词序
更多
查询
词典释义:
paganisme
时间: 2023-09-26 08:20:56
[paganism]

n.m. 1. 〔宗〕异教(基督教徒对多神教的称呼) 2. 信奉异教

词典释义
n.m.
1. 〔宗〕异教(基督教徒对多神教的称呼)
Le paganisme gréco-romain disparut peu à peu devant l'extension du christianisme.在基督教扩张面前,希腊-罗马异教逐消失。
2. 信奉异教
le paganisme des artistes de la Renaissance文艺复兴时期艺术家们信奉异教的心态

近义、反义、派生词
词:
polythéisme
词:
christianisme
联想词
christianisme 信奉基督的各教派; païen 异教的,异教徒的; catholicisme 天主教; judaïsme 犹太教; athéisme 无神论; protestantisme 新教,耶稣教; religion ; chrétien 基督教的; folklore 民俗; superstition 迷信; nazisme 纳粹主;
当代法汉科技词典
n. m. 【宗教】异教

paganisme m. 异教

短语搭配

le paganisme des artistes de la Renaissance文艺复兴时期艺术家们信奉异教的心态

Les premiers chrétiens proclamèrent l'inexistence des dieux du paganisme.早期的基督徒宣称异教神灵是不存在的。

Le paganisme gréco-romain disparut peu à peu devant l'extension du christianisme.在基督教扩张面前,希腊-罗马异教逐步消失。

法语百科

Paganisme est un terme générique employé depuis le VI siècle par des chrétiens pour désigner la religion de ceux qui ne sont ni chrétiens ni juifs. Il remonte au latin paganus (païen). Au VI siècle, ce mot pouvait servir à désigner les habitants des campagnes par opposition à ceux des villes ou bien les civils par opposition aux militaires. D'abord employé comme sobriquet populaire par des chrétiens pour désigner ceux qui ne sont pas baptisés, le terme a ensuite été adopté dans la littérature chrétienne. Même s'il y désigne toujours ceux qui ne sont pas chrétiens, son acception y est cependant ambiguë. Il est parfois employé de façon péjorative pour désigner ceux qui sont tenus pour être des ignorants, parfois de façon neutre pour désigner les philosophes grecs, parfois encore pour désigner des chrétiens jugés mal convertis ou tièdes dans leur foi. À partir de 370, des lois impériales regroupées au V siècle dans le code théodosien emploient le terme paganus pour désigner ceux qui pratiquent la magie, ceux qui sont considérés comme superstitieux ou dans l'erreur. Le terme a depuis conservé une connotation péjorative.

De nombreux Pères de l'Église ayant écrit « contre les païens », le paganisme a eu une première existence sous forme de fiction littéraire, comme s'il s'agissait de la religion de ceux qui ne sont pas chrétiens. Le paganisme tel qu'il a été exposé par les Pères de l'Église n'était cependant pas à proprement parler une religion, il s'agit plutôt de l'ensemble sans homogénéité des positions philosophiques et des croyances rejetées par les Pères de l'Église. Le paganisme est ainsi, dans l'antiquité tardive, une attitude combattue par des chrétiens puis par les autorités, mais elle n'est revendiquée par personne. C'est surtout à l'époque moderne, avec l'essor de l'histoire des religions que le paganisme commence à être perçu et étudié comme une religion parmi d'autres. Le paganisme peut aujourd'hui être revendiqué sous forme de néo-paganisme, ou bien comme une position philosophique tel que l'a fait Marc Augé dans Le génie du paganisme.

Le mot paganus n'a pas son correspondant chez les écrivains chrétiens de langue grecque qui utilisent le terme moins péjoratif de « nations » ou « religions nationales » (ethnikoï) (décalque de l'hébreu).

Histoire du concept

Premiers emplois du mot paganus dans le sens de « non-chrétien »

La première attestation de l'emploi de ce terme pour désigner ceux qui ne sont pas chrétiens se trouve sur l'épitaphe de la tombe d'une enfant de Sicile, Julia Florentina, ayant vécu quelques mois durant les premières décennies du IV siècle. L'épitaphe fait état de sa brève vie en indiquant qu'elle est née païenne (nata pagana), puis qu'à l'âge de 18 mois, quelques heures avant son dernier souffle, elle fut baptisée. L'épitaphe évoque ensuite la douleur des parents et l'inhumation par un prêtre dans un lieu où reposaient des martyrs. Ce que signale cette inscription à propos du terme paganus est que, selon un usage du début du IV siècle, des gens naissent « païens » tandis qu'ils peuvent devenir chrétiens par le baptême.

Au milieu du IV siècle, Marius Victorinus est le premier auteur chrétien à employer le terme paganus en son sens nouveau. Alors qu'il commente un passage de la lettre de Paul aux Galates où il est question des Juifs et des Grecs, Marius Victorinus précise : « les Grecs, c'est-à-dire les païens (apud Graecos, id est apud paganos) ». À cette époque, ceux qui sont désignés comme « les Grecs » sont les anciens philosophes dont les œuvres sont à la base de toute éducation littéraire. Marius Victorinus identifie ainsi les païens aux hommes unanimement reconnus comme comptant parmi les plus savants de l'histoire. Au VII siècle, Isidore de Séville reprendra cette idée en proposant une étymologie fantaisiste du terme païen. Il affirme que paganus vient du grec pagos, comme dans Aréopage. Le nom pagos aurait ainsi, selon Isidore, désigné les habitants d'Athènes. Mais en fait, dans Aréo-pagos, le grec pagos signifie simplement « colline », l'Aréopage étant la « colline de Mars ». Le terme paganus vient quant à lui du latin pagus qui désignait les paysans ou ce qui est de la campagne, et certainement pas les habitants d'Athènes. Augustin écrit pour sa part qu'il nomme païens : « les adorateurs de la multitude des faux dieux ». Orose considère tout simplement que les païens sont des paysans. Pour ce qui concerne les textes législatifs, le terme apparaît en premier lieu dans une loi promulguée en 370 par l'empereur Valentinien, il est ensuite assez fréquemment employé dans un ensemble de lois religieuses promulguées de 381 à 423 et regroupées dans le livre XVI du code de Théodose. Selon ces lois, les païens sont ceux qui pratiquent la magie, qui sont considérés comme superstitieux ou dans l'erreur.

Débats étymologiques

L'origine du terme paganus est sujette à polémique. Pour certains, paganus signifiait « civil », pour d'autres, « paysan ».

Dans le premier cas, les chrétiens se considèrent comme des soldats du Christ (les païens étant alors ceux qui sont exclus de cette armée). Tertullien (v.150~v.230) valorise les milites christi, « les soldats du Christ, les chrétiens » contre les pagana fides « ceux qui croient au pays, les fidèles de la religion impériale ». C'est la référence morale de l'« Opus Dei » catholique, de l'« Armée du Seigneur » orthodoxe et de l'« Armée du salut » protestante, ainsi que des anciens ordres de moines-soldats.

Dans le second cas, les chrétiens sont identifiés aux citoyens romains vivant en collectivité (et « paganus », dans le sens d'« homme du pays », d'« indigène » non-citoyen conservant les religions antérieures, apparaît dans la langue littéraire à la fin du IV siècle, sans qu’il y ait de connotation dépréciative). Le premier auteur à utiliser paganus est Marius Victorinus. Paganus fonctionne toujours en rapport d’opposition à l'idée d'association, de collectivité, de communauté, et c’est à travers cela qu’il faut chercher l’origine du sens médiéval de païen. D'ailleurs, le paganisme n'était pas spécifiquement rural et il est resté longtemps bien ancré dans les villes et fort répandu dans les élites intellectuelles. C'est le cas en particulier à Rome où le Sénat était encore à majorité païenne sous Théodose I. Ce n'est donc pas au sens de « paysan » que paganus a été utilisé dans le domaine religieux. Jusqu'à une époque assez tardive, une bonne partie du clergé chrétien des régions occidentales est d'origine orientale et souvent rurale : grecque, syrienne, égyptienne, et paganus ne semble donc pas s’opposer pas à urbanus et n’est pas un synonyme de rusticus. Le terme n’a rien à voir avec le monde paysan, sauf en de rares cas, comme chez Paul Orose.

Philastrius utilise ce terme en donnant une explication qui confirme qu’à la fin du IV siècle « Paganus » est un équivalent d’« Hellène » (terme par lequel les Grecs du Moyen Âge désignaient leurs ancêtres polythéistes, alors qu'eux-mêmes se définissaient comme Rhômaioi : « Romées », signifiant : « Romains chrétiens »). Chez St-Augustin, on trouve un rapprochement entre « pagani » et « gentiles », mais, en général l’évêque d’Hippone emploie paganus sans explication, pour désigner les non-chrétiens. Dans le code de Théodose II, empereur romain d'Orient, en (409), païen remplace définitivement l'ancien terme de « gentils », pour désigner toutes les croyances non-chrétiennes.

Le néopaganisme

Il y a tendance actuellement à confondre volontairement ou involontairement le "paganisme" ou religion des Gentils avec diverses tendances religieuses hétéroclites actuelles.

Le paganisme réel, dont parlaient les pères de l'Église, désignait les grandes religions des Romains et des Grecs, pas très différentes de l'Hindouisme actuel. La religion romaine, basée sur la Pietas, la Devotio, la Fides, la Virtus, l'Amor generis humani, la Castitas, la Dignitas, le Ius, le Sacrum, le Fas et le Nefas, le culte des ancêtres intercesseurs, croyant en des forces invisibles, universelles, bienfaisantes et immortelles qui dirigent le monde et que l'on sait se rendre favorables par la prière (prex), ou par une offrande (dont on se prive soi-même) et qui sont appelées sous le nom de Divi (les Saints ou les Dieux), desservie par un clergé de flamines, d'arvales et de vestales et par des collèges de pontifes est tout à fait aux antipodes de ce que certains mouvements actuels désignent sous le nom de paganisme. Il n'est d'ailleurs pas erroné de dire que la Religion Romaine a déteint sur le catholicisme naissant.

On peut néanmoins noter que la "religion des Gentils" (ou religion des Goyim), se résumait à la vision qu'avaient les juifs et les premiers chrétiens des religions des "Autres". Ce qui recouvrait essentiellement à cette époque les religions grecque, romaine et égyptienne. On ne saurait donc limiter le monde à la perception qu'en avaient les juifs et les premiers chrétiens.

Ainsi, les Germains n'avaient pas de caste sacerdotale et ne croyaient, selon César, qu'aux divinités dont ils voyaient les effets. Quant aux Gaulois et aux Celtes, leur société s'organisait autour de la caste des druides, présidant à la fois au sacré et au temporel, puisqu'en plus d'intercéder auprès des divinités, ils présidaient au règlement des contentieux entre individus.

À l'heure actuelle, le terme désigne toute résurgence des anciennes religions de l'Europe pré-chrétienne. La déchristianisation dans les pays occidentaux s'accompagne en effet de la renaissance ou de l'apparition de courants religieux ou philosophiques très divers et souvent désignés par le terme générique « néopaganisme ».

Ce terme est bien sûr basé sur l'ignorance de ce qu'était la vraie religion hellénique ou romaine présentée comme étant basée sur l'hédonisme, le vice, le libertinage, la débauche et le stupre voire le culte des démons par les apologètes de la nouvelle religion chrétienne hostiles à l'ancienne croyance.

On pourra citer à titre d'exemple de religion néo-païenne, l'Ásatrú, signifiant littéralement « foi, croyance en les Æsir » en islandais moderne. Ce courant a été reconnu comme une religion à part entière en 1973 en Islande, en 2003 au Danemark.

Il peut aussi s'agir de « religions naturelles », c'est-à-dire basées sur le culte de la Nature, ou Cosmos, réalité englobante sacrée d'où proviennent les dieux et les hommes et au sein de laquelle dieux et hommes évoluent et se rencontrent dans un rapport différencié, mais en l'absence de toute transcendance ou de tout commencement absolu. Les dieux et les autres entités spirituelles sont immanents au monde et à l'homme qui participe souvent d'ailleurs de ce domaine sacré par son origine ou une part de sa constitution.

Dans le domaine philosophique, on considère souvent que la pensée de Nietzsche est un des fondements du néopaganisme car directement opposée au judéo-christianisme, bien que Nietzsche n'ait voulu fonder aucune religion ni idéologie.

La crédibilité du néopaganisme a souffert de ce qu'au début du XX siècle, il a été utilisé par les idéologies fasciste et nazie comme un moyen de lutte contre le christianisme par le biais du culte de la force, de la virilité, du chef, de l'État : autant de cultes condamnés par les encycliques Non abbiamo bisogno en 1931, contre le culte de l'État fasciste et Mit brennender Sorge en 1937, contre le culte du chef et de la race (le pape avait cependant accepté un concordat avec Mussolini lors des accords du Latran du 11 février 1929).

Aujourd'hui, les néopaganismes sont surtout par exemple, des courants de pensée « New Age », tout comme des renaissances druidiques ou de cultes germaniques, indépendants et indifférents au judéo-christianisme.

La résurrection de l'hellénisme

Assemblée des Dieux. Illustration du codex Vergilius romanus, folio 234, V ou VI siècle, Bibliothèque apostolique vaticane.

Selon les porte-parole du mouvement « Ellinaïs », le seul paganisme authentique, ayant survécu en Grèce et se redéveloppant aujourd'hui, serait celui des Έλληνες (« Hellènes », désignant les rares Grecs restés fidèles aux dieux de l'Olympe, à l'époque où les autres Grecs, christianisés et sujets de l'Empire byzantin, se définissaient comme Ρωμαίοι = « Romées », qui a donné « Roumis » chez les Turcs). Ρωμαίοι (« Romées ») vient du nom officiel de l'Empire byzantin : Ρωμανία (« Romania »). Mais ces Έλληνες (« Hellènes »), devenus esotériques et clandestins, n'ont jamais dépassé quelques milliers d'initiés avant le XX siècle. « Ellinaïs » actuellement revendique 150 000 fidèles, mais selon la police grecque, ils seraient une trentaine de milliers au plus. Le mouvement réclame à l'état grec sa reconnaissance officielle comme culte, au même titre que les autres. Une jurisprudence récente les considère comme un mouvement religieux légal devant les tribunaux. La grande prêtresse de ce culte, Doreta Pepa, considère que la religion grecque antique a été persécutée depuis 1600 ans par la religion chrétienne, qu’il n’est que justice que le culte soit exercé dans les anciens temples, et que les « présentations au temple» (correspondant au "baptême", cérémonie n'existant pas dans l'ancien hellénisme), mariages et funérailles olympiens soient reconnus comme actes juridiques. Pour faire admettre cela, elle a porté plainte contre l'État grec devant la CIJ.

En revanche, selon la plupart des historiens hellénistes actuels, ainsi que selon les autorités et l'Église orthodoxe grecque (98 % de la population), le mouvement des « Hellènes » serait en fait un « hellénisme » réinventé moderne et d'origine savante, déconnecté des traditions historiques antiques, ne donnant aucune preuve crédible d'une survie clandestine de l'ancienne religion hellénique, et à considérer comme une secte. La principale raison avancée par le gouvernement pour refuser l’ouverture des sites religieux antiques au culte olympien moderne, est la protection du patrimoine historique. L'administration des monuments historiques s'oppose, par exemple, à ce que les « Hellènes » pratiquent leurs rituels dans des sites comme le temple de Zeus olympien d'Athènes, où ils veulent fêter le nouvel an antique selon un calendrier commençant en 776 avant notre ère. Malgré cela, le côté “exotique” et spécifiquement grec de ce culte olympien, dit aussi « dodécathéiste », lui donne dans les médias grecs un côté sympathique qui le rend attractif pour de nouveaux adeptes.

Autres paganismes

De nos jours, on qualifie aussi de paganisme, du moins avec le regard de la culture chrétienne d'Europe, des religions lointaines qui n'ont jamais participé à la fondation du mot, comme l'hindouisme.

Dans le cadre de la mondialisation, les mouvements néopaïens modernes ont fait leur jonction en 1998 avec les autres religions polythéistes, au sein du Congrès mondial des religions ethniques (WCER), et espèrent être reconnus. À une époque où le développement de l'islam en Europe, le rejet du christianisme et l'essor de l'évangélisme remettent en question les équilibres établis depuis le XIX siècle, le propos n'est plus utopique.

La question de la transformation des temples païens anglais en églises d’après les instructions de Grégoire le Grand permet de réfléchir au concept de païen. Le terme « paganus » ne se trouve que dans le Registre des lettres du pape où, clairement pagani est synonyme de gentiles. Grégoire ne considère pas les païens forcément d’une façon négative. À l'époque carolingienne, la correspondance d’Alcuin révèle un réel souci chez le conseiller de Charlemagne pour la conversion des païens. Lors des campagnes militaires contre les Saxons, il préconise toujours la persuasion, rappelant à plusieurs reprises qu’on ne saurait donner la foi à un païen par la violence. Mais dans les faits il ne fut guère suivi et cela n'empêcha pas en 785 Charlemagne de promulguer le capitulaire De partibus Saxoniæ : les païens doivent se convertir sous peine de condamnation à mort.

Historique

800 av. J.-C. - 750 av. J.-C. : rédaction des textes homériques

776 av. J.-C. : création des Jeux olympiques en Grèce

753 av. J.-C. : fondation de Rome

vers 700-600 av. J.-C. : prêche de Zarathoustra (Zoroastre) en Perse

vers 530 av. J.-C. : mort du roi perse Cyrus le Grand, fidèle de Mithra

vers 399 av. J.-C. : condamnation à mort de Socrate pour impiété

323 av. J.-C. : mort d’Alexandre le Grand, fils de Zeus et nouvel Héraclès et Dionysos

303 av. J.-C. : chez les stoïciens, identification des dieux avec les forces de la nature

167 av. J.-C. : le roi séleucide Antiochos IV Épiphane cherche à convertir les Juifs à l’hellénisme, suscitant une guerre ; il veut transformer le temple de Jérusalem en temple de Zeus olympien.

65 av. J.-C. : Pompée entre à Jérusalem et entre dans le temple de Salomon, commettant ainsi un acte d’impiété

52 av. J.-C. : Crassus s’empare des richesses du temple de Salomon pour financer sa guerre contre les Parthes

44 av. J.-C. : assassinat de Caius Iulius Caesar (Jules César), fils de Mars et de Vénus

21 av. J.-C. : Auguste interdit les cultes orientaux à Rome.

8 av. J.-C. : naissance de Yeshua Ben Yosef à Bethléem (Jésus de Nazareth), fils du charpentier Yosef (fils de Dieu, selon les chrétiens) et de son épouse Myriam

2 av. J.-C. : construction du Forum Augusti à Rome, au cœur duquel se trouve le temple de Mars Vengeur (Ultor)

14 : mort de l’empereur Auguste

19 : l'empereur Tibère interdit le judaïsme en Italie

42 : Claude expulse les Juifs de Rome

52 : Caligula veut faire placer sa statue dans les synagogues et dans le temple de Jérusalem ; révolte juive

67 : l’empereur Néron persécute les chrétiens, accusés d’avoir mis le feu à Rome

70 : destruction par Titus, fils de l'empereur Vespasien, du temple de Jérusalem

95 : l’empereur Domitien fait condamner des familiers convertis au judaïsme et au christianisme

117 : politique antijuive en Égypte et Mésopotamie de l’empereur Trajan. Les communautés juives d’Alexandrie, de Chypre et de Libye sont décimées.

132 : lutte de l’empereur Hadrien contre la révolte juive de Bar Koshba ; Jérusalem devient Aelia Capitolina. Les Romains construisent un temple dédié à Jupiter Capitolin sur les ruines du Temple.

251 : l’empereur Dèce interdit le christianisme

252-259 : l’empereur Valérien interdit le christianisme

260 : édit de tolérance de Gallien en faveur des chrétiens

274 : l’empereur Aurélien construit un temple dédié à Sol Invictus à Rome

297-301 : conversion du roi arménien Tiridate III par Grégoire l'illuminateur

305 : décret d’interdiction du christianisme par l’empereur Dioclétien

306-312 : l’empereur Maxence prend à Rome la tête d’un mouvement traditionaliste païen mené par les prétoriens

311 : l’empereur Galère tolère le christianisme au moment de sa mort

312 : victoire de Constantin I sur Maxence lors de la bataille du pont Milvius ; Constantin attribue sa victoire à Sol Invictus et au dieu chrétien

313 : Constantin et Licinius tolèrent le christianisme ; mort de l’empereur réformateur païen Maximin Daia

314 : conversion du roi d'Albanie (Aghbanie, devenue Azerbaïdjan) Urnayr au christianisme par Grégoire l'Illuminateur.

317 : conversion du roi d’Ibérie (Géorgie) Mirian III et de son épouse Nana par l'évangéliste Nino

324 : victoire de Constantin le chrétien sur Licinius le païen

337 : mort de l’empereur Constantin, baptisé sur son lit de mort

337 : conversion du roi d’Ibérie (Géorgie) Mirian par sainte Nino

361-363 : règne de l’empereur païen Julien, assassinat de ce dernier probablement par un chrétien

365 : règne du païen Procope, cousin de Julien

379 : Gratien abandonne le titre païen de pontifex maximus

392 : L'empereur byzantin Théodose invente le mot « païen » pour désigner les religions autres que le monothéisme chrétien.

392 : décret de Théodose interdisant le paganisme dans tout l’Empire

392-394 : réaction païenne à Rome de l’empereur Eugène, du franc Arbogast et du Sénat ; qui est écrasée lors de la bataille de la Rivière froide (Frigidus)

394 : interdiction des Jeux olympiques par Théodose

399 : destruction du Serapeum (temple de Sérapis) à Alexandrie

415 : assassinat par une foule chrétienne de la philosophe néoplatonicienne Hypatie à Alexandrie

399-420 : règne de Yazdagard I, roi perse prochrétien puis devenu antichrétien

421 : persécution des chrétiens sous le roi perse Varhran V

438-459 : règne de Yazdagard II

vers 450 : début de la christianisation de l’Irlande par le mythique saint Patrick

472-475 : règne de l’empereur païen d’Occident Anthemius

476 : bref règne du dernier empereur romain, probablement païen, Romulus Augustule, surnommé Augustulus

488 : révolte à Byzance de l’Isaurien païen Illous avec l’aide de son ami le poète païen Pamprépios

498 : conversion du roi franc Clovis I au christianisme

529 : l’empereur byzantin Justinien interdit l’enseignement de la philosophie païenne à Athènes. Les philosophes, dont Damascios et Simplicius de Cilicie, quittent Byzance et sont accueillis à la cour du roi perse Khosro I (Khosro Anushirvan).

Vers 530 : fermeture du temple d’Isis à Philæ

550 : fermeture de l’école philosophique païenne d’Alexandrie

562 : grande persécution contre les païens de Constantinople

565 : mort du dernier roi païen irlandais, Diarmat McCerbaill (restauration païenne de 559-565), et fermeture du sanctuaire druidique de Tara

580 : fermeture du temple de Baal Shamin, dieu du ciel, à Baalbek

630 : le concile de Reims condamne les augures et les rites païens

vers 650 : fermeture définitive du sanctuaire d’Ammon-Rê, assimilé à Zeus depuis Alexandre, à Siwah

652- vers 1000 : résistance païenne iranienne face à l’islam

653 : conquête de la Perse par le calife Omar ; l’islam devient religion officielle et le shah Yazdagard III est assassiné

vers 650-700 : fin de la christianisation des Anglo-Saxons

745 : le concile de Soissons recommande aux évêques de préserver le peuple du paganisme environnant

772 : Les Francs attaquent le temple païen des Externsteine en Basse-Saxe.

774 : Par les capitulaires de Paderborn, Charlemagne interdit sous peine de mort la fréquentation du Thing, les cultes païens et les coutumes associées, y compris la consommation de viande de cheval, ainsi que ceux qui refusent le baptême chrétien.

782 : Massacre de prêtres et nobles païens à Verden qui refusent le baptême.

798 : conversion forcée des Saxons de Witukind par Charlemagne

vers 840 : révolte des derniers Saxons païens

vers 850-860 : conversion du roi Boris I de Bulgarie

889-893 : réaction païenne du roi Vladimir de Bulgarie, fils du précédent

à partir de 950 environ : début de la christianisation des Basques

950-998 : conversion de la Laconie (autour de Sparte) par l’Arménien saint Nicôn

960 : conversion du roi danois Harald à la Dent bleue

966 : conversion du prince polonais Mieszko I

976 : conversion du roi Boleslaw et de la Bohême

978 : mort du roi irlandais Domnal Hua Neill, dernier roi ayant des druides à sa cour

989 : conversion du roi russe Vladimir le Rouge

995 : début de la christianisation de la Norvège par le roi Olaf Trygvasson

999 : conversion de l’Islande au christianisme

1000 : conversion du roi hongrois Vaîk (Étienne), fils de Geza et petit-fils d'Arpad, fondateur du royaume

vers 1000 : réaction païenne russe à Novgorod

1008 : conversion du roi suédois Olof Skötkonung

1037 : réaction païenne du peuple polonais

1046 : réaction païenne du peuple hongrois

vers 1050 : fermeture de l’école philosophique païenne d’Harran en Mésopotamie (Carrhae) par les autorités musulmanes

1071 : réaction païenne en Russie, à Souzdal et dans plusieurs autres villes, menée par les prêtres païens (volkhvy)

1079 : exécution dans l’Empire byzantin du philosophe néoplatonicien Jean Italos

1080-1083 : réaction païenne du roi suédois Blot Sven ; à sa mort, assassiné, le temple d’Uppsala est détruit et remplacé par une église

1083- environ 1120 : réaction païenne du suédois Erik, fils de Blot Sven, en Ost Gotland et en Samland (Laponie)

1165 : conversion forcée des Finnois par les Suédois

1194-1250 : règne de Frédéric II Hohenstaufen, empereur du Saint-Empire romain germanique ; mena une politique culturelle païenne, rejetant personnellement le christianisme.

Vers 1220 : conversion de l’Estonie et de la Lettonie par les chevaliers teutoniques

1227 : nouvelle réaction païenne à Souzdal. Quatre prêtres païens sont immolés.

1238-1248 : révolte païenne finlandaise

1261 : apostasie du duc lituanien Mindaugas et réaction païenne

1263-1265 : réaction païenne du roi lituanien Trenoita

1265-1268 : conversion du roi lituanien Vaisvilkas

1270-1282 : réaction païenne du roi Traidenis

1316 : conversion du roi lituanien Gediminas

1386 : début de la christianisation de la Lituanie par Jogaila (Jagellon)

1452 : mort du philosophe grec néopaïen Georges Gémiste Pléthon à Mistra

vers 1500-1600 : conversion réelle de la Lituanie, mais des noyaux païens subsistent jusqu’au XX siècle

Paganisme arabe

Le paganisme arabe existait depuis longtemps sur la péninsule Arabique. Il y avait plusieurs religions préislamiques chez les Arabes. Les spécialistes soulignent trois groupes importants dans l'Arabie méridionale, centrale et septentrionale. Le Coran conteste plusieurs divinités de cette époque parmi celles-ci : (Hubel, Quzeh, Al Ozzâ, Wadd (l'Amour), Amm, Yagût, Nasr, les considérant comme fantasque ou les assimilant aux djinns. Tous les Arabes n'étaient pas des païens : les communautés israélites et chrétiennes (notamment nestoriennes) étaient nombreuses en Arabie, et Mahomet a d'ailleurs tenu à leur accorder un statut de dhimmis.

Il existait différents cultes des morts chez les Arabes, mais ils sont mal connus. Les tombeaux étaient des lieux saints, de rituels de vénération ou propitiatoires. La Ka'ba était déjà vénérée par certains Arabes païens et elle devint par la suite le lieu de pèlerinage principal de l'Islam lors du Hajj un des cinq piliers de l'islam.

中文百科
各种异教信仰符号
各种异教信仰符号

异教,指不同的教。有两种含义,第一种含义是指不同的文化教俗,如「五帝殊礼,三王异教」。第二种含义是指站在一种文化教俗的角度称其他不同的教为异教,即不同的外教。这种含义又分成三种情况:①第一种情况是将不同于自己文化教俗的国外的教称为异教,中国人将不同于中国文化教俗的外国的教称为异教;②第二种情况是同一个社会的不同思想教派将其他的教称为异教。③第三种情况是基于亚伯拉罕系宗教中心观的专有名词,音译为徘艮宗教。广义上特指非亚伯拉罕系,或非一神教的诸宗教,包括适此定义的现当代新宗教如大本教。稍为狭义则指非亚伯拉罕系诸宗教中的原始宗教形式,特别是充斥着巫、多神、萨满、民族神话元素的具有代表性的原始宗教如雅兹迪,及由这类宗教派生的现当代新宗教如白教。最狭义的用法是指欧洲民族,特别是日耳曼、北欧、凯尔特、斯拉夫、古希腊罗马及南欧等民族的非亚伯拉罕系民族原生宗教,及基于这些欧洲原生宗教的现当代新宗教如威卡教、日耳曼新异教运动等。

以英语中的习惯为例,亚伯拉罕诸宗教指“别的宗教信徒”的诸名词,如"Pagans", "Heathens", "Infidels", "Kafirs/Kufar", "Goyim",通常界限较为模糊。甚至有时两个亚伯拉罕系宗教如基督教与伊斯兰教,会互相把对方的信徒称为"Heathens", "Infidels", "Kufar"。 但是"Pagans"通常较为专指非亚伯拉罕系宗教,尤其是欧洲类型者。

异教一词在一些宗教中被使用。例如佛教称佛教以外的婆罗门教、耆那教、顺世论、道教、基督教、伊斯兰教等等非佛教的思想流派、宗教都称为异教或外道。阿育王曾将以万计的分那婆陀那国的拜偶像外道**,甚至将异教徒全家活活烧死屋中;亦曾因佛教僧侣不与外道一起和合说戒,而**了都城内的佛教僧侣。据记载因为此事导致阿育王的老师亦被当是外道**了,于是阿育王后悔了,之后的他也再没有**其它教派的具体记载,相反对婆罗门教和耆那教也予以慷慨捐助。所以后来的人都认为阿育王强调宽容和非暴力主义,称他在民众的欢呼声中统治了长达41年的时间。

由于闪米特一神诸教教义对于神学方面的排他性与不妥协性,犹太教、基督教、伊斯兰教之间互相称对方为异教徒,而闪米特一神诸教又将所有不信闪米特一神诸教的人在更大规格上称为异教徒。异教徒受到的歧视和**是西方历史上的现象。

法法词典

paganisme nom commun - masculin ( paganismes )

  • 1. religion : dans l'Antiquité ensemble des cultes polythéistes de la fin de l'Antiquité romaine, ainsi désigné par les chrétiens

    les traditions du paganisme

相关推荐

glaise a. (f), n. f (terre)~黏土, 胶泥

jaillir v. i. 1. 喷射, 喷, 涌:2. 射, 冒, :3. (突然)显现, 显示:4. 冲; 突然现 常见用法

régiment 团,军队,兵役,大量

décorner v. t. 1. 去(兽)角:2. 抚平折角:

ozone n.m.【化学】臭氧常见用法

insulté insulté, ea. , n. m 受侮辱的(人), 被凌辱的(人), 被辱骂的(人)

entrepreneur n. m. 承办人, 承包人, 承揽人; 承包商; 包工头 entrepreneur de transports 运输承包人 entrepreneur (de bâtiments)/(de construction) 筑工程承包人 2. 企业主, 业主; 企业家

marier v. t. 1. 为…主持婚礼2. 使结婚; 替…娶; 嫁出:3. [转]使结; 使和谐; 使:se marier v. pr. 1. 结婚2. 与… 结婚:3. [转]结; 和谐; :常见用法

majoritairement adv. 1获得数人支持2占数

aloi n.m.1. 〈旧语,旧义〉合金;成色 2. 〈转义〉质, 价值