Arabe Pays monde arabe et diaspora arabe Nombre de locuteurs 267 000 000 Nom des locuteurs arabophones Typologie VSO, **, accusative, à accent d'intensité Classification par famille - langues afro-asiatiques - langues sémitiques - langues sémitiques centrales - arabe Statut officiel Langue officielle 27 ou 28 États Ligue arabe Organisation de la coopération islamique Organisation des Nations unies Union africaine Union du Maghreb arabe Codes de langue ISO 639-1 ar ISO 639-2 ara ISO 639-3 ara – Code générique Codes inclus aao – arabe saharien abh – arabe tadjik (en) abv – arabe bahreïnien (en) acm – arabe mésopotamien acq – arabe ta'izzi-adeni (en) acw – arabe hejazi (en) acx – arabe omanais acy – arabe chypriote maronite adf – arabe dhofari (en) aeb – Arabe tunisien aec – arabe sa'idi (en) afb – Arabe du Golfe ajp – arabe levantin méridional (en) apc – arabe levantin septentrional apd – arabe soudanais (en) arb – arabe standard moderne arq – arabe algérien ars – arabe najdi (en) ary – arabe marocain arz – arabe égyptien auz – arabe ouzbèke (en) avl – arabe bedawi (en) ayh – arabe hadhrami (en) ayl – arabe libyen ayn – arabe yéménite (en) ayp – arabe mésopotaminen septentrional (en) bbz – arabe créole babalia (en) pga – arabe de Djouba shu – arabe tchadien Étendue macro-langue Type langue vivante IETF ar Linguasphère 12-AAC Article premier de la Déclaration des droits de l'homme en arabe standard (texte en français) : المادة 1 يولد جميع الناس أحرارًا متساوين في الكرامة والحقوق. وقد وهبوا عقلاً وضميرًا وعليهم أن يعاملوا بعضهم بعضًا بروح الإخاء Carte Répartition géographique de la langue arabe. En vert foncé, arabe majoritaire ; en vert clair, arabe minoritaire. modifier
L’arabe (العربية, al ʿarabīya [alʕaraˈbijja]) est une langue sémitique aujourd'huile nombre de locuteurs est estimé à 270 millions de personnes au sein du monde arabe et de la diaspora arabe.
La langue arabe est originaire de la péninsule Arabique, où elle devint au VII siècle la langue du Coran et la langue liturgique de l'islam. La colonisation territoriale de l'Empire arabe au Moyen Âge et celle de l'islam en ont largement répandu l'usage au Moyen-Orient, en Afrique du Nord et en Europe (péninsule Ibérique, Sicile, Crète, Chypre, territoires d'où elle a disparu, et Malte, où le maltais en constitue un prolongement particulier). Parlée d'abord par les Arabes, cette langue qui se déploie géographiquement sur plusieurs continents s'étend sociologiquement à des peuples non arabes, et est devenue aujourd'hui l'une des langues les plus parlées dans le monde. C'est la langue officielle de plus de vingt pays et de plusieurs organismes internationaux, dont l'une des six langues officielles de l’Organisation des Nations unies.
La langue arabe est marquée par une importante diglossie entre l'arabe littéral, langue véhiculaire surtout écrite, et l'arabe dialectal, langue vernaculaire surtout orale. L'arabe littéral comprend l'arabe classique (pré-coranique, coranique, et post-coranique) et l'arabe standard moderne. L'arabe dialectal comprend de nombreuses variétés régionales, pas toutes intelligibles entre elles.
Les vecteurs du rayonnement culturel de la langue arabe sont l'islam, la littérature de langue arabe et les médias audiovisuels contemporains dont la télévision et Internet. Un vecteur historique important de rayonnement fut l'emprunt le**cal de nombreux termes arabes dans des langues étrangères, entre autres les langues romanes dont le français.
La prononciation de l'arabe comporte un nombre assez élevé de consonnes (28 en arabe littéral) et peu de voyelles (3 timbres et 2 longueurs en littéral, souvent un peu plus en dialectal). L'arabe s'écrit au moyen de l'alphabet arabe.
Par sa grammaire, l'arabe est une langue accusative et ** qui fait un usage important de la fle**on interne. La syntaxe suit dans la proposition l'ordre fondamental verbe-sujet-objet, et le déterminant suit le déterminé dans le groupe nominal.
Des sciences linguistiques complémentaires à l'étude de la grammaire sont la sémantique et la stylistique de l'arabe, ainsi que sa le**cographie qui étudie le vocabulaire et permet l'élaboration de dictionnaires.
Origine de l'arabe
Inscription trilingue de l'église Saint Serge à Zébed datée 512 après Jésus Christ.
L'origine de la langue arabe remonte au II siècle, dans la péninsule Arabique.
La tradition donne par moments des origines bien antérieures : la reine de Saba, l'ancien Yémen ainsi que des tribus arabes disparues dont les plus cités sont les tribus A'ad (عاد) et Thamud (ثموذ); qui auraient été de la descendance de Iram, l'un des fils de Sem fils de Noé; et qui auraient parlé cette langue dans une forme plus ancienne. Voir les langues sudarabiques anciennes.
Les plus anciennes inscriptions arabes préislamiques datent de 267.
Les Abd Daghm étaient les habitants de Taïf et ce sont les premiers à inventer l'écriture arabe.
Répartition géographique actuelle
L'arabe est parlé à des degrés divers dans les pays arabes du Moyen-Orient, en Iran (province du Khouzistan),en Turquie (frontière turco-syrienne), en Israël, dans les pays d'Afrique du Nord, du Sahara, du Sahel et sur les côtes de la Corne de l'Afrique.
Il est également pratiqué dans la diaspora arabe.
L'arabe langue officielle
seule langue officielle
langue co-officielle dans un pays à majorité arabophone
langue co-officielle dans un pays à minorité arabophone
L'arabe standard moderne est reconnu en tant que langue officielle de vingt-six États , ce qui le place en troisième position après l'anglais et le français :
les vingt-deux États membres de la Ligue arabe : Algérie, Arabie saoudite, Bahreïn, Comores, Djibouti, Égypte, Émirats arabes unis, Irak, Jordanie, Koweït, Liban, Libye, Maroc, Mauritanie, Oman, Palestine, Qatar, Somalie, Soudan, Syrie, Tunisie, Yémen
l'Érythrée
le Tchad
Israël
la République arabe sahraouie démocratique (reconnue internationalement par certains pays seulement).
Le Somaliland, non reconnu internationalement, use également de l'arabe comme langue officielle à côté du somali.
Par ailleurs, la langue officielle de Malte, le maltais, est une langue dérivée de l'arabe sicilien du Moyen Âge.
Plusieurs organisations internationales ont l'arabe pour langue officielle :
la Ligue arabe
l'Organisation de la coopération islamique
l'Organisation des Nations unies
l'Union africaine
l'Union du Maghreb arabe.
Diglossie de l'arabe
La linguistique distingue différents registres de la langue arabe. La diglossie oppose langue littéraire et langues vernaculaires.
Langue arabe littérale
L’arabe littéral est un terme générique qui regroupe quatre périodes historiques de la même langue au cours desquelles se déploient successivement l'arabe classique puis l'arabe standard moderne.
Arabe classique
L’arabe ancien est celui de la poésie préislamique.
L’arabe coranique est la langue du texte sacré des musulmans, le Coran, et les textes religieux.
L’arabe classique proprement dit est la langue de la civilisation arabo-musulmane.
Arabe standard moderne
L’arabe standard moderne naît au début du **X siècle en Égypte, après l’introduction de l’imprimerie et les publications de livres modernes. Il a été adopté par les pays de l’Afrique du Nord un siècle et demi plus tard. C’est la langue écrite commune de tous les pays arabophones ;
Langues arabes vernaculaires
Carte des différents dialectes arabes.
Les langues vernaculaires orales, différentes l’une de l'autre dans chaque région, et influencées par l’arabe standard sont appelées arabe dialectal, les substrats, superstrats et emprunts différent selon les régions.
Les différences entre des dialectes moins éloignés, comme l’algérien et le marocain ou le syrien et le libanais ne sont pas très grandes, mais celles entre « l’arabe marocain » et « l’arabe syrien » le sont. (On remarquera cette différence à travers la prononciation et la dérivation des mots translatés de dialecte en dialecte.) L'arabe est tout de même généralisé au travers de l'arabe littéraire, enseigné à tous dans le système scolaire arabe.
Les dialectes les plus importants sont l’égyptien, le chami, le maghrébin, le hedjazi... Le chami est parlé en Syrie, au Liban, en Jordanie et Palestine, le hassanya parlé en Mauritanie, au Maroc, au Sahara occidental et dans quelques zones de l'Afrique de l'Ouest.
Généralement, entre eux, les locuteurs de dialectes différents utilisent plutôt l’arabe littéral, ou une forme simplifiée de l’arabe littéral.
Regroupements de dialectes
Les langues arabes, regroupées en quatre groupes principaux, étant difficilement intercompréhensibles à l'intérieur de ces groupes, on est conduit à distinguer une quinzaine de langues très différentes (au moins autant que les langues latines) au sein desquelles les variantes dialectales sont suffisamment fortes pour être notées.
Les variantes arabes sont issues d'une matrice elle-même diverse, la Fassiha, forme sémitique hétérogène, langue des poètes et sa forme « lingua franca » des négociations inter-tribales.
L'arabe, désormais, constitue un ensemble de dialectes qui sont de plus en plus différents les uns des autres, et ressemble au cas de la langue latine qui donna naissance au français, à l'italien, à l'espagnol, etc. À titre d'exemple, l'arabe algérien parlé en Algérie est aussi différent de celui parlé au Yémen que le français peut l'être de l'espagnol, alors que ces deux derniers sont issus, l'un et l'autre, du latin. Cependant on ne parle pas encore de langues différentes, bien que l'arabe, comme le latin, tende à se différencier en plusieurs langues et dialectes propres. Pour le moment, seule l'écriture semble faire l'unité de la langue arabe.
En Occident par exemple, l'arabisation a commencé par l'implantation de camps arabes en Espagne et en province d'Afrique (Tunisie et Algérie orientale), phénomène à l'origine des langues andalouses et ifriqyennes, il s'est poursuivi par arabisation par contamination commerciale et administrative sur la population « romaine » autochtone, tandis que la ruralité « amazigh » a gardé la langue amazighe, les communautés urbaines maures sont apparues avec cette constante influence andalouse et ifriqyenne, notamment à Kairouan, Fès, Tlemcen (etc.) et les nécessités liturgiques arabes dans ces centres universitaires, puis de l'arabisation administrative, surtout à partir des Mérinides (**II siècle) En parallèle, depuis le ** siècle, et surtout le **II siècle, des populations arabes bédouines (sinaïtes, libyennes, cyréniennes et peut-être yéménites) ont peuplé le Maghreb central et oriental, ainsi que les espaces sahariens, influençant, chacun avec leur dialecte propre (lié à leur origine singulière et leurs développements autonomes propres...) les populations berbères les plus sensibles.
Le groupe maghrébo-hassani, et les trois types de langue maghrébine (« aroubi », « maure », ifriquien) et la hassânya, tout en gardant des différences fortes, n'ont cessé d'échanger à l'intérieur d'espaces cohérents, et sont désormais absorbés par les dialectes nationaux standards.
Ils ne sont pas du tout intercompréhensibles, mais une forme de maghrébin simplifié permet une intercompréhension entre les commerçants par exemple, mais souvent le français prend le pas dans la diplomatie et le grand commerce.
Au Moyen-Orient
Chami Cilicien Alepo-Homçi Damasco-Libanais Jordano-Palestinien
Cilicien
Alepo-Homçi
Damasco-Libanais
Jordano-Palestinien
Jazirien
Irakiei
Arabe du Golfe
Hedjazo-Najdi
Yemeno-Hadramaoui
Égyptien, cyrénien, Ghazaoui
Groupe bédouin
Bédouin : il s'agit d'un groupe qui connait une unité très claire et une similitude avec les dialectes sédentaires locaux, surtout le tripolitain, le jazirien, cyrénien, jordano-palestinien et Najdi, le hadramaoui... Libyen Syro-bédouin du nord, nord Syrie, (Liban), sud-jazirien Syro-bédouin du sud (Palestine-Jordanie-sud-Syrie) bédouin péninsulaire (Arabie saoudite et Jordanie) bédouin néguévo-sinaïtique (Égypte et Palestine).
Libyen
Syro-bédouin du nord, nord Syrie, (Liban), sud-jazirien
Syro-bédouin du sud (Palestine-Jordanie-sud-Syrie)
bédouin péninsulaire (Arabie saoudite et Jordanie)
bédouin néguévo-sinaïtique (Égypte et Palestine).
Au Maghreb
Darija du Maghreb (arabe maghrébin) Dialectes « citadins » (non-hilaliens) du Maroc : parlers anciens de Rabat, Salé, Tanger, Tétouan, Fès, Meknès, Taza. Dialectes pré-hilaliens montagnards : parlers des Jbalas, Ghomaras Dialectes hilaliens des plaines atlantiques : parlers de Chaouia, Doukkala, Rhamna, Sraghna, Tadla, Gharb Dialectes hilaliens de l'est du Maroc. Parlers « urbains » (koinès) à forte influence hilalienne du Marocain : parlés dans les grandes villes du Maroc, résultat du brassage de différents dialectes à la suite des migrations des populations rurales vers les grandes villes Arabe du Sud (transitionnel Hassani) : parlers de Tafilalet, Giri, Tata Algérien : koinès urbaines, parlers citadins et parlers campagnards d'Algérie Tunisien : koinès urbaines, parlers citadins et parlers campagnards de Tunisie
Dialectes « citadins » (non-hilaliens) du Maroc : parlers anciens de Rabat, Salé, Tanger, Tétouan, Fès, Meknès, Taza.
Dialectes pré-hilaliens montagnards : parlers des Jbalas, Ghomaras
Dialectes hilaliens des plaines atlantiques : parlers de Chaouia, Doukkala, Rhamna, Sraghna, Tadla, Gharb
Dialectes hilaliens de l'est du Maroc.
Parlers « urbains » (koinès) à forte influence hilalienne du Marocain : parlés dans les grandes villes du Maroc, résultat du brassage de différents dialectes à la suite des migrations des populations rurales vers les grandes villes
Arabe du Sud (transitionnel Hassani) : parlers de Tafilalet, Giri, Tata
Algérien : koinès urbaines, parlers citadins et parlers campagnards d'Algérie
Tunisien : koinès urbaines, parlers citadins et parlers campagnards de Tunisie
Hassâniya, entre le Sénégal et le Niger au sud et l'anti-atlas au nord. groupe « marocain » (Daoublali, Yahiaoui, Baamrani...), transitionnel avec « l'arabe du sud » groupe sahraoui (de la Sagya à l'Adrar) groupe trarza-tagant oriental (entre Tichit et Niger)
groupe « marocain » (Daoublali, Yahiaoui, Baamrani...), transitionnel avec « l'arabe du sud »
groupe sahraoui (de la Sagya à l'Adrar)
groupe trarza-tagant
oriental (entre Tichit et Niger)
Le maltais parlé à Malte est proche des dialectes arabes maghrébins et en particulier du tunisien.
Groupe subsaharien
Tchadien standard arabya (langue ethnique) darfouri
standard
arabya (langue ethnique)
darfouri
Soudanais khartoumi et post-nubien "arabya" (langue ethnique) nilotique
khartoumi et post-nubien
"arabya" (langue ethnique)
nilotique
Vecteurs de rayonnement de l'arabe
Un premier vecteur de rayonnement est la religion islamique. L'arabe est resté une langue liturgique dans la plupart des pays musulmans, bien que l'arabe coranique soit aujourd'hui éloigné de la langue arabe moderne.
Un second vecteur de rayonnement est la littérature en prose et poétique. Des écrivains non arabes ont utilisé la langue arabe pour leurs publications, par exemple le médecin et philosophe perse Avicenne. Les rois normands de Sicile se piquaient de parler l’arabe.
Un troisième vecteur de rayonnement sont les médias contemporains, journaux, radio, télévision (chaînes d'information panarabes, telles Al Jazeera ou Al-Arabiya) et les possibilités multiples d'internet.
Un vecteur important plus ancien est l’emprunt à l'arabe de mots et expressions par les langues non arabes, telles les langues romanes, dont le français.
La religion musulmane
La langue de l'islam étant l'arabe, de nombreux mots du domaine religieux sont d'abord apparus en arabe. Ainsi, certains mots religieux n'e**stent qu'en arabe, ou possèdent un sens plus précis en arabe.
L'arabisation, on l'a vu, est fortement liée à l'influence culturelle, commerciale et administrative d'États se revendiquant tout d'abord de la religion coranique.
Ainsi, en dehors du monde arabe proprement dit, de très nombreuses langues, de très nombreux peuples sont (ou ont été) marqués avec plus ou moins d'importance par la langue arabe et ont été écrits en caractères arabes.
En Europe : Le castillan et le ladino (judéo-espagnol) sont influencés par la langue arabe et notamment le portugais qui est fortement marqué, la variante espagnole andalouse (qui a été largement écrite en caractère arabe : langue mudéjare), absorbée et annihilée par la période castillane (1240 à nos jours) en est une des composantes les plus frappantes, mais l'influence de celle-ci sur les deux idiomes plus nordiques se double de l'influence générale de la civilisation islamique sur les royaumes « galiciens ». Depuis le **II siècle, et a fortiori le XVI siècle, le castillan a perdu une bonne partie de son vocabulaire arabe. Le sicilien en particulier et l'italien du Sud dans une moindre mesure sont largement marqués par la période arabe (IX-** siècle) et la poursuite de sa civilisation sous les Normands au **I siècle. L'arrivée massive d'arabophones serviles originaires de Libye s'est poursuivie au cours de l'époque moderne pour l'exploitation sucrière et a contribué à entretenir et à renouveler le vocabulaire arabe de cette langue latine sicilienne. Le serbo-croate, en particulier celui de Bosnie, et l'albanais ont été islamisés à l'époque ottomane, ils ont ainsi reçu de nombreuses terminologies religieuses, administratives, théoriques, issues de l'arabe via le turc ottoman. Le turc de Turquie, le kurde et l'azerbaïdjanais du Sud comprennent plus d'un tiers de vocabulaire arabe, en dépit d'une entreprise, menée au XX siècle par la République de Turquie, pour la remplacer par des importations turkmènes et des néologismes, l'emploi du vocabulaire turc-ottoman et anatolien, très arabisé, est resté très fort. Le tatar a été influencé indirectement par le biais du persan et du turc séldjoukide (**II-XV siècle, puis le turc ottoman à l'époque de l'État de Crimée(XVI-XVIII siècle), mais, comme les langues caucasiennes plus tardivement musulmanes (XVII-**X) (abkhazes, tcherkesse, tchétchène, daguestani, et même l'azerbaïdjanais du nord), a été très rapidement russifié.
Le castillan et le ladino (judéo-espagnol) sont influencés par la langue arabe et notamment le portugais qui est fortement marqué, la variante espagnole andalouse (qui a été largement écrite en caractère arabe : langue mudéjare), absorbée et annihilée par la période castillane (1240 à nos jours) en est une des composantes les plus frappantes, mais l'influence de celle-ci sur les deux idiomes plus nordiques se double de l'influence générale de la civilisation islamique sur les royaumes « galiciens ». Depuis le **II siècle, et a fortiori le XVI siècle, le castillan a perdu une bonne partie de son vocabulaire arabe.
Le sicilien en particulier et l'italien du Sud dans une moindre mesure sont largement marqués par la période arabe (IX-** siècle) et la poursuite de sa civilisation sous les Normands au **I siècle. L'arrivée massive d'arabophones serviles originaires de Libye s'est poursuivie au cours de l'époque moderne pour l'exploitation sucrière et a contribué à entretenir et à renouveler le vocabulaire arabe de cette langue latine sicilienne.
Le serbo-croate, en particulier celui de Bosnie, et l'albanais ont été islamisés à l'époque ottomane, ils ont ainsi reçu de nombreuses terminologies religieuses, administratives, théoriques, issues de l'arabe via le turc ottoman.
Le turc de Turquie, le kurde et l'azerbaïdjanais du Sud comprennent plus d'un tiers de vocabulaire arabe, en dépit d'une entreprise, menée au XX siècle par la République de Turquie, pour la remplacer par des importations turkmènes et des néologismes, l'emploi du vocabulaire turc-ottoman et anatolien, très arabisé, est resté très fort.
Le tatar a été influencé indirectement par le biais du persan et du turc séldjoukide (**II-XV siècle, puis le turc ottoman à l'époque de l'État de Crimée(XVI-XVIII siècle), mais, comme les langues caucasiennes plus tardivement musulmanes (XVII-**X) (abkhazes, tcherkesse, tchétchène, daguestani, et même l'azerbaïdjanais du nord), a été très rapidement russifié.
En Asie : Le persan et les autres langues iraniennes sont tellement influencées par le vocabulaire arabe, dans tous les domaines, que certains linguistes y ont vu une langue sémitique au **X siècle, seul le tadjik du nord a subi une nette influence russe au **X siècle et surtout XX siècle. Les langues turques d'Asie Centrale (ouzbek-ouïghour, kazakh-kirghize, turkmène) sont elles aussi très marquées par une influence persane certaine, les néologismes, comme en persan, sont souvent issus de néologismes de l'arabe standard contemporain. Les langues ourdou-hindi, sindhi, panjâbî, rajasthani et marahsti, et dans une moindre mesure le bihari, le bengali et certaines langues dravidiennes, sont très fortement influencées par la langue arabe, l'ourdou ayant de son côté volontairement opté pour la "politique du hindi le plus arabisé" pour créer la langue pakistanaise, et, comme ses voisins afghan et iranien, a conservé les caractères arabes. Le hui de Chine est orthographiable, encore aujourd'hui, en caractères arabes, les originalités du dialecte ont mené à distinguer leur langue du mandarin et du jin, les deux groupes han voisins, ils composent jusqu'à 20 % de la petite région autonome du **. Le javanais et le malais sont superficiellement arabisés, sensiblement autant que le tatar, le kazakh ou le wolof.
Le persan et les autres langues iraniennes sont tellement influencées par le vocabulaire arabe, dans tous les domaines, que certains linguistes y ont vu une langue sémitique au **X siècle, seul le tadjik du nord a subi une nette influence russe au **X siècle et surtout XX siècle.
Les langues turques d'Asie Centrale (ouzbek-ouïghour, kazakh-kirghize, turkmène) sont elles aussi très marquées par une influence persane certaine, les néologismes, comme en persan, sont souvent issus de néologismes de l'arabe standard contemporain.
Les langues ourdou-hindi, sindhi, panjâbî, rajasthani et marahsti, et dans une moindre mesure le bihari, le bengali et certaines langues dravidiennes, sont très fortement influencées par la langue arabe, l'ourdou ayant de son côté volontairement opté pour la "politique du hindi le plus arabisé" pour créer la langue pakistanaise, et, comme ses voisins afghan et iranien, a conservé les caractères arabes.
Le hui de Chine est orthographiable, encore aujourd'hui, en caractères arabes, les originalités du dialecte ont mené à distinguer leur langue du mandarin et du jin, les deux groupes han voisins, ils composent jusqu'à 20 % de la petite région autonome du **.
Le javanais et le malais sont superficiellement arabisés, sensiblement autant que le tatar, le kazakh ou le wolof.
En Afrique : Au Maghreb le processus d'arabisation est entamé dès le VIII siècle, la langue arabe devient alors langue religieuse et administrative et le vocabulaire arabe fait son chemin dans les dialectes puniques, latins et berbères des plaines et des cités les plus importantes. Les invasions hilaliennes accélèrent l'arabisation des populations, introduisant encore plus de vocabulaire courant, bien au-delà du vocabulaire religieux ou d'origine proprement coranique. Les populations musulmanes du Tchad, du Soudan et de la corne de l'Afrique (toubou, nubiens, darfouris, afars, oromos, somalien) sont à des degrés divers si arabisés que la plupart des hommes sont arabophones et la langue en a subi une influence directe et très certaine depuis plus de 5 siècles (plus encore pour la Somalie). Les populations bantoues de l'est sont toutes largement marquées par la civilisation swahili, qui, aussi complètement que le persan, a une structure certes non arabe, mais un vocabulaire, qui atteint jusqu'à 50 % d'arabe, il s'écrit toujours abondamment en caractères arabes. En Afrique de l'Ouest, de la même manière, l'islamisation et l'arabisation du commerce au Moyen Âge, puis les invasions bédouines ont produit deux couches de forte arabisation, leurs langues s'écrivaient depuis le **I siècle en caractère arabe, ce qui a augmenté l'influence, surtout sur les peuples sahélo-sahariens : songhai, peuls, touaregs, et dans une moindre mesure en wolof, bambara, mossi et haoussa; même si ces langues ne furent réellement influencées par l'islam qu'en fin d'époque moderne.
Au Maghreb le processus d'arabisation est entamé dès le VIII siècle, la langue arabe devient alors langue religieuse et administrative et le vocabulaire arabe fait son chemin dans les dialectes puniques, latins et berbères des plaines et des cités les plus importantes. Les invasions hilaliennes accélèrent l'arabisation des populations, introduisant encore plus de vocabulaire courant, bien au-delà du vocabulaire religieux ou d'origine proprement coranique.
Les populations musulmanes du Tchad, du Soudan et de la corne de l'Afrique (toubou, nubiens, darfouris, afars, oromos, somalien) sont à des degrés divers si arabisés que la plupart des hommes sont arabophones et la langue en a subi une influence directe et très certaine depuis plus de 5 siècles (plus encore pour la Somalie).
Les populations bantoues de l'est sont toutes largement marquées par la civilisation swahili, qui, aussi complètement que le persan, a une structure certes non arabe, mais un vocabulaire, qui atteint jusqu'à 50 % d'arabe, il s'écrit toujours abondamment en caractères arabes.
En Afrique de l'Ouest, de la même manière, l'islamisation et l'arabisation du commerce au Moyen Âge, puis les invasions bédouines ont produit deux couches de forte arabisation, leurs langues s'écrivaient depuis le **I siècle en caractère arabe, ce qui a augmenté l'influence, surtout sur les peuples sahélo-sahariens : songhai, peuls, touaregs, et dans une moindre mesure en wolof, bambara, mossi et haoussa; même si ces langues ne furent réellement influencées par l'islam qu'en fin d'époque moderne.
La littérature arabe
Quelques écrivains arabes célèbres sont :
Abou el Kacem Chebbi, célèbre poète tunisien
Naguib Mahfouz, lauréat du prix Nobel de littérature en 1988.
Averroès est un philosophe, un théologien islamique, un juriste, un mathématicien et un médecin musulman du **I siècle.
Ibn Khaldoun, historien, philosophe et homme politique du **V siècle.
Edward Said, est un théoricien littéraire, un critique et un intellectuel palestinien de citoyenneté américaine.
Taha Hussein, romancier, essayiste et critique littéraire égyptien du XX siècle.
Ahmad Amîn, penseur et écrivain arabe.
Imrou'l Qays, poète préislamique, auteur de l'un des poèmes suspendus (Al Mu'allaqât).
Al-Mutanabbi, grand poète de la ville de Koufa.
Nizar Kabbani, poète syrien.
Khalil Gibran, est un écrivain, poète, peintre et photographe libanais de citoyenneté américaine.
Antara Ibn Chadded el'Absi poète arabe pré-islamique du vi siècle.
Abu Bakr Mohammed ben Abd-el-Malik ben Tufayl el-Qaïci, dit Ibn Tufayl (ابن طفيل), est un philosophe andalou, astronome, médecin, mathématicien.
Les médias contemporains
Bien que l'arabe soit une langue internationale, en dehors du monde arabe et des universités et départements spécialisés, il n'est guère enseigné en tant que langue étrangère. Le manque de volonté politique de promouvoir la langue, ainsi qu'un trop grand fossé entre arabe littéral et arabe dialectal sont aussi des obstacles à l'internationalisation réelle de l'arabe. Mais récemment, l'apparition de nouvelles chaînes d'information panarabes, telles Al Jazeera, Al-Arabiya, ou encore l'utilisation de l'arabe par des chaînes étrangères telles que la chaîne française France 24, BBC Arabic Television, Russia Today, la Télévision centrale de Chine, Euronews ou l'américaine Al-Hurra laissent entrevoir un possible renouveau de la langue arabe au travers les médias.
Les emprunts le**cologiques à l'arabe
L’arabe a légué une série de mots aux langues romanes (et de là aux autres langues d’Europe dont le français), surtout à l'espagnol, à l'italien et au portugais.
Emprunts arabes du français
On trouve de nombreux mots d'origine arabe en français. Ces emprunts se sont faits soit :
directement (alcali, alfa, alizari, almée, amiral, arack, azimut, baobab, baraka, barbacane, barde, bédouin, bled, bordj, bouracan, cadi, cafard, caïd, calife, camaïeu, came, camelote, caoua, chott, clebs, fellah, gazelle, harem, hasard, henné, jupe, kandjar, laiton, luth, maboul, maghrébin, magasin, méchoui, oued, salamalec, toubib, etc.),
à partir d’une variété de l’arabe dialectal, Maghrébin (barda, bézef, chouya, kif-kif) Algérien (matraque, nouba, razzia, youdi) Marocain (argan, flouze, tajine) Egyptien (cange, goudron, mamelouk) ;
Maghrébin (barda, bézef, chouya, kif-kif)
Algérien (matraque, nouba, razzia, youdi)
Marocain (argan, flouze, tajine)
Egyptien (cange, goudron, mamelouk) ;
par l’intermédiaire du latin médiéval ou scientifique (alcool, algèbre, alidade, amalgame, ambre, arcanne, avives, benjoin, benzine, bourrache, camphre, chiffre, momie, orcanette, safran, sirop, zénith, etc.) ;
par l’intermédiaire d’autres langues européennes, principalement l’espagnol (alcade, alcarazas, alcôve, alezan, alfange, algarade, alguazil, aman, arrobe, azerole, basaner, épinard, felouque, récif, etc.), l'italien (arsenal, artichaut, aval, avanie, avarie, berner, café, calfeutrer, calibre, carafe, coton, girafe, hégire, magasin, sirocco, tarif, zéro, etc.), l’occitan (alambic, abricot de albricòt, almanach de almanac, alchimie de alquimia, ambre, assassin, aubergine de aubergina, auberge de aubèrja, azur, boutargue, camfre, carmin, chiffre de chifra, coton, estragon, jarre de jària, madrague de madraga, magazin, mesquin, poutargue, sacre, safran, sirop de siròp, sucre, tasse de taça, tambour de tambor, tare de tara, tarif de tarifa, etc.) et le portugais (argousin) ;
principalement l’espagnol (alcade, alcarazas, alcôve, alezan, alfange, algarade, alguazil, aman, arrobe, azerole, basaner, épinard, felouque, récif, etc.),
l'italien (arsenal, artichaut, aval, avanie, avarie, berner, café, calfeutrer, calibre, carafe, coton, girafe, hégire, magasin, sirocco, tarif, zéro, etc.),
l’occitan (alambic, abricot de albricòt, almanach de almanac, alchimie de alquimia, ambre, assassin, aubergine de aubergina, auberge de aubèrja, azur, boutargue, camfre, carmin, chiffre de chifra, coton, estragon, jarre de jària, madrague de madraga, magazin, mesquin, poutargue, sacre, safran, sirop de siròp, sucre, tasse de taça, tambour de tambor, tare de tara, tarif de tarifa, etc.)
et le portugais (argousin) ;
par l’intermédiaire d'autres langues, turc (minaret, muezzin), hindi (nabab) ou persan (lascar).
D’autre part, l’arabe a transmis au français des mots originaires d’autres langues, notamment l’hindi (bonduc, candi), le persan (alkékenge, alkermès, aniline, aubergine, azur, babouche, borax, bore, douane, orange, timbale, etc.), mais aussi le grec (alambic, almanach, antimoine, etc.).
Citons enfin le cas du mot abricot, qui vient du latin praecoquum (qui a donné le doublet précoce) et qui est revenu en français sous cette forme après un voyage par l’intermédiaire du grec ancien πραικόκιον (praikókion), de l’arabe أَلْبَرْقُوق (ʾal-barqūq) (qui veut dire prune ou pruneau), de l’espagnol albaricoque ; un intermédiaire catalan albercoc avait donné aubercot, mot qui ne s’est cependant pas imposé contre albricòt de l'occitan pour abricot.
En ce qui concerne les noms propres, beaucoup de noms d’étoiles viennent également de l’arabe : Aldébaran, Bételgeuse, Algol, Alioth, Véga, Mizar, Fomalhaut, Altaïr, Saïph (Kappa Orionis) etc.
Emprunt de l’article défini de l'arabe
On reconnaît certains emprunts à l’arabe dans les langues indo-européennes au fait qu’ils commencent souvent par a- ou al, qui n’est autre que l’unique article défini présent dans cette langue (on a al normalement quand le mot arabe commence par une « consonne lunaire », c’est-à-dire principalement q, m, k et b ; et a- quand il commence par une « consonne solaire », c’est-à-dire principalement d, r, s, t et z ; pour plus de détails, consulter alphabet arabe).
Les Occidentaux n’en ayant pas conscience (phénomène de métanalyse), ils ont parfois conservé cet article défini et l’ont agglutiné au substantif. Les diverses langues indo-européennes n’ont pas toujours conservé l’article défini pour un même mot emprunté à l’arabe. Ainsi, l’espagnol et le portugais en ont conservé davantage que le français : à algodón et azúcar en espagnol correspondent coton et sucre, par exemple, ou encore, dogana en italien en face de aduana en espagnol. En français, on a l'alcool, l'alcali, l'algèbre, etc. et du temps de Voltaire on parlait de l'Alcoran.
Emprunt des chiffres arabes
Les chiffres arabes, utilisés dans la numérotation occidentale, ont été empruntés aux Arabes, qui les avaient eux-mêmes empruntés aux Indiens.
Actuellement, dans le monde arabe, seuls les pays du Maghreb (Tunisie, Algérie, Maroc, Libye, Mauritanie) utilisent les chiffres "arabes" dans leur forme occidentale ; les autres pays utilisent les anciens chiffres arabes, appelés naturellement "indiens" (mais ils sont différents des vrais chiffres hindis).
Les « chiffres arabes » dans leur forme actuelle ont été introduits en Europe par le mathématicien italien Fibonacci qui en a appris l’usage dans la ville de Béjaïa capitale de la petite Kabylie (Algérie) au Moyen Âge. En 1202, Fibonacci publie Liber abaci (« Le livre des calculs »), un traité sur les calculs et la comptabilité fondée sur le calcul décimal à une époque où l’Occident utilisait encore les chiffres romains et calculait sur abaque. Ce livre est fortement influencé par sa vie dans les pays arabes ; il est d’ailleurs rédigé en partie de droite à gauche. Par cette publication, Fibonacci introduit le système de notation arabe en Europe. Ce système est bien plus puissant et rapide que la notation romaine, et Fibonacci en est pleinement conscient. Il peina cependant à s’imposer avant plusieurs siècles. L’invention sera mal reçue car le public ne comprenait plus les calculs que faisaient les commerçants. En 1280, Florence interdit même l’usage des chiffres arabes par les banquiers. On jugea que le 0 apportait de la confusion et des difficultés au point qu'ils appelèrent ce système cifra (de sifr, zero en arabe), qui prit la signification de « code secret » en latin, tout comme le mot chiffre en français.
Étude linguistique de l'arabe
La linguistique tient compte de la diversité de la langue arabe qui se présente sous les formes diglossiques d'une langue classique, coranique et littéraire, mais aussi sous une multiplicité de formes dialectales.
La linguistique, appliquée à chacun de ces « niveaux de la langue », étudie successivement l'arabe aux points de vue suivants.
Prononciation de l'arabe
La prononciation de l'arabe est étudiée par trois sciences linguistiques complémentaires qu'il convient de ne pas confondre, la phonétique, la phonologie, et l'orthophonie. Cette dernière est normative et comprend l'étude de la cantillation des textes arabes liturgiques.
Écriture de l'arabe
Exemple d'écriture arabe.
L'écriture de l'arabe est un phénomène qui peut être étudié, soit en tant que système graphique de l'arabe, soit au point de vue des modalités techniques de cette écriture.
L'étude du système graphique s'attache à décrire l'alphabet arabe et les signes diacritiques de l'arabe parmi lesquels se détachent les particularités de l'écriture de la hamza. Les chiffres arabes intègrent aussi ce système graphique de l'arabe. La linguistique étudie aussi les problèmes de translittération (telle la translittération baha'ie) et de transposition, mais aussi l'usage du système graphique arabe pour écrire des langues non arabes (comme le urdu) qui e**ge des adaptations de l'alphabet arabe à ce nouvel usage.
Les modalités techniques de l'écriture arabe sont la calligraphie, la typographie, la dactylographie, et l'usage contemporains des programmes informatiques dont voici quelques exemples :
À noter que DIN-31635 est une norme du Deutsches Institut für Normung adoptée en 1982, elle permet la translittération de l'alphabet arabe ; cette norme est la plus utilisée dans le domaine des études arabes dans les pays occidentaux.
À noter également que l'arabe s'écrit de la droite vers la gauche.
Grammaire de l'arabe
La grammaire arabe étudie la formation des mots, la morphologie, et leur composition en phrases, la syntaxe.
Sémantique de l'arabe
L'étude sémantique de la langue arabe s'attache au sens des mots.
Le**cographie de l'arabe
La ** de l'arabe étudie le vocabulaire de cette langue et la composition de dictionnaires.
Plus spécifiquement elle étudie le vocabulaire de l'islam, et la formation de prénoms arabes et de noms propres arabes.
Stylistique de l'arabe
La stylistique de l'arabe étudie la littéralité des textes arabes, et l'usage qu'ils font des figures de style, tant en prose qu'en poésie.