词序
更多
查询
词典释义:
horoscope
时间: 2023-06-29 17:07:48
专八
[ɔrɔskɔp]

占星

词典释义

n. m
1星宫图,星象图
2<引>占卜, 预卜

Dresser l'horoscope de qqn 根据星象为某人算命



常见用法
lire l'horoscope看星座运程

近义、反义、派生词
词:
prédiction
联想词
astrologique 星相学的,占星术的; astrologie 星相学,占星术; astro 地方; zodiaque 道带; tarot 塔罗纸牌; voyance 预见力,超人的眼力; Verseau 水瓶座; oracle 神谕; divination 占卜; calendrier 历法; astral ;
当代法汉科技词典

horoscope m. 占星

短语搭配

consulter son horoscope为自己占星算命

lire l'horoscope看星座运程

dresser l'horoscope de qqn根据星象为某人算命

faire l'horoscope de qn为某人占星算命

faiseur d'horoscopes占星算命者

原声例句

Chaque année lunaire porte le nom de l'un des douze animaux de l’horoscope chinois.

每一个阴历的年份都对应十二生肖中的一个。

[春节特辑]

" D'après l'horoscope, cette semaine, je devrai(-s) rencontrer l'amour de ma vie ! " .

" D'après l'horoscope, cette semaine, je devrai(-s) rencontrer l'amour de ma vie ! " .

[Français avec Pierre - 语法篇]

Songeons seulement aux choquants disparates que nous présenterait, si nous ne tenions pas compte du temps à venir et des changements qu’il amène, tel horoscope de notre propre âge mûr tiré devant nous durant notre adolescence.

试想一下,如果不考虑未来的时间及它所带来的变化,那么,我们在少年时代所亲耳听到的对我们成年时期的占卜会显得多么荒诞。

[追忆似水年华第二卷]

Tu vois, Hani, tout est vrai dans mon horoscope !

哈尼你看,在我的星象图里面,一切都是真的!

[Édito A1]

Hani : Tout est faux dans cet horoscope ! Je suis célibataire. Et je passe le DELF dans trois jours, tu sais, le diplôme de français.

星象图上面全都说错了!我还是单身!我在三天后要参加DELF考试,你知道的,法语学习证书。

[Édito A1]

Hani : Euh...non, merci, Claudio. L'astrologie, les horoscopes... ça ne m'intéresse pas.

额...不了,谢谢克劳迪奥。星相学、星象图...这些我不感兴趣。

[Édito A1]

Claudio : Je ne suis pas d'accord avec toi. Moi, je lis toujours mon horoscope, et parfois, c'est vrai !

我跟你意见不一。我经常看我自己的星象图,有时候会是真的!

[Édito A1]

Alors, c'est le bon moment ! Tu vois, les horoscopes, c'est ridicule.

那么现在是最好的时机!你看,星象图真是可笑。

[Édito A1]

Harry et Ron prirent leur manuel de divination intitulé Lever le voile du futur et l'emportèrent dans la salle commune où ils s'installèrent à une table libre pour essayer d'établir leur horoscope du mois suivant.

哈利和罗恩拿着他们的《拨开迷雾看未来》回到公共休息室,找了一张桌子,开始预测他们下一个月的命运

[哈利·波特与火焰杯 Harry Potter et la Coupe de Feu]

Elle était en train de montrer à Parvati sous son pupitre l'horoscope qu'elle avait achevé.

刚才,她在桌子底下把画好的天宫算命图拿给帕瓦蒂看。

[哈利·波特与火焰杯 Harry Potter et la Coupe de Feu]

例句库

L'astro, on n'y croit pas.On se moque de ceux qui feuillettent furtivement leur horoscope dans le train, le matin.

占星术人们并不太相信,还会嘲笑那些早上或者在火车上偷偷翻阅占星预卜书的人。

法语百科
Horoscope (fig. 1)
Horoscope (fig. 1)

La pratique traditionnelle de l'astrologie repose sur l'interprétation de la « carte du ciel » calculée pour un événement quelconque, le plus souvent celui de la naissance d'une personne (astrologie dite généthliaque, mot venant de genèse) ou pour un moment marquant de son existence (transits des planètes notamment). Cette carte du ciel n'est qu'un schéma représentant la disposition des astres dans les signes du zodiaque ainsi que leurs relations, le tout se superposant à l'ensemble des maisons astrologiques.

Cette représentation du ciel (thema coeli en latin, d'où sa désignation comme « thème astrologique ») est centrée sur la terre et non sur le Soleil, ce qui fait dire que l'astrologie conventionnelle est géocentrique. De fait, le thème n'est pas centré sur la Terre (γεω-) mais sur l'être humain qui s'y trouve en un lieu donné, comme en témoigne le système des maisons, qui établit une répartition du ciel selon son orientation par rapport à l'horizon et au méridien de la personne au moment de son premier souffle.

L'expression populaire pour désigner l'interprétation de la carte du ciel est « horoscope », un terme synonyme d'« Ascendant » au sens astrologique du terme. Horoscope vient d'un mot grec qui signifie « qui examine l'heure » sous-entendu d'une naissance ou plus généralement d'un événement donné. Par suite d'un glissement sémantique, horoscope finit par désigner dans le langage usuel l'entièreté de la carte du ciel et ensuite y compris même son interprétation. Dresser un horoscope, cela signifie établir une carte du ciel et l'interpréter. Dans la presse populaire l'horoscope désigne également les prédictions de la rubrique « astrologie ».

Carte du ciel

Exemple de Thème (fig. 2)
Exemple de Thème (fig. 2)

Autrefois, dresser une carte du ciel était une opération relativement complexe qui nécessitait des outils spécialisés et un certain savoir-faire. Actuellement, un ordinateur et un bon logiciel permettent de calculer et dessiner une carte du ciel instantanément. Avant l'informatique, cela nécessitait généralement une table d'éphémérides, donnant les longitudes des astres et parfois une table des maisons adaptée au système de domification utilisé pour déterminer le début et la fin des maisons. On utilisait aussi fréquemment des tables de logarithmes appropriées du moins jusqu'au moment où les calculatrices se sont répandues.

Données requises

Un thème astrologique est toujours dressé pour un lieu et un moment donnés. Il faut donc connaître le lieu et l'instant exact de l'évènement dont on cherche à dresser la carte du ciel. La carte sera d'autant plus précise que les données seront précises. Pour un thème natal, par exemple, il faut idéalement connaître le moment de la naissance le plus précisément possible. Dans la pratique, les astrologues doivent bien souvent se contenter d'une heure approximative. Les calculs nécessitent aussi la connaissance de la longitude et la latitude géographiques de l'événement. Sa précision est moins déterminante que le moment de l'événement, mais une précision de l'ordre du degré est souhaitable. La précision du moment de l'événement est surtout importante pour le calcul de la domification et donc de l'ascendant car en moyenne il progresse d'un degré toutes les quatre minutes. Si on effectue le calcul avec des tables, il faudra déterminer les temps universel TU et local correspondant. Pour obtenir le temps universel il faut connaître le régime horaire en vigueur au moment de l'événement. Ce que l'on peut obtenir à partir d'ouvrages spécialisés. Les opérations sont très simplifiées si on utilise des moyens informatiques performants. Il suffit dans la plupart des cas de fournir le nom du lieu connu le plus proche, la date et l'heure civile. Si on effectue le calcul avec des tables, il faudra déterminer le temps universel en consultant une table des régimes horaires en vigueur pour le lieu et la date considérée. Ce temps universel permettra d'interpoler les positions des astres donnés par les éphémérides pour chaque jour à minuit. On peut déterminer le temps local à partir du temps universel et de la longitude géographique du lieu, si on tient compte que la terre tourne de 1° toutes les quatre minutes d'ouest en est. Si le lieu se trouve à l'est de Greenwich le temps local vaudra le temps universel augmenté de autant de fois quatre minutes que de degrés de longitude. On retranchera cette valeur si le lieu est à l'ouest de Greenwich. Ce temps local sera utilisé pour interpoler et corriger le temps sidéral lu dans les éphémérides. Il faut apporter une correction de 10 secondes par heure lors du calcul pour tenir compte que le jour sidéral vaut 23 heures 56 minutes au lieu de 24 heures pour le jour solaire moyen. Il reste une petite correction à faire pour tenir compte de la longitude, car le temps sidéral est donné pour Greenwich. Les tables de maisons donnent la position des cuspides (pointes) des maisons dans les signes en fonction du temps sidéral ainsi obtenu et de la latitude géographique du lieu.

Dans certains cas, il conviendra de convertir la date en son correspondant dans le calendrier grégorien, notamment pour les dates antérieures à la réforme du calendrier julien de 1582 dont le moment de mise en application a varié selon les contrées.

Pour des thèmes anciens, l'heure peut être donnée directement en heure locale (généralement en temps solaire moyen, mais parfois en temps solaire vrai, la différence étant celle de l'équation du temps). Dans ce cas, il faut calculer l'heure GMT ou TU à partir de l'écart entre le méridien considéré et le méridien de Greenwich.

Positions des astres

symboles astraux (fig. 3)
symboles astraux (fig. 3)

Pour monter la carte du ciel, il importe de déterminer la position des astres relativement à un lieu de la Terre. Toutefois pour dessiner la carte du ciel, seules les longitudes célestes (ou écliptiques) sont utilisées. Comme les trajectoires des astres sont plus ou moins inclinées sur le plan de l'écliptique, cela revient à ne considérer que les projections des positions des astres sur ce plan de l'écliptique. En apparence, le Soleil semble tourner autour de la Terre dans ce plan de l'écliptique. Les astrologues ont divisé cette trajectoire solaire en douze secteurs égaux, qui sont les signes conventionnels du zodiaque. Le début de ce zodiaque est le zéro degré du Bélier ou point vernal, à savoir l'endroit où le Soleil se lève à l'équinoxe de printemps. Durant l'année, le Soleil parcourt chacun des douze signes de ce zodiaque. Le printemps commence quand le Soleil entre dans le Bélier. L'entrée du Soleil dans le quatrième signe, le Cancer, correspond au début de l'été et au solstice d'été. Son entrée dans le septième signe, la Balance, marque le début de l'automne et l'équinoxe d'automne, et finalement son entrée dans le dixième signe, le Capricorne, correspond au début de l'hiver et au solstice d'hiver. On peut ainsi appeler ce zodiaque le « zodiaque des saisons ». Pour le distinguer du zodiaque stellaire, les astrologues l'appellent parfois « zodiaque tropical » ou « zodiaque intellectuel ».

Les astrologues repèrent les astres sur la carte du ciel relativement au début des signes zodiacaux plutôt que relativement au début du zodiaque. Ils diront par exemple, que le Soleil est à 15° des Gémeaux et non pas que le Soleil se trouve à 75° du zodiaque.

Les astrologues modernes placent non seulement les astres connus des anciens, à savoir Lune, Vénus, Mercure, Soleil, Mars, Jupiter et Saturne, mais aussi les planètes découvertes ultérieurement : Uranus (1781), Neptune (1846), et Pluton (1930). Certains astrologues modernes y placent aussi certains astéroïdes, comme Cérès, Pallas, Junon, Vesta, et Chiron À côté des longitudes, certains astrologues utilisent aussi les déclinaisons des astres pour calculer certains aspects basés sur ces déclinaisons.

Actuellement la grosse majorité des astrologues utilisent des moyens informatiques ou des calculettes spécialisées pour déterminer les divers éléments de la carte du ciel, mais antérieurement les positions des luminaires : Soleil et Lune, et des planètes étaient obtenues au moyen de table d'éphémérides.

Le principe de calcul au moyen d'éphémérides est le suivant : les tables d'éphémérides donnent la position des astres chaque jour à minuit Temps Universel (parfois à midi). Connaissant le temps universel de l'événement, une simple interpolation par règle de trois permet de déterminer la position de l'astre avec la précision requise. Les corrections sont généralement superflues pour les astres lents comme Jupiter, Saturne, et au-delà. Par contre la correction sur la longitude sur la Lune est très importante car elle progresse de plus de 12 degrés par jour dans le zodiaque.

On pourrait éventuellement déterminer les positions des astres par calcul, mais cela relève de la mécanique céleste. Le principe est grosso modo de calculer les positions héliocentriques de la Terre et de l'astre en fonction de la date julienne et ensuite d'effectuer un changement de coordonnées pour se ramener au système géocentrique.

Autres éléments astronomiques

On remarque ici au descendant la prise en compte du nœud lunaire. (fig. 4)
On remarque ici au descendant la prise en compte du nœud lunaire. (fig. 4)
Les nœuds lunaires

Les astres ne sont pas toujours les seuls éléments pris en compte dans les thèmes astrologiques. Certains astrologues placent aussi sur la carte du ciel les deux nœuds lunaires. Comme l'orbite de la Lune autour de la Terre est inclinée par rapport à l'écliptique, cette orbite coupe ce dernier en deux points opposés nommés nœuds: le nœud ascendant ou nœud nord (quand la Lune passe de l'hémisphère sud vers l'hémisphère nord) et le nœud descendant ou nœud sud (quand la Lune passe de l'hémisphère Nord vers l'hémisphère sud). Les anciens astrologues, dont Ptolémée, les utilisaient d'une manière beaucoup plus restrictive que les astrologues modernes, qui souvent les considèrent comme des astres, alors que ce ne sont que des points fictifs. Le nœud nord était aussi appelé la tête du dragon (Caput Draconis) et le nœud sud, la queue du dragon (Cauda Draconis) - Les astrologues hindous les nomment respectivement Rahu et Ketu. Les éclipses ont lieu quand les lunaisons (Nouvelle Lune et Pleine Lune) ont lieu à l'endroit des nœuds. L'axe des nœuds tourne de manière rétrograde dans le zodiaque en un peu plus de 18 ans.

La lune noire

À la suite de Dom Neroman (1937), certains astrologues prennent aussi en considération une « Lune Noire », un point fictif, qui n'est autre que la position du second foyer de l'orbite lunaire projetée sur l'écliptique ; d'autres tentent aussi de trouver des significations à des éléments astronomiques analogues (Soleil noir, nœuds planétaires, etc.)

Concernant la Lune Noire, sa position est fortement dépendante de la régularité de la trajectoire lunaire. Or celle-ci est perturbée par des influences gravitationnelles provenant de multiples planètes, en version « mécanique newtonienne » ou « perturbation relativiste ». Cela implique deux choses :

La position de la Lune Noire fluctue de manière quasi-chaotique, on précise donc toujours si on prend une Lune Noire moyenne ou vraie

Peu de logiciels astronomiques intègrent son calcul, car ses équations sont particulièrement complexes

La personnalité et le travail de Dom Neroman ayant déjà été sujets à polémique, tous les astrologues n'en tiennent pas compte.

Les étoiles fixes

Pour chaque constellation en dehors de la bande zodiacale, on tient compte de l'étoile la plus brillante, c'est-à-dire « l'étoile Alpha » de la constellation. Attention à ces constellations car, vu leur forte latitude écliptique :

il peut y avoir des distorsions importantes à l'interprétation entre la position réelle et la position dessinée.

Ce problème devient particulièrement prégnant lors de la domification, qui s'appuie sur une méthode de projection du cercle équatorial (cycle des heures) dans un repère « topocentrique » (cercle « azimuthal »). On ne projette plus sur l'écliptique / bande zodiacale mais dans un repère horizontal dit « altazimuthal ». Pour une latitude écliptique croissante, on a

Il devient également critique lors de la prise en compte de symbolismes comme la « dignité », les « paranatellons » ou les « parts arabes » qui sont fondées sur le caractère diurne ou nocturne du thème. Tout ce qui précède l'Ascendant est réputé « couché sous l'horizon », mais un astre à forte latitude écliptique peut très bien être levé tout en précédant l'Ascendant le long de l'Écliptique.

On sait également que seules les Maisons aux angles (1, 4, 7, 10) sont importantes pour la prise en compte des influences stellaires pures. Ainsi Algol, « l'étoile démon », la plus virulente de toutes, est nécessairement présente dans l'une des douze maisons. Le thème est-il systématiquement maléficié pour autant ?

On tient généralement compte des «étoiles fixes» les plus importantes dans l'interprétation(les Pléiades repérées par Alcyone, α Tauri (Aldebaran), β Orionis (Rigel), α Orionis (Bételgeuse), α Canis Majoris (Sirius), alpha Canis Minoris (Procyon), α Leonis (Régulus), α Virginis (Spica), α Bootis (Arcturus), α Scorpii (Antarès), α Lyrae (Véga), α Piscis Austrini (Fomalhaut), etc.). Les étoiles sont relativement fixes (à la précession des équinoxes près).

Quatre étoiles fixes sont dites "royales": Aldébaran, Régulus, Antarès et Fomalhaut. Selon Jacques Halbronn (L'astrologie 4 Étoiles, sur le site teleprovidence.com), l'astrologie prévisionnelle devrait s'articuler sur le passage des planètes en conjonction avec ces quatre étoiles formant une sorte de quadrilatère naturel dans le ciel.

Part de fortune et autres parts

L'astrologie arabe du Moyen Âge faisait un très grand usage des « parts », qui ont été importées dans l'usage occidental à la Renaissance. Ces parts dites arabes remontent en fait à un usage gréco-égyptien, elles sont déjà citées par Ptolémée et Paul d'Alexandrie. D'après le Dictionnaire astrologique de Gouchon, il existerait une soixantaine de parts, qui hormis la part de fortune, sont quasi totalement négligées par les astrologues actuels... La seule part qui ait encore une certaine notoriété est la « part de fortune ». On obtient sa position en prenant la distance entre le Soleil et la Lune, en partant du Soleil comme point de départ en opérant dans le sens correspondant à l'ordre des signes. Cette distance est ensuite reportée à partir de l'ascendant. Les autres parts sont obtenues par des calculs analogues.

Les mi-points

Le « mi-point » est le point fictif de l'écliptique situé à égale distance de deux astres. Il était déjà utilisé au XIII siècle par l'astrologue italien Guido Bonatti pour rectifier des thèmes. Tombés par la suite en désuétude, les mi-points ont été remis en usage par des astrologues anglais et allemands, notamment Reinhold Ebertin.

Selon certains, l'introduction de ces points arithmétiques semble largement due à la recherche par les astrologues d'une « clef manquante » permettant de simplifier l'interprétation du thème, préférant à une synthèse trop complexe la fuite en avant dans une analyse toujours plus détaillée. Patrice Guinard estime que « la multiplication des points sensibles et des points d'énergie imaginaires marque l'échec de l'interprétation moderne dans sa tentative de coller à l'événementiel ».

Les mi-points ont été introduits par Ebertin au début du XX siècle pour en finir avec le flou caractéristique des interprétations fondées sur des orbes jugés trop larges. L'usage des mi-points est effectué avec précision; par exemple, si le Soleil et la Lune sont séparés par un angle de 127⁰ (et 233⁰), les mi-points situés à 63⁰ 30 minutes et 116⁰ 30 minutes sont jugés plus importants que le trigone avec une orbe de 7⁰. La rencontre des rayons, quelle qu'en soit la nature, sur l'axe des mi-points, est considérée comme plus certaine qu'une possible relation harmonique entre les deux planètes distantes de 127, et non 120, degrés.

La domification

Thème astrologique fondé sur les douze maisons astrologiques, les signes associés et leurs planètes maîtresses. Manuscrit islandais du XVIIIe siècle. (fig. 5)
Thème astrologique fondé sur les douze maisons astrologiques, les signes associés et leurs planètes maîtresses. Manuscrit islandais du XVIII siècle. (fig. 5)

La domification (du latin domus = maison) consiste à découper la carte du ciel en douze différentes demeures ou maisons. Une première grande division est obtenue par l'axe ascendant-descendant. Le degré du zodiaque qui se lève vers l'est sur l'horizon et celui opposé qui se couche vers l'ouest déterminent l'axe ascendant-descendant. C'est une donnée commune à la plupart de tous les systèmes de domification utilisés. L'axe milieu du ciel-fond du ciel est aussi une donnée commune à plusieurs systèmes. Cet axe est obtenu par le méridien qui coupe le milieu des arcs diurne et nocturne. Il est ensuite projeté sur l'écliptique. L'intersection des deux axes ascendant-descendant et milieu du ciel-fond du ciel donne quatre quadrants comprenant chacun trois maisons. Le découpage des quadrants en maisons est spécifique à chaque système. Dans le système dit de Placide, le découpage est obtenu par la trisection égale des arcs diurnes et nocturnes et en projetant les points obtenus sur l'écliptique. Du fait de la projection, les maisons obtenues ont des étendues inégales. Les maisons opposées ont toutefois des tailles identiques. La domification de Placide a un défaut rédhibitoire car on ne peut domifier pour les latitudes circumpolaires. Il y environ une vingtaine de système de domification. Citons entre autres les systèmes de Placide (XVII siècle), de Regiomontanus (XV siècle), de Campanus(XIII siècle), d'Alcabitius (X siècle), déjà utilisé par Rhétorius l'Egyptien, astrologue byzantin du (VI siècle), celui -moderne- du Dr. Walter A. Koch (1960), et l'un des plus anciens connus, celui dit « Modus Aequalis » dont les maisons sont toutes égales à 30 degrés partant de l'ascendant et qui a été répandu par Julius Firmicus Maternus au IV siècle. Les maisons sont généralement numérotées de I à XII à partir de l'ascendant. Les cuspides ou pointes des maisons sont généralement les frontières entre les maisons, sauf dans certains systèmes où les cuspides sont les milieux des maisons. La maison I s'étend alors également de part et d'autre de l'ascendant. La domification de Placide est parmi les plus répandues. On peut l'établir aisément au moyen de tables calculées à cet effet. C'est une table qui donne la position des cuspides des maisons dans le zodiaque en fonction de la latitude et du temps sidéral.

Données astronomiques

La Terre tourne sur elle-même en 24 heures autour de l'axe nord-sud des pôles et ce d'ouest en est. Elle tourne une fois sur elle-même en 24 heures sidérales. Pour un observateur terrestre, c'est l'ensemble du ciel avec tout ce qu'il contient qui semble tourner autour de la Terre, mais dans le sens inverse du mouvement réel de rotation de celle-ci. L'observateur voit ainsi un astre se lever à l'est, culminer à son méridien, et se coucher à l'ouest. L'astre décrit de la sorte un arc sur la sphère céleste que l'on nomme son arc diurne. L'arc parcouru par un astre entre son coucher et son lever est appelé l'arc nocturne. La longueur d'un arc peut être exprimée en degrés ou en temps sidéral. La Terre tournant sur elle-même en 24 heures sidérales, 360° équivalant à 24 heures sidérales, on a la correspondance : un degré correspond à quatre minutes de temps sidéral. En général, les arcs diurnes et nocturnes des astres qui se lèvent ne sont pas égaux ; cette longueur dépend de la déclinaison de l'astre. Quand la déclinaison est nulle l'arc diurne est égal à l'arc nocturne.

La domification, dite de Placidus (ou Placide), consiste en l'équipartition de tous les arcs diurnes et nocturnes. Chaque semi-arc est divisé en trois parties égales. Hormis l'horizon et le méridien, qui sont des grands cercles, les courbes obtenues par l'équipartition de tous les arcs diurnes et nocturnes sont des courbes gauches iso-horaires dont l'intersection avec l'écliptique donne les cuspides des maisons zodiacales. Ces courbes ou domitudes sont dans ce cas aussi appelées les courbes placidiennes. Il est facile de connaître l'ascension droite du milieu du ciel, et donc du milieu de l'arc diurne puisque c'est le temps sidéral du lieu pour laquelle est dressée la carte. Avec des moyens informatiques, le calcul, qui nécessite une connaissance de la trigonométrie sphérique, se fait par itération, mais il existe des méthodes mathématiques approchées donnant une précision suffisante. Comme les calculs se font en coordonnées équatoriales (ascension droite et déclinaison), et que c'est la longitude céleste qui est utile pour positionner les cuspides sur la carte du ciel, un changement de coordonnées sera nécessaire. Il s'ensuit que la cuspide de la maison I ou Ascendant (AS) est l'intersection orientale de l'horizon avec l'écliptique, l'intersection occidentale étant la cuspide de la maison VII ou Descendant (DS). Par ailleurs le méridien du lieu coupe l'écliptique en deux points opposés qui sont les cuspides des maisons IV et X, respectivement appelés Fond du Ciel (FC) et milieu du Ciel (MC). Avec ce système, les maisons sont généralement d'étendues inégales, sauf celles qui sont opposées. Il est rare que les astrologues fassent ce genre de calcul car les tables, dites des maisons, donnent directement la position des cuspides dans le zodiaque en fonction de la latitude géographique et du temps sidéral, par ailleurs l'usage d'un logiciel et d'un ordinateur ne nécessitent aucun calcul. [Au lieu de rester dans le baratin donnez les formules de calcul, au moins pour Placidus, vous paraitrez plus sérieux.]

La domification Placidus est impossible pour les colatitudes inférieures à l'obliquité de l'écliptique (+/-23°), donc au-delà (vers le Nord) du cercle polaire arctique et en deçà (vers le Sud) du cercle polaire antarctique. En effet, il n'y a plus d'Ascendant ni de Descendant, car les astres sont soit toujours visibles soit toujours invisibles, et ne se lèvent ni ne se couchent.

La domification dite « Modus Aequalis » attribuée à l'astrologue Julius Firmicus Maternus est plus simple à calculer. Une fois que l'on a obtenu la position de l'ascendant, toutes les maisons sont égales, et l'axe FC-MC est de ce fait perpendiculaire à l'axe Ascendant-Descendant. En principe dans ce système les cuspides sont généralement les milieux des maisons.

Avec les variantes, il y a une vingtaine de méthodes de domification, dont celle de Placide fort répandue malgré ses défauts.

Approche historique

La domification en douze secteurs, par analogie aux douze signes du zodiaque, n'a pas été utilisée d'emblée comme allant de soi par les premiers astrologues. Après la division naturelle en quatre secteurs délimités par le méridien et l'horizon, et formant les quatre angles, chaque secteur a d'abord été divisé en deux pour donner un schéma à huit cases (octopos). On voit apparaître le système à douze cases dans "L’Astronomicon" de Manilius (10 ap. J.-C.), timidement suivi par Claude Ptolémée, mais c'est surtout Julius Firmicus Maternus dans son "Traité des Mathématiques célestes" (IV siècle) qui en fait une description aboutie qui fut reprise systématiquement par les astrologues ultérieurs. Toutefois cela ne concerne que la représentation en douze régions car l'étendue des maisons, elle, a évolué en fonction des méthodes de domification. Quant aux significations fondamentales des maisons, elles n'ont guère changé depuis. On ne peut nier qu'il y ait une parenté entre les significations attribuées aux maisons et celles accordées aux signes du Zodiaque, comme si les premières en avaient été extraites. Dans la plupart des systèmes de domification, les cuspides constituent le début et la fin des maisons. Néanmoins, il semblerait qu'il s'agisse d'une dérive. En effet, le mot cuspide signifie pointe ou sommet en pointe et non pas limite, frontière, etc. Les cuspides auraient été chez Maternus le centre des maisons, l'endroit où la signification est la plus prégnante. Les quatre angles ont donné leur nom aux maisons où ils se trouvent, qui s'appellent pour cette raison des maisons angulaires. Ce sont les maisons I, IV, VII et X. Les maisons II, V, VIII, XI sont dites maisons succédentes, tandis que les maisons III, VI, IX, XII sont dites cadentes.

La position des Maisons dans le thème

La position des pointes ou cuspides des maisons sur la carte du ciel dépend de la méthode de domification choisie. Nombre de méthodes, dont celles dites de Placide, de Campanus, de Regiomontanus ont au moins l'Ascendant et le Milieu du Ciel en commun. Par contre, les cuspides intermédiaires sont positionnées différemment.

Pour la majorité des domifications, la cuspide marque le début de la maison, mais il y a des exceptions, et dans ce cas la cuspide marque le centre de la maison, comme dans la variante du Modus Aequalis suggérée par l'astrologue Maurice Nouvel, qui prétend même en se référant à Julius Firmicus Maternus que pour les anciens astrologues le mot cuspide (du latin cuspis, idis qui signifie pointe et qui donc aurait le sens de sommet, culmination) désignait le centre de la maison, le lieu où l'influence d'un astre était la plus forte et la signification de la maison la plus nette.

Pour la plupart des méthodes de domification, bien que les arcs diurne et nocturne soient respectivement sectionnés en parties égales, la « projection » sur l'écliptique fait en sorte que l'étendue des maisons devient inégales. Le Milieu du Ciel lui-même une fois projeté n'est plus perpendiculaire à l'axe Ascendant-Descendant, mais est plus ou moins incliné vers l'Ascendant ou vers le Descendant. Une conséquence est qu'il arrive souvent qu'une maison fasse plus de trent degrés et qu'elle contienne de la sorte l'entièreté d'un signe du zodiaque. Ce signe est alors dit intercepté et cela aurait une signification particulière lors de l'interprétation du moins pour certains astrologues.

Le Modus Aequalis fait exception, puisque cette domification n'est pas basée sur une équipartion des arcs diurne et nocturne. Dans ce cas le Milieu-du-Ciel est perpendiculaire à l'axe Ascendant-Descendant, et les cuspides des maisons s'obtiennent par division de chaque quadrant en trois parties égales.

Pour des raisons mal élucidées, les astrologues numérotent les douze maisons en sens inverse de celui du mouvement apparent des astres. Ainsi, le Soleil à son lever entre en maison XII, puis passe par la XI, entre en X puis culmine sur la cuspide de X. Il traverse successivement les maisons IX, VIII, VII et se couche au Descendant ou cuspide de VII.

Les Aspects astrologiques

Un modèle parmi d'autres de carte du ciel (fig. 6)
Un modèle parmi d'autres de carte du ciel (fig. 6)

L' aspect est un écart angulaire en longitude mesuré sur l'écliptique existant entre deux corps célestes. Classiquement, les anciens utilisaient cinq aspects auxquels ils attribuaient des symboles particuliers :

la conjonction, quand les astres sont situés à un même degré du zodiaque ;

l' opposition, où l'angle vaut 180° ;

le trine ou trigone, qui est le tiers d'un cercle ou 120° ;

le quadrille ou carré, ou encore quadrature, où l'angle vaut 90° ;

le sextile, avec un angle de 60°.

À ces aspects dits majeurs, les astrologues ajoutent parfois des aspects dit mineurs le semi-sextile (30°), le semi-carré, (45°), le sesqui-carré (135°) et le quinconce (150°). Certains astrologues utilisent aussi les aspects dits képlériens, résultant de la division du cercle par cinq : le quintile (72°), le bi-quintile (144°), le semi-quintile ou décil (36°) et le sesqui-quintile ou tridécile (108°). Les aspects dits mineurs auraient été imaginés par Kepler, sinon utilisés par lui.

Il y a encore d'autres aspects, mais ils sont quasiment tombés en désuétude :

les antisces et les contre-antisces. Il y a un aspect d'antisce quand deux astres sont symétriques par rapport à l'axe des solstices (0° Cancer-Capricorne) et de contre-antisce quand la symétrie a lieu relativement à l'axe des équinoxes (0° Bélier-Balance) ;

les parallèles et contre-parallèles sont des aspects non plus entre longitudes mais entre déclinaisons. On parle de parallèle de déclinaison quand les astres ont des déclinaisons identiques ou proches et de contre-parallèles quand les déclinaisons sont égales ou proches mais de signes opposés. L'orbe préconisé est habituellement de 1° ou 2° au plus. Les parallèles et les antisces seraient équivalents à une conjontion, et les contre-parallèles et les contre-antisces seraient plutôt analogues à l'opposition ;

la combustion est un cas particulier de la conjonction. Il y combustion lorsqu'un astre est à moins de 8°30' du Soleil. De plus on parle de cazimi quand un astre est au cœur du Soleil, à moins de 16 minutes près.

Les aspects ne sont que très rarement exacts ; toutefois les astrologues admettent une certaine tolérance pour prendre l'aspect en compte. Il semble d'ailleurs que le premier usage des aspects ait été prévisionnel et non horoscopique, c'est le moment où l'aspect se formait qui déterminait une échéance. Cette tolérance est appelée l'orbe. Cet orbe est fonction de la grandeur de l'aspect et des astres en présence. Il n'y a pas d'unanimité chez les astrologues pour la valeur à attribuer aux orbes. Comme ordre de grandeur, citons environ 10° pour la conjonction, de 8 à 12 pour le trigone et l'opposition, de 6 à 8 pour la quadrature, 4 à 6 pour le sextile. Quant aux aspects mineurs, les orbes sont de 1 à 3°. Néanmoins les orbes sont parfois augmentés quand un ou deux luminaires font partie de l'aspect. Un aspect est dit partil lorsqu'il se produit entre degrés identiques, mais il n'est vraiment exact que si l'orbe est inférieur à 1'. L'aspect serait d'autant plus puissant qu'il est exact ou partil et que les déclinaisons des deux astres seraient très proches, et sa puissance diminuerait progressivement quand l'orbe augmente.

Application et séparation

Pour évaluer les aspects il faudrait aussi tenir compte de ce qu'on appelle l'« application » et la « séparation ». Il est dit qu'une planète applique à une autre quand une planète plus rapide commence à former un aspect à une plus lente. L'aspect est ensuite exact ou partil, puis les planètes se séparent quand l'aspect se défait. Dans un thème les aspects qui appliquent seraient plus puissants à distance égale que ceux qui se séparent. Les orbes pour l'application pourraient aussi être légèrement augmentés.

Aspects gauches et aspects droits

Les aspects gauches (ou senestres) sont ceux qui se forment dans le sens des signes du Zodiaque (sens anti-horaire), tandis que les aspects droits (ou dextres) se forment dans le sens opposé à celui des signes (sens horaire). Les aspects gauches auraient une influence plus puissante.

Durée des aspects

Certains astrologues prétendent que l'influence de l'aspect doit être évaluée dynamiquement. L'aspect serait d'autant plus efficient qu'il aura duré plus longtemps. Pour ces astrologues, l'influence de l'aspect serait maximale un peu après son point exact, et les aspects formés par une planète rétrograde seraient renforcés.

L'occultation

Pour avoir une occultation (ou conjonction vraie) ou une opposition vraie, il faut non seulement que les longitudes zodiacales soient identiques, mais que les déclinaisons le soient aussi. Comme cas particulier : Les nouvelles lunes et les pleines lunes sont respectivement des conjonctions et des oppositions soli-lunaires, mais les éclipses qui sont des occultations sont toutefois moins fréquentes. Pour cela, il faut que l'aspect soit sur l'axe des nœuds lunaires autrement dit que la lunaison se produise dans le plan de l'écliptique.

Aspects particuliers

Quand elles sont prises en compte dans l'interprétation, ne sont considérées généralement que les étoiles fixes les plus importantes comme Antarès, Aldébaran, Algol, etc. Leur influence dépendrait en grande partie de leurs aspects (conjonction et parallèle surtout) avec un astre, mais elles n'auraient pas d'influence par elles-mêmes. De nombreux astrologues tiennent aussi compte des aspects que font les astres avec certains points de la carte du ciel, notamment les pointes des maisons angulaires (cuspides des maisons I, IV, VII, X), la part de fortune, la lune noire, etc.

Les types de cartes du ciel

Exemple de Thème (fig. 7)
Exemple de Thème (fig. 7)
Exemple de graphique privilégiant la domification (fig. 8)
Exemple de graphique privilégiant la domification (fig. 8)

Il existe de nombreux modèles de cartes du ciel. Les anciens astrologues, qui accordaient plus d'importance à la domification, plaçaient les signes du zodiaque et les symboles et degrés des astres à l'intérieur d'un carré en contenant un plus petit, la région entre les deux carrés formant douze maisons triangulaires.(cf. figure 5)

De nos jours, la représentation la plus courante en astrologie occidentale semble être de tracer deux cercles concentriques gradués entre lesquels sont représentés les signes du zodiaque auxquels se superposent la domification et les différents symboles et leurs positions en degrés. Les aspects sont généralement tracés dans le cercle intérieur. Comme c'est la domification qui est tracée sur le zodiaque, la différence d'étendue des maisons est bien apparente (Cf. figure 6). De nombreux astrologues, à la suite de Paul Choisnard qui a préconisé cette façon de faire en 1902, orientent la figure de façon que l'ascendant soit systématiquement à gauche et le milieu du ciel en haut. Cette dernière représentation facilite la lecture et la comparaison des thèmes, ainsi que le dépouillement statistique.

Dans certains modèles de cartes, ce sont les maisons qui sont tracées égales (c'est une variante circulaire de la représentation en carré) ou en taille réelle ; dès lors les signes sont simplement mentionnés sur les cuspides (Cf. fig. 8).

Les techniques prédictives

Les astrologues utilisent plusieurs méthodes pour tenter de prédire les événements; les principales sont les transits, les directions primaires, les directions secondaires, les directions symboliques et la technique des révolutions solaires.

Les transits

Par transit on entend le passage réel d'un astre sur un élément d'un thème astrologique à un moment donné. Par exemple on peut dire qu'au mois de juillet le Soleil « transite » le signe du Cancer, mais aussi qu'à une date déterminée Jupiter transite Saturne, l'ascendant ou le milieu du Ciel. Toutefois le transit d'un astre peut aussi être considéré par l'aspect qu'il forme à un élément de la carte du ciel. Par exemple, Mars en transit peut former un carré à Uranus radical.

L'étude des transits permettraient de prédire certains événements importants, mais selon Henri Joseph Gouchon l'effet des transits semble se soumettre à celui des directions, car les faits saillants surviendraient quand il y a des concordances entre les aspects de « directions » et les aspects par transit.

Seuls les transits des planètes lentes auraient par ailleurs un effet notable, notamment Jupiter, Saturne, Uranus, etc. Les transits des lunaisons seraient par contre importants, surtout en combinaison avec d'autres transits sur des points valorisés de la carte du ciel. Gouchon précise que l'effet des transits est parfois retardé de quelques jours quand ils se combinent avec des lunaisons. Pour l'étude des transits, il prend en compte un orbe de 2 degrés avant et après l'aspect exact.

La révolution solaire

Cette technique consiste à dresser un thème astral pour le moment précis où le Soleil revient par transit sur sa position radicale, donc sur sa position natale dans le cas d'une personne (en degré exact, pas à la date et à l'heure). Si on utilise des tables d'éphémérides, la date et l'heure sont aisément déterminées par une simple règle de trois. Lorsque l'on dresse le thème pour une personne, le thème devrait être dressé pour l'endroit où se trouve cette dernière au moment exact de cet anniversaire solaire, car le lieu a une incidence directe sur la modification. L'interprétation se fait alors en comparant le thème de révolution solaire au thème radical. Isolément, la révolution solaire n'aurait aucune signification particulière. La méthode de la révolution solaire permettrait de faire des prévisions pour la période allant d'un anniversaire à l'autre. Il faut toutefois noter qu'en astrologie traditionnelle le thème de révolution solaire est dressé pour le lieu de naissance.

Les directions primaires

La technique des directions primaires est la seule qui fasse partie de la Tradition astrologique. Il en est question au livre troisième de la "Tétrabible" de Ptolémée. Son principe de base est que, lors du mouvement diurne, le déplacement d'un astre de 1° en ascension droite correspond à un an dans la vie (soit 4 minutes de temps sidéral indiquent les tendances rencontrées lors d’une année de la vie car 24 h de temps sidéral correspondent à 360°). Diriger un astre A1 sur un astre A2 qui le suit dans l'ordre des signes du zodiaque, c'est calculer la portion d'arc diurne parcouru par A2 pour atteindre le point iso-horaire A'1 de A1 sur l'arc diurne de A2. L'arc de direction est compté dans le sens de l'ordre des signes du zodiaque. Une fois que l'on a déterminé les deux semi-arcs diurnes de A1 et A2, et les distances méridiennes des points A1 et A'1, une soustraction suffit pour obtenir l'arc de direction (ou une addition si les points sont de part et d'autre du méridien). Le point fixe est appelé le significateur et le point, que l'on dirige vers ce point fixe, est nommé le prometteur. De telles directions sont dites directes, en revanche quand on compte les arcs dans le sens opposé à celui des signes du zodiaque, donc dans le sens horaire, on parle de directions converses ; le significateur est alors dirigé sur le prometteur.

Les progressions

Il y plusieurs variantes dont les progressions symboliques. Cette dernière méthode consiste à faire progresser systématiquement tous les éléments du thème radical (même les planètes dites ‘’rétrogrades’’) dans le sens des signes du zodiaque de un degré par an. Pour chaque âge de la vie, les aspects de la carte progressée relativement au thème radical sont alors examinés et interprétés. C'est une méthode simple qui a souvent la faveur des astrologues débutants car elle ne nécessite aucun calcul. Une autre méthode consiste à ajouter à la date du thème radical un nombre de jours égal à l'âge de la personne et de dresser un thème pour la même heure. Ce dernier, dit thème progressé, est alors interprété en le comparant au thème natal

L'horoscope relationnel : La comparaison de thèmes

Pour mettre en rapport les caractères de deux personnes, l'astrologue compare les cartes natales de ces personnes. Parmi les cas principaux :

Les synastries sont censées étudier les relations entre les thèmes de naissance de deux personnes pour déterminer leurs affinités de caractère.

Le thème composite porterait plutôt sur l'étude de la relation proprement dite.

La synastrie

Techniquement, la synastrie consiste à supperposer deux cartes du ciel pour en étudier les rapports.
La Synastrie prétend décrire ce qu'une personne éprouverait pour une autre et inversement, elle décrirait les affinités et les aversions entre deux personnes en termes de leur effet l’une sur l’autre. Lors d'une analyse de la synastrie d’une relation, on pourrait dire « Ta Vénus est sur mon Mars. Tu stimules mon Mars et tu obtiens une réaction martienne de ma part, tandis que je stimule ta Vénus et provoque une réaction vénusienne en toi. C’est pourquoi nous éprouverions certains sentiments l’un pour l’autre ».

Le thème composite

Le principe est de dresser un seul thème à partir des données de deux thèmes. Les éléments du nouveau thème sont généralement obtenus en prenant le mi-point des éléments des thèmes individuels. Le thème, dit composite, est censé représenter la relation elle-même en tant que telle. Le thème composite serait analogue à un « champ énergétique » qui affecterait les deux personnes et montrerait certains aspects de chacune d'elles tout en leur imposant sa propre dynamique. L'étude du thème composite ne porterait pas sur les sympathies et antipathies éprouvées individuellement, mais sur l'« énergie » qu'elles généreraient entre elles.

中文百科
1980年1月1日凌晨12:01中国北京的天宫图。
1980年1月1日凌晨12:01中国北京的天宫图。

天宫图(Horoscope)特指占星学里面用图像表示的日、月、行星以及黄道十二宫和中天的位置。这个位置一般是以地球上特定一点(例如在生辰天宫图中为出生地)为参考坐标。虽然也有少数占星家使用日心体系,下列的阐述均用地心坐标。

天宫图上表达的客观信息,除了宫位的划分之外一般与天文学计算相吻合。其阐述解释则属于占星学的范围。

天文背景

太阳 由于地球按椭圆轨道公转,从地球的角度看,太阳一年内在天球上的轨迹形成一个圆圈,称为黄道。黄道在天球上穿越的十二个星座称为黄道十二宫(虽然这些星座在天球上的实际投影大小不等,占星学上将黄道平分,每宫占30度)。由于地球自转,一天内太阳绕黄道转一周。如果比较每天同一时间。太阳相对黄道的位置的话,则是每个月移动一宫。是为生日星座。 此外,由于岁差的关系,除了上述每月一宫,每2000年太阳的位置还会进动一宫。目前,太阳在春分点处于离开双鱼座进入水瓶宫的位置,是为占星学上的“水瓶时代”。 行星 注意到太阳系的八大行星(2006年IAU的行星定义之前称九大行星)轨道基本在同一平面上。故行星可以认为是永远位于黄道带上。 由于行星公转周期不一,之间会产生相对运动,造成行星在天球上的运动有顺行和逆行的现象。

计算

传统上的天宫图计算,是先按照对象地点的**度,将对象时间先换算成格林尼治标准时间,再换算成恒星时(sidereal time)。然后查表求得**与星座位置,将位置换算回特定地点看到的相对天空位置。最后,占星者用自己的宫位系统划分十二宫。 近年来,计算机进程极大简化了计算天宫图的手续。

天宫图构成

最外面的一个圆圈可认为是黄道在天球上的投影

横轴为所在地水平线,左右端各为东西方地平线和黄道带的交点,称为上升点(Ascendant)和下降点(Descendant)。

纵轴的上下两端为中天 (Medium Coeli)和天底(Imum Coeli),是为所在地子午线和黄道在地上/下的交点。

上升点、下降点、中天和天底这四点是天宫图最基本的坐标(基本点)。

黄道投影人为地被分成十二宫位,从上升点逆时针方向为第一宫。具体分法有多种(参见下文十二宫位的推算系统),在纬度不太高的地区,每宫一般占30度左右。

日、月及行星在黄道的角度,及其轨道与地平线的交点(node)。

十二星座在黄道的位置。

少数占星体系的天宫图还包括某些卫星,如冥卫一。

十二宫位的推算系统

整宫制(Whole Sign House System):每星座正对一宫。此为最古老的系统。

均分制(Equal House System):从上升点开始每30度一宫。

阿卡比特司宫位制(Alchabitius House System、Alcabitius):以上升点到中天的赤经三等份,投影到黄道上为10,11,12宫;以下降点到天底的赤经三等分,投影到黄道上形成1,2,3宫。

芮吉欧蒙塔那司宫位制(Regiomontanus House System): 天赤道均分12份,以地平南北为轴点投影到黄道上。

普拉西德宫位制(Placidus Houses System):当前西方占星术最通用的系统,是按时间而不是空间分配。只适用于南北纬66度之间。

科赫宫位制(Koch House System):为普拉西德系统的延伸。

天宫图的阐释

**、十二星座,十二宫位和四个基本点各有象征意义。

**和十二星座、十二星座和十二宫、**和十二宫的对应关系。任何两者的关系取决于这种对应和其某时间在天宫图上的相对位置。

**内部的关系,主要是之间成的角度。一般认为0、30、45、60、90、120、180等特殊角度有特定含义。

天宫图对也门占星、炼丹术及中医药的解读

唐宋时期,中国的炼丹家和医学家通过由波斯萨珊帝国遗民传入的也门占星,来解读一些有关炼丹术和中医药的常识。 也门占星、炼丹术、中医药三者之间的关系: ** 炼丹常用原料 中国传统医学 西方七日一制 附属星座 太阳 金 阳 星期日 白羊座 月亮 银 阴 星期一 金牛座 水星 汞 肾 星期三 处女座、水瓶座 金星 铜 肺 星期五 双子座、双鱼座 火星 铁 心 星期二 狮子座、摩羯座 木星 锡 肝 星期四 巨蟹座、人马座 土星 铅 脾 星期六 天秤座、天蝎座 地球 双子座 天王星 天蝎座 海王星 狮子座 冥王星 处女座

外在链接

占星术常用辞汇

星天下-星座教室-如何画盘、认识星盘

十二宫位制出的源流

星座网

法法词典

horoscope nom commun - masculin ( horoscopes )

  • 1. ensemble des prédictions fondées sur l'influence supposée des conjonctions astrales à l'heure de la naissance ou sur le signe du zodiaque (d'une personne)

    lire son horoscope

  • 2. astrologie étude des conjonctions astrales à l'heure de la naissance en vue de prédire la destinée (d'une personne)

    dresser l'horoscope de quelqu'un

相关推荐

glaise a. (f), n. f (terre)~黏土, 胶泥

jaillir v. i. 1. 喷射, 喷, 涌:2. 射, 冒, :3. (突然)显现, 显示:4. 冲; 突然现 常见用法

régiment 团,军队,兵役,大量

décorner v. t. 1. 去(兽)角:2. 抚平折角:

ozone n.m.【化学】臭氧常见用法

insulté insulté, ea. , n. m 受侮辱的(人), 被凌辱的(人), 被辱骂的(人)

entrepreneur n. m. 承办人, 承包人, 承揽人; 承包商; 包工头 entrepreneur de transports 运输承包人 entrepreneur (de bâtiments)/(de construction) 筑工程承包人 2. 企业主, 业主; 企业家

marier v. t. 1. 为…主持婚礼2. 使结婚; 替…娶; 嫁出:3. [转]使结; 使和谐; 使:se marier v. pr. 1. 结婚2. 与… 结婚:3. [转]结; 和谐; :常见用法

majoritairement adv. 1获得数人支持2占数

aloi n.m.1. 〈旧语,旧义〉合金;成色 2. 〈转义〉质, 价值