Vire est une ancienne commune française du Bocage virois, située dans le département du Calvados (dont elle est une sous-préfecture) et la région Normandie, devenue le 1 janvier 2016 une commune déléguée au sein de la commune nouvelle de Vire-Normandie.
Elle est peuplée de 11 597 habitants.
Géographie
Vire est au sud d'un bassin entouré de collines du Bocage virois, pays du nord-est du Massif armoricain. La ville est à 30 km au nord-ouest de Flers, à 38 km au sud-est de Saint-Lô et à 60 km au sud-ouest de Caen.
La ville est traversée du nord au sud par la route départementale 577 (ancienne N 177) de Villers-Bocage à Mortain et du sud-est à l'ouest par la D 524 (ancienne N 24 bis) d'Argentan à Granville. La D 674 (ancienne N 174) de Vire à Carentan se greffe sur la D 577 au nord de la commune. Flers, en direction de Paris, est accessible par la D 524, Saint-Lô par la D 674 et Caen par la D 577. Des routes plus secondaires permettent de relier Vire au chefs-lieux de canton ou communes plus proches : Condé-sur-Noireau par la D 512 (ancienne N 812) à l'est, Aunay-sur-Odon par la D 55 au nord-est, Pont-Farcy et Tessy-sur-Vire par la D 52 au nord-ouest et Gathemo et Juvigny-le-Tertre par la D 76 au sud-ouest. La D 407, appelée « rocade de Vire », permet le contournement de la ville à l'est, de la D 674 à la D 524.
La gare de Vire est sur la ligne de Paris-Vaugirard (Montparnasse 3) à Granville par laquelle Villedieu-les-Poêles, Flers et Argentan peuvent également être jointes. Vire est à 0 h 30 de Granville et à 2 h 30 de Paris.
L'agglomération est située sur la Vire, fleuve côtier dont elle partage le nom, à sa confluence avec la Virène. La Vire arrive sur le territoire par le sud en le délimitant avec celui de Saint-Germain-de-Tallevende-la-Lande-Vaumont. Après sa traversée du sud de la ville, elle marque, à partir du confluent de la Virène, la limite entre Vire et sa commune associée, Saint-Martin-de-Tallevende (que la Virène sépare de Saint-Germain-de-Tallevende), puis entre Vire et Coulonces. C'est sur ce dernier tronçon que le fleuve reçoit les eaux de l'Allière après que celle-ci a traversé le territoire de l'ancienne commune de Neuville, au nord.
Le territoire communal est au cœur d'une région communément appelée, notamment par les météorologues, collines de Normandie. Le relief présente un dénivelé important, notamment au sud, dans les Vaux de Vire, et sur la commune associée de Saint-Martin-de-Tallevende. Le point culminant (225 m) se situe à l'est, à la sortie du territoire, sur la route de Condé-sur-Noireau. Le point le plus bas (85 m) correspond à la sortie de la Vire du territoire, au nord.
Comme toute la Basse-Normandie, Vire bénéficie d’un climat océanique avec des étés frais et des hivers doux. Les stations météorologiques les plus proches sont celles de Caen-Carpiquet et de Granville-Pointe du Roc situées à 50 km. Celle d'Alençon-Valframbert est à 85 km. Le Bocage virois s'en différencie toutefois nettement pour la pluviométrie annuelle qui, à Vire, avoisine les 900 mm, les communes environnantes étant quant à elles plus arrosées. Du fait du relief environnant, les hivers sont ordinairement plus enneigés qu'en plaine de Caen.
Communes limitrophes de Vire (comm. nouv. de Vire-Normandie) Coulonces (comm. nouv. de Vire-Normandie) La Graverie (comm. nouv. de Souleuvre-en-Bocage) La Graverie (comm. nouv. de Souleuvre-en-Bocage), Burcy (comm. nouv. de Valdallière), Vaudry (comm. nouv. de Vire-Normandie) Coulonces (comm. nouv. de Vire-Normandie) Vaudry (comm. nouv. de Vire-Normandie) Saint-Manvieu-Bocage Saint-Germain-de-Tallevende-la-Lande-Vaumont (comm. nouv. de Vire-Normandie) Vaudry (comm. nouv. de Vire-Normandie), Roullours (comm. nouv. de Vire-Normandie)
Toponymie
Le fleuve côtier homonyme a donné son nom à la ville. C'est selon René Lepelley l'un des toponymes normands actuels les plus anciens, sinon le plus ancien. Son origine serait pré-celtique, dérivé d'une racine indo-européenne ver- ou var-, évoquant l'eau, qui se retrouve dans l'ancien nom de Saint-Lô, également sur le cours du fleuve, Briovera.
Le gentilé est Virois.
Histoire
En 1123, Henri I Beauclerc, roi d'Angleterre et duc de Normandie, fait construire sur un éperon rocheux, contourné par un méandre de la Vire, un donjon carré muni d'une première enceinte, afin d'assurer la défense du duché contre les appuis extérieurs à ses opposants, telles les troupes du comte d'Anjou ou des seigneurs de Bretagne.
Cet ensemble est plus tard, à partir du milieu du XIII siècle, sur ordre de saint Louis, complété par des remparts extérieurs. Cette deuxième enceinte n'est achevée qu'au début du XIV. Elle correspond aux actuelles tours de Geôle, Saint-Sauveur, aux Raines, de la Douve et à la porte Horloge.
Sur l'ancienne commune de Neuville, au nord du territoire, le château de Tracy est le siège d'une châtellenie importante. Arcisse de Caumont, en 1857, en écrit : « dont les ruines étaient encore imposantes il y a quelques années et sur lequel on ne manque pas de documents historiques ».
À la fin du Moyen Âge, la ville devient prospère, d'abord par les activités du cuir, puis par l'industrie drapière. Lors de la guerre de Cent Ans, Vire est pillée en 1368 par les grandes compagnies, puis livrées aux Anglais en 1418. L'occupation anglaise ne prendra fin qu'en 1450 et aura été particulièrement brutale. L'exécution de Hugues Vaux, propriétaire de la plus grande ferme du village, après son refus de livrer sa femme au sergent anglais Fields, laisse la populace dans un désarroi total. Quelques habitants ont néanmoins profité de l'occupation anglaise : Eugène Vergny, qui fournissait des renseignements sur les troupes françaises à Fields, reçut la ferme de Vaux après son exécution.
Sous le règne de Louis XIII, comme bon nombre de constructions défensives du Moyen Âge pouvant servir d'éventuelles rébellions (huguenotes en particulier), le château et son enceinte sont démantelés sur ordre de Richelieu.
À la suite du traité de Paris, en 1763, l'industrie drapière locale perd un de ses principaux débouchés par la cession du Canada à l'Angleterre. Parmi d'autres dont la charge des impôts, cet évènement contribuera à l'accueil favorable des Virois à la convocation des états généraux. La Garde nationale est constituée à partir d'août 1789 et le premier numéro de l'hebdomadaire Le Courrier des campagnes, favorable à la Révolution, parait le 14 janvier 1791. Sous la Terreur, les églises sont fermées, Notre-Dame devient un dépôt de fourrage, Sainte-Anne une écurie, Saint-Thomas un magasin à poudre et l'Hôtel-Dieu un hôpital militaire. Un vaste tranfert de propriété, profitant surtout à la bourgeoisie, résulte de la vente des biens nationaux.
À partir de 1795, les Chouans s'organisent dans le bocage sous la direction de Louis de Frotté. Début 1796, Vire est en état de siège. Une tentative de Hoche de pacifier la région échoue et le 25 octobre 1799, les troupes de de Frotté attaquent Vire que les gardes nationaux, aidés de renforts de tout l'ouest du Calvados, défendent victorieusement. L'éxécution de de Frotté en février 1800 met un terme à la Chouannerie normande.
Au XIX siècle, la ville résiste mal à l'industrialisation et subit une récession importante. Une forte tradition de compétence en botanique l'a fait néanmoins connaître, au point d'être considérée comme l'un des berceaux de la botanique moderne. Ses chercheurs et peintres d’histoire naturelle étaient renommés dans toute l’Europe.
Au cours de la Seconde Guerre mondiale, le 6 juin 1944 vers 20 heures, comme beaucoup d'autres villes normandes, Vire subit les bombardements stratégiques alliés et est détruite à plus de 95 %. Ceux-ci font environ 350 morts. Les soldats du 1 bataillon du 116 régiment d'infanterie de la 29 division d'infanterie américaine libèrent la ville le 8 août 1944. Du 6 au 8 août, ce régiment subit cent huit tués et quatre disparus dans la bataille.
La reconstruction s'effectue jusqu'au milieu des années 60. L'architecte Marcel Clot est chargé, dès 1944, d'élaborer le plan de reconstruction et d'aménagement. Une vaste opération de déminage et de déblaiement se poursuit jusqu'en mars 1946. Un remembrement urbain est alors effectué. Les réseaux et la nouvelle voirie sont créés. La réalisation des nouveaux immeubles est suivie par l'architecte en chef de la ville Marcel Chappey, remplacé en 1949 par Claude Herpe. La première pierre de la reconstruction est posée le 25 février 1949. La bibliothèque, dernier grand édifice public à être réédifié, est ouverte le 4 décembre 19**.
Dans le cadre du plan Raymond Marcellin visant à réduire le nombre de communes, la commune de Saint-Martin-de-Tallevende est associée à Vire le 1 juillet 1972.
Le 1 janvier 2016, Vire intègre avec sept autres communes la commune de Vire-Normandie créée sous le régime juridique des communes nouvelles instauré par la loi n 2010-1563 du 16 décembre 2010 de réforme des collectivités territoriales. Les communes de Coulonces, Maisoncelles-la-Jourdan, Roullours, Saint-Germain-de-Tallevende-la-Lande-Vaumont, Truttemer-le-Grand, Truttemer-le-Petit, Vaudry et Vire deviennent des communes déléguées et Vire est le chef-lieu de la commune nouvelle.
Les ruines actuelles du donjon, autrefois carré
Vue aérienne après le bombardement de 1944
Héraldique
Les armes de la commune de Vire se blasonnent ainsi : De gueules à la flèche renversée d'argent accostée de deux tours du même maçonnées de sable, ouvertes du champ.
La commune est titulaire de la Croix de guerre 1939-1945.
Politique et administration
Vire a fusionné avec des communes voisines :
Neuville en 1953, au nord ;
Saint-Martin-de-Tallevende en 1972, à l'ouest, commune associée qui comptait 1 195 habitants en 2009.
Tendances politiques et résultats
Candidats ou listes ayant optenu plus 5 % des suffrages exprimés lors des dernières élections politiquement significatives :
Européennes 2014 (40,59 % de votants) : UMP (Jérôme Lavrilleux) 24,46 %, FN (Marine Le Pen) 22,44 %, PS-PRG (Gilles Pargneaux) 17,04 %, UDI - MoDem (Dominique Riquet) 9,25 %, EÉLV (Karima Delli) 7,07 %, DLR (Jean-Philippe Tanguy) 5,55 %.
Législatives 2012 : 1 tour (60,71 % de votants) : Jean-Yves Cousin (UMP, maire de la ville) 43,77 %, Alain Tourret (PRG) 42,65 %, Marie-Françoise Lebœuf (FN) 6,05 %. 2 tour (63,65 % de votants) : Alain Tourret (PRG) 50,13 %, Jean-Yves Cousin (UMP) 49,87 %.
1 tour (60,71 % de votants) : Jean-Yves Cousin (UMP, maire de la ville) 43,77 %, Alain Tourret (PRG) 42,65 %, Marie-Françoise Lebœuf (FN) 6,05 %.
2 tour (63,65 % de votants) : Alain Tourret (PRG) 50,13 %, Jean-Yves Cousin (UMP) 49,87 %.
Présidentielle 2012 : 1 tour (79,66 % de votants) : François Hollande (PS) 32,46 %, Nicolas Sarkozy (UMP) 27,58 %, Marine Le Pen (FN) 13,92 %, François Bayrou (MoDem) 10,19 %, Jean-Luc Mélenchon (FG) 9,52 %. 2 tour (80,07 % de votants) : François Hollande (PS) 56,36 %, Nicolas Sarkozy (UMP) 43,** %.
1 tour (79,66 % de votants) : François Hollande (PS) 32,46 %, Nicolas Sarkozy (UMP) 27,58 %, Marine Le Pen (FN) 13,92 %, François Bayrou (MoDem) 10,19 %, Jean-Luc Mélenchon (FG) 9,52 %.
2 tour (80,07 % de votants) : François Hollande (PS) 56,36 %, Nicolas Sarkozy (UMP) 43,** %.
Liste des maires
Liste des maires Période Identité Étiquette Qualité octobre 1944 avril 1958 André Halbout Pharmacien juillet 1958 mars 1965 Bertrand Le Chevrel Médecin mars 1965 mars 1971 André Halbout UDR Pharmacien, député de 1962 à 1967 mars 1971 mars 1989 Olivier Stirn UDR, puis UDF, puis PS Député, secrétaire d'État, ministre du Tourisme mars 1989 mars 2014 Jean-Yves Cousin UMP Inspecteur principal des impôts, député de 2002 à 2012 mars 2014 décembre 2015 Marc Andreu Sabater PRG Conseiller en formation continue, conseiller général, ancien maire de Saint-Germain-de-Tallevende-la-Lande-Vaumont Suite de la liste des maires Liste des maires de 1790 à 1944 Période Identité Étiquette Qualité février 1790 juillet 1790 René Castel poète et naturaliste juillet 1790 novembre 1791 Jean-Baptiste Suriray novembre 1791 novembre 1795 Pierre Flaust novembre 1795 1797 Thomas Duboscq de la Roberdière avril 1797 avril 1800 Thomas Bazin de Blanquaure avril 1800 avril 1807 Thomas Duboscq de la Roberdière (avant 1816) ? Pierre Lenouvel Député (1815 et de 1831 à 1834) 1830 1834 Charles-François Moulin Militaire, ancien lieutenant-colonel de l'armée napoléonienne 1834 1849 Armand Deslongrais négociant, député de 1834 à 1849 1849 1852 Lemoine-Durandière et Cazin mai 1852 (?) Marc Porquet juillet 1852 juillet 1870 Isidore de Larturière septembre 1870 mai 1874 François Morin Lavallée juillet 1885 Marc Porquet juillet 1885 mars 1905 Émile Chenel Avocat, député de 1898 à 1902 avril 1905 janvier 1914 Charles Canu Négociant en vins mars 1914 décembre 1919 Charles Berger décembre 1919 septembre 1931 Charles Drouet octobre 1931 juin 1937 Gaston Vimont juillet 1937 janvier 1940 Charles Lepelletier Médecin mai 1940 août 1944 Alfred Mesrouze Les données manquantes sont à compléter. Source partielle (XX siècle) : Collectif, Vire… Regards sur le 20 siècle, Vire, Éd. Association des collectionneurs virois, 2009, 222 p. (ISBN 2-9502409-2-5) ; Charles-François Moulin : La Manche libre n°3403, édition Vire, 20 février 2010 |- | Les données manquantes sont à compléter.
Le conseil municipal était composé de trente-trois membres dont le maire et neuf adjoints. Ces conseillers intègrent au complet le conseil municipal de Vire-Normandie le 1 janvier 2016 jusqu'en 2020 et Marc Andreu Sabater devient maire délégué de Vire. Il est élu maire de Vire-Normandie le 11 janvier 2016.
Population et société
Démographie
Évolution démographique
D’après le recensement Insee, Vire comptait 12 385 habitants en 2007 (soit une diminution de 3 % par rapport à 1999). La commune occupe le 743 rang au niveau national, alors qu'elle était au 688 en 1999, et le 6 au niveau départemental sur 706 communes.
En 2013, la commune comptait 11 597 habitants. Depuis 2004, les recensements des communes de plus de 10 000 habitants ont lieu au moyen d'enquêtes annuelles par sondage.
Le maximum de la population a été atteint 1982 avec 13 709 habitants.
Évolution de la population [modifier] 1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851 7 873 7 700 8 183 8 381 8 043 7 339 7 375 7 658 7 266 Évolution de la population [modifier], suite (1) 1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 7 036 7 **7 6 863 6 778 6 718 6 597 6 736 6 635 6 600 Évolution de la population [modifier], suite (2) 1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 6 517 6 353 6 298 5 949 5 871 5 766 5 917 3 929 7 963 Évolution de la population [modifier], suite (3) 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2011 9 518 11 140 13 399 13 709 12 895 12 815 12 347 12 231 11 936 Évolution de la population [modifier], suite (4) 2013 - - - - - - - - 11 597 - - - - - - - - De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale. (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999 puis Insee à partir de 2004.)
Histogramme de l'évolution démographique
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (29,3 %) est en effet supérieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (21,4 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (54 %) est supérieur de plus de deux points au taux national (51,6 %).
La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :
46 % d’hommes (0 à 14 ans = 17,2 %, 15 à 29 ans = 18,9 %, 30 à 44 ans = 18,6 %, 45 à 59 ans = 21 %, plus de 60 ans = 24,2 %) ;
54 % de femmes (0 à 14 ans = 13,4 %, 15 à 29 ans = 17,5 %, 30 à 44 ans = 16,5 %, 45 à 59 ans = 19,1 %, plus de 60 ans = 33,6 %).
Pyramide des âges à Vire en 2007 en pourcentage
Hommes |
Classe d’âge |
Femmes |
0,7
|
90 ans ou + |
1,9
|
9,8
|
75 à 89 ans |
15,4
|
13,7
|
60 à 74 ans |
16,3
|
21,0
|
45 à 59 ans |
19,1
|
18,6
|
30 à 44 ans |
16,5
|
18,9
|
15 à 29 ans |
17,5
|
17,2
|
0 à 14 ans |
13,4
|
Pyramide des âges du département du Calvados en 2007 en pourcentage
Hommes |
Classe d’âge |
Femmes |
0,3
|
90 ans ou + |
1,1
|
5,9
|
75 à 89 ans |
9,4
|
12,3
|
60 à 74 ans |
13,7
|
21,0
|
45 à 59 ans |
20,4
|
20,5
|
30 à 44 ans |
19,2
|
20,3
|
15 à 29 ans |
19,0
|
19,7
|
0 à 14 ans |
17,3
|
Enseignement
Écoles élémentaires
École Castel
École Saint-Joseph (privé sous contrat).
École André-Malraux
École Pierre-Mendès-France
École Jean-Moulin
École Saint-Exupéry (à Martilly, commune associée de Saint-Martin-de-Tallevende)
Collèges
Collège Val-de-Vire.
Collège Émile-Maupas.
Institut Saint-Jean-Eudes (privé sous contrat).
Lycées
Lycée Marie-Curie (enseignement général et public).
Institut Saint-Jean-Eudes (enseignement général et privé).
Lycée agricole de Vire.
Lycée Jean-Mermoz (lycée professionnel et public).
Entre autres formations, la Maison familiale rurale de la Florie forme au bac pro Services aux personnes et aux territoires.
Greta Sud Normandie (formation continue)
IUT
IUT de Caen, antenne de Vire.
Formations dispensées : DUT Hygiène sécurité environnement, DUT Techniques de commercialisation, Licence professionnelle Gestion des risques en entreprises.
Formation professionnelle continue
Greta Sud Normandie. Les Greta sont des structures de l'éducation nationale qui organisent des formations pour adultes dans la plupart des métiers, allant de la formation à un simple module jusqu'à un diplôme de type CAP au BTS.
Économie
Entreprises
Guy Degrenne, usine créée en 1967.
Thibaut, usine créée en 1959. Elle produit des machines-outils pour profiler, découper et polir les matériaux durs.
TFE.
Mecacorp (anciennement Aries Industries jusqu'en 2003) - Effectif au 30 avril 2010 : 328 personnes
Les Messageries laitières.
Soletrans (groupe Châtel).
Seprolec, fabricant de cartes électroniques, entre autres pour Devialet ou AutoLib'.
Labinal Power Systems
Faurecia
Titres de presse
Journaux disparus, localisés à Vire :
Le Courrier des campagnes (1791)
Affiches annonces et avis divers de l'arrondissement de Vire (1821-1837)
Journal judiciaire, annonces, affiches et avis divers de la ville et de l'arrondissement de Vire (1821-1837)
Le Glaneur, journal judiciaire d'annonces et avis divers de Vire (1822)
Le Virois (1831-1887)
L'Hebdomadaire – Journal de Vire (1837-1878)
Le Journal de Vire (1878-1889)
Le Bocage (1880-1941)
Le Réveil virois (1890-1908)
La Croix du Bocage (1897-1944)
Le Petit glaneur (1907-1910)
L’Écho du Val de Vire (1914-1919)
Le Paysan normand (1924-1939)
Culture et patrimoine
Lieux et monuments
La tour Saint-Sauveur
Anciennes fortifications
Château
Ruine du donjon du XII siècle classé aux Monuments historiques.
Tour de Coulonces.
La plateforme courtine talutée située à l'est du château. Elle sert actuellement de mur de soutien à la place du Château.
Remparts urbains
La Porte Horloge (porte d'entrée de la ville, XIII et XV siècles) classée aux Monuments historiques.
Tour Saint-Sauveur (ancienne porte dont il ne reste que la tour nord, XIV siècle inscrite aux Monuments historiques.
Tour aux Raines (XIV siècle) inscrite aux Monuments historiques.
Tour de geôle.
Tour de la rue de la Douve (devenue la rue Chênedollé).
Architecture religieuse
L'église Notre-Dame
Ruines de l'église Saint-Thomas. Elle est initialement dédiée à saint Michel. Cette église, considérée comme la plus ancienne de la ville, date du XII siècle. Elle est agrandie et embellie au XIII siècle. Un clocher-porche, surmonté d'une flèche de pierre est construit en 1700 contre le portail roman. Elle est saccagée pendant les guerres de religion et la Révolution. Son chœur est détruit au XIX siècle. Elle est touchée par les bombardements du 6 juin 1944 et les combats de la libération. Ses ruines sont mises en valeur dans un square, place Saint-Thomas. Subsistent la base du clocher-porche, le portail mutilé du XII siècle et les soubassements des murs de la nef.
Église Notre-Dame de Vire des XIII, XIV, XV et XVI siècles classée aux Monuments historiques.
Église Sainte-Anne du XIX siècle. De style néoroman, elle s'inspire de l'abbatiale Saint-Georges de Boscherville.
Église Notre-Dame de Neuville, du XVII siècle.
Église Saint-Martin de la commune associée de Saint-Martin-de-Tallevende, du XIII siècle.
L'Hôtel-Dieu (actuel musée de Vire) du XVIII siècle inscrit aux Monuments historiques.
L'ancien couvent des Ursulines (devenu hospice Saint-Louis puis résidence Saint-Louis pour personnes âgées au sein du centre hospitalier) des XVII et XVIII siècles inscrit aux Monuments historiques.
Le portail du cimetière qui était auparavant celui de l'ancien hôtel de ville XVII siècle. Il est inscrit aux Monuments historiques. Initialement c'était le portail du premier couvent des Ursulines, devenu hôpital général puis hôtel de ville. Ce portail est démonté et déplacé à l'entrée du cimetière lors du percement de la rue Deslongrais.
Architecture civile
La gare de Vire.
Hôtel Achard (XVII siècle).
Sous-préfecture (XVIII siècle).
Château du Cotin (XVIII siècle, toiture modifiée au début du XX siècle). Le roi Charles X y séjourna avec sa famille dans la nuit du 11 au 12 août 1830 lors de son exil vers la Grande-Bretagne.
Portail de l'Hôtel dit de Corday d'Arclais (début du XVIII siècle). L'hôtel particulier auquel il donnait accès a disparu dans les bombardements du 6 juin 1944.
Palais de justice (XIX siècle).
Hôtel de ville (XX siècle, reconstruction) inscrit aux Monuments historiques.
La construction du nouvel hôtel de ville, œuvre des architectes David et Herpe, est mise en chantier en 1953, à l'endroit où se dressaient avant les bombardements l'ancien hôtel de ville ainsi que le théâtre. Le bâtiment est inauguré le 21 juillet 1956 par Guy Mollet, président du Conseil. L'édifice est orné en 1959 d'un bas-relief monumental du sculpteur René Babin habillant le pilier de soutien de la salle du conseil construite partiellement en porte-à-faux.
La gare (XX siècle, reconstruction).
Théâtre (fin XX siècle).
Statuaire monumentale
Statue de René-Richard-Louis Castel par Jean Baptiste Joseph De Bay (1835) inscrite aux Monuments historiques.
Sites classés
Esplanade du château, parc Lenormand et rocher des Rames. Cet ensemble de trois sites est classé par arrêté du 16 novembre 1918. Il s'agit du premier site classé du Calvados.
Site inscrit
Les Vaux de Vire, site inscrit par arrêté du 23 février 1938.
Gastronomie
L'andouille est la spécialité gastronomique de Vire.
Activité et manifestations
Loisirs
Une médiathèque en 2006.
Un musée, installé dans l'Hôtel-Dieu
Un complexe théâtre - cinéma - hall d'exposition.
Une Maison des jeunes et de la culture.
Un bowling
Un festival de théâtre du rue, les Virevoltés, depuis 1990
Un musée des arts et traditions populaires
Sports
Football : L'Association du football virois fait évoluer deux équipes masculines ainsi qu'une équipe féminine en ligue de Basse-Normandie et une troisième équipe masculine en division de district.
Un centre aquatique construit en 2002.
Vire a été une ville étape du Tour de France 1997 et, avant guerre, en 1935, 1936 et 1937.
L'hippodrome Robert-Auvray (situé sur la commune associée de Saint-Martin-de-Tallevende).
Un parcours de golf passé à 18 trous depuis le 1 juin 2008 (situé sur la commune de Saint-Manvieu-Bocage, en bordure du lac de la Dathée).
Environnement
La commune est une ville fleurie (une fleur) au concours des villes et villages fleuris.
Jumelages
Totnes (Royaume-Uni) depuis 1972
Santa Fe (Espagne) depuis 1987
Baunatal (Allemagne) depuis 1983
Atlacomulco (Mexique)
Săcele (Roumanie) depuis 2001
Personnalités liées à la commune
Naissances
Thomas Sonnet de Courval (1577-1627)
Charles-Julien Lioult de Chênedollé (1769-1833)
Gilles de la Vente, artiste peintre qui s'installe à Vire au XVII siècle, est le père ou l'aïeul d'une importante famille d'artistes peintres, tous nés à Vire : Olivier né en 1635, François l'Ancien né en 1671, Vincent l'Ancien né en 1680, François né en 1712, Vincent né en 1740, Jean François né en 1746.
XVI et XVII siècles
Jean Gosselin (1506-1604), bibliothécaire du roi ;
Jean Le Houx (1551-1616), avocat et poète. Il collecte et publie les vaudevilles d'Olivier Basselin ;
Thomas Sonnet de Courval (1577-1627), poète satirique ;
Les frères d'Aigneaux (?-1591) : poètes et traducteurs de Virgile, amis du précédent.
Jean-Baptiste Du Hamel (1624-1706), homme de sciences, philosophe et théologien ;
Thomas-Gilles Asselin (1684-1767), Docteur de Sorbonne, principal du collège d'Harcourt ;
Jean Duhamel (XVII siècle - 1703), poète ;
XVIII siècle
Thomas Pichon (1700-1781), espion et auteur ;
Pierre-Charles-François Porquet (1728-1796), poète ;
Guillaume Boivin de la Martinière (1745-1820) général ;
René Richard Louis Castel (1758-1832), poète, naturaliste et député du Calvados ;
Étienne Brouard (1763-1823), militaire français des XVIIIetXIX siècles.
Nicolas Lalleman (17**-1814), poète satirique ;
Charles-Julien Lioult de Chênedollé (1769-1833), poète ;
Richard Seguin (1772-1847), historien ;
Pierre Jean François Turpin (1775-1840), botaniste et illustrateur ;
Philippe François Lasnon de La Renaudière (1781-1845), président du tribunal civil de Vire de 1808 à 1820, poète, rédacteur et traducteur d'ouvrages de géographie, vice-président de la Société de géographie, décoré de la Légion d'honneur et châtelain de la Herbelière à Vaudry.
XIX siècle
Georges-Joseph de Momigny (1812-1882), compositeur ;
Félix Dortée (né à Vire en 1819), poète, auteur de Poésies, précédées d'une lettre de Béranger, 1851 ;
Octave Gréard (1828-1904), pédagogue et universitaire français ;
Aymard de Banville (1837-1917), vicomte, photographe, homme politique. Il participe à une mission en Égypte (1863-18**) organisée par Emmanuel de Rougé où il réalise 200 à 300 négatifs au collodion humide. Soixante-dix de ses plaques photographiques sont conservées aux Archives photographiques (Médiathèque de l'architecture et du patrimoine). Il devient conseiller général de l'Orne en 1870 ;
Armand Gasté (1838-1902), homme de lettres, spécialiste de l'histoire littéraire de Normandie ;
Edgar Monteil (1845-1926), écrivain, journaliste, homme politique et préfet français ;
René Levavasseur (1881-1962), architecte ;
Raymond Lefebvre (1891-1920), écrivain, journaliste et militant pacifiste, socialiste puis communiste.
XX siècle
Jean Drucker (1941-2003), directeur de chaine de télévision ;
Michel Drucker (né en 1942) présentateur de télévision, frère de Jean ;
Jocelyne Cazin (née en 1950), journaliste, animatrice à la télévision canadienne francophone (TVA-LCN) ;
Francis Letellier (né en 19**), journaliste, présentateur du Soir 3, sur France 3 ;
Damien Éloi (né en 1969), joueur de tennis de table.
Thierry Gouvenou (né en 1969), coureur cycliste.
Guillaume Costentin (né en 1982), joueur de basket-ball. Il évoluait au poste d'arrière.
Autres personnalités
Guillaume de Tracy († 1174 ou avant) chevalier et seigneur anglo-normand dont le château familial, maintenant détruit, était situé au lieu-dit Tracy sur le territoire de l'ancienne commune de Neuville fusionnée avec Vire. Il est connu pour être l'un des quatre assassins de Thomas Becket canonisé en 1173.
Olivier Basselin (~1400-~1450) poète populaire et regardé comme l'inventeur du vaudeville, dont le nom semble avoir pour origine Vaux de Vire, site à proximité immédiate de la ville où résidait le poète.
Pierre Rivière (1815-1840), paysan normand, parricide. Il écrit le long texte de sa confession (Moi, Pierre Rivière, ayant égorgé ma mère, ma sœur et mon frère…) à la maison d'arrêt de Vire du 10 au 21 juillet 1835. Ce document fait l'objet, en 1973, d'un séminaire dirigé par Michel Foucault au Collège de France et d'une adaptation au cinéma en 1976 par René Allio sous le titre Moi, Pierre Rivière, ayant égorgé ma mère, ma sœur et mon frère....
Guy Mollet (1905-1975), professeur d'anglais, président du conseil de la IV République. Il enseigne l'anglais au collège de Vire en 1941 et 1942.
Adolphe Kaminsky (né en 1925), un résistant, spécialisé dans la fabrication de faux papiers d’identité (en). Il s'installe à Vire en 1938.
Felipe Ferré (né en 1934) photographe franco-colombien. Il s'installe à Vire en 2008.
Alain Genestar (né en 1950). Il a fait une partie de ses études à l'institut Saint-Jean-Eudes.
Dominique Besnehard (né en 1954) est un producteur de cinéma, acteur français, directeur de casting et agent artistique. Il a grandi entre Houlgate (Calvados) et Vire.