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词典释义:
actionnaire
时间: 2023-09-10 07:54:49
[aksjɔnεr]

n. 股东常见用法

词典释义

n.
股东
assemblée des actionnaires 股东大会



常见用法
actionnaire majoritaire持半数以股权的股东
actionnaire minoritaire持半数以下股权的股东

近义、反义、派生词
词:
associé
联想词
investisseur 投资者; holding 控股司; PDG 总经理; dirigeant 领导的,指挥的; majoritaire 多数派成员; banquier 银行家; capital 主要的,首要的; entrepreneur 承办人; bénéficiaire 获利者,受益人; filiale 司,分支机构; acteur 演员;
当代法汉科技词典

actionnaire n股东; 股民

actionnaire majoritaire 多数股权股东

actionnaire minoritaire 少数股权股东

actionnaire ordinaire 普通股东

短语搭配

actionnaire majoritaire持半数以上股权的股东

actionnaire ordinaire普通股东

actionnaire minoritaire持半数以下股权的股东

droits des actionnaires股东权利

participation des actionnaires净值

petit actionnaire小 股东

un actionnaire apporteur携股者;投资者

assemblée des actionnaires股东大会

collège des actionnaires股东协会

entreprise à actionnaire unique个体私营企业;独资企业

原声例句

Les actionnaires sont alléchés par l’appât d’un énorme bénéfice, car on évalue à cinq cents millions la valeur de ces richesses naufragées.

公司股东们对这笔巨额利润垂涎欲滴,因为他们估计这些沉没的财宝价值5亿。”

[海底两万里 Vingt mille lieues sous les mers]

Les principaux actionnaires de l'Oréal, ce sont les héritiers de son fondateur la famille Bettencourt-Meyers et en particulier sa petite-fille, Françoise, troisième plus grosse fortune de France.

L'OREAL的主要股东是创办人的继承者,Bettencourt-Meyers家族,尤其是他的孙女Françoise,是法国第三位最有钱的人。

[innerFrench]

Le stade a été construit grâce aux supporters actionnaires du club de football et ils sont très partagés sur le sujet.

体育场的修建多亏了足球俱乐部的股东赞助。

[Alter Ego 4 (B2)]

En contrepartie de son investissement l’actionnaire reçoit des dividendes, ce qui lui permet de faire fructifier son épargne.

作为投资的回报,股东可以获得红利,从而使他能够增加自己的储蓄。

[Conso Mag]

Il y a quelques années je suis devenu actionnaire d'une société de haute technologie, puisque c'est ainsi qu'on les nomme.

“几年前,我成为一家高科技公司的股东,大家都管它叫高科技,那就这么叫吧。

[那些我们没谈过的事]

Tu es actionnaire de cet hôtel ? questionna Julia.

“你是这家酒店的股东吗?”

[那些我们没谈过的事]

Je suis certain que tu étais bien plus qu'un simple actionnaire dans cette société.

我肯定你生前绝不是那家公司的普通股东而已。”

[那些我们没谈过的事]

Aussi un bon avis à ces actionnaires serait-il acte de charité.

这或许是个仁慈之举,说不定他们会很欢迎呢。

[海底两万里 Vingt mille lieues sous les mers]

En quelques semaines, la Hongrie pays membre du pacte de Varsovie et actionnaire du Comecon devient pour les transfuges le sas obligatoire entre l'Europe de l'Est et l'Europe de l'Ouest.

在几周内,华沙条约组织的成员和经互会的股东--匈牙利成为东欧和西欧之间叛逃者的必经之路。

[历史人文]

Ah ! je ne dis pas, il y a des actionnaires qui abusent. Par exemple, on m’a conté que des ministres ont reçu des deniers de Montsou, en pot-de-vin, pour services rendus à la Compagnie.

“啊!我并不是说没有挥金如土的股东。比方说,有人跟我说,部长们因为给公司办了些事,就收到蒙苏的贿赂。

[萌芽 Germinal]

例句库

Avec le développement de l'économie socialiste de marché par quelques grands actionnaires d'investir conjointement à construire la ville de Jiaxing Kaidi Wei Garment Co., Ltd.

随着社会主义市场经济发展,由几大股东共同投资兴建嘉兴市凯迪威服装有限公司。

Actionnaires dans les industries liées depuis de nombreuses années, des compétences dans le matériel informatique et de logiciels.

股东都曾在相关行业工作多年,精通计算机的软硬件。

Le principal pilier du groupe - Philip industrie de l'industrie et de l'investissement, des actions de sociétés cotées Philip (600.128) pour la compagnie le principal actionnaire.

集团的主要支柱——弘业投资及上市公司弘业股份(600128)为公司的主要股东

Société a confirmé que le marché a confirmé que la Communauté reconnaît que la satisfaction de la clientèle et la satisfaction des actionnaires, la satisfaction des employés.

公司确认、市场确认、社会确认,客户满意、股东满意、员工满意。

Selon les termes de l'offre de Nasdaq OMX et ICE, les actionnaires de NYSE Euronext se voient proposer 14,24 dollars en cash, 0,4069 action Nasdaq OMX et 0,1436 action ICE par action NYSE Euronext.

根据纳斯达克和洲际提出的条款,泛欧的股东每股将获得14.24美元的现金,0.4069纳斯达克股份和0.1436的洲际股份。

Swarovski famille existante de plus de 120 membres de la famille, dont 60 sont actionnaires, plus de 20 personnes dans le travail du groupe.

施华洛世奇家族现有120多名家族成员,其中60人是公司股东,20多人则在集团工作。

Au début de 2003, Groupe Foxconn, Hon Hai a pris Michael tchèque capital investissement et la technologie, Michael est devenu la République tchèque le deuxième plus grand actionnaire.

2003年年初,富士康鸿海集团毅然增资入股麦捷科技,成为麦捷的第二大股东

Que ce soit les clients, les fournisseurs ou des actionnaires, vous pouvez confier votre confiance en nous, nous nous traiter chaque client.

无论是客户,供货商还是股东,您完全可以将您的信任托付于我们,我们真诚的对待每一位客户。

NYSE Euronext a par ailleurs demandé à ses actionnaires "de ne pas agir" par rapport à cette nouvelle proposition, selon un communiqué diffusé vendredi.

在周五发表的声明中,泛欧方面还要求其股东不要针对这一提案“采取行动”。

L'entreprise dispose d'une bonne gouvernance d'entreprise et de normaliser le comportement des actionnaires, est une entreprise moderne standard.

公司具有完善的法人治理机构和规范的股东行为,是规范化的现代化企业。

Cette thèse vise à comparer les dispositions relatives en droit des sociétés et en droit boursier sous l’angle de la protection des actionnaires minoritaires.

而本文从对中小股东的保护的角度拟就两国公司法和证券法相关规定做一比较。

Tout ce que vous devez faire deux choses seront en mesure d'avoir leur propre entreprise: (1), afin d'obtenir votre entreprise 1 - 4 autres noms. (2), tous les actionnaires de la carte originale.

您只需做好两件事就能拥有自已的公司:(1)、为您的公司取1--4个备选名称。(2)、所有股东身份证原件。

Line pour les Blue Dragon modèles de carte et le montant total de la distribution aux actionnaires.Les États-Unis et de la bonne couleur de qualité des plaques!

系为蓝龙牌模板股东兼总经销.此板色美质佳!

La Société a été fondée en 2004, les actionnaires ont de nombreuses années d'expérience marketing, familier avec le fonctionnement du marché local, Dalian, un vaste connexions.

本公司成立于2004年,公司股东有多年市场营销经验,熟悉大连本地市场运作,人脉广阔。

Les actionnaires n'ont aucune volonté de changer cela car la rentabilité financière est trop souvent leur seule priorité .

股东们不愿意改变这个策略,因为对于他们永远是金钱利益至上。

L'un des principaux actionnaires de Hangzhou Hengli Printing Equipment Co., Ltd lancer la production d'alumine en Australie.

其中主要股东杭州恒立移印设备有限公司兼营澳洲产氧化铝。

La société sera les meilleurs produits et de meilleurs services pour revenir à la communauté pour le bénéfice des actionnaires.

公司将以最优异的产品和最完善的服务来回报社会, 造福股民

Les actionnaires de cette entreprise s'assemblent deux fois par an.

这家企业的股东每年开两次会。

La nomination de la ministre française de l'Economie ne faisait plus de doute après le soutien que lui ont apporté mardi les Etats-Unis, premiers actionnaires de l'institution.

在周二得到了该组织第一大股东美国的支持之后,法国经济部长的上任已经板上钉钉了。

Technologie, propriété de la société et certains de la science et la technologie des institutions telles que les PME des unités de plus que les actionnaires.

公司由市科技局所属事业单位及部分科技型中小企业等多家股东单位组成。

法语百科

L'actionnaire est un investisseur en capital et un type particulier d'associé. Il est propriétaire (ou titulaire) d'une valeur mobilière, l'action, qui lui ouvre des prérogatives dans le fonctionnement d'une société commerciale, par exemple société anonyme, société par actions simplifiée, société en commandite par actions.

Ces prérogatives sont de trois ordres. Elles sont politiques (droit de vote en assemblée générale, droit à l'information), pécuniaires (droit aux dividendes et droit au reliquat (boni) en cas de liquidation) et patrimoniales (droit de céder ou de nantir ses actions).

Le statut de l'actionnaire vis-à-vis de la société s'apparente parfois davantage à celui d'un investisseur (par l'apport de ses capitaux) qu'à celui d'un propriétaire. À ce titre, il détient des actions de cette société dont chacune représente une fraction de son capital. Il est donc copropriétaire — avec d'autres actionnaires — de la totalité de ce capital. Sa prise de risque financier est rémunérée par des dividendes versés périodiquement par l'entreprise à chacun des propriétaires d'actions, mais surtout par l'appréciation en bourse de la valeur de son capital investi.

On parle d'actionnaire de référence ou d'actionnaire majoritaire pour désigner un actionnaire qui détient une part significative du capital social.

La qualité d'actionnaire ne se limite pas au secteur privé : certaines entreprises publiques ont également le statut de société commerciale. Dans ce cas un État, ou une collectivité territoriale par exemple, peut être l'actionnaire exclusif, majoritaire ou de référence.

L'actionnariat privé est basé sur le respect des droits individuels de propriété. Cette notion est l'un des principes fondamentaux de l'Économie de marché, qui permet, selon les théories économiques libérales, une allocation optimale des ressources financières vers le secteur productif.

Exemple pédagogique

Pour se développer une entreprise privée a souvent besoin de plusieurs types d'apporteurs de capitaux, même si elle a recours à l'endettement. Le capital apporté peut être financier, humain ou autre (apport en industrie). Par ailleurs, la diversification des risques explique naturellement qu'un entrepreneur souhaite le plus souvent partager le risque industriel, donc le capital, avec ses associés.

Pour permettre à plusieurs personnes de devenir copropriétaires d'une même entreprise privée, le capital de l'entreprise peut être transformé en actions. Par exemple, 10 000 actions de 500 euros chacune pour un capital de 5 millions d'euros de l'entreprise E. L'actionnaire achetant 40 actions à 500 euros chacune — c'est-à-dire investissant 20 000 euros dans le capital de l'entreprise E — en devient alors propriétaire de 0,4 %.

La création d'actions se fait généralement lors d'augmentations de capital, quand les propriétaires historiques lèvent de nouveaux fonds pour développer l'entreprise. La part de ces anciens actionnaires dans le capital total est alors "diluée".

Actionnariat

L'actionnariat d'une société est l'ensemble de ses actionnaires, autrement dit ses possesseurs d'une part du capital de celle-ci sous forme d'actions.

L'actionnariat au sens d'agent économique désigne de ce fait l'ensemble des détenteurs d'actions de société. On peut par extension y assimiler la détention de titres de nature voisine ou dérivée (certificats d'investissement, parts de fonds de placement, obligations convertibles, contrats dérivés, parts de SARL). Dans les sociétés coopératives, on parle de sociétariat plutôt que d'actionnariat, car ces sociétés n'ont pas d'actionnaires mais des sociétaires.

Les actions ordinaires peuvent connaître des évolutions qui peuvent les distinguer des actions classiques : actions à droit de vote double, actions démembrées sans droit de vote, actions à dividende préférentiel, actions à droits préférentiel de souscription. Plus subtilement, les statuts peuvent prévoir une limitation des droits des actionnaires, par exemple droits de vote au-dessus d'un certain seuil de détention du capital. Ces distorsions sont de nature à fausser l'égalité entre les actionnaires et sont la plupart du temps contestables en justice lorsqu'elles concernent des titres cotés sur les marchés réglementés. Ces limitations statutaires servent de base à la mise en œuvre de pilules empoisonnées.

Enfin les actions détenues par les investisseurs peuvent être au porteur - c'est-à-dire librement cessibles par celui qui détient les titres, ou au nominatif, c'est-à-dire enregistrée au nom de celui qui les détient. Deux cas sont possibles au nominatif.

Au "nominatif administré", les titres sont enregistrés dans les livres d'un intermédiaire financier. Le détenteur de titres au nominatif administré se verra directement adresser divers documents de communication, ainsi que la Convocation à l’assemblée générale. Son information sera personnalisée, contrairement à l'actionnaire détenant des titres au porteur.

Au "nominatif pur", les titres sont inscrits directement et uniquement dans le registre de la société émettrice qui assure la gestion administrative des actions. Le teneur de compte est l'émetteur lui-même ou un mandataire désigné par celui-ci. L’actionnaire est informé directement par la Société.

L’inconvénient majeur du nominatif pourrait être le manque de souplesse pour la négociation des titres (délais, surtout dans le cas du nominatif pur) mais en contrepartie, certaines sociétés proposent une politique différente au profit de ces actionnaires qui détiennent leurs titres au nominatif, par exemple en offrant un dividende « majoré ».

Émergence historique de l'actionnariat

Des racines lointaines peuvent être trouvées dans le financement des croisades, puis des grandes conquêtes et des actions de colonisation après la Renaissance, mais c'est au XIX siècle, que la révolution industrielle permise par l'association du charbon et la machine à vapeur, encouragé les entrepreneurs à rassembler d'autres capitaux que les leurs auprès de banque et d'investisseurs privés ou publics pour financer le développement de leurs entreprises. L'actionnariat se développe alors à une échelle mondiale via la création d'une finance internationale et d'un système boursier.

Répartition et évolutions de l'actionnariat

Exemple.
Exemple.

Selon les époques, les pays et les entreprises, et parfois au gré des nationalisations/dénationalisations ou d'OPA ou tentative d’OPA, l'actionnariat est concentré ou dispersé (dans une ou plusieurs mains), il a été plutôt direct ou indirect (c'est-à-dire détenu par des actionnaires de base ou plutôt par des fonds de placement, des fonds de pension ou d'autres formes d'épargne collective) et plutôt passif ou actif (défendant ses droits ou apportant son avis et ses « ressources cognitives »).

Quand l'actionnariat est diffus (largement réparti dans le public) les actions sont souvent cotées échanges sur un marché organisé et institutionnalisé autour de la bourse. Les titres publiquement cotés (comme souvent dans le cas des grandes entreprises) sont plus propice aux offres publiques. Une situation intermédiaire est celle de petits groupes détenant une majorité de contrôle et où le reste de l'actionnariat se répartit dans le public. Cette partie est appelée par les boursiers le « flottant » en ce sens que c'est la partie faisant effectivement l'objet de transactions boursières.

Les grands groupes d'entreprises ont souvent un actionnariat « hiérarchisé », avec une société-mère (holding) qui détient la majorité, voire la quasi-totalité, des actions de filiales et sous-filiales. Au XX siècle les formes d'actionnariat ont évolué, après le scandale des emprunts russes et au gré des crises financières et de l'évolution accélérée des techniques boursières, et sans doute avec des changements dans la gouvernance de l'entreprise (modèle des multinationales, influence de l'optimisation fiscale, de l'apparition des paradis fiscaux et de produits financiers plus complexes).

En France, à titre d'exemple, après plusieurs décennies de tendance aux « participations circulaires entre sociétés-mères » dans un même « cœur financier » marqué par le rôle croissant des banques et par des alliances en capital et entre groupes s'auto-régulant au travers de participations en capital croisées, tout réussissant ainsi à maitriser et stabiliser leur actionnariat. Ces alliances fonctionnaient tant que les alliés ne la rompent pas, avec parfois de véritables dispositifs d'« autocontrôle » permis dans une certaine mesure par la législation cadrant la concurrence et limitant les risques d'ententes illicites et de monopole. Elles visaient aussi se protéger des OPA (à la suite de la tentative d'OPA de BSN sur Saint-Gobain en 1968). Ce cœur d'actionnariat financier français est alors selon Morin organisé autour de 3 pôles : 1) Société Générale, AGF et Paribas, 2) BNP, la Compagnie Financière de Suez et 3) Axa-UAP (qui émerge fin 1996). Dans cette famille, les alliances entre groupes « doublé par la composition des conseils d'administration qui les reflète, transfère dans les mains de quelques dirigeants au centre de la structure une information stratégique et un pouvoir d’influence sur l’ensemble des grands groupes et, par conséquent, sur les structures industrielles ». Puis l'actionnariat des grands groupes français s'est ensuite brutalement modifié, avec comme date-clé décembre 1996, date à laquelle selon Morin & Rigamonti on assiste à des attaques de ce modèle, de l'intérieur alors que le dégonflement d'un bulle spéculative immobilière affaiblit l’UAP, Suez et Paribas et surtout le Crédit Lyonnais et alors que les groupes industriels pensent devoir rapidement trouver une « taille critique au niveau mondial » s'ils veulent survivre. Les investisseurs étrangers qui peinent à pénétrer les marchés français, dont ils critiquent aussi le manque de transparence, attaquent aussi ce modèle (cf par exemple le rapport Viénot). On assiste alors au développement d'acteurs qui étaient périphériques à l'ancien cœur de la finance : tels que des roupes mutualistes et du marché de l’assurance, des banques comme AXA et le Crédit Agricole dont la politique agressive lu permet à l'époque de racheter à Suez la Banque Indosuez, puis la banque Sofinco « retour de l’actionnaire » dans un système plus fluctuant et mondialisé ; les participations croisées entre groupes sont plus rares et moins affichées et les investisseurs institutionnels plus communs (voire recherchés comme facteur de sécurité dans le capital et mais non nécessairement-neutres) alors que débute une longue période de fusions acquisitions et de concentration. Ces mouvements cachent parfois d'autres formes de spéculation et de participations croisées et sont source d'un nouveau manque de transparence et de nouvelles formes d'asymétrie d’information (pour le petit actionnaire notamment, car si les groupes côtés ont obligaton de pulier leur situation financière a), que l'entreprise veut pourtant parfois choyer, en affichant une volonté de création de « valeur pour l’actionnaire ».

Ainsi, en seulement 4 ans (de 1997 à 2001) pour 50 groupes françaises du CAC 40, l'actionnariat des groupes financiers est passé de 15 % à 3,5 %, au profit des investisseurs étrangers dont le taux de détention s’est accru de 67 %, pour atteindre en 2001 la moyenne de 15,6 % montrant une forte poussée du marché mondialisé en France. En 2001, plus de 50 % de l'actionnariat est "étranger", devant l'actionnariat privé et institutionnels (dont le poids a cependant augmenté d'un tiers de 1997 à 2001 pour atteindre 9,2 %. Sur cette même période la part de l'actionnariat familial est restée stable (avec 17 des grands groupes du CAC 40 demeurant « sous contrôle individuel ou familial »).

Actionnaires Institutionnels

Ce terme désigne les banques, compagnies d'assurance, caisses de retraite, fonds communs de placement, SICAV, etc. Généralement ces actionnaires ne détiennent que des participations minoritaires (moins de 10 %) dans des entreprises cotées. Leur rôle est cependant majeur car ce sont des acteurs qui dans une large mesure définissent la valeur boursière des entreprises .

Actionnariat salarié

On parle d'actionnariat salarié lorsque des salariés détiennent un nombre significatif des actions de leur entreprise (en dehors de simples achats en bourse). Cela provient de souscriptions à prix préférentiel (ou par l'exercice de Stock-options) ou, dans certains cas par distribution de celles-ci en supplément du salaire. Les porteurs sont ainsi intéressés aux actifs et aux bénéfices de la société, détiennent des droits de vote et dans certains cas nomment des administrateurs. C'est l'une des façons parmi d'autres (primes...) pour l'entreprise d'adapter la partie dite variable des salaires en fonction des bénéfices.

L'actionnariat salarié est une forme d'épargne qui a l'inconvénient de concentrer sur les mêmes personnes les risques en cas de mauvaises affaires de la société (risque de perdre à la fois son travail et son capital, ou sa pension si les actions sont bloquées dans un fonds de retraite "maison"), si bien que certaines formes d'intéressement permettent de recevoir des parts de fonds détenant un portefeuille diversifié plutôt que des actions de la société elle-même.

Toutefois, cette stratégie de certaines entreprises de développer l'actionnariat salarié est le plus souvent une stratégie de management plutôt qu'une stratégie économique.

Actionnariat populaire

La France compte 7 à 8 millions d'actionnaires individuels en 2007. Les privatisations, à partir de 1986, et le développement du courtage en ligne, ont favorisé le développement de l'actionnariat populaire en France. Des associations de défense des actionnaires se sont constituées pour défendre les intérêts de ces petits porteurs.

Statistiques sur l'actionnariat

Un rapport de l'Observatoire de l’Épargne Européenne (OEE) et de l'INSEAD OEE Data Services (IODS) pour la Commission européenne, publié en août 2013, étudie l'évolution de l'actionnariat des entreprises européennes cotées de 1975 à 2012 :

la part des investisseurs étrangers (y compris ceux d'autres pays européens) passe de 10 % en 1975 à 45 % en 2012 ; cependant, si seuls les investisseurs non-européens sont considérés comme étrangers, cette part est réduire de moitié (22 % fin 2011) : ainsi, les fonds domiciliés au Luxembourg et en Irlande représentent à eux seuls 7 % du total ;

la part des gouvernements a décru de 7 % en 1975 à 4 % en 2012 ; mais l'intervention des états est plus large, une part importante des entreprises contrôlées par les états n'étant pas cotées ;

la part des fonds d'investissement (et « autres intermédiaires financiers »)est passée de 10 % en 1975 (et jusqu'aux années 1990) à 21 % en 2012 ;

la part des compagnies d'assurance et les fonds de pension, après avoir atteint un maximum à 28 % en 1992, a décliné jusqu'à 8 % en 2012 ;

la part des banques a reculé de 7-8 % dans les années 1970 à 3 % en 2012 ;

celle des sociétés non financières a reculé de 30 % en 1975 à 16 % en 2012 ; traditionnellement faible au Royaume-Uni et élevée en Italie, elle recule en France ;

la part des particuliers (détention directe) a fortement baissé de 28 % à 11 %, mais si l'on y ajoute la détention indirecte à travers les fonds d'investissement et fonds de pension, elle reste majeure.

Pendant les années 2000, la répartition est restée assez stable, mis à part le déclin des assurances et fonds de pension, amorcé dès le début des années 1990. La crise de 2008 n'a guère modifié le paysage, malgré les reconstitutions massives du capital des banques, qui a parfois transité temporairement par les états.

Pour la France, ce rapport fournit les données suivantes :

investisseurs étrangers : leur part est restée stable à 10 % jusqu'à la fin des années 1980, puis a progressé rapidement jusqu'à 40 % en 1999, et est restée à ce niveau depuis ; sur ces 40 %, la moitié appartient aux investisseurs européens dont la part de 20 % est stable sur la période 2008-2011 ;

gouvernement : de 13 % au début des années 1980, sa part a décru jusqu'à 2 % en 1996 après les privatisations de 12 Mds € en 1986-88 et 11 Mds € en 1993-96 ; elle est remontée à 10-12 % avant la crise de 2008 du fait de l'introduction en bourse d'EDF, GDF-Suez et Orange, puis a perdu 50 Mds € de 2009 à 2012 du fait des chutes de cours de ces actions ; le gouvernement a vendu quelques paquets d'actions en 2012 (3,1 % de Safran et 2,1 % d'EADS) et 2013 (9,5 % d'Aéroports de Paris) ;

fonds d'investissement : passé de 5 % en 1975 à 14 % en 1986, leur part est retombée à moins de 10 % en 1991, puis a repris sa progression jusqu'à plus de 15 % en 2004, avant de fléchir à nouveau jusqu'à 12-13 % depuis 2009 (23 % avec les fonds européens) ;

assurances et fonds de pension : les fonds de pension sont marginaux en France ; les unités de compte des assurances-vie ont porté la part des assurances à 9 % en 1987 et en 1994, lorsque 70 % des souscriptions se portaient sur les unités de compte, puis le dégonflement de la bulle internet de 2000 et la crise financière de 2008 ont détourné les épargnants, ramenant la part des assurances françaises à 5 % en 2012 (près de 8 % avec les assurances et fonds de pension européens) ;

banques : leur poids a fortement décru de 1984 à 1995 (de 13 % à 5 %), puis s'est stabilisé jusqu'à 2004, et a chuté à nouveau de 8 % à 4 % en 2005 et après la crise de 2008, de 5 % à 3-4 % ; sur les 50 milliards € d'actions françaises détenues par les banques fin 2012, 7 Mds € étaient détenues par la Caisse des Dépôts ;

sociétés non financières : près d'un tiers jusqu'au milieu des années 1990, puis déclin et stabilisation à environ 15-20 % au milieu des années 2000 ; les liens circulaires entre entreprises qui caractérisaient autrefois le capital français ont largement reculé après la période des privatisations ;

particuliers : environ 20 % de la capitalisation boursière jusqu'à la fin des années 1980, puis déclin progressif : 11 % en 2012 ; les privatisations massives de 1986-88 et 1993-96 ont attiré un grand nombre de souscripteurs (près de 17 millions) mais pour des montants peu élevés et des durées souvent courtes (en 1996, la part des particuliers se hisse à 25 %, puis retombe à 15 % en 2000).

La gestion actionnariale

Le pouvoir des actionnaires

L’assemblée générale des actionnaires décide de l’utilisation des bénéfices et du montant des dividendes distribués. Elle intervient dans la gestion par le biais du conseil d’administration qu’elle nomme. Celui-ci fixe les orientations de l’entreprise et choisit le directeur général. L’assemblée générale extraordinaire décide de la création de stock-options pouvant être octroyées aux dirigeants. Les actionnaires ont la liberté de céder leurs actions et d’en choisir l’acquéreur.

La mondialisation financière

La mondialisation des marchés financiers amorcée dans les années 1980 a permis aux entreprises d’élargir leurs sources de financement. Le recours au marché financier mondial est avantageux. Le taux des emprunts est plus faible, que celui des banques auxquelles il faut payer des frais d’intermédiation. Les entreprises gagnent en indépendance vis-à-vis des banquiers. Elles sont également moins soumises à un « rationnement » du crédit. La part des banques dans le crédit bancaire en France est ainsi tombée de 80 % en 1980 à 20 % en 1996. Dans cette période la structure sociologique des actionnaires s’est également modifiée. Les actifs des investisseurs institutionnels des principaux pays de l’OCDE sont passés 2 454 milliards de dollars en 1980 à 12 722 milliards en 1993. Au départ les investisseurs institutionnels se contentaient de gérer leur portefeuille sans intervenir dans la gestion des entreprises. La loi française du 1 août 2003 leur fait obligation de voter dans les assemblées générales. Elles doivent le faire dans l’intérêt des actionnaires. Or l’intérêt des actionnaires ne correspond pas forcément à celui de l’entreprise.

L’intérêt des actionnaires

Le fonctionnement des marchés financiers mondiaux est basé sur une valorisation quasi-continue des actifs, et en temps réel pour les titres cotés. L’entreprise à besoin de se financer à long terme par augmentation de capital ou par émission de dette obligataire. Les dirigeants d'entreprise doivent donc tenir compte du fonctionnement des marchés pour construire dans la durée la politique de financement de leurs activités. Cela nécessite une information régulière et transparente des actionnaires afin de construire la réputation de la société que ce soit dans les moments difficiles ou dans les périodes économiquement fastes.

Valeur boursière

Les investisseurs espèrent recevoir une rémunération proportionnelle au risque qu'ils prennent sur le capital dans lequel ils investissent. Ils ne souscriront à une augmentation de capital en Bourse que si la valorisation boursière de ces actions sera privilégiée. Les entreprises disposant d'une trésorerie excédentaire peuvent être amenées à lancer des rachats d’action, afin de les annuler. La part des bénéfices par actions augmente mécaniquement, entraînant la hausse du cours. La valeur boursière de l’action est aussi fonction du montant du dividende distribué. Les actionnaires préfèrent donc que les bénéfices soient distribués plutôt que réinvestis dans l’entreprise. Depuis le début des années 1950, en France comme aux États-Unis, la part des dividendes dans le revenu national a été multipliée par quatre. Enfin certaines entreprises empruntent pour distribuer des dividendes.

La valeur boursière des actions peut se trouver diminuée lorsque existe des pilules anti-OPA. Celle-ci consiste à autoriser le conseil d’administration à mettre en œuvre des dispositifs pour faire échouer une OPA hostile. Ce mécanisme est souvent utilisé lorsque l’intégrité de la société est menacée. Lors d’une OPA hostile le cours boursier des actions monte et permet aux actionnaires de réaliser d’importantes plus-values. L’assemblée générale des actionnaires s’oppose fréquemment à de telles « pilules » qui ont souvent pour principal objectif de maintenir en place une équipe de management n'ayant pas suffisamment performé. Cependant, même dans le cas où elles sont adoptées, leur validité juridique est douteuse et susceptible d'être annulée en justice.

Investissements

Les investisseurs ne souscriront à une émission d’obligations que si la société qui emprunte est solvable. Les agences de notation évaluent la capacité des entreprises à rembourser leur dette. Les entreprises communiquent au marché des comptes trimestriels, voire à mi-trimestre. Les décisions stratégiques sur le moyen ou le court terme sont insérées dans ce rythme trimestriel.

Les marchés financiers sont des places qui permettent la découverte du prix des actifs et assurent la liquidité des investissements. L’actionnaire peut vendre ses titres cotés à tout moment et choisir d'autres support d'investissement s'il le juge préférable.

L’intérêt de l’entreprise

L’intérêt de l’entreprise, en tant qu’entité, est d’assurer dans les meilleures conditions son développement économique et sa pérennité.

Développement

Une gestion abusivement focalisée sur le pilotage de la valeur boursière des actions peut entraîner des problèmes de développement pour l’entreprise, qui doit maintenir un cap stratégique qui n'est aucunement lié aux variations journalières du cours de bourse. Un rachat d’actions revient à rémunérer le capital investi par les actionnaires . Le versement de dividendes est une rémunération statutaire du capital investi mais il arrive que ceux-ci prennent trop de place par rapport au besoins d’investissement. Entre 2009 et 2013, les distributions de dividendes ne représentent pas plus de 25 à 33% du montant total des investissements des entreprises françaises. Néanmoins, certaines entreprises ont parfois emprunté pour verser des dividendes, tel que France Télécom en 2010. En 2001 Vivendi avait déboursé 6 milliards d’euros en rachat d’actions et emprunté 1 milliard d’euros pour payer les dividendes. Fin de la même année la société se retrouvait en quasi-cessation de paiement.

La concurrence entre les entreprises nécessite que leurs investissements soient judicieux, cette politique est sanctionnée ou récompensée par les marchés financiers. Il arrive que des branches entières de l’entreprise, rentables mais insuffisamment rémunératrices aux yeux des actionnaires soient cédées afin d'investir dans des activités jugées plus porteuses d'avenir. Afin de relever le cours boursier des actions les actionnaires de référence de Carrefour projetaient de vendre une partie des biens immobiliers du groupe. Cela signifie que Carrefour aurait encaissé le montant du capital cédé mais en contrepartie que le groupe aurait du payer des loyers sur cet immobilier. La crise immobilière les en a empêchés, Carrefour a donc pris la décision de céder des activités dont la part du marché était jugée trop faible et a du vendre plusieurs de ses filiales rentables pour se désendetter.

Pérennité

Du fait de la liquidité des marchés financiers les actionnaires ont constamment la possibilité de vendre leurs actions et n’ont pas d’intérêt particulier dans la pérennité de l’entreprise mais sont en permanence à la recherche de bons investissement dans la durée. Ils sont cependant vigilants sur les signaux à court terme susceptibles de faire chuter la valeur de leur investissement et peuvent décider d'arbitrer un titre contre un autre jugé plus prometteur. Les nouvelles normes comptables imposées internationalement par l’International Accounting Standard Board ont pour objectif de refléter la valeur de marché des actifs détenus par l’entreprise par rapport à des notions de valeur historiques plus discutables. On peut regretter que les actions d'une entreprise deviennent pour les investisseurs, des actifs trop substituables, néanmoins cela reste le prix a payer pour un fonctionnement fluide des marchés (on voit que dans des économies ou ces conditions ne sont pas remplies, le financement de l'économie est difficile). On peut craindre que ces nouvelles normes facilitent les OPA hostiles. Il n’est pas établi que ces opérations non sollicitées augmentent les profits et, selon le cabinet de conseil en stratégie, McKinsey elles seraient des échecs économiques plus d’une fois sur deux pouvant conduire au démantèlement et à la disparition des entreprises achetées. Quatre ans après l’OPA d’Alcan sur le leader français de l’aluminium, Péchiney, les usines et les centres de recherche de Pechiney ont été fermés en France. La direction avait justifié la vente par l’intérêt qu’y trouvaient les actionnaires.

Débat

Une société peut-elle être considérée comme un objet dont les propriétaires possèdent le libre usage ? Le droit des actionnaires à décider du destin des entreprises est-il légitime ?

Le risque des actionnaires

Le pouvoir des actionnaires est justifié par le risque qu’ils encourent. Ils sont les seuls à assumer le risque non contractualisable des entreprises. En cas de faillite ils perdent tout le capital investi. Mais la possibilité de se désengager qu’offrent les marchés boursiers leur permettent de minimiser le risque. Les actionnaires ont une vision à court terme car ils n’ont pas les moyens d’évaluer sa rentabilité future. Ils se déterminent alors sur sa valeur boursière dans une optique de minimisation du risque. Selon des calculs du New York Stock Exchange la durée moyenne de détention d’une action est passée de sept ans dans les années 1960 à sept mois à peine en 2009.

La notion de risque

Selon les libéraux, sans prise de risque financier, il n'y a pas de possibilité de création de valeur. En effet, dans un tel système, pour produire plus d'argent, l'argent liquide a besoin de devenir solide (en « s'incarnant » dans des investissements matériels (ex: machines, logiciels, usines...) et des produits et services à haute valeur ajoutée) avant de redevenir liquide lors de la production d'un retour sur investissement.

La justification de la rémunération de l'actionnaire est, qu'en achetant des actions, il prend un risque. Pour les critiques d'un tel système de rémunération, l'actionnaire ne prend en réalité que peu de risques, un argument avancé est que le système financier dispose d'outils précis d'évaluation du risque et que l'investissement n'est réalisé que si le risque est faible. Une proposition de l'économiste Frédéric Lordon consiste à ne permettre la rémunération des actionnaires qu'à hauteur du risque pris réellement et de confisquer le surplus via un impôt et donc de permettre une répartition plus juste des richesses créées. Cette proposition s'appelle le SLAM.

La bonne gestion par les actionnaires

Les actionnaires seraient les mieux placés pour garantir une bonne gestion de l’entreprise. On prend mieux soin d’un bien que l’on possède. La distribution des dividendes étant fonction des profits l’intérêt des actionnaires est que l’entreprise soit bien gérée. Cependant leur exigence de versement de dividendes substantiels ne correspond pas à l’intérêt propre de l’entreprise. Ils ne sont pas attachés à l’entreprise<ref name=«Aglietta 2004">Michel Aglietta et Antoine Rebérioux, Dérives du capitalisme financier, Albin Michel, 2004 dans les bonnes feuilles de Partage, novembre 2004</ref>. La liquidité créée par les marchés financiers leur permet de retirer rapidement leurs fonds. La gestion à court terme imposée par leur vision ne correspond pas à l’intérêt à long terme de l’entreprise.

Les parties prenantes

Les contradictions entre les intérêts des actionnaires en régime de libéralisation financière et ceux de l’entreprise en tant qu’entité ont ouvert un nouveau débat. Il concerne la place accordée dans l’entreprise à d’autres acteurs qui participent au fonctionnement de l’entreprise et ont intérêt à sa bonne gestion et à sa pérennité. Il s’agit là des parties prenantes : salariés, fournisseurs, sous-traitants, etc. Le débat porte sur l’identification des parties prenantes et la forme de prise en compte des intérêts des parties prenantes.

L’identification des parties prenantes

Les salariés interviennent déjà comme partie prenante dans une gestion paritaire. Les partenaires qui ont intérêt à la pérennité de l’entreprise, fournisseurs, sous-traitants, voire clients et collectivités locales peuvent être considérés comme parties prenantes. Les nouvelles lois concernant le reporting évoquent la responsabilité sociale des entreprises. La responsabilité sociétale de l’entreprise peut inciter à associer d’autres acteurs, tels les usagers, consommateurs, riverains, etc.. La question de l’intérêt général peut être évoquée en faveur de l’intervention d’associations et d’ONG intervenant dans des domaines d’activité de l’entreprise, voire de la société en général.

Les formes de la prise en compte

L’entreprise comme être collectif, lieu de conflits de pouvoirs animés par des intérêts indissociables, mais en partie contradictoires, n’a pas d’existence juridique. En droit seul le contrat de société existe qui lie entre eux les apporteurs de capitaux. Ceux-ci sont les seuls à pouvoir décider . Certains proposent de créer de toutes pièces un nouveau droit de l’entreprise. Pierre-Yves Gomez préconise la représentation des différentes parties prenantes aux instances de direction, de distribution des dividendes, etc.. Est évoquée également l’existence de comités permanents d’audit associant l’ensemble des acteurs concernés par les effets des activités de l’entreprise. Les attributions de ces organismes seraient de même type que celles des comités d’entreprise (information et consultation).

L’intérêt général

L’intérêt général justifie de réglementer le gouvernement d’entreprise. Les structures d’incitation qui servent les actionnaires et d’autres parties à court terme, et mal à long terme, témoignent de défaillances sérieuses et généralisées. Il devrait y avoir obligation de fonder les systèmes de rémunération incitative sur les résultats à long terme.

中文百科

股东(Stockholder / Shareholder)是股份公司的出资人,又称为投资人。股份公司中持有股份的人,其权利及责任会于公司之章程细则中列明。一般情况下,股东有权出席股东大会并有表决权,公司亦可发行没有投票权之股份予股东,一般称为优先股。也指其他合资经营的工商企业的投资者。而公司的实际经营者,则是由股东会所选出的董事组成董事会,由董事会聘选出经营团队,亦有股东或董事任用自己亲族经营的家族企业。

GND: 4000947-6

NDL: 00564374

法法词典

actionnaire nom commun - masculin ou féminin ( actionnaires )

  • 1. finance personne physique ou morale détenant des actions (dans une société)

    actionnaire majoritaire

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