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词典释义:
ondulatoire
时间: 2023-10-29 20:00:02
[ɔ̃dylatwar]

a.的;的, 脉的;浪形的

词典释义
a.
的;的, 脉的;浪形的
mouvement ondulatoire
mécanique ondulatoire
近义、反义、派生词
近义词:
ondoyant,  flexueux,  ondulant,  onduleux
联想词
quantique 量子; mécanique 的; électromagnétique 电磁的, 电磁的; cinétique ; microscopique 显微镜进行的; géométrique 几何的; gravitationnelle ; photon 光子; gravitation ; diffraction 衍射, 绕射; théorique 理论的;
当代法汉科技词典

ondulatoire adj. 的; 纹的; 纹的; 涨落不定的

équation ondulatoire 方程

nystagmus ondulatoire 振性眼球震颤

optique ondulatoire 

ressaut hydraulique ondulatoire 状水跃

短语搭配

ressaut hydraulique ondulatoire波状水跃

mécanique ondulatoire波动 力学

mécanique ondulatoire波动力学

mouvement ondulatoire波动

nystagmus ondulatoire振动性眼球震颤

optique ondulatoire波动光学

équation ondulatoire波动方程

effet (d'ondulation, ondulatoire)波纹效应

fonction (d'onde, ondée, ondulatoire)波函数

原声例句

La terre prend la solidité immuable du ciel, tandis que le ciel étoilé emprunte aux lumières artificielles modernes… leur acidité explosive et leur dynamisme ondulatoire.

地面变得坚实如同永恒的天空。而天空和星星则呈现烟火般的锐利和动感… … 相形于现代的人造光线。

[L'Art en Question]

例句库

Des données satellite et des données au sol ont été traitées et soumises à une analyse approfondie pour la modélisation informatique de processus ondulatoires dans l'ionosphère et l'atmosphère.

为通过计算机对电离层和大气中大规模波过程进行建模,已对卫星和地面数据进行了处理和全面分析。

法语百科

Les impacts des particules rendent visible l'interférence des ondes, comme dans l'expérience des fentes de Young, par exemple.

Animation pour comprendre le concept de dualité onde-corpuscule
Animation pour comprendre le concept de dualité onde-corpuscule
Un paquet d'ondes qui représente une particule quantique
Un paquet d'ondes qui représente une particule quantique
Interférence d'une particule quantique avec elle-même
Interférence d'une particule quantique avec elle-même

En physique, la dualité onde-corpuscule est un principe selon lequel tous les objets physiques peuvent présenter des propriétés d'ondes ou de corpuscules. La manifestation de ces propriétés ne dépend pas seulement de l'objet physique pris isolément, mais aussi de tout l'appareillage de mesure. Ce concept fait partie des fondements de la mécanique quantique. L'exemple le plus connu est sûrement celui de la lumière, qui présente deux aspects complémentaires selon la façon dont on l’étudie : la lumière est à la fois un phénomène ondulatoire, d’où le concept de longueur d’onde, et un phénomène corpusculaire, comme en témoignent les photons.

Cette dualité tente de rendre compte de l'inadéquation des concepts conventionnels de « corpuscules » ou d'« ondes », pris isolément, à décrire le comportement des objets quantiques. L'idée de la dualité prend ses racines dans un débat remontant aussi loin que le XVII siècle, quand s'affrontaient les théories concurrentes de Christiaan Huygens, qui considérait que la lumière était composée d'ondes, et celle de Isaac Newton, qui considérait la lumière comme un flot de corpuscules. À la suite des travaux d'Albert Einstein, de Louis de Broglie et de bien d'autres, les théories scientifiques modernes accordent à tous les objets une double nature d'onde et de corpuscule, bien que ce phénomène ne soit perceptible qu'à l'échelle de l'atome.

Onde ou corpuscule, c'est l'absence de représentation plus adéquate de la réalité des phénomènes qui nous oblige, selon le cas, à adopter un des deux modèles, alors même qu'ils sont antinomiques (voir infra).

Approches vulgarisées

Introduction

Un des grands problèmes de la physique quantique est de donner des images. En effet, l'être humain a besoin d'images pour réfléchir, comprendre et pour retenir (voir l'article Psychologie cognitive).

On ne peut se construire des images que par analogie avec ce que l'on connaît, avec notre expérience quotidienne. Ainsi, lorsque l'on s'imagine une onde, il nous vient à l'esprit les vagues sur l'eau ; lorsque l'on s'imagine une particule, il nous vient à l'esprit une bille.

Le problème en physique quantique est que, pour se représenter les objets aux petites échelles ou aux échelles élevées d'énergie (particules élémentaires), il faut faire appel aux deux notions d'ondes et de corpuscules solides, alors qu'elles sont opposées et incompatibles :

Propriétés macroscopiques des ondes et corpuscules Corpuscule Onde Position ou interaction localisée, d'extension définie délocalisée, d'extension infinie dans le temps et l'espace Propagation trajectoire continue, avec une vitesse définie et observable diffusion en même temps dans toutes les directions (son "moment" virtuel n'est pas directement observable) Dénombrabilité et séparabilité l'objet est dénombrable, et séparable en objets distincts. l'objet est indénombrable et inséparable en objets distincts.

Ceci cause un grand trouble, une incompréhension, et entraîne fréquemment un blocage, notamment lorsque l'on se pose la question : « si une particule est bien localisée hors interaction comment se fait-il qu'elle ne le soit pas lors d'une interaction ? »

La métaphore du cylindre

Métaphore du cylindre : objet ayant à la fois les propriétés d'un cercle et d'un rectangle
Métaphore du cylindre : objet ayant à la fois les propriétés d'un cercle et d'un rectangle

La métaphore du cylindre est l'exemple d'un objet ayant des propriétés apparemment inconciliables. Il serait à première vue déroutant d'affirmer qu'un objet a à la fois les propriétés d'un cercle et d'un rectangle : sur un plan, un objet est soit un cercle, soit un rectangle.

Mais si l'on considère un cylindre : une projection suivant l'axe du cylindre donne un cercle, et une projection perpendiculairement à cet axe donne un rectangle.

De la même manière, « onde » et « corpuscule » sont des manières de voir les choses et non les choses en elles-mêmes.

Notons par ailleurs que dans la description mathématique de la physique quantique, le résultat de la mesure est similaire à une projection géométrique (notion d'observable : l'état de l'objet est décrit par des nombres que l'on peut voir comme des coordonnées dans une base vectorielle, et en géométrie euclidienne, les coordonnées sont la projection de l'objet sur les axes de référence).

C’est l’absence d’équivalent macroscopique sur quoi nous pourrions nous référer qui nous force à penser les objets quantiques comme possédant des attributs contradictoires. Il serait inexact de dire que la lumière (comme tout autre système quantique d’ailleurs) est à la fois une onde et un corpuscule, ce n’est ni l’un, ni l’autre. Le manque d'un vocabulaire adéquat et l'impossibilité de se faire une représentation mentale intuitive des phénomènes à petite échelle nous font voir ces objets comme ayant une nature, par elle-même, antinomique.

Pour lever cet apparent paradoxe et insister sur l'imperfection de nos concepts classiques d'onde et de corpuscule, les physiciens Jean-Marc Lévy-Leblond et Françoise Balibar ont proposé d'utiliser le terme de « quanton » pour parler d'un objet quantique. Un quanton n'est ni une onde, ni un corpuscule, mais peut présenter les deux aspects selon le principe de complémentarité de Bohr.

La gnoséologie cartésienne utilise cette idée pour démontrer que nos sens nous trompent. Descartes prend cet exemple : « Comme aussi une tour carrée, étant vue de loin, paraît ronde. » Descartes utilise la même métaphore : des objets ou des formes géométriques différents ayant les propriétés de l'un et de l'autre (mais ils ne sont ni l'un, ni l'autre).

Historique du concept

La dualité onde-corpuscule s'est imposée au terme d'une longue histoire où les aspects purement ondulatoires et corpusculaires ont été tour à tour privilégiés. Ces aspects ont tout d'abord été mis en évidence avec les théories de la lumière, avant d'être étendus — au XX siècle — à tous les objets physiques.

Huygens et Newton

La première théorie complète de la lumière a été établie par le physicien néerlandais Christian Huygens au XVII siècle. Il proposait une théorie ondulatoire de la lumière et a en particulier démontré que les ondes lumineuses pouvaient interférer de manière à former un front d'onde se propageant en ligne droite. Toutefois, sa théorie possédait certaines limitations en d'autres domaines et fut bientôt éclipsée par la théorie corpusculaire de la lumière établie à la même époque par Isaac Newton.

Newton proposait une lumière constituée de corpuscules, expliquant ainsi simplement les phénomènes de réflexion optique. Au prix de complications considérables, cette théorie pouvait également expliquer les phénomènes de réfraction à travers une lentille, et de dispersion d'un faisceau lumineux à travers un prisme.

Bénéficiant de l'immense prestige de Newton, cette théorie ne fut guère remise en question pendant plus d'un siècle.

Fresnel, Maxwell et Young

Au début du XIXe siècle, les expériences de diffraction faites par Thomas Young et Augustin Fresnel ont démontré la pertinence des théories de Christiaan Huygens : ces expériences prouvèrent que quand la lumière est envoyée sur un réseau de diffraction, on observe un motif d'interférence caractéristique, très semblable aux motifs résultant de l'interférence d'ondulations sur l'eau; la longueur d'onde de la lumière peut être calculée à partir de tels motifs.

Le point de vue ondulatoire n'a pas remplacé immédiatement le point de vue corpusculaire, mais s'est imposé peu à peu à la communauté scientifique au cours du XIXe siècle, surtout grâce à l'explication en 1821 par Augustin Fresnel du phénomène de polarisation de la lumière que ne pouvait expliquer l'autre approche, puis à la suite de l'expérience menée en 1850 par Léon Foucault sur la vitesse de propagation de la lumière. Ces équations furent vérifiées par maintes expériences et le point de vue de Huygens devint largement admis.

James Maxwell, dans la seconde moitié du XIXe siècle, expliqua la lumière en tant que propagation d'ondes électromagnétiques avec les équations de Maxwell.

Einstein et les photons

En 1905, Albert Einstein réintroduisit l'idée que la lumière pouvait avoir une nature corpusculaire : il expliqua l'effet photoélectrique, en postulant l'existence des photons, sortes de grains d'énergie lumineux avec des qualités de corpuscules. Einstein admit que la fréquence ν (nu) de cette lumière, est liée à l'énergie E des photons par la relation de Planck :

E = h \nu

où h est la constante de Planck (6,626×10J s).

Cette relation prit le nom de relation de Planck-Einstein.Cette vision fut contestée très longtemps, en particulier parce qu'elle ne s'accorde pas facilement avec les comportements spécifiquement ondulatoires tels que la diffraction.

De Broglie

En 1924, dans sa thèse, Louis de Broglie affirma que toute matière (et pas seulement la lumière) a une nature ondulatoire. Il associa la quantité de mouvement p d'une particule à une longueur d'onde λ, appelée longueur d'onde de de Broglie :

C'est une généralisation de la relation de Planck-Einstein indiquée ci-dessus, car la quantité de mouvement (ou l'impulsion) d'un photon est donnée par où c est la vitesse de la lumière dans le vide, et (si on remplace p et dans l'équation de de Broglie, on retrouve la relation de Planck-Einstein).

La formule exprimée par de Broglie fut confirmée trois ans après par Clinton J. Davisson et Lester H. Germer. Ceux-ci dirigèrent un faisceau d'électrons, qui contrairement aux photons ont une masse, vers un réseau de diffraction cristallin : les motifs d'interférence attendus purent ainsi être observés.

Exemple de molécule de fullerène
Exemple de molécule de fullerène

Des expériences semblables ont été entreprises depuis avec des protons et même avec des molécules entières, avec notamment l'expérience d'Estermann et Otto Stern en 1929, et la formule a été confirmée dans tous les cas.

De Broglie reçut en 1929 le prix Nobel de physique pour son hypothèse, qui influença profondément la physique de cette époque.

La confirmation la plus spectaculaire est celle qui a été faite en 1999 par des chercheurs de l'Université de Vienne, qui ont fait diffracter du fullerène (molécule C60). Dans cette expérience, la longueur d'onde de de Broglie était de 2,5 pm alors que la molécule a un diamètre d'environ 1 nm, soit 400 fois supérieur.

Mise en évidence de la dualité

Figure 1 : Schéma de l'expérience.
Figure 1 : Schéma de l'expérience.

Une des manières les plus claires de mettre en évidence la dualité onde-corpuscule est l'expérience des fentes de Young. Cette expérience est connue depuis le XIXe siècle, où elle a d'abord mis clairement en évidence l'aspect ondulatoire de la lumière. Modifiée de manière adéquate, elle peut démontrer de manière spectaculaire la dualité onde-corpuscule, non seulement de la lumière mais aussi de tout autre objet quantique. Dans la description qui suit, il sera question de lumière et de photons mais il ne faut pas perdre de vue qu'elle est également applicable - du moins en principe - à tout autre corpuscule (par exemple des électrons), et même à des atomes et à des molécules.

Figure 2 : figure d'interférence observée.
Figure 2 : figure d'interférence observée.

L'expérience consiste à éclairer par une source lumineuse un écran percé de deux fentes très fines et très rapprochées. Ces deux fentes se comportent comme deux sources secondaires d'émission lumineuse. Une plaque photographique placée derrière l'écran enregistre la lumière issue des deux fentes (⇐ voir figure 1).

Ces deux sources interfèrent et forment sur la plaque photographique ce que l'on appelle une figure d'interférence (voir figure 2 ⇒). Cette figure est caractéristique d'un comportement ondulatoire de la lumière (voir l'article interférence). Si l'expérience en reste à ce niveau, l'aspect corpusculaire n'apparaît pas.

Figure 4 : figure d'interférence constituée petit à petit
Figure 4 : figure d'interférence constituée petit à petit

En fait, il est possible de diminuer l'intensité lumineuse de la source primaire de manière que la lumière soit émise photon par photon. Le comportement de la lumière devient alors inexplicable sans faire appel à la dualité onde-corpuscule.

Figure 3 : expérience avec de « vraies » particules, par exemple des micro-billes.
Figure 3 : expérience avec de « vraies » particules, par exemple des micro-billes.

En effet, si on remplace la source lumineuse par un canon qui tire des micro-billes à travers les deux fentes (par exemple), donc de "vrais" corpuscules, on n'obtient aucune figure d'interférence, mais simplement une zone plus dense, en face des fentes (⇐ voir figure 3).

Or, dans le cas des photons, on retrouve la figure d'interférence reconstituée petit à petit, à mesure que les photons apparaissent sur la plaque photographique (figure 4 ⇒). On retrouve donc une figure d'interférence, caractéristique des ondes, en même temps qu'un aspect corpusculaire des impacts sur la plaque photographique.

L'interprétation de cette expérience est difficile, car si on considère la lumière comme une onde, alors les points d'impacts sur la plaque photographique sont inexplicables; on devrait voir dans ce cas très faiblement, dès les premiers instants, la figure d'interférence de la figure 2, puis de plus en plus intense. Au contraire, si on considère la lumière comme étant exclusivement composée de corpuscules, alors les impacts sur la plaque photographique s'expliquent aisément, mais la figure d'interférence ne s'explique pas : comment et pourquoi certaines zones seraient privilégiées et d'autres interdites à ces corpuscules ?

Force est donc de constater la dualité onde-corpuscule des photons (ou de tout autre objet quantique), qui présentent simultanément les deux aspects.

Interprétation de la dualité

Interférence des ondes de probabilité
Interférence des ondes de probabilité

En mécanique quantique, la dualité onde-corpuscule est expliquée comme ceci : tout système quantique et donc toute particule est décrit par une fonction d'onde qui représente la densité de probabilité de toute variable mesurable (nommée aussi observable). La position d'une particule est un exemple d'une de ces variables. Donc, avant qu'une observation soit faite, la position de la particule est décrite en termes d'ondes de probabilité.

Les deux fentes peuvent être considérées comme deux sources secondaires pour ces ondes de probabilité : les deux ondes se propagent à partir de celles-ci et interfèrent (voir schéma de droite ⇒).

Sur la plaque photographique, il se produit ce que l'on appelle une réduction du paquet d'onde, ou une décohérence de la fonction d'onde : le photon se matérialise, avec une probabilité donnée par la fonction d'onde : élevée à certains endroits (frange brillante), faible ou nulle à d'autres (franges sombres).

Sur les points rouges de la plaque grise, la particule se matérialise très clairement, aux points noirs, là où les ondes interfèrent, pas du tout.
Sur les points rouges de la plaque grise, la particule se matérialise très clairement, aux points noirs, là où les ondes interfèrent, pas du tout.

Cette expérience illustre également une caractéristique essentielle de la mécanique quantique  : avant qu'une observation (ou mesure) soit faite, la position d'une particule est décrite en termes d'ondes de probabilité, mais après l'observation (ou mesure) de la particule, elle est décrite par une valeur précise.

La manière de conceptualiser le processus de la mesure est l'une des grandes questions ouvertes de la mécanique quantique. L'interprétation standard est l'interprétation de Copenhague, mais la théorie de la décohérence est aussi de plus en plus considérée par la communauté scientifique. Voir l'article Problème de la mesure quantique pour une discussion approfondie.

中文百科
波粒二象性示意图说明,从不同角度观察同样一件物体,可以看到两种迥然不同的图样。
波粒二象性示意图说明,从不同角度观察同样一件物体,可以看到两种迥然不同的图样。

在量子力学里,微观粒子有时会显示出波动性(这时粒子性较不显着),有时又会显示出粒子性(这时波动性较不显着),在不同条件下分别表现出波动或粒子的性质。这种量子行为称为波粒二象性(英语:wave-particle duality),是微观粒子的基本属性之一。

波粒二象性指的是微观粒子显示出的波动性与粒子性。这是量子力学的基要概念,是专门针对古典概念无法完整描述量子物体的物理行为而提出的假说。标准的量子力学诠释将这佯谬解释为宇宙的基础性质,而其它种诠释可能会有标新立异的论述。本条目主要采用的是学术界广泛认可的哥本哈根诠释来解释量子行为。采用这种诠释,波粒二象性是更广义的互补性概念的一方面,即量子现象可以用一种方法或另外一种共轭方法来观察,但不能同时用两种相互共轭的方法来观察。

理论概述

在古典力学里,研究对象总是被明确区分为「纯」粒子和「纯」波动。前者组成了我们常说的「物质」,后者的典型例子则是光波。波粒二象性解决了这个「纯」粒子和「纯」波动的困扰。它提供了一个理论框架,使得任何物质有时能够表现出粒子性质,有时又能够表现出波动性质。量子力学认为自然界所有的粒子,如光子、电子或是原子,都能用一个微分方程,如薛定谔方程来描述。这个方程的解即为波函数,它描述了粒子的状态。波函数具有叠加性,它们能够像波一样互相干涉。同时,波函数也被解释为描述粒子出现在特定位置的机率幅。这样,粒子性和波动性就统一在同一个解释中。 之所以在日常生活中观察不到物体的波动性,是因为他们皆质量太大,导致德布罗意波长比可观察的极限尺寸要小很多,因此可能发生波动性质的尺寸在日常生活经验范围之外。这也是为什幺经典力学能够令人满意地解释“自然现象”。反之,对于基本粒子来说,它们的质量和尺寸局限于量子力学所描述的范围之内,因而与我们所习惯的图景相差甚远。

“波”和“粒子”的数学关系

物质的粒子性由能量 和动量 刻画,波的特征则由频率 和波长 表达,这两组物理量由普朗克常数 联系在一起: 、 。

历史

托马斯·杨做双缝实验得到的干涉图样。 在十九世纪后期,日臻成熟的原子论逐渐盛行,根据原子理论的看法,物质都是由微小的粒子——原子构成,例如,约瑟夫·汤姆孙的阴极射线实验证实,电流是由被称为电子的粒子所组成。在那时,物理学者认为大多数的物质是由粒子所组成。与此同时,波动论已经被相当深入地研究,包括干涉和衍射等现象。由于光波在杨氏双缝实验、夫琅禾费衍射实验中所展现出的特性,明显地说明它是一种波动。 不过在二十世纪来临之时,这些观点面临了一些挑战。1905年,阿尔伯特·爱因斯坦对于光电效应用光子的概念来解释,物理学者开始意识到光波具有波动和粒子的双重性质。1924年,路易·德布罗意提出“物质波”假说,他主张,「一切物质」都具有波粒二象性,即具有波动和粒子的双重性质。根据德布罗意假说,电子是应该会具有干涉和衍射等波动现象。1927年,柯林顿·戴维森与雷斯特·革末设计与完成的戴维森-革末实验成功证实了德布罗意假说。

发展里程碑

惠更斯、牛顿 按照惠更斯原理,波的直线传播与球面传播。 较为完全的光理论最早是由克里斯蒂安·惠更斯发展成型,他提出了一种光波动说。使用这理论,他能够解释光波如何因相互干涉而形成波前,在波前的每一点可以认为是产生球面次波的点波源,而以后任何时刻的波前则可看作是这些次波的包络。从他的原理,可以给出波的直线传播与球面传播的定性解释,并且推导出反射定律与折射定律,但是他并不能解释,为什么当光波遇到边缘、孔径或狭缝时,会偏离直线传播,即衍射效应。惠更斯假定次波只会朝前方传播,而不会朝后方传播。他并没有解释为什么会发生这种物理行为。稍后,艾萨克·牛顿提出了光微粒说。他认为光是由非常奥妙的微粒组成,遵守运动定律。这可以合理解释光的直线移动和反射性质。但是,对于光的折射与衍射性质,牛顿的解释并不很令人满意,他遭遇到较大的困难。 由于牛顿无与伦比的学术地位,他的粒子理论在一个多世纪内无人敢于挑战,而惠更斯的理论则渐渐为人淡忘。直到十九世纪初衍射现象被发现,光的波动理论才重新得到承认。而光的波动性与粒子性的争论从未平息。 杨、费涅尔、麦克斯韦、赫兹 在双缝实验里,从光源 传播出来的相干光束,照射在一块刻有两条狭缝 和 的不透明挡板 。在挡板的后面,摆设了摄影胶卷或某种侦测屏 ,用来纪录到达 的任何位置 的光束。最右边黑白相间的条纹,显示出光束在侦测屏 的干涉图样。 十九世纪早期,托马斯·杨和奥古斯丁·菲涅耳分别做出重大贡献。托马斯·杨完成的双缝实验显示出,衍射光波遵守叠加原理,这是牛顿的光微粒说无法预测的一种波动行为。这实验确切地证实了光的波动性质。奥古斯丁·菲涅耳提出惠更斯-菲涅耳原理,在惠更斯原理的基础上假定次波与次波之间会彼此发生干涉,又假定次波的波幅与方向有关。惠更斯-菲涅耳原理能够解释光波的朝前方传播与衍射现象。光波动说并没有立刻取代光微粒说。但是,到了十九世纪中期,光波动说开始主导科学思潮,因为它能够说明偏振现象的机制,这是光微粒说所不能够的。 同世纪后期,詹姆斯·马克士威将电磁学的理论加以集成,提出马克士威方程组。这方程组能够分析电磁学的种种现象。从这方程组,他推导出电磁波方程序。应用电磁波方程序计算获得的电磁波波速等于做实验测量到的光波速度。马克士威于是猜测光波就是电磁波。电磁学和光学因此联结成统一理论。1888年,海因里希·赫兹做实验发射并接收到马克士威预言的电磁波,证实马克士威的猜测正确无误。从这时,光波动说开始被广泛认可。 普朗克黑体辐射定律 1901年,马克斯·普朗克发表了一份研究报告,他对于黑体在平衡状况的发射光波频谱的预测,完全符合实验数据。在这份报告里,他做出特别数学假说,将谐振子(组成黑体墙壁表面的原子)所发射或吸收的电磁辐射能量加以量子化,他称呼这种离散能量为量子,与辐射频率 的关系式为 ; 其中, 是离散能量, 是普朗克常数。 这就是著名的普朗克关系式。从普朗克的假说,普朗克推导出一条黑体能量分布定律,称为普朗克黑体辐射定律。 爱因斯坦与光子 光电效应示意图:来自左上方的光子冲撞到金属表面,将电子逐出金属表面,并且向右上方移去。 光电效应指的是,照射光束于金属表面会使其发射出电子的效应,发射出的电子称为光电子。为了产生光电效应,光频率必须超过金属物质的特征频率,称为其「极限频率」。举例而言,照射辐照度很微弱的蓝光束于钾金属表面,只要频率大于其极限频率,就能使其发射出光电子,但是无论辐照度多幺强烈的红光束,一旦频率小于钾金属的极限频率,就无法促使发射出光电子。根据光波动说,光波的辐照度或波幅对应于所携带的能量,因而辐照度很强烈的光束一定能提供更多能量将电子逐出。然而事实与古典理论预期恰巧相反。 1905年,爱因斯坦对于光电效应给出解释。他将光束描述为一群离散的量子,现称为光子,而不是连续性波动。从普朗克黑体辐射定律,爱因斯坦推论,组成光束的每一个光子所拥有的能量 等于频率 乘以一个常数,即普朗克常数,他提出了「爱因斯坦光电方程序」 ; 其中, 是逃逸电子的最大动能, 是逸出功。 假若光子的频率大于物质的极限频率,则这光子拥有足够能量来克服逸出功,使得一个电子逃逸,造成光电效应。爱因斯坦的论述解释了为甚么光电子的能量只与频率有关,而与辐照度无关。虽然蓝光的辐照度很微弱,只要频率足够高,则会产生一些高能量光子来促使束缚电子逃逸。尽管红光的辐照度很强烈,由于频率太低,无法给出任何高能量光子来促使束缚电子逃逸。 1916年,美国物理学者罗伯特·密立根做实验证实了爱因斯坦关于光电效应的理论。从马克士威方程组,无法推导出普朗克与爱因斯坦分别提出的这两个非古典论述。物理学者被迫承认,除了波动性质以外,光也具有粒子性质。 既然光具有波粒二象性,应该也可以用波动概念来分析光电效应,完全不需用到光子的概念。1969年,威利斯·兰姆与马兰·斯考立(Marlan Scully)应用在原子内部束缚电子的能级跃迁机制证明了这论述。 德布罗意与物质波 平面波 波包 德布罗意波的1维传播,复值波幅的实部以蓝色表示、虚部以绿色表示。在某位置找到粒子的机率(以颜色的不透明度表示)呈波形状延展。 1924年,路易·德布罗意表述出德布罗意假说。他声称,所有物质都拥有类波动属性。他将物质的波长 和动量 联系为 。 这是先前爱因斯坦等式的推广,因为光子的动量为 ,而 ;其中, 是光速。 三年后,通过两个独立的电子衍射实验,德布罗意的方程序被证实可以用来描述电子的量子行为。在阿伯丁大学,乔治·汤姆孙将电子束照射穿过薄金属片,并且观察到预测的干涉样式。在贝尔实验室,克林顿·戴维森和雷斯特·革末做实验将低速电子入射于镍晶体,取得电子的绕射图样,这结果符合理论预测。 海森堡不确定性原理 1927年,维尔纳·海森堡提出海森堡不确定性原理,他表明 ; 其中, 表示标准差,一种不确定性的量度, 、 分别是粒子的位置与动量。 海森堡原本解释他的不确定性原理为测量动作的后果:准确地测量粒子的位置会搅扰其动量,反之亦然。他并且给出一个思想实验为范例,即著名的海森堡显微镜实验,来说明电子位置和动量的不确定性。这思想实验关键地倚靠德布罗意假说为其论述。但是现今,物理学者认为,测量造成的搅扰只是其中一部分解释,不确定性存在于粒子本身,是粒子内秉的性质,在测量动作之前就已存在。 实际而言,对于不确定原理的现代解释,将尼尔斯·玻尔与海森堡主导提出的哥本哈根诠释加以延伸,更甚倚赖于粒子的波动说:就如同研讨传播于细绳的波动在某时刻所处的准确位置是毫无意义的,粒子没有完美准确的位置;同样地,就如同研讨传播于细绳地脉波的波长是毫无意义地,粒子没有完美准确的动量。此外,假设粒子的位置不确定性越小,则动量不确定性越大,反之亦然。

大尺寸物体的波动行为

自从物理学者演示出光子与电子具有波动性质之后,对于中子、质子也完成了很多类似实验。在这些实验里,比较著名的是于1929年奥托·斯特恩团队完成的氢、氦粒子束衍射实验,这实验精彩地演示出原子和分子的波动性质。近期,关于原子、分子的类似实验显示出,更大尺寸、更复杂的粒子也具有波动性质,这在本段落会有详细说明。 1970年代,物理学者使用中子干涉仪(neutron interferometer)完成了一系列实验,这些实验强调引力与波粒二象性彼此之间的关系。中子是组成原子核的粒子之一,它贡献出原子核的部分质量,由此,也贡献出普通物质的部分质量。在中子干涉仪里,中子就好似量子波一样,直接感受到引力的作用。因为万物都会感受到引力的作用,包括光子在内(请参阅条目广义相对论的实验验证),这是已知的事实,这实验所获得的结果并不令人惊讶。但是,带质量费米子的量子波,处于引力场内,自我干涉的现象,尚未被实验证实。 1999年,维也纳大学研究团队观察到C60 富勒烯的衍射富勒烯是相当大型与沉重的物体,原子量为720 u,德布罗意波长为2.5 pm,而分子的直径为1 nm,大约400倍大。2012年,这远场衍射实验被延伸实现于酞菁分子和比它更重的衍生物,这两种分子分别是由58和114个原子组成。在这些实验里,干涉图样的形成被实时计录,敏感度达到单独分子程度。 2003年,同样维也纳研究团队演示出四苯基卟啉(tetraphenylporphyrin)的波动性。这是一种延伸达2 nm、质量为614 u的生物染料。在这实验里,他们使用的是一种近场塔尔博特-劳厄干涉仪(Talbot Lau interferometer)。使用这种干涉仪,他们又观察到C60F48.的干涉条纹,C60F48.是一种氟化巴基球,质量为1600 u,是由108 个原子组成。像C70富勒烯一类的大型分子具有恰当的复杂性来显示量子干涉与量子退相干,因此,物理学者能够做实验检试物体在量子-古典界限附近的物理行为。2011年,对于质量为6910 u的分子做实验成功展示出干涉现象。2013年,实验证实,质量超过10,000 u的分子也能发生干涉现象。 在物理学里,长度与质量之间存在有两种基本关系。一种是广义相对论关系:粒子的史瓦西半径与质量 成正比: 。 另一种是量子力学关系:粒子的康普顿波长与质量成反比: 。 普朗克质量可以定义为,当康普顿波长等于史瓦西半径乘以时,粒子的质量: 。 大致而言,康普顿波长是量子效应开始变得重要时的系统长度尺寸,粒子质量越大,则康普顿波长越短。史瓦西半径是粒子变为黑洞时的其所有质量被拘束在内的圆球半径,粒子越重,史瓦西半径越大。当粒子的康普顿波长大约等于史瓦西半径时,粒子的质量大约为普朗克质量,粒子的运动行为会强烈地受到量子引力影响。 普朗克质量为2.18×10g,超大于所有已知基本粒子的质量;普朗克长度为1.6×10cm,超小于核子尺寸。从理论而言,质量大于普朗克质量的物体是否拥有德布罗意波长这个问题不很清楚;从实验而言,是无法达到的。这物体的康普顿波长会小于普朗克长度和史瓦兹半径,在这尺寸,当今物理理论可能会失效,可能需要更广义理论替代。 2009年,伊夫·库德(Yves Couder)发布论文表示,宏观油滴弹跳于振动表面可以用来仿真波粒二象性,毫米尺寸的油滴会生成周期性波动,对于这些油滴的相互作用会引起类量子现象,例如,双缝干涉、,不可预料的穿隧、轨道量子化、塞曼效应等等。

应用

电子显微镜利用波粒二象性来显示样品的结构。电子的波长很短,比可见光的波长还短100000倍,可以用来观察更小的样品。电子显微镜的分辨率(约0.05奈米)远优于光学显微镜的分辨率(约200奈米)。

类似地,中子衍射技术使用波长大约为0.1 奈米(物体内部原子之间通常的距离)的中子束来观察固体结构。

学术进展

获得首张图像,光同时显现波动性和粒子性 一直以来,人们从未直接观测到粒子在同一时刻表现出波和粒子的形态。 2015年3月2日,来自École polytechnique fédérale de Lausanne的研究者们发表了他们的新发现。他们用射入奈米线的光脉冲的两个反向分量形成驻波,然后在附近注入一束电子,电子束因遭遇光驻波而被加速或减速,通过记录这些速度改变的区域,研究者们得以显现驻波的外观,而驻波体现了光的波动性。实验在显现光的波动性的同时,也显示了其粒子性。当电子进入驻波,它们撞击光子并改变了速度。速度上的变化表明光子和电子之间能量包(量子)的交换。这种速度上的变化以及它所暗示的能量交换表明驻波中存在的粒子行为。 主持实验的Fabrizio Carbone认为,这表明量子力学的悖论式的特质是可以被直接记录的,还认为,象这样在纳米尺度描绘并且控制量子现象,开辟了通矢量子计算的新途径。他们的突破性研究发表在Nature Communications。

参阅

阿弗沙尔实验

惠勒延迟选择实验

法法词典

ondulatoire adjectif ( même forme au masculin et au féminin, pluriel ondulatoires )

  • 1. physique qui a les caractéristiques ou est de la nature des ondes en tant que phénomène physique

    mouvement ondulatoire • le caractère ondulatoire des électrons

  • 2. physique qui a trait aux ondes en tant que phénomène physique

    mécanique ondulatoire • la théorie ondulatoire de la lumière

  • 3. de la nature d'un mouvement de courbes

    les formes ondulatoires des vagues

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