux habitants, malgré des hausses chroniques de loyers et de prix du foncier. Ce prix encourage une densification des constructions et l'exploitation du sous-sol (stationnements, garages et commerces parfois)

Les décisions politiques relatives à l'aménagement du territoire encadrent le développement des villes existantes ou créent ex nihilo des villes nouvelles. Le plan d'occupation des sols (ou POS) ou plus récemment, le plan local d'urbanisme (ou PLU) assorti du Projet d'Aménagement et de Développement Durables (PADD), sont en France les principaux outils permettant aux collectivités d'appliquer ces politiques. Les techniques d'urbanisme orientent durablement l'occupation de l'espace dans les villes, les élus et techniciens étant par ailleurs confrontés à de nombreuses pressions contradictoires des habitants, commerçants, industriels, aménageurs, etc.

L'attrait touristique de certaines régions très ensoleillées, enneigées en hiver ou proches de la mer a conduit au développement d'un habitat dense. On parle de mitage ou d'étalement urbain, voire de bétonnage du littoral pour décrire une occupation progressive et inéluctable de certaines vallées et littoraux. Le terme de baléarisation désigne par exemple la construction d'immeubles fonctionnels sur l'intégralité du front de mer pour accueillir de façon massive les touristes. L'urbanisation détruit alors le paysage même qui l'a fait naître.

Les modes d'urbanisation

Urbanisme dense de type européen ; Paris vu de la Tour Eiffel.

Les villes peuvent se développer grâce à la ERP de façon horizontale ou verticale, voire les deux à la fois. Le développement horizontal est tantôt concentrique, dendritique, ou linéaire (fréquent dans les vallées, ou sur le bord d'axes importants), ceci en fonction du contexte biogéographique, politique ou historique (incluant l'évolution des conditions historiques de propriété). L'urbanisme s'appuie généralement sur l'existant, sur le réseau de transport et sur un ou plusieurs centres ou pôles (développement multipolaire). De nombreuses villes nouvelles ont été créées.

Hormis dans le cas de villes champignons liées à la découverte de filons d'or, de ressources rapidement épuisées, ou dans le cas de cités touchées par les retombées de Tchernobyl, depuis les années 1700, il est rare que les villes se stabilisent, disparaissent ou décroissent. Même Hiroshima et Nagasaki, ou les villes rasées durant la Première Guerre mondiale ou durant la Seconde Guerre mondiale, ou lors d'autres conflits ont rapidement été reconstruites et se sont développées. Ce n'est pourtant que dans les années 1970 avec les villes nouvelles, et dans les années 1990 que les urbanistes ont commencé à réfléchir aux conditions de soutenabilité du développement urbain. Et il faut attendre les années 2000 pour voir apparaître les premiers quartiers HQE (Bedzed par exemple à Londres) et 2006 pour le premier projet de ville HQE (en Chine).

Impacts socio-économiques, culturels et environnementaux

L’urbanisation est un phénomène actuel important puisqu’il concerne plus de la moitié de la population mondiale depuis 2008 et concernera d’ici 2050 près de 70% de cette dernière . Cela en fait un sujet de plus en plus difficilement détachable du développement des différentes sociétés mais aussi de l’environnement . L’urbanisation entraine, en effet, de nombreuses conséquences tant positives que négatives dans ces domaines. Il est de ce fait apparu que l’augmentation du nombre d’urbains pouvait être intimement liée au développement d’industries, de services à la population, de moyens de transport mais risquait également d’entrainer une homogénéisation des modes de vie, une augmentation du CO₂ produit, une dégradation des sols et des conditions de vie, etc. . Il apparaît donc pertinent d’étudier l’urbanisation, la manière dont elle est gérée par les autorités publiques et les conséquences qui en découlent. Si celle-ci est aujourd’hui mondiale, son intensité varie d’une région à l’autre. Cette différence se voit notamment entre les pays développés qui semblent être au terme de ce phénomène d’évolution urbaine et les pays en développement qui se trouvent au cœur de cette évolution . Il est alors légitime de se demander si la différence d’urbanisation entre les pays développés et les pays en voie de développement résulte juste d’un décalage dans le processus d’urbanisation et donc d’un simple retard de la part des pays du sud où s’il existe une nouveauté radicale des processus urbanisant ces derniers. La première hypothèse semble difficilement tenable. En effet, bien que les continents asiatique et africain aient un niveau d’urbanisation bien inférieur à celui des pays occidentaux, leur taux d’urbanisation est plus de deux fois plus intense que celui enregistré dans les moments forts de la croissance urbaine des pays développés . Il pourra donc en résulter des conséquences diverses en termes d’organisation sociale et environnementale.

Quatre pays pour quatre situations

Il existe de grandes différences entre les différents taux d’urbanisation des pays du monde. Il existe également de grandes disparités dans l’évolution de ce taux d’urbanisation. Il est cependant possible de considérer quatre cas généraux qui représentent des types d’urbanisations différentes. Il y a les pays développés comme la Belgique qui ont démarré leur urbanisation rapidement dans l’histoire et qui ont eu une évolution plutôt lente. Les pays en développement ou émergeant d’Amérique latine, comme le Brésil, qui ont des taux d’urbanisation très élevés à l’heure actuelle. Les pays en développement ou émergeant d’Asie tel que la Chine qui connait une très forte croissance de son urbanisation et qui tend à la contrôler de façon drastique. Et enfin, les pays africains qui développent une très forte croissance urbaine sans la planifier. Chaque type d’urbanisation a ces impacts sociaux-économiques, culturels et environnementaux.

Belgique

La Belgique a vu une évolution de son niveau d’urbanisation à la suite d'une forte immigration interne vers les centres urbains due à une série de bouleversements économiques, industriels, technologiques, sociaux et politiques insufflés par la révolution industrielle. Le pays fait sans conteste partie des pays actuellement reconnus comme développés. Son urbanisation est donc relativement caractéristique des processus qui ont poussé à l’urbanisation dans les sociétés développées. Ces processus sont, comparativement avec les pays en développement, lents puisqu’ils s’étalent sur plus de deux siècles. Ces différents processus vont avoir des impacts différents sur les populations et leur façon d’occuper l’espace ainsi que sur l’environnement.

L’urbanisation belge est caractérisée par quatre grands processus : l’urbanisation des centres, la suburbanisation, la périurbanisation, la réurbanisation.

La première phase d’urbanisation est une phase de croissance importante du nombre d’habitants dans les centres urbains. Ce processus prend place dès l’indépendance de la Belgique et opère durant une grande partie du XIX siècle. Il est en effet possible d’observer des taux de croissance de 2% dans les centres urbains alors que l’accroissement naturel de la population n’est que de 1% . La ville est donc le théâtre de migrations importantes. Ces migrations sont le résultat d’un exode rural, lui-même dû à deux facteurs. Il y a d’une part la forte période d’industrialisation que connait la Belgique à l’époque et d’autre part, un rejet de la campagne à la suite de la crise agricole . La ville représente alors le symbole de l’industrialisation puisqu’elle est un lieu de concentration d’emplois, de moyens de transport, etc. De par l’industrialisation, il va y avoir un déplacement important de la population flamande qui occupait alors une campagne surpeuplée et tournée vers la production de textiles en direction du bassin industriel wallon (bassin Sambre et Meuse) valorisé par ses charbonnages et ses industries sidérurgiques ainsi que vers l’axe Bruxelles-Anvers valorisé par sa zone portuaire. Cette densification de l’habitat urbain sous impulsion de l’industrialisation a des conséquences néfastes sur la qualité de l’environnement et de la santé. La concentration dans des espaces réduits d’une forte pollution en carbone et en métaux lourds dégrade fortement l’environnement et la santé des populations résidents dans les villes .

La deuxième phase d’urbanisation est appelée suburbanisation. En raison d’un surplus démographique dans le centre urbain, il y a débordement des populations en dehors des limites de la ville et développement d’une première couronne d’habitats autour du centre urbain. Durant cette période qui couvre la première moitié du XX siècle il y a un très fort développement des faubourgs grâce à des travaux d’assainissement et le développement des moyens de transport .

La troisième phase d’urbanisation belge, qui débute dans la deuxième partie du XX siècle, est appelée la périurbanisation. Elle est le résultat d’une diminution des populations habitant le centre-ville et de la croissance des populations habitant de plus en plus loin de ces centres urbains . Les raisons de cette migration de la population vers l’extérieur sont principalement économiques et culturelles. Dès 1950, la Belgique entre dans la catégorie des pays reconnus pour leurs hauts salaires. Or, l’augmentation du niveau de vie induit de nouveau standard d’habitation . Le modèle culturel et traditionnel de l’habitat familial belge est constitué d’une maison pavillonnaire en milieu rural où il fait bon vivre pour élever ses enfants. Avec l’augmentation du niveau de vie, ce modèle devient accessible à un plus grand nombre. Le développement des infrastructures de transport vers la capitale (autoroutes, etc) va fortement favoriser ce mouvement des populations vers la périphérie. De plus en plus de migrations pendulaires, c’est-à-dire de migrations du lieu de résidence vers le lieu de travail, sont observées. Durant cette période, les maisons prenant de plus en plus de place, il y a une forte augmentation de l’espace consommé par l’habitat . Cet étalement urbain n’est bien évidemment pas sans conséquence d’un point de vue environnemental. L’augmentation du trafic, du réseau de transport et des zones d’habitats a pour conséquence la fragmentation des terres, la perte de la biodiversité, la modification des cycles hydrologiques entrainant des inondations et la perte de caractéristiques paysagères . Nous pouvons également assister à une gentrification de la population. Les populations les plus pauvres socio-économiquement auront une plus grande tendance à habiter les centres villes, contrairement aux classes moyenne et supérieure qui recherchent l’espace en périphérie.

La quatrième phase qui semble se dérouler actuellement et depuis la fin du XX siècle est une phase de réurbanisation. Il semblerait que le Belge a de nouveau tendance à chercher à vivre plus près des centres urbains. Plusieurs raisons peuvent être avancées. La crise pétrolière et l’augmentation des frais de transport ainsi que la crise de l’emploi et l’augmentation du prix des loyers incitent sans doute à vivre dans un espace moins grand et plus proche des lieux d’emplois . À cela s’ajoute que la limite entre l’espace urbain et l’espace rural n’est plus évidente à tracer. On remarque en effet que culturellement, le monde rural n’est plus associé à la seule production agricole ou agraire mais bien à la fonction d’habitat, de loisirs, de vie professionnelle, etc. Le modèle culturel de la ville et la campagne semble donc de moins en moins marqué sur le territoire belge. Il est évident qu’il va falloir prendre en compte la fragmentation des écosystèmes dans les politiques d’urbanisation conduites à l’avenir. L’espace de plus en plus urbain et de surcroît de moins en moins rural empêche la dispersion d’un grand nombre d’espèces et empêche ainsi non seulement le développement de celles-ci mais également leur survie. Une politique de préservation des espaces ruraux sera donc indispensable au maintien des écosystèmes .

Brésil

Le Brésil est un des pays ayant un niveau d’urbanisation le plus fort au monde avec des grandes villes telles que Sao Paulo ou Rio de Janeiro. L’urbanisation du pays a commencé dans les années 1940 et le phénomène n’a pas cessé de s’amplifier jusque dans les années 1980, avant de connaître un léger ralentissement notamment dû à la baisse de la natalité du pays . Les chiffres sont sans appel, si en 1940 seulement 26% de la population brésilienne vivait en ville, les citadins représentaient plus de 72% au début des années 1990 . Le pays représente donc la classe des pays émergents qui ont connu une urbanisation relativement tôt dans l’histoire et qui en à peine quarante ans ont vu leur taux d’urbanisation exploser. Cependant, ce processus particulier et rapide d’urbanisation n’a pas été sans conséquence sur le pays. Ses impacts sont en effet visibles sous plusieurs aspects dont font partie l’environnent, l’économie, la culture et la politique.

Au niveau environnemental, l’urbanisation du Brésil ne s’est pas faite en une fois et le paysage urbain du pays a beaucoup évolué. En effet, au début du processus, il s’agissait surtout d’une urbanisation littorale qui s’est ensuite mutée en une urbanisation intérieure et généralisée, devenant alors plus concentrée . Un élément est plutôt étonnant au niveau environnemental : malgré le fait que l’urbanisation brésilienne soit une des plus impressionnantes, le pays arrive à avoir un impact sur l’environnement moindre que d’autres grands pays . En effet, les problèmes récurrents engendrés par l’urbanisation sont en général des problèmes de pollution tant au niveau de l’air que de l’eau ou encore une déforestation importante. Or, au Brésil, ce n’est qu’une minorité de la population qui est face à ce genre de difficultés. Cela ne veut pas pour autant dire que l’urbanisation brésilienne n’a aucun impact environnemental. La forêt amazonienne se voit partiellement sacrifiée au profit du développement des villes et une expansion agricole peut être observée au niveau de la savane . Les conséquences environnementales, si elles sont moindres aujourd’hui, sont plus à craindre pour les prochaines années à cause notamment du développement de l’industrie et surtout de l’industrie automobile. Cela risque d’entrainer une pollution des villes beaucoup plus importante et par conséquent, une dégradation de l’environnement et une aggravation du phénomène de réchauffement climatique. Les problèmes de pollution proviendront notamment du fait que l’urbanisation du Brésil a été dans un premier temps très dense. Cela implique la nécessité de plus longs trajets et donc une augmentation de la quantité de gaz échappée dans l’environnement.

Au niveau socio-économique, un des gros problèmes auquel doit faire face le pays est la montée des inégalités entre les riches et les pauvres. En effet, l’urbanisation ne profite pas de la même manière à tout le monde et le fossé se creuse de plus en plus entre les régions. Le Sud-Est est la partie la plus urbanisée avec un taux de près de 83% dans les années 1990 alors que le taux d’urbanisation du Nord Est, région la moins urbaine, n’atteignait à peine que les 50% . Pour avoir un ordre d’idée, le taux moyen d’urbanisation du pays à l’époque était de 65%. C’est surtout à partir des années 1960 que des différences significatives se sont fait ressentir entre les différentes régions. Un lien a alors pu être observé avec le niveau de modernisation. En effet, si le Sud Est était déjà à l’époque la partie du pays la plus urbanisée, c’était aussi la partie la plus moderne. Cette supériorité de la zone dans les deux domaines peut être expliquée par le fait que la région est le cœur industriel du pays comprenant les 3 grandes villes: Sao Paulo, Rio de Janeiro et Belo Horizonte . Les inégalités se voient tant au niveau du développement qu’au niveau des richesses et marquent des différences également au niveau des classes sociales . Tout cela crée une aggravation de la paupérisation, une augmentation du nombre de bidonvilles et de favélas, un sentiment d’insécurité accru et une diminution de la taille de la famille . L’urbanisation poursuit cette inégalité de développement entre les régions en créant deux environnements bien différents. Pour les plus chanceux, ils bénéficient de l’urbanisation en pouvant vivre dans des quartiers urbains modernes mais pour les plus défavorisés, l’urbanisation les pousse dans des favelas. Ces quartiers urbains pauvres rencontrent de vraies difficultés avec notamment un accès à l’eau potable difficile, un manque de soins de santé ou encore le retour d’anciennes maladies . Finalement, le nombre de bidonvilles est plus important que le taux d’urbanisation lui-même. Par exemple à Sao Paulo, entre 1970 et 1980, la population vivant dans des bidonvilles a été multipliée par 10. À Rio, en 1950, il y avait 7% de la population qui vivait dans des bidonvilles. En 1980, ils étaient plus de 30% . Tous ces problèmes de pauvreté et d’abris précaires proviennent notamment du phénomène de bas salaires, du manque de politiques efficaces en matière de pauvreté et de logement .

En bref, si l’urbanisation brésilienne a été remarquable tant par sa vitesse que par son importance, le bénéfice que cela apporte au pays doit donc tout de même être relativisé. Ce phénomène aurait pu être beaucoup plus bénéfique si le pays avait réussi à mettre en place parallèlement des politiques efficaces. Cela a cependant permis au Brésil de se placer sur la scène internationale notamment au niveau du commerce et devenir un des pays incontournables en la matière grâce entre autres au fait que l’urbanisation aura permis au pays de posséder le parc industriel le plus grand d’Amérique latine .

Chine

La Chine semble être une bonne représentation de l’urbanisation asiatique. L'accroissement de sa population urbaine se caractérise par un accroissement naturel de la population ainsi que par un exode rural assez important. De plus, de nombreuses zones rurales (les bourgs) deviennent urbaines à la suite d'un développement important d’infrastructures urbanisantes. L'urbanisation de la Chine est donc relativement rapide et plus qu'ailleurs, planifiée. En effet, c’est à la fin des années 1970 que le gouvernement chinois engage les réformes nécessaires au passage d’une économie planifiée à une économie de marché. Ceci entraîne une croissance économique importante mais celle-ci n’est pas uniforme : elle se concentre essentiellement sur les villes de l’Est. Les villes chinoises se sont, du coup, occidentalisées tant dans leur aspect économique que social. Cette croissance industrielle, principalement observée dans les villes, a permis à la Chine de se hisser jusqu’au statut d’atelier de monde. Malgré le fait que tous ces changements aient été bénéfiques pour l’économie chinoise, ceux-ci sont tout de même porteurs d’effets pervers et de conséquences non négligeables.

La première conséquence de cette urbanisation est de l’ordre du socio-économique. Le développement accéléré et inégal des villes chinoises a entraîné de nombreuses disparités. En effet, les villes de l’Est étant devenues très attractives, même pour les populations rurales et pauvres de l’Ouest, un exode rural s’est engagé. Les populations pauvres issues de ces migrations ont alors trouvé du travail, principalement dans les usines et dans le secteur de la construction mais malgré cette participation active au marché du travail, elles ne sont pas considérées comme citoyennes à part entière . Bien que leur installation en ville soit souhaitée (le développement de l’industrie chinoise nécessite une main d’œuvre importante), elles n’ont donc pas accès aux services sociaux, sanitaires et publics (de transports et autres). Elles ont donc été victimes d’une forme de ségrégation. Une partie de cette population, animée par un sentiment de rejet, a basculé dans la délinquance urbaine. Pendant ce temps, le reste de la population migrante, pour surmonter cette exclusion et éviter de tomber dans la criminalité, a dû mettre en place divers services utiles à la communauté (des petits commerces familiaux, des hôpitaux, des écoles, des crèches…) parallèlement aux services officiels auxquels elle n’a pas accès. Une sorte d’économie informelle s’est donc progressivement mise en place. Les populations migrantes sont donc « décalées de la ligne étatique », ce qui crée une sorte d’urbanisation à deux vitesses. Cependant, leur taux de chômage est faible voire nul et la croissance de leurs « villages » est élevée .

Mais outre ces problèmes d’exclusions, l’urbanisation chinoise entraîne aussi des problèmes environnementaux très conséquents. L’ampleur des problèmes liés à cette à la croissance économique et à la détérioration de l’environnement s’est accentuée avec la réforme économique de 1978, même si ceux-ci existaient déjà auparavant. La Chine est aujourd’hui, et ce depuis 2006, le premier émetteur de gaz à effet de serre (près de 22% du total mondial des émissions) . En 2025, elle sera responsable d’un quart des émissions de CO2 . « Tous les indicateurs permettant d’évaluer la gravité des problèmes environnementaux en Chine présentent des valeurs inquiétantes ». Mais les Chinois n’ont pas tous le même niveau de responsabilité dans cette crise environnementale. La population urbaine, qui a crû encore plus que proportionnellement à sa population totale, pollue bien plus que ses voisins ruraux . Les villes sont donc, bien plus que les campagnes, au centre des préoccupations en matière de développement durable. Depuis la réforme, le secteur de la construction s’est énormément développé (« celui-ci représente près de 9% du PIB chinois »). Chaque année depuis 2000, près d’un milliard de mètres carrés est construit et ce, pour la grande majorité, en zone urbaine. La demande en matière d’énergie du secteur résidentiel ne fait qu’augmenter « et devrait tripler, voire quadrupler, d’ici 2030, entraînant une hausse proportionnelle des émissions de CO2 ». Le gouvernement chinois, plus que jamais conscient de ce problème, « a promulgué des normes en faveur de l’efficacité énergétique dans ce secteur résidentiel ». Il faudra, par exemple, améliorer l’efficacité thermique des nouveaux logements… Le gouvernement chinois, auparavant inactif face à cette crise environnementale, a maintenant mis en place un appareil de protection. Celui-ci se base sur la mise en place d’une conscience collective, d’un système éducatif et de technologies moins polluantes, le but étant d’atténuer, progressivement, les conséquences de cette surexploitation et de ces émissions excessives. C’est aux autorités provinciales de déterminer les moyens pour atteindre ces objectifs. Le respect des nouvelles normes va donc d’abord dépendre de la compréhension des enjeux par les fonctionnaires provinciaux. Cependant, malgré cette volonté de résorber cette « crise environnementale », la croissance économique est et restera le premier objectif des autorités, les normes en matière d’environnement sont donc reléguées au second plan.

Rwanda

Sur le plan démographique, aucun autre continent n'évolue plus vite que l'Afrique . Comme les statistiques le démontrent, sa population totale a été multipliée par quatre et sa population urbaine par onze. De 14.5% en 1950, le taux d’urbanisation est passé à 25.7% en 1975, 38,7% en 2007 et est projeté à 47,2% et 61,8% respectivement en 2025 et 2050 . Le Rwanda, n'échappe pas à cette règle. Ce pays peut donc servir à comprendre l’impact de l’urbanisation sur les pays en voie de développement africains. L'urbanisation du Rwanda avant son indépendance, c'est-à-dire en 1962, était lente car la priorité était donnée au développement des campagnes. Son taux d'urbanisation n'était que de 2,4%, à la veille de son indépendance . À partir de cette date, le pays va connaitre un exode rural en particulier vers la ville de Kigali. Alors qu'en 1970, la population urbaine du Rwanda était estimée à 125.460 habitants, force est de constater que 45% de ceux-ci étaient dans la ville de Kigali. Dès lors, le taux d'urbanisation s'est accéléré passant de 3% en 1970 à 4,5% en 1978, 5,6% en 1991 et 16,9% en 2002 . Les raisons de cette croissance de l’urbanisation sont multiples. D'une part, comme dans toutes les villes africaines, il faut mentionner l'exode rural datant de la période d'indépendance et s'intensifiant actuellement pour des raisons principalement socio-économiques, comme la recherche d’emploi par les jeunes fuyant leur campagne pour s’installer en ville où ils trouvent beaucoup de services et d’industries. D'autre part, l'instabilité politique et les guerres très fréquentes sur le continent africain accroissent également la concentration de la population dans les villes considérées comme des lieux refuge . En guise d'exemple, au Rwanda, la guerre de 1990 et le génocide de 1994 ont causé une perte en vies humaines importante ainsi que l'exil massif vers les pays frontaliers de sorte qu'en 1994, la population de Kigali était estimée à 50.000 habitants. Moins de 20 ans plus tard, cette population est estimée à plus d'un million, c'est-à-dire une augmentation de plus de 20% par an. S’ajoute également le retour massif des réfugiés en 1994 et 1996, qui se sont directement installés en ville au lieu de rejoindre leurs villes natales et qui ont accru le nombre d’habitants de Kigali. D’autre part, il y a également le fait de l’alimentation de la ville de Kigali par les migrants à la suite du règlement de comptes de la période post génocide ainsi que la guerre des infiltrés au Nord du pays de 1997 à 2007.

Comme pour les autres pays, cette urbanisation n'est pas sans conséquences au niveau environnemental. Tout d’abord, une pollution de l’environnement causée entre autres par les déchets peut être remarquée. En effet, la ville de Kigali produit environ 450 tonnes de déchets par jour mais seuls 50 % sont ramassés. En plus de cela, il faut ajouter le problème de non séparation entre les déchets potentiellement dangereux des industries et des hôpitaux. Ensuite, il apparaît que le sous-dimensionnement des installations des évacuations des eaux est source fréquente d’inondations dans la ville . Ces dernières sont causées par l’entassement des ordures dans les lits de rivières empêchant l’écoulement normal des eaux. Enfin, il y a les nombreux quartiers précaires dus à la mauvaise qualité des constructions compte tenu de l’explosion démographique que connait la ville de Kigali.

Au niveau socio-économique, l’urbanisation au Rwanda cause beaucoup d’inégalités au niveau de la population surtout dans la ville de Kigali. Ces inégalités sont remarquées entre les quartiers occupés par les riches et l’ensemble des personnes issues de la diaspora. Il faut citer entre autres, les quartiers comme Nyarutarama et Gacuriro pour les riches d’un côté et de l’autre côté ceux occupés par les pauvres pour la majorité des natifs de la ville de Kigali. Il y a également les quartiers comme Kimicanga et Kimisagara. D’autres exemples existent. Dans les années 1983, le service de l’urbanisme avait imposé la construction des maisons de haut ou moyen standing dans les parcelles loties. Pour cela, la population pauvre se concentra massivement dans les zones périphériques de Gikondo, Kanombe, Kimisange . À cela s’ajoute le problème de la spéculation foncière . Du point de vue culturel, en plus de la carence et des logements qui coutent cher en ville, le rwandais n’a pas pour habitude de louer son logement pour longtemps, il a plutôt tendance à construire sa propre maison et à choisir son voisin et non à vivre dans les buildings. Cela n’est pas facile pour le gouvernement qui doit lutter contre les résistants à cette politique que beaucoup qualifient de copie à l’Europe. À ce problème de trouver un logement privatif pour tous s’ajoute la croissance démographique. Le Rwanda est caractérisé par une population jeune étant donné que seulement 2.4% ont plus de ** ans, 54.7% ont entre 15 et 65 ans, tandis que 42.9% ont moins de 15 ans. Cette grande proportion de la population jeune rwandaise, constitue une source dynamique de la démographie à cause de son potentiel de reproduction et ce dernier est un des facteurs important de l’urbanisation dans les pays africains.

La ville verte de Fribourg
La ville verte de Fribourg
Ecoquartier Vauban dans la ville verte de Fribourg
Ecoquartier Vauban dans la ville verte de Fribourg

Des solutions possibles : La « ville verte » de Fribourg (Allemagne)

Afin de profiter des avantages offerts par l’urbanisation tout en limitant, voire en évitant, tout désagrément, les autorités de la ville de Fribourg ont décidé d’en faire une « ville verte ». En plus de profiter écologiquement à la planète, la ville, pionnière en la matière, a également vu son économie s’améliorer avec une croissance soutenue et un taux d’emploi plus que satisfaisant .

Élément déclencheur : en 1986, à la suite de la catastrophe de Tchernobyl, les autorités de la ville ont opté pour une dénucléarisation et une focalisation sur le soleil en tant qu’énergie principale. Durant la même année, Fribourg sera la première ville allemande à mettre sur pied un Bureau de Protection de l’Environnement .

Moyens de transport : entre 1982 et 1999, la fréquentation des transports publics a connu une augmentation de 7% passant ainsi de 11 à 18%. Au total, c’est environ 70% des déplacements qui se font avec un autre moyen de transport que la voiture . Pour y arriver, des efforts ont tout d’abord été faits en matière de transports urbains. Dans ce domaine, la ville voulait réduire la circulation des voitures au profit de l’utilisation du vélo et même des voies piétonnes, en vue de diminuer l’émission de gaz d’échappement mais également la pollution sonore. La ville a également développé un important réseau de transports publics, aménagé des places de parking au bord des zones piétonnes et canalisé le trafic automobile. Tout est fait pour que les citoyens laissent leur voiture au profit de moyens de transport moins néfastes pour l’environnement. Un des objectifs de la ville à long terme est de réduire de 40% les émissions de CO2 d’ici 2030. Il apparaît toutefois que cet objectif soit quelque peu difficile à atteindre.

Énergie : les autorités communales, dès 1986, ont visé dans un premier temps la maitrise de l’énergie, c’est-à-dire une économie maximale de cette dernière via l’isolation des bâtiments, l’utilisation d’appareils ménagers plus économes. Dans un deuxième temps, la ville s’est penchée sur le développement des énergies renouvelables avec notamment des installations de panneaux photovoltaïques sur les bâtiments publics et privés mais aussi le développement de parcs éoliens. Finalement, la ville a adopté des technologies énergétiques efficaces . Un des objectifs de la ville pour 2010 était de produire 10% de son électricité à partir des énergies renouvelables. Cet objectif n’a malheureusement pas été atteint.

L’éducation : la ville veut conscientiser les habitants aux problèmes environnementaux dès le plus jeune âge. Aujourd’hui, la plupart des citoyens sont engagés plus ou moins directement dans le projet de « ville verte » avec notamment une grande partie d’entre eux occupant des emplois liés à l’énergie verte.

Déchet : en ce qui concerne les déchets, la ville veut rester la plus propre possible en évitant tout déchet inutile. Le tri sélectif est donc d’application pour tous citoyens de la ville . Cela en fait la ville la moins productrice de déchets de toute l’Allemagne. Fribourg mise également beaucoup sur la réutilisation et la récupération maximale de chaque produit et favorise donc, naturellement, le papier recyclé mais aussi les couches pour bébés lavables et non plus jetables. Les citoyens privilégiant le recyclage se voient également octroyer des primes, ce qui les encourage vivement.

Bilan : malgré tous les efforts mis en place, il apparaît que l’expérience présente quelques limites. En effet, si la pollution a quelque peu pu être réduite grâce la limitation de la circulation, la pollution atmosphérique est encore un problème bien présent et la dégradation des forêts se poursuit. Cela est notamment dû au fait que le trafic routier augmente (en grande partie à cause du tourisme et du fait que de plus en plus de gens soient attirés par le concept de « ville verte ») et qu’aucune politique locale ou même européenne n’a été mise en place pour endiguer ce problème. De plus, les moyens dont dispose la ville pour développer les projets écologiques restent limités. Fribourg envisage alors de confier certains projets à des organismes privés. Une autre limite est que si les citoyens sont invités à s’investir personnellement dans le projet, finalement, les autorités politiques ne sont pas tout à fait disposées à les faire complètement participer à l’idée. Enfin, le projet, outre les limites exposées ci-dessus, doit également faire face à certains obstacles. En effet, alors que la ville pourrait être un modèle pour l’Allemagne entière et même l’Europe, les politiques locales, notamment en matière de déchet, n’arrivent pas au niveau national. De plus, les politiques européennes en matière d’agriculture ou d’énergie peuvent venir réduire les efforts fournis par Fribourg , leur valeur juridique étant supérieure à celle des décisions locales.

中文百科

广州市是一个人口超过1200万的城市,与另外8座城市构成珠江三角洲城市群

河南省的平顶山新社区,可以容纳新入城的人口

城市化(英语:Urbanization),又称城镇化、都市化,是指人口向城市聚集、城市规模扩大以及由此引起一系列经济社会变化的过程,其实质是经济结构、社会结构和空间结构的变迁。从经济结构变迁看,城市化过程是农业活动逐步向非农业活动转化和产业结构升级的过程;从社会结构变迁看,城市化是农村人口逐步转变为城镇人口以及城镇文化与生活方式和价值观念向农村扩散的过程;从空间结构变迁看,城市化是各种生产要素和产业活动向城镇地区聚集以及聚集后的再分散过程。在对城市化质量进行综合评价中,要考虑城市发展质量、城乡协调程度、城市化带来的文明成果以及为此付出社会、经济、环境等方面的代价。

名称起源

城市化一词起源于拉丁文Urbanization的概念,最早源于1867年西班牙工程师A.Serda的著作《城市化基本理论》,这一概念被用来大致描述乡村向城市演变的过程。至20世纪,这一名词已经在全世界范围内被多数学者所接受。1970年代后期,Urbanization一词被引入中国学术界并被接受。

指标

2012年各国家、地区的城市化程度 城市化水平,又称城市化率,是衡量一个特定区域内城市化发展程度的数量指标,它的具体计算一般使用一定地域内的城市人口占总人口百分比来表示,但因统计口径会存在差异。 评价体系 除单独的人口比率衡量外,衡量城市化水平还有一整套整体的评价体系,包括:城市人口比重,包括非农业人口、居住城区的农业人口和流动人口三者总和占辖区内总人口的比重、适龄人口的中学入学率、人均国内生产总值、城市第三产业占国内生产总值比重、城市人均道路铺装长度、城市用自来水普及率、城市人均住房面积、万人拥有医生数和人均公共绿地面积等指标。 在城市化质量综合评价中,不仅要考虑城市发展质量,还要考虑城乡协调程度;不仅要考虑城市化带来的文明成果,还要考虑为此付出社会、经济、 环境等方面的代价。为此,本评价遵循代表性、系统性、可操作性原则,从城市自身发展质 量、城市化推进效率、城乡协调程度等三个方面,构建城市化质量综合评价指标体系。

影响因素

农村人口增长快,对土地造成巨大压力;

农村自然灾害较为频繁;

农村人口收入低,社会服务短缺。

城市交通便捷;

城市就业机会多;

城市社会福利保障程度高;

城市文化设施齐全。

过程及现状

城市化:人口向城市集中,乡村转变为城市,此为城市化进程的起步阶段。大多数发展中国家处于此阶段。

郊区城市化:部分城市人口向城市近郊流动,城市附近的郊区开始变成城市。此现象在新兴工业化国家中较为普遍。

逆城市化:随着城市的发展,大型城市中心开始出现交通拥挤、犯罪率升高等问题,因此城市人口开始向郊区流动,市中心则出现衰退,即“城市空心化”。许多发达国家的大城市已经出现了此现象。逆城市化还会造成城市人口的“钟摆式”移动,比如伦敦老城区里白天的人口可达一百多万,而夜间则只剩十几万。

再城市化:政府和其它社会机构开始针对出现逆城市化的城市采取整治措施,使人口重新向市区回流。目前再城市化主要发生在发达国家的少数大城市中。

问题

抑制了消费需求增长

阻碍了社会劳动生产率的提高

妨碍了农业产业化进程

阻碍了城镇建设和城市中心功能的发挥

阻碍了产业结构调整和第三产业的发展

影响了国民素质的提高

影响了环境保护和治理

影响了建设用地的集约使用

加速工业化进程,提高工业化质量

重新思考城市发展方针,构建合理的城市规模结构

制定法律规范小城镇的发展

创建城市社会新秩序,迎接城市社会的到来

地形方面,由于人类在发展城市时对原有地形进行了改造,导致城市地区地形趋于平坦。因此容易造成水土流失以及滑坡、泥石流等地质灾害。

气候方面,城市活动会导致市区温度高于周边的郊区,产生热岛效应,影响了城市及周边地区的气候。温度差异还会导致空气流动,这会将城市的大气污染物带到郊区,也会将郊区工厂的废气带入城区。

水文方面,由于城市建设会对河网系统进行填埋以作为道路或建设用地,使许多河流成为断头河或死水河,令城市水系紊乱。由于河网受到破坏,残留的河道会因水体富营养化而变黑发臭。而城市在暴雨来临时则更容易出现内涝灾害。

生态方面,城市的生产生活污染破坏了当地的生态环境,导致城市生态系统十分脆弱。城市是人类对自然环境影响和改变最深刻的地方。城市中的污染主要表现为大气污染、水污染、固体垃圾污染和噪声污染。

法法词典

urbanisé adjectif ( urbanisée, urbanisés, urbanisées )

  • 1. doté de structures propres à la ville

    une zone industrialisée et urbanisée

  • 2. qui vit dans les villes

    une population urbanisée

  • 3. qui présente toutes les caractéristiques d'une ville

    un paysage urbanisé

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