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词典释义:
montagne
时间: 2023-06-22 11:57:59
常用词TEF/TCF
[mɔ̃taɲ]

山,山区,山岳

词典释义

n. f.
1. 岳:
sommet d'une montagne
flancs d'une montagne
pied d'une montagne
chaine de montagnes 脉, 绵延不断峰峦
mal des montagnes 高
La foi soulève des montagnes 信念能叫高低头
se faire une montagne de qch 夸大困难,小题大做
C'est la montagne qui accouche d'une souris. 雷声大, 雨点小。 虎头蛇尾。
Il ferait battre des montagnes. 他到处搬弄是非。
Il n'y a que les montagnes qui ne se rencontrent pas. <偐>不会相逢, 人和人总会再见。


2. 区:
pays de montagne
sports de montagne 上运动[如登、滑雪]


3. <转>一大堆:
une montagne de livres 一大堆书籍

4. (游艺场中)环滑车


常见用法
se faire une montagne de qqch 对某事小题大作
escalader une montagne 登
le versant sud de la montagne 南坡
on voyait les montagnes au loin 人们遥望群
la crête d'une montagne 一座
il m'a familiarisé avec la montagne 他让我熟悉了
le versant d'une montagne 一座
le versant exposé d'une montagne 一座那个
secourir des skieurs perdus en montagne 援救迷失在滑雪者
le sentier serpente dans la montagne 小路在中蜿蜒
une route de montagne sinueuse 弯弯
cet été nous partirons soit à la mer, soit à la montagne 今年夏天,我们或者去海边,或者去

近义、反义、派生词
助记:
mont上升+agne

词根:
men, mont 突出,引领,上升

联想:
  • arête   n.f. 鱼骨,鱼刺;脊;脊棱
  • colline   n.f. 丘,
  • vallée   n.f. 谷,河谷;谷地

近义词:
amas,  amoncellement,  entassement,  fatras,  fouillis,  masse,  monceau,  pile,  tas,  alpage,  fromage d'alpage,  serra,  sommet,  accumulation,  empilement
反义词:
campagne,  gouffre,  mer,  plaine
联想词
plaine 平原,原野; colline 丘,岗; vallée 谷,河谷; forêt 林,森林; mer 海; montagnard 居住在; falaise 峭壁,悬崖,绝壁; neige 雪; randonnée 远距离散步,远足,出游; montagneux ,群起伏; ski 滑雪;
当代法汉科技词典
n. f. 【史】(法国大革命时期 岳派

montagne f. 

montagne de potentiel 势能壁垒

montagne frontière 界

montagne tabulaire 平顶

avant montagne f. 前

basse montagne f. 低

chaînon de montagne 支脉

éboulement de montagne 

liège de montagne 石棉

pin de montagne 

savon de montagne 碱皂

短语搭配

déboiser une montagne伐光山上的树木, 使山上的树木越来越少

escalader une montagne爬山;登山

descendre une montagne下山

habiter la montagne住在山里

gravir une montagne登山

brise de montagne山风

soulever les montagnes排除万难

pratiquer la montagne经常到山上去

réglisse de montagne车轴草

versant de montagne山坡,山麓,山腰

原声例句

En hiver, je pars à la montagne.

冬天会去山里

[别笑!我是法语学习书]

Dans les régions très touristiques, les plages sont polluées et la montagne est abîmée.

在游客多的地方,沙滩遭到污染,山脉遭到毁坏。

[法语词汇速速成]

L'entrée d'un palais grand comme une montagne.

宫殿的入口像一样大。

[夜幕下的故事]

J'ai même des centaines d'idées. Une montagne.

我甚至有数百个想法。一座

[《冰雪奇缘》精选]

La grisaille cède enfin sous la chaleur du soleil, l’éclat de la mer, la puissance de la montagne, la douceur des choses.

终于单调乏味在炎热的阳光下,在波光粼粼的海水中,在高山的巍峨中,在温馨的生活气氛中消失。

[北外法语 Le français 第四册]

En ce temps-là sa pointe apparaissait à peineau-dessus du bord de la fenêtre de notre salle à manger, au premier étage, et, par-delà, nous pouvions voir, lorsque nous nous mettions à table, les colline violettes et rousses des premières montagnes du Jura.

那时候,树尖儿刚刚擦过二楼我们餐厅的窗台,当我们用餐时,可以看到巨杉树尖那边汝拉山脉的紫色红棕色的低矮丘陵。

[北外法语 Le français 第四册]

D’énormes quartiers de roches nues étaient tombés jadis au milieu de la forêt du côté de la montagne.

大块大块光秃秃的岩石很久以前从山峰那边滚下来,落在树林中央,一些粗壮的山毛榉长得几乎和这些岩石一样高。

[红与黑 Le rouge et le noir 第一部]

Ils font de fort jolis cordons de laines de diverses couleurs, et ils jouent des airs de montagne sur de petites flûtes à six trous.

他们能做各种颜色的羊毛绳,非常好看。他们用六孔小笛吹各种山歌

[悲惨世界 Les Misérables 第一部]

Mais quelle est donc cette montagne volcanique ? demandai-je.

" 不过这座发火的是什么呢? " 我问。

[海底两万里 Vingt mille lieues sous les mers]

La montagne ne s’élevait que de sept à huit cents pieds au-dessus de la plaine ; mais de son versant opposé, elle dominait d’une hauteur double le fond en contre bas de cette portion de l’Atlantique.

高出平原不过七百至八百英尺左右;但从相对的另一边看,它高出大西洋这一部分的海底为上面说的两倍,即一千五六百英尺左右。

[海底两万里 Vingt mille lieues sous les mers]

例句库

Près de cette montagne, il y a un lac.

在这座旁边,有一个湖。

Il y a un troupeau de chèvres dans la montagne.

山里有一群山羊。

Il se fait une montagne d'un rien.

他小题大做。

Cette machine est très lourde, comme une montagne.

这台机器重得像一样。

On voyait la chaîne de montagnes au loin.

我们遥望着山脉

Nous arrivons au sommet de la montagne.

我们到达了山顶。

La montagne est située en arrière plan de la photo.

在这张照片中的远景处,坐落着一座

Il fait bon aujourd'hui, on fait une excursion en montagne.

今天天气不错,我们去登山远足。

Il ferait battre des montagnes.

到处搬弄是非。

La rizière va jusqu'aux flancs de la montagne.

稻田一直延伸到山腰。

Cet été nous partirons soit à la mer, soit à la montagne

今年夏天,我们要么去海边,要么去山里

Cette montagne est couverte de sapins.

这座山上满是杉树。

Nous apercevons une montagne au loin.

我们远远望见一座

Elle aperçoit une montagne au loin.

她远远望见一座

La marmotte vit dans les montagnes entre 1 300 et 3 000 mètres d'altitude.

旱獭生活在海拔1300至3000米的山地

Sortis de Yosufuli, nous prenions un chemin dans la vallée dites le plus beaux en Turquie, celui-ci est sur le long des cours d’eau, et dans deux côtés, de grandes montagnes se dressent dans l’air.

从优素弗利出来,走了一条被称为土耳其最美的山路,一路沿着河谷,溪流淙淙,悬崖峭壁

Sihou une des allées en pierre, posté plus de 1300 marches mène à la montagne de Hsuan Chuang Temple.

寺后有石径,登1300多级台阶才到山腰的玄奘寺。

Yuyao Mazhu colline ferme est située dans Yuyao Mazhu ville le long de la village de montagne.

余姚马渚沿山农庄位于余姚市马渚镇沿山村。

Les femmes vont chercher l'eau à la source, en haut de la montagne, sous un soleil de plomb, et ce depuis la nuit des temps.

自古以来,顶着烈日去深山挑水的重担一直落在村里的女人身上。

Hung Ling-yu plantation de thé dans le Guangxi est situé dans le Yunnan-Guizhou Plateau bord de 800-1200 mètres au-dessus du niveau de la mer à la montagne.

广西凌云玉洪茶场地处云贵高原边缘海拔800至1200米的山区

法语百科

Très haute montagne : le K2, Karakoram à la frontière sino-pakistanaise, deuxième sommet après l'Everest (Himalaya).

Paysage de moyenne montagne au premier plan et Augstmatthorn (2 137 m) à l'arrière-plan (canton de Berne, Suisse).
Paysage de moyenne montagne au premier plan et Augstmatthorn (2 137 m) à l'arrière-plan (canton de Berne, Suisse).

Le mont Blanc du Tacul vu depuis l'aiguille du Midi (Haute-Savoie, France).

Le Chimborazo (El Taita Chimborazo, 6 310 m), Équateur, le plus haut sommet du monde, en le considérant comme le sommet le plus éloigné du centre de la Terre : relief volcanique de région équatoriale, avec une morphologie glaciaire, étages nival et des pelouses d’altitude avec une vigogne.

Une montagne () est une forme topographique de relief positif, à la surface de planètes telluriques (comme la Terre, Mars ou un satellite comme la Lune), et faisant partie d'un ensemble – une « chaîne de montagnes » – ou formant un relief isolé.

L'appellation de « montagne » est un terme général utilisé comme toponyme (jusque des volumes parfois proches de ceux d'une colline), comme relief énergique (défini par l'altitude et l'énergie – dénivelé) et les termes de colline ou de plateau sont réservés à des formes de relief d'énergie plus faible et de mise en place différente (voir forme structurée par la tectonique). Il existe en effet une grande diversité de structures géologiques appelées « montagne » dans un langage commun (plissements, volcans actifs ou éteints, reliefs sous-marin, etc.). Pour définir un relief montagneux, selon son énergie et son âge, les formules petites, moyennes et hautes montagnes ou encore de montagnes jeune ou ancienne sont fréquemment employées (héritages des premières qualifications des géographes).

Les termes comme massif, mont, sommet, pic, aiguille, crête, hauteurs, etc. sont employés comme synonymes.

Définir la plus haute montagne terrestre dépend du système de référence choisi : l'Everest (Himalaya) avec 8 848 mètres est le plus haut relief actuel en considérant la distance entre son sommet et le niveau de la mer, le volcan Mauna Kea (Hawaï) totalise 9 170 mètres en se référant à la différence entre son sommet et sa base sous-marine, et le Chimborazo (Andes) en calculant la distance au centre de la Terre.

Étymologie et linguistique

Évolution et héritages

L'approche géotechnique n'exclut pas les trois sens que lègue la tradition indo-européenne au mot montaigne, apparu vers 1020 en ancien français, par altération du latin vulgaire montanea, adjectif substantivé au féminin et à son évolution, le terme montagne qui n'apparaît finalement qu'au XII siècle écrit dans le Voyage de Charlemagne :

le sens descriptif suppose la vision d'une forme topographique immobile, donc d'un lieu élevé pour un voyageur. Le latin mons, montem ou sa forme dérivée mont en ancien français dès le X siècle est resté un rival. Les formations toponymiques conservent cette dernière forme. Il faut attendre 1265 pour que Jean de Meung utilise en ce sens le qualificatif montagneux ;

le sens de mouvement et d'activité (en début ou fin de période) est sans doute influencé par le verbe latin populaire montare qui a engendré en ancien français le verbe (re)monter ou la montée au XII siècle, éliminant au passage la forme plus noble issue de ascendere, laissant seulement le substantif français ascension. Les montagnes sont définies ici comme un espace géographique de migration. La montagne est le lieu où l'on monte, de manière saisonnière par exemple pour l'estive des éleveurs ou un hivernage de bûcheron, ou occasionnellement sur le chemin d'une fuite ou d'un voyage. Au XII siècle, montain et montanier qualifient la faune qui vit sur un mont ou des monts selon le fauconnier. Les verbes enmontagner ou démontagner' sont employés pour décrire l'activité de déménagement des montignons ou montagnards au XVI siècle ;

le sens figuré indique un amoncellement, selon le point de vue subjectif, une montagne d'objet, de richesse, de difficultés. C'est un des sens du mot ancien-français monte en 1180, il désigne selon le lieu ou la relation engagée, la valeur, le prix, le nombre, la valeur morale, l'intérêt, le taux d'emprunt. En ce sens, les formes verbales se sont mieux préservées en français, à l'instar du verbe surmonter attesté par Philippe de Thaun au XII siècle, dans l'expression « le montant d'une somme » ou « monter un budget » lorsque cela paraît délicat.

Oronymes

En onomastique, un oronyme est un toponyme de montagne. Les oronymes sont parfois utilisés pour de simples hauteurs (escarpements, collines, etc.).

Les vocables de la montagne se caractérisent par l'importance des variantes et synonymes ; cette richesse est issue des observations nombreuses des hommes qui vivent dans la montagne avec la nature et de la variété linguistique. Outre les couches successives de populations à travers les âges qui ont colonisé le domaine montagnard, dont on retrouve les traces et les racines linguistiques dans les cartes anciennes et les cadastres, il y a les déformations successives des noms en particulier à une époque où l’orthographe n’était pas fixée et lors de transcriptions dans un mouvement général de francisation. Certains toponymes de la carte d'État-Major (1818-1881) ont été collectés par des officiers cartographes plus préoccupés par les formes et accidents de terrain que par les questions linguistiques.

L’occitan serre correspond à un mamelon, une croupe, un relief allongée, une pointe rocheuse voire un contrefort et viendrait d'un terme pré-indo-européen ou prélatin serra : montagne allongée ou crête en dos d'âne. L’usage en géographie du mot désigne une forme de relief : crêtes étroites et allongées, dénudées, gazonnées ou boisées. La moitié méridionale de la France est très riche en toponymes formés sur serre. Tête et soubeyran avec ses variantes, comme barre et chaux (chau, chalp, chaup, chaume) ou encore cime et berg se réfèrent à des hauteurs ou des sommets. Puy est fréquent en toponymie, pour désigner des lieux-dits situés en hauteur (du latin podium : hauteur, lieu élevé) en particulier dans le Massif central. Le terme mendi, montagne en basque, constitutif de nombreux toponymes, s'applique à toute hauteur, même peu élevée. Hegi correspond à une crête, monho à la colline, gain aux hauteurs. Par-delà les mots qui indiquent la montagne précisément, il existe un ensemble de termes relatifs aux détails du paysage montagnard comme adret et ubac ou encore moraine pour ne prendre que des exemples alpins. Les termes évoquant la végétation, naturelle ou aménagée, sont particulièrement fréquents tant en montagne qu’en plaine et renseignent sur les qualités du milieu ou leur histoire.

Caractéristiques

Définitions

Le relief peut se définir comme l’ensemble des formes, de volumes saillants ou en creux (« une famille de formes topographiques » selon l’expression d’E. de Martonne). L’altitude, cette troisième dimension de l’espace géographique, est évidente et on ne s’attarde guère à définir les montagnes autrement que par une mesure, par rapport au niveau de la mer, et éventuellement un volume. En fait, les tentatives pour donner une définition générale et universelle de la montagne sont très vite confrontées à l’imprécision (une masse au-dessus des terres environnantes) et aux exceptions (hauts plateaux, volcanisme insulaire, etc.). Ainsi, selon Raoul Blanchard, « une définition même de la montagne, qui soit claire et compréhensible, est à elle seule à peu près impossible à fournir ». La pente et l’altitude (énergie) définissent la topographie mais la montagne est aussi un cortège de spécificités où certains phénomènes sont amplifiés et où des limites aux facteurs altitudinaux peuvent essayer d'être définies.

Les définitions administratives et législatives insistent sur :

des seuils (pente, énergie) : plus de 700 mètres d’altitude moyenne communale et une pente supérieure à 20 % pour la Loi montagne française (1985) ;

les difficultés face à la réduction de la saison végétative (production et mécanisation agricoles, Cf. fonds structurels européens). La perception des conditions locales de développement nécessite des mesures compensatrices (Cf. la politique de la « zone montagne » (1961) et l'Indemnité spéciale Montagne des années 1970).

10 % de l'humanité vit dans des régions montagneuses. La plupart des cours d'eau du monde sont nourris par des glaciers et les sources de montagne et, plus de la moitié de l'humanité dépend de cette eau.

Topographie et répartition

L'altitude d'une montagne terrestre est la hauteur de son sommet par rapport au niveau de la mer. L'importance d'une montagne peut également se mesurer par la différence d'altitude entre son sommet et les terres environnantes.

Les reliefs montagneux couvrent 54 % de l'Asie, 36 % de l'Amérique du Nord, 26 % de l'Europe, 22 % de l'Amérique du Sud, 17 % de l'Australie, et 3 % de l'Afrique. En tout, 24 % des paysages continentaux sont montagneux.

Échelles

Il convient de considérer à quelle échelle on observe l'objet « montagne », celle du massif, de la montagne, du mont.

Plus hauts sommets terrestres

La montagne la plus haute sur la Terre est le mont Everest dans l'Himalaya (8 848 mètres au-dessus du niveau de la mer) ou le volcan Mauna Kea à Hawaii qui émerge de 4 207 mètres au-dessus de la mer, avec sa base 6 000 mètres sous le niveau de la mer (soit plus de 10 000 mètres de commandement). La plus haute montagne en Europe est le mont Elbrouz dans le Caucase, le mont Blanc est le plus haut sommet de l'Europe occidentale.

Quelques monts célèbres : le K2, l'Annapurna, le mont Blanc, le Cervin, Ben Nevis, le mont Fuji, le Kilimandjaro, le Denali, le mont Rose, le mont Whitney, l'Aconcagua, le mont Erebus, etc.

Montagnes du Système solaire

La plus haute montagne connue du Système solaire est Olympus Mons, volcan bouclier de la planète tellurique Mars, un édifice volcanique de presque 22 km de haut pour un diamètre de 600 km. L'ensemble des planètes telluriques (Vénus, Mars, etc.) et des satellites comme la Lune, Io, présentent des systèmes montagneux.

Formation

Une montagne désigne strictement en géophysique une formation actuelle de grandes masses rocheuses dont l'élévation est provoquée par des forces provenant de la tectonique des plaques, en particulier la rencontre frontale de plaques terrestres avec suture ou subduction d'une plaque de densité plus grande, le coulissement de plaques avec création de failles responsables de surélévation ou subduction/relèvement des différents bords en frottement. À ces premières montagnes en croissance ou activité permanentes, les géologues continuent d'inclure les formations anciennes des bassins sédimentaires qui ont été portées en altitude avec leur socle primitif, parfois continûment à plus de 3 000 mètres d'altitude. Les bombements tectoniques provoqués par des épaississements progressifs de la croûte corrélatifs à des amincissements sous-jacents de la partie du manteau inclus dans la plaque, créateurs de zones chaudes permanentes, en sont la cause principale. Dans ce registre, ils admettent les diverses montagnes volcaniques en formation sous les points chauds délimités de l'écorce terrestre et leurs reliques transportées par la dérive des plaques.

Une montagne est formée d'un sommet mais aussi d'une base et d'une racine dû aux plissements des couches géologiques : cette base et cette racine sont plus imposantes que le sommet, la profondeur de la racine pouvant être estimée par l'anomalie gravitationnelle qu'elle engendre (pouvant atteindre plusieurs dizaines de kilomètres de profondeur).

Une montagne se forme toujours grâce à des forces qui modifient l'équilibre gravitaire (géoïde, ou champs d'égale pesanteur) en déplaçant (ou en ajoutant) des roches vers le haut. Le déséquilibre ainsi créé provoque un relief positif, et par compensation isostatique (flottaison de la croûte terrestre sur le manteau) un épaississement de la croûte (qui peut passer d'une épaisseur habituelle de 30 km à plus de 60 km). Deux mécanismes principaux permettent de retrouver un état d'équilibre (relief nul) :

l'extension, observée dans les Alpes, dans les Andes, au *****, dans la chaîne hercynienne il y a 300 millions d'année, et même dans la province géologique de Basin and Range de l'Ouest des États-Unis. Les failles transformantes déjà visibles au voisinage des massifs centraux en croissance expliquent la rapidité de l'effondrement d'une gigantesque chaîne en quelques millions d'années lorsque les forces tectoniques qui lui ont donné naissance s'amoindrissent ;

l'érosion-sédimentation : arrachage de matériaux rocheux par action mécanique (gel, différence thermique, action des glaciers, vent, etc) ou par altération chimique (dissolution de composés minéraux dans l'eau comme pour les paysages karstiques) puis transport de ceux-ci par action gravitationnelle simple (chute de pierres), glaciaire (moraines) ou fluviale (charriage). Les sédimentologues estiment que l'Himalaya a perdu ainsi depuis sa formation par érosion plus de trois fois son volume actuel, transporté essentiellement sous formes de sables et de limons fins vers le delta du Bengale et sa mer bordière qui les accumulent.

Ces deux mécanismes provoquent un amincissement crustal, et provoquent généralement une diminution du relief (absolu et relatif).

Il existe d'autres mécanismes comme pour les montagnes qui sont des volcans (explosion du sommet comme pour celle du Mont Saint Helens en 1980), les processus magmatiques, les tremblements de terre de forte magnitude qui peuvent redéfinir le paysage.

Orogenèse

L'orogenèse (littéralement « naissance du relief ») peut avoir plusieurs causes mais la principale est due aux mouvements tectoniques. La subduction d'une plaque océanique sous une plaque océanique ou continentale forme une cordillère (la cordillère des Andes, les montagnes Rocheuses). La collision de deux plaques continentales peut suivre et créer une chaîne de collision (les Alpes, le Caucase, l'Himalaya). La croûte terrestre est épaissie par des failles et des plis s'exprimant à toutes les échelles (de l'échelle continentale à l'échelle microscopique).

La présence d'une anomalie thermique peut également provoquer la formation d'un relief par l'apport de matériel (volcan) et/ou par la modification de la densité (et donc la flottabilité) de la croûte ou de la lithosphère (plus chaud/moins dense). La croûte continentale étant plus légère que le manteau lithosphérique sous-jacent, la plus grande partie de l'épaississement crustal est absorbé à l'interface croûte/manteau (le Moho est plus profond). Cet épaississement provoque une augmentation du relief et, généralement une augmentation locale de l'érosion. L'érosion peut également être responsable de la création de relief par réponse isostatique.

Une chaîne de montagnes peut également être créée sur une frontière de plaque transformante (décrochante), ou extensive (bordure de rift ; le relief est créé par effet thermique)

Morphologie des montagnes

Le Matterhorn (ou Cervin en français), sommet emblématique de Suisse (4 478 m)

Processus morphologiques

La morphologie d'une chaîne de montagnes dépend de différents facteurs :

la vitesse de déformation (mouvements verticaux et horizontaux des roches) - la tectonique (voir orogenèse) ;

la nature des roches (les roches tendres donnent des reliefs plus doux que les roches dures, voir météorisation et érosion différentielle) - la lithologie ;

le climat, et en particulier la nature, l'intensité et la répartition des précipitations, comme la présence de glacier (glaciologie), etc.

Une ancienne classification départageait les chaînes de montagnes tectoniquement actives présentant généralement des pentes fortes et des formes acérées, « jeunes », et les chaînes de montagnes « inactives » avec généralement des formes plus douces, érodés (Cf. notion de massif ancien, voir cycle davisien).

Tectonique

Isostasie et gravité

À l'échelle d'une chaîne de montagne, l'érosion est un puissant agent de répartition des masses ; en particulier, la réponse isostatique à l'érosion provoque un mouvement vertical vers le haut des formations, et éventuellement un soulèvement des sommets (si le rapport entre l'érosion des sommets et l'érosion des vallées le permet).

Érosion en montagne

Croquis simplifié d'un paysage glaciaire de montagne
Croquis simplifié d'un paysage glaciaire de montagne

Les Appalaches ont donné leur nom à un type de relief, le relief appalachien, qui désigne les vestiges d'une ancienne montagne fortement arasée. De longs couloirs s'étendent parallèlement à des échines rectilignes. Les cluses appalachiennes forment des passages étroits à travers les chaînons de la montagne.

Formes glaciaires et périglaciaires

L'action de la neige et du gel sont majeures sur les versants des plus hauts sommets en domaine tempéré et tropical mais également aux hautes latitudes, sur des versants moins élevés. L'effet de la pente se conjugue à celui de la nature, plus ou moins gélive, de la roche (phénomène de gélifraction).

L'action des glaciers : une vallée glaciaire est une vallée qui a été creusée ou approfondie par une langue glaciaire (Cf. vallée en « U »). Sous l'effet de son propre poids, le glacier glisse, se déplace (jusqu'à un mètre par jour pour le glacier des Bossons (Alpes)) et abrase, broie et déloge la roche. Le domaine de plasticité de la glace étant particulièrement étendu, la masse de glace d'un glacier s'écoule plus ou moins lentement sous l'effet de la gravité. Elle entraîne avec elle les débris de l'érosion : des moraines frontales, latérales et de fond (till). La nature des moraines a fait débat parmi les spécialistes : les ultraglacialistes estiment qu'elles sont produites par l'érosion du glacier. Les antiglacialistes pensent qu'elles ne sont que transportées par le glacier. Après le retrait du glacier, il ne reste que des bourrelets morainiques parfois recouverts de forêt. À l'échelle d'un massif montagneux, ce sont plusieurs langues glaciaires qui modèlent le relief ; elles peuvent se rejoindre et constituer une calotte, les sommets autant que les versants et les épaulements (cols) sont soumis à l'abrasion, au transport des débris et au dépôt ne laissant que quelques éventuels nunataks à l'érosion du gel.

Formes d'érosion glaciaire

La vallée de Yosemite (Californie) surcreusée par les glaciers quaternaires : des falaises de roches cristallines intrusives crétacées de plusieurs centaines de mètres dominent le fond granitique de la vallée.

Moraine Lake, Montagnes Rocheuses, Canada : les moraines sont apparentes au pied des versants au-dessus du lac

Le Cervin, Suisse : un horn caractéristique de l'érosion en haute montagne

Cirque de Gavarnie, Pyrénées : un cirque d'érosion glaciaire

Fitz Roy, Argentine

Avec la fin de la dernière période glaciaire, les glaciers se sont largement retirés et ont modelé le fond des vallées glaciaires en laissant des formes morainiques, des terrasses glaciaires et des formes en creux (ombilics). Le gel parvient à débiter des blocs à partir de la moindre fissure de la roche (voir degré de gélivité de la roche).

Les formes du relief en montagne :

cirque ;

aiguilles : aiguilles de Chamonix, Les Drus, la Meije ;

vallées glaciaires, vallées suspendues ;

verrous ;

ombilic : « partie évasée de la vallée glaciaire à fond plat, entre deux verrous ». Ils donnent lieu à des lacs proglaciaires (puis postglaciaires) comme ceux du Bourget (France) ou le lac de Garde (Italie).

Formes fluviales

Les massifs montagneux sont entrecoupés par les vallées.

Les torrents emportent et produisent des blocs, des galets, des graviers et, des sables grossiers, des sables fins (voir classifications granulométriques).

Histoire de l'étude de la montagne

Reconstruction du monde avec les massifs montagneux décrit par Hérodote dans son Enquête (V siècle av. J.-C.)

Les peintres de la Renaissance introduisent fréquemment en arrière-plan des paysages de montagne dans leurs compositions : La Vierge aux rochers (1483-1486) de Léonard de Vinci

Alexandre de Humboldt et Aimé Bonpland au pied du volcan Chimborazo, peint par Friedrich Georg Weitsch (1810)

Les premières explorations de la montagne recensées (des grecs Hérodote ou Anaximandre ou de l'italien Pétrarque) sont le fait d'érudits motivés par le souci de connaissance et de soi-même.

La géographie médiévale (auteurs chrétiens et arabes comme le géographe Ibn Hawqal) conçoit les montagnes comme l'œuvre de Dieu qui a souhaité procurer à la Terre une « charpente ». Avicenne donne deux causes géologiques aux montagnes : les tremblements de terre qui soulèvent le sol et dans une moindre mesure l'érosion qui laisse les reliefs les plus durs intacts. Restoro d'Arezzo émet lui aussi une théorie sur l'origine des montagnes : elle serait une forme d'attraction de la part des étoiles.

Pour les auteurs de la Renaissance, les montagnes sont soit le résultat de l'érosion (Léonard de Vinci, Agricola, Palissy) ou bien sont des reliefs dont l'existence remonte à la création de la Terre.

L'histoire naturelle des XVII et XVIII siècles inaugure l'approche scientifique avec les « théories de la Terre ». Le naturaliste Jean-Louis Giraud-Soulavie décrit en 1780 le climat montagnard dans Histoire naturelle de la France méridionale, Philippe Buache cartographie les montagnes du monde entier dans Essai de géographie physique en 1752. Alexandre de Humboldt apporte la contribution majeure : voyageur amoureux des montagnes, il gravit plusieurs sommets remarquables (notamment le Chimborazo). Il détermine notamment des « tables des hauteurs » pour les associations végétales et dépasse les causalités linéaires des naturalistes précédents pour faire de la montagne un milieu que l'on ne cherche pas à étudier dans sa particularité régionale mais selon les principes de géographie générale.

L'Himalaya est connu des Occidentaux depuis Alexandre le Grand (voir Plutarque, Diodore de Sicile, etc.) mais l'exploration géographique et le relevé cartographique commencent véritablement au XIX siècle avec notamment la cartographie de sir George Everest (1830-1843). Les tentatives de conquête des hauts sommets se développent après la Première Guerre mondiale. Entre les deux guerres, grâce aux progrès techniques les expéditions gagnent, avec la tribu des Sherpa, l’Everest (Chomolungma), le K2 (Chogori), le Kangchenjunga et le Nanga Parbat.

La géographie vidalienne du XIX siècle concentre les études sur les interactions entre les hommes et les milieux naturels. Les géographes du XX siècle de l'École française que ce soit à l'occasion de traités ou de manuels de géographie physique générale ou d'articles (de De Martonne, 1909 à Pierre Pech et Hervé Regnauld, 1994 en passant par Jules Blache, 1933 ; Pierre Deffontaines, 1947) considèrent désormais la montagne comme un agencement de processus et de facteurs qui deviennent les objets même de la recherche scientifique.

La connaissance de la montagne a été longtemps marquée par le recours à des stéréotypes : les Alpes en particulier comme stéréotype de chaîne ou de région de montagne ; par exemple l'étage alpin comme prototype d'étage écologique, la transhumance comme type de mode de vie montagnard. Puis les recherches comparatives dépassent les monographies et les ouvrages généraux sont plus rares. Par ailleurs, quelques scientifiques ont appelé à fonder une « montologie » et à développer une réflexion sur les paradigmes de la montagne, notamment en termes de services écosystémiques.

La montagne est devenue un objet de recherche qui mobilise la communauté scientifique internationale. Le programme international biologique (en) des années 1970 porte sur la modélisation des processus naturels et le programme sur l'homme et la biosphère intitulé « Study of the impact of human activities on mountain » mobilisent des spécialistes d'aires géographiques très différentes pour tenter une analyse comparative des systèmes montagnards. Dans les années 1990, à la faveur de la conférence de Rio et de l'agenda 21, la montagne, identifiée comme un écosystème fragile, devient l'objet d'une attention internationale de la communauté scientifique, des organisations non-gouvernementales et des institutions. Désormais, la recherche mondiale sur les montagnes est conditionnée par l'analyse des problèmes rencontrés et la mise en œuvre de solutions concrètes en matière de protection de l'environnement et de conservation des cultures locales, c’est-à-dire de développement durable (Cf. les enjeux pour les sociétés et les économies en aval : gestion des ressources en eau, limitation des risques environnementaux), etc.

Chaînes de montagnes

Vignemale depuis la vallée de l’Ordiso, Pyrénées espagnoles

Five Finger Mountain, Azerbaïdjan

Mont Damavand (Elbourz) en hiver, sommet volcanique semi-actif le plus élevé (5 671 m) de l'Iran

Volcan Peulik et lac glaciaire Becharof, Becharof National Wildlife Refuge, Alaska

Le mont Fuji, montagne emblématique du Japon

le complexe Rocheuses-Andes ;

les Alpes–Zagros–Himalaya ;

l'Altaï-Verkhoïansk.

région Nord-Est américaine (Appalaches) ;

Europe (Massif central, Vosges, Écosse, Scandes, etc.) ;

Asie.

Ces formes continentales ou régionales sont réparties en (non exhaustif) :

Système hercynien

Plusieurs montagnes se sont formées durant l'hercynien :

Appalaches (États-Unis et Canada)

Massif central (France)

Massif armoricain (France)

Atlas (Maghreb)

Oural (Russie)

Alpes scandinaves (Norvège, Suède)

Ceinture alpine

Les montagnes de la ceinture alpine sont issues de la fermeture, dès le Crétacé, de l'océan Téthys, principalement par collision des plaques africaine et indienne avec l'Eurasie depuis l'Éocène.

Chaînes alpines

L'ouverture de bassins océaniques en mer Méditerranée (mer Ligure entre la Corse et la Provence ; mer Tyrrhénienne entre Corse, Sicile, Sardaigne et Italie ; mer d'Alboran entre Espagne et Maroc ; mer Égée entre Grèce et Turquie ; etc.) rend plus complexe la géologie et la répartition géographique de ces chaînes.

Alpes (Allemagne, Autriche, France, Italie, Liechtenstein, Slovénie, Suisse),

Sierra Nevada (ou Cordillère Bétique, Espagne),

Atlas tellien et Atlas saharien (Algérie, Tunisie),

Rif (Maroc),

Apennins (Italie),

Alpes dinariques (Serbie, Monténégro, Bosnie-Herzégovine, Croatie, Slovénie),

Carpates (Slovaquie, Pologne, Ukraine, Roumanie).

Chaîne des Pyrénées

Les Pyrénées sont une chaîne montagneuse s'allongeant du cap de Creus (en mer Méditerranée) au golfe de Gascogne (de l’océan Atlantique), définissant la frontière politique et souvent hydrographique entre la France et l'Espagne et accueillant la principauté d'Andorre. La chaîne des Pyrénées en versant nord forme la limite méridionale de deux régions françaises : l’Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes et le Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées. Elle traverse les communautés autonomes espagnoles de Catalogne, d’Aragon, de Navarre et d’Euskadi (Pays basque espagnol).

Chaînes du Moyen-Orient

Mont-Liban (Liban)

Caucase (Russie, Géorgie, Azerbaïdjan, Arménie)

Zagros (Iran)

Taurus (Turquie)

Elbourz (Iran)

Chaînes péri-himalayennes

Altaï (Mongolie, Russie, Chine, Kazakhstan)

Himalaya (Inde, Chine, Népal, Bhoutan) Mahabharat Siwalik

Mahabharat

Siwalik

Qilian Shan (Chine)

Tian Shan (Chine, Kirghizistan, Kazakhstan)

Système de la cordillère américaine

La cordillère américaine est issue de la subduction depuis le Crétacé de la plaque pacifique sous les plaques nord-américaine (montagnes Rocheuses et chaînes côtières du Pacifique, de l'Alaska au Mexique) et sud-américaine (Andes, de l'Équateur au Sud du Chili).

Montagnes Rocheuses

Les montagnes Rocheuses s'étendent du Canada aux États-Unis :

Wind River Range ;

Front Range ;

Sierra Nevada ;

Sierra Madre Orientale.

Chaînes côtières du Pacifique

Mont Hood, Chaîne des Cascades, États-Unis

Les Chaînes côtières du Pacifique s'étendent de l'Alaska au Mexique :

Chaîne des Cascades ;

Chaîne côtière ;

Sierra Madre Occidentale ;

Chugach Mountains ;

Chaîne d'Alaska.

Cordillère des Andes

La cordillère des Andes s'étend sur plusieurs pays d'Amérique du Sud : Chili, Pérou, Équateur, Argentine, Colombie, Bolivie et Venezuela.

Elle se subdivise en plusieurs grandes unités :

la cordillère Occidentale au Pérou, au Chili et en Bolivie ;

la cordillère Occidentale en Colombie ;

la cordillère Occidentale en Équateur ;

la cordillère Centrale, en Équateur ;

la cordillère Centrale, en Colombie ;

la cordillère Centrale, en Bolivie ;

la cordillère Centrale, au Pérou ;

la cordillère Orientale en Bolivie et au Pérou ;

la cordillère Orientale en Colombie ;

la cordillère Orientale en Équateur ;

la cordillère de Patagonie en Argentine et au Chili.

Système antarctique

Chaîne Transantarctique

Systèmes péri-pacifique et de la ceinture de feu

Alpes du Sud (Nouvelle-Zélande)

Alpes japonaises (Japon)

Taïwan

Faune et flore

Aconcagua, le « colosse des Andes », Argentine : étages nival et alpin, glaciers, éboulis périglaciaires et moraine colonisée par la pelouse

Économie de montagne

Randonnée à ski dans le massif du Mercantour-Argentera (Alpes françaises)

Alpinistes sur le mont Alpamayo, Pérou

La présence de l’homme en montagne

La construction des territoires montagnards commence à la Préhistoire ancienne avec l’exploration de territoire de chasse et de cueillette et se transforme au Néolithique avec l’exploitation plus grande et plus diversifiée des ressources et la mobilité des pratiques.

Agriculture et élevage

Les pratiques traditionnelles d’agriculture et d’élevage comme l'abandon des espaces montagnards ont façonné les paysages de montagne. La montagne est le lieu de nombreuses activités économiques du secteur primaires et de subsistance tel le pastoralisme transhumant qui consiste à amener ovins, bovins, caprins, lamas, alpagas, vigognes ou yak vers les alpages durant l'estive, pour la production de fromage, de lait, de viande et de laine (comme le célèbre cachemire). Le pastoralisme est établi généralement dans l'étage alpin, où se trouvent des biotopes de pelouses alpines, la puna, le páramo, etc. L'élevage s'est établi dans ces étages ou sur certains versants en raison d'un environnement trop aride, trop froid, trop peu ensoleillé ou trop pentu, pour une agriculture possible ou rentable.

Systèmes himalayen et andin

Les cultures montagnardes ont aussi une importante agriculture traditionnelle, centrée sur la pomme de terre, l'orge et le sarrasin qui peuvent être cultivés jusqu'à des altitudes de 4 000 à 4 500 m dans les Andes et l'Himalaya. L'orge était la culture la plus courante à ces altitudes dans l'Himalaya avant l'introduction de la pomme de terre, alors que cette dernière l'était dans les Andes, avec notamment la culture de la coca. D'autres plantes ont des capacités d'adaptation altitudinales moindres comme le maïs, le blé, la luzerne qui peuvent tout de même être cultivés dans les meilleurs secteurs andins et himalayens à des altitudes supérieures à 3 000 m. Des espèces et variétés originellement de climats tropicaux de basse et moyenne altitudes comme riz, le café ou le thé présentent des aires de cultures à moyenne altitude (jusqu'à environ 2 000 m).

Artisanats et industries

Les milieux montagneux sont aussi connus pour être un espace d'exploitation du bois et de gisements miniers.

Les ressources naturelles

La forêt
Les minerais

Extraction du fer dans la chaîne de Belledonne dans le Dauphiné, jusqu'au milieu du siècle dernier.

Tourisme et loisirs

Des structures économiques se créent par combinaison de branches économiques ne s'accordant pas forcément, comme le tourisme et l’industrie, et qui engendrent à partir des spécificités du territoire montagnard de nouveaux potentiels.

La montagne est un espace de plus en plus parcouru (sport, agrément, tourisme, etc.). Jadis, aux hautes altitudes, le domaine des pionniers de l'alpinisme, elle est de plus en plus largement fréquentée : randonnées à pied ou à skis et raquettes, équitation, vélo tout terrain, vol libre, activités en eaux vives ou spéléologiques. La montagne n'est cependant pas un espace de loisirs banalisé et sécurisé ; les risques se caractérisent par de fortes pentes, des terrains instables (tabliers d’éboulis, plaques de neiges susceptibles d’évoluer en avalanches, coulées de boue, etc.) où les phénomènes météorologiques y évoluent très vite et souvent avec intensité.

Sports de montagne

Hiver

Le ski, qu'il soit alpin, nordique ou de randonnée

le snowboard

la randonnée à raquette

l'alpinisme

la cascade de glace

le parapente

le speed riding

Été

La randonnée pédestre

le VTT (vélo tout-terrain)

l'alpinisme

l'escalade

le ski d'été (sur glaciers)

la via ferrata

le parapente

le planeur

le canyoning

le rafting

le canoë-Kayak

le trekking

中文百科

珠穆朗玛峰,地球最高的山

伊朗德马峰

阿塞拜疆的五指山

厄瓜多尔钦博拉索山,离地球中心最远点,为最接近外太空的地方

安第斯山脉的山峰是秘鲁很多河流的源头
安第斯山脉的山峰是秘鲁很多河流的源头

山是地面上被平地所围绕的具有较大的绝对高度和相对高度而凸起的地貌区。山离地面高度通常在100米以上,包括低山、中山与高山,是否被称作山取决于当地人。 山一般是因板块碰撞或是火山作用而产生。山会因河流、气候作用或是冰河而慢慢侵蚀。有些山会形成单独的顶峰,不过大部份的山会连在一起形成山脉。

高山上因为高海拔而出现高山气候,气温会比海平面低,因此会影响高山的生态系。不同的高度会有不同的动植物,由于其气候及环境较不适宜居住,高山上的农业较平地少。有些休闲娱乐和高山有关,例如爬山及滑雪。

地球上最高的山是在夏威夷的毛纳基火山(4207公尺),海拔最高的则是亚洲喜马拉雅山上的珠穆朗玛峰,距海平面的高度为8849公尺。太阳系中最高的山是火星上的奥林帕斯山,高度是21229公尺。

山的形成

山的形成,是经历过火山作用或大陆漂移(板块碰撞)而产生,而引起褶皱、断裂、隆起、沉积及侵蚀等地理因素。如喜马拉雅山脉,就是欧亚大陆板块及印度-澳洲板块两个大陆板块之间互相碰撞对方而产生的板块挤压运动;而北美东海岸的阿帕拉契山脉就属于古大陆地形,后遭侵蚀作用后形成现貌。

地理学上的山

最高点高于底部至少2500米

最高点高于底部1500米-2500米,坡度大于2度

最高点高于底部1000米-1500米坡度大于5度

当地(半径7公里)海拔大于300米,300-1000米

特征

一般的高山,或是接近地极区域的山会达到大气层较高的地方,故气温和气压都会较平地低。通常这些山会发生冰川作用,同时亦会在冰冻时导致侵蚀作用,这些作用就会形成了各种不同形状的山峰。有些高山会有冰川融化而形成的冰川湖,例如在不丹就大约有三千多个冰川湖。山在长久时间的风化或侵蚀下,就会造成山的各种外貌和特征,故在气候的影响下,地球中不同地区的山也会有各种不同的形态。 虽然山的高度会造成与太阳的距离接近,但山区的气温仍会较平地低。原因和太阳照射地球,使温度升高的方式有关。太阳直接照射地面,使地面温暖,而温室效应的影响会将热再反射到地球,使得低海拔的空气比较温暖。当高度提高时,温室效应的影响下降,因此温度也随之下降。在一般的情况下,最接近地面的气温都是最高的,而海拔高度每上升一百八十公尺,气温就会降低摄氏1度。 山对人类的居住来说,较不适合,故大多数的人类偏向习惯居住于平坦的地面(除非必要性),因为山区的气候通常较恶劣,且在受到地形的限制下,无法发展成较大的都市,但是坡度较缓的山区仍适合耕种。在高海拔地区,由于较缺乏氧气和较容易受到紫外线伤害的关系,所以居住的人更是稀少。另外,四成至五成以上生活于低海拔地区的人一旦待在三千五百公尺以上的海拔高度超过数小时后都会造成高山症(一种人体在高海拔地区由于氧气浓度过低而出现的疾病)。 在现代,山主要的用途是提供人类休闲或娱乐,而其它小用途有包括了伐木业、采矿业或放牧。有些山的山峰提供了美妙的景观,能够吸引观光客前去参观。而山峰之到达的可能性则受到了其高度、坡度、纬度、地形以及气候等多种因素影响。公路、缆车是使山峰之到达更为方便的常见设施。而山区提供给人类的娱乐包括了徒步、登山、露营、攀岩、攀冰、滑草、滑雪、单板滑雪等。

生态

阿尔卑斯山上的沼泽湿地 山脚和山顶的高度落差很大的山往往会有多样的生态环境。从山脚下到山顶会因为海拔高度的不同而有不同的生态景观或生物圈。其形成主要是因为在一特定高度范围内的动植物群无法生活在该区域之上或之下(原因为气候之不适应),导致该生物群仅出现在一座山的特定高度。总的来说,这就是微气候所造成的结果。 山上较冷的气候会影响居住在高山上的动植物,特定的动物植物一般会趋向生长在某一特定的气候环境下,因此随着海拔及气候的不同,会出现不同的生态系,称为海拔区划。在一些干燥气候的区域,山上的降雨较多及温度较低,也加强了海拔区划的情形。 有些海拔区划中的植物及动物会只出现在某一区域中,因为海拔较高及较低的地区不适合动植物的迁徒及生物扩散l生长。这様的情形一般会称为天空岛。 海拔区划一般会有固定的形式。海拔最高的区域,树木无法生长,不论是否有其他生命,这个区块是阿尔卑斯气候,土壤为冻土层。在树木线下方是副阿尔卑斯气候,会有耐寒耐干的松柏门植物。海拔再低的区域有山地森林,一般仍以松柏门为主,但在热带地区,则会有开花植物甚至是雨林。

山的种类

破火山口或超级火山

火山渣锥

海底平顶山

冰火山

火山穹丘

泥火山

盾状火山

层状火山

海底火山

岩浆岩

变质岩

沉积岩

世界高山

世界高山 排名 山名 洲 山脉 海拔(m) 所在国家 1 珠穆朗玛峰 亚洲 喜马拉雅山脉 8,848 中国/尼泊尔 2 乔戈里峰(K2) 亚洲 喀喇昆仑山脉 8,611 中国/巴基斯坦 3 干城章嘉峰 亚洲 喜马拉雅山脉 8,586 印度/尼泊尔 4 洛子峰 亚洲 喜马拉雅山脉 8,516 中国/尼泊尔 5 马卡鲁峰 亚洲 喜马拉雅山脉 8,463 中国/尼泊尔 6 卓奥友峰 亚洲 喜马拉雅山脉 8,201 中国/尼泊尔 7 道拉吉里峰 亚洲 喜马拉雅山脉 8,167 尼泊尔 8 马纳斯卢峰 亚洲 喜马拉雅山脉 8,163 尼泊尔 9 南迦帕尔巴特峰 亚洲 喜马拉雅山脉 8,125 巴基斯坦 10 安纳布尔纳峰 亚洲 喜马拉雅山脉 8,091 尼泊尔 11 加舒尔布鲁木I峰 亚洲 喀喇昆仑山脉 8,068 中国/巴基斯坦 12 布洛阿特峰 亚洲 喀喇昆仑山脉 8,047 中国/巴基斯坦 13 加舒尔布鲁木II峰 亚洲 喀喇昆仑山脉 8,035 巴基斯坦 14 希夏邦马峰(高僧赞峰) 亚洲 喜马拉雅山脉 8,013 中国 15 加舒尔布鲁木III峰 亚洲 喀喇昆仑山脉 7,952 巴基斯坦

脚注

↑ The 'Highest' Spot on Earth. npr.org.

↑ 依1995年及2005年针对山顶的调查,是包括积雪的高度

↑ Topographic Map of Mars | USGS I Map 2782. Pubs.usgs.gov. [2014-04-29].

1 2 Gerrard 1990.

↑ Whittow, John. Dictionary of Physical Geography. London: Penguin. 1984: 352. ISBN 0-14-051094-X.

↑ Blyth, S., Groombridge, B., Lysenko, I., Miles, L. & Newton, A. Mountain Watch (PDF). UNEP World Conservation Monitoring Centre, Cambridge, UK. 2002 [2009-02-17].

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↑ K2. Britannica.com. Encyclopædia Britannica. [28 October 2012].

↑ 干城章嘉峰高度的信息随数据源而不同,常见的有8,598米(28,209英尺)及8,586米(28,169尺)。在尼泊尔官方的1:50,000地图上,列出较低的高度,因此这里也比照处理

↑ 有时会列8,501公尺,但中国及尼泊尔的官方地图都列8,516 m

法法词典

montagne nom commun - féminin ; singulier

  • 1. région d'altitude élevée, souvent aménagée en vue du séjour des touristes

    habiter à la montagne • des vacances à la montagne

  • 2. activité sportive qui consiste à faire l'ascension de sommets montagneux Synonyme: alpinisme

    il fait de la montagne depuis qu'il est né

montagne nom commun - féminin ( montagnes )

  • 1. géographie terrain s'élevant au-dessus de la région environnante de façon relativement abrupte

    la formation des montagnes

une montagne de locution déterminative - féminin ( (des montagnes de) )

  • 1. une grande quantité de (familier)

    avoir une montagne de papiers à trier

montagne à vaches locution nominale - féminin ( (montagnes à vaches) )

  • 1. terrain peu pentu, d'altitude moyenne, où les vaches paissent l'été

    des débutants à ski qui s'entraînent sur de la montagne à vaches

c'est la montagne qui accouche d'une souris locution proverbiale

  • 1. les résultats sont dérisoires par rapport aux efforts mis en œuvre

    dans le domaine de la recherche, on a souvent l'impression que c'est la montagne qui accouche d'une souris

faire battre des montagnes locution verbale

  • 1. provoquer des dissensions (familier) [Remarque d'usage: on dit dans le même sens: "faire battre un régiment"]

    c'est le genre d'homme à faire battre des montagnes

haute montagne locution nominale - féminin ; singulier

  • 1. partie la plus élevée d'un massif s'élevant au-dessus de la région environnante de façon abrupte, où les alpinistes font des courses et des ascensions

    faire de la haute montagne

il n'y a que les montagnes qui ne se rencontrent pas locution proverbiale

  • 1. un jour ou l'autre, les gens même très éloignés finissent par se rencontrer

    vous vous retrouverez, il n'y a que les montagnes qui ne se rencontrent pas!

moyenne montagne locution nominale - féminin ; singulier

  • 1. partie d'un massif montagneux d'une altitude pouvant atteindre 1800 mètres, où se pratiquent des courses et des randonnées

    le ski de moyenne montagne

se faire une montagne locution verbale

  • 1. se soucier exagérément ou de façon disproportionnée (de quelque chose) (familier)

    se faire une montagne d'un rien

soulever des montagnes locution verbale

  • 1. venir à bout des difficultés les plus insurmontables [Remarque d'usage: on dit aussi: "déplacer des montagnes"]

    la foi soulève les montagnes

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