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OVNI
时间: 2023-09-19 08:29:05
[ɔvni]

n. m不明飞行器, 飞碟[objet volant non identifié的词首字母的缩合 词, 相于英语的UFO, 又名soucoupe volante]

词典释义
n. m
不明飞行器, 飞碟[objet volant non identifié的词首字母的缩合
词, 相于英语的UFO, 又名soucoupe volante]
近义、反义、派生词
近义词:
soucoupe volante,  ufo,  soucoupe
extraterrestre 星的,地球以的; extra-terrestre 侨; paranormal 特异的; météorite 陨星,陨石; engin ,机器,器; alien 星人, 陌生人; canular 愚弄,玩笑; phénomène 现象; hélicoptère 直升飞机; radar 雷达; aéronef 飞行器;
当代法汉科技词典

OVNI (objet volant non identifié) 不明飞行物体; 飞碟; 幽浮

短语搭配

OVNI (objet volant non identifié)不明飞行物体; 飞碟; 幽浮

原声例句

En anglais, on dit " UFO" mais en français on dit OVNI (objet volant non identifié).

[Hugo Cotton]

Milli', j'veux l'milli' comme l'OVNI (hum), ces filha puta, j'les finis

[法国百大歌曲榜单-rap]

例句库

Selon une certaine presse, l'enquête a ensuite montré que cet OVNI était en réalité un petit avion privé qui volait illégalement, ce qui a rendu les gens curieux plus perplexes encore.

有媒体报道调查结果,认为这次的UFO是一架擅自非法飞行的小型私人飞机,让很多好奇的人们更加“纠结”。

法语百科

Une des photos prises par George Stock à Passaic dans le New Jersey (États-Unis) le 29 juillet 1952 est censée montrer un ovni.

Un objet volant non identifié, généralement désigné sous l'acronyme ovni, désigne un phénomène aérien qu'un ou plusieurs témoins affirment avoir observé sans avoir pu l'identifier, ou encore une trace qui peut avoir été enregistrée par différents types de capteurs (caméra vidéo, appareil photo, radar, etc.) mais dont on ne connaît pas l'origine ou la nature exacte.

Le sigle anglais UFO (unidentified flying object) fournit la racine du mot « ufologue », personne étudiant le phénomène ovni. La discipline qui en découle est l'ufologie.

Selon l'astronome J. Allen Hynek, des dizaines de milliers de témoignages ont été relevés à travers le monde.

Dans la culture populaire, le terme ovni est généralement utilisé pour désigner un vaisseau spatial extraterrestre hypothétique, soucoupe volante étant aussi un terme régulièrement utilisé, ou plus rarement disque volant.

L'observation de Kenneth Arnold

Rapport de Kenneth Arnold envoyé aux forces aériennes de l'armée des États-Unis le 12 juillet 1947, avec des croquis des objets en forme de galets plats.

Le 26 juin 1947, Kenneth Arnold, pilote américain, raconte sur les ondes de KWRC (une radio de Pendleton, dans l'Oregon) l'observation qu'il a faite quarante-huit heures plus tôt alors qu'il volait dans son avion privé près du mont Rainier, dans l'État de Washington. Il rapporte avoir vu, sans pouvoir les identifier, neuf objets en forme de galets plats, très brillants et très rapides, volant en direction du Mont Adams depuis le Mont Rainier. Il estime leur longueur entre douze et quinze mètres et leur vitesse à au moins 1 800 km/h. Ils volaient, déclare Arnold, « comme des oies, formant une chaîne en diagonale comme s’ils étaient attachés l'un à l'autre, en un mouvement sautillant, analogue à celui d'une soucoupe ricochant sur l'eau ».

Bien qu'Arnold ait parlé de soucoupe pour décrire les déplacements de ces objets non identifiés et non leur forme, la presse relatera qu'ils ressemblaient à des « soucoupes volantes » (flying saucers), terme qui restera définitivement associé aux ovnis. Une autre comparaison à une « assiette à tarte » (pie-plate) coupée en son milieu avec un triangle convexe à l'arrière lui vaudra également d'être la risée des médias et du public.

Le mercredi 25 juin 1947, une dépêche de l'Associated Press rédigée par Bill Bequette aura une influence considérable sur la suite des événements car l'estimation des distances et donc des vitesses (Arnold calcule la vitesse en estimant l'aplomb des objets et la distance qu'ils parcourent mais mesure le temps nécessaire pour passer d'un point estimé à un autre) parait supérieure à celle des engins de l'époque.

Cette première apparition d'ovni eut un retentissement considérable et vit se déplacer sur les lieux non seulement une foule de curieux mais aussi des journalistes, des agents du FBI et du renseignement militaire. Selon le sociologue Pierre Lagrange, c'est dans ces circonstances que les soucoupes volantes furent inventées. L'affaire Arnold enclencha une controverse parascientifique considérable à telle enseigne que l'on va soupçonner l'existence de prototypes secrets, américains ou russes, ou que des extraterrestres visitent la Terre.

Conséquences et augmentation rapide du nombre de témoignages

Après la publication du témoignage d'Arnold, de nombreux autres témoins se font connaître et le débat dépasse rapidement les frontières des États-Unis.

Un pilote, Richard Rankin, rapporte avoir observé un engin étrange quelques jours avant Arnold. Il dit ne pas en avoir parlé car il pensait qu'il s'agissait d'un appareil de la Navy, le Flying Flapjack. Le 4 juillet, un équipage de United Airlines rapporte avoir observé neuf objets en forme de disque qui ont escorté leur avion au-dessus de l'Idaho dans la soirée du 4 juillet 1947. Ce témoignage paraît pour les média plus crédible que celui d'Arnold. Les jours suivants, la plupart des journaux racontent en première page des histoires de soucoupes volantes.

Des dizaines d'autres observations sont rapportées. Certains récits évoquent des chutes de soucoupes volantes, mais ces histoires sont rapidement classées comme canulars et comme erreurs d'interprétation. Ainsi, le 4 juillet, la base de Roswell, dans le Nouveau Mexique, annonce la récupération d'un « disque volant » mais quelques heures plus tard, un nouveau communiqué de l'armée explique qu'il s'agit en fait des débris d'un ballon. Cette histoire, comme des dizaines d'autres au cours de cet été 1947, déclenche un intérêt bref avant d'être oubliée et chassée par les histoires suivantes. Aujourd'hui, l'affaire de Roswell est connue d'une grande partie du public, mais ce n'est pas en raison de la brève actualité qu'il a suscitée en 1947 mais à cause d'un livre publié en 1980 par l'écrivain Charles Berlitz et l'ufologue William Moore, The Roswell Incident. Un ami de Moore, l'ufologue Stanton Friedman, avait fait la connaissance (après une émission de radio) d'un des militaires qui avaient récupéré les débris et qui refusait depuis trente ans l'explication par un ballon-sonde donnée par l'armée en 1947. The Roswell Incident exhume cette histoire oubliée de tous et peu à peu, et surtout après que le Congrès des États-Unis a demandé des explications à l'US Air Force en 1994, Roswell devient l'histoire d'ovni la plus populaire. Des séries télévisées comme X-Files s'en emparent, un téléfilm est même consacrée à cette seule affaire, etc.

Le 4 juillet 1947, Mac Brazel, propriétaire d'un ranch près de Roswell, découvre des débris sur ses terres et prévient la base militaire la plus proche. Un jeune militaire du Roswell Army Air Field (RAAF) fait alors un premier communiqué de presse, où il annonce que l'armée a découvert une « soucoupe volante » écrasée près d'un ranch à Roswell, suscitant un fort intérêt chez les médias. L'observation de Kenneth Arnold avait eu lieu neuf jours plus tôt et avait eu un écho important dans la presse si bien que les soucoupes volantes étaient présentes dans tous les esprits, y compris chez les militaires. Le lendemain, le commandement général de la base publie un rectificatif annonçant que la soucoupe volante était seulement un ballon-sonde. Une conférence de presse est organisée dans la foulée, dévoilant aux journalistes des débris provenant de l'objet retrouvé et confirmant la thèse du ballon-sonde. L'affaire tombe alors dans l'oubli pendant une trentaine d'années, marquant la fin de la première grande vague d'ovnis aux États-Unis.

En 1978, le major Jesse Marcel, qui a pris part à la récupération des débris à Roswell en 1947, déclare à la télévision que ceux-ci étaient sûrement d'origine extraterrestre et que les débris que le général Ramey (responsable de la base) a montrés aux journalistes ne sont pas ceux que Marcel lui a apportés de Roswell qui étaient selon lui en métal non identifié et comportaient pour certains des caractères d'une écriture inconnue. Il fait part de sa conviction selon laquelle les militaires avaient en réalité caché la découverte d'un véhicule spatial à l'ufologue Stanton T. Friedman. Son histoire circule chez les amateurs d'ovnis et dans les revues d'ufologie. En février 1980, le National Enquirer conduit sa propre interview du major Marcel, ce qui déclenche la re-médiatisation de l'incident de Roswell. D'autres témoins et rapports sortent de l'ombre au fil du temps, ajoutant de nouveaux détails à l'histoire. Par exemple, une grande opération militaire se serait déroulée à l'époque, visant à retrouver des morceaux d'épave, ou encore des extraterrestres, sur pas moins de 11 sites, ou encore des témoignages d'intimidation sur des témoins. En 1989, un entrepreneur de pompes funèbres à la retraite, Glenn Dennis, affirme que des autopsies d'extraterrestres ont été effectuées dans la base de Roswell. En 1991, le général Du Bose, chef d'état-major du général Ramey en 1947, confirme que ce dernier avait substitué aux débris transmis par la base de Roswell ceux d'un ballon météo, montrés aux journalistes. En réponse à ces nouveaux éléments, et après une enquête du Congrès des États-Unis, le GAO (Government Accountability Office, organisation de surveillance appartenant au Congrès) demande à l'United States Air Force de conduire une enquête interne. Le résultat de cette enquête est résumé en deux rapports. Le premier, publié en 1995, conclut que les débris retrouvés en 1947 provenaient bien d'un programme gouvernemental secret, appelé Projet Mogul. Le second, paru en 1997, conclut que les témoignages concernant la récupération de cadavres extraterrestres provenaient vraisemblablement de rapports détournés d'accidents militaires impliquant des blessés et des morts, ou encore de la récupération de mannequins anthropomorphiques lors de programmes militaires tels que l'opération High Dive, menés autour des années 1950. Ce rapport indique néanmoins que le débat sur ce qui est réellement tombé à Roswell continue, tout en précisant que tous les documents administratifs de la base pour la période mars 1945-décembre 1949 ont été détruits ainsi que tous les messages radio envoyés par la base d'octobre 1946 à février 1949. Le bordereau de destruction ne mentionne pas quand, par qui, et sur l'ordre de qui cette destruction a été effectuée. Ces rapports ont été rejetés par les partisans de la théorie extraterrestre, criant à la désinformation, bien qu'un nombre significatif d'ufologues s'accordent alors sur une diminution de la probabilité qu'un véhicule spatial extraterrestre soit véritablement impliqué.

L'attitude des autorités américaines

Au niveau officiel, le problème des ovnis a fait l'objet de quelques controverses au sein des bureaux militaires jusqu'à la clôture du programme d'enquêtes en 1969. Selon Pierre Lagrange, l'attitude des experts qui affichent en public des certitudes pour calmer les esprits ainsi que la parution des ouvrages de Donald Keyhoe et Frank Scully « contribuent à mettre en place l'idée que les Puissants en savent plus que le public ».

Selon la théorie du complot : politique de désinformation

En pleine guerre froide, inquiet à l'idée que les récents ovnis puissent être des prototypes secrets soviétiques (le gouvernement pensait avoir affaire à des armes volantes non identifiées, non pas à des véhicules spatiaux extraterrestres), l'état-major américain décide d'enquêter sur ce phénomène. Dans l'espace aérien américain, différentes procédures de collecte et de transmission des observations sont intégrées dans des dispositifs généralistes et en particulier sur les observations d'objets non identifiés. La principale procédure mise en place s'appelle le CIRVIS, mais dès octobre 1947, le général Schulgen, chef des renseignements de l'état-major de l'air au Pentagone, active la transmission des informations sur les ovnis à l'étranger et ordonne d'en garder le secret sous peine de violation des lois de l'espionnage. Le système outrepasse l'armée : une directive JANAP 146 oblige les militaires, mais aussi les commandants de bord de l'aviation civile et de la marine marchande, à rapporter leurs observations d'ovnis de toute urgence à certaines autorités, qui doivent elles-mêmes en rendre compte, notamment au Commandement opérationnel de l'air (maintenant le NORAD) à Colorado Springs. Cette extension suscite des protestations, surtout parmi les pilotes civils qui lancent une pétition en 1958. En 1959, le Canada adopte le CIRVIS qui couvre ainsi tout le continent nord-américain.

Toute la presse étrangère est minutieusement analysée (même les journaux français, nationaux et locaux). Mais les informations ne sont pas assez détaillées et doivent être approfondies. Quand Paris Match publie un article sur une observation à proximité de l'aéroport d'Orly, dans la nuit du 18 au 19 février 1956, le nouveau directeur adjoint du renseignement scientifique de la CIA dénigre la presse française alors que l'intérêt que porte la France aux ovnis est suivi de près. Lorsque le sujet fait pour la première fois les gros titres de la presse quotidienne nationale, en juin 1952, l'information remonte aussitôt aux États-Unis via un rapport de renseignement.

En 1949, un mémorandum du FBI adressé à son directeur, John Edgar Hoover, l'informe que « lors des récentes réunions hebdomadaires de renseignement entre le G-2 (renseignement de l'Armée de terre), l'ONI (renseignement de la Marine), l'OSI (bureau des enquêtes spéciales des Forces aériennes) et le FBI, dans les quartiers de la 4 armée, les officiers du G-2 de la 4 armée ont discuté du problème des « disques volants », « soucoupes volantes » et « boules de feu ». Ce sujet est considéré comme top secret (secret Défense) par les officiers de renseignement de l'Armée de terre et des Forces aériennes ». Ainsi, la divulgation, en 1979, d'une lettre du général de l'Armée de l'air Carroll H. Bolender annonçant la fin imminente du projet Blue Book, ne mettra pas fin aux rapports militaires sur les ovnis pouvant affecter la sécurité nationale parce que ces rapports secret Défense ne font pas partie du système Blue Book.

Cette doctrine est élaborée dans l'après-guerre par le Conseil national de sécurité (Directives NSC 4/4A, 4 décembre 1947 ; NSC 10/2, 18 juin 1948 ; NSC 68, 14 avril 1950) et le bureau de stratégie psychologique (Psychological Strategy Board (PSB)), créé le 4 avril 1951 pour lutter contre « l'influence communiste » puis par rapport aux ovnis. En 1952, Walter Smith, directeur de la CIA, fait savoir au bureau de stratégie psychologique qu'il transmet au Conseil national de sécurité une proposition de directive « concluant que les problèmes liés aux objets volants non identifiés paraissent avoir des implications en termes de guerre psychologique aussi bien pour le renseignement que pour les opérations et propose de discuter des possibles utilisations offensives ou défensives de ces phénomènes à des fins de guerre psychologique » (Mémorandum de Walter Smith au directeur du Bureau de stratégie psychologique, 28 septembre 1952) alors que les intrusions aériennes d'ovnis près des installations nucléaires et sur des sites de missiles atomiques étaient publiquement considérées comme sans aucun intérêt pendant la guerre froide (on peut consulter les documents du FBI pour la période d'après-guerre, notamment ceux portant sur « la protection des installations vitales » et ceux du ministère de la Défense pour les années 1970).

Les documents historiques

La lettre de Twining au général Schulgen

En septembre 1947, le brigadier général Schulgen, du Pentagone, demande au directeur de l'AMC (Air Materiel Command), le lieutenant général Nathan Twining, ce qu'il pense des soucoupes. Le 23 septembre 1947, ce dernier répond au général Schulgen en évoquant la possibilité que les disques volants puissent être des engins américains dans le cadre de « quelque projet hautement confidentiel inconnu ». Il envisage également l'éventualité que ces engins soient envoyés par une nation étrangère ayant développé « un type de propulsion sans doute nucléaire, ce qui est en dehors de nos connaissances actuelles ». Nathan Twining fait remarquer l'absence de preuve, par exemple des débris de soucoupes écrasées, qui auraient pu attester de l'existence de ces objets.

Le projet Sign

Dans le memorandum du 27 avril 1949 communiqué à la presse, le Projet Sign annonce que les soucoupes ne sont pas une menace pour la sécurité des États et ne sont pas non plus des engins venant d'une autre planète. L'assurance affichée dissimule des tergiversations au sujet des hypothèses envisagées. L'hypothèse extraterrestre l'a été un temps : les experts de Sign rédigent un projet de rapport intitulé "Estimate of the Situation" qui soutient cette hypothèse. Le projet de rapport sera rejeté par la hiérarchie, détruit et le personnel congédié.

Air Intelligence Division Study #203

Découvert par l'ufologue Robert Todd aux Archives Nationales en 1985, l'Air Intelligence Division Study #203 n'envisage que deux hypothèses : celles d'avions russes et celle d'avions américains. Parmi ceux-ci, les ailes volantes de type Northrop sont les candidats désignés.

L'AIDS #203 souligne le manque ou l'insuffisance de coopération entre les agences gouvernementales : « il est impératif que toutes les autres agences coopèrent en confirmant ou infirmant la possibilité que ces objets puissent avoir une origine domestique ».

Archives rendues publiques par l'armée de l'air américaine

En 1985, l'US Air Force a arrêté son travail sur les ovnis, considérant « qu'aucun ovni signalé, ayant fait l'objet d'une enquête et d'une évaluation par l'US Air Force, n'a jamais donné d'indication d'une menace pour notre sécurité nationale [et qu']il n'y a eu aucun signe que des visions classées comme 'non identifiées' correspondent à des véhicules extraterrestres ». À la suite de la mise en ligne de 130 000 pages d'archives déconfidentialisées sur la base de données The BlackVault, des  milliers de visions d'ovnis à travers le monde entre 1947 et 1969 sont désormais consultables sur internet.

L'analyse des données

Cas d’ovnis élucidés

La plupart des observations d'ovnis trouvent après enquête une explication simple.

En janvier 1948, l'incident de Mantell, dans le Kentucky, relate la mort du capitaine Thomas F. Mantell à la suite de la collision avec un ballon-sonde. L'enquête officielle conclut que ce dernier avait perdu conscience à la suite d'une défaillance de son approvisionnement en oxygène à l'altitude de 7 500 mètres, que les pilotes de l'escadrille ainsi que les nombreux témoins avaient confondu la planète Vénus (effectivement visible en plein jour à cette période) avec un ovni, qu'il avait percuté un ballon Skyhook de la Marine lâché à Clinton dans l'Ohio et que l'appareil était ensuite tombé en piqué jusqu'au point d'impact.

En juillet 1952, le projet Livre Bleu expliqua à la presse que l'origine du Carrousel de Washington était une inversion de température dans le ciel provoquée par le conflit entre une couche d'air chaude prise en tenaille entre deux couches d'air plus froides. Cela aurait eu pour effet de provoquer un effet de mirage, en réfléchissant des ondes radar et en réfractant des rayons lumineux venus du sol. Les spécialistes du radar expliquent que ce phénomène est à l'origine de faux échos radar. Cette explication est contestée par certains ufologues.

En septembre 1976, durant ce qu'on appellera ensuite l'incident de Téhéran, une base aérienne iranienne est assaillie de coups de fils signalant des lumières étranges. Malgré l'absence de détection radar (selon Jacques Brucker) le général commandant la base décide de faire décoller des chasseurs pour intercepter ces « lumières étranges ». Philip J. Klass a expliqué ce cas par l'inexpérience des pilotes et leur confusion avec la planète Jupiter au maximum ce soir-là. Une météorite traversant le ciel peu de temps après a été prise pour un engin venu d'ailleurs.

À Nort-sur-Erdre, en septembre 1987, un adolescent prétendit avoir enregistré un son d'ovni. L'analyse du son a montré qu'il s'agissait d'un radar transhorizon soviétique, bien connu des radio-amateurs.

Le 29 septembre 1988, un garagiste circulant sur l'autoroute Paris-Lille vit une énorme boule rouge traverser la chaussée à quelques dizaines de mètres de lui et rouler en contrebas. Lançant des reflets lumineux et enveloppée d'une fumée dense, la boule finit par s'arrêter dans un champ. Troublé par cette observation, le garagiste alla en rendre compte aux gendarmes de l'autoroute. La gendarmerie, sur ordre du préfet, neutralisa alors l'autoroute et une zone de plusieurs kilomètres autour de l'objet. Le témoin principal et sa famille furent conduits par précaution à l'hôpital où ils subirent une série d'examens. Des agents de la Sécurité civile et de la Sécurité militaire se rendirent sur le lieu de l'incident munis de compteurs Geiger. En effet, on attendait à cette période la chute du satellite soviétique Cosmos 1900, équipé d'un générateur électronucléaire, et des consignes précises avaient été données. Le CNES précisa assez rapidement qu'à la même heure Cosmos 1900 survolait l'océan Indien. Avançant avec précaution, les spécialistes de la sécurité s'approchèrent d'une sphère de 1,50 m de diamètre environ. Ils constatèrent qu'elle ne portait aucune trace des échauffements et des effets mécaniques considérables que produit une rentrée atmosphérique et qu'elle était recouverte de petits miroirs. On ne décela près d'elle ni fumée, ni radioactivité. On apprendra plus tard que cette sphère, destinée à servir d'accessoire à un concert de Jean-Michel Jarre, était tombée du camion qui l'emportait à Londres. Les petits miroirs collés sur son enveloppe en polystyrène étaient destinés à réfléchir les effets lumineux du spectacle.

Photos et films d'ovnis élucidés ou controversés

Le 19 juillet 1952, des sphères lumineuses sont vues au-dessus de la ville de Washington, D.C. Des échos radar apparaissent sur les écrans des bases aériennes alentour. Des intercepteurs envoyés sur place confirment la présence de boules et notent leurs sautes de vitesse, leurs virages brusques. Une photo en est produite tardivement, qui montre le Capitole survolé par une dizaine de boules lumineuses, mais il s'avère que ces lumières ne sont que le reflet, sur l'objectif, des lampadaires du Capitole.

En janvier 1958, un photographe du navire-école Almirante Saldanha de la marine brésilienne prend six clichés d'un disque métallique survolant l'île de Trinidad. Ces clichés auraient été authentifiés par plusieurs laboratoires.

Une photo prise lors de la vague belge de 1990 et connue sous le nom de « photo de Petit-Rechain » montre trois points lumineux formant un triangle. L'authenticité du document avait fait à l'époque l'objet d'une controverse. En juillet 2011, l'auteur de cette photographie a reconnu qu'elle représentait un morceau de frigolite (nom du polystyrène expansé en Belgique) peint et équipé de trois petites lampes.

En mars 1997, une formation lumineuse survole la ville de Phoenix (Arizona), plus de deux cents témoins se manifesteront auprès des autorités locales et l'objet sera filmé par neuf vidéastes amateurs. Cet événement est communément appelé lumières de Phoenix. Un journaliste local, Erin Kozak, relate « un incident similaire », survenu le 21 avril 2008, et qui aurait été causé par des ballons leurres gonflés à l'hélium.

L'observation de Campeche, au Mexique, a lieu en 2004 lorsque le lieutenant Germán Marín Ramírez, opérateur radar d'un avion de l'Armée de l'air mexicaine, repère 11 échos radars qu'il n'arrive pas à identifier. En s'approchant de la source, la caméra infrarouge de l'avion filme onze lumières dans l'espace aérien mexicain. Les enregistrements infrarouges ont été conservés. À l'heure actuelle, l'explication communément acceptée est celle d'une méprise avec des torchères de puits de pétrole.

Cas d'enlèvement controversé

Le récit des époux Hill a été obtenu sous hypnose. Selon John E. Mack, il s'agit d'un récit réel. Selon d'autres praticiens, il s'agit du syndrome des faux souvenirs. Des sceptiques ont fait valoir que la carte stellaire vue à bord de la soucoupe volante et identifiée par Marjorie Fish comme étant celle de l'étoile binaire Zeta Reticuli, consiste en de vagues points et lignes pouvant correspondre à une pléiade de systèmes stellaires. Comment les pilotes d'un astronef aussi avancé, ajoutent-ils, auraient-ils pu se satisfaire d'une carte aussi rudimentaire ?

Les enquêtes officielles

Depuis une cinquantaine d'années, de nombreuses études scientifiques officielles ou officieuses sur le phénomène ovni ont été menées par divers organismes gouvernementaux et associations d'étude. La majorité des études officielles, comme le projet Blue Book, le Jury Robertson ou le rapport Condon, concluent que des recherches approfondies « ne peuvent probablement pas se justifier par l'espoir qu'elles pourraient faire progresser la science » et qu'« il n'existe aucune preuve de l'existence d'engins venus d'ailleurs ou pouvant constituer une menace pour la sécurité des États-Unis » (hypothèse d'engins secrets russes). Quelques études comme celles du GEPAN sont restées neutres dans leurs conclusions tout en suggérant la poursuite des études scientifiques sur le sujet pour élucider les cas les plus compliqués.

Enquêtes américaines

Le gouvernement américain décida d'enquêter sur le phénomène ovni dès la fin des années 1940 et créa différentes commissions d'enquête sur le sujet.

Le 9 juillet 1947, le Service de renseignement de l'Armée de l'air américaine, en coopération avec le FBI, démarra secrètement une enquête visant à étudier les meilleurs témoignages d'ovnis, y compris ceux de Kenneth Arnold et de l'équipage du vol de United Airlines. Le Service de renseignement déclara employer « tous ses scientifiques » pour déterminer si un « tel phénomène pouvait, en fait, se produire ». En outre, la recherche fut conduite « en gardant présent à l'esprit que les objets volants étaient peut-être un phénomène céleste » ou « un corps étranger conçu et commandé par des moyens mécaniques ». Trois semaines plus tard, ils conclurent que « ces histoires de soucoupes volantes ne sont pas toutes le fruit de l'imagination ou de l'exagération de certains phénomènes naturels. Il y a vraiment des vols de quelque chose ».

« Fusée fantôme » photographiée le 9 juillet 1946 en Suède.
« Fusée fantôme » photographiée le 9 juillet 1946 en Suède.

Un supplément d'enquête mené par les divisions technique et de renseignement de l'Air Materiel Command arriva aux mêmes conclusions, à savoir que « le phénomène correspond à quelque chose de réel et non à des visions. Ce sont des objets en forme de disque, d'apparence métallique, et gros comme des avions. » Leurs caractéristiques sont « une vitesse ascensionnelle et une maniabilité extrêmes », une absence de bruit en général, une absence de traînée, des vols à l'occasion en formation et un comportement « fuyant dès qu'ils sont repérés par un avion ou un radar sans intention hostile ». La directive Air Force 200-2 de 1954 définit un ovni comme étant « tout objet aéroporté ayant un comportement, des caractéristiques aérodynamiques ou des particularités insolites ne correspondant à aucun type d'avion ou de missile connus, ou ne pouvant être absolument assimilées à un objet familier ». Cette directive stipule que les ovnis de catégorie B doivent être étudiés en tant que « menace éventuelle pour la sécurité des États-Unis » et qu'il faut en déterminer « les aspects techniques afférents ». En outre, le personnel de l'Armée de l'air est sommé de ne pas discuter avec la presse des cas non élucidés. On recommande donc, fin septembre 1947, qu'une étude officielle du phénomène soit mise en place par l'Armée de l'air. Il s'ensuit la création du projet Sign fin 1947, lequel devient le projet Grudge fin 1948, puis le Projet Blue Book en 1952. Blue Book prend fin en 1970, mettant un terme aux investigations officielles des Forces aériennes dans ce domaine.

L'usage de l'appellation ovni à la place de « soucoupe volante » fut suggérée par le capitaine Edward J. Ruppelt, premier directeur du Projet Blue Book, estimant que le terme de « soucoupe volante » ne reflète pas la diversité des observations. Ruppelt relate son expérience dans un mémoire : The Report on Unidentified Flying Objects (1956), premier livre à employer le terme UFO (prononcé « you-foe » par l'auteur mais qui est plus généralement épelé).

Le projet Sign

Le projet Sign fut la première étude scientifique officielle de l'Armée de l'air américaine sur les ovnis à la suite des premières apparitions de soucoupes volantes. Ce projet, qui voit le jour fin 1947 sous l'impulsion du général Nathan F. Twining, a pour quartiers la base aérienne de Wright-Patterson, dans l'Ohio. Il est placé sous le commandement du capitaine Robert R. Sneider. Bien que le projet ait été classifié « d'accès restreint », son existence est connue du grand public, souvent sous l'appellation de « projet Soucoupe ». Le projet engage aussi des conseillers scientifiques, comme l'astronome américain J. Allen Hynek, chargé de distinguer les cas de confusions avec des étoiles ou des météorites.

La première entreprise de grande envergure du projet Sign fut l'étude de l'incident de Mantell. Les enquêteurs de Sign arrivèrent à la conclusion que Mantell avait confondu la planète Vénus (effectivement visible en plein après-midi à cette période) et qu'il avait été victime d'une défaillance d'oxygène et percuté un ballon. Les enquêteurs conclurent qu'il s'agissait d'un ballon Skyhook de la Marine lâché depuis Clinton dans l'Ohio. Ceci reste la thèse officielle.

Les enquêteurs de Sign, favorables à l'hypothèse extraterrestre, remirent un rapport en ce sens appelé « Estimation de la situation » au Pentagone. Le personnel fut entièrement congédié. Le rapport « Estimation de la Situation » fut détruit. Seule une copie a été sauvegardée et se trouve vraisemblablement aux Archives Nationales de Washington.

Ce rapport a été rejeté par le général Hoyt S. Vandenberg. Le Projet Sign fut remplacé par le Projet Grudge fin 1948.

Le projet Grudge

Le projet Grudge fut la seconde étude officielle de l'US Air Force chargée d'étudier le phénomène ovni entre 1949 et 1952. Dirigé par le général Charles Cabell, le projet fut critiqué en raison d'un certain nombre de démystifications.

Comme Sign, Grudge avait établi que la majorité des cas d'ovnis étaient dus à des méprises. Mais alors que les enquêteurs du projet Sign avaient admis l'existence de cas mystérieux et non identifiés, les enquêteurs du projet Grudge affirmèrent que tous les cas non identifiés étaient probablement causés par des phénomènes connus. Les enquêteurs du projet Grudge lancèrent une campagne de relations publiques pour expliquer cela aux Américains.

En août 1949, le personnel de Grudge rendit son rapport, y affirmant que toutes les analyses indiquaient que les observations d'ovnis découlent :

d'une méprise avec des objets classiques,

d'une forme d'hystérie collective et de nervosité,

d'individus qui inventent ces observations,

de personnes atteintes de troubles psychiatriques.

Le lieutenant Jerry Cummings, nommé responsable du projet Grudge au début de l'été 1951, déclara : « Tout le monde se moque des enquêteurs du Grudge. Sur l'ordre du patron de l'ATIC, le général Harold Watson, les employés du projet Grudge déprécient systématiquement les rapports qui leur sont envoyés. Leur seule activité consiste à proposer des explications nouvelles ou originales pour plaire à Washington. » L'astronome américain J. Allen Hynek, une fois devenu partisan de l'hypothèse extraterrestre, critiqua Grudge pour les mêmes raisons. C'est pour cela que le projet Grudge est perçu par les ufologues défendant l'hypothèse extraterrestre comme une opération de démystification visant à désintéresser la population des ovnis.

Le capitaine Edward J. Ruppelt prend, le 12 septembre 1951, la direction du projet Grudge qui deviendra le projet Blue Book l'année suivante.

Le projet Blue Book

Le projet Blue Book, dirigé par le capitaine Edward J. Ruppelt, fut la plus notoire des études américaines sur le phénomène ovni. Les trois objectifs officiels du projet Blue Book étaient de :

trouver une explication pour l'ensemble des témoignages d'observations d'ovnis,

déterminer si les ovnis représentent une menace pour la sécurité des États-Unis,

déterminer si les ovnis présentent une technologie avancée que les États-Unis pourraient exploiter.

À cela, vint s'ajouter le rôle de porte-parole gouvernemental sur le phénomène ovni qui obligea, à de nombreuses reprises, les enquêteurs du projet Blue Book à délaisser l'aspect scientifique pour répondre à des considérations plus politiques.

Le projet Blue Book examina 10 147 cas, dont 9 501 furent expliqués. Mais sur les 3 201 cas retenus pour l'analyse statistique, il ressort que les cas avérés mais inexpliqués représentent 22 % de l'ensemble, et que ce taux atteint 38 % pour les rapports faits par des observateurs militaires qualifiés (pilotes, contrôleurs, services de sécurité). Outre les 10 147 rapports d'observation, les archives du projet Blue Book comprennent 8 360 photos, 20 bobines de film (ce qui représente 6 h 30 min de film) et 23 enregistrements audio d'interviews de témoins.

Cette commission se divisera en une section d'étude, une section d'investigation, un agent de liaison avec le Pentagone et des conseillers scientifiques civils. Les observations d'ovnis très médiatisées se multipliant au cours de l'année 1952, les hautes sphères du gouvernement commencent à s'intéresser de très près à ce phénomène et décident d'accentuer les investigations dans ce domaine. En septembre 1953, le capitaine Ruppelt démissionne de son poste. Le capitaine Charles Hardin reprend la direction du projet en mars 1954. Devant faire face à de nombreuses attaques sur l'opacité de l'armée à propos du phénomène ovni, le capitaine décide de rendre public le rapport spécial n 14 du projet Blue Book. Ce rapport, qui conclut à l'inexistence des ovnis, est mis en vente auprès du grand public en octobre 1955. Le capitaine George T. Gregory est nommé à la tête du projet en avril 1956. Il sera remplacé par le major Robert J. Friend en octobre 1958. En avril 1963, le projet Blue Book passe sous les ordres du major Hector Quintanilla. En mars 1966, une observation d'ovni très médiatisée et les prises de position sceptiques de l'US Air Force amènent plusieurs scientifiques civils du projet (dont J. Allen Hynek) à prendre publiquement parti pour la réalité du phénomène ovni et, donc, contre la position officielle du projet Blue Book.

Le projet Blue Book sera donc officiellement dissout en décembre 1969 et cessera toute activité en janvier 1970. Conservées jusqu'en 1974 dans les archives de l'Armée de l'air américaine, les archives du projet Blue Book sont stockées depuis 1976 aux archives nationales américaines et consultables en ligne.

Bien que l'affirmation selon laquelle les astronomes n'ont jamais rapporté de témoignage sur les ovnis soit courante, l'US Air Force rapporte qu'environ 1 % des témoignages sur lesquels reposent le projet Blue Book proviennent d'astronomes professionnels ou amateurs. Au cours des années 1950, le professeur J. Allen Hynek avait questionné une quarantaine de ses collègues, dont un peu plus de 10 % avaient effectivement observé des phénomènes inexpliqués. Hynek cite notamment le professeur La Paz, directeur de l'Institut de météorisme de l'université du Nouveau-Mexique, et Clyde Tombaugh, découvreur de la planète Pluton, décédé en 1997. Dans les années 1970, le professeur Peter A. Sturrock a repris le sujet de façon exhaustive, en adressant un questionnaire détaillé aux 2611 membres de l'Association astronomique américaine, en leur garantissant l'anonymat. La moitié a répondu et on trouve une soixantaine d'observations, soit environ 5 %. On peut donc dire qu'on trouve chez les astronomes un pourcentage d'observations de PAN comparable à celui de la population générale.

Dans son rapport, le major Quantanilla, directeur du projet Blue Book déclare : « 30 seulement de tous les cas soumis à l'Air Force sont inexpliqués et 676 seulement des 11 107 observations signalées depuis 1947 se rangent dans cette catégorie ... Il n'existe aucune preuve que les OVNI encore « inexpliqués » représentent des créations technologiques ou des principes situés au-delà de notre connaissance scientifique actuelle ».

Le rapport Condon

Les controverses médiatiques amèneront le gouvernement américain à commanditer, en 1969, un rapport d'experts auprès du docteur Edward Condon, de l'université du Colorado, afin d'établir ou non la réalité du phénomène ovni. Ce rapport portant sur une centaine de cas fut rendu public en 1969 sous le nom de rapport Condon. Environ 15 % des cas d'ovnis étudiés par le comité Condon en 1969 ont été considérés comme inexpliqués. Les rédacteurs du rapport Condon conclurent qu'il n'y avait pas de preuves suffisamment solides pour soutenir l'hypothèse extraterrestre et donc que les études sur le phénomène ovni devaient être abandonnées. Le rapport commence par un résumé des conclusions : « Notre conclusion générale est que l'étude des ovnis durant ces vingt et une dernières années n'a rien apporté à la connaissance scientifique. L'examen soigneux du dossier tel qu'il nous est disponible nous amène à conclure que d'autres études approfondies des ovnis ne peuvent probablement pas se justifier par l'espoir qu'elles pourraient faire progresser la science. » Ils ajoutèrent que le phénomène ovni n'était probablement dû qu'à des méprises avec des phénomènes prosaïques, mais que les cas restant inexpliqués devaient relever de cas d'hallucinations ou de canulars. Le rapport Condon fut une étape importante dans le développement du modèle sociopsychologique du phénomène ovni, qui reste aujourd'hui la position majoritaire au sein de la communauté scientifique.

Craignant de se faire ridiculiser par des rumeurs de « Martiens débarquant de leurs soucoupes volantes », l'« astuce » consistant à trouver des explications rationnelles a circulé dans les milieux universitaires et a été interprétée par les partisans des ovnis comme un complot.

Les conclusions du rapport fut chahuté par certains ufologues. L'astronome J. Allen Hynek, sollicité pour faire partie du comité Condon, affirme avoir refusé d'y participer au vu d'un document introductif distribué par Condon à tous les membres de la commission et qui indiquait, avant le début de toute enquête, les conclusions négatives auxquelles ceux-ci devaient parvenir.

Poursuite du recueil des observations après 1969

De fait, jusqu'en 2008, le manuel de l'armée de l'air 10-206 (Air Force Instruction 10-206), dans la droite ligne de la directive JANAP 146, indiquait aux pilotes, radaristes et autres membres des forces aériennes américaines ce qu'ils devaient faire en présence d'objets aériens inconnus : à savoir noter l'altitude, la direction du déplacement, la vitesse, la description de la trajectoire et des manœuvres, ce qui avait attiré leur attention au départ, combien de temps l'objet avait été visible et comment il avait disparu. Ces informations faisaient ensuite l'objet d'un rapport envoyé au NORAD (North American Aerospace Defense Command), qui protège l'espace aérien au-dessus des États-Unis et du Canada. Alors même que le gouvernement américain avait cessé officiellement d'enquêter sur les ovnis en 1969 avec la clôture du projet Blue Book, l'armée de l'air, sur injonction du NORAD, continuait, 40 ans plus tard, à recueillir et à étudier les observations d'ovnis.

Enquêtes en Europe

Enquêtes françaises

La France, également, a créé plusieurs organismes de recherche sur le sujet.

Travaux du GEPAN

Le Groupe d'étude des phénomènes aérospatiaux non identifiés (GEPAN) était un organisme officiel dépendant du CNES situé à Toulouse et chargé de l'étude du phénomène ovni. Créé en 1977 sous l'impulsion de Claude Poher, cet organisme avait pour but de réaliser des études sur le phénomène ovni et de coordonner les rapports de la gendarmerie nationale, l'aviation civile, l'armée de l'air et Météo-France en la matière. Il est l'auteur de nombreuses études statistiques. Une autre de ses missions était d'informer le public sur les ovnis, en rédigeant les Notes techniques (comme la Note Technique 16 sur le cas de Trans-en-Provence en 1981). Son premier président fut Claude Poher, de 1977 à 1978. Au début, celui-ci était seul avec une secrétaire à s'occuper du GEPAN, mais bénéficiait cependant de la collaboration officieuse d'autres membres du CNES comme Jean-Jacques Velasco. Il réussira, malgré tout, à obtenir plus de moyens et de personnel. En 1978, le GEPAN compte une dizaine de membres et est supervisé par un conseil scientifique de sept savants et ingénieurs (avec entre autres Hubert Curien). Par ailleurs, d'autres scientifiques français intéressés par les ovnis collaborent avec le GEPAN, comme Jean-Pierre Petit, et Poher noue des contacts avec certaines associations ufologiques. Le 30 décembre 1978, Poher, démissionnaire, est remplacé par le mathématicien Alain Esterle, qui sera directeur du GEPAN jusqu'à sa démission en 1983. La direction d'Esterle correspond à la période faste du GEPAN. Les crédits augmentent et Esterle dynamise l'activité de l'organisation, laquelle travaille alors à pleine vitesse. En 1983, la hiérarchie du CNES accule Esterle à la démission. En effet, le GEPAN et l'armée ont mené des expériences de MHD dans le dos de Jean-Pierre Petit, qui avait pourtant lancé l'idée. Par crainte du scandale, Esterle est donc congédié. Jean-Jacques Velasco, spécialiste en optique, le remplace au poste de directeur, entre 1983 et 1988. Le GEPAN est alors contesté. En plus de l'affaire MHD, beaucoup de savants rationalistes contestent la raison d'être du GEPAN, tandis que les ufologues critiquent la réserve et la prudence qu'observe l'organisme sur les ovnis. De plus, le CNES diminue son soutien au GEPAN. À partir de 1983, le Conseil scientifique est supprimé, la publication des Notes techniques arrêtée et l'activité de l'organisme s'essouffle. Finalement, en 1988, le GEPAN est remplacé par le SEPRA.

Travaux du SEPRA

Le Service d'expertise des phénomènes de rentrée atmosphérique (SEPRA) avait deux objectifs : prévoir et étudier les rentrées atmosphériques de météores et de satellites et analyser les informations concernant les PAN (phénomènes aérospatiaux non identifiés, dénomination officielle des ovnis au CNES). En 2000, l'étude des rentrées atmosphériques lui fut retirée, l'obligeant à se consacrer uniquement à l'étude des PAN. Contrairement au GEPAN, le SEPRA n'a jamais été doté de vrais moyens de mener des investigations rigoureuses, et n'a jamais publié de notes techniques pour rendre publiques ses conclusions. Le SEPRA ne pouvait pas engager des enquêtes scientifiques de son propre chef, mais avait accès à tous les rapports de gendarmerie sur les ovnis, ainsi qu'aux dossiers des compagnies aériennes sur les observations effectuées par leurs pilotes. En 2001-2002, le CNES, désireux de supprimer le SEPRA, lança un audit auprès de trente-trois personnalités scientifiques, politiques et militaires, sur la nécessité d'étudier le phénomène ovni. Le résultat de cet audit, à savoir que l'étude des ovnis peut avoir un intérêt scientifique, sauva provisoirement le SEPRA. Cependant, en 2004, officiellement à cause de sa réorganisation interne, le CNES décida de supprimer le SEPRA, mais la vraie raison était la prise de position de M. Velasco en faveur de l'origine extraterrestre de certains ovnis et à la publication d'un livre. Le SEPRA renaîtra cependant de ses cendres en 2005 sous le nom de GEIPAN.

Travaux du GEIPAN

Le Groupe d'étude et d'information sur les PAN (GEIPAN) est placé sous l’égide d'un comité de pilotage qui donne au CNES ses recommandations sur ses orientations et son fonctionnement. Présidé par Yves Sillard, ancien directeur général du CNES, il comprend quinze membres, représentant les autorités civiles et militaires françaises (gendarmerie, police, sécurité civile, DGAC, armée de l'air) et le monde scientifique (CNRS, Météo-France, CNES). Parmi les quelque mille six cents cas présents dans les dossiers du CNES, certains restent inexplicables « en dépit de la précision des témoignages et de la qualité des éléments matériels recueillis », après enquête du GEIPAN. Ces cas sont désignés sous l'appellation de « phénomènes aérospatiaux de catégorie D, divisée en deux sous catégories D1 et D2 » ou « PAN D ».

De cette étude menée par des enquêteurs du GEIPAN, ressortent les chiffres suivants en avril 2010 :

9 % de cas parfaitement identifiés avec preuve à l'appui (catégorie A) ;

28 % de cas probablement identifiés sans preuve formelle (catégorie B) ;

41 % de cas non identifiables par manque de données physiques et/ou imprécision des témoignages (catégorie C) ;

22 % de phénomènes non identifiés (catégorie D, divisée en deux sous catégories D1 et D2).

À noter que si un établissement public comme le GEIPAN répertorie les cas civils d'enquêtes sur les ovnis, il existe un autre établissement, celui-là militaire (dont l'existence a été rendue publique au Journal Officiel du 12 janvier 1955), la Section d'étude des mystérieux objets célestes, ou SEMOC. Ses archives sont classées secret Défense, contrairement à celles du GEIPAN.

Rapports non officiels

En 2008, est créée la commission Sigma au sein de la 3AF, son but est d'étudier l'origine du phénomène ovni. En 2010, elle rend un premier rapport d'étape, librement consultable. En 2012, le rapport final est rendu, qui reste confidentiel. En 2013, la commission Sigma 2 est créée pour approfondir les recherches sur le sujet. Son président, Luc Dini, publie un long article dans La Lettre 3AF de début 2016.

Suisse

Officiellement, la Suisse ne tient ni statistique ni ne dispose d'instance référente officielle. En 1988, la Télévision suisse romande, dans l'émission Tell quel, questionna les rapports de l'armée suisse et des ovnis, le département militaire fédéral lui répondit que c'était du domaine du secret.

Enquêtes à l'échelon européen

À l'échelle de l'Union européenne, le Committee on Energy, Research and Technology devait étudier l'opportunité d'une recherche sur les ovnis. En février 1993 le rapporteur de la commission sur ce sujet, le physicien italien Tullio Regge, recommandait la mise en place d'une recherche européenne sur le modèle du SEPRA de l'époque. Cette résolution ne fut pas discutée au Parlement européen pour des raisons politiques et budgétaires.

Enquêtes canadiennes

En 1950, le gouvernement canadien crée le projet Magnet, sous l'égide de l'ingénieur James Wilbert Brockhouse Smith, lequel gère le projet jusqu'à sa dissolution en 1954. Ce projet est marqué notamment par les déclarations de son directeur qui, dès 1953, tient publiquement les propos suivants : « Il apparaît alors que nous sommes face à une forte probabilité de l'existence réelle de véhicules extraterrestres, indépendamment de leur accord avec notre vision des choses. »

Le ministère de la défense nationale a mené des enquêtes sur les ovnis tout autour du Canada, en particulier à Duhamel, en Alberta, au lac Falcon, au Manitoba, et à Shag Harbour, en Nouvelle-Écosse.

Autres pays

Par ailleurs, dans d'autres pays, l'armée (Royaume-Uni ou Espagne entre autres), les services de renseignement, (KGB en Union soviétique), ont enquêté sur le phénomène ovni. Au Pérou, une agence civile est chargée du problème. En Belgique, l'étude des ovnis est laissée à des associations privées.

Les ovnis dans la culture populaire

Dans la culture populaire, le terme ovni est généralement utilisé pour désigner un vaisseau spatial extraterrestre hypothétique. Par extension, le terme ovni sert à désigner de manière humoristique un personnage ou un objet qui semble surgir de nulle part et qui n'a généralement pas d'avenir (exemple : « un ovni dans le paysage politique »).

Le thème des ovnis et des extraterrestres constitue un phénomène culturel international depuis les années 1950. Si l'on en croit le folkloriste Thomas E. Bullard, « Les ovnis ont envahi la conscience moderne d'une force irrésistible, et le flot incessant de livres, articles de magazine, couvertures de journaux populaires, films, émissions de télé, dessins animés, annonces, cartes de salutation, jouets, […] confirme la popularité de ce phénomène ». Selon un sondage Gallup Poll de 1977, 95 % des sondés disent avoir entendu parler des ovnis, tandis que seulement 92 % disent avoir entendu parler du président des États-Unis Gerald Ford à peine neuf mois après son départ de la Maison-Blanche (Bullard, 141). Un sondage Gallup Poll de 1996 signale que 71 % de la population des États-Unis croit que le gouvernement dissimule des informations concernant les ovnis ; un sondage de 2002 donne des résultats semblables (Roper poll pour la chaîne de télévision Sci Fi), mais en indiquant que davantage de personnes pensent que les ovnis sont d'origine extraterrestre.

Depuis la fin des années 1990, on observe une sorte de démystification du phénomène ovni. En effet, depuis la découverte par la science de nombreuses exoplanètes, la théorie selon laquelle nous ne serions pas seuls dans l'Univers s'impose petit à petit au sein de la communauté scientifique et du public, rendant moins farfelue l'hypothèse de possibles visites de la Terre par des extraterrestres. La publication de livres en faveur de l'HET par des scientifiques ou des ufologues, la tenue de débats télévisés sur le sujet ainsi que la mise à la disposition du public des archives d'organismes officiels comme le GEIPAN, participent à l'acceptation de ce phénomène comme pouvant être la manifestation de visites extraterrestres. Dans un sondage de 2007 mené en France, 48 % des sondés pensent que des extraterrestres ont visité la Terre.

Arts et folklore

Timbre soviétique de 1967 représentant d'éventuels satellites extraterrestres.
Timbre soviétique de 1967 représentant d'éventuels satellites extraterrestres.

Les ovnis ou plus généralement les extraterrestres font leur apparition en littérature avec La Guerre des mondes, roman écrit par H. G. Wells en 1898. Cet ouvrage, l'un des premiers romans de science-fiction, devait par la suite donner naissance à deux adaptations cinématographiques, la première en 1953 par Byron Haskin et la deuxième en 2005 par Steven Spielberg (lequel a aussi réalisé Rencontres du troisième type et E.T. l'extra-terrestre, deux autres films sur le thème des extraterrestres). La Guerre des mondes est aussi à l'origine d'un des plus célèbres canulars radiophoniques du XX siècle, qui vit Orson Welles, le 30 octobre 1938, faire croire à la population américaine qu'elle était attaquée par des extraterrestres venus de la planète Mars.

Le début du XX siècle voit la naissance du mythe des « petits hommes verts » ou « Martiens ». Bien souvent, cette expression est utilisée pour se moquer de l'éventuelle existence d'extraterrestres. La couleur verte a peut-être pour origine le roman d'Edgar Rice Burroughs, A Princess of Mars (1912), où sont décrites différentes espèces de Martiens, dont une à la peau verte. Cette couleur sera reprise par plusieurs autres auteurs, figurant même dans le titre de leur ouvrage, comme The Green Man (1946) d'Harold Sherman ou encore The Third Little Green Man (1947) de Damon Knight.

Un autre événement clé dans le folklore ovni des années 1970 est la publication du livre d'Erich von Däniken Chariots of the Gods. Cet auteur, qui affirme dans son livre que les extraterrestres visitent la Terre depuis des milliers d'années, tente d'étayer cette hypothèse par divers exemples archéologiques et mystères non résolus (voir Théorie des anciens astronautes). De telles idées n'étaient pas vraiment nouvelles. Par exemple, au début de sa carrière, l'astronome Carl Sagan, dans Intelligent Life in the Universe (1966), avait affirmé que les extraterrestres pouvaient fort bien visiter la Terre sporadiquement depuis des millions d'années. Ces théories ont inspiré de nombreux imitateurs, suites et adaptations romanesques, dont un livre (The Bible and Flying Saucers de Barry Downing) qui interprète les phénomènes aériens miraculeux décrits dans la Bible comme la trace écrite de contacts avec des extraterrestres. Nombre de ces interprétations tendent à expliquer l'évolution humaine par l'action des extraterrestres, idée présente par ailleurs dans le roman et le film 2001, l'Odyssée de l'espace et à la base du cycle de l'Élévation de David Brin.

Le phénomène ovni prend une nouvelle tournure dans les années 1980, principalement aux États-Unis, avec la publication des livres de Whitley Strieber (Communion) et de Jacques Vallée (Passeport pour Magonia). Strieber, écrivain de romans d'horreur, pensait que les extraterrestres le harcelaient et étaient responsables de « plages de temps disparues » (missing times) pendant lesquelles il était soumis à d'étranges expérimentations. Cette nouvelle vision, plus sombre, est reprise par d'autres avec les enlèvements extraterrestres et sert de toile de fond à X-Files et bien d'autres séries télévisées. Cependant, même dans cette littérature, les extraterrestres ont des motivations qui peuvent être bienveillantes. Par exemple, le chercheur David Jacobs croit que nous subissons une forme d'invasion discrète par assimilation génétique. Le thème de la manipulation génétique (sans qu'il y ait nécessairement invasion) est également très présent dans les écrits de Budd Hopkins. Le psychiatre John E. Mack (1929-2004) pensait que l'éthique des « envahisseurs » était de jouer le rôle de guides sévères mais bons essayant d'inculquer la sagesse à l'humanité.

Les dix dernières années ont été très prolifiques en films inspirés par la culture ovni et les extraterrestres, dont Independence Day de Roland Emmerich en 1996 (reprenant aussi le thème de la Zone 51), Contact de Robert Zemeckis en 1997, Signes de M. Night Shyamalan en 2002 (reprenant quant à lui le thème des agroglyphes) et Men in Black en 1997, 2002 et 2012 (reprenant le thème des hommes en noir).

Cercles de contactés

À partir des années 1950, commencent à se former des groupes liés au phénomène ovni, parfois appelées « cercles de contactés ». Le plus souvent les membres de ces groupes se rassemblent autour d'un individu qui affirme être en contact direct ou télépathique avec des êtres célestes ou extraterrestres. Le plus notable d'entre eux est Georges Adamski, qui affirme avoir été contacté par un grand et blond Vénusien (du nom d'« Orthon »), voulant avertir l'humanité des dangers de la prolifération nucléaire. Une Fondation Adamski a pris le relais, publiant et vendant les écrits d'Adamski. Au moins deux de ces groupes ont attiré un nombre important d'adhérents, The Aetherius Society, fondée par le mystique britannique George King en 1956, et la Fondation Unarius, établie par « Ernest L. » et Ruth Norman en 1954.

En France, bien que la tendance des cercles de contactés soit moindre qu'aux États-Unis, quelques contactés ont émergé dans les années 80, tels que Franck Fontaine, protagoniste de l'affaire de Cergy Pontoise ou Jean Claude Pantel qui affirme avoir été en contact avec différents types d'entités durant une trentaine d'années. Ces cas sont néanmoins considérés, par le plus grand nombre et au travers de différentes sources, comme des canulars.

Le thème récurrent de ces messagers extraterrestres est le danger de la prolifération nucléaire.

Le mouvement raëlien, généralement considéré comme une secte, fait partie des groupes connus fondés sur un prétendu contact extraterrestre, ou encore The Ashtar Galactic Command (« L'état-major galactique Ashtar »).

Les Hommes en noir (Men in black)

« Hommes en noir » (calque de l'anglais « Men in black ») est un terme collectif désignant des personnes imaginaires issues du folklore ovnilogique américain. Leur but serait d'empêcher l'humanité d'accéder à des connaissances de provenance extraterrestre, jugées trop dangereuses pour sa survie. Ils se présenteraient le plus souvent comme des agents travaillant pour le gouvernement fédéral américain. Ces personnes arriveraient seules ou en groupe (le plus souvent en trio) au domicile du témoin d’un événement étrange après un délai qui peut varier d’un jour à plusieurs mois. Le témoin voit en eux tantôt des agents du gouvernement chargés d’étouffer l’affaire, tantôt des créatures non humaines (extraterrestres ou humanoïdes) aux objectifs mystérieux. Ils sont souvent vêtus d'un costume sombre ou gris (tailleur pour les femmes), en général dans le style des années d’après-guerre (et ce quelle que soit la date de leur apparition), comme d’ailleurs leur voiture, lorsqu’ils en ont une.

C'est Gray Barker, dans un classique de l'ufologie, They knew too much about flying saucers, qui lança la thématique des « hommes en noir ». Il y a une dizaine d'années, John C. Sherwood affirma que Gray Barker publiait sous forme d'articles, dans son fanzine ufologique, des textes qui lui étaient soumis en tant que nouvelles de science-fiction. Les hommes en complet noir seraient donc une légende créée de toutes pièces, avant qu'elle ne passe dans le folklore américain du XX siècle.

Des scénaristes ont souvent profité de la vague description qui est faite des « hommes en noir » pour incorporer ceux-ci dans différents épisodes de séries télévisées. Un comic et trois films, Men in Black, Men in Black 2 et Men in Black 3, ainsi qu'un jeu de rôle du même titre, sont inspirés de ce folklore.

Ufologie

L'ufologie est une discipline non officielle, souvent le fait d'amateurs, qui consiste à recueillir, analyser et interpréter tout ce qui se rapporte au phénomène ovni (photographies, témoignages, traces au sol, etc.). Elle est née dans les années 1950, en même temps que la médiatisation de l'observation de Kenneth Arnold et de l'incident de Roswell, traduisant le besoin chez certaines personnes de comprendre le phénomène et de s'informer à son sujet. Ce qui caractérise l'ufologie, c'est qu'elle consiste en une étude non officielle des ovnis, par rapport aux études officielles de l'armée de l'air des États-Unis ou du CNES par exemple. Contrairement à une idée reçue, l'ufologie n'a pas vocation à défendre l'hypothèse extraterrestre des ovnis. En effet, de nombreux ufologues étudient l'aspect sociopsychologique de ce phénomène, d'autres mêmes défendent des théories paranormales.

Parmi les ufologues, on retrouve des scientifiques et des ingénieurs mais plus généralement des gens n'ayant aucune formation scientifique. L'ufologie est souvent considérée comme une pseudo-science par ses détracteurs.

La majorité des observations d'ovnis repose sur le témoignage plus ou moins précis d'une ou de plusieurs personnes. En dehors des cas reposant uniquement sur des témoignages, il existe des cas, beaucoup plus rares, corrélés ou prétendument corrélés avec des éléments physiques directs ou indirects. L'explication de ces cas est sujette à d'intenses controverses, le lien entre l'élément physique et le témoignage étant l'aspect le plus généralement contesté. Une partie de ces cas a été analysée par différentes agences gouvernementales scientifiques et militaires. La donnée physique directe concerne les cas détectés par radar ou photographiés, la donnée physique indirecte peut être par exemple une trace au sol ou d'une perturbation environnementale (voir Ufologie#Recherche d'éléments probants).

La corrélation entre récits des témoins et scénarii de science-fiction a amené certains ufologues à s'intéresser aux raisons sociologiques et psychologiques qui poussent certains individus à déclarer avoir vu un ovni. Cette branche de l'ufologie s'appelle « modèle sociopsychologique du phénomène ovni ».

Cas inexpliqués : interprétations et hypothèses

L'Altocumulus lenticularis, nuage immobile formé par des flux ondulatoires, peut entraîner des méprises.

Les statistiques issues d'études d'organismes gouvernementaux officiels indiquent que la majorité des témoignages d'ovnis reposent sur une identification erronée (ou méprise) de phénomènes connus. Cet élément n'est pas sujet à controverse. Néanmoins, le débat continue en ce qui concerne les cas inexpliqués. Deux tendances principales sont apparues : d'un côté ceux qui affirment que l'hypothèse sociopsychologique voire l'hypothèse d'armes volantes non-identifiées sont les meilleures pour expliquer les cas d'ovni inexpliqués tant qu'aucune preuve ne vient soutenir l'hypothèse extraterrestre. Cette position est celle de la majorité de la communauté scientifique. De nombreux sceptiques vont plus loin et considèrent que l'ensemble des observations pourraient être ramenées à des éléments prosaïques tels qu'une identification erronée de phénomènes astronomiques, météorologiques ou d'engins humains, à des canulars et à des phénomènes sociopsychologiques (connus ou non) tels que des méprises complexes, des illusions d'optiques, un phénomène optique inconnu ou encore une paralysie du sommeil (explication souvent donnée pour les prétendues abductions extraterrestres).

Ce dernier point, tendant à expliquer tous les cas par l'hypothèse sociopsychologique, est aujourd'hui contesté dans la mesure où les enquêtes menées sur les ovnis par différents gouvernements n'ont pas permis de déterminer la nature de l'ensemble des cas (cas de catégorie D selon le GEIPAN). Parmi ces gens figurent des scientifiques, des militaires ou encore des pilotes comme Carl Sagan, Peter A. Sturrock, J. Allen Hynek, Philip Morrison ou encore Thornton Page ainsi que les membres de l'actuel GEIPAN. Un travail semblable sera également réalisé par le sous-comité ovni constitué au sein de l'AIAA par Kuettner. Également Richard F. Haines ou Paul R. Hill, spécialistes en aéronautique de la NASA, étudieront divers cas et publieront des ouvrages techniques sur le sujet. Ils incitent à la poursuite des recherches, en particulier sur les cas encore inexpliqués par l'hypothèse sociopsychologique. D'autres vont plus loin en estimant qu'une frange de cas inexpliqués pourrait être due à des visites extraterrestres de la Terre (hypothèse extraterrestre). On retrouve parmi eux des scientifiques comme Jean-Pierre Petit ou Jean-Jacques Velasco ainsi que les membres de l'association française COMETA.

« Le débat autour des ovnis dure depuis près de 50 ans. C'est depuis 1947, en effet, que le phénomène,(...), oppose en des débats passionnés partisans et adversaires de l'"hypothèse extraterrestre". Pour les premiers, les témoignages relatifs à ce phénomène constituent une indication que notre planète est régulièrement visitée par des êtres venus d'ailleurs. Pour les autres, le phénomène ovni se résume essentiellement à une série de confusions et d'interprétations erronées des observations voire des canulars ».

Les sceptiques considèrent que le mouvement ufologique désinforme le grand public en le trompant sur l'état actuel du débat scientifique concernant la nature du phénomène ovni. Cette idée est reflétée par le titre de certains ouvrages ufosceptiques, tels que UFOs: The public deceived.: selon l'auteur, ceux qui trompent le grand public sont les associations ufologiques qui essaient de propager l'« idéologie » qu'il y aurait des véhicules spatiaux extraterrestres visitant notre planète. De plus, les sceptiques critiquent les médias qui se font bien trop souvent l'écho de l'hypothèse extraterrestre, sans analyse critique de ces théories.

中文百科

1952年美国新泽西州所拍摄的不明飞行物

不明飞行物(体)或称未确认飞行物(体)(英文:"U"ndentified "F"lying "O"bject 缩写:UFO),是指不明来历、不明性质,漂浮及飞行在天空的物体。意指是只要在观察者眼中看不清或无法辨认的不详物体都称为UFO。

很多人将UFO视为等同于高科技或外星文明的飞碟、飞盘(英文:Flying Saucer),**称为飞碟、幽浮。

一般人相信它是来自其他行星的太空船或者未来的人来今日地球做研究所操控的时光机,一些人则认为是大气现象,还有一些人则认为是来自地球本身的人造军事飞碟,甚至纯粹的恶作剧等。许多不明飞行物照片经过专家鉴定为骗局或者误会,但是始终有部分发现根据现存科学知识无法解释,例如凤凰城光点及华盛顿不明飞行物事件等。

在不明飞行物一词出现以前,英文中只有飞碟一词称呼,但是经常造成误解。20世纪开始,美国上空发现碟状飞行物,当时称为飞碟,以为是苏联新式侦察武器。这是当代对不明飞行物的兴趣的开端,后来人们着眼于世界各地的不明飞行物报告。

历史

1561年德国纽伦堡不明飞行物事件的木刻版画 中国河北目击事件 在巴西拍摄到的不明飞行物 幽浮并不是近代才出现的现象。例如在宋朝时,苏轼也可能曾目击过幽浮。他在《游金山寺》诗中写下当时的奇特遭遇:「二更月落天深黑。江心似有炬火明,飞焰照山栖鸟惊。怅然归卧心莫识,非鬼非人竟何物?」,亦有解释「炬火明」是江中能发光的水生动物。宋朝科学家沈括也在梦溪笔谈卷21中记载了当时天长县陂泽中的不明飞行物:‘嘉祐中,扬州有一珠,甚大,天晦多见。初出于天长县陂泽中,后转入甓社湖,又后乃在新开湖中’。 中国的古书中,包括《资治通鉴》等史书,也都曾记载疑似幽浮出没的现象。例如《汉纪-汉武帝本纪》记载着:「四月戊申,有日夜出 」,「有日夜出」即:有看似太阳的物体在夜间出没,科学角度是超新星爆发或海市蜃楼。 据近代记载,最早出现不明飞行物的时间是1878年1月,一个美国农民在耕种时,突然发现空中出现一个不明圆形物体。许多人也看见了,这则新闻很快就刊载在150家美国报纸上。 1947年6月24日,美国人肯尼士·阿诺德在华盛顿州雷尼尔山上空驾驶着自用飞机,突然发现有九个白色碟状的不明飞行物体,根据他的目测,这些物体以约每小时1600或1900公里高速飞过,并转眼消失。他向地面塔台喊出:"I see flying saucer."(我看见了飞舞的碟子。)引起美国极大的轰动。由于飞碟这个名词形容得很贴切,于是就在世界各地广泛流传。其后一名记者在报纸上首次使用了UFO这个缩写,即不明飞行物,被人们一直沿用至今。 1952年7月19日晚上,美国华盛顿上空多次出现不明飞行物,美军战斗机想击落它们,却以远超过战斗机的速度移动并集体消失,为「华盛顿不明飞行物事件」。 1980年12月24日圣诞夜英国苏福克的美国空军基地发生伦道森森林事件,在圣诞夜巡逻的两位空军卫兵发现附近森林出现奇怪亮光,他们前去查看时发现有一架三角形金属物体停在森林里,然后就朝空中飞去,他们回报后指挥部询问雷达站,是否看到发光物体飞过,雷达站人员事后对采访镜头说当地雷达没看到,但他改用英国最强的雷达扫描后就发现了有不明物体在空中,扫瞄两次后都一样。两天后夜晚卫兵又看到森林里有亮光,这时他们通知基地副指挥官何特中校,中校带二十多人和他们一起去森林里查看,结果看到空中有不明红色光线,靠近后又有黄色和彩色光线,持续数分钟后才消失,对于这是否为海边灯塔光线的质疑,何特中校表示他知道那灯塔的位置,也知道那灯塔下面有个餐厅他还带人去吃过饭,他们看到的光并非来自灯塔方向,对这事何特中校当时带录音机现场录音纪录看到的现象,并提交正式报告给军方。 1989年底至1990年间,比利时上空多次出现了不明的三角形飞行物,这是少数拥有超过一千多人以上目击者的不明飞行物体事件。当时不止一般民众及警察目击,比利时军方以及北大西洋公约组织的雷达也侦测到这些不明飞行物体的存在,在当试以无线电联系失败以后,比利时空军多次派出F-16战斗机拦截,其间F-16曾成功以机上雷达描定其中一架不明飞行物体,但是被其以极高速逃脱。在经过一个多小时追逐后,无功而返。事后比利时军方发布事件报告,史称「比利时不明飞行物体事件」,这也是极少数获得国家军方承认的不明飞行物体事件。 1997年美国亚历桑那州出现大型V字体幽浮为「凤凰城光点」,飞行了美国几个州,有数千位目击者,并拍下部分影片,美国国家地理频道在几年后曾找大学教授、航管人员、影像专家研究此事件,排除这些光点是军方的照明弹,而且也不是人类现有的科技能制作的飞行器。 二十一世纪解密的英国政府文件中也有幽浮文件,其中一份解密文件的飞行员在解密后接受纪录片访问时指出1957年他的战机雷达显示空中有大型物体,体积几乎等于海上的航空母舰,他的长官要他追逐这幽浮,但这幽浮却高速飞离,飞行速度将近音速十倍,十分惊人。

纳粹飞碟

Sack A.S.6:配备Argus 10cc 140匹马力引擎,6.40公尺厚的圆形机翼,重量大约为750到800公斤,靠一具螺旋桨产生升力

飞行陀螺

V-7火球式飞行器

霍克飞行翼

UFO的调查

目击者描述飞碟的种类很多。其中有许多UFO形状类似一只发光的管子或碟子,飞行速度甚高,不是宁静无息,便是有一种嘶嘶声。它的出现会让动物惊慌,使无线电(收音机等)产生电干扰。有时且会登陆在地面留下痕迹。 由于1947年的罗斯威尔飞碟坠毁事件发生于第二次世界大战发生后两年,有人认为UFO是受到核子武器的放射线影响而坠毁。 近几百年来,人们常报告看到天空中有神秘的物体。二次世界大战期间(1939 - 45),这类报告大增。许多军方和民间的飞行员声称目击奇怪且会移动的光。他们叫它做「火焰战斗机」(Foo-Fighter)。至于别的报告(其中有的被叫做飞碟)发生在上世纪中期的美国及其他国家。这些报告许多是来自可靠的观察家,有的人曾拍下看到的东西。 对于大多数的UFO报告,科学家已提供了合理的解释。例如,在许多例子中,报告的UFO事后被认明是一颗流星、一颗行星、一个火箭、一颗人造卫星或是一个气球,飞机或其排出之尾迹,在异常照射情况下被人看了,也会当成UFO报告。此外,大气层状态也会产生眼睛上的错觉,被误认为UFO。但仍有5%未能确明是何种物体。 自1966年到1968年,美国空军发起了一项UFO研究工作,由科罗拉多大学的科学家来进行。科学家们无法解释所有的UFO报告,可是证明不出UFO是来自别的行星。空军也调查了发生于1947年到1969年的12610件报告。调查终了,结论是UFO对****没有威胁。 享誉全球的飞碟权威─约瑟夫·艾伦·海尼克(Allen Hynek)博士,曾任白宫委员会幽浮听证会与联合国幽浮相关现象会议的发言人,1948年起为美国空军飞碟研究顾问,审查所有飞碟及相似的第一手报告,他曾说,军方对于任何突发的不明物目击事件,如果很难解释的话,他们立刻封锁消息,不让媒体接近,尽量不要让大众的情绪激动,那是他们的职责所在。他主张必要慎重对待飞碟事件,因此和空军处得并不好。 一些网络上的UFO新闻,多数来自恶搞新闻的《世界新闻周刊》被不明就里的中文媒体引用报导,成为网络谣言。

与不明飞行物的接触的说明与举例

飞碟

奇怪光体

不属于人类科技技术的飞行物体

华盛顿不明飞行物事件

通古斯大爆炸--1908年6月30日上午7时17分(UTC 零时17分)发生在俄罗斯西伯利亚埃文基自治区的一次大规模的爆炸,推测是一颗彗星或者流星体撞击。但有研究UFO学的人认为是一次UFO爆炸。

尼古拉斯罗瑞克目击事件--尼古拉斯罗瑞克的旅行日记中提到,他们的旅行小队遭遇了一个金属的银色飞碟,从喜马拉雅山的山脉上空掠过。他们通过双筒望远镜观测了一段时间,直到飞碟在山顶消失。

花地玛事件--在葡萄牙法蒂玛,有成千上万的人目击到太阳旋转,下沉。这随后被Jacques Vallée,Joaquim Fernandes和Fina d'Armada推测为UFO事件,但因文化差异被否认。

乔斯-波尼拉观测报告--1883年8月12日,天文学家乔斯波尼拉报告称,他在墨西哥的萨卡特卡斯天文台观测太阳黑子的时候,看到了多于300个的黑色,无法分辨的物体正在太阳前面穿越。他设法用1/100秒的湿板曝光拍摄了一些照片。但后来这些黑点被确认为高空飞行的天鹅。

1974年5月母亲节那天,帕斯卡古拉事件的被绑架者希克森在琼斯县的一场家庭聚会中,他太太看到窗户外有一艘飞碟状的飞行物在他们的汽车上方约50公尺处徘徊盘旋,希克森太太看到后非常害怕并尖叫。随后这盘旋在空中的飞碟状飞行物就不一会儿就消失了。

外太空UFO目击--在2001年的一份据称是由Jeff Challender记录的关于STS-102太空任务的视频资料中,出现了3个执行了启动、加速、停止,并且进行了急转弯的闪光点。随后,一位名为Lan Fleming的人将其运动时间和其中一个亮点的轨迹改变与飞船推进器的启动时间进行了对比,得出的结论是当时已知的推进器无法做出如此复杂的运动。

2004墨西哥UFO事件--一架在空中执行毒品走私巡逻任务的巡逻机用红外摄像机拍下了一些据称是UFO的不明物体。这份资料由Jaime Maussan放出,但一些人看了以后说这些闪光点可能是附近油田排放出的烟雾。

在帕斯卡古拉事件的前一天(1973年10月10日),有15个人,包括两名警察报告说,看到银色飞碟慢慢地飞越在路易斯安那州新奥尔良市St.Tammany教区。

2011年01月28日圆顶清真寺UFO目击事件

热力或辐射

地形损毁

身体麻痹

使动物受惊吓

干扰引擎或电视及电台的接收

使目击者失去目击不明飞行物那段时间的记忆

马拉开波事件--在1886年12月18日发行的科普杂志"科学美国人",第389页描述,美国在委内瑞拉马拉开波当地的领事报告发现UFO,并伴随了嗡嗡的声音,在一场雷雨后,出现在马拉开波的附近的一个农舍。随后,农舍中的人显示出辐射中毒的状况。9天之后,农舍周围的树枯萎并死亡。

巴西柯拉瑞斯岛神秘光束--发生在西元1977年的巴西柯拉瑞斯岛的光束攻击人类事件,许多人被这光束灼伤。根据当事者的描述,光束是从天上照下来的,并且光线曾经令他们无法动弹,似乎在吸吮他们的血液。

1974年2月有次帕斯卡古拉事件被绑架者希克森他感受到好像有某种信号传到他大脑,那传来的消息信号似乎告诉他说:(大意是:我们选择你、不喜欢你有任何伤害,你没有必要担心。你们的世界需要帮助、而我们也需帮助你们……以免为时已晚。)

帕斯卡古拉事件42岁的希克森和18岁的派克在1973年10月11日晚上据称遇到了外星人绑架上UFO。

飞碟种类

鸡蛋型

球型

碟型

圆圈型

雪茄型

茶杯型

飞拐型

土星型

半圆型

陀螺型

圆顶型

椭圆型

铁饼型

三角型

飞碟近照

1996年2月25 哥伦比亚太空站拍到大量UFO在太空中飞行的画面,此片也是近代史上少见能近距离观看飞碟外型的影片。哥伦比亚大空站拍到众多圆盘型飞碟,在他们发布的绳子附近徘徊,以不规则的路径方式,在他们发布的绳子附近徘徊或经过。另外,瑞典Treasure Hunters在2011年6月18日发现了一个巨大的圆形物在波罗的海芬兰和瑞典之间,其外型也与STS-75目击事件中的飞碟外型有类似之处。网友将此影片制成3D模型,判断飞碟共有三个缺口,其中二个缺口可以开合。

流行文化

乌龙派出所电影版02-UFO来袭 龙卷风大作战(日本电影)

宇宙战争(1953年美国电影)(1953年美国电影)

惑星大战争(1977年日本电影)

独立日(1996年美国电影)

第三类接触 (电影)

世界大战 (2005年电影)

钢铁苍穹(2012年电影)

长江七号(2008年中国电影)

不明飞行物 (电视剧)

来自星星的你

夏米星小王子

这是UFO!飞舞的圆盘(1975年3月21日日本动画电影)

UFO机器人 古连泰沙

UFO战士ダイアポロン(日语:UFO戦士ダイアポロン)

长江七号爱地球

伊里野的天空、UFO的夏天

东方星莲船 ~ Undefined Fantastic Object.

UFO-生活的一天

UFO超人ヤキソバン(日语:UFO仮面ヤキソバン)

UFO CATCHER

超级玛利欧3D乐园(日语:スーパーマリオ3Dランド)

法法词典

ovni nom acronyme - masculin ( ovnis )

  • 1. objet aérien dont les observateurs ne peuvent déterminer l'origine ovni = objet volant non identifié Synonyme: soucoupe volante

    il affirme qu'il a vu un ovni

  • 2. personne, œuvre ou objet qui ne se rattachent à rien de connu (familier; humoristique) ovni = objet volant non identifié

    un bouleversant ovni cinématographique

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