Berne, (en allemand : Bern, en italien et en romanche : ) est la cinquième plus grande ville de Suisse et la capitale du canton de Berne et de la Suisse. Depuis 1848, Berne est la ville fédérale, à savoir le siège du gouvernement fédéral suisse.
La commune de Berne compte 137 919 habitants en 2013.
C'est une ville germanophone. 353 462 habitants forment l'agglomération bernoise (660 000 pour la région métropolitaine). Elle est traversée par la rivière Aar et se situe à environ 30 km au nord des Alpes. Elle est inscrite au patrimoine culturel mondial de l'UNESCO, grâce à son patrimoine médiéval urbain qui a pu être préservé au cours des siècles.
Berne est membre de l'Organisation des villes du patrimoine mondial et d'autres organisations mondiales.
Toponymie
En allemand, langue officielle de la ville, la ville s'appelle Bern [bɛrn]. Cependant, la population parle suisse allemand au jour le jour et dit plutôt Bärn [ˈbæːrn] dans cette dernière. L'origine du nom est incertaine, mais l'hypothèse la plus probable est qu'elle provienne d'un hydronyme celtique *berna, signifiant « fossé, fente ». À la suite de la latinisation de la Suisse, ce nom a été utilisé par une population parlant romanche, avant d'être emprunté par l'allemand à la suite de la germanisation au IX siècle.
Dans les autres langues de la Suisse, la ville est appelé Berna [ˈbɛr.na] en italien, Berna [ˈbɛrnə] en romanche et Bèrna [ˈbar.na] ou [ˈbɛr.na] en arpitan.
Géographie
Généralités
Berne se situe sur le plateau suisse, dans le canton de Berne, un peu à l'ouest du centre de la Suisse et à 20 km au nord des Alpes bernoises. Le paysage autour de Berne a été formé par des glaciers au cours de la dernière glaciation. Les deux montagnes les plus proches de Berne sont le Gurten avec une hauteur de 858 mètres et le Bantiger avec une hauteur de 947 mètres. Le site de l'ancien observatoire astronomique de Berne est le point d'origine du système de coordonnées suisse CH1903, et se trouve à 45° 56′ 55″ N 7° 27′ 51″ E/45.94861, 7.4**17 (46°57′08.66″N 7°26′22.50″E en coordonnées ellipsoïdales CH1903).
La ville a été bâtie à l’origine sur une péninsule formée par un méandre de l’Aar, mais ne dépassera ces frontières naturelles qu’au cours du XIX siècle. Un certain nombre de ponts ayant été construits pour permettre à la ville de se développer au-delà de la rivière.
Berne est construite sur un sol très inégal. Il existe plusieurs dizaines de mètres de hauteur de différence entre les quartiers près de l'Aar (Matte, Marzili) et les plus élevés (Kirchenfeld, Länggasse).
Berne a une superficie de 51,6 km. De cette superficie, 20,2 % sont utilisés à des fins agricoles, tandis que 33,5 % sont des forêts. Sur le reste de la zone, 44,2 % est habité (bâtiments ou routes) et le reste (2,1 %) fait partie des régions non-productives (rivières ou glaciers).
Subdivisions
La municipalité est divisée administrativement en six arrondissements (Stadtteile), dont chacun se compose de plusieurs quartiers (Quartiere).
Climat
Le climat de Berne est semi-continental, influencé par sa position sur le plateau suisse et à proximité des Alpes. Ainsi les hivers sont froids et régulièrement neigeux, et les étés relativement chauds et humides.
Relevé météorologique de Bern Liebefeld-altitude : 565 m (période 1961-1990) Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année Température minimale moyenne (°C) −3,7 −2,4 −0,1 3 6,9 10,1 12,1 11,7 9 5,3 0,5 −2,6 4,2 Température moyenne (°C) −1 0,8 3,9 7,6 11,8 15,2 17,5 16,7 13,6 8,9 3,4 0 8,2 Température maximale moyenne (°C) 2,2 4,6 8,5 12,6 17,2 20,6 23,5 22,7 19,4 13,7 7,1 3 12,9 Précipitations (mm) 66 58 70 84 108 121 104 113 84 73 81 67 1 028 Nombre de jours avec précipitations 10 10 11 12 14 12 10 11 8 8 10 10 126
Source : MétéoSuisse www.meteosuisse.ch
Climat de Berne
Climat de Berne
Histoire
Fondation et développement de Berne
Vers 1638.
Le duc Berthold V de Zähringen a fondé la ville au bord de l'Aar en 1191 et l'aurait nommé d'après le nom de l'ours (Bär en allemand) qu'il avait tué. Berne a été faite ville libre d'Empire par l'empereur Frédéric II en 1218 après que Berthold V soit décédé sans héritier.
En 1353, Berne a rejoint la jeune Confédération Suisse, devenant l'un des principaux membres du nouvel État.
Après un incendie en 1405, la ville est entièrement reconstruite en molasse. Elle en garde encore aujourd'hui une bonne partie de sa physionomie.
Vers 1830.
La ville a envahi et conquis le canton d'Argovie en 1415
Avec les autres confédérés, les mercenaires bernois allèrent dans le sud se battre au service du roi, du pape et de l'empereur, et prirent part, à partir de 1494, et pendant plus de trente ans aux guerres d'Italie. Ils rapportèrent à Berne, ville provinciale médiévale, située à l'écart des grandes voies commerciales, des idées et des usages étrangers, et beaucoup d'argent.
En 1529, après la Réforme, le "petit conseil" fit promulguer des lois sévères contre les soudards, le port d'arme, l'adultère et la danse.
Le Vaud fut annexé en 1536, ainsi que d'autres petits territoires. Berne devient ainsi la plus grande cité-État du nord des Alpes.
Elle a été occupée par les troupes françaises en 1798 au cours des guerres de la Révolution française, lorsqu'elle fut dépouillée de la plupart de ses territoires.
Capitale de la Confédération
En 1831, la ville devint la capitale du canton de Berne et en 1848, elle est devenue la capitale suisse, ou plus précisément « la ville fédérale », c'est-à-dire n’accueillant que le Parlement et l’Exécutif en raison des résistances face à l'idée d'une capitale trop centralisatrice. Le choix des chambres fédérales en faveur de Berne s’expliquent en particulier par sa proximité avec la Suisse romande et des considérations militaires. Recalées lors du vote, les villes de Zurich et de Lucerne se voient promettre respectivement l’attribution de l’École polytechnique fédérale et d’une autre institution fédérale. Siégeant initialement dans trois bâtiments différents, le Conseil fédéral, le Conseil des États et le Conseil national sont réunis sous un même toit à la suite de l’inauguration du Palais fédéral en 1857.
Devenue ville fédérale, Berne devient attrayante pour les organisations internationales. En 1868, l’Union internationale du télégraphe (dès 1934 : Union internationale des télécommunications-UIT), fondée trois ans auparavant à Paris, y installe son siège. Le 9 octobre 1874, 22 nations fondent à Berne l’Union générale des postes qui deviendra l’Union postale universelle (UPU) en 1878. Lors de l’intégration de ces deux organisations à la structure des Nations-Unies en 1947, le siège de l’UPU restera à Berne contrairement à celui de l’UIT qui partira pour Genève.
En 1884, la ville ouvre la quatrième bourse des valeurs de Suisse, après Genève, Bâle, Lausanne, et Zurich.
Vers 1890
Entre 1885 et 1886, Berne fut le lieu d'une conférence qui avait pour objectif de dresser un accord international sur les droits d'auteur. Cet accord est aujourd'hui encore connu sous le nom de convention de Berne. De 1892 à 1911, Berne est le siège de l'Union interparlementaire. Un certain nombre de congrès socialistes de la Première Internationale et de la Deuxième Internationale ont eu lieu à Berne, en particulier durant la Première Guerre mondiale, lorsque la Suisse était neutre.
Vingtième et vingt-et-unième siècles
En 1914, l’Exposition nationale suisse a lieu à Berne. Elle a accueilli 3,2 millions de visiteurs et a dégagé un bénéfice de près de 35 000 francs malgré le contexte de la Première guerre mondiale.
En 1918, l’ouverture de la Kunsthalle permet d’exposer les créations artistiques bernoises alors que le Musée des beaux-arts, créé en en 1879, avait déjà exposé des travaux de Paul Klee en 1910.
Les années 1960 sont marquées par une floraison culturelle, dans les petits théâtres et caves de la ville, des pièces d’auteurs contemporains sont montées. Le dialecte est revitalisé par les livres de Kurt Marti et les chansons des Berner Troubadours et de Mani Matter. Sous la direction d'Harald Szeemann, de 1961 à 1969, la Kunsthalle devient un lieu d'exposition de l'avant-garde : en 1968, pour ses 50 ans, elle est le premier monument emballé par Christo et Jeanne-Claude.
En 1968, les femmes obtiennent le droit de vote au niveau communal.
À la suite des mouvements de revendication de la jeunesse autour de mai 1968, une ancienne usine à gaz est transformée en centre de jeunesse au début des années 1970. Le centre culturel de jeunesse du Gaskessel est un des plus anciens d’Europe. Dès le début des années 1980, la révolte des jeunes s’exprime par différentes manifestations, parfois violentes, et occupations de locaux pour appuyer la revendication de davantage d’espaces alternatifs. En conséquence, en 1987, la Reitschule et la Dampfzentrale sont transformées en centre culturel. Parallèlement, l’évacuation violente du campement alternatif des Zaffarayas en novembre 1987 puis son déplacement vers le Neufeld marquent l’actualité de la ville.
Touchée par les problèmes de consommation de drogue, Berne voit se développer une scène ouverte de la drogue à la fin des années 1980 dans le parc de la Kleine Schanze. Lorsque le parc est évacué en novembre 1990, la scène de la drogue se déplace provisoirement sur la terrasse du Palais fédéral, Au plus grand désarroi des parlementaires qui côtoient quotidiennement les drogués. La scène ouverte se déplace ensuite vers le Kocherpark. Au fil des ans, l’acuité du problème baisse sans qu’il soit pour autant résolu.
En 1992, la majorité municipale bascule à gauche, le socialiste Klaus Baumgartner devient président de la ville de Berne.
Le début du vingt-et-unième siècle est marqué par la rénovation de la gare de Berne, les émeutes contre une manifestation de l’UDC en octobre 2007 et l’organisation de l’Euro de football en 2008, trois ans après l’inauguration du Stade de Suisse.
Évolution territoriale
Les frontières de la ville se sont élargies à l'ouest jusqu'à la presqu'île formée par la rivière Aar. Initialement, la tour Zytglogge marquait la limite ouest de la ville, ou du moins de 1191 jusqu'à 1256, lorsque le Käfigturm a pris ce rôle jusqu'en 1345, année où la frontière a de nouveau était remplacée par le Christoffelturm (aujourd'hui située près de la gare) jusqu'en 1622.
Pendant la Guerre de Trente Ans, deux nouvelles fortifications, connues sous le nom de petites et grandes Schanze, ont été construites pour protéger l'ensemble de la zone de la péninsule. La protection par ces édifices a été suffisante pour la croissance de la prospérité de la ville de Berne durant le XIX siècle.
En 1919, la commune de Bümpliz est intégrée à Berne.
Démographie
Berne a une population de 137 919 d'habitants (en 2013), dont 22,5 % sont de nationalité étrangère. Au cours des 10 dernières années, la population a diminué d'un taux de -1,4 %. La majorité de la population (en 2000) parle l'allemand (81,2 %), l'italien étant la seconde langue la plus courante (3,9 %) et le français étant troisième (3,6 %).
La répartition par âge de la population (en 2000) se répartit comme suivant : les enfants et les adolescents (0-19 ans) représentent 15,1 % de la population, tandis que les adultes (20-** ans) représentent 65 % et les personnes âgées (plus de ** ans) représentent 19,9 %. L'ensemble de la population suisse est généralement bien formé.
Berne a un taux de chômage de 3,22 %. En 2005, il y avait 773 personnes employées dans le premier secteur économique et environ 104 entreprises actives dans ce secteur. 16 484 personnes sont employées dans le secteur secondaire et il y a 1 094 entreprises de ce secteur. 131 659 personnes sont employées dans le secteur tertiaire, avec 7 638 entreprises de ce secteur.
Répartition par âge de la population
Pyramide des âges
Politique
Logo de la ville de Berne.
Berne est gouvernée par un Conseil législatif (Stadtrat) de 80 membres et un Conseil exécutif (Gemeinderat) de 5 membres (7 jusqu'en 2004).
Depuis 1992, les représentants du Parti socialiste suisse et ceux des partis Verts détiennent la majorité dans les deux conseils. Pour cette raison, ce sont eux, collectivement nommés « Rouge-Vert-Centre » (Rot-Grün-Mitte), qui déterminent la politique de la ville, même si aucun accord de coalition n'existe, et que dans le cadre du système de démocratie directe qui prévaut en Suisse, la plupart des questions importantes sont réglées par référendum. Les autres grands partis politiques de Berne sont le Parti libéral-radical et l'Union démocratique du centre.
Durant l'élection de 2007, le parti le plus populaire a été le PSS, qui a reçu 29,1 % des voix. Les trois autres partis les plus populaires ont été le parti des Verts (24,9 %), l'UDC (16,7 %) et le PLR (15,7 %).
Culture
Monuments
La Zytglogge
Mairie de Berne
L'Aar à Berne
Le théâtre
L'ancien Magasin à blé
Collégiale de Berne, Chef d'Œuvre architectural réformé
La Vieille ville de Berne avec ses arcades et ses fontaines
La tour de l'horloge
La tour des prisons
L'hôtel de ville (Rathaus)
Le Palais fédéral
La place Fédérale
Les châteaux de Bümpliz
La fosse aux ours. La présence d’ours vivants à Berne remonte à 1513. Ils sont restés dans la vieille ville jusqu’en 1857, puis à la fosse aux ours. En octobre 2009, un parc aux ours, d'une surface de 6 000 m, le long de l'Aar a été aménagé et s'est rajouté à la fosse. Deux ours y résident, le mâle Finn et la femelle Björk.
L'ancien Magasin à blé
Musées
Musée historique
Musée d'histoire naturelle
la maison d'Einstein
Musée de la communication
Musée des beaux-arts de Berne
Musée de la psychiatrie
Musée alpin suisse
Le Centre Paul Klee
La Kunsthalle
Archives littéraires suisses
Cinémathèque de Berne
Creaviva
Bibliothèques
Bibliothèque centrale de Berne
Bibliothèque nationale suisse
Bibliothèque de la Bourgeoisie de Berne
Personnalités
De nombreuses personnalités ont une histoire liée à la ville de Berne :
Le peintre de la Renaissance Niklaus Manuel
L'archéologue Gustave Charles Ferdinand de Bonstetten
Le scientifique Albrecht von Haller
Le poète Jeremias Gotthelf
Le sculpteur Bernhard Luginbühl
Le peintre Albert Anker
Le photographe Kurt Blum
Le peintre Ferdinand Hodler
Le joueur de hockey Philippe Furrer
L'écrivain et journaliste parlementaire Léon Savary
Le peintre Paul Klee
L'acteur Yves Rénier
Le physicien d'origine allemande Albert Einstein développa sa théorie de la relativité à Berne.
Le dirigeant sportif Marc Hodler.
Le coureur cycliste Fabian Cancellara
Le révolutionnaire, théoricien et philosophe de l'anarchisme Michel Bakounine.
Le joueur de hockey Mark Streit, qui évolue aux Flyers de Philadelphie en NHL, est né à Englisberg, Berne.
Le joueur de hockey Roman Josi, qui évolue aux Nashville Predators en NHL.
Distinctions
La vieille ville est inscrite depuis 1983 au patrimoine mondial de l'humanité de l'UNESCO.
Elle obtient le Prix Wakker en 1997
Manifestations
Le marché aux oignons
La foire de Berne (BEA Expo)
La course féminine suisse (Frauenlauf)
Le carnaval de Berne (en février)
Le Gurten Festival
Le Jazz festival
Le festival de musiques de rue
Le Grand Prix de Berne (course à pieds)
Le Swiss Grand Prix (course automobile qui se déroula chaque année jusqu'en 1954 à Bremgarten/BE. Actuellement, la course est une démonstration de voitures anciennes)
Plan
Plan de Berne
Médias
Agence télégraphique suisse
Journaux
La Berner Zeitung
Der Bund
Le Courrier de Berne (journal francophone)
L'Anzeiger Region Bern
Le Berner Bär
Radios
Energy Bern
Capital FM
RaBe
Télévision
Télébärn
Économie
Bedag Informatique
Berna Biotech, fabricant de vaccins
Wifag, machines d'imprimerie
ASCOM
Swisscom
La Poste
Emch Ascenseurs, fabricant et installateur d'ascenseurs sur mesure
Organisation internationale
Union postale universelle
Sports
Des joueurs club Bernois de hockey sur glace.
CP Berne (SCB), club de hockey sur glace.
PostFinance-Arena, patinoire de 17 131 places
BSV Berne, club de handball.
BSC Young Boys, club de football.
Stade de Suisse (Wankdorf) stade de football (32 000 spectateurs).
Stade du Neufeld, stade de football (12 000 spectateurs).
PostFinance Arena (ancien Allmend ou Bern Arena), stade de hockey sur glace (17 131 places)
L'Euro 2008 s'est déroulé partiellement à Berne (3 matchs de poules)
Transport
36 % des trajets se font en voiture, moto, etc., 43 % en transports publics, et 21 % à pied, à vélo, etc. À titre de comparaison, les chiffres sont respectivement de 49, 34 et 17 à Lausanne, et de 34, 40 et 26 à Bâle.
Transports en commun
Réseau de trolleybus, de autobus urbains et de trams de BERNMOBIL.
Réseau de bus, de tram et de trains (à voie étroite) de RBS (Regionalverkehr Bern – Solothurn, trafic régional Berne – Soleure).
Plusieurs lignes de car postaux
Deuxième plus grand réseau RER (S-Bahn) du pays.
Le funiculaire Wabern – Gurten (la petite montagne emblématique de Berne).
Le funiculaire Marzili – Ville.
Lignes ferroviaires
La principale gare de Berne
Berne se trouve sur les lignes ferroviaires :
Genève Aéroport – Genève (ville) - Lausanne - Fribourg – Berne – Zurich (ville) – Zurich Aéroport – Saint-Gall
Berne – Thoune – Lötschberg – Brigue – Milan
Interlaken Ouest – Berne – Bâle – Offenbourg – Francfort-sur-le-Main – Berlin
Berne – Bienne
Berne – Neuchâtel – Paris
Berne – Lucerne.
Aéroport
À environ 10 km du centre de la ville se situe l'aéroport de Berne-Belp (Belpmoos). Des vols de ligne et charters à destination de plusieurs villes européennes et de Tunisie desservent quotidiennement Berne.
Autoroutes
Autoroute A1 (Genève-Lausanne-Berne-Zurich-St. Margrethen) 32 (Bern-Brünnen), 33 (Bern-Bethlehem), 35 (Bern-Forsthaus), 36 (Bern-Neufeld)
Autoroute A12 (Vevey-Fribourg-Berne) 12 (Bern-Bümpliz)
Autoroute A6 (Lyss-Berne-Thoune) 11 (Bern-Wankdorf), 12 (Bern-Ostring)
Vue panoramique
Vue panoramique de la vieille ville depuis la collégiale.