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communiquer
时间: 2023-07-27 17:41:38
TEF/TCF常用TEF/TCF专四
[kɔmynike]

交流,告知,联系

词典释义


v. t.
1. 传达, , 告阅, 转报:
communiquer un avis 传达一个
communiquer une nouvelle à qn 告诉某人一个新闻
Nous avons communiqué votre demande au service intéressé. 我们已将你的要求转给有关部门。
Voudriez-vous me communiquer ce dossier? 否将这个案卷我一阅?


2. 感染:
communiquer sa joie aux autres 把自己的快乐感染给别人
vous allez lui communiquer vos larmes, cela s'attrape. (Ionesco)
您的悲恸哭泣会使她也哭起来的,哭会传染的。(尤内斯库)


3. 传, 传授, 传递, 传送, 传播, 传染:
communiquer une maladie à un autre 将疾病传染给别人
Le soleil communique sa lumière et sa chaleur à la terre. 太阳给地球送来光和热。
Les bielles communiquent à l'arbre l'impulsion des pistons. 连杆将活塞的动力传给主轴。


v. i.
1. 联系; 有联系, 来往:
communiquer par lettres 信联系
communiquer par téléphone 用电话联系
communiquer avec un ami 同一个朋友联系


2.
Ces deux chambres communiquent. 这两个房的。
Cette porte communique à la cuisine. 这扇门厨房。


se communiquer v. pr.
1. 互
se communiquer des renseignements 互情报

2. 被传递, 传播:
Le mouvement se communique d'un rouage à autre. 运动从一个轮系传到另一个轮系。

3. [罕]与人谈, 暴露思想


常见用法
communiquer qqch à qqn 传达某事给某人
communiquer une information 传达一条消息
communiquer ses coordonnées à qqn 告诉某人其联系方式
communiquer un sentiment 传递一种情感
les deux entreprises communiquent régulièrement 这两个企业定期联系
communiquer par mail 过电子邮件联系
avoir du mal à communiquer 沟有困难

近义、反义、派生词
助记:
commun共有的+iqu(=ique) 形容词、名词后缀+er动词后缀

词根:
mu(n), mé 改变,

派生:

用法:
  • communiquer avec qn 与某人联系
  • communiquer qch à qn 把……传授给某人;把某事传达给某人,某人某事

近义词:
annoncer,  apprendre,  donner,  envoyer,  imprimer,  inoculer,  transmettre,  confier,  dire,  révéler,  donner dans,  ouvrir sur,  parler,  inspirer,  insuffler,  notifier,  s'ouvrir,  savoir,  témoigner,  infuser

se communiquer: courir,  gagner,  

反义词:
taire,  garder,  préserver,  gardé
联想词
transmettre 转达,传达; dialoguer 使成对话体; connaître 道,认得; interagir 互起作用,互影响; informer 赋予形式; parler 说,讲; partager 分,分割,分配,分派; exprimer 挤出,榨出; échanger ,互; diffuser 使扩散,使漫射; divulguer 泄露,透露;
短语搭配

pays qui communique des renseignements报告国家

folie communiquée(他人发作引发)感应性精神病

J'ai quelques réflexions à vous communiquer à ce sujet.在这一问题上我有些想法要跟您谈一下。

pays qui communique des renseignements à la BRI报告国家

communiquer par téléphone用电话联系

communiquer un avis传达一个通知

communiquer par lettres通信联系

communiquer un sentiment传递一种情感

communiquer par télépathie通过心灵感应交流

communiquer une information传达一条消息

原声例句

Secrétaires, formateurs, traducteurs, documentalistes, graphistes ou animateurs de sites à distance, ils utilisent le réseau pour communiquer avez leurs clients et transmettre leurs travaux.

远程秘书,培训员,翻译,档案员,作图员或者网站主持者,利用网络和客户交流和传递他们的工作。

[Reflets 走遍法国 第二册]

J'aimerais savoir quand vous nous communiquerez votre offre.

请问什么时候能给我们报价?

[商贸法语脱口说]

Un incendie s'était déclaré dans la cheminée du petit salon qui communique avec la cheminée de la chambre où dormait Albert.

小客厅里的壁炉着火了,它与Albert睡觉的那个房间的壁炉相通

[Français avec Pierre - 休闲娱乐篇]

Une fois mis de côté les documents qui nécessitaient une étude plus poussée, de Gaulle communiquait éventuellement et brièvement à qui de droit les observations qu’appelaient les autres.

有时,戴高乐把需要进一步研究的文件搁置一边,立即把处理其他文件需要的意见,简明扼要地告诉有关人员。

[北外法语 Le français 第三册]

Elles savent exactement quels sont les éléments qui sont importants dans une langue pour pouvoir communiquer rapidement.

他们十分清楚为了能够快速交流,语言中的哪些因素是很重要的。

[innerFrench]

Mais bon, votre objectif c'est pas de vous faire passer pour un Français ou une Française, vous êtes pas un acteur, vous essayez juste de communiquer avec des francophones.

但是,你的目的不是让人把你当成法国人,你不是演员,你只是试着和说法语的人交流而已。

[innerFrench]

Mon objectif, c'est de communiquer avec quelqu'un, et si cette personne me comprend bien, me comprend sans difficulté, pour moi, c'est suffisant.

我的目的是和人交流,如果这个人很好地理解我所说内容,如果这个人能轻松地理解我所说的,那么对我来说这就够了。

[innerFrench]

Les villes disaient que si les ouvriers ne pouvaient pas communiquer rapidement en français avec les autres, ça pourrait causer des accidents.

城市声称,如果工人没法用法语和其他人快速交流的话,这可能会造成事故。

[innerFrench]

Eh bien, ils ont besoin de communiquer avec quelqu'un.

呃,他们需要和一个人倾诉沟通

[循序渐进法语听说中级]

Pour conclure concisément : Si tu veux communiquer avec un compatriote français, connaitre les complexités du mot “con” est incontournable.

如果你想和一个法国同胞聊天,那么就知道了“con”这个词的复杂性是不可避免的。

[美国人的法语小剧场]

例句库

Je n'ai pas de difficulté pour communiquer avec les Francais, même si je ne peux pas bien parler francais.

我同法国人的沟通并没有问题,尽管我法语还不能说得怎么好。

Si nous cessons d'être perdus, si notre attention se concentre, nous cessons pour autant de communiquer.

倘若我们停止丧失自身,如果我们的警觉开始集中,我们就停止了共通

Si le besoin de ce service, communiquez avec le bureau local.

如需要本公司的服务,联系当地办事机构。

De plus en plus de gens communiquent par courrier électronique.

越来越多的人通过电子邮件来交流

Ces deux chambres communiquent.

这两个房间是相通的。

Ne pas communiquer avec vous ne lâchez pas de vous, mais ne réussit pas si vous ne voulez pas vous embêter.

联系你不是放开了你,而是在没成功的时候不想打扰你了。

Il lui faudra «bien communiquer car (il n'a) pas joué avec eux depuis longtemps».

对他来说,应该“加强交流,因为很久没有和队友配合了。”

Les parties intéressées s'il vous plaît communiquer avec mon téléphone, ou par e-mail.

有意者请于我电话联系,或发邮件。

Il est nécessaire, s'il vous plaît contactez-nous à la vitesse la plus élevée sera le meilleur service pour communiquer avec vous.

有需要请与我们联系,将以最快的速度最优的服务与您沟通

De vous accueillir tous affaires, communiquez avec les amis.

欢迎各位商家、朋友联络

Délais de livraison, la qualité et bas prix, la bienvenue à vous tous qui souhaitent communiquer avec des appels.

供货及时、质优价廉,欢迎各位有意者来电联系

Elle ne sera jamais communiquée à des tiers.

它将永远不会被泄露给第三方。

D’accord… Je lui communique les prix de la collection « Lila » par télécopie ?

好的……我传真给她谈“莉拉”系列时装的价格吗?

Le palais présidentiel de l’Elysée a annoncé qu’il ne communiquerait pas sur la naissance de cet enfant.

爱丽舍宫昨天还没有发布孩子出生的消息。

Maintenant, nous pouvons communiquer en français grâce à un réseau d'aides.

现在我们可以通过网络帮手用法语沟通了。

Il ya de l'espoir que la force des fabricants dans notre société de communiquer.

现希望有实力的厂家于我公司进行沟通

Ces autres personnes apprécient beaucoup l'effort et le désire de l'étudiant à apprendre sa culture et à communiquer.

这些人非常赏识学习他们的文化和跟他们交流的学生的努力和愿望。

Il y a bien longtemps, selon les chercheurs les plus réputés, nos ancêtres semblaient communiquer par écrit.

据最有名望的学者说,很久以前,我们的祖先可能用书写来进行交流

En revanche, il peut communiquer avec les autres animaux, et notamment avec sa meilleure amie, Caroline, la tortue verte.

此外,它还能和其他动物沟通,特别是和它最要好的朋友,绿龟卡洛琳。

(Je sais bien qu'il était en retard).Il y a trop longtemps que nous ne communiquions pas.

(我知道祝福有些晚了)我们有很长时间没有联络了。

法语百科

La communication est l'ensemble des interactions avec autrui qui transmettent quelque information. Il s'agit donc aussi de l'ensemble des moyens et techniques permettant la diffusion d'un message auprès d'une certaine audience.

Elle concerne aussi bien l'être humain (communication interpersonnelle, groupale…), l'animal, la plante (communication intra- ou inter- espèces) ou la machine (télécommunications, nouvelles technologies…), ainsi que leurs hybrides : homme-animal, hommes-technologies… C'est en fait, une science partagée par plusieurs disciplines qui ne répond pas à une définition unique. Comme le constate Daniel Bougnoux : « Nulle part ni pour personne n'existe LA communication. Ce terme recouvre trop de pratiques, nécessairement disparates, indéfiniment ouvertes et non dénombrables. » Si tout le monde s'accorde pour la définir à minima comme un processus, les points de vue divergent lorsqu'il s'agit de la qualifier.

Les « sciences de l'information et de la communication », proposent une approche de la communication centrée sur la transmission d'informations. Dans ce cadre, la communication étudie aussi bien l'interaction homme-machine que les processus psychiques de transmission de connaissances (avec l'appui des sciences cognitives). La psychologie sociale s'intéresse essentiellement à la communication interpersonnelle (duelle, triadique ou groupale). La communication — vue comme un système complexe — concerne tout ce qui se passe lorsque des individus entrent en interaction. Les processus cognitifs, affectifs et inconscients sont pris en compte. Dans cette optique, les informations transmises sont toujours multiples, que la transmission d'informations n'est qu'une partie du processus de communication et que différents niveaux de sens circulent simultanément. La psychanalyse traite de la communication intra-psychique. Un métier de la communication est une occupation professionnelle destinée à convaincre ou persuader à travers les média, le nom moderne de la rhétorique.

Principaux domaines

Entre humains, la pratique de la communication est indissociable de la vie en société. La science de la communication — en tant qu'étude de cette pratique — englobe un champ très vaste que l'on peut diviser en plusieurs niveaux décrits ci-dessous.

La communication interpersonnelle

Communication du type émetteur - message - receveur
Communication du type émetteur - message - receveur

Cette forme de communication n'a été formalisée qu'aux cours des deux derniers siècles. La communication interpersonnelle est fondée sur l'échange de personne à personne, chacune étant à tour de rôle l'émetteur et/ou le récepteur dans une relation de face à face : la rétroaction est censée être facilitée sinon quasi-systématique. On dit parfois que la communication est « holistique », c'est-à-dire qu'elle fait intervenir le tout de l'homme (communication verbale et non verbale), ainsi que l'environnement (possibilité d'interférences environnementales dans la communication).

Pour l'école de Palo Alto, la communication est fondamentale et essentielle pour l'homme : « on ne peut pas ne pas communiquer ». Que l'on se taise ou que l'on parle, tout est communication. Nos gestes, notre posture, nos mimiques, notre façon d'être, notre façon de dire, notre façon de ne pas dire, toutes ces choses « parlent » à notre récepteur. La communication est aussi une forme de manipulation. Quand bien même notre intention première voire délibérée n'est pas de manipuler, nous communiquons souvent dans l'intention d'influencer ou de modifier l'environnement ou le comportement d'autrui.

La communication de groupe

La communication de groupe part de plus d'un émetteur s'adressant à une catégorie d'individus bien définis, par un message (communication) ciblé sur leur compréhension et leur culture propre.

C'est celle qui est apparue avec les formes modernes de culture, souvent axées sur la culture de masse (société de consommation), dont la publicité ciblée est la plus récente et la plus manifeste.

Les effets de la communication de groupe se situent entre ceux de la communication interpersonnelle et ceux de la communication de masse.

La communication de groupe est aussi complexe et multiple car elle est liée à la taille du groupe, la fonction du groupe et la personnalité des membres qui le composent.

On peut également intégrer cette notion dans la communication interne à une entité. Les groupes peuvent alors être des catégories de personnels, des individus au sein d'un même service, etc.

On peut aussi intégrer cette notion à une communication externe ciblée vers certains partenaires ou parties prenantes de l'entité.

La communication de masse

Dans la communication de masse, un émetteur (ou un ensemble d'émetteurs liés entre eux) s'adresse à un ensemble de récepteurs disponibles plus ou moins ciblés. Là, la compréhension est considérée comme la moins bonne, car le bruit est fort, mais les récepteurs bien plus nombreux. Elle dispose rarement d'une rétroaction, ou alors très lente (on a vu des campagnes jugées agaçantes par des consommateurs, couches pour bébé par exemple, conduire à des baisses de ventes du produit vanté).

Ce type de communication émerge avec :

la « massification » des sociétés : production, consommation, distribution dites « de masse »,

la hausse du pouvoir d'achat,

la généralisation de la vente en libre-service,

l'intrusion entre le producteur et le consommateur de professionnels et d'enseignes de distribution,

les médias de masse ou « MassMedia » dont la radio et la télévision. L'absence de réponse possible en fait un outil idéal de la Propagande, ce que souligne à plusieurs reprises Georges Bernanos.

Aujourd'hui, les NTIC et en particulier Internet abaissent à un niveau sans précédent le coût de communication et de plus rendent la rétroaction possible.

En France, l'État lie significativement Culture et Communication en les confiant à un même ministère.

« Psychologie des foules » (1895) du psychopathologue Gustave Le Bon est un ouvrage considéré comme fondateur de la notion de « masse », bien qu'il soit contestable sur son contenu et son objectivité. « La persuasion clandestine », ouvrage de Vance Packard, montre à ce sujet que la science de la manipulation était déjà bien avancée en 1957. Retour au meilleur des mondes d'Aldous Huxley va dans le même sens.

Concepts

Un besoin d'identité

L'image que nous donnons doit être confirmée par autrui. Le fait que le rôle, le statut et la place des acteurs soient bien identifiés permet aux interlocuteurs de se reconnaître dans une position sociale, d'éviter les mal-entendus, les conflits, et d'assurer la crédibilité. L'identité situationnelle du locuteur est repérable dans l'énonciation.

Pour une entreprise, l'image de marque correspond à l'identité de l'entreprise perçue par ses parties prenantes. Toute atteinte à l'image de marque est un risque de réputation, préjudiciable à la bonne marche de l'entreprise, à sa crédibilité et à la confiance que lui accordent ses clients.

Un besoin de souveraineté

Une communication habile peut faciliter les processus d'influence, légaux ou non. Le phénomène de développement des ONG dans le contexte de mondialisation est révélateur à cet égard. La souveraineté et l'indépendance des États peut être menacée par la prolifération de messages non contrôlés en source ouverte.

La communication est une composante essentielle de la diplomatie et de l'exercice de la souveraineté d'un État. Lorsqu'un chef d'État ou un représentant d'un gouvernement s'exprime lors d'une réunion internationale, d'un sommet de la Terre, d'une conférence internationale sur un sujet d'intérêt mondial (commerce international, gestion de l'eau, santé, biodiversité), la communication est essentielle sur le plan de la perception de l'autorité.

L'utilisation du français ou de l'anglais est notamment un enjeu quotidien au sein de la relation Québec-Canada.

De plus, il est souvent reconnu que l'influence culturelle et économique d'un pays se perçoit par l'influence et l'utilisation de sa langue. On notera donc l'influence forte de l'anglais et du chinois actuellement. Mais au temps de Louis XIV, la langue de la diplomatie et de la noblesse était le français.

Une dynamique des territoires

L'espace physique et psychique (intime) doit être protégé. Dans toute organisation, chacun défend son espace et évite les intrusions injustifiées.

Dans la vie économique territoriale, pour l'organisation de pôles de compétence par exemple, la communication s'établit entre des organisations très différentes : services déconcentrés des États en régions (Länder…), conseils régionaux, directions régionales de groupes industriels, petites et moyennes entreprises, chambres de commerce et d'industrie, universités et grandes écoles, centre d'études et de recherches.

Afin de se comprendre avec toutes les précisions du langage, il est souvent préférable, au niveau régional ou local en tous cas, d'utiliser la langue maternelle, quitte à employer une langue véhiculaire lors des séjours internationaux.

Le besoin d'une langue

On a vu au cours de l'Histoire, l'importance que prit la langue dans la communication. Les traductions en plusieurs langues vernaculaires du Livre des merveilles du monde de Jean de Mandeville eurent un impact considérable au XV et au X siècle sur les explorateurs (notamment Christophe Colomb), peut-être davantage que le Devisement du monde qui relatait les voyages de Marco Polo. L'édit de Villers-Cotterêts (François I, 1539) permit au souverain de diffuser les actes administratifs et juridiques dans une nouvelle langue officielle de communication.

On a vu aussi l'impact considérable qu'eurent, au XVII siècle, certaines œuvres écrites en français, dans des domaines qui restaient encore réservés au latin : l'Utopia de Thomas More, le Discours de la méthode de Descartes (1637), les Provinciales de Pascal (1656). Au XVIII et XIX siècles, la Bible de Sacy eut un impact considérable sur la littérature. Au XVIII siècle, les cours européennes communiquaient en français.

L'anglais aujourd'hui est largement employé pour la communication dans de nombreux domaines (informatique, affaires, sciences essentiellement). Les langues ont des statuts de communication très différents : les six langues officielles des Nations unies sont l'anglais, l'espagnol, le français, le russe, l'arabe et le chinois.

Néanmoins, les langues maternelles restent les langues de communication localement, en particulier en Europe, qui a défini une politique sur ce point.

Les langues ne sont pas forcément parlées. Elles peuvent aussi être gestuelles. La Langue des signes française permet par exemple de communiquer entre et avec les malentendants et les non-entendant. C'est une langue à part entière, et qui connaît sa propre évolution. Au Québec il s'agit de la langue des signes québécoise.

Se référer à la Langue des signes, au Braille et la Convention relative aux droits des personnes handicapées (article 2).

Une mise en réseau avec les outils de télécommunication

La communication est le passage obligé pour entrer en relation avec autrui.

À ce stade, il faut noter l'importance des moyens de télécommunication basés sur des techniques optiques, électriques et électroniques.

Au fur et à mesure de l'apparition de ce dernier type de médias depuis le XIX siècle, et à l'exception du télégraphe électrique (à partir de 1838) et du téléphone (réseau élémentaire émetteur-récepteur), les médias fondés sur les techniques électroniques (radiodiffusion, télévision), employés depuis la Seconde Guerre mondiale, n'offraient pas de possibilités de rétroaction importantes.

Avec les dernières générations d'outils de télécommunications électroniques, la rétroaction devient plus aisée, et les messages se sont beaucoup enrichis (documents, images). Les messageries électroniques, l'internet… permettent d'atteindre des groupes de personnes, et de faire une véritable communication de groupe.

Un message à transmettre

Les aspects techniques de la communication ne doivent pas cacher l'essentiel : la communication a pour objectif de faire passer un message.

L'avènement de l'internet depuis les années 1960 a suscité diverses études de la part de philosophes et de sociologues. Parmi ces études, on retiendra celles de Pierre Musso et de Philippe Breton, qui, sous des arguments un peu différents, portent le même diagnostic : la communication a tendance à être instrumentalisée par les outils de télécommunication et les technologies de l'information. L'idée est qu'il existe une croyance selon laquelle on communique bien parce que l'on dispose de moyens techniques sophistiqués (dernière version du logiciel, mobile…). Pierre Musso note que cette croyance serait fondée sur la philosophie des réseaux, sorte de pseudo-"religion" qui serait la résurgence de la philosophie de Saint-Simon, fondée sur le principe de gravitation universelle.

En réalité, sur le fond, la communication cherche bien à répondre à l'un des objectifs suivants :

faire passer une information, une connaissance, ou une émotion ;

créer une norme commune pour se comprendre ;

créer une relation pour dialoguer fréquemment, ou relancer le dialogue ;

obtenir une influence pour inciter l'autre à agir selon sa volonté ;

donner son identité, sa personnalité au tiers, pour être connu.

On parle alors d'enjeux de la communication. Ces enjeux sont liés aux différentes fonctions du message (voir les concepts de Roman Jakobson).

On voit qu'une communication trop axée sur des moyens techniques peut faire oublier les risques inhérents à la communication.

Les sciences de l'information et de la communication

Concernant la communication en tant que science, certaines notions ont été dégagées par les différents modèles de communication explicités plus bas.

Durant les années 1980, S.H. Chaffee et C.R. Berger proposèrent une définition généraliste qui reste de nos jours une base connue des sciences de la communication : "La science de la communication cherche à comprendre la production, le traitement et les effets des symboles et des systèmes de signes par des théories analysables, contenant des généralisations légitimes permettant d'expliquer les phénomènes associés à la production, aux traitements et aux effets." (traduit de l'anglais)

La distinction entre l'information et la communication

Pour le chercheur Dominique Wolton, spécialiste de la communication, la « croissance de l'information et sa multiplication, comme l'hétérogénéité des récepteurs rendent finalement visible cette dissociation entre information et communication ». Pendant des siècles la rareté de l'information, et la difficulté de sa transmission étaient telles « que l'on croyait de bonne foi que l'information créait de la communication », explique-t-il. Inversement, dans un message reliant deux êtres humains, l'information n'est qu'une toute petite partie de la communication, d'où la fréquence des malentendus, selon Irène Lautier, directrice de la Faculté des sciences du sport de l'université Lille II.

Finalement, malgré son développement, "non seulement la communication ne rapproche pas forcément des points de vue, mais elle peut même amplifier l'incommunication", observe Dominique Wolton, selon qui le mot "information" fut "d'abord lié à une revendication politique : la liberté d'information comme condition de la démocratie et le complément de la liberté de conscience" puis "le symbole de la presse" et du "droit de savoir ce qu'il se passe", avant d'être repris dans l'informatique, pour parler de "système d'information" d'une entreprise. Le développement d'Internet a encore modifié la donne, avec l'explosion des communications sous forme de blogs et de mailing, où la part d'information vérifiée et codifiée fut dès le départ très modeste et beaucoup plus faible que dans les "systèmes d'information" des entreprises.

Cette masse croissante de communication a suscité une demande de journalisme plus indépendant, capable de la trier, recouper, hiérarchiser, pour transformer de simples émetteurs de message en sources d'information, en allant jusqu'à assurer la protection de l'anonymat quand c'est nécessaire, afin de rétablir une relative hiérarchie entre les différents émetteurs de message, basée plus sur la compétence et la fiabilité que sur la puissance et la motivation. La protection des sources d'information des journalistes permet par ailleurs de vérifier auprès des institutions et entreprises que la communication affichée à l'extérieur par le porte-parole officiel correspond bien à la réalité vécue à l'intérieur.

Communication verbale et communication non verbale

Une communication verbale est faite de signes linguistiques.

Ces signes confèrent un corpus appelé langue, ou plus généralement langage, mais les linguistes viennent à distinguer langue et langage.

L'écriture, la langue des signes, la voix sont des médias, des moyens de communiquer. L'art de conceptualiser ce message dans un langage afin de minimiser les interférences est appelé la rhétorique. Aristote et Cicéron étaient des théoriciens de rhétorique, qui devint l'un des sept arts libéraux dans le haut Moyen Âge.

Est dite « non verbale » une communication basée sur la compréhension implicite de signes non exprimés par un langage : l'art, la musique, la kinesthésie, les couleurs, voire les vêtements ou les odeurs. Ces signes, leur assemblage et leur compréhension ou leur interprétation sont dans leur grande majorité dépendants de la culture. La communication non verbale peut ainsi être ambiguë (Adler, 2013). Par exemple, un clin d'œil peut être interprété différemment d'un individu à l'autre. Pour certains, il pourra s'agir d'un signe de remerciement, alors que pour d'autres, il pourra s'agir d'un manque d'assurance. Ce type de signe ayant une signification différente selon les cultures est nommé "emblème".

Mais on définit en premier lieu la communication non verbale à travers le corps, la posture, les gestes ou encore les différentes expressions du visage.

Le mot verbal peut également être compris comme exprimé de vive voix (Petit Larousse). On parlera alors de communication verbale, par opposition à la communication écrite. Mais la communication n'est pas qu'orale. Elle est aussi non verbale (voir plus bas).

La communication passe donc aussi par le corps. Ainsi elle sera non verbale ou plutôt non verbalisée. La communication non verbale peut être para-verbale, c'est-à-dire qui accompagne la vocalisation. Ainsi lorsque le locuteur explique qu'il faut aller à droite et qu'il bouge sa main dans cette direction, c'est un cas de communication para verbale. Croiser les bras dans un signe de protection est aussi une communication non verbale. Mais ici ce sera pour dire que : « je me retranche derrière mes idées laissez-moi tranquille ». Mimiques et posture font partie de la communication.

Des gestes risquent de faire passer un message comme plus fort, plus prononcé que ce que l'on dit.

Le ton d'un message est aussi une forme de non-verbal. C'est cette base, le non-verbal, qui définit par exemple ce qu'on appelle le jeu d'un acteur, au théâtre.

On parle d'intelligence non verbale lorsqu'une personne utilise à la fois ses capacités d'écoute et d'observation pour analyser son interlocuteur. Cette analyse en temps réel au cours de la relation porte sur l'ensemble de sa communication, ainsi que sur ses actions et réactions dans un environnement donné. L'objectif étant l'optimisation de la communication et des relations. La maîtrise de la communication non verbale et verbale, ainsi que l'exploitation des erreurs de perception (biais cognitifs) permettent d'influencer l'issue de la relation et des échanges, selon la thèse défendue par Eric Goulard.

Les contextes de communication

Une communication est gravée dans un contexte. Elle peut avoir lieu à un instant donné, dans un lieu donné, et vis-à-vis d'une situation, d'un évènement donné.

Tout cet environnement, qui ne fait pas partie de la communication à proprement parler, mais qui accompagne cette communication, est appelé contexte. L'environnement peut générer du bruit, ou être source d'interférences.

La philosophie du langage s'intéresse au contexte, et la linguistique précise le contexte d'une phrase : voir contexte (linguistique).

Le contexte intervient dans les enjeux cités plus haut : culture, changement de médias, langue, souveraineté, identité, dynamisme des territoires, mise en réseau.

Les réseaux

On nomme réseau un ensemble d'acteurs, d'agents économiques, de nœuds, ou lieux de communication grâce auxquels les messages circulent. L'information se concentre et se redistribue ainsi.

Réseaux sociaux

Ce sont les réseaux d'anciens élèves de grandes écoles, d'universités, d'associations, d'ONG, de centres de recherche, d'organismes publics ou simplement d'individus possédant des intérêts communs. Voir dans le cas d'entreprises : Entreprise étendue.

Sur le plan technique

Des réseaux de transport (routes, canaux, chemins de fer), des réseaux de télécommunications et informatiques (télégraphe, téléphonie, web) se sont développés considérablement depuis deux siècles.

Voir aussi sur ce sujet : télécommunications, sémaphore, télégraphie, téléphonie.

Interactions informelles

On découvrit dans les années 1960 que la généralisation des ascenseurs automatiques, qui supprimait les garçons d'ascenseur, supprimait un nœud important de communication informelle entre les étages d'une entreprise (car le garçon d'ascenseur connaissait tout le monde et tout le monde lui parlait). Ce rôle a été partiellement remplacé par les coins café considérés aujourd'hui comme indispensables dans les bureaux, et lieux d'échanges informels souvent importants.

La temporalité

Une communication qui peut durer dans le temps (le message n'est pas supprimé au moment où il est envoyé) est dite « intemporelle ». Par exemple, un message rédigé dans un livre est intemporel. Cette notion est liée au contact entre les entités qui communiquent. Un message éphémère, lui, est dit « temporel ». Par exemple, une discussion orale est éphémère, temporelle. La communication est notamment enseignée dans les écoles d'ingénieurs.

La localisation

Dans l'espace, une communication peut être :

localisée (concentrée à un endroit), telle une discussion ;

alocalisée (disponible de n'importe quel endroit) - par exemple internet, extranet ;

délocalisée (le lieu d'émission est loin du lieu de réception), c'est le cas d'une discussion téléphonique.

Cette notion est liée à l'expression du contact entre les entités qui communiquent.

Le code

Le code (information) est un concept souvent mis en avant dans la vision mécaniste de la communication. Il est pourtant rarement adéquat, ne s'appliquant bien qu'aux seules situations hiérarchiques et autoritaires : interface homme-machine, relations homme-animal, etc. Par extension et d'une manière pessimiste, la notion de code est souvent employée pour l'étude des relations humaines.

Dans ce cadre simplifié, pour communiquer, l'émetteur et le récepteur doivent disposer d'un code commun. La communication se caractérise alors surtout par l'utilisation d'un code établissant les correspondances entre un signe et son sens qui doit être commun aux interlocuteurs. L'absence de code commun entre émetteur et récepteur est l'une des sources d'échecs de la communication, chacun pouvant supposer que l'autre comprend son code, sans que ce soit le cas :

Un chef de projet américain est choqué de voir son équipe française exiger du matériel pour son travail. Elucidation faite, cette équipe ne voulait que demander ce matériel (or to demand signifie exiger).

Le même s'étonne de voir, après avoir stigmatisé le peu de temps dont on dispose pour un petit projet, de voir des membres européens se demander pourquoi au contraire on dispose d'une telle marge. Elucidation : quand il écrivait sur son tableau 6/6 pour la date de début et 6/12 pour la date de fin, il pensait pour cette dernière au 12 juin et l'équipe européenne a compris 6 décembre !

Un collègue japonais désirant montrer le grand respect qu'il éprouve pour la famille d'un collègue européen l'invitant à dîner apporte à la maîtresse de maison une fleur considérée comme l'une des plus belles au Japon : un chrysanthème. Gêne garantie chez celle-ci, pour qui cette fleur est symbole de cimetière.

Dans tous ces exemples, la notion de code explique l'incompréhension entre les êtres humains; mais la notion n'explique pas pour autant la compréhension. Or les situations sont courantes où le défaut de code n'apporte pas de catastrophe, au contraire: relations sourd-entendant, relations aveugle-voyant, relations entre étrangers sans mots communs, etc. Entre humains, on peut toujours essayer de se faire comprendre; essayez donc de vous "faire comprendre" d'un ordinateur qui détecte une faute de syntaxe dans l'ordre envoyé. Non, décidément, le code est une notion trop évidente pour être utilisée sans pincettes.

La transmission

La communication consiste à transmettre un message afin d'établir un contact. L'établissement du contact comporte certains risques, notamment lors de "l'ouverture" et "fermeture" de la communication. Les risques d'intrusion, de non réponse, de blocage et d'abandon existent réellement. Ce point fait l'objet de la confidentialité en sécurité de l'information, on l'appelle le message.

Le protocole de communication

On désigne sous ce terme tout ce qui rend la communication possible ou plus aisée sans rapport avec le contenu de la communication elle-même.

Attendre une tonalité pour numéroter, demander à l'interlocuteur de se répéter, épeler son nom, s'entendre tacitement sur le moment où une communication sera considérée comme terminée font partie des protocoles.

La mise en œuvre d'un protocole demande la définition de normes élaborées.

Voir aussi :

Diplomatie,

Norme,

Internet.

La rétroaction

Le message de Rétroaction (ou Feedback en anglais), est le message, verbal ou non, renvoyé sous forme de réaction par le récepteur, à l'émetteur. La possibilité d'obtenir et de traiter une telle réponse ouvre la voie à la communication bidirectionnelle. Selon les cas, le feed-back consiste à confirmer ou infirmer la réception du message, demander des précisions, relancer ou terminer la discussion.

La notion de rétroaction (feed-back) est issue des travaux de Norbert Wiener dans les années 1950 sur la cybernétique . Elle correspond au saut technologique du passage de la mécanographie à l'informatique, et à l'apparition des premiers ordinateurs basés sur des technologies électroniques. Cette notion montre qu'il existe à côté de la vision linéaire (unidirectionnelle) de la communication la possibilité et l'intérêt de créer et d'entretenir un processus circulaire (bidirectionnelle) avec trois formes de Feed-Back :

Le Feed-back positif, qui conduit à accentuer un phénomène, avec un effet possible de boule de neige (hausse de la tension entre les communicants, énervement croissant entre deux personnes).

Le Feed-back négatif peut être considéré comme un phénomène de régulation, qui en amoindrissant la communication, l'équilibre et la stabilise grâce à la reformulation ou au questionnement.

L'absence de Feed-back (réponse néant) révèle une « panne » de communication. Non seulement aucune information n'est renvoyée, mais on ne sait même pas si le message émis a été reçu ou pas.

La boucle de rétroaction a conduit à définir des modèles théoriques et systémiques de système d'information (niveaux opérationnel, organisationnel, décisionnel).

Modèles

De nombreux théoriciens de la communication ont cherché à conceptualiser « le processus de communication ». La liste présentée ci-après ne peut prétendre être exhaustive, tant les modèles sont nombreux et complémentaires. L'objectif est de fournir un aperçu de l'évolution générale en explicitant les modèles les plus connus ainsi que leurs apports.

Modèle de Shannon et Weaver

Modèle de Shannon et Weaver
Modèle de Shannon et Weaver

Le modèle de Claude Shannon et Weaver désigne un modèle linéaire simple de la communication : cette dernière y est réduite à sa plus simple expression, la transmission d'un message. On peut résumer ce modèle en :

« Un émetteur, grâce à un codage, envoie un message à un récepteur qui effectue le décodage dans un contexte perturbé de bruit. »

Apparu dans Théorie mathématique de la communication (1948), ce schéma sert à deux mathématiciens Claude Shannon (père entre autres de nombreux concepts informatiques modernes) et Warren Weaver (scientifique versé tant dans la vulgarisation que la direction de grands instituts), à illustrer le travail de mesure de l'information entrepris pendant la Seconde Guerre mondiale par Claude Shannon (ce dernier a été embauché par Weaver à l'Office of Scientific Research and Development pour découvrir, dans le code ennemi, les parties chiffrées du signal au milieu du brouillage). À l'origine, les recherches de Shannon ne concernent pas la communication, mais bien le renseignement militaire. C'est Weaver qui a "traduit" la notion de brouillage par celle de "bruit", la notion de signal par "message", la notion de codeur par "émetteur", la notion de décodeur par "récepteur"… Jusqu'à la fin de sa vie, Claude Shannon se défendra contre la reprise du soi-disant modèle pour autre chose que des considérations mathématiques.

Le modèle dit de Shannon et Weaver n'a en effet de prétention qu'illustrative. Mais il a souvent été pris au pied de la lettre, révélant alors la forte influence béhavioriste du modèle de Pavlov (stimulus-réponse).

Ce modèle, malgré son immense popularité (on le trouve cité souvent comme « le modèle canonique de la communication »), ne s'applique pas à toutes les situations de communication et présente de très nombreux défauts :

et s'il y a plusieurs récepteurs ?

et si le message prend du temps pour leur parvenir ?

et si la réalité décrite n'existe pas ailleurs que chez le premier locuteur ?

et s'il y a plusieurs messages (au besoin contradictoires) qui sont prononcés en même temps?

et s'il y a un lapsus ?

et si sont mis en jeu des moyens de séduction, de menace ou de coercition ?

et si le message comporte des symboles nouveaux ou des jeux de mots ?

En sus de sa linéarité, le modèle de Shannon et Weaver considère que le récepteur est passif : toutes les recherches en sciences de l'information et de la communication montrent que cela est simpliste, ou faux.

Modèle de Lasswell

Harold Dwight Lasswell, politologue et psychiatre américain, s'est fait un nom en modélisant la communication de masse à travers les questions : « Qui, dit quoi, par quel canal, à qui et avec quel effet ? ». Questions reprises de la méthode que Quintilien, pédagogue latin du I siècle, enseignait à ses apprentis rhéteurs.

Qui parle ? Correspond à l'étude sociologique du ou des milieux et organismes émetteurs Pour dire quoi ? Se rapporte à l'énoncé du contenu du message, à son analyse Par quel média ou canal ? Description et évaluation des techniques utilisées pour diffuser l'information à un instant donné vers une cible donnée S'adresse à qui ? Vise l'auditoire, ou audience. Soit la définition, la mesure, la localisation des publics récepteurs Avec quel effet ? Il s'agit d'analyser et d'évaluer les influences qualitatives et quantitatives du message sur l'audience.

Ce modèle conçoit la communication comme étant un processus d'influence et de persuasion, très proche de la publicité. Ce modèle dépasse la simple transmission du message (même s'il y reste centré) et envisage notamment les notions d'étapes de communication, la capacité de pluralité des émetteurs et des récepteurs et de finalité d'une communication (ses enjeux).

Pourtant il est critiquable, sur la même base que les critiques émises contre le modèle de Claude Shannon et Weaver. En effet il envisage la communication comme une relation d'autorité et de persuasion. Et il néglige le message de rétroaction, ainsi que les notions de psychologie et de sociologie de part et d'autre de la relation de communication. Le récepteur est toujours considéré comme passif, ce qui est encore inexact, car il existe en général interaction entre l'émetteur et le récepteur, ce qui n'est pas pris en compte dans ce modèle.

L'un de ses ouvrages majeurs - Propaganda Technique in the World War (1927) - fait partie des ouvrages de référence dans l'usage de la propagande dans la Seconde Guerre mondiale. Sa vision autoritaire, voire autoritariste de la communication, lui vaut de nombreux ennemis, encore aujourd'hui.

Ce modèle est à lier par antithèse aux travaux du célèbre Marshall McLuhan (La Galaxie Gutenberg, 1967) et Régis Debray (Traité de médiologie, 1991)

Modèle de Jakobson

Cet autre modèle, fondé sur la linguistique, est proposé par Roman Jakobson (1896-1982). Ce linguiste russe développe un point de vue centré non plus sur la transmission d'un message, mais sur le message lui-même, évitant ainsi les dangers d'instrumentalisation technique (voir sur ce point philosophie des réseaux).

Il est composé de six facteurs. À chacun de ces facteurs est lié une fonction du message, explicitée par Jakobson.

Le destinateur, lié à la fonction expressive du message,

Le message, lié à la fonction poétique du message,

Le destinataire, lié à la fonction conative du message,

Le contexte, l'ensemble des conditions (économiques, sociales et environnementales principalement) extérieures aux messages et qui influence sa compréhension, lié à la fonction référentielle du message,

Le code, symbolisme utilisé pour la transmission du message, lié à la fonction métalinguistique du message,

Le contact, liaison physique, psychologique et sociologique entre émetteur et récepteur, lié à la fonction phatique du message.

On notera l'apparition ou la réapparition des trois dernières notions (contexte, code, contact) qui complètent énormément la vision d'ensemble sur ce qu'est une communication.

Certains facteurs peuvent être considérés comme des agents de communication (destinataire) Sur le contexte, voir l'article perception de l'environnement.

Ces travaux sont à lier à l'impulsion linguistique de Ferdinand de Saussure, conceptuelle de Shannon et Weaver, et philosophique de John L. Austin.

Modèle de Gerbner

Schéma du modèle général de la communication selon George Gerbner.

George Gerbner, sociologue des années 1950, avait l'ambition de formuler un modèle général de la communication. Il présente en 1956 un modèle beaucoup plus complexe que les précédents. Son modèle s'articule autour de deux propositions essentielles :

Il lie le message au contexte, ainsi il permet de le renseigner sur la signification du message.

Il décrit le processus de communication comme un ensemble à deux dimensions : une perceptive et une autre dimension pour le contrôle.

Le trait particulier de ce modèle est qu'on peut l'appliquer aux différentes formes de communication en fonction du contexte. Il convient à un acte de communication interpersonnelle entre deux personnes mais aussi au processus plus complexe de la communication de masse.

Modèle de Newcomb

Theodore M. Newcomb, en 1953, présente le modèle ABX triangulaire et devient le premier à introduire le rôle de communication dans la relation sociale.

Newcomb relève en effet dans les relations sociales deux dimensions. L'attitude, qui est la qualité du lien affectif, et l'union qui est la spécificité du lien. À travers ces deux grilles d'analyse, il va s'intéresser à l'équilibre ou le déséquilibre d'une relation sociale. Une relation est dite équilibrée lorsque les attitudes ont la même orientation. Son hypothèse est que nous sommes tous à la recherche d'un équilibre dans la situation de communication. S'il n'est pas atteint, nous souhaiterons alors soit réduire ce déséquilibre, soit rompre la relation . Newcomb s'intéresse donc à la notion de similarité, à leur possession, leur association ou à leur contraire.

Il nous fait également remarquer que les relations se nouent généralement autour d'un objet (thème de conversation, une personne, une passion commune…). Il exposera par la suite 8 schémas de relation, dont 4 modèles équilibrés et 4 modèles déséquilibrés.

Le modèle de Newcomb soulève donc des faits essentiels selon quoi toute situation de communication met en présence des individus caractérisés par des attitudes, des motivations et que toute situation de communication peut être un moyen de faire évoluer une relation. La communication est donc ici appréhendée comme un phénomène dynamique et complexe et non mécanique.

Modèle de Matilda et John Riley

Dans ce modèle est considéré en premier lieu l'appartenance des individus humains à des groupes. L'émetteur rebaptisé communicateur, et le récepteur sont donc distribués dans des groupes primaires (familles, communauté, petits groupes…) sociologiques.

Ces groupes influeraient la façon de voir, de penser et de juger de leurs membres. Et ces groupes évoluent dans un contexte social dont ils dépendent.

Ce modèle de Matilda White Riley et de John White Riley introduit de nouvelles notions, notamment celle de contexte et d'appartenance à un groupe, liées à la sociologie. De plus ce modèle est le premier à prendre en compte la notion d'une boucle de rétroaction, entre l'émetteur et le récepteur. Cela montre qu'il y a réciprocité et inter-influence entre les individus.

Ce modèle est à l'origine des travaux sur la communication de groupe.

中文百科

通信是发送者通过某种媒体以某种格式来传递信息到收信者以达致某个目的。在古代,人们通过驿站、飞鸽传书、烽火报警、符号、语言、眼神、触碰等方式进行信息传递。到了今天,随着科技水平的飞速发展,通信基本完全利用有线或无线电完成,相继出现了固定电话、无线电话、手机、互联网甚至视频电话等各种通信方式。通信技术拉近了人与人之间的距离,提高了通信的效率,深刻的改变了人类的通信。

通信史

1044年,毕昇发明活字版印刷术。

1450年,约翰古腾堡发明金属活字印刷术。

1837年,美国人摩尔斯发明电报机。

1857年,横跨美国海底电报电缆完成。

1875年,贝尔发明史上第一支电话。

1895年,俄国人波波夫和意大利人马可尼同时成功研制了无线电接收机。

1895年,法国的卢米埃兄弟,在巴黎首映第一部电影。

1912年,铁达尼号沉船事件中,无线电救了700多条人命。

1920年代,收音机问世。

1920年代,英国人贝尔德成功进行了电视画面的发送,被誉为电视发明人。

二次大战爆发,电视事业中断,战火突显广播发送成本低、接收容易的特性,听众再次增加。

1962年,美国发射第一颗人造卫星,开启电视卫星发送的时代。

1955年,美国为了大战的需要,发行了第一部军用电子计算机。

1969年,美军创建阿帕网(ARPANET),目的是预防遭受攻击时,通信中断。

1983年,美国国防部将阿帕网分为军网和民网,渐渐扩大为今天的互联网。

1993年,美国宣布兴建信息高速通路计划,集成电脑、电话、电视媒体。

通信模型

信息源,负责制造信息。

发送设备,将信息转换为信号。

信道,信号在其上传播。

接收设备,将信号再还原成信息。

受信者,信息要发送到的目的地。

假设通信的二端是孤立的个体。

不允许不同的目的。

不允许不同的解释。

不允许不平等的权力关系。

不允许一些和情境有关的文本。

通信噪音

在任何通信模型中,噪声是指任何对接收方接收及解读消息的干扰。这里有些噪音的例子: 环境噪声 是指扰乱身体通信的噪音,如在聚会中站在扬声器旁边,或是因为教室旁建筑工地的噪音,以致于难以听到教授的说话。 生理缺陷噪音 生理缺陷妨碍有效的沟通,如失聪或失明 语义噪音 某些词的含义不同的解释。例如,英语“weeds”这个词可以指院子里一个不受欢迎的植物,或指大麻。 句法噪音 语法错误可以破坏通信,如在一个句子中的动词时态的突然变化。 组织噪音 不佳结构的通信可以改变接收方的准确解释。例如不清楚及不当陈述的指令会使接收方更加迷惑。 文化噪音 定型假设可能会导致误解,如祝一个非基督教的人“圣诞快乐”无意中得罪他们。 心理噪音 某些心理状态会使沟通变困难,例如非常悲伤或愤怒的情绪会使人无法专注在当下的情形,像自闭症等疾病也可能会妨碍有效的沟通。

法法词典

communiquer verbe transitif

  • 1. porter (quelque chose) à la connaissance de quelqu'un

    communiquer des informations

  • 2. faire partager (un sentiment, une sensation ou une émotion à d'autres)

    communiquer sa joie à tous

  • 3. être responsable de la transmission de (un mouvement ou un phénomène physique)

    un dispositif qui communique une impulsion à un mécanisme

communiquer verbe intransitif

  • 1. entrer en relation d'échange verbal et intellectuel (avec quelqu'un)

    communiquer par courrier

  • 2. être en jonction par l'intermédiaire d'un passage ou d'une ouverture

    nos deux bureaux communiquent

  • 3. entrer en relation d'échange affectif (avec quelqu'un)

    il a des difficultés à communiquer

se communiquer verbe pronominal réciproque

  • 1. s'échanger de l'un à l'autre

    se communiquer des informations

se communiquer verbe pronominal de sens passif

  • 1. être transmis d'une personne à une autre

    une maladie qui se communique facilement

  • 2. se propager (d'une chose à une autre ou d'un lieu à un autre)

    le feu s'est rapidement communiqué au bâtiment central

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épurement n.m.1. 〈旧语,旧义〉纯, , 提纯, 精炼2. 〈书面语〉纯洁, 高尚, 精, 优雅

farouche 胆小的,怕和人交往的,反抗的

dissension n. f. , 执, 纠纷

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