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词典释义:
laqué
时间: 2024-01-10 06:31:07
[lake]

laqué, elaqué可能是动词a. 1. 上了漆, 上了生漆2. <转>像涂过漆一样3. (在烹饪过程中)反复涂抹酸甜酱4. sang ~ 【医】已溶血血液5. 用定型喷发胶定型

词典释义
laqué, e


a.
1. 上了漆, 上了生漆
2. <转>像涂过漆一样
visage ~ de sueur 汗流得油光光

3. (在烹饪过程中)反复涂抹酸甜酱
canard ~ 烤鸭

4. sang ~ 【医】已溶血血液
5. 用定型喷发胶定型
短语搭配

canard laqué北京烤鸭

cheveux laqués用发胶定型的头发

sang laqué【医学】已溶血;漆样血

pigments laqués清漆

paravent chinois laqué生漆漆过的中国屏风

sang laqué, e〔医〕已溶血的血液

canard laqué de pékin北京烤鸭

visage laqué de sueur汗流得油光光的脸

paravent chinois laqué, e中国漆屏风

visage laqué, e de sueur油汗光亮的脸

原声例句

Elle n’a pas intérêt. Elles vont être fantastiques. Les étagÈres Timbol laquées en plaqué hêtre!

她不会感兴趣的。这个架子超棒。Timbol架子有山毛榉木饰面!

[Extra French]

C'est vraiment délicieux, le canard laqué.

烤鸭实在太好吃了。

[商贸法语脱口说]

On raconte que même Marie-Antoinette avait une collection d'objets laqués chez elle.

据说,就连玛丽-安托瓦内特家里也有一批漆器。

[硬核历史冷知识]

B Ah bon! J'aime bien le canard. Alors je prendrai un canard laqué.Et vous?

是吗?我很喜欢吃鸭子。那就点一个烤鸭吧。你呢?你也点一个吧!

[商务法语900句]

Ainsi vous pourrez faire une soupe de nouilles, des nouilles sautées ou des nouilles au porc ou au canard laqué.

因此,你可以做面汤、炸酱面或猪肉面或北京鸭面。

[Cooking With Morgane(中国菜)]

A : C’est vraiment délicieux, le canard laqué. Et la façon de manger,il semble que ce soit tout un art.

烤鸭实在太好吃了。还有吃的方法,简直是门艺术。

[商贸法语脱口说]

Il est très bon, bien grillé, bien laqué.

非常好,烤得很好,上漆很好。

[Top Chef 2017 顶级厨师]

C'est la même chose que le canard laqué?

和北京烤鸭一样吗?

[厨师的秘密]

Je suis née à quatre heures du matin, le 9 janvier 1908, dans une chambre aux meubles laqués de blanc.

1908年1月9日凌晨四点,我出生在一间有白色漆家具的房间里。

[法语专四听写训练]

Le fameux canard laqué de Pékin ? J’en ai entendu parler, mais jusqu’à présent, je n'ai encore jamais eu l'occasion de le goûter.

是有名的北京烤鸭吗?我以前听说过,但一直到现在也没机会品尝一下。

[商贸法语脱口说]

例句库

Le canard laqué est un des symboles national de la cuisine chinoise.

北京烤鸭是中国传统菜的代表之一。

Tu n'as jamais mangé de canard laqué ?

你还没吃过烤鸭?

J'ai entendu dire que le canard laqué du restaurant Quanjude était particulièrement bon!

听说全聚德的烤鸭特好吃!

Le canard laqué pékinois.

北京的烤鸭。

Xijin aime le canard laqué.

西晋喜欢北京烤鸭。

Le 31 décembre 2008, rien de spécial à mon programme. Je dîne d’un bol de riz et de lamelles de canards laqués.

2008年12月31日,没啥特别的活动。一碗饭和切成薄片的烤鸭,就是晚餐了。

Les restaurants "Quanjude", datant d'une centaine d'années, ont vendu 20 mille canards laqués au cours des trois premiers jours de la "Semaine d'or" en mai.

有百年历史的“全聚德”烤鸭店在五月黄金周的三天内卖出去了两万只烤鸭。

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"Ce qui est rare, c'est son coffret d'origine, laqué avec un médaillon en ivoire, et sa grandeur", haut de 14 cm et de 10 cm de largeur, souligne-t-il.

他强调说,“罕见的是它原配的盒子,了漆,有圆形象牙,以及它的尺寸”,高14厘米,宽10厘米。

Une étude comparable portant sur les nouvelles peintures pour les habitations vendues en Inde indique que 84 % des peintures laquées ont des concentrations en plomb dépassant les 600 ppm.

对印度市场上新型住宅涂料一项类似的调查显示,84%的瓷漆含铅量超过600 ppm。

法语百科

Boîte laquée avec motif d'enfants, approx. 1700-1800 dynastie Qing. Asian Art Museum in San Francisco, California. B60M406.

Par extension, de nombreuses peintures brillantes et lisses sont qualifiées de laques (ici, représentation de la ville de Suzdal, sur un couvercle de coffret russe).

La laque est une résine issue du latex, en général très toxique, de divers arbustes de la famille des Anacardiaceae. Celui-ci forme en séchant un revêtement solide, résistant aux intempéries que l'on nomme également la laque.

On appelle également un laque, au masculin cette fois, un objet fait de laque.

Les réalisations entièrement en laque ont été, dans les temps les plus anciens, dès le néolithique en Chine, utilisées comme objets utilitaires de grand luxe. Ces objets nous sont parvenus en tant que dépôts funéraires, cette matière présentant d'exceptionnelles qualités de conservations. Leur très grande vogue sous la dynastie Zhou (XI siècle - 481 av. notre ère) a coïncidé avec la vogue pour les métaux incrustés, produisant toutes deux des effets graphiques et colorés similaires. D'autres procédés, comme l'incrustation de nacre dans la laque en Asie du Sud-est et dans l'Extrême-Orient, en général, et les assemblages de feutre dans l'art des steppes sont des procédés tout autant similaires et témoignant de très fortes relations culturelles interrégionales. Les laques secs et les bois sculptés laqués ont marqué l'art de la sculpture dans le Japon médiéval. Le Japon a produit, dans cet ensemble culturel extrême-oriental, de très nombreux laques réalisés par des créateurs aussi célèbres, au Japon, que les plus célèbres graveurs d'estampes de l'Ukiyo-e. En Occident la laque est pratiquée et elle a ses maîtres artisans depuis le XVII siècle jusqu'à aujourd'hui.

Dans le monde moderne du XX siècle, les peintures à base de résines thermodurcissables (alkydes ou glycéro-phtaliques) et les peintures polyuréthanes sont utilisées comme liants dans le domaine des peintures dites « laquées » : « laques alkydes » ou « laques glycéro-phtaliques » . En dehors de l'aspect brillant et coloré, la comparaison de ces produits est impossible avec la laque naturelle, dans toutes ses propriétés dont la souplesse et surtout la longévité, son très haut pouvoir d'adhérence, son caractère imperméable et imputrescible, sa résistance à l'usage. Toutes qualités que les laques industrielles ne possèdent pas.

Histoire

La piété filiale de Shuen et le dévouement de ses épouses. Daté de 484, dynastie Wei du Nord (Dynasties du Nord et du Sud, 420-589) Tombe de Sima Jinlong. Musée de Datong, Shanxi. In Emmanuelle Lesbre, La peinture chinoise, Hazan 2004, étude pp20-22.

Le Musée de la laque à Münster, Allemagne.

Des origines chinoises

La laque prend ses racines en Chine il y a plus de 3 000 ans, et sa technique s'est développée ensuite dans toute l'Asie du Sud-Est. Appliquée sur le bois elle le protège en l'imperméabilisant. On s'en servait aussi comme colle, par exemple pour faire adhérer des inscriptions en or sur des armes de bronze, dès la plus haute Antiquité chinoise. Mais son usage principal semble avoir concerné la protection des cercueils dès l'époque de la Dynastie Zhou. La production de laque s'est accrue et démocratisée dès le IV siècle avant notre ère. On produisit ainsi des objets de vaisselle, dont certains exemplaires ayant servi de dépôts funéraires se sont parfaitement conservés. La laque pouvait s'appliquer sur de fines feuilles de bois, comparables à nos feuilles de contreplaqué, que les artisans courbaient par la chaleur et en utilisant des moules. En mélangeant des pigments à cet enduit on obtenait une riche palette de couleurs : rouge, noir, jaune, blanc, brun et bleu. Sous la dynastie Han, du III siècle av. J.-C. au III siècle après notre ère, elle fut utilisée pour protéger les armes, les objets ménagers et les meubles. Les dépôts funéraires dans les tombes de Mawangdui ont montré la parfaite maîtrise des artisans de cette époque et l'extrême vogue de cette technique deux siècles avant notre ère.

En Birmanie, les origines de la laque semblent apparaitre avec les pagodes de Bagan au XII siècle.

Au Japon, la laque sèche creuse est utilisée en sculpture au VIII siècle et abandonnée ensuite. Toujours au VIII siècle la laque sur bois, bambou, cuir ou vanneries souvent laissée unie, mais elle peut être peinte, incrustée de nacre, de découpes métalliques décorée de motifs peints à l'huile. De nombreux laques, relevant des techniques les plus diverses et les plus complexes ont été conservés au Japon depuis cette époque. Celle-ci fait du Japon comme le conservatoire de techniques oubliées, alors, en Chine. Et les artisans déploient y toute leur créativité pour en enrichir le répertoire jusqu'à aujourd'hui. Comme le laque d'or, dont la vogue est bien documentée depuis le XVII siècle. Les trousseaux pour les filles des shogun et des seigneurs sont alors constitués en laque., et ces objets, décorés de laque d'or n'étaient pas toujours destinés à un usage quotidien. Ils constituaient un patrimoine et étaient transmis d'une génération à l'autre, en tant que trésor familial.

En Europe, dans les années 1680, la dynastie des Dagly de Spa, en principauté de Liège, réalisa des imitations fort prisées, appelées le vernis Dagly qui firent une bonne part de la renommée européenne de la ville d'eau et qui brisèrent le monopole de la Hollande qui resta longtemps la seule importatrice de laques japonaises (le goût pour l'Orient mythique). Puis en 1730, les frères Martin de Paris mettent au point une imitation de laque à base de copal, le vernis Martin. Ce vernis comporte toutefois un gros défaut : il est fragile à l'eau.

Vers le milieu du XIX siècle, les progrès de la chimie permettent la mise au point d'un vernis laque de meilleure qualité. Pendant la Première Guerre mondiale, la laque fut employée pour renforcer la résistance des hélices d'avion.

Au XX siècle des vernis laque performants apparaissent grâce à de nouvelles formules et à des vernis durcissant à l'air. On voit apparaître des laques nitrocellulosiques, glycérophtaliques ou polyuréthanes. Ces « laques modernes » furent employées à partir des années 1930 par des décorateurs du mouvement Art déco sur toutes sortes de supports : contreplaqué, latté, aggloméré ou encore tôle d'aluminium. D'autres comme Jean Dunand sont restés fidèle à la laque végétale.

Quelques maîtres artisans célèbres

Chine Huang Xia Wu, dynastie Song, 960 - 1279 Chang Cheng, dynastie Yuan, 1279 - 1368 Chen Ching, dynastie Ming, 1368 - 1**4 Lao Wei, dynastie Qing, 1**4 - 1910

Huang Xia Wu, dynastie Song, 960 - 1279

Chang Cheng, dynastie Yuan, 1279 - 1368

Chen Ching, dynastie Ming, 1368 - 1**4

Lao Wei, dynastie Qing, 1**4 - 1910

Japon Naga Shige, 1599 - 1651 Kano Nao Nobu, 1607 - 1650 Kaji Kawa, Japon, †1682 Ta Tsuki Yei Suke, XIX siècle Zechin, XIX siècle, probablement le maki-e-shin (laqueur) le plus prisé Gonroku Matsuda, XX siècle Katsutaro Yamazaki, XX siècle Tomio Yoshino, XX siècle

Naga Shige, 1599 - 1651

Kano Nao Nobu, 1607 - 1650

Kaji Kawa, Japon, †1682

Ta Tsuki Yei Suke, XIX siècle

Zechin, XIX siècle, probablement le maki-e-shin (laqueur) le plus prisé

Gonroku Matsuda, XX siècle

Katsutaro Yamazaki, XX siècle

Tomio Yoshino, XX siècle

Europe Gérard Dagly, dynastie des Dagly, XVII siècle Les frères Martin de Paris, XVIII siècle Eileen Gray, 1879-1976, (artiste, artiste laqueur, designer, architecte irlandaise installée à Paris Art déco, modernisme) Jean Dunand, 1877 - 1942 (artiste laqueur de la période Art déco) Gaston Suisse, 1896 - 1988 (artiste laqueur de la période Art déco) Frédéric Halbreich, peintre laqueur depuis 1996.

Gérard Dagly, dynastie des Dagly, XVII siècle

Les frères Martin de Paris, XVIII siècle

Eileen Gray, 1879-1976, (artiste, artiste laqueur, designer, architecte irlandaise installée à Paris Art déco, modernisme)

Jean Dunand, 1877 - 1942 (artiste laqueur de la période Art déco)

Gaston Suisse, 1896 - 1988 (artiste laqueur de la période Art déco)

Frédéric Halbreich, peintre laqueur depuis 1996.

Les procédés

Récolte de la résine

On prélève la résine, un peu comme on le fait avec le latex sur les hévéas, par des entailles à la base du tronc sur lequel sont fixés de petits bols en bambou. La résine ou le latex (non la sève qui est un fluide nourricier d'autre nature) du laquier (Toxicodendron vernicifluum) a une très forte qualité adhésive et un brillant magnifique.

Selon les régions on la récolte sur :

Le laquier (Toxicodendron vernicifluum) en Chine populaire et Taiwan (qīshù, chinois simplifié : 漆树, traditionnel : 漆樹), en Corée (ocnamu 옻나무), au Japon (urushika en japonais, ウルシ科), au Viêt Nam, en Thaïlande et en Birmanie ;

Toxicodendron succedaneum à Taïwan et au Viêt Nam ;

Melanorrhoea usitata en Thaïlande et en Birmanie, appelé localement « Thit-si ».

Réalisations

Mélange de laque, d'eau et de térébenthine, prêt à enduire.

Artisans d'Angkor : une femme travaille à un vase laqué de tradition khmer.

Cercueil du marquis Yi de Zeng, laque peint de couleurs vives. Dynastie Zhou, époque des « Royaumes Combattants », 433 av. notre ère. Ancien état de Chu. 46 × 46 × 184 cm. Tous les côtés sauf le dessous sont décorés de 72 dragons et d'oiseaux mythiques stylisés. Ce cercueil était placé au cœur de deux autres cercueils emboités, tous laqués. (Musée provincial du Hubei).

Quelques principes de base

La sève résineuse récoltée doit être utilisée dès qu'elle a été filtrée et purifiée, colorée ou nature. Elle sèche en formant un film insoluble et sans pores.

La laque adhère sur de nombreuses surfaces, bambou, bois, feuilles de palmier, métal, cuir…

Elle possède de nombreuses qualités comme de rendre imperméables les objets qu'elle recouvre, elle résiste aux insectes et garde en toutes occasions sa flexibilité.

La laque naturelle s'utilise par application de couches très minces ; la qualité de la laque est déterminée par le nombre de couches — sept couches pour une belle laque ; les Chinois peuvent passer jusqu'à 18 couches sur les plus beaux objets sculptés. Ces couches très minces sont séchées puis polies avec un mélange de poudre de brique broyée impalpable, de sang de cochon et d'huile Tsong-Yeou, avant application de la couche suivante.

La peinture, apposée en surface, est, elle aussi, préparée avec de la laque dans laquelle est incorporé du camphre pour la rendre plus fluide, et des pigments colorés minéraux : cinabre pour le rouge, orpiment pour le jaune, Taï-Tsi pierre violette pour le violet, feuilles d'or pour le blanc. La couleur est obtenue en fonction des produits naturels ou chimiques incorporés, de l'oxyde de fer pour le noir, du sulfure naturel de mercure pour le vermillon, du sesquioxyde de fer pour l'ocre rouge, du sulfure d'arsenic pour le jaune, mélange de jaune et de noir pour le vert.

Il est impossible de réparer les cassures quand elles se produisent dans la laque. Une réparation, si bien faite soit-elle, se voit toujours.

Les Chinois distinguent trois grands types de laque du nom des localités où on les prépare : - Nien-Tsi ; - Si-Tsi : ces deux premières variétés étant de moins bonne qualité servent souvent à la fabrication de la laque noire nommée Yang-Tsi par adjonction de noir d'os de cerf ou de noir d'ivoire et d'huile de thé rendue siccative par l'action de sels d'arsenic ;

Kouang-Tsi : cette dernière variété est la plus belle. Sa qualité provient d'une moindre présence d'eau dans la laque. On la dilue dans une huile appelée Tsong-Yeou.

Travail de la laque au Japon

Les outils

Tsutsu, instrument de saupoudrage. Sert à saupoudrer la surface de la laque encore fraîche de poudre d'or, d'argent ou d'un mélange de différents métaux. Le tsutsu est une tige creuse de bambou taillée en biseau pointu à une de ses extrémités. L'artiste prélève un peu de poudre qu'il vaporise sur la laque poisseuse en soufflant avec sa bouche à l'autre bout du tube. Le tsutsu est le symbole du laqueur au même titre que la palette et le pinceau sont le symbole du peintre.

Hake, pinceau large et plat.

Hera, spatule.

Fude, terme général pour désigner un pinceau quelle que soit sa forme.

Outil à polir. Généralement il s'agit de la canine d'un chien montée sur un manche.

Une lame de rasoir.

Sachets contenant des pigments, de la poudre d'or, d'argent ou d'alliages de métaux de différentes granulations. Ces dernières dépendent de l'effet recherché. Les pigments sont toujours des pigments naturels (par exemple, la poudre de charbon de bois pour le noir).

Une enceinte close, le muro, dans lequel l'objet fraîchement laqué sera mis à sécher à l'abri des poussières et en atmosphère humide et chaude. Une attention toute particulière, véritable esclavage pour l'artiste, doit être apportée à l'entretien de son muro. Des réchauffeurs maintiennent une température idéale alors que des bols remplis d'eau assurent une humidité constante. L'artiste doit veiller à ce que les parois de l'enceinte ne ruissellent pas. Pour ce faire, il doit les éponger régulièrement. Le temps de séchage varie suivant le type de laque et l'hygrométrie de l'air extérieur. La moyenne est de trois jours. Il est impératif que le séchage complet soit respecté, faute de quoi, la laque restera collante et impropre à être poncée et polie.

Les procédés







À gauche: KamakuraBori.Au centre: Hiramaki.À droite: Hiramaki-grossissement.jpg.
À gauche: KamakuraBori.
Au centre: Hiramaki.
À droite: Hiramaki-grossissement.jpg.

Il faut distinguer :

Les laques sculptées. Dans la technique dite guri, une ornementation d'arabesques est sculptée en V dans l'épaisseur de la laque qui doit, de ce fait, avoir une épaisseur suffisante. Plus de 20 couches de laque peuvent être nécessaires. Une variante consiste à superposer des couches de laques de couleurs différentes. La sculpture fera apparaître les différents coloris étagés sur la tranche de la coupe.

Les laques décorées par incorporation de pigments ou de poudre d'or et/ou d'argent. Parmi ces laques, on retiendra les décors connus sous les vocables de togidashi, hiramaki-e et takamaki-e. Décor togidashi : les différents décors sont exactement au même niveau que le fond. Il n'y a aucune surépaisseur. Après avoir recouvert l'objet d'une couche uniforme (habituellement noire ou or) de laque. Sur ce fond, l'artiste implante le décor qui se trouve ainsi en relief. Il recouvre alors la totalité de l'objet, y compris son décor, de laque de la couleur du fond puis, par ponçage, il dégage le décor qui se trouve ainsi être exactement au même niveau que le fond. Cette technique est dite sumi-e togidashi lorsqu'elle imite les dessins orientaux peints avec une encre noire (sumi-e : peinture à l'encre noire). Elle a été très utilisée par Sunshô Décor hiramaki-e : les différents décors sont en faible relief sur le fond (pas plus que l'épaisseur d'une couche de laque). Décor takamaki-e : les décors, habituellement en laque d'or, sont en fort relief par rapport au fond. Cet effet est produit par l'incorporation à la laque d'épaississants (par exemple, une quantité plus ou moins importante de poudre de charbon de bois donnera une laque plus ou moins épaisse). Une laque contenant beaucoup d'épaississant aura tendance à moins « s'étaler » qu'une laque qui en contient moins. Les couches de laque ainsi épaissies sont superposées jusqu'à obtenir l'effet souhaité puis recouvertes d'une couche de laque de finition (en général, une couche de laque d'or).

Décor togidashi : les différents décors sont exactement au même niveau que le fond. Il n'y a aucune surépaisseur. Après avoir recouvert l'objet d'une couche uniforme (habituellement noire ou or) de laque. Sur ce fond, l'artiste implante le décor qui se trouve ainsi en relief. Il recouvre alors la totalité de l'objet, y compris son décor, de laque de la couleur du fond puis, par ponçage, il dégage le décor qui se trouve ainsi être exactement au même niveau que le fond. Cette technique est dite sumi-e togidashi lorsqu'elle imite les dessins orientaux peints avec une encre noire (sumi-e : peinture à l'encre noire). Elle a été très utilisée par Sunshô

Décor hiramaki-e : les différents décors sont en faible relief sur le fond (pas plus que l'épaisseur d'une couche de laque).

Décor takamaki-e : les décors, habituellement en laque d'or, sont en fort relief par rapport au fond. Cet effet est produit par l'incorporation à la laque d'épaississants (par exemple, une quantité plus ou moins importante de poudre de charbon de bois donnera une laque plus ou moins épaisse). Une laque contenant beaucoup d'épaississant aura tendance à moins « s'étaler » qu'une laque qui en contient moins. Les couches de laque ainsi épaissies sont superposées jusqu'à obtenir l'effet souhaité puis recouvertes d'une couche de laque de finition (en général, une couche de laque d'or).

Avant que la dernière couche de laque soit sèche, l'artiste (le maki-e-shi) peut décider l'incrustation d'éléments en nacre (usugai raden), ivoire, or, corail, etc. ou même d'éléments que l'artiste a confectionné lui-même à partir de laque qu'il aura colorée puis sculptée à l'aide du bord tranchant du tsutsu et mise ensuite à sécher sur une plaque de verre (c'est un des avantages du tsutsu par rapport à un autre moyen de pulvérisation).

La division entre les différents décors n'est pas aussi tranchée. Un même objet peut incorporer deux, voire trois types de décors.

L'artiste commence par confectionner une âme en bois de l'objet (en général du bambou) qu'il amincit par usure. À ce stade, la pièce est bien régulière et lisse. Elle ne mesure pas plus d'un demi-millimètre d'épaisseur. Il peut alors entreprendre le travail de laquage proprement dit. Il procède par couches superposées en respectant un temps de séchage qui peut atteindre plusieurs jours entre chacune d'elle. Une fois sèche, la laque est poncée puis soigneusement polie à l'aide de la dent de chien jusqu'à ce que sa surface soit parfaitement lisse. Le maki-e-shi peut alors appliquer la couche de laque suivante qu'il mettra également à sécher. Un objet peut comporter ainsi jusqu'à vingt couches successives si la laque est destinée à être sculptée. Le même minutieux travail de ponçage et de polissage est effectué entre chaque couche.

Un minimum de deux couches est nécessaire à une laque d'or : une couche de base et la couverture de finition. Pour réaliser la couche de base, l'artiste saupoudre, à l'aide du tsutsu, la laque encore poisseuse de poudre d'or dont le grain est fonction de l'effet désiré. Les particules adhèrent fortement à la laque au cours du séchage. L'or qui n'a pas adhéré est récupéré par brossage. Un polissage vigoureux donnera une teinte uniforme. Une couche de laque translucide (shuai urushi) est ensuite appliquée en finition. Le ponçage et le polissage de cette dernière l'amincissent jusqu'à ce que la couche or du fond transparaisse sous la couche de finition. Les particules d'or sont ainsi emprisonnées dans la laque. Par usure, la dorure paraît de plus en plus brillante au fil du temps. Parfois, au lieu de teinter la laque dans sa masse selon une des méthodes décrites au paragraphe « fabrication » du présent article, le laqueur peut décider de déposer les pigments sur la laque encore poisseuse comme il le ferait pour des particules d'or (poudre de charbon de bois pour le noir, cochenille pour la couleur rouge foncé, etc.). En mélangeant différents pigments, le maki-e-shi obtient des nuances de couleurs. Ces couches colorées seront toujours recouvertes d'une couche de laque translucide qui sera poncée puis polie. Lorsque les particules sont extrêmement fines, il est impossible de les saupoudrer à l'aide du tsutsu sous peine de les voir voler et se coller au hasard sur la laque ou s'agglomérer par plaques. Il faut alors les appliquer au pinceau ou à l'aide d'un fil de soie.

Techniques dérivées. Le Japon a également vu l’apparition d'une technique particulière d'utilisation de la laque appliquée à la réparation de céramiques, le Kintsugi.

Sculptures japonaises en bois laqué et laque sec

Le bois sculpté peut être laqué suivant les procédés décrits ci-dessus. De nombreuses sculptures bouddhistes de Chine, du ***** et du Japon ont survécu grâce à ce procédé.

La sculpture peut aussi être réalisée par superposition, sur une âme de terre, de couches de chanvre imbibées de laque : le chanvre peut être tissé (couche inférieure) ou haché afin de produire une pâte ce qui permet de réaliser des reliefs (couches supérieures). La couleur étant apportée par le pigment imprégné de laque. L'âme de terre est ensuite retirée et l'on obtient une sculpture creuse, légère. De très rares sculptures réalisées avec cette méthode ont survécu, pour la plupart de l'époque de Nara, au Japon, avant 760.

Masque de Gigaku. Époque de Nara (710 -794). Japon, VIIIe siècle . Bois laqué et peint. H : 28,3 cm. Musée Guimet, Paris

Buste de roi céleste (japonais : tennō ; sankrit : lokapāla). Époque de Nara, fin du VIIIe siècle. Laque sec (dakkatsu-kanshitsu). Musée Guimet, Paris

Ashura, un des huit protecteurs du Bouddha et de sa Loi, daté 734, statue de laque sèche creuse (laque, tissus, bois, couleurs), H. 1,49 m. Kofukuji, Nara.

Ashura, détail.

Furuna, un des dix disciples de Bouddha. Laque sèche creuse, H. 1,40 m environ. Epoque de Nara, 734. Kofukuji, Nara

Notice du musée.

Glossaire des termes japonais

Fundame : couleur or mat

Gimpun : poudre d'argent

Hirame : paillette d'or similaires au nashiji. Existe en 7 à 8 granulométries comme le nashiji, La différence est qu'elles sont deux à trois fois plus épaisses puis aplaties par pression. Leur intérêt réside dans le fait qu'étant épaisses, elles acceptent un polissage plus intense et sont donc plus brillantes. Les ôhirame sont de grandes plaques de hirame trop importantes pour être mises en place à l'aide du tsutsu. Il faut alors les piquer sur une épingle ou une aiguille en bambou pour les déposer à la surface de la laque humide.

Kabon urushi : noir mat obtenu par pulvérisation de poudre de charbon de bois. Utilisé lorsque le noir brillant du roiro n'est pas souhaitable.

Keshifun : poudre d'or quasiment impalpable tant la granulométrie en est faible. Le keshifun et les deux ou trois premières granulométries de kimpun ne sont utilisées que pour les faces intérieures des compartiments (naibu) ainsi que pour leurs bords (ikkake ou ikake) et les épaulements (tachigari).

Kimpun : poudre d'or.

Kinji : couleur or brillant. La différence entre ces deux ors réside dans les poudres (marufun) qui les composent.

Kirikane : formes géométriques (le plus souvent des carrés ou des triangles) découpées à la lame de rasoir (jamais aux ciseaux qui courberaient les bords) dans des bandes de métal (kanagai) disponibles en trois épaisseurs. Le décor kirikane s'applique sur un fond fundame.

Koban ou kobampun : mélange de trois parties de poudre d'or et d'une partie de poudre d'argent. L'oxydation de l'argent confère à l'or un aspect verdâtre.

Marufun : nom générique donné à toutes les poudres métalliques (or, argent ou koban). Il existe dix granulométries différentes de marufun.

Nashiji : paillettes irrégulières d'or (kin nashiji), d'argent (gin nashiji) ou de koban (koban nashiji). Existent en 7 ou 8 granulométries différentes. Toujours saupoudrées à l'aide du tsutsu, elles sont très utilisées pour l'intérieur de compartiments. Leur nom vient de leur ressemblance avec la peau de la poire nashiji. les gyôbu nashiji sont des nashiji dont la granulométrie, bien supérieure à celle des nashiji, interdit l'usage du tsutsu. Ils devront être mis en place un par un à l'aide d'une fine tige en bambou ou une aiguille.

Sumiko : couleur noire, mate, obtenue en saupoudrant la laque de charbon de bois.

Roiro urushi : Le roiro est le nom donné à la couleur noire extrêmement brillante, à fort pouvoir réfléchissant. L'urushi est le nom donné par les japonais au laque, c'est-à-dire au suc à l'état brut directement extrait de l'arbre. Le roiro urushi est obtenu par réaction chimique entre le laque et des particules de fer. Le mélange était autrefois préparé par l'artiste lui-même puis filtré plusieurs fois à travers un papier poreux (yoshino gami) jusqu'à obtention de la couleur noire désirée. Actuellement, le roiro urushi peut être acheté, prêt à l'emploi, auprès de marchands spécialisés (urushiya). Le brillant est obtenu par un polissage minutieux et répété des couches de laque. Le noire, profond change de couleur avec le temps et peut devenir caramel voire rouge.

La peinture laquée industrielle

La technique, plus simple, nécessite également de travailler dans un local exempt de poussière. Elle utilise des peintures laques à base de résines thermodurcissables (alkydes ou glycéro-phtaliques) et les peintures laques polyuréthanes à l'aspect brillant, issues de découvertes faites au début du XX siècle et qui ont trouvées des applications en tant que produits industriels utilisés dans le monde entier. Les différentes couches peuvent être passée avec un pistolet à peinture et ponçées avec les papiers abrasifs à l'eau de granulométrie minimale 800 (puis, éventuellement, 1000 ou supérieure) afin d'obtenir une surface parfaitement lisse. En superposant des couches de peinture de couleur différentes, l'abrasion jointe au travail du pistolet à peinture permettent des effets artistiques de dégradés subtils. Il est même possible, par ailleurs, de déposer des fragments de feuille d'or, ou de toute autre matière similaire, avant la couche de finition incolore afin d'imiter certains laques et leur bel effet décoratif et prestigieux.

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公元前4世纪楚国漆棺
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乾隆时期的雕漆盒

厦门鎏金漆线雕龙漆盘
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扬州螺钿漆器
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山西平遥推光漆屏风
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缅甸漆器
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泰国清迈漆器
泰国清迈漆器

漆器是一种用生漆涂敷在器物胎体表面作为保护膜制成的工艺品或生活用品。漆器早在新石器时代至商代就已出现。表面被涂过漆的胎体经过反复多次的髹涂后,不仅坚固耐用,多样的装饰使器物色泽华丽。

起源

漆树产自中国本土。漆是世界上最早的塑料﹐起源于中国,15000年前,中国已经使用漆器了。1976年河南安阳发现一个公元前13世纪的漆器棺材。 1978年浙江余姚县河姆渡文化遗址中出土距今七千年的木碗(现存浙江省博物馆),木碗的外璧涂上朱红色的色料,经化学鉴定此涂料为天然漆。 中国漆器工艺后流传出去﹐深刻地影响了东亚和东南亚的漆器工艺。

历史

中国 中国古代漆器的工艺,早在新石器时代就已经出现,夏代的木胎漆器不仅用于日常生活,也用于祭祀,并常用朱、黑二色来髹涂。《韩非子·十过》中记载:“禹作为祭器,墨染其外,而朱画其内」,被认为是对早期漆器的描述。殷商时代已有「石器雕琢,觞酌刻镂」的漆艺。1973年河南成蒿成台西村商代遗址中出土的漆器残片,在木胎上雕饰饕餮纹,并涂上朱、黑两色的漆。 周朝的漆器则除了朱画之外,还用贝壳、金、玉等材料装饰嵌入漆器,以贝壳嵌入漆上装饰的称为螺钿。 春秋、战国时,漆器的木胎生产变的更加容易,部分生活用品常用漆器;胎骨材料也变的更加多样化。此外为了增加器物的立体感,使其更加精美,雕刻和漆工互相结合,许多动物形象经过雕刻,巧妙的缠结在一起,漆器的用色也更为丰富,技法也更为熟练,图案表显多为宗教及当时的生活型态。 秦、汉时代漆器工艺走向繁荣兴盛的的重要时期,当时漆器是贵重物品的代表,因它胎体轻便、方便使用、光泽美丽,甚至取代了青铜器。秦代的漆工业承袭了春秋战国时楚、秦的风格且加以创新。 西汉漆器到达鼎盛时期,数量之多、规模之大也反映出漆器为当时人普遍使用。西汉时期﹐漆器的制造已有细致的分工。1959年贵州清镇平坝村汉墓出土西汉耳杯﹐其铭文显示西汉有素工﹐髹工﹐上工﹐铜耳黄涂工﹐画工﹐清工﹐造工等工种。汉代的漆器造型多样,也考虑到现实生活中的使用方便,出现了多子盒:奁的出现。器物的装饰除了彩绘和针刻,也出现金银镶嵌(戗金),更调配出各色的油彩以作画。装饰题材具体反映出汉代道教和巫术信奉的思想与生活内容。 漆器在汉代以后急遽衰退。桑弘羊在《盐铁论·散不足》中批评漆器成本太高,“一杯棬用百人之力,一屏风就万人之功”,极大地浪费了社会生产。加上物美价廉的瓷器工艺日渐成熟,漆器逐渐脱离日常生活用具的范围。西晋以后到南北朝,由于佛教的盛行,出现利用夹纻工艺所造的大型佛像,此时的漆工艺被用来为宗教信仰服务,夹纻胎漆器也因而发展。所谓的夹纻是以漆辉和麻布造型作为漆胎,胎骨轻巧而坚牢。 唐代经济发达文化繁荣,种种因素使工艺美术也随之发达,在艺术、技术以及生产上,皆远超过前期。唐朝漆器大放异彩,呈现出华丽的风格,漆器制作技术也往富丽方向发展,金银平脱、螺钿、雕漆等制作费时、价格昂贵的技法在当时极为盛行。 宋代漆器的制胎和髹是技艺已经十分成熟,当时不仅官方设有专门生产机构,民间制作漆器也很普遍。漆器所制作的器皿,样式多且富变化,造型简朴,表现出器物结构比例之美。一般而言,宋代漆器以素色静谧为主。 元朝时手工业受到相当重视,江南的嘉兴一带成为漆器产业的重要中心。官办、民办组织庞大,加上社会经济条件的允许,漆器名匠辈出。漆器品种不少,以螺钿、戗金、雕漆等制作水准最高,其中雕漆为元代漆器成就的代表之作。 明代工艺美术跨入新的阶段,官方设厂**御用的各种漆器,并由著名的漆艺家管理。除了官设的漆器厂外,民间漆器生产也遍及大江南北。明代江南漆器名家辈出﹐明初有张德刚﹐包亮﹐明代中期有方信川﹐明末有江千里等,并出现集漆器工艺之大成的著作:黄成着,杨明注《髹饰录》。 髹饰工艺在这时有很大的革新,结合多种传统技法,两种以上的技法作结合,不同的文饰在不同的素地上更换,开创出千文万华的繁荣局面。 清代初期制漆业承续明朝,在全国各地发展,以乾隆时期为盛,并逐渐形成各自的制作中心及地方的特色。乾隆年间以红漆造龙椅。直到晚清,清政府的政治从一片繁荣到政治腐败,整个手工业亦受到波及,除少数地区仍有贡献外,漆器制造和其他工艺一样,进入了衰落时期。 今日中国大陆和**﹐漆器仍是民间工艺的重要组成部份﹐著名的漆器工艺﹐包括福州的脱胎漆器﹐厦门的髹金漆丝漆器﹐广东晕金漆器﹐扬州螺钿漆器﹐山西平遥推光漆器﹐成都银片罩花漆器﹐安徽屯溪犀皮漆器﹐北京剔红漆器﹐细螺钿漆器﹐**南投县黑髹漆器等。 日本 有证据表明日本在九千年前史前的绳文时代就有漆树的种植,但漆器工艺很有可能是在公元6到8世纪的飞鸟时代和奈良时代同佛教及汉字一起经由朝鲜半岛从唐代中国传到日本。

漆器各部份

胎体 所谓的「胎体」,即被天然漆所依附涂抹的本体。胎体种类多样,如木胎、竹篾胎、籐胎、布胎(又称夹纻或脱胎)、皮胎、金属胎、陶瓷胎、纸胎,也有利用尿素树脂成形的塑胶胎等,也就是说广义上只要胎体表面髹上漆者均可称为漆器。 漆 漆来自于自然界的漆树,漆在**称为「干漆」,中国称「大漆」,。从树上割取出来的漆液呈乳白色,通称为生漆。 漆液因为黏着性强,不仅有黏连、加固功能,并能在空气中干固成薄膜,质地坚硬、能耐酸碱、能经受摄氏200至260度的温度,不易剥离,不怕水,不怕细菌侵蚀,因而能保护器物不破坏,唯一的缺点是硬度不高,容易有刮痕。漆还是良好的绝缘体。漆液产生的薄膜光滑细腻,且在漆中加入各种色料,能拿来在器物表面作图标或绘画纹饰以美化器物。自古以来漆液一直是人类日常生活中,广泛被使用来接着材料及涂料。

漆器基本制作

漆器制作的进程繁复,可以简单分为制胎与涂装两个步骤,制胎是制作未来的器型,而涂装则是雕漆或漆绘的装饰表现。制胎完成以后,便进行漆艺的涂装工作。

法法词典

laqué adjectif ( laquée, laqués, laquées )

  • 1. technique enduit de peinture synthétique colorée ou non qui donne un aspect brillant en séchant

    des murs laqués jaunes

  • 2. technique enduit ou recouvert d'un vernis fabriqué à partir de la gomme résineuse de certains arbres extrême-orientaux

    un tableau vietnamien laqué

  • 3. cuisine enduit d'une sauce aigre-douce avant cuisson et badigeonné à plusieurs reprises avec son propre jus pendant la cuisson

    manger du canard laqué dans un restaurant chinois

  • 4. enduit d'un produit servant à la fixation

    une coiffure laquée qui ne bouge pas

  • 5. recouvert d'un produit cosmétique liquide qui est appliqué en couche mince et opaque et qui devient dur, lisse et brillant en séchant Synonyme: verni

    avoir les ongles laqués

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