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词典释义:
covoiturage
时间: 2023-09-20 23:05:50
[kovwatyraʒ]

n. m 拼车[几个人共用、共同搭乘一辆车]

词典释义
n. m
拼车[几个人共用、共同搭乘一辆车]
原声例句

Quand t'as pas le permis, il y a aussi les sites de covoiturage.

如果你没有驾照,你也可以上网找拼车

[法国小哥Norman视频集锦]

Chaque sociétaire du réseau peut augmenter son capital d'énergie à partir des contributions qu'il a vis à vis d'autrui, comme emmener par exemple son voisin au marché, comme faire du covoiturage ou comme participer à une oeuvre d'intérêt général.

网络中的每个成员都可以从他对他人的贡献中增加自己的能量资本,例如带邻居去市场、拼车或参与一项普遍感兴趣的工作。

[聆听自然]

Si vous optez pour le covoiturage, le car, non seulement vous réduisez votre budget transport mais aussi, vous réduisez votre empreinte carbone.

如果你选择拼车或坐旅游车,你不仅可以减少交通支出,还可以减少碳足迹。

[Conso Mag]

Journaliste : Vous êtes le fondateur et le président de BlaBlaCar, leader du covoiturage.

您是布拉布拉顺风车的开创者和总裁,布拉布拉顺风车是拼车行业的先驱。

[Édito B1]

Journaliste : C’est combien ? Quel est votre objectif en covoiturage pour ces courts trajets ?

是多少呢?您对于这种短途拼车的目标是什么?

[Édito B1]

En fait, on est venus en covoiturage et on s'est arrêtés sur une aire d'autoroute y a quoi? 2 heures, même pas.

事实上,我们拼车过来,停在那里的高速公路区?2个小时,甚至没有。

[Groom 第一季]

On fait du covoiturage, on trouve des solutions.

我们拼车,我们找到解决方案。

[法国TV2台晚间电视新闻 2022年11月合集]

On prendrait un taxi ou du covoiturage.

- 我们会乘坐出租车或拼车

[法国TV2台晚间电视新闻 2022年9月合集]

A.-S. Lapix: Hier, nous vous dévoilions les mesures du plan sobriété présenté aujourd'hui par le gouvernement: baisser la température partout, privilégier le covoiturage et le télétravail.

- 作为。 Lapix:昨天,我们公布了政府今天提出的清醒计划的措施:各地降低温度,支持拼车和远程办公。

[法国TV2台晚间电视新闻 2022年10月合集]

Favoriser le covoiturage est une des autres priorités.

促进拼车是其他优先事项之一。

[法国TV2台晚间电视新闻 2022年10月合集]

例句库

Le covoiturage, l'hôtel parking peut accueillir de grande envergure au sol plus de 200 espaces de stationnement.

名车汇集,酒店大型地面停车场可容纳200台以上停车。

Outre leur action en faveur d'automobiles plus respectueuses de l'environnement, de l'augmentation du nombre des pistes cyclables et de la réduction du coût des transports publics pour les usagers, ils peuvent influer sur l'opinion publique en encourageant la marche à pied, l'usage de la bicyclette ou le covoiturage.

除了游说开发有利于环境的汽车、修建更多自行车道和降低公共交通票价外,青年可以在形成有利于步行、骑自行车和共乘汽车的公众舆论方面发挥作用。

Par la suite, des membres des EcoTeam ont pris part à d'autres initiatives locales de développement durable, telles que les groupes de travail d'Action 21 locale, les services de covoiturage, les échanges entre villes jumelées, les associations d'échange locales et les campagnes de promotion des produits régionaux et d'information sur leurs points de vente.

后来,生态小组成员参加了其他地方性可持续倡议,例如地方性21世纪议程工作组、小汽车合用计划、姐妹城市交换、地方兑换交易系统协会和可持续区域零售产品和销路运动。

En outre, les fonctionnaires ont été encouragés à renoncer à leurs permis de stationnement et à avoir recours au covoiturage dans toute la mesure possible.

还鼓励联合国工作人员交出长期停车牌位,尽可能与他人合用车上下班。

Toutefois, les analyses effectuées dans ce domaine montrent souvent que les stratégies traditionnelles - accroissement des capacités des voies réservées au covoiturage, parc relais, modeste expansion des transports publics - n'ont guère contribué à limiter la demande de déplacements en automobile.

不过,对交通需求管理战略的审查往往显示传统战略,如建立多乘客车道的新能力,停车辆—乘车处、稍稍扩充公共运输等,已经做到减少汽车往来的需求,虽然效果有限。

法语百科

Le covoiturage est l'utilisation conjointe et organisée (à la différence de l'auto-stop) d'un véhicule, par un conducteur non professionnel et un ou plusieurs tiers passagers, dans le but d’effectuer un trajet commun.

Panneau de covoiturage (à l'initiative du conseil général du Morbihan)

Il procure des avantages individuels (économiser les dépenses de carburant et de maintenance, agrémenter les voyages, développer le lien social) et collectifs (augmenter le taux de remplissage des véhicules, diminuer les embouteillages, la pollution et les accidents de la route).

En France, le covoiturage est indemnisé dans la limite du barème fiscal kilométrique, ce qui permet au plus grand nombre de se déplacer. Le conducteur ne doit donc pas faire de bénéfices (l'argent qu'il reçoit doit correspondre au partage des frais liés au trajet). Il dépend de la motivation des particuliers et repose en grande partie sur un principe collaboratif d'auto-organisation mais peut être encouragé, coorganisé ou aidé par des collectivités ou entreprises qui y trouvent divers bénéfices.

Le principe

À la différence du taxi où le passager choisit la destination, en covoiturage, c'est le conducteur qui offre de partager son véhicule, éventuellement gratuitement et fixe le trajet.

Un conducteur propose aux passagers de les transporter dans sa voiture pour un trajet (ou une portion de trajet) qu'il doit lui-même effectuer, et donc à la date et à l'heure qu'il a décidées. Généralement, le lieu de départ, déterminé à l'avance, est le même pour tout le monde. À l'arrivée, le conducteur dépose les passagers là où lui-même s'arrête, ou bien à l'endroit que chacun souhaite, en évitant de faire un grand détour. Il peut alors laisser ses passagers par exemple à proximité d'un transport en commun ou bien là où un membre de la famille ou un ami pourront les prendre en charge.

Le conducteur peut demander à ce qu'un des passagers le remplace au volant afin qu'il puisse se reposer un peu.

Le partage des frais est laissé à l'appréciation du conducteur. La formule la plus classique consiste à diviser le coût du carburant et des péages éventuels par le nombre de personnes. Les frais généraux tels que ceux d'entretien ou d'assurance peuvent être inclus dans le calcul du coût du trajet.

Le conducteur est tenu de ne pas faire de bénéfice, en particulier pour ne pas enfreindre la loi. Certains demandent cependant une participation forfaitaire quel que soit le nombre de passagers.

Histoire

Le partage d'un véhicule est une tradition plus ou moins ancrée selon les régions du monde (ici à Pingyao), souvent associée à un besoin de voyager en dépensant moins, mais aussi en encombrant moins la chaussée dans les régions densément peuplées

L'augmentation du nombre de passagers par véhicule peut assurer le transport de milliers de personnes supplémentaires tout en décongestionnant le réseau routier. La plupart des véhicules circulent avec trois ou quatre places libres. Une des solutions possibles est d'encourager les migrants journaliers à pratiquer le covoiturage[7].
L'augmentation du nombre de passagers par véhicule peut assurer le transport de milliers de personnes supplémentaires tout en décongestionnant le réseau routier. La plupart des véhicules circulent avec trois ou quatre places libres. Une des solutions possibles est d'encourager les migrants journaliers à pratiquer le covoiturage.

Le covoiturage est né de dynamiques d'organisation de l'auto-stop dans les années 1950, par des associations allemandes ou telles que Taxistop en Belgique, Allostop créée en France en 1958 et Allo-Stop au Canada. Le mot « covoiturage » est récent (1989). Depuis les années 1980, il représente une alternative de transport reconnue, qui s'étend dans le monde occidental. L'Internet a beaucoup contribué à l'émergence de cette pratique de transport en facilitant les contacts entre conducteurs et passagers.

Plusieurs pays s'inscrivent déjà dans la vague du covoiturage en mettant en place des aires de stationnement servant de points de chute, des voies réservées en cas d'embouteillage, etc. Au Canada par exemple, toutes les autoroutes importantes autour des agglomérations comme Montréal, Toronto et Vancouver ont des voies réservées aux véhicules à occupation multiple (VOM), ce qui accélère grandement l'accès au centre-ville. Aux Pays-Bas, il existe des lifters plaats qui consistent en un trottoir d'environ un kilomètre à l'entrée des autoroutes. Ces trottoirs sécurisent les adeptes et servent autant aux covoitureurs qu'aux auto-stoppeurs.

Au-delà du transport entre personnes se connaissant (forcément assez limité), le covoiturage ne peut fonctionner que si un système manuel (association, centre d'appels, petites annonces, annonce radio, etc.) ou automatisé (site internet, babillards, échange de courriels ou de SMS, etc.), ou les deux, aide à mettre en relation conducteurs et passagers.

Aire de covoiturage instituée par le conseil général de l'Ariège

De nombreux sites Internet permettent la proposition et la demande de covoiturages, qu'ils soient réguliers ou ponctuels, de proximité ou de longue distance. Dans ce dernier cas, certains sites offrent des moteurs de recherche en ligne pour le covoiturage, ce qui permet de calculer les trajets et les meilleures possibilités pour le conducteur et le passager. Ces services de babillard pour le covoiturage sont souvent gratuits et faciles à utiliser.

En France, le covoiturage se développe beaucoup même s'il représentait moins de 1 % en 2008 . Certaines difficultés juridiques freinent son développement. En 2009, la pratique du covoiturage connaît un réel engouement en France. Les contraintes de pouvoir d'achat conjuguées à une réelle prise de conscience des limites écologiques de la voiture individuelle, concourent à une forte augmentation de trafic sur les sites de covoiturage français.

En juillet 2008, en Ontario, une compagnie de bus locale, Trentway-Wagar (en), tenta d'interdire les activités de PickupPal (en) pour cause de concurrence déloyale. Le 6 novembre 2008, l'autorité responsable, le Ontario Highway Transportation Board (OHTB) leur donna raison. Devant la pression des utilisateurs, la législation fut cependant modifiée peu après pour élargir le concept de covoiturage.

Perspectives de développement

Selon Stéphanie Vincent (LET / ENTPE), le covoiturage est encore (2008) au début d'une « courbe d'innovation » ; « dans une phase d’imitation, celle durant laquelle « des essaims d’imitateurs [qui] reproduisent et aménagent les innovations, créant des grappes d’innovations secondaires » (Alter, 2003 : 14) ». Un souhait de convivialité et les longues distances à parcourir, ainsi que l'augmentation du prix du carburant, incitent les gens à covoiturer, cependant une « barrière psychologique » existe et reste un des freins importants au développement du covoiturage en Europe. En 2000, le CERTU, en France, constatait que « certains acteurs du transport urbain prétendent que notre culture est différente au point d'engendrer des freins psychologiques assez puissants pour que le public n'adhère pas à ces pratiques malgré leurs intérêts individuels et collectifs. Pourtant, rien ne s'oppose à ce qu'on obtienne des résultats satisfaisants en France où ces systèmes n'ont à ce jour pas encore émergé ».

Plusieurs actions peuvent encore accélérer le développement du covoiturage :

Dynamique territoriale: Intégrer le covoiturage dans les « plans de mobilité » (Plans de déplacement urbain, Plan de déplacement d'entreprise, en incitant aux changements de comportement. En effet les déplacements « domicile-travail » (30 % environ du total des déplacements en France, concernant une grande part du tiers actif de la population) sont responsables d'intenses migrations alternantes (déplacements pendulaires) responsables de congestions aux heures de pointe (matin, midi, soir) et à l'encombrement de centres-villes ou parkings par des « voitures ventouses ». En France, une des 6 orientations de la Loi sur l'air et l'utilisation rationnelle de l'énergie (LAURE) du 30 décembre 1996, porte sur les Plans de déplacements urbains (PDU) ; elle encourage « les entreprises et les collectivités publiques à favoriser le transport de leur personnel, notamment par l'utilisation des transports en commun et le covoiturage ».

Améliorer l'échange d'information pour par exemple adoucir les difficultés de latences et coordinations de rendez-vous : Échanges des informations de localisation: Fonctionnalités dédiées de téléphones PDA ou mobiles ou tablettes, équipés de GPS pour un covoiturage dynamique. Mieux utiliser les NTIC, par exemple avec le covoiturage dynamique ; Multiplier les possibilités de jumelage des trajets en favorisant l'échange d'annonces de covoiturage entre sites ;

Échanges des informations de localisation: Fonctionnalités dédiées de téléphones PDA ou mobiles ou tablettes, équipés de GPS pour un covoiturage dynamique. Mieux utiliser les NTIC, par exemple avec le covoiturage dynamique ;

Multiplier les possibilités de jumelage des trajets en favorisant l'échange d'annonces de covoiturage entre sites ;

Aires ou points de covoiturage: La simple pose d'un panneau suffit souvent à créer une aire ; Uniformisation des signalétiques (marquage de sol, panneau, couleur, diffusion nationale), Les efforts d'infrastructure servent aussi à l'auto-stop, mais ils devront aussi à l'avenir être pensé comme nœud d'intermodalité (arrêt de transport en commun, parking, zone de location de moyen différent vélo, voiture, nœud de piste cyclable etc...), et aussi nœud logistique interopérabilité de flux physiques.

La simple pose d'un panneau suffit souvent à créer une aire ;

Uniformisation des signalétiques (marquage de sol, panneau, couleur, diffusion nationale),

Les efforts d'infrastructure servent aussi à l'auto-stop, mais ils devront aussi à l'avenir être pensé comme nœud d'intermodalité (arrêt de transport en commun, parking, zone de location de moyen différent vélo, voiture, nœud de piste cyclable etc...), et aussi nœud logistique interopérabilité de flux physiques.

Cartographier les aires de covoiturage ;

Privilèges spécifiques voitures à plusieurs passagers: créer à l'entrée des villes des voies de circulation réservées aux voitures avec plusieurs passagers et des parcs automobiles aux abords des centres-villes denses ;

En France, le covoiturage se développe rapidement et en particulier en zone rurale. Un covoiturage spontané est né aux abords des parkings d'entrée des autoroutes, ou sur certains lieux stratégiques de passage, dans certains quartiers, lotissements et villages. Dans les alpes, les habitants de vallées de montagnes isolées et en impasse se sont depuis longtemps auto-organisés (ex: vallée de Névache, vallée des Monge dans les Alpes). La Fédération du Covoiturage (FEDUCO) est créée en France en décembre 2008 par différents acteurs privés et associatifs ; son but est la promotion du covoiturage sous toutes ses formes.

Aux États-Unis, sa pratique est stable et particulièrement marquée dans les zones urbanisées..

Rôle d'Internet

France

La France comptait déjà 78 sites de covoiturage en 2007 et le nombre de sites ne cesse d’augmenter. Sept d'entre eux ont été comparés par un mensuel: Blablacar, Carpooling, Vadrouille-covoiturage, iDVROOM, Karzoo, Solution-CoVoiturage et Je-covoiture. Autre exemple: afin de préserver l'esprit originel du covoiturage, une plateforme a été créée en 2011 sous la forme d'une association, Covoiturage-libre.fr. Elle ne prend aucune commission sur les trajets. Sa forme associative garantit également à la communauté que la plateforme ne pourra pas être rachetée et privatisée. Enfin, la plupart des sites de petites annonces gratuites proposent aussi une rubrique covoiturage et certains sites locaux disposent même de plus d'offres qu'un site spécialisé pour un trajet identique.

Ceci montre bien l’engouement du covoiturage en France. De nombreux sites plébiscitent cette pratique en expliquant son intérêt ou en proposant des idées de covoiturage. Le gouvernement a organisé la première Journée du Covoiturage en France le 17 septembre 2010.

En janvier 2008, un concept similaire pour le transport de partage des biens a été introduite sur internet. Une société appelée FretBay, a lancé sa plateforme pour le partage des camions pour livrer les marchandises. Ce nouveau concept a été introduit la première fois en Europe et bientôt copié par d'autres pays d'Europe.

Malheureusement, la multiplicité et la diversité des acteurs et des sites sont un frein au développement et à l'essor du covoiturage en France, la plupart des sites souffrant d'une faible fréquentation. Le regroupement d'acteurs (collectivités, entreprises, associations, etc.) et la mise en commun des bases de données des sites pourraient répondre à ce problème.

Canada : l'exemple du Réseau de Covoiturage

Le logiciel et la base de données du Réseau de Covoiturage sont partagés par plusieurs sites web qui utilisent un habillage propre à leur portail respectif. Ce fonctionnement permet aux villes et aux organisations nord-américaines de se joindre au réseau, et de bénéficier du logiciel à partir de leur propre site de manière transparente pour les utilisateurs. Lorsqu'un utilisateur est membre de l'un des sites Web affilié au réseau, il l'est également pour tous les autres sites partenaires.

Le logiciel calcule les trajets et le rayonnement s'élargit en fonction de la distance parcourue. Parmi les outils disponibles, on compte un calculateur de trajet versus les coûts de l'essence, un calculateur de dioxyde de carbone, service de communication par messagerie texte, par messagerie privée et par courrier électronique. L'utilisation des services du Réseau de Covoiturage est gratuite.

Voies réservées aux véhicules à occupation multiple (VOM)

Canada et États-Unis

Panneau de signalisation d'une voie réservée aux véhicules à occupation multiple. Dans ce cas on autorise les voitures avec 2 personnes ou plus.
Panneau de signalisation d'une voie réservée aux véhicules à occupation multiple. Dans ce cas on autorise les voitures avec 2 personnes ou plus.
Voies réservées aux véhicules à occupation multiple (VOM)
Voies réservées aux véhicules à occupation multiple (VOM)

Il y a 4 000 km de Voies réservées aux véhicules à occupation multiple (VOM) et 130 programmes pour véhicules à occupation multiple dans plus de 30 villes nord-américaines. Aux États-Unis, les VOM sont appelés HOV (pour « high-occupancy vehicle »).

Les voies réservées aux « véhicules multi-occupants » sont réservées aux véhicules transportant plus d'une personne.

Véhicules pouvant emprunter une VOM au Canada 

les voitures ;

les camions utilitaires de moins de 6,5 mètres ;

les motos ;

les taxis ;

les autobus - autorisés même sans passagers ;

les véhicules de secours.

Véhicules qui ne sont pas autorisés à emprunter les voies réservées 

les véhicules dont le conducteur est le seul occupant ;

les camions utilitaires de plus de 6,5 m de longueur.

Réduire le nombre de véhicules par personne a de nombreux atouts 

dégradation moindre de la qualité de l'air ;

moins d'embouteillages, d'autant plus que les autorités favorisent les véhicules transportant plusieurs passagers ;

moins de stress pour les voyageurs car moins de conducteurs ;

éventuel partage des multiples frais entre les occupants ;

un cercle vertueux : l'efficacité du modèle le rend plus populaire, donc plus efficace.

Un système de signalisation élaboré a été mis en place .

La capitale américaine est la première ville du pays pour le covoiturage : 7 % des habitants le pratiquent en 2008.

Aux États-Unis la promotion du car sharing a commencé dans les années 1940, avec des encouragement plus forts aux États-Unis durant la Seconde Guerre mondiale, alors que le carburant manquait. De archive.org : « Lorsque vous voyagez seul, vous voyagez avec Hitler ! ». Par Weimer Pursell, 1943, imprimé par le bureau d'imprimerie gouvernementale, Prix NARA.

Autre exemple d'affiche valorisant l'autopartage comme un acte patriotique

Affiche promouvant l'autopartage (Office for Emergency Management. Office of War Information)

« Affiches incitant au covoiturage aux États-Unis pendant la Seconde Guerre mondiale », sur thesocietypages.org

Slugging

Des automobilistes prennent à des arrêts formalisés des passagers qu'ils ne connaissent pas pour des trajets prédéfinis. Ce sont des sortes de lignes de voitures. C'est souvent gratuit pour le passager et la principale motivation pour le conducteur est de pouvoir utiliser les voies de covoiturage VOM.

Actualité 

Aux États-Unis, Robin Chase (en), fondatrice de Goloco, site de covoiturage américain, a été citée parmi les 100 personnes les plus influentes de la Planète par Time en 2009.

Europe

En Norvège[46]
En Norvège

Il y a peu de voies réservées aux VOM en Europe. La Norvège est un des pays européens qui en possèdent. Le projet « Europeen ICARO », pour Increasing CAR Occupancy a permis d'en créer à Leeds, Bristol et Madrid. Il n'y en a pas en France.

France

Lors du Grenelle de l'environnement il a été prévu de permettre la mise en place de voies réservées sur les autoroutes et voies rapides pour les transports collectifs et les véhicules transportant au moins trois personnes, mais cette mesure n'a finalement pas été retenue.

Les aires de stationnement de covoiturage

Matérialisation de places de stationnement réservées aux « covoitureurs ».

Les aires sont des lieux sécurisés et identifiés où les covoitureurs peuvent se poster pour attendre leur conducteur, ou pour pratiquer l'auto stop. Ces stationnements (parkings) permettent de se retrouver également et d'y laisser une voiture, de sorte à ne prendre qu'une voiture pour plusieurs personnes.

Une jonction avec les lignes de transport en commun peut se révéler utile. Il est possible de rendre l'aire ou le stationnement (parking) identifiable en y installant une borne ou tout autre signalétique visible de loin.

En France le département du Morbihan est un précurseur des aires de covoiturage. Il a signé de nombreuses « conventions de signalisation d'une zone de covoiturage » avec des grandes surfaces ayant des portions de parking peu exploitées. La Bretagne est la région de France où le mot « covoiturage » est le plus recherché sur Google.

Les différents types de covoiturage

Covoiturage régulier

La voiture est souvent perçue comme un prolongement de l'espace personnel, le conducteur, seul dans son véhicule est dans un espace clos ; il est libre de faire ce que bon lui semble : écouter la radio, chanter, téléphoner avec oreillettes… Covoiturer régulièrement c'est partager un dialogue, des expériences, des histoires.

Aux États-Unis s'est développé un concept intermédiaire entre le covoiturage et la ligne de transport public: le Vanpool (en). Il s'agit de minibus affrétés par un employeurs, une collectivité publique ou une société privée et mis à la disposition d'un groupe de personnes qui effectuent régulièrement le même trajet.

Domicile travail

Ce covoiturage se fait souvent avec des gens de la même entreprise, université ou des voisins. Cette pratique représente les deux tiers des trajets de covoiturage, elle a surtout lieu dans les grandes entreprise de plus de 300 personnes et les administrations.

En Europe, covoiturer entraîne toujours une perte de temps pour le conducteur, car il n'existe pas de voies réservées au covoiturage (VOM).

attente du passager au départ du trajet ;

détour pour aller chercher ou déposer le passager ;

coordonner les emplois du temps ;

avertir le passager en cas d’empêchement.

Le passager court le risque d’être : oublié, ou de ne pas être transporté à la suite d'un empêchement du conducteur. Il doit donc toujours prévoir une solution de secours : transports en commun, un autre covoiturage, taxis, autopartage, vélopartage, auto-stop, marche à pied, patin à roulettes, etc.

Cette pratique reste toutefois difficile pour les personnes n'ayant pas des horaires fixes telles que les cadres.

Domicile école-travail

Amener ses enfants à l'école en voiture, c'est covoiturer pendant une partie du trajet.

On covoiture les enfants de plusieurs familles à l'aide d'un seul conducteur, le conducteur peut être différent le matin, le soir et tous les jours de la semaine :

moins de contraintes horaires ;

gagner du temps ;

coordonner les emplois du temps ;

avertir un autre parent en cas d’empêchement.

À l'école on peut covoiturer avec d'autres parents vers son lieu de travail, parfois le parking de l'école permet d'y garer une voiture la journée.

Domicile stationnement (parking) travail

Chacun part avec sa voiture jusqu'au lieu de rendez-vous : un parking, puis on covoiture jusqu'au lieu de travail. Les parkings aux entrées et sorties d'autoroute sont très utilisés, mais leur capacité de stationnement est souvent très réduite. La création de parking relais permet de favoriser cette pratique :

attente du passager au départ du trajet ;

coordonner les emplois du temps.

Covoiturage ponctuel ou occasionnel

Ce type de covoiturage est surtout utilisé pour les loisirs ou les départs de dernière minute. La mise en relation se fait souvent par des sites internet, ce qui permet de diminuer considérablement les frais de déplacements, mais qui oblige généralement à covoiturer avec un ou des inconnus.

Covoiturage de loisir

Les participants à un évènement (festival de musique, rencontre sportive, mariage, réunion associative ou institutionnelle…) peuvent s'organiser pour covoiturer vers le lieu de l'évènement. Ce covoiturage ponctuel a une particularité : tous les participants se rendent au même endroit à la même date.

Le covoiturage est aussi utilisé pour les départs en vacances ou en weekends, les économies réalisées sur un trajet étant d’autant plus grandes que le trajet est long. Ainsi le covoiturage devient une alternative de transport économique et accessible.

Le covoiturage culturel existe également : via un site spécialisé dans cette activité, votre covoiturage se fait exclusivement vers une destination culturelle enregistrée sur le site : château, musées, expositions, ateliers d'artistes, lieux religieux, festivals ... Ce covoiturage est sociale, solidaire et convivial : il revient aux origines de cette activité de transport en permettant aux utilisateurs de passer un bon moment.

Zones rurales ou à faible densité

Dans les zones à faible et très faible densité de population, le covoiturage permet de compenser la carence ou l’absence de transports en commun pour les personnes ne possédant pas de véhicule. Le taxi-brousse joue aussi ce rôle car son coût est modéré pour l’usager.

Les évolutions du covoiturage

Covoiturer pour gagner du temps

La multiplication de voies réservées pour le covoiturage et les véhicules de transports publics permettrait de faire gagner du temps aux covoitureurs, aux bus et aux taxis, mais aussi aux autres automobilistes par la diminution du nombre de véhicules en circulation. En plus elles facilitent la création de voies réservées qui ne peuvent pas toujours être justifiées par la circulation des seuls bus et taxis. Mais en France le covoiturage est souvent vu comme un concurrent des transports en commun alors qu'ils peuvent aussi être complémentaires. La loi permettant la création de voies réservées pour le covoiturage (3 personnes et plus) et les véhicules de transports publics n'a finalement pas été retenue lors du Grenelle de l'Environnement.

Le covoiturage dynamique

Le covoiturage dynamique associe plusieurs technologies, la géolocalisation par GPS et les connexions 3G. Il permet de synchroniser en temps réel les demandes et les offres de trajets.

Le covoiturage dynamique peut prendre également en charge la gestion automatique des frais car le calcul de rapprochement entre le passager et le conducteur se base sur une géolocalisation temps réel qui permet de calculer avec précision le trajet exact partagé. Mais cette gestion des frais n'est ni obligatoire ni une caractéristique distinctive de la notion de "dynamique". Avec l'aide de porte-monnaies virtuels, conducteurs et passagers n'ont pas besoin d'échanger physiquement de monnaie, qui est numériquement et instantanément transférée d'un compte à l'autre en fonction de plusieurs paramètres (modèle et année de la voiture, consommation réelle de carburant, etc).

Le covoiturage dynamique a été conceptualisé tout d'abord à travers un brevet aux États-Unis qu'un article du centre de recherche de Nokia 20 ans après va rendre moins théorique. Cet article montre que les technologies deviennent suffisamment matures pour passer du concept à l'expérimentation. Après une série de projets expérimentaux locaux basés sur des technologies ne faisant pas appel à la géolocalisation GPS, des expérimentations utilisant cette technologie sont menées par une série de start-up à commencer par Avego en Irlande, puis Covivo en France et enfin Flinc en Allemagne.

L'enjeu de la « mobilité dynamique » est bien plus large : il s'agit de combiner et optimiser l'information voyageurs des transports en commun avec celle du covoiturage.

Le co-camionnage

Le co-camionnage est un nouveau concept en devenir qui pourrait se développer en France . Le ou les passagers pourront faire un voyage avec un routier professionnel pour des prix assez proches de ceux du covoiturage actuel . Ce concept offrira bien d’autres avantages comme voyager avec de gros bagages, dans des zones reculées ou même un deux roues au niveau du chargement.

La recherche sur le covoiturage et ses enjeux

Elle porte sur le covoiturage lui-même, mais aussi son insertion dans les dynamiques générales qui concernent le transports et ses impacts ou les inégalités ou exclusion face à l'accès au transport dans un contexte où certains auteurs dénoncent une injonction à la mobilité, voire une idéologie mobilitaire dominante promue au détriment d'autres alternatives (télétravail, relocalisation, altermobilités...).

Études de l’ADEME (France)

L’étude "Caractérisation de services et usages de covoiturage en France:Quels impacts sur l’environnement,quelles perspectives d’amélioration?" parue en juin 2010 rappelle deux indicateurs: le premier, le taux d’inscrits, correspond au nombre d’inscrits sur un service de covoiturage ramené à la population générale ciblée (les salariés d’une entreprise ou la population d’un territoire); le second, le taux d’usagers correspond aux inscrits qui déclarent avoir réalisé au moins un trajet de covoiturage à la suite de leur inscription à un service de covoiturage spécifique.

L’étude fait le point sur la valeur scientifique de trois méthodes de mesure de la performance (ex post, on going et ex ante). Il en ressort que le paiement en ligne (appartenant à la méthode on going) permet d’identifier les usagers (et la distance effectuée) et de leur proposer des incitations correspondant à l’intensité de leur pratique (remboursement des frais de covoiturage, dons…). La traçabilité électronique (appartenant également à la méthode on going) nécessite un investissement de départ, mais permet de s’affranchir du problème des équipages constitués qui ne passent plus par le site et dont on perd la trace dans le cadre des évaluations ex post. Elle semble plutôt appropriée aux entreprises. Enfin, dans la méthode ex ante, l’interface administrateur du site de mise en relation calcule la qualité des appariements proposés. Ce calcul prend en compte les horaires, des lieux de départ et d’arrivée, et la possession ou non d’une voiture… Cette méthode nécessite d’être testée et calibrée pour être fonctionnelle. Très clairement, elle constituerait un vrai progrès dans la compréhension de l’efficacité du service.

Cette étude explique également qu’en moyenne les services entreprises touchent mieux leur cible que les services tout public locaux: 8 % vs. 0,5 % d’inscrits en moyenne (dans le premier cas, la population de référence est le nombre de salariés et dans l’autre le nombre d’habitants). Le différentiel constaté s’explique en partie certainement par une plus grande difficulté à informer au niveau d’un territoire qu’au niveau d’une entreprise.

Le passage à l’acte (usage effectif) ne concerne qu’une faible partie des inscrits. Ainsi, le taux moyen d’usagers est de 10 % pour les services entreprise et 4 % pour les services tout public. Très concrètement, pour 100 inscrits en entreprise, il n’y aurait que 8 usagers. La part des covoitureurs est beaucoup plus faible quand on rapporte ces chiffres à la population des salariés de l’entreprise (ratio de 1 à 100). Le principal frein semble être les offres d’appariements. Or le nombre d’appariements s’accroît avec le nombre d’inscrits. Parmi les non usagers, les inscrits qui n’ont pas covoituré grâce au site : 20 % sont inactifs (pas de dépôt de trajets, pas de recherche active) et 80 % n’ont pas trouvé d’appariements pertinents. Le problème n 1 est donc la question de l’offre d’appariement. Avec de meilleurs appariements proposés les taux d’usagers pourraient donc potentiellement augmenter considérablement.

L'enquête auprès des utilisateurs du covoiturage longue distance publiée en août 2015 a mis en lumière le faible intérêt écologique du covoiturage longue distance (contrairement à celui du covoiturage courte distance : trajets domicile-travail, etc) : en effet, 69 % des passagers et 24 % des conducteurs déclarent qu'ils auraient utilisé le train en l'absence du covoiturage ; de plus, 12 % et 8 % respectivement auraient renoncé a leur déplacement ; 3 % seulement déclarent que le covoiturage les a amenés à se séparer de leur voiture ; cependant, le covoiturage a amené 13 % d'entre eux à retarder l'accession à l'automobile. L'ADEME a calculé qu'au total, un kilomètre covoituré par un équipage entraîne une économie de seulement 0,04 kilomètres en voiture particulière, et a estimé l'économie de CO2 moyenne à 12 % seulement.

Études du MIT

Andrew M. Amey a publié en juin 2010 son mémoire sur le sujet « Covoiturage dynamique : explorer les possibilités et défis pour la conception d’une expérimentation de covoiturage fondée sur la technologie pour la communauté du MIT » (titre original : Real-Time Ridesharing Exploring the Opportunities and Challenges of Designing a Technology-Based Rideshare Trial for the MIT Community.

Les principaux enseignements sont les suivants :

les États-Unis sont confrontés aux mêmes défis que la France ;

on manque d’information sur le taux d’appariement et les covoiturages ayant effectivement eu lieu ;

la peur d’être bloqué au bureau est un frein à l’adoption du covoiturage, d’où l’intérêt de la garantie de retour, de sa promotion, bien que la question de son financement reste un défi ;

la peur de l’inconnu représente un frein et parlerait donc pour du covoiturage en communautés fermées ;

l’importance de garder la possibilité du covoiturage à l’esprit des inscrits ;

la question de l’interaction entre différents types de covoiturage plus ou moins planifiés est abordée et des pistes proposées ;

les incitations sont critiques au succès : elles doivent donc être financées par les autorités d’organisation des transports ;

l’interaction avec les transports en commun nécessaire ;

la modification du comportement passe par un retour d’information sur les choix de transport faits mais aussi sur ceux qui n’ont pas été fait.

Services de covoiturage

Plusieurs pays : BlaBlaCar Royaume-Uni, France, Allemagne, Italie, Hollande, Pologne, Portugal, Russie, Espagne, Turquie et Ukraine

Australie : Carpoolone

Canada Amigo Express covoiturage en français par Kangaride

Danemark : Gomore combine covoiturage et autopartage

Finlande : Kimppakyyti, Kyydit, Kimppa

France : Covoiturage-libre.fr, et Heetch spécialisé dans le covoiturage de nuit.

Norvège : 2pluss

Turkie : Garajyeri

États-Unis : Carma, Zimride, RideShare Delaware

法法词典

covoiturage nom commun - masculin ( covoiturages )

  • 1. transports utilisation concertée d'un même véhicule par plusieurs personnes, effectuée afin d'alléger le trafic routier ou de diminuer les frais de transport

    pratiquer le covoiturage pendant une grève des transports en commun

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