词序
更多
查询
词典释义:
gravure
时间: 2023-08-02 10:03:03
TEF/TCF
[gravyr]

雕刻,雕刻术

词典释义
n.f.
1. 雕刻;雕刻法;雕刻艺术
la gravure d'une inscription题铭的雕刻
gravure au burin刀刻法
gravure sur bois木刻, 木刻艺术
gravure d'orfèvrerie金银器雕刻艺术

2. 镌版术;雕刻版
gravure en relief [en creux]凸 [凹] 版
gravure sur cuivre铜版
gravure à l'eau-forte
gravure en couleurs色版
gravure à la manière noire雕刻铜版法
gravure photochimique [électrochimique]光化 [电化] 制版术

3. 版画;图版;〈引申义〉(画、照片等的)镌版复制品
gravure sur bois木版画
gravure de mode〈转义〉〈旧语,旧义〉衣着华丽的人

4. (唱片)划纹录声;唱片纹道

常见用法
gravure de disque磁盘的刻录

近义、反义、派生词
联想:
  • imprimer   v.t. 印,压印;盖(印),盖(章);印刷;出版,发表;铭刻,铭记

近义词:
estampe,  lithographie
联想词
lithographie 石印术; estampe 木刻画,铜板画,石印品; graveur 雕刻者; sculpture 雕刻,雕塑; graver 刻,雕刻; sérigraphie 丝网印刷, 丝印; peinture ,颜料; dessin 素描,图画; photographie n.f. 摄影术; aquarelle 水彩画法; calligraphie 书法;
当代法汉科技词典

gravure f. 插图; 雕刻; 光刻; 刻;

gravure (en creux, concave) 凹版

gravure de laminoir 轧辊孔型

gravure de matrice 模膛

gravure en relief 凸版(俗称)

gravure directe sur métal 【视听】金属直刻

短语搭配

habiller une gravure〔印〕在图版周围拼排文字

estamper une gravure压印一幅版画

Démarrer la gravure开始烧录

gravure photochimique光化 制版术

gravure originalale雕刻原件

gravure au laser激光雕刻

gravure de mode〈转义〉〈旧语,旧义〉衣着华丽的人

gravure sur bois木版画

gravure sur cuivre铜版

gravure en relief凸 版

原声例句

Elle produit aussi des tapisseries, des gravures et des objets en argent.

它还制作挂毯、版画以及银器。

[innerFrench]

Après avoir longtemps travaillé sur des fusains, des gravures et des lithographies, ils se tournent désormais vers la peinture et la couleur, et se libèrent des visions tourmentée de ses oeuvres antérieures.

经历了长期的木炭画,雕刻画和石版画的创作,从这幅画始,他转向油画创作,开始使用颜料,从早期作品中痛苦折磨的幻象中解放出来。

[巴黎奥赛博物馆]

J’avais vraiment été chez Prévost, ça c’était pas de la blague, il m’y avait rencontrée et m’avait demandé d’entrer regarder ses gravures.

我当真到普雷福咖啡馆去了,这不是瞎扯,他在那里跟我碰头来着,请我上他家去看版画

[追忆似水年华第一卷]

Parfois les ombres des invités se détachaient minces et noires, en écran, devant les lampes, comme ces petites gravures qu’on intercale de place en place dans un abat-jour translucide dont les autres feuillets ne sont que clarté.

有时候,客人们的身影映照在窗帘上,细长而黝黑,就象绘制在半透明的玻璃灯罩上的小小的图象,而灯罩的另一面则是一片光亮。

[追忆似水年华第一卷]

Elle avait pour décoration une vieille gravure de modes collée contre un carreau et un buste de femme en cire, dont les cheveux étaient jaunes.

理发店的玻璃窗上,贴了一张过时的时装画,还有一个黄头发女人的半身蜡像,作为装饰品。

[包法利夫人 Madame Bovary]

Elle frémissait, en soulevant de son haleine le papier de soie des gravures, qui se levait à demi plié et retombait doucement contre la page.

她紧张得有点颤抖,吹一口气来掀起图画上的透明纸,薄纸卷起了一半,又轻轻落下。

[包法利夫人 Madame Bovary]

Léon se mettait près d’elle ; ils regardaient ensemble les gravures et s’attendaient au bas des pages.

莱昂坐在她的身边;他们同看图画,先看完的等着后看完的。

[包法利夫人 Madame Bovary]

L’amour… conjugal ! dit-il en séparant lentement ces deux mots. Ah ! très bien ! très bien ! très joli ! Et des gravures ! … Ah ! c’est trop fort !

“《夫——妻——之——爱》!”他一个字一个字慢慢地读着。“啊!真好!真好!真美!还有图画!… … 啊!太不成话了!”

[包法利夫人 Madame Bovary]

Il y a sur le boulevard, chez un marchand d’estampes, une gravure italienne qui représente une Muse. Elle est drapée d’une tunique et elle regarde la lune, avec des myosotis sur sa chevelure dénouée.

大马路上有一家画店,挂了一张意大利版画,上面画了一个文艺女神。她穿了一件宽大的长裙,眼睛望着月亮,散开的头发上插了勿忘草。

[包法利夫人 Madame Bovary]

Paul donna l'explication de ces gravures à Félicité.

保尔解释这些图片给全福听。

[一颗简单的心 Un cœur simple]

例句库

Ils participent ensemble à toutes les activités : la peinture,la gravure et même la sculpture.

他们一起参加了各种活动:油画、版画甚至雕塑。

Toutes les images de la 0.6-1.0mm d'épaisseur plaque de laiton par la gravure, la main de couleur, écran couleur brillant, lumineux.

画面全部是在0.6-1.0MM厚的黄铜板上蚀刻而成,手工着色,画面色泽鲜艳,亮丽。

Beijing avantages bien produit sculpture, de gravure, est une usine de production.

北京益远雕刻制作中心,是一家专业的雕刻制作厂家。

Sont les principaux produits traditionnels des cerfs-volants, cerf-volant moderne, antique en bronze, bois gravures, jouets en tissu, coupe-papier nucléaire aigle.

传统风筝,现代风筝,仿古铜器,木板年画,布艺玩具,剪纸核雕.

Les entreprises et les grandes entreprises et de la conception Guang Gushan de gravure de CD, de plantes entreprise de services.

公司并为大型企业刻录光盘及设计广告衫、厂服业务。

Le Japon a grande vitesse gravure, secs et humides à grande vitesse Fuji composé, de moderne composites avancé et d'autres équipements de production.

公司拥有日本高速凹印机,富士高速干湿复合机,摩登挤出复合机等先进生产设备。

Depuis des millénaires, il est représenté dans les gravures et peintures chinoises, sur de nombreux objets et dans la littérature, la poésie et l’art lyrique chinois.

数千年来,中国人在器皿上刻梅、画梅,在文学作品中,用诗词来表现梅花,抒发对梅的钟情。

Nous avons de l'équipement de grand format mis au point la gravure au laser des systèmes, l'amélioration continue du modèle traditionnel de traitement, a gagné la confiance de nombreux clients.

我们拥有先进的设备以及自主开发大幅面激光雕刻系统,不断改良了传统加工模式,赢得了众多客户的信赖。

Par certains de la meilleure start-up, principalement en acier inoxydable, cuivre, fer et autres métaux des matières premières pour produire recto-verso simple gravure.

公司是由一些行业精英刚成立的公司,主要是以不锈钢,铜,铁等金属原料生产的单双面蚀刻

Gravure de la carte de circuit imprimé, les déchets industriels de purification de l'eau et l'huile d'asphalte modifié, et ainsi de suite.

产品广泛用于标牌.电路版的刻蚀,工业废水的净化和石油沥青改性等。

Aluminum volume forts, le niveau de l'école, Bobineuse, la gravure machine, tels que la tôle d'aluminum équipements de production.

铝板收放卷机、校平机、分切机、压花机等铝板生产专用设备。

Société des produits aux clients sur la surface d'impression, impression des marques de commerce, d'emballage et de la gravure au laser services.

本公司为客户产品提供表面印字,印商标,激光雕刻及产品包装等服务。

Le marché a des dizaines de maturité NC logiciel pour le fil de coupe, la gravure et de fraisage, le profilage, et d'autres équipements utilisés.

市面上已有数十种成熟数控软件,为线切割、雕铣、仿形等设备所用。

Laser génération de traitement laser - marquage laser, gravure, coupe-génération de traitement.

镭射激光代加工——激光打标、雕刻、切割代加工。

Et il ya plus de 10 gravure laser, machine de découpe à prendre de nature externe, la coutume manuscrits entreprises.

并有十余台激光雕刻、切割机对外承接来样、来稿定做业务。

Dans le même temps engagés dans une variété de personnages en métal, gravure plaque de fabrication, sont les suivants: Tongzi bronze.

同时从事各种金属字,蚀刻标牌制造,主要有:铜牌铜字。

Factory a été créée en 1969, principalement à la production de plasma gel, la gravure plasma les machines, les machines outils durcir guide, ainsi que les matières plastiques.

本厂成立于1969年,主要生产等离子去胶机、等离子刻蚀机,机床导轨淬火机,以及塑料制品。

Professionnel avec la production et à améliorer le service après-vente, procurant aux clients une solution complète pour la gravure de CD-ROM.

公司凭借专业的生产及完善的售后服务,为客户提供完整的光盘解决方案。

Les principales sociétés de production de machines de gravure au laser, le vol des oiseaux avec de marquage au laser, Kezi Ji, CAD vêtements traceur de cartes et imprimantes.

公司主要生产激光雕刻机、飞雕激光打标机、刻字机、CAD服装绘图仪及证卡打印机。

La société de production de cuivre de la gravure.

本公司生产经营铜版画

法语百科

Graveurs en taille-douce au burin et à l'eau-forte par Abraham Bosse, 1643.

Le terme de gravure désigne l'ensemble des techniques artistiques qui utilisent l’incision ou le creusement pour produire une image ou un texte. Le principe consiste à inciser ou à creuser à l'aide d'un outil ou d'un mordant une matrice. Après encrage, celle-ci est imprimée sur du papier ou sur un autre support. L'œuvre finale ainsi obtenue s'appelle une estampe.

Par abus de langage, « gravure », « estampe » et « tirage » sont souvent confondus.

La première technique identifiée est la xylographie, apparue en Chine au VII siècle. Parallèlement à l'invention de l'imprimerie en Europe, ces techniques connaîtront un développement considérable à partir de la Renaissance.

La technique de gravure. Illustration de l'Encyclopédie.

Les procédés de gravure

Martyre de Saint Sebastien Gravure sur bois, Allemagne du sud, vers 1470–1475 (à gauche) et estampe obtenue après impression (à droite). British Museum.

Durant la préhistoire (pétroglyphes), l'antiquité (gravure lapidaires), l'œuvre finale est l'objet gravé. Cependant, dès le Moyen Âge la gravure va être largement utilisée comme technique d'impression et de reproduction des images. Après avoir gravé le dessin sur un support dur et plat, l'artiste procède à l'encrage de la gravure et la transpose sur un nouveau support, en général une feuille de papier. Il existe trois grands procédés de gravure de reproduction, qui recouvrent des techniques diverses.

La gravure en taille d'épargne

On parle de taille d'épargne, ou de gravure en relief lorsque « la planche est creusée partout où l'impression ne doit pas avoir d'effet ; le dessin seul est conservé au niveau initial de la surface de la planche, il est épargné ». L'impression d'une gravure en taille d'épargne peut se faire à la main, ou sur une presse typographique. C'est la technique employée pour la gravure sur bois et la linogravure.

La gravure en taille-douce

Ecce Homo de Jean-Pierre Norblin de La Gourdaine. Plaque de cuivre gravée à l'eau-forte (à gauche), et estampe obtenue après impression (à droite). Musée national de Varsovie.

La gravure en taille-douce, ou gravure en creux, se pratique le plus souvent sur du cuivre. Contrairement à la taille d'épargne, l'encre va se déposer dans les creux gravés par l'artiste. L'impression de la plaque se fait sur une presse à taille-douce.

La gravure à plat

Certains auteurs ajoutent la gravure à plat (ou impression à plat, ou planographie) aux deux précédentes catégories. C'est le cas de la lithographie ou du monotype qui ne nécessitent pas de reliefs, et ne sont donc pas des « gravures » au sens strict du terme mais assimilés comme tels. Cependant, la première forme de la lithographie, inventée et lentement mise au point par Aloys Senefelder à partir de 1796, était une technique d’impression basée sur un très faible relief.

Des techniques diverses

Ces trois procédés recouvrent des techniques diverses, qui peuvent être catégorisées de la façon suivante.

La gravure manuelle utilisant un outil

Le burin, la pointe sèche, la gravure sur bois et la xylographie, la linogravure, la manière noire, le pointillé, le camaïeu.

La gravure manuelle utilisant un mordant

L'eau-forte, la gravure au lavis, l'aquatinte, la gravure au sucre, la manière de crayon, le vernis mou.

La gravure à plat (ou impression à plat, ou planographie)

La lithographie, le monotype, la sérigraphie.

La gravure photomécanique et photochimique

Le cliché-verre, la photogravure, la galvanotypie, l'héliogravure.

La gravure mécanique ou semi-mécanique

Le timbrage, la gravure au carborundum.

Résumé des différentes techniques de gravures
Résumé des différentes techniques de gravures

Histoire

La gravure sur bois

La gravure sur bois est connue depuis au moins le VII siècle en Chine, les plus anciennes traces sont vers les portes occidentales chinoises de la Route de la soie, aux grottes de Mogao, à Dunhuang. Elle étaient utilisée à l'origine pour les sutras, livres des canons bouddhiques. Les Chinois inventèrent également le papier (en -206, sous la dynastie des Han Occidentaux), ce qui permit, avec l'imprimerie de diffuser rapidement et à moindre coût des ouvrages en tout genre, puis à partir du XI siècle, sous la dynastie Song du Nord, pour imprimer les billets de banque, ou des publicités, des cartes à jouer ou divers autres objets du quotidien commencèrent à être imprimés.

On sait que les Arabes se sont appropriés cette technique lors d'une bataille avec les Chinois dans l'actuel Xinjiang.

Expansion de l'empire Mongol de 1206 à 1294
Expansion de l'empire Mongol de 1206 à 1294

Les Mongols qui ont conquis et dirigé la Chine sous la Dynastie Yuan fondée par Kubilai Khan, au XIII siècle ont également eu accès à cette technique et avaient l'habitude de déplacer techniciens et techniques d'un bout à l'autre de leur empire, le plus vaste jamais créé, étendu jusqu'en Europe de l'Est et en Afrique du Nord à l'Ouest, et en Corée et Sibérie à l'Est.

Bien que de nombreuses techniques venues d'Orient, parmi lesquelles de nombreuses découvertes en mathématiques (chiffres dits arabes, l'algèbre), la musique, les armes (trébuchet, armes à feu, arbalète), le papier, le moulin à vent et autres techniques orientales soient arrivées en Europe à l'époque des croisades et des échanges qui ont suivi, il n'y a pas de preuve formelle que cette technique ait été introduite en Occident par la route de la soie. Certains spécialistes supposent que la technique de la xylographie a été réinventée dans la vallée du Rhin soit en Europe du Nord, la localiser plus finement est impossible.

Le Bois Protat, la plus ancienne matrice occidentale en bois, est datée autour de 1380 : plus précisément, il s'agit du fragment d'une planche en bois de noyer (0,60 x 0,23 cm), qui fut exécutée à Laives, canton de Sennecey (Saône-et-Loire) en Bourgogne et qui représente sur une face « Le Centurion et les Deux Soldats » et sur l'autre, « L'Ange de l'Annonciation ». Signalons aussi le Saint Christophe retrouvé dans la bibliothèque de Buxheim collé sur un manuscrit de 1423.

La xylographie précède l'imprimerie. Les techniques de gravure sont très liées au support, car celui-ci doit être peu onéreux pour que l'utilisation d'un original recopiable soit intéressante, d'où l'importance de l'introduction du papier. L'évolution de la production xylographique va donc suivre le développement de l'imprimerie.

La Renaissance

En Europe du nord

La gravure sur bois se développe parallèlement à l'utilisation du papier vers 1400. Elle permet de reproduire des estampes en grande quantité et touche un public populaire. La gravure sur cuivre, permettant des reproductions plus détaillées, est plus onéreuse et s'adresse à des commanditaires cultivés. Elle se généralise à partir de 1430 dans la vallée du Rhin et profite des techniques de l'orfèvrerie : Schongauer et Dürer sont orfèvres de formation.

Il est difficile avant Schongauer d'attribuer les œuvres : on désigne ces graveurs anonymes le plus souvent « par le nom de leur manière » :

Le Maître de 1446, première gravure au burin en Allemagne (Flagellation, Kulturforum, Berlin).

Le Maître E. S., actif entre 1450 et 1467 : 313 gravures sur divers thèmes. Son alphabet sera souvent imité par d'autres graveurs.

Le Maître aux Banderoles, actif de 1460 à 1467.

Le Maître des Cartes à jouer, peut-être plus peintre qu'orfèvre, développe les ombres par des hachures parallèles, soit une soixantaine d'œuvres conservées au Kupferstichkabinett (Dresde) et à la Bibliothèque nationale de France (Paris).

Le Maître du Livre de Raison (Hausbuchmeister) appelé aussi Maître du Cabinet d'Amsterdam est actif entre 1465 et 1505. Il semble inaugurer la pointe sèche sur zinc ou étain : 80 gravures sont répertoriées avec des « effets picturaux et de clair-obscur ».

Martin Schongauer, actif entre 1471 et 1491, est le premier monogrammiste auquel on peut associer un nom. Il innove dans la technique du burin. Ses œuvres sont remarquables pour la prédominance de la ligne de contour et l'alternance des zones claires et sombres (la Montée au Calvaire, Fondo Corsini, Rome).

Israhel van Meckenem (1450-1503) « ...figure parmi les burinistes les plus prolifiques de l'époque avec six cents gravures dont trois quarts sont des copies ». (Jésus et les docteurs de la foi, Pinacoteca Nazionale, Bologne)

Daniel Hopfer

Albrecht Dürer, formé par Martin Schongauer, sera le plus innovant des graveurs rhénans.

Hans Baldung grave sur bois Les Sorcières en 1510. Il se distingue par la netteté du trait et le ton dramatique de ses compositions. On lui doit un portrait de Martin Luther en 1521 (Chevaux sauvages, Fondo Corsini, Rome).

Urs Graf (1485-1528), originaire de Suisse, est l'un des premiers à utiliser l'eau-forte dont le procédé est attribué à Wenceslas d'Olmütz (1496). « Avide d'expérimentation, il reprend la "manière criblée", nouvelle appellation de l'opus interrasile. »

Albrecht Altdorfer (1480-1538), élève le paysage au rang d'entité artistique autonome. Il est le premier à utiliser l'eau-forte pour accentuer les variations de la lumière.

Lucas Cranach l'Ancien (1472-1553) sera peintre et graveur : il invente la technique du camaïeu à deux bois. Les bois gravés lui serviront pour la propagande luthérienne et pour les illustrations de livres (Repos pendant la fuite en Égypte, Fondo Corsini, Rome).

Lucas van Leyden (1494-1533) fait une synthèse des éléments nordiques et italianisants (Saint Georges). Il est également novateur dans la technique

Pierre Bruegel l'Ancien (1525-1569) apprend la gravure dans l'atelier de Hieronymus Cock.

Au nord-est de l'Italie

La Vénétie, Dalmatie, Émilie, Lombardie voient la xylographie et la gravure sur cuivre se développer dans la première moitié du XV siècle : voir à ce propos la collection d'images de dévotion du notaire Jacopo Rubieri (né à Parme en 1430). L'Italien

Maso Finiguerra trouva, en 1452, le moyen de tirer une épreuve d'une plaque qu'il avait gravée pour l'église Saint-Jean à Florence. « Les premiers graveurs sur cuivre, à la suite de Finiguera, sont des orfèvres, nielleurs, damasquineurs […]. Ils sont localisés, d'une part, en Toscane […], Padoue et la Vénétie formant l'autre grande sphère. »

Andrea Mantegna (1431-1506) renouvelle les sujets et la technique (Triomphe de César, Fondo Corsini, Rome ).

Baccio Baldini (1436-1487) orfèvre et nielleur (Dante, Virgile et la vision de Béatrice, Fogg Art Museum, Cambridge-Mass-).

Sandro Botticelli.

Antonio del Pollaiuolo (1431-1496).

Francesco Francia.

Parmigianino (1503-1540) domine le procédé de l'eau-forte (Le Tombeau du Christ, Fondo Corsini, Rome). Les traits épais se croisent et donnent un aspect voilé, le tout rehaussé de quelques retouches à la pointe sèche.

Francesco Rosselli (1498-1513) : représentant de la « manière large ».

Nicoletto da Modena reconnaissable à la dureté du trait et à ses formes rigides (Allégorie de la Fortune, Fondo Corsini, Rome).

Girolamo Mocetta (1454-1531) travaille sur les effets chromatiques et dans un style monumental. Il se caractérise par un trait fin, quelquefois courbe.

Benedetto Montagna travaille dans le style de Dürer : hachures croisées et lignes courbes. Il cherche à traduire sur ses plaques le sfumato.

Giulio Campagnola (1482-1515) introduit la technique du pointillé. Avec lui la gravure devient un genre artistique autonome.

Titien (1490-1576) : ses xylographies sont monumentales (Le Passage de la mer Rouge en 12 blocs, 1549). « Les Noces mystiques de sainte Catherine présentent des hachures croisées faites par une incision profonde, délicate, plus proche de ce qui se fait à la même période pour les eaux-fortes. »

Marc-Antoine Raimondi (1470 ? - 1534 ?). Les premières gravures s'inspirent de la nielle, et son œuvre va évoluer vers une maîtrise du clair-obscur (Le Songe de Raphaël, 1507). Sa collaboration avec Raphaël marque la naissance de l'estampe de traduction. « Techniquement, la façon d'utiliser le burin apparaît révolutionnaire, car les hachures simples s'accompagnent de hachures croisées, qui créent un clair-obscur bien plus réel avec ajouts d'incisions au burin et de pointillés. »

Hugo de Carpi ; peintre médiocre, mais graveur de génie. Il innove avec le camaïeu ou xylographie chromatique (Raphaël et son amante, Albertina, Vienne). C'est au cours de ses années vénitiennes qu'il expérimente divers procédés : en 1516, il supplie le Sénat et le Doge de protéger son procédé contre les faussaires.

Le baroque

Au cours de cette période, la gravure oscille entre la reproduction et le genre autonome qui puise l'essentiel de son inspiration dans le libertinage, et les fêtes.

Deux précurseurs du mouvement baroque :

Cornelis Cort (1533-1578), né en Hollande, s'installe définitivement à Rome en 1572. Il révolutionne la technique du burin en obtenant des modulations tonales (Noces de Cana, Bibliothèque nationale, Paris), grâce aux variations de forme et à l'épaisseur des traits.

Hendrick Goltzius (1558-1617) connu pour son œuvre gravé ; environ cinq cents estampes gravées au burin (Icare, Fondo Corsini, Rome).

En Italie

Avec les artistes suivants, le baroque s'affirme tant dans les sujets que dans la technique :

L'Annonciation par Federico Barocci (vers 1585)

Federico Barocci dit le Baroche (1528?-1612) associe eau-forte et burin (L'Annonciation, Fondo Corsini, Rome). « Le Baroche applique un vernis à la cire, après la première morsure, sur la partie de paysage formée de traits fins, presque calligraphiques. Il renonce ainsi à plusieurs passages à l'acide qui creuseraient les sillons dans la matrice. Le résultat, appelé procédé à morsures multiples, est totalement révolutionnaire. À cela s'ajoute une façon particulière de graver : les parallèles croisent les transversales dans plusieurs directions, avec des ajouts de pointillés, pour obtenir des effets de lumière vibrante »

Augustin Carrache (1557-1602) est considéré comme l'un des plus grands graveurs du XVII siècle italien (L'Adoration des Mages en sept gravures sur cuivre, 1579). Le travail du burin n'est pas sans rappeler Cort et Goltzius. À partir de 1590, il entreprend des eaux-fortes : les Intermezzi en l'honneur des noces de Ferdinand de Médicis et Christine de Lorraine.

Jusepe de Ribera est considéré comme un grand maître de la gravure du XVII siècle ; cependant sa production s'étale sur un laps de temps très court (1616-1630). Son domaine de prédilection est l'eau-forte avec une prédominance du trait irrégulier (Le Poète, 1620, Rome, ING).

Stefano della Bella (1610-1644) a une production impressionnante : plus de mille gravures, dont la majeure partie sont des eaux-fortes rehaussées au burin et à la pointe sèche (Les Caprices de la mort, c.1648).

Giovanni Benedetto Castiglione (1609-1665) a toujours été considéré comme un autodidacte. « Sa technique de graveur est axée sur la ligne... Il serait l'inventeur de la technique du monotype peut-être liée à ses essais pour créer des effets de lumière ». Castiglione utilisait non le monotype sur fond noir, mais le monotype sur fond blanc (l'Allégorie de l'eucharistie).

En Europe du nord

Anvers et les Flandres sont de véritables pépinières d'artistes ; ces derniers feront, presque tous, le voyage en Italie afin de parfaire leur technique.

Parmi eux, retenons :

Pierre Paul Rubens (1577-1640). « Il a le grand mérite d'avoir fondé l'école des burinistes d'Anvers... Pour lui, l'estampe est un moyen de diffusion et de connaissance... Il utilise essentiellement la gravure comme moyen de traduction. » Deux estampes ont l'inscription de P. Paul Rubens fecit (Vieille femme à la chandelle, Rome, Fondo Corsini).

Cristoffel Jegher (1596-1652) est un grand spécialiste de la gravure sur bois au XVII siècle, technique alors en déclin (Le Jardin d'amour, Waddesdon Manor, Buckinghamshire).

Pieter Claesz Soutman (1580-1657) développe la technique du pointillé au burin ce qui permet de créer des clairs-obscurs.

Hercules Seghers (c. 1590-1638) invente l'eau-forte colorée et l'aquatinte à vernis noir.

Rembrandt Van Rijn (1606-1669) utilise d'abord l'eau-forte puis la pointe sèche. Dans un dernier temps il mélange les deux techniques et joue avec les effets de papier (papier Japon ou parchemin).

En France

La foire de l'Impruneta par Jacques Callot, 1620
La foire de l'Impruneta par Jacques Callot, 1620

Jacques Callot (1592 ? - 1635), formé à Florence, développe l'eau-forte dans d'importantes séries (Les Foires, Les Supplices, Les Misères de la Guerre).Il veut exploiter le maximum de possibilités de la technique et « il décide de remplacer par le vernis dur des maîtres ébénistes florentins, le traditionnel « vernis mou » des aquafortistes. La surface se dilate, les détails apparaissent au sein de grandes perspectives qui créent l'illusion d'un espace à trois dimensions. »

Abraham Bosse (1604-1676), théoricien de la gravure, est l'archétype du graveur baroque français. Son livre est une somme des techniques de gravure de l'époque : tout est décrit minutieusement depuis « la manière de faire le vernis mol », en passant par « la manière de manier les échoppes » et de « se servir de l'eau-forte », avec pour finir « la manière d'imprimer les planches en taille-douce ensemble du moyen d'en construire la presse. »

Jean-Baptiste Réville, (1767-1825)

Le néoclassicisme

L'engouement des collectionneurs du XVIII siècle pour les vues de paysages italiens oriente la production des graveurs tels Vanvitelli (1653-1736), Giuseppe Vasi (1710-1782), Luca Carlevarijs (1663-1730), Marco Ricci (1617-1730). Ce dernier dans ses eaux-fortes introduira les traits minuscules et dentelés afin de traduire les effets de lumière et le mouvement des frondaisons.

Canaletto (1697-1768) essaie de traduire dans ses eaux-fortes les vibrations de la lumière (Caprice avec balcon et galerie sur la lagune, 1763, Windsor Castle, Royal Collection).

Giambattista Tiepolo (1696-1770) et son fils Giandomenico (1727-1804), sont de fabuleux techniciens : hachures, contre-taille, courbes aux ondulations parallèles, pointillisme, lignes parallèles.

L'atelier de Giuseppe Wagner (1706-1786) est important tant au niveau des artistes qui le fréquenteront (Brustolon, Baratti, Zucchi...), que des nouvelles techniques qui y seront mises au point : en particulier la belle manière de graver au burin avec une pointe douce capable de produire un trait net et profond.

Giovanni Battista Piranesi dit Piranese (1720-1778).

Les illustrations de l'Encyclopédie de Diderot et D'Alembert montrent combien cet art contribua à populariser la culture.

Au XVIII siècle, la gravure sur cuivre sous ses diverses formes (taille-douce, eau-forte, etc) prédomine. La gravure sur bois se cantonne à l'imagerie populaire.

L'époque moderne

La gravure de reproduction et d'interprétation au XIXe siècle : procédure d'impression d'une page illustrée pour un livre ou un journal. L'illustrateur réalise un dessin. Celui-ci est éventuellement une copie d'une peinture ou d'une photographie, ou est éventuellement réalisé à partir d'un croquis envoyé par un correspondant. Ce dessin est ensuite transposé (décalqué) sur un bloc de bois très dur, coupé perpendiculairement aux fibres (bois « de bout »), le plus souvent du buis. Le graveur se charge alors de graver le dessin. Il utilise un burin pour enlever les parties qui ne devront pas être imprimées (les blancs) et « épargne » les parties qui devront être imprimées (les noirs). Il s'agit d'une gravure en relief (taille d'épargne) qui possède le très grand avantage de permettre une impression « typographique », c'est à dire que l'on peut placer le bloc de bois gravé en relief avec les blocs de texte composés de caractères en plomb, eux aussi en relief. On pouvait ainsi imprimer en une seule passe le texte et les illustrations contenus sur une page. On remarque que l'impression inverse l'image (effet miroir).
La gravure de reproduction et d'interprétation au XIX siècle : procédure d'impression d'une page illustrée pour un livre ou un journal. L'illustrateur réalise un dessin. Celui-ci est éventuellement une copie d'une peinture ou d'une photographie, ou est éventuellement réalisé à partir d'un croquis envoyé par un correspondant. Ce dessin est ensuite transposé (décalqué) sur un bloc de bois très dur, coupé perpendiculairement aux fibres (bois « de bout »), le plus souvent du buis. Le graveur se charge alors de graver le dessin. Il utilise un burin pour enlever les parties qui ne devront pas être imprimées (les blancs) et « épargne » les parties qui devront être imprimées (les noirs). Il s'agit d'une gravure en relief (taille d'épargne) qui possède le très grand avantage de permettre une impression « typographique », c'est à dire que l'on peut placer le bloc de bois gravé en relief avec les blocs de texte composés de caractères en plomb, eux aussi en relief. On pouvait ainsi imprimer en une seule passe le texte et les illustrations contenus sur une page. On remarque que l'impression inverse l'image (effet miroir).

Reproduction d'une photographie par la gravure. À gauche la photographie originale. À droite la gravure sur bois de bout réalisée d'après la photographie. Gravure publiée dans « Le Monde illustré » en 1875. Dessin : Étienne Bocourt (1821–après 1905), gravure : Léon Chapon (1836–1918), photographie : Géruzet Frères (Bruxelles).

Vue du quartier ancien de la ville de Vesoul au XIX siècle, gravure sur bois debout.

D'une part, l'invention de la lithographie par Aloys Senefelder. La lithographie, basée sur un principe totalement nouveau (l'antagonisme eau-encre grasse, et non plus le relief), permet de dessiner directement, sans avoir à apprendre une technique de gravure ardue. De nombreux peintres et illustrateurs vont ainsi accéder à l'estampe, largement diffusée en Allemagne, en Italie, en France et en Grande-Bretagne.

D'autre part, le Britannique Thomas Bewick remet au goût du jour la gravure sur bois, en mettant au point la gravure sur bois de bout (ou debout). Le bois est gravé au burin, comme le cuivre, ce qui permet toutes les finesses, et qui présente l'avantage d'être une technique en relief : on peut donc imprimer les gravures sur une presse typographique, en même temps que le texte.

Introduite en France par Charles Thompson vers 1818, cette technique est utilisée de manière universelle par l'édition et la presse. Des centaines de graveurs, desquels se détachent de grands noms, comme Héliodore Pisan, François Pannemaker et fils, Hippolyte Lavoignat, travaillent quotidiennement pour interpréter les œuvres des grands illustrateurs comme Honoré Daumier, Gustave Doré, Grandville, entre autres. Avec la croissance de la presse, la gravure sur bois tend à devenir une industrie de reproduction, servie par des techniciens virtuoses, mais souvent dépourvue de créativité.

Les tentatives de retour à une gravure sur bois originale, avec des graveurs comme Auguste Lepère, arrive trop tard à la fin du XIX siècle, la gravure étant supplantée par les techniques basées sur la photographie (similigravure).

La création de sociétés regroupant les graveurs est un des événements importants de la seconde moitié du XIX siècle : Société des aquafortistes en 1862, Société des peintres-graveurs français en 1889. Le modèle en est la Society of Engravers fondée à Londres en 1802.

L'école de Barbizon est à l'initiative de la revue Eau-forte, et expérimente de nouvelles techniques comme le cliché-verre. Millet et Corot vont adopter cette nouvelle technique (Le Petit Berger, Corot, Milan, 1855, A. Bertarelli). Antonio Fontanesi redécouvre l'eau-forte d'invention : il a recours à la morsure à répétition (effets de lumière). Il utilise aussi le cliché-verre.

Quelques noms

Giovanni Fattori (1825-1908) est un des grands maîtres de l'eau-forte, ce qui fera dire à Baudelaire : « parmi les expressions de l'art plastique, l'eau-forte est celle qui se rapproche le plus de l'expression littéraire et qui est la mieux faite pour l'homme spontané. »

Whistler (1834-1903) est initié à la gravure avec Fantin-Latour, Courbet, et Legros. Il débutera par l'eau-forte pour ensuite travailler la pointe sèche en 1871 (Portrait de la famille Leyland). Francis Hayden (1818-1910), mixera les techniques pour traduire les effets d'atmosphère : pointe sèche, brunissoir, morsure, aquatinte.

Les impressionnistes, comme Manet vont utiliser gravure et lithographie afin de traduire une atmosphère (la danseuse Lola de Valence, Paris, Bibliothèque nationale). Degas fera de même en y ajoutant le monotype (Femme à sa toilette, 1885, Paris, bibliothèque d'Art et d'Archéologie). Pissarro est plus amateur de gravure sur bois (Femmes faisant de l'herbe, 1895). Il ne faut pas oublier Pierre Renoir, Paul Cézanne, Vincent van Gogh. Quant à Paul Gauguin (1848-1903), il a une prédilection pour la gravure sur bois (Te Faruru, 1893, Chicago, Art Institute).

Mont-Blanc par Félix Vallotton (1892).

Débarrassée de ses contraintes utilitaires, la gravure revient à un pur domaine artistique, retrouvant et modernisant les techniques traditionnelles. Le XX siècle redécouvre le bois de fil, sa simplicité et sa valeur expressive, avec des artistes comme Félix Vallotton (La Manifestation, Lausanne, galerie Vallotton) et Edvard Munch.

Les artistes des mouvements Die Brücke et du Blaue Reiter sont attirés par la gravure sur bois où ils peuvent jouer avec la simplification des formes.

Matisse expérimente toutes les techniques : xylogravure, eau-forte, pointe sèche (Henri Matisse gravant, 1900), lithographie (Grande Odalisque avec pantalon à bayadère, 1925, Berne, E.W.K. collection), aquatinte et linogravure.

Giorgio Morandi (1890-1964) « parvient à fusionner une lumière génératrice de la forme, un volume qui la construit plastiquement et une couleur qui permet de la distinguer en se plaçant comme ton ou "couleur position". » Maîtrise du trait, morsure unique grâce au mordant hollandais lui permettent de transcrire les flots de lumière.

Picasso (1881-1973) a énormément gravé : pas moins de deux mille œuvres connues. Initié par Roger Lacourière en 1933 au burin et à l'aquatinte avec du sucre, il créera la Suite Vollard. Il essaie tous les procédés et les renouvelle : les différents états nous montrent un artiste perfectionniste.

Georges Gimel (1898-1962), à partir de 1921, réalise de nombreux bois gravés au burin et des aquatintes au sel pour des illustrations : Musiciens, préface d’André Cœuroy, portrait de Déodat de Séverac, retenu par la Bibliothèque nationale de France. Il met au point des xylographies avec lesquelles il exécute des tissus imprimés pour la décoration et pour la haute couture.

Claude Jumelet (1946- ) Ancien élève de l'École Estienne. Graveur taille-doucier très récompensé, maître-graveur à l'Imprimerie des Timbres-poste de Périgueux. Membre d'Art du timbre gravé.

Jacky Larrivière (1946- ) Idem ci-dessus.

L'utilisation de nouveaux matériaux et de nouveaux procédés, notamment dans les œuvres de Jean Fautrier, Raoul Ubac, Johnny Friedlaender, Stanley Hayter, Henri-Georges Adam, Roger Vieillard, Marcel Fiorini, Louttre.B ou Pierre Courtin, libère la gravure de toute subordination au dessin ou à la peinture et, l'engageant dans la reconnaissance de ses moyens spécifiques, assure l'entière autonomie de son expression.

La gravure contemporaine en France

Les ateliers de gravure, comme celui de Stanley William Hayter (Atelier 17), de Joëlle Serve (atelier 63), de tirage comme l'atelier Lacourière-Frélaut vont participer au renouveau de la gravure. Philippe Mohlitz ou Érik Desmazières remettent à l'honneur le burin, Mario Avati la manière noire, Philippe Favier la pointe sèche, et de nombreux artistes jeunes et moins jeunes s'intéressent à la gravure pour la variété des techniques et leurs multiples combinaisons. Un débouché existe dans la gravure en taille-douce de certains timbres-poste avec les anciens élèves issus de l'École Estienne groupés dans l'association Art du timbre gravé.

La gravure au cinéma

2012 : Goltzius et la Compagnie du Pélican de Peter Greenaway, raconte l'histoire du peintre et graveur néerlandais Hendrik Goltzius.

2014 : Visite à Hokusai de Jean-Pierre Limosin. Documentaire de 51 minutes produit par Arte et Zadig Productions.

法法词典

gravure nom commun - féminin ( gravures )

  • 1. illustration dans un livre

    un livre plein de gravures en couleurs

  • 2. arts œuvre imprimée à partir d'une plaque exécutée par un artiste

    une gravure d'un grand graveur

  • 3. reproduction d'une image ou d'un dessin par l'impression d'une plaque

    des gravures tirées en nombre

  • 4. technique procédé qui consiste à inscrire des tracés en creux dans un matériau résistant

    pratiquer la gravure au burin

  • 5. technique opération qui consiste à inscrire des données (sur un disque) par un procédé analogique ou numérique

    la gravure d'un disque

相关推荐

glaise a. (f), n. f (terre)~黏土, 胶泥

jaillir v. i. 1. 喷射, 喷, 涌:2. 射, 冒, :3. (突然)显现, 显示:4. 冲; 突然现 常见用法

régiment 团,军队,兵役,大量

décorner v. t. 1. 去(兽)角:2. 抚平折角:

ozone n.m.【化学】臭氧常见用法

insulté insulté, ea. , n. m 受侮辱的(人), 被凌辱的(人), 被辱骂的(人)

entrepreneur n. m. 承办人, 承包人, 承揽人; 承包商; 包工头 entrepreneur de transports 运输承包人 entrepreneur (de bâtiments)/(de construction) 筑工程承包人 2. 企业主, 业主; 企业家

marier v. t. 1. 为…主持婚礼2. 使结婚; 替…娶; 嫁出:3. [转]使结; 使和谐; 使:se marier v. pr. 1. 结婚2. 与… 结婚:3. [转]结; 和谐; :常见用法

majoritairement adv. 1获得数人支持2占数

aloi n.m.1. 〈旧语,旧义〉合金;成色 2. 〈转义〉质, 价值