n. 蒙特利尔[加拿大魁北克省的城市] Je reviendrai à Montréal. 我将回到蒙特利尔。
短语搭配
On s'est posé à Montréal.我们在蒙特利尔下了飞机。
Nous avons demeuré à Montréal pendant plusieurs années.我们在蒙特利尔住了很多年。
procédure en cas de non-conformité avec les dispositions du Protocole de Montréal蒙特利尔议定书违约行为处理程序
原声例句
Ce qui m’ennuie un peu, c’est la nuit qui commence à 4 heures et demie de l’après-midi, et la neige qui recouvre Montréal pendant douze ou treize semaines.
我有点烦的是,下午4点半夜晚就开始了,大雪会覆盖蒙特利尔12或13周左右。
[循序渐进法语听写初级]
Quand on passe quelques jours à Noël chez leurs grands-parents à Paris, c’est bien Montréal qui leur manque !
当他们在巴黎他们的祖父母家过几天圣诞节时,他们非常想念蒙特利尔!
[循序渐进法语听写初级]
À Montréal, un chien se reconnaît par les chienneries qu'il raconte sur les autres.
在蒙特利尔,一只狗像其他狗乱讲时,它就被狗群承认了。
[Compréhension orale 3]
À 40 ans, il est le propriétaire de sept restaurants à Montréal.
40岁时,他在蒙特利尔拥有7家餐馆。
[Food Story]
En 2001, Jérôme arrive à Montréal sans un sou en poche.
2001年,杰罗姆来到了蒙特利尔,身无分文。
[Food Story]
À Montréal, il existe une banlieue où les maisons semblent sortis tout droit d'un conte de fées.
在蒙特利尔,有一个郊区,那里的房子似乎来自于童话书。
[Food Story]
Adam devait se résigner à passer une partie de sa journée à Montréal.
亚当只好在蒙特利尔打发完剩下的时间。
[那些我们没谈过的事]
Partout ces signes de richesse qui avait éloigné Anthony Walsh du temps où il servait le café dans une tour de Montréal.
这里处处可见财富的象征,和在蒙特利尔一栋大楼里卖咖啡的安东尼相比,早已是天壤之别。
[那些我们没谈过的事]
Je viens d'avoir mon bac dans une école française, ici à Toronto, et je vais bientôt entrer à la fac de médecine de Montréal.
我刚在多伦多这儿的一所法国学校通过了中学毕业会考,即将进入蒙特利尔医学院学习。
[Le nouveau Taxi 你好法语 2]
Jusqu'à la COP biodiversité, il y a quelques mois à Montréal, et encore sur les négociations sur la haute mer, dite BBNJ, où nous avons eu des résultats par ce travail diplomatique commun que nous avons engagé.
La nouvelle génération s'affranchit des étiquetages et c'est cette créativité débridée et festive qui aura marqué les FrancoFolies de Montréal.
新一代的人摆脱了那些标签,这样的大胆的和狂欢式的创新将成为蒙特利尔法语音乐节的标志。
Le Québec est une province francophone du Canada. Sa capitale est Québec et sa métropole est Montréal. Par sa langue, sa culture et ses institutions, le peuple québécois forme une nation.
L’action fondée sur les vices cachés de l’appareil n’est pas nécessairement porté devant la juridiction désignée par la Convention de Montréal qui s’applique aux transporteurs aériens.
La famille Barlagne, installée à Montréal depuis 5 ans, a vu sa demande de résidence permanente rejetée en raison du coût que leur fille, handicapée légère, ferait peser sur la société.
Quelle troupe, venant de Montréal, stimule l’imaginaire de ses spectateurs partout sur la planète depuis les années 80 et sera en spectacle a Shanghai cet été ?
自从上世纪80年代以来,是哪个来自蒙特利尔的团体在全球激起观众无限的想象力?
Selon M. Blanchet, les plus récentes données sur la situation linguistique à Montréal démontrent le manque de ressources pour favoriser l’essor de l’usage du français chez les immigrants.
BLANCHET表示,最近的关于蒙特利尔的语言状况的资料显示未有有效对策促进移民家庭使用法语。
Faute de pouvoir obtenir un mandat de négociation à Montréal, ils souhaitent au moins voir reconnue la nécessité d'un nouveau traité.
如果在蒙特利尔不能获得协商文件,他们至少愿意看到reconnue 对一个新条约的需要。
En un clin d'œil, je suis arrivée à Montréal il y a presque un an. Le temp est passé si vite que je l'ai pas remarqué. Tu me manques!
转眼,我来蒙特利尔也将近一年了.时间真是过得太快了,我都还没意识到.我很想念你(们)!
C'est l'archevêque de Montréal, le cardinal Jean-Claude Turcotte, qui célébrait la messe, entouré de dizaines de prêtres et d'évêques, venus de tout le pays.
蒙特利尔的红衣大主教特科特主持了弥撒,来自各个国家的十几个教士围绕在他身边。
Pour comprendre le style moderne de Montréal, vous pouvez Voyage sur la MTR, la plupart des grandes stations de métro et de style architectural Art Déco a un charme unique.
要想体会蒙特利尔的现代风格,可以搭乘地铁,许多主要地铁站的建筑风格和艺术装饰都具有独特的魅力。
Les 19e FrancoFolies de Montréal, le plus grand festival francophone au monde, se referment ce dimanche.
世界最大的法语音乐节,第十九届蒙特利尔法语音乐节星期日落下帷幕。
Il est diplomé du conservatoire de musique de Montréal, de l'atelier lyrique de l'opéra de Montréal ainsi que Advance Role Preparation Studio du Florida Opera à Miami.
他毕业于安大略音乐学院,学习的是歌剧创作与表演。
Décidément, Montréal ne fait rien dans la mesure !
很明显,蒙特利尔什么措施也不需做!
Ma meilleure amie viendra à Montréal!
我最好的朋友要来蒙特利尔啦!
Bataille des Plaines d'Abraham, car le Britannique défait l'armée française a été contraint de céder une colonie en 1763 à Montréal, puis de tomber entre les mains des Britanniques.
Après avoir dansé trois sans à Broadway, elle s’est blessée et elle est revenue à Montréal.
在Broadway演出了三年后,她受了伤,也因此回到了蒙特利尔。
Depuis, de nombreux hommes d'affaires britanniques sont arrivés à Montréal, de la fourrure et du bois pour la recherche de débouchés commerciaux.
此后,许多英国商人便抵达蒙特娄,企图寻找皮货和木材的贸易机会。
Mais ils se heurtent aux Américains qui ont rejeté Kyoto en 2001 et annoncé par avance qu'ils refuseraient, à Montréal, toute discussion sur l'avenir des négociations climatiques.
Montréal est la deuxième plus grande ville du Canada ; elle se situe dans le sud de la province du Québec, dont elle est la principale métropole. Elle est la 13 agglomération la plus peuplée d'Amérique du Nord, la 26 ville en importance des Amériques, la ville francophone la plus peuplée d'Amérique, la 119 ville la plus peuplée du monde et aussi l'une des plus grandes villes francophones du monde. Montréal est considérée comme la seconde ville francophone au monde après Paris. Elle est également reconnue comme étant la capitale culturelle de l’Amérique du Nord. Sa population est trois fois plus nombreuse que celle de la ville de Québec, capitale de la province. En 2015, l'agglomération de Montréal comptait 1 999 795 habitants et son aire urbaine plus de quatre millions, soit un petit peu plus de la moitié de la population du Québec. En 2011, environ 50 % de sa population était de langue française, 13 % était de langue anglaise et 33 % était d'une autre langue, faisant ainsi de Montréal une des villes les plus cosmopolites du monde. Montréal est aussi le cœur économique du Québec et le deuxième plus grand centre financier du Canada, après Toronto. Montréal est nettement plus urbanisée que la plupart des villes de sa taille.
Montréal a accueilli l'Exposition universelle de 1967 et les Jeux olympiques d'été de 1976. Elle est l'hôte annuel du Festival des films du monde, du Festival international de jazz de Montréal, du festival Juste pour rire, de Montréal en lumière et du grand prix de Formule 1 du Canada. Le club de hockey des Canadiens de Montréal y a élu domicile dès sa création en 1909. Son quartier historique, le Vieux-Montréal, a été déclaré arrondissement historique en 1964.
Toponymie
Gravure de Pierre-Charles Canot illustrant Montréal et le mont Royal depuis le fleuve Saint-Laurent au XVIIIsiècle.
C'est l'explorateur breton Jacques Cartier, lors de son second voyage en Amérique, qui baptise la montagne qui surplombe la ville. Dans son récit de voyage, il raconte : « Et au parmy d'icelles champaignes est scituee et assise la ville de Hochelaga pres et joignant une montaigne qui est alentour d'icelle labouree et fort fertille de dessus laquelle on veoyt fort loing. Nous nommasmes icelle montaigne le mont Royal. » (« Et parmi ces campagnes est située et assise la ville de Hochelaga près d'une montagne aux alentours labourés et fort fertiles et sur laquelle on voit fort loin. Nous nommâmes cette montagne le mont Royal. ») Le choix de ce nom pourrait être attribuable à celui qui accompagnait Jacques Cartier le jour du débarquement sur cette île, Claude de Pontbriand, fils du seigneur de Montréal (province d'Aquitaine, royaume de France). C'est l'avis d'Henry Percival Biggar et cela est repris par Ægidius Fauteux. De la seigneurie de Montréal aquitaine, il subsiste le château.
La forme du toponyme Montréal (au lieu d'un *Montroyal attendu) est attestée dès 1575 chez François de Belleforest, gentilhomme originaire du sud de la France. En effet, le type toponymique Montréal, commun dans le Midi de la France, est principalement caractéristique de la langue d'oc, parlée dans la plus grande partie de cette région, alors qu'il est rare dans le domaine d'oïl (exemples isolés). Le terme mont en français (et en langue d'oc) est issu du gallo-roman MONTE (lui-même de l'accusatif montem, du latin mons « montagne »), il avait également le sens de « hauteur, élévation, colline » en ancien français, « colline » étant un emprunt du XVI siècle à l'italien. Réal représente généralement la forme d'oc francisée (occitan moderne reial, reiau, « royal ») correspondant à l'ancien français central royal qui est attesté sous cette forme dès le Moyen Âge et issu d'un plus ancien regiel (Séquence de sainte Eulalie, vers l'an 880), dont la finale -el a été refaite en -al, lui-même du gallo-roman REGALI qui procède du latin regalis.
Son nom est prononcé [mɔ̃ʁeal] en français standard, [mɒ̃ʁeal] en français québécois et [ˌmʌntriːˈɒl] en anglais canadien.
Bien que le premier établissement français sur l'île porte le nom de Ville-Marie, c'est le nom Montréal qui devient l'appellation de facto de la ville à partir du XVII siècle ; plusieurs cartes en témoignent.
Le nom devient officiel le , date d'incorporation de la « ville de Montréal ».
Géographie
Situation et territoire
Vue satellitaire de l'archipel d'Hochelaga
La ville est située sur l'île de Montréal, dans l'archipel d'Hochelaga, en bordure du Saint-Laurent, à proximité de l'Ontario et des États-Unis. Montréal se situe à 45° 31′ de latitude nord et à 73° 39′ de longitude ouest. Située dans le sud du Québec, au Canada, dans l'archipel d'Hochelaga, à la confluence du fleuve Saint-Laurent et de la rivière des Outaouais, elle est délimitée sur sa rive sud par le lac Saint-Louis, les rapides de Lachine, le bassin de la Prairie et le fleuve Saint-Laurent proprement dit. Sur sa rive nord elle est baignée par le lac des Deux Montagnes puis par la rivière des Prairies. La ville occupe la plus grande partie de l'île de Montréal, la plus grande de l'archipel avec ses 482,8 km, en plus de l'île Bizard, l'île des Sœurs, l'île Sainte-Hélène et l'île Notre-Dame.
La ville est située dans les basses-terres du Saint-Laurent, une grande vallée située entre les Appalaches et les Laurentides. Le point le plus élevé de l'île, le mont Royal, qui est l'une des collines montérégiennes, surplombe le centre-ville de ses 234 mètres.
La municipalité de la ville de Montréal s'étend sur 359,96 km ; elle enclave les municipalités de Montréal-Est, Mont-Royal, Hampstead, Côte-Saint-Luc, Montréal-Ouest et Westmount et partage des frontières terrestres dans le West Island avec Beaconsfield, Baie-d'Urfé, Dorval, Dollard-Des Ormeaux, Kirkland, Pointe-Claire, Sainte-Anne-de-Bellevue et Senneville.
Le centre historique de la ville, aussi appelé le Vieux-Montréal, se situe sur les rives du fleuve Saint-Laurent, à quelques kilomètres en aval des rapides de Lachine. L'hypercentre avec ses gratte-ciels est situé tout près, sur une terrasse entre le fleuve et le versant sud du mont Royal ; il longe le boulevard René-Lévesque.
On observe qu'aucun gratte-ciel ne dépassera la hauteur du mont Royal.
Le centre-ville de Montréal (à gauche) à proximité du mont Royal (à droite).
Montréal vu du mont Royal. On aperçoit le pavillon des sciences médicales McIntyre de l'université McGill ainsi qu'une partie du pavillon de recherche Bellini. D'autres tours et immeubles sont visibles aux alentours.
Municipalités limitrophes
Laval, Lac des Deux Montagnes Terrebonne, Laval, Repentigny, Rivière des Mille Îles Rivière des Mille Îles, Montréal-Est, Varennes Deux-Montagnes, Sainte-Marthe-sur-le-Lac, Oka, Pointe-Calumet N Fleuve Saint-Laurent, Boucherville, Longueuil, Saint-Lambert, Île des Sœurs O Montréal E S Vaudreuil-Dorion, Senneville, Sainte-Anne-de-Bellevue, Île Perrot, Lac Saint-Louis Kirkland, Dollard-Des Ormeaux, Dorval, Fleuve Saint-Laurent, Kahnawake, Sainte-Catherine Fleuve Saint-Laurent Brossard, La Prairie Enclave : Mont-Royal, Westmount, Hampstead, Côte-Saint-Luc, Montréal-Ouest
Climat
Rue de Montréal après une tempête de neige majeure
Les données climatiques officielles de Montréal sont recueillies à l'aéroport international Pierre-Elliott-Trudeau de Montréal situé à 36 mètres d'altitude, à 25 kilomètres à l'ouest du centre-ville, coordonnées 45° 28′ N 73° 45′ O/45.467, -73.75. La région de Montréal possède un climat continental humide à forte amplitude thermique. De 1971 à 2000, la température moyenne annuelle s'est élevée à 6,2 °C. Le mois le plus chaud est juillet, avec une température moyenne de 20,9 °C, et le plus froid est janvier avec une moyenne de -10,2 °C. On y compte en moyenne chaque année 8 jours au-dessus de 30 °C et 17 jours en dessous de −20 °C. La température la plus basse jamais enregistrée a été −37,8 °C, le 15 janvier 1957 ; la température la plus élevée a été 37,6 °C, le 1 août 1975. L'humidex le plus élevé a été de 47,2 le 17 juin 1994 et le refroidissement éolien le plus bas, de -49,1 le 23 janvier 1976. Selon une étude publiée le 5 décembre 2005 par le ministère du Développement durable, de l'environnement et des parcs du Québec, l'Ouest du Québec méridional se serait réchauffé de 1 à 1,25 °C de 1960 à 2003.
Dans la période de 1971 à 2000, Montréal a reçu environ 979 mm de précipitations par an, 764 mm sous forme de pluie et 218 cm sous forme de neige. La date médiane de la première neige se situe du 1 au 15 décembre et celle de la fonte de la couverture de neige continue du 1 au 15 avril ; soit un total environ 4 mois de couverture neigeuse. Le jour le plus pluvieux a été le 8 novembre 1996, avec 94 mm enregistrés en une seule journée. La chute de neige la plus volumineuse jamais enregistrée en une seule journée a eu lieu le 27 décembre 2012 avec une précipitation de 45 cm, alors que sur une période de 24 heures le record a été établi du 4 au 5 mars 1971, avec une précipitation de 47 cm lors de la désormais célèbre « tempête du siècle ». Les 26 et 27 décembre 1969, la métropole du Québec a vu sa plus forte tempête avec plus de 70 cm en 48 heures. La grande couverture neigeuse a été mesurée le 12 mars 1971 avec 102 cm.
Montréal au printemps 2015 (haut) et en hiver 2014–2015 (bas) depuis le belvédère du Mont-Royal.
Relevé météorologique de Montréal (période : 1981-2010) Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année Température minimale moyenne (°C) −17 −14,2 −9,5 1,2 7,9 13,2 16,1 14,8 10,3 3,9 −1,7 −13,3 2 Température moyenne (°C) −9,7 −7,7 −2 6,4 13,4 18,6 21,2 20,1 15,5 8,5 2,1 −5,4 6,8 Température maximale moyenne (°C) −5,3 −3,2 2,5 11,6 18,9 23,9 26,3 25,3 20,6 13 5,9 −1,4 11,5 Record de froid (°C) date du record −37,8 1957 −37 1934 −29,4 1950 −15 1954 −4,4 1947 0 1995 6,1 1982 3,3 1957 −2,2 1951 −7,2 1972 −19,4 1949 −32,4 1980 −37,8 1957 Record de chaleur (°C) date du record 13,9 1950 15 1981 25,6 1945 30 1990 34,7 2010 35 1964 35,6 1953 37,6 1975 33,5 1999 28,3 1968 21,7 1948 18 2001 37,6 1975 Ensoleillement (h) 101,2 127,8 164,3 178,3 228,9 240,3 271,5 246,3 182,2 143,5 83,6 83,6 2 051,3 Précipitations (mm) 77,2 62,7 69,1 82,2 81,2 87 89,3 94,1 83,1 91,3 96,4 86,8 1 000,3
Source: Environnement Canada
Diagramme climatique J F M A M J J A S O N D −5,3 −17 77,2 −3,2 −14,2 62,7 2,5 −9,5 69,1 11,6 1,2 82,2 18,9 7,9 81,2 23,9 13,2 87 26,3 16,1 89,3 25,3 14,8 94,1 20,6 10,3 83,1 13 3,9 91,3 5,9 −1,7 96,4 −1,4 −13,3 86,8 Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm
Faune et flore
Couvert forestier vu depuis le sommet Outremont
À l'image des conditions climatiques, la faune et la flore de l'île de Montréal font partie de l'écosystème de la forêt mixte. Les milieux naturels de l'île renferment plusieurs essences de feuillus comme l'érable à sucre, le hêtre à grandes feuilles, le tilleul, le bouleau jaune, le noyer cendré, le chêne blanc et des conifères, comme la pruche du Canada, le thuya occidental, le pin blanc et le pin rouge. Les espèces animales les plus communes sont le raton laveur, la mouffette rayée, l'écureuil gris, l'écureuil noir, la marmotte commune, le lapin à queue blanche, le cerf de Virginie, l'engoulevent bois-pourri, le geai bleu, le pic à tête rouge et l'oriole du Nord.
Montréal compte également une importante faune commensale. En plus des chats, des chiens et autres animaux domestiques, les pigeons, écureuils, goélands, ratons laveurs et rats vivent en milieu urbanisé.
Environnement
La Biosphère sur l'île Sainte-Hélène, ancien pavillon des États-Unis lors de l'Exposition universelle de Montréal en 1967.
Montréal subit les conséquences environnementales de sa forte densité de population, son urbanisation étendue, sa motorisation élevée et son activité industrielle.
Air
Selon l'Organisation mondiale de la santé, Montréal possède l'une des pires qualités de l'air au Canada (après Sarnia en Ontario). Toutefois, avec ses 11,2 μg/m de particules fines dans l'air en moyenne, on peut comparer sa pollution atmosphérique à celle de grandes villes du Nord-Est des États-Unis comme Philadelphie ou Baltimore.
La qualité de l'air à Montréal est surveillée par le Réseau de surveillance de la qualité de l'air (RSQA), qui compte 14 stations sur l'île de Montréal. En 2010, l'organisme a observé 65 jours où l'air était mauvais, dont 24 jours de smog.
Santé Canada estime à 1 540 le nombre de décès prématurés attribuables à la pollution de l'air à Montréal chaque année. La pollution automobile serait responsable de plus de 6 000 cas de bronchites infantiles par an.
Les habitants vivant le long des autoroutes connaissent des taux d'hospitalisation 20 % plus élevés que le reste de la population.
Canal de Lachine
Eau
Lac aux Castors
La qualité de l'eau à Montréal est surveillée par le Réseau de suivi du milieu aquatique (RSMA) qui analyse les cours d'eau, les ruisseaux, les lacs intérieurs et les égouts pluviaux à l'aide de 116 stations. C'est la rivière des Prairies, au nord de l'île, qui affiche la pollution de l'eau la plus élevée ; en 2010, la moitié des stations affichaient des taux bactériologiques trop élevés pour la baignade.
Les citoyens de Montréal sont certainement les plus gros consommateurs d'eau sur la planète. On estime à 1 200l/jour la consommation quotidienne. C'est près de 100 fois la consommation d'eau des Vietnamiens. La raison principale en est la très grande perte d'eau (35%) dans les canalisations du sous-sol. De plus, pour des raisons politiques, Montréal ne facture plus son eau par volume de consommation mais bien par lieu ; les industries n'étant pas tarifées au volume, leur consommation explose.
Montréal, qui a été le cœur industriel du Canada pendant près d'un siècle, compte à l'heure actuelle près de 1 500 terrains contaminés sur son territoire. Parmi les exemples de réhabilitation des sols les plus importants, on peut citer le complexe environnemental de Saint-Michel, le parc Maisonneuve et le parc Félix-Leclerc, d'anciens lieux d'enfouissement.
Pollution sonore
Les arrondissements limitrophes et situés au-dessous du corridor aérien de l'aéroport Montréal-Trudeau, dont Ahuntsic-Cartierville et Saint Laurent, sont particulièrement victimes de la pollution sonore. Les habitants dénoncent régulièrement le non-respect du couvre-feu aérien entre 23 h et 7 h. Les arrondissements, différents, ont différentes réglementations sur cette pollution.
Transports et infrastructures
Réseau routier
Carte du réseau d'autoroutes et des principaux échangeurs de Montréal
Même si la ville de Montréal a le plus faible taux de motorisation des villes canadiennes et américaines, l'automobile demeure le moyen de transport dominant dans la région métropolitaine. En 2006, 70 % des personnes actives de la région métropolitaine se rendaient à leur travail en automobile comme conducteur ou passager ; cette proportion tombe à 53,2 % chez les habitants de la ville, un nombre grandement inférieur à la proportion québécoise qui avoisine les 78 %. Il faut en moyenne 31 minutes à l'automobiliste de la région de Montréal pour se rendre à son travail ; le quart des automobilistes met plus de 45 minutes. À cause de sa forte urbanisation, Montréal, contrairement aux autres grandes villes, connait aussi des heures de pointe le samedi et le dimanche.
Montréal est le centre nerveux d'un réseau de 1 770 kilomètres d'autoroutes construit principalement entre la fin des années 1950 et le milieu des années 1970 dans sa périphérie.
17 ponts routiers et un tunnel traversent les cours d'eau qui cernent l'île de Montréal. On compte parmi eux le pont Champlain, le pont le plus achalandé du Canada.
L'extrémité ouest de l'autoroute 10 et de l'autoroute Bonaventure, dans le centre-ville, alors qu'elle devient le boulevard Robert-Bourassa.
La limite de vitesse sur les autoroutes majeures de la ville près du centre-ville est 70km/h, car même s'il s'agit d'autoroutes à accès limité, la densité du trafic est élevée, les sorties sont nombreuses et les échangeurs complexes sont fréquents. On qualifie alors les autoroutes de la région de Montréal comme des « voies rapides ».
Démarcation médiane de l'île, l'autoroute métropolitaine (A-40), un tronçon de l'autoroute transcanadienne, traverse la ville direction Est-Ouest. Elle est entrecoupée à l'est de la ville par l'autoroute Louis-H.-Lafontaine (A-25) et au centre par l'autoroute Décarie (A-15). L'autoroute-tunnel Ville-Marie (A-720), qui passe au cœur du centre-ville, direction Est-Ouest, croise l'autoroute Décarie à l'échangeur Turcot, un échangeur autoroutier sur 3 paliers considéré comme la structure routière la plus achalandée du Québec. Les principales routes collectrices de la ville sont la rue Notre-Dame, l'avenue Papineau (route 134), le boulevard Pie-IX (route 125). L'autoroute 10 (l'autoroute Bonaventure) est aussi une autoroute majeure de la ville, car elle est le principal lien entre le pont Champlain et le centre-ville de Montréal. Elle a 3 voies par directions, et est une autoroute particulièrement congestionnée aux heures de pointes, tout comme l'autoroute Décarie, la Métropolitaine, et l'autoroute des Laurentides.
La métropole québécoise n'a véritablement aucune autoroute de contournement. Toutefois, une autoroute de la rive-sud (A-30) agit comme voie de contournement du centre-ville de Montréal. Une autoroute de la rive-nord porte la numérotation d'une autoroute de déviation (A-640), même si elle n'en est actuellement pas une, car elle n'est pas raccordée à l'Autoroute 40 à l'ouest de la ville.
Distances du centre-ville de Montréal Ville Via km Miles Principales villes du Québec Sherbrooke A-10 E 148 94 Québec A-20 E A-40 E 253 148 Gatineau ON-417 O 198 123 A-50 O 208 129 Trois-Rivières A-40 E 137 85 Drummondville A-20 E 100 62 Rivière-du-Loup A-20 E 428 216 Rimouski A-20 E 533 330 Saguenay R-175 N 455 248 Val-d'Or R-117 N 530 328 Gaspé R-132 E 928 575 Sept-Îles R-138 E 900 557 Saint-Georges-de-Beauce R-108 N, R-271 E 299 186 Autres grandes villes Canadiennes à proximité Moncton NB-2 E 980 606 Halifax NS-102 S 1245 771 Ottawa ON-417 O 195 121 Toronto ON-401 O 539 334 Windsor (ON) ON-401 O 895 555 Côte Est des États-Unis Boston I-89 S, I-93 S 495 306 New York I-87 S 590 367 Philadelphie I-87 S, I-95 S 730 419 Washington I-87 S, I-95 S 935 584
La première « autoroute de contournement » est l'autoroute 640, située sur la rive nord de Montréal, passant par Repentigny, Terrebonne, Boisbriand et Saint-Eustache. Toutefois, elle n'est pas une véritable autoroute de contournement, car elle n'est pas raccordée à l'autoroute 40 à l'ouest, vers Pointe-Calumet. L'autre autoroute de contournement est l'autoroute 30, située sur la rive-sud de Montréal, passant par Brossard, Châteauguay, Beauharnois et les Cèdres, permettant d'éviter les zones plus souvent affectées par la congestion du centre de Montréal. Elle rejoint l'autoroute 20 à deux reprises (à Vaudreuil-Dorion et Sainte-Julie), ainsi que l'autoroute 40, à Vaudreuil-Dorion. Par ailleurs, elle a été complétée entre Vaudreuil-Dorion et Candiac le 15 décembre 2012, alors qu'auparavant aucune voie de circulation rapide n'existait sur la rive-sud de Montréal, forçant les automobilistes à circuler sur l'île de Montréal, augmentant ainsi la congestion. Bien qu'elle puisse servir d'autoroute de déviation, il faut toutefois considérer que l'autoroute 30 n'est théoriquement pas reconnue comme telle par le ministère des Transports du Québec.
Montréal est accessible depuis les États-Unis via deux itinéraires. Le premier itinéraire est via l'autoroute 15 depuis l'Interstate 87 et le poste douanier de Saint-Bernard-de-Lacolle, étant le principal lien entre Montréal et l'État de New York, ainsi que la ville de New York. L'autre itinéraire est via les autoroutes 35 et 10, passant par Saint-Jean-sur-Richelieu, depuis l'Interstate 89 dans l'État du Vermont, par le poste douanier de Saint-Armand. Cet itinéraire est le principal lien entre Montréal et Boston. De plus, l'autoroute 35 est en ce moment en construction et devrait être complétée jusqu'à la frontière canado-américaine en 2017. Pour le moment, entre Saint-Jean-sur-Richelieu et les États-Unis, le transport s'effectue par la route 133.
Les autoroutes 20 et 40 vers l'ouest relient la métropole québécoise à l'Ontario, qui est située à environ 70 kilomètres de route à l'ouest. L'autoroute 20 est le principal lien Toronto-Montréal, depuis l'autoroute 401, et l'autoroute 40 (la Route Transcanadienne) relie Montréal à Ottawa, devenant l'autoroute 417 en Ontario.
Le grand Montréal est aussi desservi par plusieurs autoroutes québécoises. L'autoroute 15 vers le nord relie Montréal aux Laurentides et à l'Abitibi (via la route 117), l'autoroute 25, à la région de Lanaudière et à Terrebonne, l'autoroute 40 vers l'est, à Trois-Rivières, à la Mauricie et à Québec via la rive nord du fleuve Saint-Laurent. L'autoroute 30 permet l'accès au nord de la Montérégie et à Sorel-Tracy, l'autoroute 20 vers l'est, à la Montérégie, au Centre-du-Québec, à la Chaudière-Appalaches, à Québec (via la rive sud de fleuve) ainsi qu'au Bas-Saint-Laurent. De plus, l'autoroute 10 vers l'est relie Montréal aux Cantons-de-l'Est et à Sherbrooke, l'autoroute 15 vers le sud, au sud de la Montérégie et à l'État de New York, et finalement l'autoroute 50 vers l'ouest, à Gatineau et à l'Outaouais.
Transports en commun
On peut apercevoir deux quais de la station Berri-UQAM, la plus fréquentée du métro de Montréal, où il y a correspondance entre les lignes verte, orange et jaune.
Le transport collectif sur l'île de Montréal est l'un des plus efficaces, rapides et ponctuels en Amérique du Nord ; la Société des transports de Montréal (STM) qui l'administre a été nommée meilleure société de transport en Amérique du Nord par l'American Public Transportation Association (en) en 2010. À Montréal, 35 % des travailleurs se rendent au travail en transport en commun ; cette proportion atteint 49 % pour les nouveaux immigrants. Au total, la STM enregistre 390 millions de déplacements par an et affiche une croissance annuelle de fréquentation de 1 %.
Le métro de Montréal constitue l'épine dorsale du système métropolitain de transport en commun ; il accueille environ 1,1 million de passagers par jour de semaine. Le métro compte 68 stations réparties en quatre lignes qui s'étendent sur 71 kilomètres ; la ligne verte (1), la ligne orange (2), la ligne jaune (4) et la ligne bleue (5). La station Berri-UQAM, située au croisement de 3 lignes, est la station la plus achalandée. Les 759 voitures du métro sont dotées d'un système de roulement pneumatique ; leur vitesse de pointe est de 72 km/h ; il n'y a aucun trajet aérien. Chaque station du métro possède une architecture particulière et on retrouve des œuvres d'art public différentes dans chacune d'elles.
En surface, le transport urbain est assuré par 192 lignes d'autobus et 8 500 arrêts desservis par un total de 1 600 autobus et 93 minibus de transport adapté. La ligne d'autobus la plus achalandée est la 67 Saint-Michel avec une moyenne de 43 000 déplacements par jour de semaine. On compte, au total, environ 1,4 million de passagers par jour de semaine à bord des autobus de la STM. Il n'y a plus de tramway à Montréal depuis 1959.
Le train de banlieue, administré par l'Agence métropolitaine de transport (AMT), dessert pour sa part la périphérie de Montréal aux heures de pointe. Les lignes Deux-Montagnes, Vaudreuil–Hudson, Saint-Jérôme, Mont-Saint-Hilaire, Candiac et Mascouche (décembre 2014) aboutissent au centre-ville de Montréal à la gare Lucien-L'Allier et à la Gare centrale de Montréal. On compte environ 66 000 passagers par jour de semaine à bord des trains de l'AMT.
Le 22 avril 2016, la Caisse de dépôt et placement du Québec dévoile le projet du réseau électrique métropolitain pour la région montréalaise, un projet de système léger sur rail qui sera opérationnel d'ici 2021.
Terminaux
Aéroport international Pierre-Elliott-Trudeau de Montréal.
Montréal compte quatre principaux terminaux de transports de passagers:
La gare d'autocars de Montréal, située à proximité de la station de métro Berri-UQAM, offre des liaisons d'autocar avec de nombreuses villes du Québec, du Canada et des États-Unis.
Autoroute 15/20, direction sud, kilomètre 62.
La gare centrale de Montréal, un terminal ferroviaire situé à proximité de la station de métro Bonaventure, est desservie par Via Rail, pour les liaisons avec les villes canadiennes, et Amtrak, qui offre une liaison quotidienne avec New York.
Le Vieux-Port de Montréal accueille chaque année une quarantaine d'escales et plus de 40 000 croisiéristes.
L'aéroport Pierre-Elliott-Trudeau (communément appelé Dorval), situé à 25 kilomètres à l'ouest du centre-ville de Montréal, accueille chaque année 13 millions de passagers : 41 % pour des vols domestiques, 59 % pour des vols internationaux. Les 3 corridors les plus achalandés sont Montréal – Toronto, Montréal – Paris et Montréal – New York.
Cyclisme urbain
Place de la Grande-Paix-de-Montréal
Station BIXI sur le boulevard Saint-Laurent.
Montréal est fréquemment citée parmi les dix plus importantes villes cyclistes au monde. De mai à décembre, 22 % des Montréalais utilisent le vélo comme principal moyen de transport, soit le double de la moyenne québécoise. L'arrondissement où l'on compte la plus forte proportion de déplacements à vélo est le Plateau-Mont-Royal, où près du dixième de tous les déplacements sont faits à bicyclette. On compte quotidiennement, hormis l'hiver, de 14 000 à 17 500 cyclistes dans le centre-ville.
Montréal compte un réseau de 535 kilomètres de pistes cyclables. La ville de Montréal prévoit augmenter le nombre à 800 kilomètres d'ici 2015. La Route verte compte 80 kilomètres à Montréal ; les sections les plus notables sont celles longeant les rives du canal Lachine, du Vieux-Port à LaSalle ainsi que le circuit Gilles Villeneuve.
Fontaine de la place Vauquelin.
La ville de Montréal peut compter sur l'un des plus importants réseaux de vélos en libre-service, le BIXI. Depuis sa création, le système s'est exporté dans plus d'une vingtaine de villes à travers le monde, notamment Londres, Melbourne et New York. En 2011, BIXI Montréal compte 5 050 vélos répartis dans plus de 405 stations dans les arrondissements centraux de la ville. En 2010, 3,3 millions de déplacements en BIXI ont été enregistrés ; le réseau compte plus de 30 000 abonnés.
Urbanisme
Aire urbaine: banlieue et périphérie
La région de Montréal, vue de l'espace, la nuit
« Accroupis au centre de la plaine comme l'araignée au centre de sa toile, Montréal l'écrase de sa masse »
— Raoul Blanchard, géographe, à propos de Montréal.
La place d'Armes dans le Vieux-Montréal
La banlieue de Montréal est composée de 82 municipalités locales regroupées au sein de la Communauté métropolitaine de Montréal. Ensemble, en incluant Montréal, ces municipalités couvrent une superficie de 4 360 km et réunissent 3,7 millions d'habitants soit près de la moitié de la population du Québec. Ils forment la 15 plus importante aire urbaine d'Amérique du Nord et la 77 mondialement. Les principales villes de la banlieue de Montréal sont Laval (399 400 hab.), Longueuil (232 516 hab.) et Terrebonne (101 558 hab.).
Au cours des dernières années, à l'instar des grandes villes nord-américaines, l'étalement urbain en périphérie de Montréal s'effectue à basse densité (moins de 500 personnes par km). Cette tendance entraîne de forts coûts d'opération et de déplacements ainsi que l'urbanisation de terres agricoles et d'habitats naturels.
Aménagement
L'aménagement des voies à Montréal est le résultat de la superposition d'un découpage en damier, très répandu dans les grandes villes nord-américaines, à un découpage plus ancien, composé de côtes et de rangs, établi lors du régime seigneurial français.
La Laurentienne Building.
À la fin du XVII siècle, Montréal est une petite ville fortifiée ; son territoire correspond au Vieux-Montréal actuel. Le sulpicien François Dollier de Casson planifie le tracé des rues à l'intérieur des fortifications en 1672. Au XVIII siècle, la croissance de la population entraine la création des premiers faubourgs aux portes de la ville ; le faubourg des Récollets à la porte ouest, le faubourg Saint-Laurent à la porte nord et le faubourg Québec à la porte est.
La forte densité des constructions le long d'artères parallèles entraîna le traçage de longues ruelles à l'intérieur des pâtés de maisons de plusieurs quartiers de Montréal
Au XIX siècle, le faubourg Saint-Laurent connaît une forte croissance, au-delà l'escarpement de la rue Sherbrooke, grâce au tramway. En son cœur, le boulevard Saint-Laurent, une montée perpendiculaire au fleuve Saint-Laurent, qui traverse l'île de Montréal, devient la première artère « nord-sud » de la ville, orienté en réalité nord-ouest / sud-est. En effet, par convention, on entend par orientation est/ouest ce qui est parallèle au fleuve Saint-Laurent, partout au Québec. La plus grande partie du développement s'effectuera à partir de cet axe, aussi appelé la « Main ».
La majorité des lotissements de Montréal sont érigés avant la seconde moitié du XX siècle. La grille des rues forme des pâtés de maisons étroits et profonds établis en rangs perpendiculaires au fleuve Saint-Laurent. Densément peuplés, ils sont souvent entrecoupés sur la longueur par une ruelle qui dessert l'arrière des bâtiments.
Lotissement des rues Chambord et De Brébeuf en 1879, entre l'avenue Mont-Royal et la rue Gilford, sur le Plateau-Mont-Royal.
Vue panoramique du Square Dorchester
Histoire
Hochelaga et les premières explorations
Carte du village iroquoien de Hochelaga par Giacomo Gastaldi selon le récit de Jacques Cartier
Même si les archéologues datent les premières présences humaines dans les basses-terres du Saint-Laurent du IV millénaire av. J.-C., les plus anciens artéfacts retrouvés sur l'île de Montréal ne datent que de quelques siècles avant l'arrivée des premiers explorateurs européens.
Jacques Cartier est considéré comme le premier Européen à avoir exploré l'île de Montréal. Le 2 octobre 1535, selon le récit de son deuxième voyage en Amérique, il débarque sur l'île et se rend au village iroquoien fortifié de Hochelaga, qui compte environ 1 500 habitants. Il nomme la colline située à proximité Mons realis (mont Royal en latin).
Quand Samuel de Champlain explore le fleuve en 1603, près de 70 ans plus tard, les Iroquoiens n'occupent plus l'île de Montréal et les basses-terres du Saint-Laurent. Hochelaga, le village décrit par Cartier a disparu ; les historiens n'ont jamais pu connaître son emplacement exact.
En 1611, Champlain établit un poste de traite saisonnier sur l'île de Montréal, dans un lieu qu'il nomme Place Royale (aujourd'hui Pointe-à-Callière). Il doit se résoudre à l'abandonner puisqu'il ne peut la défendre contre les guerriers Mohawks.
Ville-Marie et le régime français
Paul Chomedey de Maisonneuve, considéré comme le fondateur de la ville
« Il est de mon honneur d'accomplir ma mission, tous les arbres de l'île de Montréal devraient-ils se changer en autant d'Iroquois. »
— Paul de Chomedey, sieur de Maisonneuve, dans une lettre adressée à Charles Jacques Huault de Montmagny, gouverneur de la Nouvelle-France
La colonisation française de Montréal s'amorce vraiment avec l'établissement de la Société Notre-Dame de Montréal et la fondation de Ville-Marie, une colonie missionnaire mise sur pied pour évangéliser les Amérindiens, le 17 mai 1642. La société compte à sa tête Jérôme Le Royer, sieur de La Dauversière, Jean-Jacques Olier, Paul Chomedey de Maisonneuve et Jeanne Mance, une missionnaire qui fonde l'hôpital Hôtel-Dieu de Montréal.
Montréal connaît des débuts précaires. La cinquantaine de colons « montréalistes » sont souvent retranchés dans le fort Ville-Marie ; certains sont tués ou capturés par les Iroquois. Cette situation rend l'agriculture difficile à pratiquer. De plus, la Société Notre-Dame de Montréal n'arrive pas à convertir suffisamment d'Amérindiens pour assurer la croissance démographique. Maisonneuve est contraint de retourner en France pour recruter d'autres colons en 1653 et en 1659 ; ces efforts amènent près de 200 colons parmi lesquels on compte sœur Marguerite Bourgeoys, la fondatrice de la Congrégation de Notre-Dame de Montréal en 1659. Ces nouveaux arrivants permettent le développement de l'agriculture, ce qui assure la survie et le développement de Ville-Marie.
En 1663, la Nouvelle-France devient une province royale. Elle est placée sous le commandement du Conseil souverain de la Nouvelle-France qui relève de l'autorité directe de Louis XIV. La société Notre-Dame est dissoute la même année. Maisonneuve est renvoyé en France par le gouverneur Prouville de Tracy. La seigneurie de Montréal est cédée au séminaire Saint-Sulpice de Paris en 1665. Les sulpiciens influenceront de manière significative le développement de Montréal.
La traite des fourrures devient, à partir de 1665, grâce à des interventions militaires françaises, une part principale de l'économie montréalaise. Les pelleteries en provenance de la rivière des Outaouais transitent à Montréal qui compte plus de 600 habitants à cette époque. Les sulpiciens font borner les rues de ce qui est aujourd'hui le Vieux-Montréal en 1672. La ville est fortifiée en 1687.
Pendant que Montréal se développe, d'autres secteurs de peuplement apparaissent sur l'île. En amont des rapides du Sault-Saint-Louis sur le Saint-Laurent, un fief est concédé à l'explorateur René Robert Cavelier de La Salle, qui fonde Lachine en 1669. Au Sault-au-Récollet, au nord de l'île, sur la rivière des Prairies, une mission est fondée par les sulpiciens en 1696.
Capitulation des Français face à l'armée britannique à Montréal le .
Malgré quelques périodes de tranquillité, les guerres franco-iroquoises font de plus en plus de ravages dans la colonie à la fin du XVII siècle. On compte parmi les événements sanglants à survenir à proximité de Montréal le massacre de Lachine du 5 août 1689.
En août 1701, le traité de la Grande Paix de Montréal met fin aux hostilités. 1 200 Amérindiens d'une quarantaine de nations de la région des Grands Lacs et plusieurs notables de la Nouvelle-France, dont le gouverneur Hector de Callières, se rassemblent à Montréal pour la signature du traité.
L'expansion de Montréal se poursuit durant la première moitié du XVIII siècle ; les premiers faubourgs apparaissent durant les années 1730 alors que la ville compte autour de 3 000 habitants. En plus de la traite des fourrures, la ville devient le point central d'un territoire agricole en pleine croissance.
Commencée un peu avant la guerre de Sept Ans, la guerre de la Conquête oppose les Français et les Britanniques en Amérique du Nord à partir de 1754. En plus de la citadelle de Montréal, les Français comptent à cette époque de nombreux forts sur l'île de Montréal notamment le fort Lorette, le fort de la Montagne, le fort de Pointe-aux-Trembles et le fort Senneville.
La bataille des plaines d'Abraham, victoire britannique, à Québec le 13 septembre 1759 annonce la fin du régime français sur le territoire. Malgré une dernière tentative de reprendre la ville lors de la bataille de Sainte-Foy le 28 avril 1760, le duc de Lévis est contraint de replier ses troupes à Montréal.
Le 8 septembre 1760, les troupes françaises à Montréal, commandées par Pierre de Cavagnal, Marquis de Vaudreuil, se rendent à l'armée britannique commandée par Lord Jeffery Amherst. Le traité de Paris de 1763 marque la fin de la Nouvelle-France.
Régime colonial britannique et industrialisation
Montréal en 1784
Le canal Lachine, vers 1850.
En 1759, la ville française de Montréal comptait plus de 5 000 âmes. Après la conquête britannique de 1760, Montréal ressemblait beaucoup aux villes françaises de province. Le fond de population et l'immense majorité étaient partout françaises. Mais le territoire canadien-français restait une nation conquise. Les classes riches étaient pour la plupart écossaises . Bien que le français fût la langue presque universellement parlée, la plupart des journaux, les affiches, et jusqu'aux enseignes des marchands français étaient en anglais.
Entre les épidémies et les grands incendies, Montréal, alors le centre d'un vaste arrière-pays, développa une solide bourgeoisie commerciale puis industrielle, principalement d'origine écossaise et anglaise. Elle fut cependant desservie par les troubles politiques lors de la rébellion des Patriotes de 1837–1838. Le Parlement du Canada-Uni y était situé entre 1843 et 1849 avant son incendie par des émeutiers anglais, appelés aux armes par un article haineux de The Gazette. Le feu se propagea également jusqu'à la bibliothèque nationale, détruisant d'innombrables archives de la Nouvelle-France. Les incidents incitèrent les députés du Canada-Uni à transférer la capitale en alternance à Toronto et à Québec, par un vote de 34 voix contre 29.
Sur le plan économique, le début du XIX siècle marque une importante transition dans l'activité commerciale de Montréal. Sa position géographique liée aux réseaux de communication naturels faisait déjà de la ville un centre important de la traite des fourrures vers l'Europe. Le début de la colonisation anglaise du Haut-Canada par les Loyalistes transforme Montréal en plaque tournante de l'approvisionnement et du peuplement de la région des Grands Lacs. L'industrie de la traite des fourrures — qui a dominé l'activité économique pendant plus d'un siècle — commence à perdre de l'importance par rapport au négoce et aux activités de transport.
La croissance de la ville s'accéléra par la construction en 1824 du canal de Lachine, permettant aux navires de franchir les rapides de Lachine et facilitant les communications entre l'Atlantique et les Grands Lacs. La seconde moitié du XIX siècle amena le rapide développement du chemin de fer, la création d'une ligne ferroviaire de 23 km entre Laprairie et Saint-Jean-sur-Richelieu en 1836, et celle du canal de Chambly, inauguré en 1843. Les deux infrastructures améliorent les communications avec New York, via le lac Champlain et la rivière Hudson. La construction des lignes du Grand Tronc vers Toronto et les Provinces maritimes dans les années 1850, et celle du pont Victoria, en 1860, ont consolidé la vocation de la ville. La compagnie ferroviaire du Canadien Pacifique y a installé son siège social en 1880, faisant de Montréal le nœud ferroviaire du Canada.
Parallèlement l'industrie artisanale a cédé peu à peu la place à l'industrialisation.
Apogée et déclin relatif
La rue Sainte-Catherine Ouest, à l'angle de la rue Union en 1937.
Kiosque à journaux dans Rosemont en 1943.
Le fort développement des banques et des autres institutions financières à la même époque donna l'élan permettant à Montréal de devenir le centre financier canadien durant toute la première moitié du XXsiècle. La ville se modernise et développe une réputation de « ville ouverte ».
Deux facteurs contribuent toutefois à transformer durablement l'économie montréalaise au terme de la Seconde Guerre mondiale. D'une part, on constate à cette époque un vaste mouvement des industries de fabrication de biens durables vers le Midwest et le sud de l'Ontario. Combiné à des changements technologiques, comme l'essor du camionnage et la mise en service de la voie maritime du Saint-Laurent en 1959, réduisent l'importance de Montréal comme centre de transbordement des marchandises.
Un deuxième facteur, identifié par Polèse (1990), tient aux transformations profondes qui ont marqué la société québécoise à compter de la fin des années 1950 et le renversement du sommet de la hiérarchie des métropoles canadiennes au profit de Toronto . Selon le chercheur, la Révolution tranquille et la francisation de la société ont eu pour effet d'augmenter les coûts de transaction des services supérieurs, en rendant plus difficile le recrutement de main-d'œuvre pour desservir un marché canadien anglophone à 75 %. Ce mouvement, particulièrement présent durant les années 1960 et 1970, s'est résorbé vers la fin du XX siècle.
Ville internationale contemporaine
Boulevard René-Lévesque au centre-ville, proche des tours SunLife et Banque royale du Canada
Le déplacement graduel des populations vers l'ouest achèvera le déclassement de Montréal durant les décennies suivantes. Une importante restructuration industrielle et un développement des industries culturelles donneront ensuite un second souffle à la ville.
Le statut international de la ville a été assuré par l'Exposition universelle de 1967, tenue en même temps que les célébrations du 325 anniversaire de la ville et par les Jeux olympiques d'été de 1976. Montréal a célébré avec éclat son 350 anniversaire en 1992.
Intérieur du centre commercial
Le Centre d'histoire de Montréal est situé dans une ancienne caserne d'incendie, place d'Youville dans le Vieux-Montréal.
En date du , l'ensemble des municipalités situées sur l'île de Montréal, totalisant une population de 1 871 774personnes, 3 695 000 avec l'agglomération, ainsi que plusieurs îles périphériques qui composaient jusqu'alors la communauté urbaine de Montréal, ont été fusionnées par une loi du gouvernement du Québec pour former la nouvelle ville de Montréal.
Vingt-sept banlieues ont ainsi été intégrées à l'ancienne ville et transformées en arrondissements, contre la volonté de certaines d'entre elles , particulièrement des banlieues anglophones du secteur ouest de l'île.
Après l'élection d'un gouvernement libéral à Québec, un référendum sur les « défusions » municipales a eu lieu le 20 juin 2004. Sur les 22 municipalités fusionnées en 2002 qui ont voté pour tenir un référendum sur la « défusion » (à la suite de la signature de registres), 15 ont voté pour redevenir des municipalités autonomes. Cela leur a été accordé en date du 1 janvier 2006, bien qu'avec des pouvoirs réduits. La ville de Montréal et les municipalités « défusionnées » se retrouvent au sein d'un conseil d'agglomération qui gère les compétences d'agglomération (ex. : police, pompiers, eau, développement économique) et les villes « défusionnées » gèrent les compétences de proximité (loisirs, travaux publics, etc.).
Politique et administration
Administration municipale
Hôtel de ville de Montréal
Logo de la ville de Montréal
Montréal est une municipalité de ville régie par une charte indépendante. Son administration municipale est répartie sur trois niveaux : l'agglomération, la ville et les arrondissements.
La ville de Montréal compte un maire élu au scrutin uninominal majoritaire à un tour tous les 4 ans. Il incarne le pouvoir exécutif au sein de l'administration municipale de la ville ; il siège au conseil d'agglomération, au conseil municipal et au comité exécutif de Montréal. Il est également maire de l'arrondissement Ville-Marie.
À la suite de la démission du maire Gérald Tremblay le 5 novembre 2012, Michael Applebaum a été désigné maire par intérim jusqu'à l'élection municipale de novembre 2013. Celui-ci ayant ensuite fait l'objet d'accusations criminelles en lien avec une affaire de corruption, il a été remplacé par Laurent Blanchard le 25 juin 2013, à la suite d'une élection au conseil municipal.
De 2001 à 2003, le gouvernement du Québec fusionne 27 municipalités de l'île de Montréal à la ville de Montréal. En 2006, 15 de ces municipalités défusionnent. Bien que ces municipalités soient désormais indépendantes, elles partagent toujours l'administration de certains services avec la ville de Montréal. Le conseil d'agglomération de Montréal administre entre autres la sécurité publique, l'évaluation foncière, la distribution de l'eau potable et le traitement des eaux usées et des matières résiduelles, la voirie et le transport en commun sur l'ensemble du territoire de l'île de Montréal . Il est composé du maire de Montréal, de 15 conseillers de Montréal et de 14 maires et 1 représentant des villes reconstituées de l'île de Montréal.
Le conseil municipal de Montréal est l'organe décisionnel principal de la ville. Il est composé de 65 membres : le maire, les 19 maires d'arrondissement et 46 conseillers de ville. Les maires d'arrondissement sont élus au suffrage universel parmi la population de leur arrondissement et les conseillers de ville sont élus au scrutin majoritaire à un tour dans les différents districts électoraux de la ville (chaque arrondissement est divisé entre 0 et 4 districts électoraux).
Neuf commissions du conseil s'occupent des consultations publiques et de la réception des commentaires et des critiques liés à leur programme d'activité. Elles sont avant tout des organes de consultation, donc non décisionnels, contrairement au comité exécutif. Leur mission consiste à bien informer et éclairer le choix des membres du conseil municipal et à favoriser la participation des citoyens dans les débats publics. Chaque commission est formée de sept à neuf membres élus (à l'exception d'un représentant du gouvernement du Québec à la commission sur la sécurité publique ), incluant un président et un vice-président.
Arrondissements
La ville de Montréal compte 19 arrondissements. Plusieurs d'entre eux sont d'anciennes villes fusionnées à Montréal. Les arrondissements sont dirigés par le conseil d'arrondissement composé du maire de l'arrondissement, des conseillers de ville de l'arrondissement et des conseillers d'arrondissement, s'il y a lieu (les arrondissements élisent entre 0 et 3 conseillers d'arrondissements). Au total, les 19 arrondissements comprennent 39 conseillers d'arrondissement. Ils sont responsables, localement, de l'urbanisme, de l'enlèvement des matières résiduelles, de la culture, des loisirs, du développement communautaire, des parcs, de la voirie, de l'habitation, du personnel, de la prévention des incendies, de la gestion financière et des tarifications non fiscales.
Territoire occupé par la ville de Montréal (en bleu foncé) au centre de la communauté métropolitaine de Montréal (en bleu pâle)
Représentation provinciale
Au niveau provincial, la représentation à l'Assemblée nationale du Québec se fait par des députés élus dans des circonscriptions. Vingt-sept circonscriptions sont situées à Montréal (bien que certaines d'entre elles chevauchent Montréal et d'autres villes).
Acadie (Christine St-Pierre, PLQ)
Anjou (Lise Thériault, PLQ)
Bourassa-Sauvé (Rita de Santis, PLQ)
Bourget (Maka Kotto, PQ)
Crémazie (Marie Montpetit, PLQ)
D'Arcy-McGee (David Birnbaum, PLQ)
Gouin (Francoise David, QS)
Hochelaga-Maisonneuve (Carole Poirier, PQ)
Jeanne-Mance—Viger (Filomena Rotiroti, PLQ)
LaFontaine (Marc Tanguay, PLQ)
Laurier-Dorion (Gerry Sklavounos, PLQ)
Marguerite-Bourgeoys (Robert Poëti, PLQ)
Marquette (François Ouimet, PLQ)
Mercier (Amir Khadir, QS)
Mont-Royal (Pierre Arcand, PLQ)
Nelligan (Martin Coiteux, PLQ)
Notre-Dame-de-Grâce (Kathleen Weil, PLQ)
Outremont (Hélène David, PLQ)
Pointe-aux-Trembles (Nicole Léger, PQ)
Robert-Baldwin (Carlos J. Leitao, PLQ)
Rosemont (Jean-François Lisée, PQ)
Sainte-Marie—Saint-Jacques (Manon Massé, QS)
Saint-Henri—Sainte-Anne (Marguerite Blais, PLQ)
Saint-Laurent (Jean-Marc Fournier, PLQ)
Verdun (Jacques Daoust, PLQ)
Viau (David Heurtel, PLQ)
Westmount—Saint-Louis (Jacques Chagnon, PLQ)
Représentation fédérale
Au niveau fédéral, la représentation à la Chambre des communes du Canada se fait par des députés élus dans des circonscriptions. Dix-huit circonscriptions sont situées à Montréal (bien que certaines d'entre elles chevauchent Montréal et d'autres villes).
Ahuntsic-Cartierville (Mélanie Joly, PLC)
Bourassa (Emmanuel Dubourg, PLC)
Dorval—Lachine—LaSalle (Anju Dhillon, PLC)
Hochelaga (Marjolaine Boutin-Sweet, NPD)
Honoré-Mercier (Pablo Rodriguez, PLC)
Lac-Saint-Louis (Francis Scarpaleggia, PLC)
La Pointe-de-l'Île (Mario Beaulieu, Bloc québécois)
Montréal-Guyon (France) depuis 1989Sous-modèle utilisé pour la maintenance du modèle {{Jumelage}} via les pages liées. Sous-modèle utilisé pour la maintenance du modèle {{Jumelage}} via les pages liées.
Moscou (Russie) depuis 1997
New York (États-Unis) depuis 2005
Paris (France) depuis 2006
Port-au-Prince (Haïti) depuis 1995
Quito (Équateur) depuis 1997
Rio de Janeiro (Brésil)
San Salvador (Salvador) depuis 2001
Santiago (Chili) depuis 1997
Shanghai (Chine) depuis 1985
Tel Aviv-Jaffa (Israël) depuis 1996
Tunis (Tunisie) depuis 1999
Population et société
Gentilé
Le gentilé Montréalais, Montréalaise est employé pour désigner les habitants de Montréal. Cette dénomination française a été officialisée au printemps 2015. Selon un linguiste québécois, le gentilé Montréalais a pour équivalent Montrealer en anglais, مونتريالي en arabe, Montrealés, montrealesa en espagnol, Montrealese en italien et 蒙特利尔人 en chinois.
Démographie
Foule sur la rue Crescent à l'occasion du Grand Prix automobile du Canada 2011.
Montréal est la ville la plus peuplée du Québec, la deuxième ville la plus peuplée du Canada et le centre d'une agglomération de près de 4 millions d'habitants. En 2014, on compte 1 988 243 Montréalais. La densité moyenne de population dans la ville est 4 517 hab./km. Elle atteint 13 096 hab./km dans le Plateau-Mont-Royal et 18 802 hab./km dans le quartier Parc-Extension.
L'immigration est le principal moteur de la croissance démographique montréalaise. Entre 2008 et 2009, l'île de Montréal accueille 40 005 nouveaux immigrants internationaux. Pour la même période, l'accroissement naturel amène 8 235 nouveaux Montréalais.
Rue Prince-Arthur, début de la section piétonne, vue du boulevard Saint-Laurent
La population de la ville est relativement jeune : en 2006, selon Statistique Canada, le pourcentage d'habitants âgés de moins de 35 ans est 44 %, soit 2 points de plus que la moyenne québécoise, qui est 41,8 %. L'âge médian y est 38,8 ans, soit un peu moins que la moyenne provinciale (41 ans).
La population de la ville de Montréal a connu sa principale période de croissance au cours de la seconde moitié du XIX siècle et durant la première moitié du XX siècle. Durant cette période, la population de la ville, sans compter la banlieue, passe d'un peu moins de 60 000 habitants à plus d'un million d'habitants ; Montréal est la ville la plus peuplée du Canada jusque dans les années 1950.
En plus de l'immigration irlandaise au cours du XIX siècle, l'industrialisation est le principal facteur de la croissance de la ville. Les habitants des campagnes environnantes migrent vers la ville pour y travailler dans les usines. La plupart des arrivants sont des Canadiens français et des Canadiens anglais provenant des milieux ruraux du Québec, de l'Ontario et du Nouveau-Brunswick.
Personnalités montréalaises
Maurice Richard, joueur de hockey du Canadien de Montréal en 1945.
De nombreuses personnalités sont issues de l'agglomération de Montréal. Parmi elles, on peut citer les jazzmen Oscar Peterson, Oliver Jones, Maynard Ferguson, l'actrice Jessalyn Gilsig, des chanteurs tels que Leonard Cohen, Michel Rivard, Lucien Francœur, Robert Charlebois, Shawn Drover, Claude Dubois, Diane Dufresne, Kate et Anna McGarrigle, Rufus Wainwright, Martha Wainwright, Béatrice Martin (Cœur de Pirate) et Mylène Farmer qui y a peu vécu, des groupes musicaux montréalais comme Mahogany Rush, Simple Plan et Arcade Fire ont atteint une notoriété mondiale, le poète Émile Nelligan, le romancier Hubert Aquin, l'ancien premier ministre Jacques Parizeau, l'ancien premier ministre du Canada Pierre Elliott Trudeau, l'écrivain et homme politique Jacques Hébert, les joueuses de tennis Mary Pierce et Eugenie Bouchard, l'astrophysicien et écologiste Hubert Reeves ou encore l'écrivain Saul Bellow, prix Nobel de littérature, Sidney Altman, lauréat du prix Nobel de chimie, Ralph Steinman, lauréat du prix Nobel de médecine, l'auteure et militante altermondialiste Naomi Klein, le héros canadien de la révolution chinoise Norman Bethune, et un des acteurs de la série Star Trek William Shatner, le joueur de hockey Maurice Richard (le Rocket). Dans le monde de la musique, Isabelle Boulay (Sainte-Félicité, Gaspésie), DJ Daniel Desnoyers, DJ Champion, Aut'Chose, le DJ A-Trak (Duck Sauce), Sam Roberts, Voivod et Céline Dion (née à Charlemagne, mais associée à Montréal sur la scène internationale) sont très connus.
Immigration et groupes ethniques
La population d'origine européenne est en vaste majorité d'ascendance française, irlandaise, anglaise et italienne, toujours selon Statistique Canada. Les quatre groupes ethniques en importance sur l'île de Montréal étaient, en 2001, les Canadiens (population établie au Canada depuis plusieurs générations) à 55,7 % (1 885 085), les Français à 26,6 % (900 485), les Italiens à 6,6 % (224 460) et les Irlandais à 4,7 % (161 235).
Dans la ville de Montréal, toujours en 2001, les descendants de francophones ou anglophones canadiens d'identité ancestrale française et britannique étaient majoritaires. Ceux identifiés en tant que Canadiens d'identité dite ancestrale, selon la loi sur les langues officielles du Canada, sont en effet majoritairement de descendance française, irlandaise, anglaise et écossaise, ou leurs familles ayant élu domicile sur le territoire depuis plusieurs générations.
En 2011, les principales minorités visibles étaient, en ordre d'importance, les Afro-Canadiens qui comptaient pour 8,4 % de la population totale et les Arabes pour 5,9 %.
Communautés culturelles
La répartition des communautés culturelles montréalaises varie grandement en fonction des arrondissements.
Langues
30-40 % Franco-Anglo
30-40 % Franco-Allo
30-40 % Anglo-Allo
+30 % Égalité
Selon les données du recensement de 2006, la majorité des habitants de la communauté métropolitaine de Montréal (environ 65 %) a le français pour langue maternelle, une part non négligeable (23 %) de la population est néo-canadienne, n'ayant ni le français ni l'anglais comme langue d'origine, tandis qu'environ 12 % se déclarent anglophones.
Selon la même source, sur l'ensemble de l'île de Montréal, le constat change alors qu'environ 50 % de la population se déclare francophone, 34 % allophone et 16 % anglophone. Cependant, la majorité des citoyens ont à tout le moins une connaissance pratique de la langue majoritaire et la plupart des allophones ont le français ou l'anglais comme langue seconde. Près de 53 % des Montréalais sont bilingues français et anglais, 29 % des gens parlent uniquement le français et 13 % des Montréalais parlent seulement l'anglais (surtout concentrés dans l'Ouest de l'île de Montréal).
Certaines personnes ne sont capables de communiquer ni en français ni en anglais. Cependant, la tendance qu'ont les nouveaux immigrants à apprendre la langue majoritaire s'est accélérée depuis l'introduction de la Charte de la langue française durant les années 1970. L'italien, le portugais, l'espagnol et le roumain sont les autres langues romanes utilisées à Montréal ; l'allemand, le grec, le yiddish mais aussi le berbère (kabyle), l'arabe, le mandarin, le cantonais, le vietnamien, le créole haïtien et le hindi sont également des langues utilisées à Montréal (due à l'immigration). L'usage du français à la maison, en général, a progressé dans la communauté métropolitaine de Montréal. La population anglophone a continué de diminuer de 1996 à 2001. Sa proportion est passée de 13,7 % en 1996 à 12,8 % en 2001 puis 11,8 % en 2011.. La proportion de francophones s'est légèrement accrue durant cette période quinquennale, passant de 67,9 % à 69,1 %, puis 85,7 % de personnes sachant parler français en 2011.
Par ailleurs, les statistiques de 2006 affichent un renversement de la tendance. En effet, tous les arrondissements de la ville ont vu leur proportion de locuteurs francophones diminuer depuis 2001. En cinq ans, cette variation est d'une amplitude variable selon les districts, allant d'une hausse de 1 % dans Loyola (arrondissement de Côte-des-Neiges–Notre-Dame-de-Grâce) à une baisse de 29 % dans Sainte-Geneviève (arrondissement de l'Île-Bizard–Sainte-Geneviève). La régression du français dans la ville de Montréal est un sujet récurrent dans les médias francophones québécois. Il doit cependant être nuancé dans la mesure où cette baisse en pourcentage ne se fait pas au profit d'une langue unique mais d'une multitude de langues, conséquence de l'accueil d'un grand nombre d'immigrants de langue maternelle autre que le français et l'anglais. D'autre part, le français reste la langue de travail majoritaire (66,5 % des réponses uniques au recensement de 2006).
Religion
L'oratoire Saint-Joseph du Mont-Royal
Selon les données de Statistique Canada en 2011, Montréal est une ville majoritairement catholique ; 53 % de la population adhère à cette religion. Les Montréalais sans appartenance religieuse sont le second groupe en importance, ils représentent 18 % de la population. Les trois autres groupes importants sont les musulmans, les chrétiens orthodoxes, et les protestants.
De passage dans la ville en 1881, l'écrivain américain Mark Twain baptise Montréal la « ville aux cent clochers ». Cela illustre la grande quantité d'églises catholiques romaines et protestantes dans la ville. À lui seul, l'archidiocèse de Montréal compte plus de 200 paroisses actives actuellement. Montréal compte également plusieurs lieux de culte catholiques importants tels que l'oratoire Saint-Joseph, le lieu de pèlerinage le plus important dédié à saint Joseph, la cathédrale Marie-Reine-du-Monde, la basilique Notre-Dame et la basilique Saint-Patrick. Le cimetière catholique Notre-Dame-des-Neiges situé sur le flanc nord du mont Royal est le plus grand cimetière au Canada. L'Église catholique trouve la majorité de ses fidèles au sein de la majorité canadienne-française et des communautés et descendants d'origine irlandaise, italienne, portugaise, polonaise et haïtienne. La communauté protestante est principalement anglicane et la communauté orthodoxe compte la majorité de ses membres auprès des communautés grecques, russes et roumaines.
Le marché Bonsecours vue du Vieux-Port
Presque absent avant la seconde moitié du XX siècle, l'islam a connu une forte progression au Québec depuis l'élimination de la discrimination racialiste dans les politiques d'immigration canadiennes en 1962. On compte aujourd'hui plus de pratiquants musulmans que de pratiquants catholiques à Montréal. Entre 2001 et 2011, la population musulmane a presque doublé dans la ville, passant de 81 000 croyants à 155 000 en l'espace de 10 ans. Cette tendance est principalement due à l'immigration en provenance de l'Algérie, du Maroc, de la Tunisie et du Liban. Contrairement à la France, l'Allemagne ou au Royaume-Uni, il n'y a pas de domination d'un groupe ethnique musulman particulier à Montréal ; 70 % des musulmans de Montréal sont sunnites et 30 % sont chiites. On compte un peu plus d'une cinquantaine de lieux de culte musulmans dans la grande région de Montréal.
La communauté juive (juifs laïcs et juifs orthodoxes) de Montréal, établie principalement depuis le début du XX siècle à Montréal, est principalement concentrée dans les arrondissements d'Outremont, de Côte-des-Neiges–Notre-Dame-de-Grâce et de Saint-Laurent ; autour des villes enclavées de Côte-Saint-Luc et Hampstead où les juifs sont majoritaires. On compte 80 000 juifs dans la ville de Montréal et plus de 120 000 sur l'île de Montréal.
Montréal accueille également de petites communautés bouddhistes, sikhs, bahá'íes, témoins de Jéhovah et hindoues.
Sports
Stade olympique, avec sa tour, terminée après les jeux olympiques
Grand prix du Canada, sur le circuit Gilles-Villeneuve
Les 11 championnats du monde FINA, 2005
Événements sportifs
Au cours de son histoire, Montréal a été l'hôte de plusieurs événements sportifs majeurs, dont les Jeux olympiques d'été de 1976, les championnats mondiaux d'escrime en 1967, de cyclisme sur piste en 1974, d'aviron en 1984, de natation en 2005, la coupe Rogers de tennis, le Grand Prix du Canada de Formule 1.
Jeux olympiques:
Les Jeux olympiques d'été de 1976.
Course automobile:
Grand prix du Canada de Formule 1 (sur le circuit Gilles-Villeneuve) de 1978 à 2008. Après une interruption en 2009, le Grand Prix du Canada a lieu de nouveau depuis 2010 ; Logo des jeux olympiques de Montréal 1976
Nascar Nationwide Series (sur le circuit Gilles-Villeneuve), de 2007 à 2012 ;
Nascar Canadian Tire Series (sur le circuit Gilles-Villeneuve), depuis 2007.
Cyclisme:
La coupe du monde cycliste féminine de Montréal, depuis 1998 ;
Le Tour de l'île de Montréal, depuis 1985 ;
Le Grand Prix Cycliste de Montréal (Pro Tour de l'UCI), depuis 2010.
Golf:
Le championnat de Montréal du circuit Champions Tour de la PGA s'établit à Montréal en 2010 et, cela pour plusieurs années consécutives. (Il y a déjà eu des éditions de 1904, 1908, 1913, 1926, 1935, 1946, 1950, 1956, 1959, 1967, 1997 et 2001 — mais jamais un tournoi consacré à Montréal pour plusieurs années.)
7 Presidents Cup, du 27 au 30 septembre 2007.
Marathon:
Le marathon de Montréal, depuis 2003.
Natation:
XI championnats du monde de natation 2005 FINA du 17 au 31 juillet 2005.
Soccer:
Coupe du monde de football des moins de 20 ans 2007 (10 matchs en juillet 2007).
Coupe du monde de football féminin 2015 (9 matchs).
Tennis:
Masters de tennis du Canada, depuis 1989. Lors des années paires Montréal reçoit les femmes (WTA), alors que les années impaires Montréal reçoit les hommes (ATP) En 2009, le tournoi de la coupe Rogers établit un record d'assistance, devenant le premier tournoi d'une semaine à attirer une affluence de plus de 200 000 spectateurs. C'était également la première fois que les huit meilleurs joueurs au monde, selon le classement ATP, se retrouvaient tous en quart-de-final.
Jeux du Québec:
Montréal a accueilli les Jeux du Québec durant les hivers 1972, 1977, 1983 et les étés 1997 et 2001.
Outgames mondiaux:
Montréal a accueilli les premiers Outgames mondiaux gais du 29 juillet au 5 août 2006 sous le nom de Rendez-vous Montréal 2006.
Équipes sportives les plus importantes
Le sport professionnel à Montréal constitue une dimension essentielle de l'intégration de Montréal au continent nord-américain. Montréal possède plusieurs équipes sportives professionnelles qui sont des franchises de grandes ligues continentales.
Franchises sportives majeures actuelles:
Club Ligue Enceinte Fondation Championnats Canadiens de Montréal LNH (hockey) Centre Bell 1909 24 Impact de Montréal Première division USL (1993-2011) MLS (2012) (Soccer) Stade Saputo 1993 3 Alouettes de Montréal LCF (football) Stade Percival-Molson 1946 7 Royal de Montréal American Ultimate Disc League (ultimate (sport)) Stade Percival-Molson 2014 0
Franchises majeures passées:
Club Ligue Enceinte Existence Championnats Expos de Montréal MLB Stade olympique de Montréal 1969–2004 0 Maroons de Montréal LNH Forum de Montréal 1924–1938 2 Manic de Montréal Ligue nord-américaine de soccer (LNAS) Stade olympique 1981–1983 0 Express de Montréal Ligue Nationale de Crosse Centre Bell 2004 0 Roadrunners de Montréal Ligue Nationale de Roller-Hockey Centre Molson 1996–1999 0 Machine de Montréal World League of American Football Stade olympique 1991–1992 0 Junior de Montréal LHJMQ (hockey) Auditorium de Verdun 2008–2011 0
Les Montréalais et le sport
Les Montréalais pratiquent plusieurs types d'activités sportives sur une base récréative grâce à la présence de nombreux clubs sportifs amateurs et associations sportives locales. La popularité des sports y est aussi favorisée par l'existence d'un réseau de terrains extérieurs et d'installations intérieures (aréna, gymnase, terrain intérieur de soccer). L'hiver, des anneaux de glace et des patinoires sont aménagés à l'extérieur. Le lac aux Castors sur le mont Royal et l'anneau de glace dans le vieux-port permettent aux Montréalais de renouer avec la pratique du patinage dans une ambiance familiale. Le ski de fond est également une activité populaire et plusieurs centaines de kilomètres de sentiers balisés sont entretenus par la ville dans les parcs.
Société civile et droits civiques
Santé
Centre universitaire de santé McGill
Glen Hôpital de Montréal pour enfants (24 mai 2015) Hôpital Royal Victoria (26 avril 2015) Institut thoracique de Montréal (le 14 juin 2015)
Hôpital de Montréal pour enfants (24 mai 2015)
Hôpital Royal Victoria (26 avril 2015)
Institut thoracique de Montréal (le 14 juin 2015)
Satelite Hôpital général de Montréal Institut neurologique de Montréal Hôpital de Lachine et le pavillon Camille-Lefebvre.
Hôpital général de Montréal
Institut neurologique de Montréal
Hôpital de Lachine et le pavillon Camille-Lefebvre.
Le RUIS de l’UdeM
Institut de cardiologie de Montréal
Institut Philippe-Pinel de Montréal
Centre hospitalier universitaire Sainte-Justine et Centre hospitalier de l'Université de Montréal
Centre intégré de santé et de services sociaux
CIUSSS du Centre-Ouest-de-l'Île-de-Montréal
Centre d'hébergement Father-Dowd CHSLD juif de Montréal La Maison Bleue de Parc-Extension Centre d’hébergement Henri-Bradet CLSC de Benny Farm Maison de naissance Côte-des-Neiges Centre d’hébergement Saint-Andrew CLSC de Côte-des-Neiges Manoir Renaissance Centre d’hébergement Saint-Margaret CLSC Métro Point de service Outremont Centre gériatrique Maimonides Donald Berman CLSC de Parc-Extension Résidence Solomon Centre de réadaptation Constance-Lethbridge CLSC René-Cassin Ressource intermédiaire Lev-Tov Centre de réadaptation MAB-Mackay Hôpital Catherine Booth Ressource intermédiaire Maison Paternelle Site Mackay Hôpital général juif Ressource de la Montagne Centre Miriam Hôpital Richardson Service régional Info-Santé/Info-Social
Centre d'hébergement Father-Dowd
CHSLD juif de Montréal
La Maison Bleue de Parc-Extension
Centre d’hébergement Henri-Bradet
CLSC de Benny Farm
Maison de naissance Côte-des-Neiges
Centre d’hébergement Saint-Andrew
CLSC de Côte-des-Neiges
Manoir Renaissance
Centre d’hébergement Saint-Margaret
CLSC Métro
Point de service Outremont
Centre gériatrique Maimonides Donald Berman
CLSC de Parc-Extension
Résidence Solomon
Centre de réadaptation Constance-Lethbridge
CLSC René-Cassin
Ressource intermédiaire Lev-Tov
Centre de réadaptation MAB-Mackay
Hôpital Catherine Booth
Ressource intermédiaire Maison Paternelle
Site Mackay
Hôpital général juif
Ressource de la Montagne
Centre Miriam
Hôpital Richardson
Service régional Info-Santé/Info-Social
514-521-2150
Centre hospitalier Mont-Sinai La Maison Bleue de Côte-des-Neiges
Centre hospitalier Mont-Sinai
La Maison Bleue de Côte-des-Neiges
CIUSSS du Centre-Sud-de-l'Île-de-Montréal
Agence de la santé et des services sociaux de Montréal Centre de santé et de services sociaux du Sud-Ouest-Verdun Centre de santé et de services sociaux Jeanne-Mance La corporation du Centre de réadaptation Lucie-Bruneau Institut Raymond-Dewar Institut universitaire de gériatrie de Montréal Centre de réadaptation en dépendance de Montréal Centre de réadaptation en déficience intellectuelle et en troubles envahissants du développement de Montréal Institut de réadaptation Gingras-Lindsay-de-Montréal Le Centre jeunesse de Montréal Hôpital chinois de Montréal (établissement regroupé)
Agence de la santé et des services sociaux de Montréal
Centre de santé et de services sociaux du Sud-Ouest-Verdun
Centre de santé et de services sociaux Jeanne-Mance
La corporation du Centre de réadaptation Lucie-Bruneau
Institut Raymond-Dewar
Institut universitaire de gériatrie de Montréal
Centre de réadaptation en dépendance de Montréal
Centre de réadaptation en déficience intellectuelle et en troubles envahissants du développement de Montréal
Institut de réadaptation Gingras-Lindsay-de-Montréal
Le Centre jeunesse de Montréal
Hôpital chinois de Montréal (établissement regroupé)
CIUSSS de l'Ouest-de-l'Île-de-Montréal
CSSS de l'Ouest-de-l'Île CSSS de Dorval-Lachine-LaSalle Centre de réadaptation de l'Ouest de Montréal Institut universitaire en santé mentale Douglas Centre hospitalier de St. Mary Centres de la jeunesse et de la famille Batshaw Centre de soins prolongés Grace Dart Hôpital Sainte-Anne
CSSS de l'Ouest-de-l'Île
CSSS de Dorval-Lachine-LaSalle
Centre de réadaptation de l'Ouest de Montréal
Institut universitaire en santé mentale Douglas
Centre hospitalier de St. Mary
Centres de la jeunesse et de la famille Batshaw
Centre de soins prolongés Grace Dart
Hôpital Sainte-Anne
CIUSSS du Nord-de-l'Île-de-Montréal
Hôpital du Sacré-Coeur de Montréal Hôpital Fleury Hôpital Jean-Talon Hôpital Rivière-des-Prairies Pavillon Albert-Prévost de l'Hôpital du Sacré-Coeur de Montréal Services ambulatoires de santé mentale de l'Hôpital Fleury CLSC d'Ahuntsic CLSC de Bordeaux-Cartierville CLSC de La Petite-Patrie CLSC de Montréal-Nord CLSC de Saint-Laurent CLSC de Villeray
Hôpital du Sacré-Coeur de Montréal
Hôpital Fleury
Hôpital Jean-Talon
Hôpital Rivière-des-Prairies
Pavillon Albert-Prévost de l'Hôpital du Sacré-Coeur de Montréal
Services ambulatoires de santé mentale de l'Hôpital Fleury
CLSC d'Ahuntsic
CLSC de Bordeaux-Cartierville
CLSC de La Petite-Patrie
CLSC de Montréal-Nord
CLSC de Saint-Laurent
CLSC de Villeray
CIUSSS de l'Est-de-l'Île-de-Montréal
CSSS de la Pointe-de-l’Île :
Anjou, Mercier-Est, Montréal-Est, Pointe-aux-Trembles et Rivière-des-Prairies
CSSS de Saint-Léonard et Saint-Michel
CSSS Lucille-Teasdale :
Hochelaga-Maisonneuve, Mercier-Ouest et Rosemont
L’Institut Canadien-Polonais du Bien-Être Inc.
L’Hôpital Santa Cabrini
L’Institut universitaire en santé mentale de Montréal
L’Hôpital Maisonneuve-Rosemont
Éducation
Montréal est constamment en tête de file des meilleures villes étudiantes au monde. Ainsi en 2013, selon The Economist, Montréal se classe au premier rang mondial comme destination pour des études à l'étranger, devant Londres. Selon le palmarès 2013 de QS Best Student Cities, la ville se classerait première au Canada, seconde en Amérique du Nord et neuvième au niveau mondial. Avec plus de 170 000 étudiants, la ville est au deuxième rang des métropoles nord-américaines quant au nombre d'étudiants universitaires par habitant. En 2011, plus de 60 % de la population montréalaise détenait un certificat, diplôme ou grade de niveau postsecondaire.
Enseignement primaire et secondaire
Dès 1658 sera fondée par Marguerite Bourgeoys une première école catholique, sur l'actuelle rue Saint-Dizier dans le Vieux-Montréal.
La ville compte en 2014 un total de 268 écoles primaires (233 francophones et 35 anglophones), 75 écoles secondaires (58 francophones, 16 anglophones et 1 bilingue), 26 centres d'éducation aux adultes et (14 francophones et 12 anglophones) ainsi que 37 écoles spécialisées, regroupées ainsi :
(Ahuntsic-Cartierville, Côte-des-Neiges–Notre-Dame-de-Grâce, Le Plateau-Mont-Royal, Le Sud-Ouest, Mercier–Hochelaga-Maisonneuve, Rosemont–La Petite-Patrie Ville-Marie et Villeray–Saint-Michel–Parc-Extension),
la commission scolaire de la Pointe-de-l'Île
(Montréal-Nord, Saint-Léonard, Anjou et Rivière-des-Prairies–Pointe-aux-Trembles);
la commission scolaire Lester-B.-Pearson et la commission scolaire English-Montréal pour la langue anglaise.
Enseignement collégial
Montréal compte 24 établissements d'enseignement collégial sur son territoire : treize collèges d'enseignement général et professionnel (cégep), neuf collèges privés et deux établissements de niveau collégial en formation professionnelle.
Universités et recherche
Le pavillon des arts de l'université McGill
L'université de Montréal, sur le flanc nord du mont Royal
L'Université de Montréal (UdeM) est l'une des dix grandes universités du Canada, en plus d'être la plus importante du Québec. Elle est la première université francophone canadienne et la deuxième plus grande au monde après la Sorbonne, en France. Selon le Times Higher Education Supplement, elle serait l'une des 100 meilleures universités au monde. L'université de Montréal a deux écoles affiliées, HEC Montréal et l'École polytechnique de Montréal, toutes deux situées sur le campus. Le Centre hospitalier de l'Université de Montréal (CHUM), qui devrait déménager au centre-ville au cours des prochaines années, regroupe actuellement l'Hôtel-Dieu, l'Hôpital Notre-Dame et l'Hôpital Saint-Luc, en plus du nouveau Centre de recherche du Centre hospitalier de l'Université de Montréal (CRCHUM).
L'Université du Québec à Montréal (UQAM) fait partie du réseau public de l'Université du Québec. Son campus principal est situé au cœur du quartier latin de Montréal, près des rues Saint-Denis et Sainte-Catherine et les bâtiments abritant principalement la faculté des sciences se retrouvent quelque peu à l'ouest à proximité de la rue Saint-Urbain. L'École des sciences de la gestion (ESG), l'École de design et l'École supérieure de mode de Montréal constituent certaines des composantes de l'université. Quant à eux, l'École nationale d'administration publique (ÉNAP), la TÉLUQ, l'École de technologie supérieure (ÉTS) ainsi que l'Institut national de la recherche scientifique (INRS) sont plutôt affiliés au réseau de l'Université du Québec.
L'Université McGill a la réputation d'être plus traditionnelle qu'avant-gardiste. Elle est l'une des universités les plus anciennes du Canada et est considérée comme l'une des universités canadiennes les plus prestigieuses au monde, comptant parmi les meilleures universités de l'Amérique du Nord et celles du monde de tradition anglaise. Selon le Times Higher Education Supplement, l'Université McGill est l'une des meilleures universités canadiennes et l'une des 20 meilleures au monde. L'Université McGill est située au cœur du centre-ville, à proximité du ghetto McGill, quartier à forte population étudiante. Elle est associée au Collège Marianopolis pour son programme de musique. L'Hôpital Royal Victoria, situé sur le campus, fait partie, avec l'Hôpital général de Montréal et de l'Hôpital général juif, du Centre universitaire de santé McGill (CUSM). À partir de 2015, des déménagements massifs de patients et de personnels ont lieu vers le nouveau site Glen, à proximité de la station de métro Vendôme. En plus de son campus du centre-ville de Montréal, l'Université McGill détient le Campus Macdonald dans l'Ouest de l'Île, à Sainte-Anne-de-Bellevue.
L'Université Concordia, de réputation plus moderne et ouverte à tous, est officiellement bilingue : les élèves peuvent remettre leurs travaux et faire leurs examens en français ou en anglais. Concordia est actuellement en expansion, avec la construction et l'acquisition de nouveaux édifices, dont le moderne pavillon d'informatique, génie électrique et arts, ainsi que l'édifice historique de l'ancien couvent des Sœurs grises. L'Université Concordia est composée du campus Sir-George-Williams dans le centre-ville de Montréal (station de métro Guy-Concordia) et du campus Loyola dans le quartier résidentiel de Notre-Dame-de-Grâce (station de métro Vendôme).
Économie
L'édifice de la Banque de Montréal face à la place d'Armes, dans le Vieux-Montréal.
Seconde métropole du Canada, Montréal demeure un centre culturel, industriel, commercial et financier très important, dont la prospérité repose « sur des échanges soutenus de biens avec des marchés régionaux et internationaux ». Elle est également une importante ville portuaire, au débouché de la voie maritime du Saint-Laurent qui la relie aux centres industriels des Grands Lacs. En tant que port le plus important de l'Est du Canada, c'est un point de transbordement pour les céréales, les produits pétroliers, la machinerie et les produits manufacturés. Pour cette raison, la ville fait partie de l'axe principal des chemins de fer canadiens et demeure une ville ferroviaire très importante.
L'édifice de la Banque nationale de Paris et de la tour de la Banque Laurentienne sur l'avenue McGill College entre le boulevard De Maisonneuve et la rue Sherbrooke
La ville et sa région immédiate possèdent l'économie la plus diversifiée au Canada. Les industries montréalaises incluent les télécommunications, l'aéronautique, la pharmaceutique, les hautes technologies, les études supérieures (avec quatre universités), les jeux vidéo, le textile, la mode, l'électronique, le matériel de transport, le tabac et l'imprimerie. Parmi les entreprises importantes ou particulièrement connues de la région montréalaise, on peut citer Bombardier, Hydro-Québec, BCE, Power Corporation, le Canadien National, la Banque nationale du Canada, Air Canada, Rio Tinto Alcan, SNC-Lavalin, Saputo, CGI, Québecor, Domtar, Air Transat, Transcontinental et Métro Richelieu.
De plus, plusieurs organisations travaillent au rayonnement économique de Montréal : la Chambre de commerce du Montréal métropolitain au niveau de la concertation des gens d'affaires, Montréal International pour attirer organismes internationaux et investisseurs étrangers ainsi que Tourisme Montréal pour faire la promotion du tourisme vers Montréal.
Montréal est devenu l'un des cinq pôles mondiaux de développement de médias numériques interactifs avec 85 entreprises et 5 300 emplois, dont Ubisoft, Gameloft, THQ, Electronic Arts et Eidos.
En 2010, Montréal était classée au 19 rang mondial pour sa qualité de vie selon le magazine britannique Monocle.
En 2011, l'Union des associations internationales classe Montréal au premier rang en Amérique des villes accueillant des évènements associatifs internationaux. De plus, le Palais des congrès de Montréal a été en 2012 finaliste pour le prix APEX du meilleur centre de congrès au monde.
Statistiques
Boulevard De Maisonneuve et la piste cyclable Claire Morissette, derrière la Place des Arts en regardant vers l'ouest en mai 2010
En mai 2014, le taux de chômage est 8 % sur l'île de Montréal, avec un taux de pauvreté de 14 % dans la ville en 2012. Les taux les plus élevés se rencontrent dans les arrondissements de Ville-Marie, Mercier-Hochelaga-Maisonneuve, Villeray-Saint-Michel-Parc Extension, Verdun, Sud-Ouest, Lasalle et Montréal-Nord.
Selon un rapport du Centre d'étude sur la pauvreté et l'exclusion, depuis 1997 la pauvreté a reculé partout au Québec sauf à Montréal. Il y aurait 30000 itinérants a Montréal selon un rapport fédéral.
Les secteurs d'activités de la population montréalaise sont:
Services à la production : 14,2 % ;
Services de distribution : 9,2 % ;
Services à la consommation : 25 % ;
Services gouvernementaux, d'enseignement et de santé : 20,8 % ;
Secteur manufacturier : 16,8 % ;
Secteur de la construction : 2,7 %.
Secteur tertiaire
Tourisme
Vieux-Montréal vu du Vieux-Port
En 2012, l'agglomération de Montréal a accueilli plus de 7 879 000 touristes, en hausse de 6,5 % depuis 2008.
Traveler's Digest et AskMen.com ont classé Montréal parmi les « 29 villes à visiter » dans le monde.
Finance
Montréal possède un marché boursier important, avec la bourse de Montréal. Depuis le 7 décembre 2005, la bourse de Montréal s'est unie au Chicago Climate Exchange, dans la foulée de la Conférence concernant la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC), afin de créer le marché climatique de Montréal, un marché de produits environnementaux.
Organisations internationales
Deuxième ville onusienne et deuxième ville consulaire d'Amérique du Nord, après New York, la ville possède près de 72 sièges d'organisations internationales, dont 67 organisations non gouvernementales (ONG). Parmi celles-ci, on retrouve notamment :
L'Organisation de l'aviation civile internationale (OACI), une agence des Nations unies. Dans l'hémicycle de cette organisation a eu lieu le 25 janvier 2010 la conférence de Montréal sur Haïti, réunissant 14 pays et organisations dans le but de préparer la reconstruction d'Haïti.
L'Association internationale du transport aérien (IATA).
L'Agence mondiale antidopage (AMA), un organisme olympique.
L'Institut de statistique de l'UNESCO (ISU).
Port de Montréal
Le port de Montréal, situé sur la rive du fleuve Saint-Laurent au sud-est de l'île, est le second port en importance au Canada après Vancouver, toutes catégories confondues et le premier en termes de trafic de conteneurs. Il accueille aussi bien les navires océaniques que les bateaux plus modestes, à destination des Grands Lacs. Le trafic de marchandises totalisait près de 26 millions de tonnes métriques de marchandises.
Culture et patrimoine
Parcs et jardins
Montréal est dotée d'une quantité appréciable d'espaces verts ; ses 17 grands parcs urbains occupent 6 % du territoire de la ville, soit une superficie d'environ 20 km.
Parmi ceux-ci, les plus connus et fréquentés sont:
Le parc Jean-Drapeau (259 ha), situé sur l'île Sainte-Hélène et l'île Notre-Dame, est un parc public depuis 1874.
Le parc du Mont-Royal (190 ha), situé dans le centre-ville de Montréal, sur le mont Royal, aménagé en 1876 par l'architecte-paysagiste américain Frederick Law Olmsted.
Le parc Maisonneuve (80 ha), situé dans l'arrondissement Rosemont–La Petite-Patrie, à proximité du Stade olympique de Montréal, aménagé en 1912.
Le parc Angrignon (97 ha), situé dans l'arrondissement du Sud-Ouest.
Le parc La Fontaine (34 ha), situé dans le plateau Mont-Royal, aménagé en 1874.
Le parc Jarry (35 ha), situé dans l'arrondissement Villeray–Saint-Michel–Parc-Extension, aménagé en 1945.
Le Parc olympique est situé dans l'est de la ville. On retrouve notamment sur le site le Biodôme, l'Insectarium, le Jardin botanique, ainsi que le Planétarium, qui ensemble forment l'Espace pour la vie, un complexe muséal qui se veut « repenser le lien qui unit l'être humain à la nature ».
Monuments et architecture
La rue Saint-Paul, dans le Vieux-Montréal
Dans le sud de l'île, le Vieux-Montréal, déclaré arrondissement historique en 1964, offre de nombreux centres d'intérêt, notamment le Vieux-Port, la place Jacques-Cartier, l'hôtel de ville, la place d'Armes, et la basilique Notre-Dame.
Parmi gratte-ciel de Montréal, le 1000 de La Gauchetière, le 1250 René-Lévesque, la tour CIBC et la tour de la Bourse. Les plus élevés ont été bâtis en 1961–1962 et 1992. C'est en 1928 qu'un bâtiment dépasse pour la première fois les 100 mètres (c'est l'édifice de la Banque Royale, 121 mètres, 22 étages), hauteur dépassée d'un mètre par l'édifice Sun Life en 1931. Le premier gratte-ciel inaugurant le « style international » à Montréal, tout en dépassant 100 mètres de hauteur, est la tour Telus.
La plus célèbre tour de la ville reste la place Ville-Marie, conçue par l'architecte Ieoh Ming Pei (1962), premier gratte-ciel à dépasser les 150 mètres (43 étages, 188,1 mètres), dont la construction a commencé avec le déplacement du centre-ville en son site actuel. Cette tour cruciforme est sise au-dessus d'un centre commercial souterrain qui constitue la plaque tournante de la ville souterraine, l'une des plus grandes au monde. Elle donne ainsi accès à des centaines de commerces, restaurants, bureaux et boutiques intérieures, ainsi qu'au réseau de métro et aux principaux terminus de transport, le tout à l'abri des intempéries. Seulement sept bâtiments dépassent hors antenne les 150 mètres de hauteur, et un seul les 200 mètres, le 1000 de la Gauchetière avec 205 mètres.
Le centre-ville de Montréal
Avec son quartier gai, le Village, le plus grand quartier gai en Amérique du Nord et l'un des plus grands au monde, Montréal est l'un des pôles de la vie gaie et lesbienne au Canada. Montréal a été choisie, entre 1999 et 2000, afin de faire partie du groupe sélect de capitales gaies mondiales, comprenant, en 1999, les villes de Montréal, Paris, Munich, Manchester, Sydney et, en 2000, Amsterdam, Berlin, Manchester. En 2006, elle a accueilli les premiers Outgames mondiaux (Jeux olympiques LGBT).
Art public
Monument à George-Étienne Cartier.
L'art public de la ville se réfère principalement à l'une ou l'autre de ses cultures, la francophone ou l'anglophone. La Société Notre-Dame de Montréal qui a fondé Ville-Marie est commémorée par un obélisque situé à la place d'Youville et son principal fondateur, Paul Chomedey de Maisonneuve, par une statue (le monument à Maisonneuve) au centre de la place d'Armes.
Le passage au régime britannique est commémoré par la colonne Nelson, un des monuments les plus controversés de la ville, situé sur la place Jacques-Cartier et représentant pour certains les visées impérialistes britanniques, ainsi que la statue de la reine Victoria, au square Victoria. Un rappel du Canadien de jadis se trouve sur la Maison du Patriote, rue Saint-Paul dans le Vieux-Montréal. Un monument à sir George-Étienne Cartier, un des pères de la confédération canadienne, trône à l'entrée du parc du Mont-Royal (le monument à George-Étienne Cartier).
Patrimoine bâti
L'époque des explorateurs français est commémorée par la préservation de deux de leurs maisons. Celle d'Antoine Laumet de La Mothe, sieur de Cadillac, fondateur de la ville de Détroit aux États-Unis, se situe à l'angle des rues Notre-Dame et Saint-Laurent. Celle de René Robert Cavelier de La Salle, célèbre explorateur de la région du Mississippi, se trouve à l'angle des rues Saint-Paul et Saint-Pierre, dans le Vieux-Montréal.
Claude de Ramezay, devenu gouverneur de Montréal en 1704, se fit construire l'année suivante une maison qui allait devenir plus tard le quartier général de l'armée d'invasion des rebelles américains, par la suite une cour de justice, ainsi qu'un établissement d'éducation pour finalement devenir définitivement un musée en 1895. La structure a souvent été retravaillée et agrandie, notamment par l'addition en 1903 de la tourelle qui donne au bâtiment sa silhouette, et par la grande rénovation des années 1970 qui a solidifié les fondations. Situé à l'angle des rues Notre-Dame et Saint-Claude, juste en face de l'hôtel de ville, le musée du Château Ramezay est un important lieu d'histoire montréalaise.
Pour plus de détails, il est possible de consulter la liste des édifices et lieux d'intérêt patrimonial montréalais.
Patrimoine religieux
La religion, qui fut la raison même de la fondation de la ville , a à Montréal un passé riche et très complexe, qui s'est au fil des années enrichi de nombreuses confessions en plus du catholicisme. La ville est en effet renommée pour sa richesse en églises et temples de toutes dénominations, qui lui ont valu au XIXsiècle le surnom de « ville aux cent clochers ».
Parmi les édifices les plus importants du point de vue de l'histoire, on trouve l'oratoire Saint-Joseph, la plus grande église dédiée à ce saint dans le monde, la chapelle Notre-Dame-de-Bon-Secours, première chapelle de pierre de Montréal, ainsi que la basilique Notre-Dame, la deuxième plus grande église en Amérique.
La Pietà, datant de 1855 et située dans le Mausolée la Pietà du cimetière Notre-Dame-des-Neiges, est une reproduction grandeur nature de la sculpture de Michel-Ange de la basilique Saint-Pierre au Vatican.
RÉSO: le Montréal souterrain
Le RÉSO, la ville intérieure de Montréal, vue d'entre les métros Peel et McGill.
Le Montréal souterrain (RÉSO), ou ville intérieure, est une alternative urbaine populaire aux extrêmes climatiques de l'hiver froid et de l'été humide. En effet, Montréal possède plus de 30 km de passages piétonniers souterrains permettant de se rendre aux principaux attraits et bâtiments du centre-ville (de la station Lucien-L'Allier (métro de Montréal) jusqu'au Complexe des sciences Pierre-Dansereau de l'UQAM) sans jamais s'exposer aux intempéries. Il constituerait le plus grand réseau souterrain au monde.
Lieux de diffusion culturelle
Musées
La ville possède de nombreux musées dont la plupart sont regroupés au sein de la société des directeurs des musées montréalais qui a comme objectif de faire leur promotion et de participer à leur développement. Ces musées présentent tout autant des expositions sur les sciences, l'histoire, les beaux-arts et le patrimoine culturel. Parmi ces musées, deux institutions ont pour thématique l'art, le musée des beaux-arts de Montréal et le musée d'art contemporain de Montréal. Le thème de l'histoire est au centre des expositions de Pointe-à-Callière, musée d'archéologie et d'histoire de Montréal, du musée Stewart ou du château Ramezay. Le patrimoine est abordé par plusieurs musées dont le musée Marguerite-Bourgeoys, la Maison Saint-Gabriel et le musée des maîtres et artisans du Québec. La thématique des sciences est au cœur des expositions du Centre des sciences de Montréal, de la Biosphère de Montréal et de quatre musées à vocation scientifique administrés par la ville de Montréal, soit le Biodôme, l'Insectarium, le Jardin botanique, ainsi que le Planétarium, regroupés au sein de l'Espace pour la vie.
Bibliothèques
La Grande Bibliothèque du Québec, vue depuis la rue Berri.
La Grande Bibliothèque est sise à Montréal, comprenant la collection de la Bibliothèque nationale du Québec. Elle comprend les plus vastes collections littéraires au Québec et est, avec plus de 2,9 millions d'entrées, la bibliothèque la plus fréquentée de la francophonie. La Grande Bibliothèque est située au centre-ville (arrondissement Ville-Marie), au nord du quartier latin. Ouverte depuis le 3 mai 2005, elle remplace l'ancienne bibliothèque centrale située sur la rue Sherbrooke. Elle contient notamment la collection Saint-Sulpice, construite à partir de l'année 1844 ; ces ouvrages anciens, à caractère patrimonial, doivent nécessairement être consultés sur place. La bibliothèque s'est enrichie au fil des ans de collections privées, telles celles de Louis-Joseph Papineau et de Louis-Hippolyte La Fontaine.
La Ville de Montréal possède également un vaste réseau de bibliothèques publiques, composé de 45 bibliothèques de quartier et d'un bibliobus, qui ont pour mission de démocratiser l'accès à l'information, la connaissance, la culture et le savoir.
On retrouve également cinq établissements universitaires ainsi que 24 établissements d'enseignement collégial sur le territoire de Montréal, chacun ayant une ou plusieurs bibliothèques.
Montréal a porté le titre de capitale mondiale du livre du 23 avril 2005 au 22 avril 2006. À cette occasion, elle a créé le prix du livre jeunesse des bibliothèques de Montréal, qu'elle remet annuellement depuis.
Théâtres et salles de spectacle
Fontaine sur l'esplanade de la Place des Arts.
Montréal est un important centre de la culture québécoise, internationalement reconnu pour son effervescence culturelle. Le complexe culturel de la Place des Arts abrite le Musée d'art contemporain et plusieurs théâtres. Il est le siège de l'Opéra de Montréal. L'Orchestre symphonique de Montréal (OSM) loge tout près depuis le 7 septembre 2011, dans une salle de concert qui lui est propre, la Maison symphonique de Montréal, construite au coin nord-est du complexe de la Place des Arts.
Montréal est un lieu incontournable du cirque contemporain et du cirque nouveau ; il existe de nombreux lieux de diffusion et d'enseignement des arts du cirque, notamment la Tohu, où on retrouve une salle de spectacle circulaire, le siège social du Cirque du Soleil, les bureaux de l'association En Piste ainsi que l'École nationale de cirque.
Montréal a aussi de nombreux théâtres, dont le théâtre Saint-Denis, le théâtre du Rideau Vert et le théâtre du Nouveau Monde, fondé en 1951. Montréal est aussi un important centre de création et de diffusion de la danse. Parmi les lieux les plus importants en danse contemporaine de Montréal, notons l'Agora de la danse.
Maisons de la Culture
Inspiré par le concept français de Maison de la Culture, les 12 maisons de la culture de Montréal offrent depuis plus de 25 ans des événements, spectacles et expositions dont l'entrée est souvent gratuite.
Depuis 2002, ce réseau s'est agrandi ; il comporte maintenant 24 diffuseurs (dont 2 diffuseurs métropolitains : la Chapelle historique du Bon-Pasteur et le Théâtre de Verdure) dans les 19 arrondissements de Montréal. Il porte le nom de réseau Accès culture. Ses membres sont entre autres : le théâtre Outremont, la salle Jean-Grimaldi, l'Entrepôt, le Centre culturel de Verdun.
Festivals et événements
Tam-tams du mont Royal.
Fête de la mi-automne au jardin botanique.
De nombreux festivals ont lieu chaque année à Montréal. Compte tenu de l'hiver peu clément, la majorité de ceux-ci ont lieu durant la période estivale, tels le Festival international de jazz de Montréal qui a lieu depuis plus de trente ans, les FrancoFolies de Montréal, le Festival International Nuits d'Afrique et le festival Juste pour rire. Cependant, quelques festivals ont lieu pendant la période hivernale, en particulier le Festival Montréal en lumière et Art Souterrain.
À l'occasion du Festival de Jazz, de grandes sections des rues du centre-ville sont fermées pour laisser place à des scènes extérieures, lieux de spectacles gratuits, et à la circulation piétonnière. La ville compte également de nombreux festivals musicaux et cinématographiques. De plus, chaque dimanche d'été ensoleillé, un certain nombre de gens se réunissent pour les Tam-tams du mont Royal, rendez-vous interculturel et musical très populaire, notamment auprès des jeunes. Le centre du rassemblement est le monument à Sir George-Étienne Cartier, au parc du Mont-Royal.
Montréal dans les arts et la culture
Documentaires
En 1947 a lieu la sortie du documentaire Métropole, qui fait voir la vie de Montréal sous plusieurs angles. D'autres documentaires, tels que Les amoureux de Montréal, Un Français à Montréal et Seven days in Montréal, décrivent également la vie de Montréal.
En 1998, les Rencontres internationales du documentaire de Montréal ont été créées. L'organisation propose, depuis 2004, un programme de deux jours de conférences, d'ateliers et de rencontres d'affaires.
Dans la chanson
De nombreuses chansons sont dédiées à Montréal, entre autres Je reviendrai à Montréal de Robert Charlebois, Montréal -40 °C de Malajube, Montréal d'Ariane Moffatt, À Montréal de Grand Corps Malade ou encore Montréal de Beau Dommage. Le groupe les Cowboys fringants fait souvent référence à Montréal dans ses chansons.
Dans la bande dessinée
La femme aux cartes postales par Claude Paiement et Jean-Paul Eid (La Pastèque).
La petite patrie, par Normand Grégoire et Julie Rocheleau (La Pastèque).
Mile End par Michel Hellman (Pow Pow).
Chroniques du Centre-Sud par Richard Suicide (Pow pow).