L'anglais (English en anglais ; prononcé : /ˈɪŋ.ɡlɪʃ/) est une langue indo-européenne germanique originaire d'Angleterre qui tire ses racines de langues du nord de l'Europe (terre d'origine des Angles, des Saxons et des Frisons) et dont le vocabulaire a été enrichi et la syntaxe et la grammaire modifiées par la langue normande apportée par les Normands, puis le français avec les Plantagenêt. L'anglais est également très influencé par les langues romanes, en particulier par l'utilisation de l'alphabet latin ainsi que les chiffres arabes.
Langue officielle de facto du Royaume-Uni, de l'Irlande et d'autres îles de l'archipel britannique (Île de Man, îles anglo-normandes), l'anglais est la langue maternelle de tout ou partie de la population, et suivant les cas, la langue ou une des langues officielles de plusieurs pays, totalement ou partiellement issus des anciennes colonies britanniques de peuplement, dont les États-Unis, le Canada, l'Australie et la Nouvelle-Zélande, que l'on réunit sous l'appellation de monde anglo-saxon, bien qu'il n'existe pas de définition universelle de cette expression.
Il est également langue officielle ou langue d'échange dans de très nombreux pays issus de l'ancien Empire britannique, même en l'absence de population d'origine anglo-saxonne significative (Kenya, Nigeria, Hong-Kong, Inde, Pakistan, etc.).
Beaucoup des pays dont l'anglais est la langue officielle sont réunis au sein du Commonwealth (bien que pour certains, il ne soit pas l'unique langue officielle).
Il est également l'une des vingt-quatre langues officielles de l'Union européenne.
L'anglais est l'une des langues les plus parlées au monde : par son nombre de locuteurs natifs, il se classe troisième, après le chinois (mandarin) qui occupe le premier rang, et l'espagnol, qui occupe le second.
Considéré par beaucoup comme l'actuelle « langue internationale », il est la langue la plus souvent enseignée en tant que langue étrangère à travers le monde. Il est également la langue la plus utilisée sur internet. L'anglais est l'une des six langues officielles et des deux langues de travail — avec le français — de l'Organisation des Nations unies (ONU).
Histoire
L’anglais est une langue germanique occidentale dont l'origine se trouve dans les dialectes anglo-frisons qui ont été apportés sur l’île de Bretagne par les tribus germaniques venues s’y installer, et fortement influencée ensuite, surtout au plan lexical, par les langues des colons originaires de Scandinavie, de Normandie et du nord de la France en général au Moyen Âge, puis par le français moderne. Comme pour d'autres langues, des emprunts au grec ancien et au latin ont enrichi de manière constante le lexique jusqu'à aujourd'hui. Les autres idiomes romans, ainsi que les parlers des anciennes colonies ont influencé l'anglais britannique de manière beaucoup moins significative. Par contre, ces influences sont réelles dans différents pays anglophones (influence des langues de substrat), qui constituent donc des variétés qui peuvent à leur tour marquer l'anglais britannique (l'anglo-américain par exemple).
Traditionnellement on distingue :
le vieil anglais, du Ve siècle au milieu du XII ;
le moyen anglais, du milieu du XIIe siècle au début du XVI ;
l'anglais moderne naissant ou anglais élisabéthain, du début du XVIe siècle à la fin du XVII ;
l'anglais moderne, de la fin du XVIIe siècle à nos jours.
Classification et précision
L'anglais est au départ une langue germanique, famille au sein de laquelle les langues vivantes les plus proches sont le frison et le scots, mais qui a néanmoins subi à plusieurs reprises l'influence d'autres langues germaniques comme le vieux norrois, de diverses langues romanes, tel le latin et surtout le français, influence latino-romane que l'on remarque non seulement dans les mots qui sont a priori des emprunts lexicaux (déjà vu ou rendez-vous, expressions françaises utilisées en anglais ; embargo de l'espagnol ; cupola, folio ou stiletto de l'italien), mais encore dans de très nombreux mots à étymon latin (comme expect ← exspectare, school ← schola, ou scuttle ← scutela).
Répartition géographique
L’anglais dans le monde. En bleu foncé, les pays où l'anglais est officiel ou de facto officiel. En bleu clair, pays où il est langue officielle (sauf pour le Québec, une des provinces canadiennes) mais pas la première langue parlée.
Diagramme circulaire donnant les proportions relatives des locuteurs dont l'anglais est la langue maternelle dans les grands pays anglophones du monde.
Statut officiel
Australie (anglais australien)
Bahamas
Canada (anglais canadien), en statut d'égalité avec le français.
Barbade (anglais caribéen)
Bermudes
Belize (anglais bélizien)
Dominique
États-Unis (anglais américain), sans reconnaissance officielle.
Grenade
Guyana
Irlande
Jamaïque (anglais jamaïcain)
Malte
Nouvelle-Zélande (anglais néo-zélandais)
Antigua-et-Barbuda
Saint-Christophe-et-Niévès
Saint-Vincent-et-les-Grenadines
Singapour
Trinité-et-Tobago
Royaume-Uni (anglais britannique)
L'anglais est aussi la langue officielle de certains villages de la République dominicaine, proches de la frontière haïtienne (où l'on parle un anglais du XIX siècle, issu d'anciens esclaves des États du sud des États-Unis ayant fui la guerre de Sécession).
L'anglais est aussi l'une des premières langues du Belize (avec l'espagnol), du Canada (anglais canadien, avec le français), de l'Inde (hindi et anglais ainsi que 21 autres langues d'État dont le français), de l'Irlande (avec l'irlandais), du Singapour (avec le malais, le mandarin et le tamil), de l'Afrique du Sud (avec le zoulou, le xhosa, l'afrikaans, et le sotho du Nord) et de l'Égypte.
C'est la langue non officielle la plus utilisée en Israël et aux Émirats arabes unis (langue de communication de la population à 74 % étrangère). C'est une langue usuelle dans l'île de Saint-Martin relevant pour partie de la France et pour partie du royaume des Pays-Bas.
À Hong Kong, c'est une langue officielle et largement utilisée dans le monde des affaires. Apprise dès l'école maternelle, elle est la langue d'instruction de quelques écoles primaires, de nombreuses écoles secondaires et de toutes les universités. Un nombre important d'étudiants acquièrent un niveau de locuteur anglophone. Cette langue y est si largement utilisée qu'il est inadéquat de dire qu'elle n'est qu'une seconde langue ou une langue étrangère.
En Thaïlande, l'anglais est également utilisé pour les affaires mais après le chinois.
Au Viêt Nam, 6,5 % de la population parle l'anglais à des degrés divers (locuteurs en seconde langue, locuteurs partiels).
Afrique du Sud
Cameroun
Îles Cook
Fidji
Hong Kong (Chine)
Micronésie
Ghana
Kiribati
Grenade
Liberia
Kenya
Namibie
Nigeria
Îles Marshall
Île Maurice
Niue
Îles Salomon
Ouganda
Pakistan
Papouasie-Nouvelle-Guinée
Philippines
Rwanda
Sainte-Lucie
Samoa
Seychelles
Sierra Leone
Sri Lanka
Swaziland
Tanzanie
Vanuatu
Zambie
Zimbabwe
Variétés et sous-variétés
Il existe de nombreuses variétés et sous-variétés de l'anglais, par exemple :
le cockney, le scouse et le geordie à l'intérieur de l'anglais britannique ;
l'anglais de Terre-Neuve à l'intérieur de l'anglais canadien ;
l'anglais vernaculaire afro-américain (ou ebonics) et l'anglais américain méridional à l'intérieur de l'anglais américain.
L'anglais est une langue pluricentrique (ou polycentrique), qui n'est régie par aucune autorité linguistique centrale (comme l'Académie française en France), et de ce fait aucune variété n'est considérée comme « correcte » ou « incorrecte ».
Langues dérivées
L'anglais a donné naissance :
à de nombreux pidgins et créoles ; tel que : le bishlamar, le tok pisin, le sheng ;
au Basic English, langue artificielle créée par C. K. Ogden et I. A. Richards en 1930 et ne comportant pas plus de 850 mots ; elle ne se développa pas car, à l'instar des langues construites minimalistes, elle paralysait l'expression en exigeant des locuteurs qu'ils recourent sans cesse à des périphrases et elle donnait aux anglophones l'impression qu'on écorchait leur langue maternelle ;
au special English (anglais spécial), composé de 2000 mots environ, excluant les idiotismes et parlé à vitesse réduite (25 % moins vite qu'une diction normale) ; cette variété d'anglais est une des langues utilisées par la radio VOA (The Voice of America) pour la diffusion de ses émissions dans le monde entier ;
au simple English, une langue de Wikipédia écrite en anglais, mais avec des règles de simplicité.
Diffusion de l'anglais
La mondialisation, catalyseur de la diffusion de l'anglais
L'influence de l'anglais croît depuis plusieurs décennies du fait de la mondialisation des échanges commerciaux et technologiques, dominés par de grandes puissances parlant cette langue, le Royaume-Uni et les États-Unis en particulier. Écrivant en 1989, Maurice Pergnier, évoque cette situation en ces termes :
« La suprématie socio-économique des États-Unis, d'où découle une puissante hégémonie culturelle, a fait de l'anglais, en quelques décennies, la langue de communication universelle incontestée. Il n'y a guère de précédents (…) si on excepte le cas (…) du latin, de la fin de l'Antiquité à la Renaissance. »
La prédominance de l'anglais a remplacé celle du français au XX siècle, à la suite des deux guerres mondiales dont la France est sortie exsangue et du renforcement du poids politique et économique des États-Unis.
L'opinion selon laquelle l'anglais serait la langue de communication universelle incontestée, ainsi que le choix le plus adapté en matière de communication internationale, est très vivement contestée (voir Rapport Grin et espéranto).
L'anglais occupe des positions de plus en plus fortes dans le monde, et en particulier en Europe. Le linguiste Claude Hagège estime que la raison en est le développement considérable, dans l'Europe contemporaine, de l'économie libérale, dont l'anglais est le support. À l'origine des assises libérales de l'anglais, une solidarité naturelle unit la langue anglaise et l'idéologie libre-échangiste, qui a dominé la conception anglaise des relations humaines et commerciales depuis David Hume (1740) et Adam Smith (1776), lesquels ont inspiré les doctrines libérales de David Ricardo (1817) et John Stuart Mill (1848).
Toutefois, la démographie des pays anglo-saxons étant moins dynamique que celle de certains pays émergents, la part de la population mondiale ayant l'anglais pour langue maternelle pourrait diminuer, passant de 9 % en 2000 à 5 % d'ici 2050, alors que selon les projections effectuées par les Nations unies en 2002, la part de la population francophone pourrait passer de 3 % de la population mondiale en 2000 à 7 % en 2050. En 2060, la population appartenant aux pays où l’anglais a le statut de langue officielle (« l'espace anglophone ») atteindra 4 milliards d’individus, les cinq principaux espaces linguistiques suivants seront le français (850 millions), l'hindi (700 à 800 millions), l'arabe (700 millions), l'espagnol (600 millions) et le portugais (350 millions).
Claude Truchot estime que l'usage de termes anglais dans le discours, qui est une pratique qui s'est renforcée depuis une quinzaine d'années, revêt une dimension idéologique, dans la mesure où son objectif est d'exprimer la modernité et l'internationalité en évitant l'usage de la langue maternelle.
Un certain nombre de multinationales ont refusé l'hégémonie de l'anglais comme l'illustrent les propos de Jean-François Dehecq, PDG de Sanofi-Aventis, tenus lors d'un entretien accordé au journal L'Expansion (27 juin 2005) qui lui avait demandé quelle était la langue utilisée dans son groupe, celui-ci répondit : « Ce n’est sûrement pas l’anglais. Une multinationale est une entreprise dans laquelle chacun peut parler sa langue. Dans une réunion, c’est du cerveau des gens dont on a besoin. Si vous les obligez à parler anglais, les Anglo-Saxons arrivent avec 100 % de leurs capacités, les gens qui parlent très bien, avec 50 %, et la majorité, avec 10 %. À vouloir tous être anglo-saxons, il ne faut pas s’étonner que ce soient les Anglo-Saxons qui gagnent ».
Diffusion dans les sciences et les techniques
L'emploi de mots anglais est notable dans des secteurs comme l'informatique, les télécommunications comme le fut (et l'est toujours, d'ailleurs) l'italien pour la musique. Mais les nouvelles technologies (DVD multi-langues, mondialisation de l'internet) et l'adaptation des entreprises à leurs clients (CNN diffusant en plusieurs langues, Microsoft fabriquant le logiciel Windows en plusieurs langues) ont porté un coup relatif à cette domination de l'anglais. L'anglais est depuis 1951 la langue utilisée dans l'aviation, sur décision de l'OACI. De plus en plus de travaux de recherches scientifiques (thèses, études, etc.) sont rédigés en anglais ou font l'objet d'une traduction dans cette langue.
Dans certains États non anglophones, l'anglais est devenu langue officielle dans une partie de l'enseignement supérieur. En Suisse, l'anglais est devenu une langue d'enseignement pour certains cours spécifiques, principalement dans des facultés scientifiques et techniques au niveau du Master universitaire. Les langues d'enseignement demeurent toutefois très largement les langues nationales officielles qui ont cours en Suisse, à savoir l'allemand, le français ou l'italien.
Diffusion dans les relations internationales
Au cours du XIX siècle, l'anglais a acquis dans le monde la place de la langue la plus fréquemment utilisée dans les rencontres internationales, même si le multilinguisme reste la norme. Alors que le français était jusqu'à la Première Guerre mondiale la langue privilégiée des relations diplomatiques et des relations contractuelles, l'importance croissante des États anglophones dans les relations internationales a favorisé l'emploi de l'anglais au détriment du français ou de l'allemand.
Extension de la base de locuteurs
L'anglais est la seconde langue, officielle ou de facto, de très nombreux États, dont certains à forte croissance démographique (comme le Nigeria ou l'Ouganda). C'est la langue étrangère la plus apprise au monde, avec un nombre toujours croissant d'apprenants.
Certains chercheurs s'inquiètent du risque d'évolution non maîtrisée de la langue (changement de sens des mots, simplifications grammaticales, modification de la prononciation) en constatant le poids croissant du nombre de locuteurs ne maîtrisant que peu ou mal la langue par rapport au nombre de locuteurs instruits ayant l'anglais pour langue maternelle.
Selon le service de la recherche pédagogique de Hanovre, il existe un décalage important dans l'apprentissage de l'anglais comme seconde langue entre le niveau qu'estiment posséder les utilisateurs et leur véritable maîtrise. Ainsi, il a été demandé à des élèves qui pratiquaient depuis 8 à 10 ans d'estimer leur niveau de compétence : 34 % ont répondu « très bien », 38 % ont répondu « bien » ; en revanche, à la suite d'un test d'évaluation on s'est rendu compte que seulement 1 % des étudiants maîtrisaient très bien l'anglais, et seulement 4 % le maîtrisaient bien.
Dans le cadre d’une étude réalisée en 2000 et publiée dans le numéro 26-27, 2002, de Läkartidningen, revue spécialisée destinée aux médecins suédois, 111 médecins généralistes danois, suédois et norvégiens ont lu le même article synoptique pendant 10 minutes. La moitié l’a lu dans sa langue maternelle, l’autre moitié en anglais. Des questions étaient posées tout de suite après la lecture. En général, tous les médecins danois, norvégiens et suédois sont relativement à l’aise avec la langue anglaise grâce à l’enseignement reçu à l’école et grâce également à la télévision, au cinéma et aux chansons. De plus, leur langue est apparentée à l’anglais. Ils lisent également des ouvrages d’études en anglais, sont abonnés à des revues médicales en anglais. Dans le cadre de cette étude, les médecins avaient indiqué qu’ils comprenaient tous l’anglais. 42 % d’entre eux avaient même signalé qu’ils lisaient chaque semaine des communiqués en anglais. Cette étude a révélé que les médecins qui avaient lu le texte en anglais avaient perdu 25 % des informations par rapport au même texte lu dans leur langue maternelle.
Polémique sur cette diffusion
Dans un discours prononcé aux États-Unis en 2000, Margaret Thatcher liait la domination de l'anglais à la domination politique et économique de ce pays : « Au XXI siècle, le pouvoir dominant est l'Amérique, le langage dominant est l'anglais, le modèle économique dominant est le capitalisme anglo-saxon ». On peut d'ailleurs noter qu'en 2005 les États-Unis se sont vigoureusement opposés à l'adoption par l'Unesco de la convention sur la diversité culturelle. Ceci semble révéler une volonté d'imposer l'anglais au niveau international.
Certains chercheurs dénoncent cette domination croissante, qu'ils qualifient d'impérialisme linguistique, et les risques qui, selon eux, peuvent en découler, notamment le risque d'hégémonie (l'anglais prend la place d'autres langues) ou de sélection sociale (il faut parler anglais pour faire partie de l'élite).
C'est dans cette perspective qu'est décerné en France le prix de la carpette anglaise destiné à critiquer les personnalités françaises ayant mis un zèle particulier dans l'emploi injustifié de l'anglais. Ainsi en 1999, Louis Schweitzer, l’ex-PDG de Renault, avait reçu ce prix pour avoir décidé que les communications entre les cadres de sa multinationale se feraient exclusivement en anglais. Cependant en avril 2001, l’AFP informait qu’il abandonnait cette voie et reconnaissait que l'anglais fut plus un handicap qu'une aide : « La langue a été une difficulté un peu supérieure à ce que nous pensions. Nous avions choisi l’anglais comme langue de l’alliance mais cela s’est avéré un handicap avec un rendement réduit de part et d’autre. »
En particulier depuis le 1 mai 2008, le Protocole de Londres impose de connaître l'anglais ou l'allemand pour ne pas enfreindre la loi sur les brevets, ce qui contreviendrait à la constitution française qui définit le français comme langue nationale.
Il existe des études, telles le rapport Grin, qui cherchent à quantifier cette influence et à évaluer certaines solutions alternatives dans le cadre de la politique linguistique de l'Union Européenne.
Influences indirectes
L'influence de la langue anglaise (en fait de l'anglo-américain) traduit la puissance économique et politique des États-Unis et leur influence dans le monde, bien plus que celle du Royaume-Uni, berceau de la langue anglaise. Elle s'accompagne plus généralement d'une influence socioculturelle, qui s'exerce, outre la langue, par le social learning et le cinéma. Elle peut ainsi avoir un impact non négligeable sur les modes de vie des pays non anglophones, par le phénomène d'américanisation.
Écriture et orthographe
L'anglais utilise l'alphabet latin (avec, anciennement, des lettres comme ð ou þ ; voir l'histoire de la langue anglaise). Il n'utilise des signes diacritiques que pour écrire les mots d'origine étrangère ; toutefois le tréma est utilisé dans certains textes pour indiquer qu'une deuxième voyelle ne fait pas partie d'une diphtongue. Par exemple, on trouve coöperate, bien que les graphie cooperate ou co-operate soient plus fréquentes.
Son orthographe découle d'un long processus historique et il n'y a souvent plus de correspondance exacte entre celle-ci et la prononciation actuelle.
À partir du XVI siècle plusieurs personnes ont proposé de simplifier l’orthographe de l’anglais; quelques-unes, dont Benjamin Franklin et George Bernard Shaw, ont même proposé une écriture phonétique, mais sans succès. Le mot fictif ghoti qui se prononce comme le français « fiche » a été utilisé comme exemple de l’inadéquation de l’orthographe actuelle.