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词典释义:
arabe
时间: 2024-01-22 13:52:56
TEF/TCF
[arab]

a.阿拉的;阿拉人的 — Arabe n.阿拉人— n.m.阿拉语常见用法

词典释义
a.
阿拉的;阿拉人的
chiffres arabes阿拉数字

— Arabe
n.
阿拉

— n.m.
阿拉

常见用法
arabe littéral阿拉书面语

近义、反义、派生词
联想:
  • nation   n.f. 民族;

近义词:
macramé
联想词
islamique 伊斯兰教的; hébreu 语; musulman 伊斯兰教的; persan 波斯的; turc 土耳其的; turque 土耳其; hébraïque 的; syriaque 形容词古叙利亚语; sunnite 逊尼派; islamiste 伊斯兰; saoudien 沙特阿拉的,;
短语搭配

Réunion préparatoire régionale arabe阿拉伯区域筹备会议

rapport statistique arabe unifié阿拉伯统一统计摘要

les conteur, ses arabes阿拉伯说唱艺人

réseau parlementaire arabe d'information阿拉伯议员信息网

fortification arabe阿拉伯城堡

chevalaux arabes阿拉伯马

chiffre arabe阿拉伯数字

chiffres arabes阿拉伯数字

arabe littéral书面阿拉伯语;阿拉伯书面语

réseau du système régional arabe d'information阿信息网;阿拉伯区域信息系统网

原声例句

Pas un arabe du coin ni un euromarché.

街上没有杂货店,也没有欧洲金融市场。

[innerFrench]

La première, c'est que les chiffres romains et arabes sont plus facilement manipulables.

第一个是罗马数字和阿拉伯数字更容易操纵。

[硬核历史冷知识]

Aujourd'hui, le plus haut bâtiment du monde se trouve à Dubaï, aux Émirats arabes unis.

今天,世界上最高的建筑矗立在阿拉伯联合酋长国的迪拜。

[你问我答]

Après, il dit : pas un arabe du coin, ni un Euromarché.

街道上没有杂货店,也没有欧洲金融市场。

[innerFrench]

Bon. - Donc un rebeu c'est un arabe, et un beur aussi.

好吧。所以,rebeu意为arabe,也可以是beur。

[Français avec Pierre - 词汇表达篇]

Ben beur, c'est le verlan de, arabe.

Beur是arabe的反语。

[Français avec Pierre - 词汇表达篇]

Ecrivez en chiffres arabes ce que vous entendez.

写出你听到的数字。

[循序渐进法语听写初级]

Écrivez en chiffres arabes ce que vous entendez.

拼写出你听到的数字。

[循序渐进法语听写初级]

Non, mais parce qu'en fait, arabe en verlan ça faisait, be ara, be ara.

但其实arabe的反语曾经是ara,be ara。

[Français avec Pierre - 词汇表达篇]

Pour le premier, il s'agit du Dubaï cric Tower, toujours aux Émirats arabes unis, qui devrait dépasser les 900 m.

第一个是迪拜杰克塔,还是在阿拉伯联合酋长国,它应该会超过900米。

[你问我答]

例句库

Certaines publications paraissent tardivement dans certaines langues officielles, notamment en arabe.

许多国家特别是发展中国家对建立能够覆盖世界最大数量听众的联合国无线电广播十分关心和感兴趣。

L'expression “competitive procedure” a été correctement traduite en arabe.

“competitive procedure”的阿拉伯文翻译是正确的。

La République arabe syrienne respecte ses engagements découlant des instruments internationaux.

叙利亚政府履行国际文书规定的承诺。

En conséquence, la Jamahiriya arabe libyenne votera contre le projet de résolution.

因此,他将对该决议草案投反对票。

Dans le monde a sa propre agence, qui a des succursales à Dubaï, Émirats arabes unis!

在全球都有自己的代理,其中在阿联酋迪拜设有分公司!

Le Groupe de la radio arabe a régulièrement abordé des questions relatives au Sahara occidental.

圣卢西亚说其着眼点仍然是本区域的非自治领土的问题;圣基茨和尼维斯说善政就必须尊重各国选择其自己方向的权利。

En l'absence du Président, M. Eljy (République arabe syrienne), Vice-Président, prend la présidence.

Mackay先生(新西兰)缺席,由副主席Elji先生(阿拉伯叙利亚共和国)主持会议。

Aux Émirats arabes unis, ce projet fait partie intégrante de l'initiative “Une ONU”.

在前一种情况下,这将作为“一个联合国”倡议的一个组成部分。

Les universités israéliennes ont toujours la même politique de discrimination raciale vis-à-vis des étudiants arabes.

由于每学年的学费高达7 000美元以上,因此,无法达到进入以色列大学就读的条件。

Les deux parties arabe et israélienne ont réalisé des progrès prometteurs sur les deux voies.

阿以双方在各条轨道上已取得充满希望的进展。

Le Royaume-Uni a offert de soutenir des programmes analogues dans la Jamahiriya arabe libyenne.

联合王国已经提出为利比亚的类似计划提供协助。

Cuba a félicité les Émirats arabes unis pour leur participation active à l'Examen périodique universel.

古巴称赞阿联酋对普遍定期审议工作的承诺。

Enfin, Cuba a accueilli avec satisfaction la décision des Émirats arabes unis d'accepter sa recommandation.

最后,古巴欢迎阿联酋决定接受它的建议。

Nous parlons de citoyens israéliens, bien qu'ils soient d'origine arabe, et non de citoyens palestiniens.

我们谈的是以色列居民,不论其是否是阿裔,不是谈论巴勒斯坦居民。

Mme Zoghbia (Jamahiriya arabe libyenne) regrette elle aussi l'absence du Rapporteur spécial, Mme Calcetas-Santos.

Zognbia夫人(阿拉伯利比亚民众国)对特别报告员Calcetas-Santos夫人未能与会也表示遗憾。

Les Émirats arabes unis avaient présenté un rapport national complet et participé avec professionnalisme à l'examen.

阿联酋提出了一项全面的国家报告,以专业的态度参加了审议工作。

M. KHELIF (Algérie) (traduit de l'arabe): Permettez-moi de revenir un peu en arrière.

哈利夫先生(阿尔及利亚):请允许我倒回去一点。

Les Émirats arabes unis ont promulgué des lois et pris des mesures concrètes dans ce domaine.

它颁布了有关法律,采取了有关措施。

Le site Web en langue arabe est faible et ne répond pas aux besoins des utilisateurs.

叙利亚代表团敦促新闻部认真研究这个问题,并在今年预算框架拨出必要经费以纠正目前的情况。

La coopération actuelle entre l'ONU et la Ligue des États arabes couvre des domaines très variés.

这一关系广泛涉及到一系列的合作。

法语百科

Arabe Pays monde arabe et diaspora arabe Nombre de locuteurs 267 000 000 Nom des locuteurs arabophones Typologie VSO, **, accusative, à accent d'intensité Classification par famille - langues afro-asiatiques - langues sémitiques - langues sémitiques centrales - arabe Statut officiel Langue officielle 27 ou 28 États Ligue arabe Organisation de la coopération islamique Organisation des Nations unies Union africaine Union du Maghreb arabe Codes de langue ISO 639-1 ar ISO 639-2 ara ISO 639-3 ara – Code générique Codes inclus aao – arabe saharien abh – arabe tadjik (en) abv – arabe bahreïnien (en) acm – arabe mésopotamien acq – arabe ta'izzi-adeni (en) acw – arabe hejazi (en) acx – arabe omanais acy – arabe chypriote maronite adf – arabe dhofari (en) aeb – Arabe tunisien aec – arabe sa'idi (en) afb – Arabe du Golfe ajp – arabe levantin méridional (en) apc – arabe levantin septentrional apd – arabe soudanais (en) arb – arabe standard moderne arq – arabe algérien ars – arabe najdi (en) ary – arabe marocain arz – arabe égyptien auz – arabe ouzbèke (en) avl – arabe bedawi (en) ayh – arabe hadhrami (en) ayl – arabe libyen ayn – arabe yéménite (en) ayp – arabe mésopotaminen septentrional (en) bbz – arabe créole babalia (en) pga – arabe de Djouba shu – arabe tchadien Étendue macro-langue Type langue vivante IETF ar Linguasphère 12-AAC Article premier de la Déclaration des droits de l'homme en arabe standard (texte en français) : المادة 1 يولد جميع الناس أحرارًا متساوين في الكرامة والحقوق. وقد وهبوا عقلاً وضميرًا وعليهم أن يعاملوا بعضهم بعضًا بروح الإخاء Carte Répartition géographique de la langue arabe. En vert foncé, arabe majoritaire ; en vert clair, arabe minoritaire. modifier

L’arabe (العربية, al ʿarabīya [alʕaraˈbijja]) est une langue sémitique aujourd'huile nombre de locuteurs est estimé à 270 millions de personnes au sein du monde arabe et de la diaspora arabe.

La langue arabe est originaire de la péninsule Arabique, où elle devint au VII siècle la langue du Coran et la langue liturgique de l'islam. La colonisation territoriale de l'Empire arabe au Moyen Âge et celle de l'islam en ont largement répandu l'usage au Moyen-Orient, en Afrique du Nord et en Europe (péninsule Ibérique, Sicile, Crète, Chypre, territoires d'où elle a disparu, et Malte, où le maltais en constitue un prolongement particulier). Parlée d'abord par les Arabes, cette langue qui se déploie géographiquement sur plusieurs continents s'étend sociologiquement à des peuples non arabes, et est devenue aujourd'hui l'une des langues les plus parlées dans le monde. C'est la langue officielle de plus de vingt pays et de plusieurs organismes internationaux, dont l'une des six langues officielles de l’Organisation des Nations unies.

La langue arabe est marquée par une importante diglossie entre l'arabe littéral, langue véhiculaire surtout écrite, et l'arabe dialectal, langue vernaculaire surtout orale. L'arabe littéral comprend l'arabe classique (pré-coranique, coranique, et post-coranique) et l'arabe standard moderne. L'arabe dialectal comprend de nombreuses variétés régionales, pas toutes intelligibles entre elles.

Les vecteurs du rayonnement culturel de la langue arabe sont l'islam, la littérature de langue arabe et les médias audiovisuels contemporains dont la télévision et Internet. Un vecteur historique important de rayonnement fut l'emprunt le**cal de nombreux termes arabes dans des langues étrangères, entre autres les langues romanes dont le français.

La prononciation de l'arabe comporte un nombre assez élevé de consonnes (28 en arabe littéral) et peu de voyelles (3 timbres et 2 longueurs en littéral, souvent un peu plus en dialectal). L'arabe s'écrit au moyen de l'alphabet arabe.

Par sa grammaire, l'arabe est une langue accusative et ** qui fait un usage important de la fle**on interne. La syntaxe suit dans la proposition l'ordre fondamental verbe-sujet-objet, et le déterminant suit le déterminé dans le groupe nominal.

Des sciences linguistiques complémentaires à l'étude de la grammaire sont la sémantique et la stylistique de l'arabe, ainsi que sa le**cographie qui étudie le vocabulaire et permet l'élaboration de dictionnaires.

Origine de l'arabe

Inscription trilingue de l'église Saint Serge à Zébed datée 512 après Jésus Christ.
Inscription trilingue de l'église Saint Serge à Zébed datée 512 après Jésus Christ.

L'origine de la langue arabe remonte au II siècle, dans la péninsule Arabique.

La tradition donne par moments des origines bien antérieures : la reine de Saba, l'ancien Yémen ainsi que des tribus arabes disparues dont les plus cités sont les tribus A'ad (عاد) et Thamud (ثموذ); qui auraient été de la descendance de Iram, l'un des fils de Sem fils de Noé; et qui auraient parlé cette langue dans une forme plus ancienne. Voir les langues sudarabiques anciennes.

Les plus anciennes inscriptions arabes préislamiques datent de 267.

Les Abd Daghm étaient les habitants de Taïf et ce sont les premiers à inventer l'écriture arabe.

Répartition géographique actuelle

L'arabe est parlé à des degrés divers dans les pays arabes du Moyen-Orient, en Iran (province du Khouzistan),en Turquie (frontière turco-syrienne), en Israël, dans les pays d'Afrique du Nord, du Sahara, du Sahel et sur les côtes de la Corne de l'Afrique.

Il est également pratiqué dans la diaspora arabe.

L'arabe langue officielle

seule langue officielle

langue co-officielle dans un pays à majorité arabophone

langue co-officielle dans un pays à minorité arabophone

L'arabe standard moderne est reconnu en tant que langue officielle de vingt-six États , ce qui le place en troisième position après l'anglais et le français :

les vingt-deux États membres de la Ligue arabe : Algérie, Arabie saoudite, Bahreïn, Comores, Djibouti, Égypte, Émirats arabes unis, Irak, Jordanie, Koweït, Liban, Libye, Maroc, Mauritanie, Oman, Palestine, Qatar, Somalie, Soudan, Syrie, Tunisie, Yémen

l'Érythrée

le Tchad

Israël

la République arabe sahraouie démocratique (reconnue internationalement par certains pays seulement).

Le Somaliland, non reconnu internationalement, use également de l'arabe comme langue officielle à côté du somali.

Par ailleurs, la langue officielle de Malte, le maltais, est une langue dérivée de l'arabe sicilien du Moyen Âge.

Plusieurs organisations internationales ont l'arabe pour langue officielle :

la Ligue arabe

l'Organisation de la coopération islamique

l'Organisation des Nations unies

l'Union africaine

l'Union du Maghreb arabe.

Diglossie de l'arabe

La linguistique distingue différents registres de la langue arabe. La diglossie oppose langue littéraire et langues vernaculaires.

Langue arabe littérale

L’arabe littéral est un terme générique qui regroupe quatre périodes historiques de la même langue au cours desquelles se déploient successivement l'arabe classique puis l'arabe standard moderne.

Arabe classique

L’arabe ancien est celui de la poésie préislamique.

L’arabe coranique est la langue du texte sacré des musulmans, le Coran, et les textes religieux.

L’arabe classique proprement dit est la langue de la civilisation arabo-musulmane.

Arabe standard moderne

L’arabe standard moderne naît au début du **X siècle en Égypte, après l’introduction de l’imprimerie et les publications de livres modernes. Il a été adopté par les pays de l’Afrique du Nord un siècle et demi plus tard. C’est la langue écrite commune de tous les pays arabophones ;

Langues arabes vernaculaires

Carte des différents dialectes arabes.
Carte des différents dialectes arabes.

Les langues vernaculaires orales, différentes l’une de l'autre dans chaque région, et influencées par l’arabe standard sont appelées arabe dialectal, les substrats, superstrats et emprunts différent selon les régions.

Les différences entre des dialectes moins éloignés, comme l’algérien et le marocain ou le syrien et le libanais ne sont pas très grandes, mais celles entre « l’arabe marocain » et « l’arabe syrien » le sont. (On remarquera cette différence à travers la prononciation et la dérivation des mots translatés de dialecte en dialecte.) L'arabe est tout de même généralisé au travers de l'arabe littéraire, enseigné à tous dans le système scolaire arabe.

Les dialectes les plus importants sont l’égyptien, le chami, le maghrébin, le hedjazi... Le chami est parlé en Syrie, au Liban, en Jordanie et Palestine, le hassanya parlé en Mauritanie, au Maroc, au Sahara occidental et dans quelques zones de l'Afrique de l'Ouest.

Généralement, entre eux, les locuteurs de dialectes différents utilisent plutôt l’arabe littéral, ou une forme simplifiée de l’arabe littéral.

Regroupements de dialectes

Les langues arabes, regroupées en quatre groupes principaux, étant difficilement intercompréhensibles à l'intérieur de ces groupes, on est conduit à distinguer une quinzaine de langues très différentes (au moins autant que les langues latines) au sein desquelles les variantes dialectales sont suffisamment fortes pour être notées.

Les variantes arabes sont issues d'une matrice elle-même diverse, la Fassiha, forme sémitique hétérogène, langue des poètes et sa forme « lingua franca » des négociations inter-tribales.

L'arabe, désormais, constitue un ensemble de dialectes qui sont de plus en plus différents les uns des autres, et ressemble au cas de la langue latine qui donna naissance au français, à l'italien, à l'espagnol, etc. À titre d'exemple, l'arabe algérien parlé en Algérie est aussi différent de celui parlé au Yémen que le français peut l'être de l'espagnol, alors que ces deux derniers sont issus, l'un et l'autre, du latin. Cependant on ne parle pas encore de langues différentes, bien que l'arabe, comme le latin, tende à se différencier en plusieurs langues et dialectes propres. Pour le moment, seule l'écriture semble faire l'unité de la langue arabe.

En Occident par exemple, l'arabisation a commencé par l'implantation de camps arabes en Espagne et en province d'Afrique (Tunisie et Algérie orientale), phénomène à l'origine des langues andalouses et ifriqyennes, il s'est poursuivi par arabisation par contamination commerciale et administrative sur la population « romaine » autochtone, tandis que la ruralité « amazigh » a gardé la langue amazighe, les communautés urbaines maures sont apparues avec cette constante influence andalouse et ifriqyenne, notamment à Kairouan, Fès, Tlemcen (etc.) et les nécessités liturgiques arabes dans ces centres universitaires, puis de l'arabisation administrative, surtout à partir des Mérinides (**II siècle) En parallèle, depuis le ** siècle, et surtout le **II siècle, des populations arabes bédouines (sinaïtes, libyennes, cyréniennes et peut-être yéménites) ont peuplé le Maghreb central et oriental, ainsi que les espaces sahariens, influençant, chacun avec leur dialecte propre (lié à leur origine singulière et leurs développements autonomes propres...) les populations berbères les plus sensibles.

Le groupe maghrébo-hassani, et les trois types de langue maghrébine (« aroubi », « maure », ifriquien) et la hassânya, tout en gardant des différences fortes, n'ont cessé d'échanger à l'intérieur d'espaces cohérents, et sont désormais absorbés par les dialectes nationaux standards.

Ils ne sont pas du tout intercompréhensibles, mais une forme de maghrébin simplifié permet une intercompréhension entre les commerçants par exemple, mais souvent le français prend le pas dans la diplomatie et le grand commerce.

Au Moyen-Orient

Chami Cilicien Alepo-Homçi Damasco-Libanais Jordano-Palestinien

Cilicien

Alepo-Homçi

Damasco-Libanais

Jordano-Palestinien

Jazirien

Irakiei

Arabe du Golfe

Hedjazo-Najdi

Yemeno-Hadramaoui

Égyptien, cyrénien, Ghazaoui

Groupe bédouin

Bédouin : il s'agit d'un groupe qui connait une unité très claire et une similitude avec les dialectes sédentaires locaux, surtout le tripolitain, le jazirien, cyrénien, jordano-palestinien et Najdi, le hadramaoui... Libyen Syro-bédouin du nord, nord Syrie, (Liban), sud-jazirien Syro-bédouin du sud (Palestine-Jordanie-sud-Syrie) bédouin péninsulaire (Arabie saoudite et Jordanie) bédouin néguévo-sinaïtique (Égypte et Palestine).

Libyen

Syro-bédouin du nord, nord Syrie, (Liban), sud-jazirien

Syro-bédouin du sud (Palestine-Jordanie-sud-Syrie)

bédouin péninsulaire (Arabie saoudite et Jordanie)

bédouin néguévo-sinaïtique (Égypte et Palestine).

Au Maghreb

Darija du Maghreb (arabe maghrébin) Dialectes « citadins » (non-hilaliens) du Maroc : parlers anciens de Rabat, Salé, Tanger, Tétouan, Fès, Meknès, Taza. Dialectes pré-hilaliens montagnards : parlers des Jbalas, Ghomaras Dialectes hilaliens des plaines atlantiques : parlers de Chaouia, Doukkala, Rhamna, Sraghna, Tadla, Gharb Dialectes hilaliens de l'est du Maroc. Parlers « urbains » (koinès) à forte influence hilalienne du Marocain : parlés dans les grandes villes du Maroc, résultat du brassage de différents dialectes à la suite des migrations des populations rurales vers les grandes villes Arabe du Sud (transitionnel Hassani) : parlers de Tafilalet, Giri, Tata Algérien : koinès urbaines, parlers citadins et parlers campagnards d'Algérie Tunisien : koinès urbaines, parlers citadins et parlers campagnards de Tunisie

Dialectes « citadins » (non-hilaliens) du Maroc : parlers anciens de Rabat, Salé, Tanger, Tétouan, Fès, Meknès, Taza.

Dialectes pré-hilaliens montagnards : parlers des Jbalas, Ghomaras

Dialectes hilaliens des plaines atlantiques : parlers de Chaouia, Doukkala, Rhamna, Sraghna, Tadla, Gharb

Dialectes hilaliens de l'est du Maroc.

Parlers « urbains » (koinès) à forte influence hilalienne du Marocain : parlés dans les grandes villes du Maroc, résultat du brassage de différents dialectes à la suite des migrations des populations rurales vers les grandes villes

Arabe du Sud (transitionnel Hassani) : parlers de Tafilalet, Giri, Tata

Algérien : koinès urbaines, parlers citadins et parlers campagnards d'Algérie

Tunisien : koinès urbaines, parlers citadins et parlers campagnards de Tunisie

Hassâniya, entre le Sénégal et le Niger au sud et l'anti-atlas au nord. groupe « marocain » (Daoublali, Yahiaoui, Baamrani...), transitionnel avec « l'arabe du sud » groupe sahraoui (de la Sagya à l'Adrar) groupe trarza-tagant oriental (entre Tichit et Niger)

groupe « marocain » (Daoublali, Yahiaoui, Baamrani...), transitionnel avec « l'arabe du sud »

groupe sahraoui (de la Sagya à l'Adrar)

groupe trarza-tagant

oriental (entre Tichit et Niger)

Le maltais parlé à Malte est proche des dialectes arabes maghrébins et en particulier du tunisien.

Groupe subsaharien

Tchadien standard arabya (langue ethnique) darfouri

standard

arabya (langue ethnique)

darfouri

Soudanais khartoumi et post-nubien "arabya" (langue ethnique) nilotique

khartoumi et post-nubien

"arabya" (langue ethnique)

nilotique

Vecteurs de rayonnement de l'arabe

Un premier vecteur de rayonnement est la religion islamique. L'arabe est resté une langue liturgique dans la plupart des pays musulmans, bien que l'arabe coranique soit aujourd'hui éloigné de la langue arabe moderne.

Un second vecteur de rayonnement est la littérature en prose et poétique. Des écrivains non arabes ont utilisé la langue arabe pour leurs publications, par exemple le médecin et philosophe perse Avicenne. Les rois normands de Sicile se piquaient de parler l’arabe.

Un troisième vecteur de rayonnement sont les médias contemporains, journaux, radio, télévision (chaînes d'information panarabes, telles Al Jazeera ou Al-Arabiya) et les possibilités multiples d'internet.

Un vecteur important plus ancien est l’emprunt à l'arabe de mots et expressions par les langues non arabes, telles les langues romanes, dont le français.

La religion musulmane

La langue de l'islam étant l'arabe, de nombreux mots du domaine religieux sont d'abord apparus en arabe. Ainsi, certains mots religieux n'e**stent qu'en arabe, ou possèdent un sens plus précis en arabe.

L'arabisation, on l'a vu, est fortement liée à l'influence culturelle, commerciale et administrative d'États se revendiquant tout d'abord de la religion coranique.

Ainsi, en dehors du monde arabe proprement dit, de très nombreuses langues, de très nombreux peuples sont (ou ont été) marqués avec plus ou moins d'importance par la langue arabe et ont été écrits en caractères arabes.

En Europe : Le castillan et le ladino (judéo-espagnol) sont influencés par la langue arabe et notamment le portugais qui est fortement marqué, la variante espagnole andalouse (qui a été largement écrite en caractère arabe : langue mudéjare), absorbée et annihilée par la période castillane (1240 à nos jours) en est une des composantes les plus frappantes, mais l'influence de celle-ci sur les deux idiomes plus nordiques se double de l'influence générale de la civilisation islamique sur les royaumes « galiciens ». Depuis le **II siècle, et a fortiori le XVI siècle, le castillan a perdu une bonne partie de son vocabulaire arabe. Le sicilien en particulier et l'italien du Sud dans une moindre mesure sont largement marqués par la période arabe (IX-** siècle) et la poursuite de sa civilisation sous les Normands au **I siècle. L'arrivée massive d'arabophones serviles originaires de Libye s'est poursuivie au cours de l'époque moderne pour l'exploitation sucrière et a contribué à entretenir et à renouveler le vocabulaire arabe de cette langue latine sicilienne. Le serbo-croate, en particulier celui de Bosnie, et l'albanais ont été islamisés à l'époque ottomane, ils ont ainsi reçu de nombreuses terminologies religieuses, administratives, théoriques, issues de l'arabe via le turc ottoman. Le turc de Turquie, le kurde et l'azerbaïdjanais du Sud comprennent plus d'un tiers de vocabulaire arabe, en dépit d'une entreprise, menée au XX siècle par la République de Turquie, pour la remplacer par des importations turkmènes et des néologismes, l'emploi du vocabulaire turc-ottoman et anatolien, très arabisé, est resté très fort. Le tatar a été influencé indirectement par le biais du persan et du turc séldjoukide (**II-XV siècle, puis le turc ottoman à l'époque de l'État de Crimée(XVI-XVIII siècle), mais, comme les langues caucasiennes plus tardivement musulmanes (XVII-**X) (abkhazes, tcherkesse, tchétchène, daguestani, et même l'azerbaïdjanais du nord), a été très rapidement russifié.

Le castillan et le ladino (judéo-espagnol) sont influencés par la langue arabe et notamment le portugais qui est fortement marqué, la variante espagnole andalouse (qui a été largement écrite en caractère arabe : langue mudéjare), absorbée et annihilée par la période castillane (1240 à nos jours) en est une des composantes les plus frappantes, mais l'influence de celle-ci sur les deux idiomes plus nordiques se double de l'influence générale de la civilisation islamique sur les royaumes « galiciens ». Depuis le **II siècle, et a fortiori le XVI siècle, le castillan a perdu une bonne partie de son vocabulaire arabe.

Le sicilien en particulier et l'italien du Sud dans une moindre mesure sont largement marqués par la période arabe (IX-** siècle) et la poursuite de sa civilisation sous les Normands au **I siècle. L'arrivée massive d'arabophones serviles originaires de Libye s'est poursuivie au cours de l'époque moderne pour l'exploitation sucrière et a contribué à entretenir et à renouveler le vocabulaire arabe de cette langue latine sicilienne.

Le serbo-croate, en particulier celui de Bosnie, et l'albanais ont été islamisés à l'époque ottomane, ils ont ainsi reçu de nombreuses terminologies religieuses, administratives, théoriques, issues de l'arabe via le turc ottoman.

Le turc de Turquie, le kurde et l'azerbaïdjanais du Sud comprennent plus d'un tiers de vocabulaire arabe, en dépit d'une entreprise, menée au XX siècle par la République de Turquie, pour la remplacer par des importations turkmènes et des néologismes, l'emploi du vocabulaire turc-ottoman et anatolien, très arabisé, est resté très fort.

Le tatar a été influencé indirectement par le biais du persan et du turc séldjoukide (**II-XV siècle, puis le turc ottoman à l'époque de l'État de Crimée(XVI-XVIII siècle), mais, comme les langues caucasiennes plus tardivement musulmanes (XVII-**X) (abkhazes, tcherkesse, tchétchène, daguestani, et même l'azerbaïdjanais du nord), a été très rapidement russifié.

En Asie : Le persan et les autres langues iraniennes sont tellement influencées par le vocabulaire arabe, dans tous les domaines, que certains linguistes y ont vu une langue sémitique au **X siècle, seul le tadjik du nord a subi une nette influence russe au **X siècle et surtout XX siècle. Les langues turques d'Asie Centrale (ouzbek-ouïghour, kazakh-kirghize, turkmène) sont elles aussi très marquées par une influence persane certaine, les néologismes, comme en persan, sont souvent issus de néologismes de l'arabe standard contemporain. Les langues ourdou-hindi, sindhi, panjâbî, rajasthani et marahsti, et dans une moindre mesure le bihari, le bengali et certaines langues dravidiennes, sont très fortement influencées par la langue arabe, l'ourdou ayant de son côté volontairement opté pour la "politique du hindi le plus arabisé" pour créer la langue pakistanaise, et, comme ses voisins afghan et iranien, a conservé les caractères arabes. Le hui de Chine est orthographiable, encore aujourd'hui, en caractères arabes, les originalités du dialecte ont mené à distinguer leur langue du mandarin et du jin, les deux groupes han voisins, ils composent jusqu'à 20 % de la petite région autonome du **. Le javanais et le malais sont superficiellement arabisés, sensiblement autant que le tatar, le kazakh ou le wolof.

Le persan et les autres langues iraniennes sont tellement influencées par le vocabulaire arabe, dans tous les domaines, que certains linguistes y ont vu une langue sémitique au **X siècle, seul le tadjik du nord a subi une nette influence russe au **X siècle et surtout XX siècle.

Les langues turques d'Asie Centrale (ouzbek-ouïghour, kazakh-kirghize, turkmène) sont elles aussi très marquées par une influence persane certaine, les néologismes, comme en persan, sont souvent issus de néologismes de l'arabe standard contemporain.

Les langues ourdou-hindi, sindhi, panjâbî, rajasthani et marahsti, et dans une moindre mesure le bihari, le bengali et certaines langues dravidiennes, sont très fortement influencées par la langue arabe, l'ourdou ayant de son côté volontairement opté pour la "politique du hindi le plus arabisé" pour créer la langue pakistanaise, et, comme ses voisins afghan et iranien, a conservé les caractères arabes.

Le hui de Chine est orthographiable, encore aujourd'hui, en caractères arabes, les originalités du dialecte ont mené à distinguer leur langue du mandarin et du jin, les deux groupes han voisins, ils composent jusqu'à 20 % de la petite région autonome du **.

Le javanais et le malais sont superficiellement arabisés, sensiblement autant que le tatar, le kazakh ou le wolof.

En Afrique : Au Maghreb le processus d'arabisation est entamé dès le VIII siècle, la langue arabe devient alors langue religieuse et administrative et le vocabulaire arabe fait son chemin dans les dialectes puniques, latins et berbères des plaines et des cités les plus importantes. Les invasions hilaliennes accélèrent l'arabisation des populations, introduisant encore plus de vocabulaire courant, bien au-delà du vocabulaire religieux ou d'origine proprement coranique. Les populations musulmanes du Tchad, du Soudan et de la corne de l'Afrique (toubou, nubiens, darfouris, afars, oromos, somalien) sont à des degrés divers si arabisés que la plupart des hommes sont arabophones et la langue en a subi une influence directe et très certaine depuis plus de 5 siècles (plus encore pour la Somalie). Les populations bantoues de l'est sont toutes largement marquées par la civilisation swahili, qui, aussi complètement que le persan, a une structure certes non arabe, mais un vocabulaire, qui atteint jusqu'à 50 % d'arabe, il s'écrit toujours abondamment en caractères arabes. En Afrique de l'Ouest, de la même manière, l'islamisation et l'arabisation du commerce au Moyen Âge, puis les invasions bédouines ont produit deux couches de forte arabisation, leurs langues s'écrivaient depuis le **I siècle en caractère arabe, ce qui a augmenté l'influence, surtout sur les peuples sahélo-sahariens : songhai, peuls, touaregs, et dans une moindre mesure en wolof, bambara, mossi et haoussa; même si ces langues ne furent réellement influencées par l'islam qu'en fin d'époque moderne.

Au Maghreb le processus d'arabisation est entamé dès le VIII siècle, la langue arabe devient alors langue religieuse et administrative et le vocabulaire arabe fait son chemin dans les dialectes puniques, latins et berbères des plaines et des cités les plus importantes. Les invasions hilaliennes accélèrent l'arabisation des populations, introduisant encore plus de vocabulaire courant, bien au-delà du vocabulaire religieux ou d'origine proprement coranique.

Les populations musulmanes du Tchad, du Soudan et de la corne de l'Afrique (toubou, nubiens, darfouris, afars, oromos, somalien) sont à des degrés divers si arabisés que la plupart des hommes sont arabophones et la langue en a subi une influence directe et très certaine depuis plus de 5 siècles (plus encore pour la Somalie).

Les populations bantoues de l'est sont toutes largement marquées par la civilisation swahili, qui, aussi complètement que le persan, a une structure certes non arabe, mais un vocabulaire, qui atteint jusqu'à 50 % d'arabe, il s'écrit toujours abondamment en caractères arabes.

En Afrique de l'Ouest, de la même manière, l'islamisation et l'arabisation du commerce au Moyen Âge, puis les invasions bédouines ont produit deux couches de forte arabisation, leurs langues s'écrivaient depuis le **I siècle en caractère arabe, ce qui a augmenté l'influence, surtout sur les peuples sahélo-sahariens : songhai, peuls, touaregs, et dans une moindre mesure en wolof, bambara, mossi et haoussa; même si ces langues ne furent réellement influencées par l'islam qu'en fin d'époque moderne.

La littérature arabe

Quelques écrivains arabes célèbres sont :

Abou el Kacem Chebbi, célèbre poète tunisien

Naguib Mahfouz, lauréat du prix Nobel de littérature en 1988.

Averroès est un philosophe, un théologien islamique, un juriste, un mathématicien et un médecin musulman du **I siècle.

Ibn Khaldoun, historien, philosophe et homme politique du **V siècle.

Edward Said, est un théoricien littéraire, un critique et un intellectuel palestinien de citoyenneté américaine.

Taha Hussein, romancier, essayiste et critique littéraire égyptien du XX siècle.

Ahmad Amîn, penseur et écrivain arabe.

Imrou'l Qays, poète préislamique, auteur de l'un des poèmes suspendus (Al Mu'allaqât).

Al-Mutanabbi, grand poète de la ville de Koufa.

Nizar Kabbani, poète syrien.

Khalil Gibran, est un écrivain, poète, peintre et photographe libanais de citoyenneté américaine.

Antara Ibn Chadded el'Absi poète arabe pré-islamique du vi siècle.

Abu Bakr Mohammed ben Abd-el-Malik ben Tufayl el-Qaïci, dit Ibn Tufayl (ابن طفيل), est un philosophe andalou, astronome, médecin, mathématicien.

Les médias contemporains

Bien que l'arabe soit une langue internationale, en dehors du monde arabe et des universités et départements spécialisés, il n'est guère enseigné en tant que langue étrangère. Le manque de volonté politique de promouvoir la langue, ainsi qu'un trop grand fossé entre arabe littéral et arabe dialectal sont aussi des obstacles à l'internationalisation réelle de l'arabe. Mais récemment, l'apparition de nouvelles chaînes d'information panarabes, telles Al Jazeera, Al-Arabiya, ou encore l'utilisation de l'arabe par des chaînes étrangères telles que la chaîne française France 24, BBC Arabic Television, Russia Today, la Télévision centrale de Chine, Euronews ou l'américaine Al-Hurra laissent entrevoir un possible renouveau de la langue arabe au travers les médias.

Les emprunts le**cologiques à l'arabe

L’arabe a légué une série de mots aux langues romanes (et de là aux autres langues d’Europe dont le français), surtout à l'espagnol, à l'italien et au portugais.

Emprunts arabes du français

On trouve de nombreux mots d'origine arabe en français. Ces emprunts se sont faits soit :

directement (alcali, alfa, alizari, almée, amiral, arack, azimut, baobab, baraka, barbacane, barde, bédouin, bled, bordj, bouracan, cadi, cafard, caïd, calife, camaïeu, came, camelote, caoua, chott, clebs, fellah, gazelle, harem, hasard, henné, jupe, kandjar, laiton, luth, maboul, maghrébin, magasin, méchoui, oued, salamalec, toubib, etc.),

à partir d’une variété de l’arabe dialectal, Maghrébin (barda, bézef, chouya, kif-kif) Algérien (matraque, nouba, razzia, youdi) Marocain (argan, flouze, tajine) Egyptien (cange, goudron, mamelouk) ;

Maghrébin (barda, bézef, chouya, kif-kif)

Algérien (matraque, nouba, razzia, youdi)

Marocain (argan, flouze, tajine)

Egyptien (cange, goudron, mamelouk) ;

par l’intermédiaire du latin médiéval ou scientifique (alcool, algèbre, alidade, amalgame, ambre, arcanne, avives, benjoin, benzine, bourrache, camphre, chiffre, momie, orcanette, safran, sirop, zénith, etc.) ;

par l’intermédiaire d’autres langues européennes, principalement l’espagnol (alcade, alcarazas, alcôve, alezan, alfange, algarade, alguazil, aman, arrobe, azerole, basaner, épinard, felouque, récif, etc.), l'italien (arsenal, artichaut, aval, avanie, avarie, berner, café, calfeutrer, calibre, carafe, coton, girafe, hégire, magasin, sirocco, tarif, zéro, etc.), l’occitan (alambic, abricot de albricòt, almanach de almanac, alchimie de alquimia, ambre, assassin, aubergine de aubergina, auberge de aubèrja, azur, boutargue, camfre, carmin, chiffre de chifra, coton, estragon, jarre de jària, madrague de madraga, magazin, mesquin, poutargue, sacre, safran, sirop de siròp, sucre, tasse de taça, tambour de tambor, tare de tara, tarif de tarifa, etc.) et le portugais (argousin) ;

principalement l’espagnol (alcade, alcarazas, alcôve, alezan, alfange, algarade, alguazil, aman, arrobe, azerole, basaner, épinard, felouque, récif, etc.),

l'italien (arsenal, artichaut, aval, avanie, avarie, berner, café, calfeutrer, calibre, carafe, coton, girafe, hégire, magasin, sirocco, tarif, zéro, etc.),

l’occitan (alambic, abricot de albricòt, almanach de almanac, alchimie de alquimia, ambre, assassin, aubergine de aubergina, auberge de aubèrja, azur, boutargue, camfre, carmin, chiffre de chifra, coton, estragon, jarre de jària, madrague de madraga, magazin, mesquin, poutargue, sacre, safran, sirop de siròp, sucre, tasse de taça, tambour de tambor, tare de tara, tarif de tarifa, etc.)

et le portugais (argousin) ;

par l’intermédiaire d'autres langues, turc (minaret, muezzin), hindi (nabab) ou persan (lascar).

D’autre part, l’arabe a transmis au français des mots originaires d’autres langues, notamment l’hindi (bonduc, candi), le persan (alkékenge, alkermès, aniline, aubergine, azur, babouche, borax, bore, douane, orange, timbale, etc.), mais aussi le grec (alambic, almanach, antimoine, etc.).

Citons enfin le cas du mot abricot, qui vient du latin praecoquum (qui a donné le doublet précoce) et qui est revenu en français sous cette forme après un voyage par l’intermédiaire du grec ancien πραικόκιον (praikókion), de l’arabe أَلْبَرْقُوق (ʾal-barqūq) (qui veut dire prune ou pruneau), de l’espagnol albaricoque ; un intermédiaire catalan albercoc avait donné aubercot, mot qui ne s’est cependant pas imposé contre albricòt de l'occitan pour abricot.

En ce qui concerne les noms propres, beaucoup de noms d’étoiles viennent également de l’arabe : Aldébaran, Bételgeuse, Algol, Alioth, Véga, Mizar, Fomalhaut, Altaïr, Saïph (Kappa Orionis) etc.

Emprunt de l’article défini de l'arabe

On reconnaît certains emprunts à l’arabe dans les langues indo-européennes au fait qu’ils commencent souvent par a- ou al, qui n’est autre que l’unique article défini présent dans cette langue (on a al normalement quand le mot arabe commence par une « consonne lunaire », c’est-à-dire principalement q, m, k et b ; et a- quand il commence par une « consonne solaire », c’est-à-dire principalement d, r, s, t et z ; pour plus de détails, consulter alphabet arabe).

Les Occidentaux n’en ayant pas conscience (phénomène de métanalyse), ils ont parfois conservé cet article défini et l’ont agglutiné au substantif. Les diverses langues indo-européennes n’ont pas toujours conservé l’article défini pour un même mot emprunté à l’arabe. Ainsi, l’espagnol et le portugais en ont conservé davantage que le français : à algodón et azúcar en espagnol correspondent coton et sucre, par exemple, ou encore, dogana en italien en face de aduana en espagnol. En français, on a l'alcool, l'alcali, l'algèbre, etc. et du temps de Voltaire on parlait de l'Alcoran.

Emprunt des chiffres arabes

Les chiffres arabes, utilisés dans la numérotation occidentale, ont été empruntés aux Arabes, qui les avaient eux-mêmes empruntés aux Indiens.

Actuellement, dans le monde arabe, seuls les pays du Maghreb (Tunisie, Algérie, Maroc, Libye, Mauritanie) utilisent les chiffres "arabes" dans leur forme occidentale ; les autres pays utilisent les anciens chiffres arabes, appelés naturellement "indiens" (mais ils sont différents des vrais chiffres hindis).

Les « chiffres arabes » dans leur forme actuelle ont été introduits en Europe par le mathématicien italien Fibonacci qui en a appris l’usage dans la ville de Béjaïa capitale de la petite Kabylie (Algérie) au Moyen Âge. En 1202, Fibonacci publie Liber abaci (« Le livre des calculs »), un traité sur les calculs et la comptabilité fondée sur le calcul décimal à une époque où l’Occident utilisait encore les chiffres romains et calculait sur abaque. Ce livre est fortement influencé par sa vie dans les pays arabes ; il est d’ailleurs rédigé en partie de droite à gauche. Par cette publication, Fibonacci introduit le système de notation arabe en Europe. Ce système est bien plus puissant et rapide que la notation romaine, et Fibonacci en est pleinement conscient. Il peina cependant à s’imposer avant plusieurs siècles. L’invention sera mal reçue car le public ne comprenait plus les calculs que faisaient les commerçants. En 1280, Florence interdit même l’usage des chiffres arabes par les banquiers. On jugea que le 0 apportait de la confusion et des difficultés au point qu'ils appelèrent ce système cifra (de sifr, zero en arabe), qui prit la signification de « code secret » en latin, tout comme le mot chiffre en français.

Étude linguistique de l'arabe

La linguistique tient compte de la diversité de la langue arabe qui se présente sous les formes diglossiques d'une langue classique, coranique et littéraire, mais aussi sous une multiplicité de formes dialectales.

La linguistique, appliquée à chacun de ces « niveaux de la langue », étudie successivement l'arabe aux points de vue suivants.

Prononciation de l'arabe

La prononciation de l'arabe est étudiée par trois sciences linguistiques complémentaires qu'il convient de ne pas confondre, la phonétique, la phonologie, et l'orthophonie. Cette dernière est normative et comprend l'étude de la cantillation des textes arabes liturgiques.

Écriture de l'arabe

Exemple d'écriture arabe.
Exemple d'écriture arabe.

L'écriture de l'arabe est un phénomène qui peut être étudié, soit en tant que système graphique de l'arabe, soit au point de vue des modalités techniques de cette écriture.

L'étude du système graphique s'attache à décrire l'alphabet arabe et les signes diacritiques de l'arabe parmi lesquels se détachent les particularités de l'écriture de la hamza. Les chiffres arabes intègrent aussi ce système graphique de l'arabe. La linguistique étudie aussi les problèmes de translittération (telle la translittération baha'ie) et de transposition, mais aussi l'usage du système graphique arabe pour écrire des langues non arabes (comme le urdu) qui e**ge des adaptations de l'alphabet arabe à ce nouvel usage.

Les modalités techniques de l'écriture arabe sont la calligraphie, la typographie, la dactylographie, et l'usage contemporains des programmes informatiques dont voici quelques exemples :

À noter que DIN-31635 est une norme du Deutsches Institut für Normung adoptée en 1982, elle permet la translittération de l'alphabet arabe ; cette norme est la plus utilisée dans le domaine des études arabes dans les pays occidentaux.

À noter également que l'arabe s'écrit de la droite vers la gauche.

Grammaire de l'arabe

La grammaire arabe étudie la formation des mots, la morphologie, et leur composition en phrases, la syntaxe.

Sémantique de l'arabe

L'étude sémantique de la langue arabe s'attache au sens des mots.

Le**cographie de l'arabe

La ** de l'arabe étudie le vocabulaire de cette langue et la composition de dictionnaires.

Plus spécifiquement elle étudie le vocabulaire de l'islam, et la formation de prénoms arabes et de noms propres arabes.

Stylistique de l'arabe

La stylistique de l'arabe étudie la littéralité des textes arabes, et l'usage qu'ils font des figures de style, tant en prose qu'en poésie.

中文百科

阿拉伯语,简称阿语(العَرَبِيَّة‎ al-ʻarabīyah [alʕaraˈbijja] 或者 عربي/عربى‎ ʻarabī [ˈʕarabiː],英语:Arabic language),是指源自公元6世纪的古典阿拉伯语的一种或多种语言。它包括书面语及流通于中东、北非和非洲之角(即索马里半岛)的各种口语。阿拉伯语属于亚非语系。

阿拉伯语的书面语称为“现代标准阿拉伯语”或“书面阿拉伯语”。书面阿拉伯语是目前唯一在官方及正式场合使用的阿拉伯语,用于大多数书面文档和讲座、新闻广播等正式讲话。但这亦因国家而异。1912年,在摩洛哥加入阿拉伯国家联盟之前,摩洛哥阿拉伯语曾在正式场合使用过一段时间。

阿拉伯语属于中部闪米特语,与亚拉姆语、希伯来语、乌加里特语和腓尼基语相近。阿拉伯语书面语不同于其所有地方的口语,且更为传统和保守。两者是双层语言的关系,用于不同的场合。

一些地方的阿拉伯语无论是书写还是口头形式,都无法互通。而所有地方的阿拉伯语被当作是一个整体。即是说,纯粹从语言学的角度来说,它们是不同的语言;但是从政治及民族的角度来说,他们又是一个整体。如果阿拉伯语被当作一个整体,则世界上估计有4.22亿人以其为母语。如果各地的阿拉伯语当作是不同的语言,则很难估计到底有多少种,因为它们是方言连续体,之间没有明确的界线。其中埃及阿拉伯语的使用人数最多,大约五千四百万人以其为母语——多于其他任何一种闪米特语言。

阿拉伯语是美国使用人数第12多的语言。

现代的书面语(现代标准阿拉伯语)源于古兰经的语言(即古典阿拉伯语),用于学校教学及工作、政府、媒体等场合。两者合起来被称为书面阿拉伯语,是26个国家的官方语言,也是伊斯兰教的宗教语言。现代标准阿拉伯语的语法与古典阿拉伯语大体相同,词汇也有相同之处。但古典阿拉伯语的一些语法结构在现代标准阿拉伯语中不再使用,在口语中不使用的词汇也不在现代书面语中使用。而且现代书面语从口语中借入了一些词汇和语法现象。新的词汇大多用来表达近现代出现的概念。

阿拉伯语用阿拉伯字母从右往左书写。有时在非正式场合也可用拉丁字母从左往右书写,但没有统一的形式。

阿拉伯语往伊斯兰世界的语言(如波斯语、土耳其语、索马里语、波斯尼亚语、哈萨克语、孟加拉语、乌尔都语、马来语和豪萨语)输出了大量词汇。中世纪时期,书面阿拉伯语成了欧洲文化的重要载体,特别是在科学、数学和哲学领域。这导致许多欧洲语言也从阿拉伯语中借入了大量词汇。阿拉伯语在词汇和语法方面对罗曼语族的语言(特别是西班牙语、葡萄牙语、加泰罗尼亚语和西西里语)影响很大。

阿拉伯语也从其他语言中借入了大量词汇,如早期从希伯来语、希腊语、波斯语、叙利亚语,中期从土耳其语,当代从欧洲语言(主要是英语和法语)。

语音系统

[dʒ] 在埃及的方言中是舌根塞音 [g]。在北非的许多地区和黎巴嫩,这个音位读作 [ʒ] 。

[l] 在神的名字中(/ʔallaːh/)读作[lˁ]。

历史

阿拉伯语源自古语言闪米特语,源自阿拉伯半岛,于5世纪时在北方方言基础上形成统一的文学语言,从公元6世纪开始便有古阿拉伯语的文献,公元7世纪开始,随着伊斯兰帝国的扩张,及阿拉伯人和伊斯兰教传入其他国家,阿拉伯语完全取代了伊拉克、叙利亚、埃及和北非从前使用的语言。许多语言学家认为阿语是闪语系中最接近闪米特祖语的。

特点

阿语依照各国、各地的不同存在方言,在阿拉伯半岛的南部沿海,阿语有若干方言,这些方言统称为南阿拉伯语,南阿拉伯语与北阿拉伯语差异之大以至人们认为是一门独立语言。另外西北非的马格里布方言和中东方言交谈也不能互相理解。但各个方言区的人能采用《古兰经》使用的古典阿拉伯语(书面语或标准语)作为标准,进而沟通。 使用较多的方言有埃及方言、叙利亚方言及伊拉克方言。由于埃及的文化产业特别是电影业(及相关行业)较之其他阿拉伯国家比较发达。以及阿拉伯小说家塔哈·侯赛因的小说广为流传。所以,埃及方言通过电影、歌曲、小说等形式传播到阿拉伯各地。 阿拉伯语的标准形式称作“夫斯哈”(الفصحى‎,现代标准阿拉伯语或古典阿拉伯语),使得各地住民能够交流。 阿拉伯语是世界上的一种重要语言,也是联合国的工作语言之一。

阿拉伯语语法系统

阿拉伯语语法(النحو‎)是阿拉伯语语言学的一个重要分支。研究按《古兰经》中确定的用法来运用的词类、词的屈折变化或表示相互关系的其他手段以及词在句中的功能和关系。包含词的构词、构形的规则和组词成句的规则。

宗教意义

阿拉伯语是伊斯兰教的通用语言,《古兰经》是以古典阿拉伯语撰写的,伊斯兰教徒传统上认为古兰经是不可能准确翻译的,有些教徒甚至认为试图翻译经文是不应该的。随之时代的变化和传播伊斯兰教的需要《古兰经》被翻译成多种语言文本,但是在伊斯兰活动里会力求使用阿拉伯语。 虽然阿语与伊斯兰教关系密切,但许多穆斯林并不会说阿拉伯语。他们之中大多数都会认得阿拉伯文中的阿拉伯字母,但不知文意。正如绝大多数中国人认识拉丁字母,却看不懂葡萄牙语。

中国穆斯林的宗教语言

在很多中国穆斯林聚居区所使用的语言中有很多阿拉伯语及波斯语单词。但由于波斯人和突厥人早于阿拉伯人来到中国,所以明朝之前突厥语和波斯语对中国穆斯林的影响相对更大,但在宗教上阿拉伯语影响更大,以致一些文献提到回族的宗教语言便是阿拉伯语。但明朝统治期间,朱元璋实行民族同化政策,回民逐渐使用汉语和汉字。 在使用汉语的穆斯林的的词汇中如“赛摆布”——“缘由”的意思,就是来源于阿拉伯语“سبب‎”。 在**、哈萨克语、吉尔吉斯语(柯尔克孜语)词汇中阿拉伯语词也占有相当的比例。

字母

阿拉伯语文本(字母)源于古代的阿拉米文字,可能从古埃及文本的一种变体演变而来;阿语书写分为数种字体,书写方向从右至左。由于伊斯兰教禁止偶像崇拜,禁止图画等艺术形式,书法成为阿拉伯人最重要的艺术形式,演化出许多十分复杂的阿拉伯文本体。其中比较流行的是库法体、三一体、誊写体、公文体等。阿语字母28个,全部为辅音字母;元音通过由加在字母上方或下方的标音符号来表示,但这些符号通常是省略,只在初级启蒙书中和《古兰经》版本中出现。另外世界上使用阿拉伯字母的语言有波斯语、普什图语、乌尔都语、一部分突厥语、柏柏尔语以及中国境内的**、哈萨克语、乌兹别克语等。另外还有一些原本使用阿拉伯字母的语言在现代化模仿西方的过程中转而使用拉丁字母,如土耳其语、斯瓦西里语、土库曼斯坦语和阿塞拜疆语。

法法词典

arabe adjectif ( même forme au masculin et au féminin, pluriel arabes )

  • 1. du Moyen-Orient ou de l'Afrique du Nord, ou de leurs habitants

    la culture de langue arabe

arabe nom commun - masculin ( arabes )

  • 1. linguistique langue sémitique de la famille afro-asiatique parlée dans différents pays du Moyen-Orient ou d'Afrique du Nord

    l'arabe classique

Arabe nom commun - masculin ou féminin ( Arabes )

  • 1. personne originaire d'un pays arabe et généralement islamisé du Moyen-Orient ou d'Afrique du Nord

    un Arabe d'Arabie

l'Arabe locution nominale - masculin ( (les Arabes) )

  • 1. l'épicier de proximité

    il n'y a plus de sel, va vite chez l'Arabe

travail d'Arabe locution nominale - masculin ; singulier

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