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词典释义:
animalité
时间: 2023-09-01 18:38:08
[animalite]

n.f. 动物性 Selon l'évolutionnisme, l'homme s'est dégagé peu à peu de l'animalité originelle.根据进化论观点,逐渐摆脱了最初动物性。

词典释义
n.f.
1. 动物性
Selon l'évolutionnisme, l'homme s'est dégagé peu à peu de l'animalité originelle.根据进化论观点,逐渐摆脱了最初动物性。
2. ( )兽性

近义、反义、派生词
近义词:
bestialité,  brutalité,  sauvagerie
反义词:
esprit,  humanité,  spiritualité,  végétal
联想词
humanité 类; animale 动物; altérité 相异性; animal 动物; transcendance 卓越,超群,出众,拔萃,拔尖; cruauté 残酷,残,残忍,; humain 特点,由组成; sensualité 肉欲; féminité 女子特点,女性特征; métaphysique 形而上学; anthropologie 类学;
当代法汉科技词典

animalité f. 动物界; 兽性

短语搭配

la part d'humanité et d'animalité en chaque homme每个人身上的人性和兽性

原声例句

Tous les sentiments sont gâchés, tout est allé chez l'animalité, maintenant.

所有的感情都被破坏了,动物本性支配着现在得一切。

[精彩视频短片合集]

Le jeune homme se tut, la bouche pleine, troublé. Il le regardait, avec son museau, ses yeux verts, ses grandes oreilles, dans sa dégénérescence d’avorton à l’intelligence obscure et d’une ruse de sauvage, lentement repris par l’animalité ancienne.

艾蒂安没话说了,他嘴里塞得满满的,心里非常纷乱,他望着长着一副瘦猴脸、两只绿眼睛和一对大耳朵的让兰,看到在这个具有神秘的智慧和野人的狡黠的退化了的孩子身上,已逐渐恢复了原始的野性。

[萌芽 Germinal]

Rien d’horrible comme leur figure monstrueuse, leur bouche énorme, leur nez épaté et écrasé sur les joues, leur mâchoire inférieure proéminente, armée de dents blanches, mais proclives. Jamais créatures humaines n’avaient présenté à ce point le type d’animalité.

那副嘴脸,也不知造物主怎么刻画的他们的肖像?真是难看到极点了。

[格兰特船长的儿女 Les Enfants du capitaine Grant]

Alors que rien de tel qu'une partie d'animalité dans les parfums pour justement mettre de l'affectif, mettre de l'émotion, et me rapprocher de l’autre.

香水中没有什么比动物性成分更能表达情感、表达情绪,使我和他人更加亲密。

[Édito C1]

Perdre notre humanité, c'est perdre beaucoup ; perdre notre animalité, c'est perdre tout.

“失去人性,失去很多;失去兽性,失去一切。”

[《三体3:死神永生》法语版]

D’abord elles évoquent des animaux fantastiques (la licorne), mais surtout le diable, qu’on représente souvent comme étant assez semblable à l’homme, avec quelques accessoires qui le renvoient à une animalité inquiétante : une queue et des cornes.

首先,它们唤起了奇妙的动物(独角兽),但最重要的是魔鬼,通常被描绘成与人类非常相似,带有一些使他感到不安的动物的配饰:尾巴和角。

[Les mots de l'actualité - 2017年合集]

例句库

M. Sevran franchit ainsi une ligne rouge encore plus grave par la réitération des vieux stéréotypes du racisme anti-Noir, notamment son animalité et sa sexualité et, plus grave encore, par l'appel à la stérilisation des Noirs.

Sevran先生越过了甚至更加重大的界限,他竟然老调重弹,再次宣扬反黑人种族主义言论,尤其是声称他们具有动物和性欲天性,甚至更为严重者,他还宣扬对黑人实行绝育。

法语百科

Animalia

Animalia Représentants des classes diverses. Classification Empire Eukaryota — non-classé — Unikonta — non-classé — Opisthokonta Règne Animalia Linnaeus, 1758 Synonymes Metazoa Haeckel, 1874

Un animal (du latin animalis « animé, vivant, animal ») est en biologie, selon la classification classique, un être vivant hétérotrophe, c’est-à-dire qu’il se nourrit de substances organiques. On réserve aujourd'hui le terme « animal » à des êtres complexes et multicellulaires, bien qu’on ait longtemps considéré les protozoaires comme des animaux unicellulaires. Comme tous les êtres vivants, chaque animal a des semblables avec qui il forme un groupe homogène, appelé espèce.

Dans les classifications scientifiques modernes, le taxon des animaux se nomme Animalia (création originale de Linné en 1758, eu égard au code de l'ICZN) ou encore Metazoa (synonyme junior créé par Haeckel en 1874). Quel que soit le terme employé ou quelle que soit la classification retenue (évolutionniste ou cladiste), les animaux sont consensuellement décrits comme des organismes eucaryotes pluricellulaires généralement mobiles et hétérotrophes.

Dans le langage courant, le terme « animal » est souvent utilisé pour distinguer le reste du monde animal des humains.

La science consacrée à l'étude du règne animal est la zoologie.

Zoologie

Physiologie commune

L' « Animal théorique » du zoologiste Paul Bert (1833-1886), proposé au XIX siècle comme modèle fictif et pédagogique présentant les systèmes associés qui caractérisent selon lui l'organisme animal : D : appareil digestif, R : appareil respiratoire, E : appareil excréteur, C : appareil circulatoire, N : appareil nerveux. Les flèches désignent les flux de nutriments, d'oxygène, d'excréments et/ou d'excretas.

Comme tous les organismes vivants, les animaux ont besoin d'eau, d'un comburant qui est exclusivement le dioxygène pour ces espèces, et de matières organiques provenant d'autres organismes car ils ne peuvent pas la produire par eux-mêmes à partir de molécules ne provenant pas du vivant. On dit qu'ils sont chimio-organotrophes. Cette nourriture répond à trois objectifs : fournir les substances qui servent à créer d'autres cellules; produire des substances utiles à créer des molécules et structures de l'organisme (os, poils, larmes, odeurs, etc.), et surtout fournir de l'énergie.

Comme pour tous les organismes vivants, l'eau est l'élément dont les animaux ont le plus de mal à se passer. En plus du fait que les cellules sont essentiellement constituées d'eau, l'eau est nécessaire à la plupart des réactions biochimiques où elle sert de solvant. Mais, en outre, elle sert à l'évacuation des déchets azotés produits par le métabolisme des protéines qui doivent être éliminées. Les animaux sont, comme les autres espèces même non aquatiques, également confrontés aux problèmes liés à l'osmorégulation. Le besoin en eau implique d'avoir un système de régulation osmotique.

Ils ont besoin de se procurer leur nourriture en se déplaçant ou en l'attrapant, et grâce à un système digestif, de dissocier les organismes en substances nécessaires qui leur sont utiles, puis de les assimiler. L'acquisition de dioxygène sert à oxyder des hydrates de carbones pour produire de l'énergie chimique, est donc aussi une priorité pour la plupart des animaux. La plupart des espèces disposent d'un système respiratoire pour absorber le dioxygène. Le dioxygène, l'eau et les diverses substances sont amenées vers les cellules, et les sous-produits inutiles sont évacués (excrétion) grâce à divers systèmes circulatoires. Les problèmes posés par les différents milieux supposent des adaptations spécifiques. Ainsi l'acquisition de dioxygène pour un organisme terrestre est moins difficile que l'acquisition de l'eau. L'inverse est vrai dans un milieu aquatique. Pour acquérir ces substances essentielles à la vie, la plupart des animaux utilisent des organes de perception. Ils utilisent également leur sens pour fuir leurs prédateurs. Pour assimiler les substances nécessaires à sa vie qu'il puise dans d'autres organismes vivants, l'animal a besoin d'un système digestif et donc d'un système d'excrétion.

Les fonctions de reproduction sont également importantes chez les animaux qui sont principalement sexués, mais certaines espèces comme l'hydre peuvent aussi se reproduire d'une manière asexuée (par bourgeonnement dans son cas). L'appareil de reproduction est vital à l'espèce seulement, sans quoi, inévitablement celle-ci disparaîtrait après un certain temps.

Les animaux possèdent également des systèmes très divers de locomotion, de perception.

En outre, ils possèdent divers systèmes de circulation de fluide à l'intérieur du corps et de coordination des différentes cellules. Le vieillissement ne semble pas faire partie des caractéristiques fondamentales, car certaines espèces d'éponges ne vieillissent pas.

Classification selon l'organisation interne

L'organisation interne des animaux peut être de complexité très variable, depuis la colonie de cellules relativement amorphes que forment les éponges, jusqu'aux organisations très complexes des insectes ou des vertébrés. Scientifiquement, les animaux sont des organismes eucaryotes multicellulaires (exception faite des Myxozoa) ce qui les différencie des Bacteria et des Protista et dépourvus de chloroplastes (hétérotrophes), ce qui les distingue des végétaux et algues. Ils se distinguent également des Mycota. Ils sont les seuls organismes vivants qui passent dans une étape de leur développement par un blastocyste. Ils sont aptes au mouvement, parfois seulement sous forme larvaire (cas des éponges et de nombreux invertébrés benthiques fixés au substrat). Ils forment le règne Animalia, subdivision du domaine Eukaryota.

Les animaux (ou métazoaires) sont l'un des types d'eucaryotes à s'être développés sur un mode multicellulaire, comme les plantes, certains champignons, et les algues brunes par opposition aux unicellulaires qui regroupent les levures, d'autres algues et champignons, des protozoaires, ainsi que les être vivants regroupés au sein des Prokaryota, composés des Eubacteria et Archaea.

On distingue, selon leur complexité d'organisation interne, quatre groupes ou niveaux.

Les plus simples sont les animaux à organisation cellulaire, c'est-à-dire que ces organismes sont constitués d'un agrégat de cellules différenciées et spécialisées comme les cellules somatiques et celles responsables de la reproduction. Si c'est le niveau typique de certains protozoaires coloniaires, certains scientifiques classent les éponges dans ce groupe.

D'une organisation légèrement plus complexe, on retrouve les organismes à organisation cellules-tissus ou diploblastiques, c'est-à-dire qu'ils sont formés à partir de feuillets cellulaires à fonction définie. Il peut y avoir entre ces feuillets une matrice qui ne constitue pas un véritable tissu cellulaire et qui ne contient aucun organe différencié. Certains classent les éponges dans ce groupe mais les méduses en sont un meilleur exemple.

On distingue ensuite les organismes où les tissus forment des organes par exemple pour les plathelminthes et où l'on retrouve bien définis des ocelles, un tube digestif, et des organes reproducteurs.

Et enfin sont les organismes à organes-systèmes qui représentent la majeure partie des embranchements. Ils disposent d'un ou plusieurs systèmes circulatoires pour plusieurs fluides vitaux, un système respiratoire dédié, un système digestif, un réseau nerveux permettant la perception, etc. Les annélides en sont un des exemples les plus simples.

Formes élémentaires

Éponge (colonie cellulaire)

Une éponge de mer (Monanchora unguifera).

Les cellules animales sont hétérotrophes, c'est-à-dire qu'elles doivent manger pour survivre, contrairement aux plantes. La survie d'un animal passe par une préoccupation constante : comment manger ? La stratégie des éponges consiste simplement à filtrer l'eau qui les traverse, pour y capturer des proies. Cette stratégie ne demande ni structure complexe, ni mouvement coordonné.

Les éponges (Porifera) forment l'organisation la plus simple : ce sont des colonies de cellules pratiquement indifférenciées, sans structures internes réelles, ni fonctionnement. Ce sont des animaux sans système nerveux ni tube digestif. Leur corps n’est formé que par deux couches de cellules (ectoderme et endoderme).

Polype : hydres, corail et méduse

Une anémone de mer (Condylactis gigantea).

Le passage d'un niveau de type éponge à une organisation de type anémone répond toujours à la question constante : comment manger ? La formule mise au point par ce groupe consiste à pousser la nourriture vers un ventre (cavité gastrique) où elle pourra être digérée sans se sauver.

Cette stratégie novatrice permet de se nourrir de proies plus grosses (ce que les éponges ne peuvent pas filtrer). Dans l'acquisition progressive de fonctionnalités animales, cette évolution suppose deux choses : les cellules se spécialisent (avec l'acquisition de cellules nerveuses et musculaires permettant des mouvements coordonnés) et l'organisme gagne la capacité à prendre une forme définie (morphogénèse), pour que des tentacules efficaces puissent pousser leur proie vers une cavité gastrique efficace.

Ver (mobilité et tube digestif)

Une sangsue médicinale (Hirudo medicinalis).

L'organisation de type ver est une nouvelle réponse apportée à la question centrale du règne animal : comment manger ? La stratégie de base des organismes de type « ver » (vermiforme) est de se déplacer pour aller chercher la nourriture, au lieu d'attendre qu'elle passe à portée. Cette stratégie permet notamment d'exploiter des déchets organiques, qui peuvent être à haute valeur nutritive, mais ne se déplacent pas.

Passé le cap des éponges et des polypes, tous les organismes complexes sont des bilatériens, qui dérivent d'un schéma fondamental : le tube. Le développement est organisé autour d'un axe tête / queue d'une part, et dos / ventre d'autre part. Ces deux axes conduisent à un plan d'ensemble où les côtés droit et gauche tendent à être symétriques, d'où leur nom de bilatérien.

Les vers les plus simples marquent une étape qualitative supplémentaire par rapport aux cnidaires : les cellules nerveuses s'organisent en un système nerveux cohérent, prototype de ce qui deviendra le cerveau dans les animaux supérieurs. C'est cette capacité de déplacement et de réaction à l'environnement qui fait considérer que le degré d'organisation vermiforme est le premier stade réellement "animal".

La deuxième invention majeure des vers (absente chez les vers plats) est la présence d'un canal alimentaire et d'une fonction digestive : à une extrémité, une bouche absorbe la nourriture, à l'autre, un anus excrète les déchets. Entre le « tube extérieur » qui forme la peau (ectoderme) et le « tube intérieur » (endoderme) qu'est le canal alimentaire, un tissu intermédiaire, le mésoderme, peut se développer et former des organes internes de plus en plus complexes.

L'invention du tube digestif à partir de la cavité gastrique ancestrale semble avoir été faite deux fois. Chez les protostomiens, les deux orifices du canal alimentaire sont formés à partir du blastopore, dont les lèvres se rapprochent pour former un canal par soudure longitudinale. Chez les deutérostomiens, l'orifice du blastopore devient l'anus, le canal alimentaire étant formé par un percement ultérieur qui évoluera vers la bouche.

Les vers sont à l'origine d'une seconde invention majeure de l'évolution : la segmentation (métamérie). Cette invention semble également avoir été faite dans plusieurs branches différentes.

Explosion radiative des vermiformes

Un ver plat (Pseudobiceros gloriosus)

La découverte du tube digestif et de la capacité de se déplacer (en rampant) a été la formule gagnante : les organismes vermiformes sont assez polyvalents, et peuvent servir de base à des modes de vie très variés. C'est ce qu'on appelle une explosion radiative : à partir d'un schéma de base commun, les formes prennent des voies divergentes, comme si elles rayonnaient à partir d'une explosion centrale. Tous les autres schémas d'organisation plus évolués s'appuient sur ce type fondamental : ce sont des vers un peu compliqués.

Les principaux groupes qui relèvent du niveau d'organisation vermiforme sont :

les vers plats, notamment les planaires, d'organisation particulièrement simple ;

les vers ronds, ou nématodes, sont des représentants plus typiques de vers non segmentés ;

les vers segmentés sont des représentants élémentaires de la forme d'organisation segmentée.

Le niveau d'organisation de type vermiforme n'est pas maintenu chez tous les bilatériens. Des organismes comme les tuniciers ressemblent plus à des formes d'éponges ou de coraux qu'à des vers, ce qui est généralement le cas des formes retournant à un mode de vie végétatif.

Enfin, cette forme d'organisation se complexifie suivant trois voies, dont les parties dures pourront laisser des fossiles :

Les Mollusques, qui acquièrent une structure rigide avec une coquille ;

Les Arthropodes, qui s'organisent à l'intérieur d'un exosquelette ;

Les Vertébrés, qui s'organisent au contraire autour d'un squelette interne.

Formes supérieures

Les types d'organisation présentés ici sont des grades évolutifs ne correspondant généralement pas à des groupes monophylétiques, mais paraphylétiques (ne comportant pas tous les descendants d'un même ancêtre — exemple : les descendants d'ancêtres vermiformes ne sont pas tous aujourd'hui des vers, etc.).

En jaune : les principales explosions radiatives.

Mollusques

Un poulpe commun

Les mollusques évoluent à partir d'une organisation de type ver. La fonctionnalité qui semble avoir conditionné les mollusques primitifs paraît être le blindage, permettant de se protéger des prédateurs actifs : l'acquisition de plaques calcaires protégeant le dos. Ces mollusques primitifs devaient donc ressembler à des polyplacophores (une sorte d'escargot qui peut se rouler en boule comme un hérisson ou un cloporte), mais ce type est à présent très marginal.

Les mollusques comprennent les classes importantes suivantes :

Les gastéropodes (escargots, limaces, nudibranches, etc.)

Les bivalves (moules, huîtres, etc.)

Les céphalopodes (poulpes, calmars, seiches, etc.)

Arthropodes

Un monarque (Danaus plexippus).

Sur la formule générale des vers, les arthropodes ont superposé plusieurs innovations :

La segmentation, partagée avec de nombreux autres organismes, qui consiste à allonger le corps en répétant des segments de même anatomie.

La formation de pattes locomotrices. Des tentacules jouant le rôle de pattes sont présents chez certains vers.

La transformation de l'épiderme en un squelette rigide, l'exosquelette.

Cette formule gagnante correspond à la forme générale des mille-pattes. Elle a été immédiatement à l'origine d'une nouvelle explosion radiative, qui a exploré différentes formules pour transformer tel ou tel groupe de pattes en mâchoires, antennes, pattes spécialisées, ou les laisser régresser dans la queue.

L'embranchement des arthropodes est de très loin celui qui possède le plus d'espèces et le plus d'individus de tout le règne animal. On compte plus d'un million et demi d'espèces actuelles d'arthropodes. La question centrale qui semble avoir structuré sa répartition est : combien de pattes faut-il pour se déplacer ?

Vers nageurs : les poissons

Un poisson mandarin, un exemple de poisson osseux.

La fonctionnalité essentielle qui a initialement structuré cet ordre a été la capacité de nager dans l'eau (ce que ne savaient faire ni les mollusques primitifs, ni les arthropodes primitifs).

Mais cette capacité n'a pas conduit à une explosion radiative : par elle-même, elle ne donne pas une autonomie fonctionnelle suffisante pour que les organismes puissent se spécialiser de manière très libre.

L'histoire de cette lignée paraît laborieuse : la découverte progressive de la tête et de la mâchoire, puis l'exploration des membres jusqu'au stade tétrapode, et enfin, la conquête de l'environnement aérien, aboutissant à l'explosion radiative des sauriens enfin polyvalents.

Tétrapodes

Reconstitution d'un tétrapodomorphe aquatique, Acanthostega.

Les tétrapodes, animaux à quatre membres, ont eu une explosion radiative après avoir conquis la capacité à se déplacer sur la terre ferme. Cependant, certains groupes d'espèces comme les cétacés ou les serpents ne gardent, à la suite de leur évolution, que des vestiges de membres.

Les tétrapodes regroupent des animaux de taille vraiment différentes, des micro-mammifères à la baleine bleue qui est le plus gros animal connu de tous les temps, mais ils ne représentent qu'une infime partie à la fois des espèces vivantes (au plus 2 %) et de la biomasse. Malgré cela, ils sont parmi les espèces les mieux connues de l'homme, qui en fait lui-même partie. Bien que l'homme ait, depuis Aristote au moins, essayé de regrouper les différentes espèces suivant des groupes homogènes, il n'est parvenu à comprendre la phylogénie de ce groupe qu'à la fin du XIX siècle. On considère aujourd'hui que ce groupe est composé des amphibiens, des Sauropsida (dont les reptiles et les oiseaux) et des mammifères.

Amphibiens : Ces tétrapodes se caractérisent par la peau nue. Nombre d'entre eux mènent à l'état adulte une vie alternant phase aquatique et phase terrestre.

Reptiles : Ces tétrapodes se caractérisent par la présence d'écailles soudées.

Oiseaux : Ces tétrapodes se caractérisent par la présence de plumes.

Mammifères : L'explosion radiative des mammifères, la plus récente, a été consécutive à la disparition des dinosaures.

Les mammifères sont généralement identifiables par leur peau, qui est au moins partiellement couverte de poils. Le fait que les femelles allaitent leurs petits est la caractéristique majeure de ce groupe.

Classification

Nombre d'espèces

Environ 1 250 000 espèces animales sont connues et répertoriées sur Terre. Certains scientifiques estiment qu'il y a dix millions d'espèces vivant actuellement sur Terre et qu'il y a eu cent millions d'espèces qui ont existé en comptant toutes les espèces qui ont vécu sur Terre depuis l'apparition du vivant. Une étude publiée en 2011, indique que la Terre accueillerait 8 750 000 espèces1 300 000) dont 2 210 000182 000) espèces vivant dans les océans. Parmi ces espèces, seules 1 244 360 sont répertoriées dont 194 409 espèces océaniques.

Classification générale

Il existe des grandes caractéristiques générales qui permettent de classer les espèces vivantes en embranchements. D'après la théorie de l'évolution, les embranchements d'animaux actuels sont les groupes survivants de près d'une centaine existants au Cambrien, ceux-ci ne sont connus que par leurs fossiles.

Graphique de la biodiversité animale
Graphique de la biodiversité animale

Embranchement Nombre d'espèces connues Exemples Arthropoda 1 200 000 Insectes, araignées, crabes Mollusca 100 000 à 110 000 Escargots, moules, pieuvres Nematoda 90 000 à 120 000 Ascaris Chordata 47 200 Mammifères, oiseaux, poissons, reptiles Platyhelminthes 15 000 à 20 000 Ver solitaire Annelida 15 000 Lombric, sangsues Cnidaria 9 000 à 10 000 Méduses et Polypes Echinodermata 6 000 Oursins, étoiles de mer Porifera 4 300 Éponges Autres (27) environ 100 000 Vers marins, constituants du zooplancton, producteurs de calcaire

Les arthropodes constituent vraisemblablement l'embranchement le plus abondant dans l'histoire de la Terre et le plus diversifié. On estime que près de 80 % des espèces animales seraient des insectes.

Plus de la moitié des chordés/chordata sont représentés par des poissons.

Taxinomie scientifique

Plusieurs bases de données en ligne existent qui tentent de recenser l'ensemble des taxons actuellement reconnus. Chacune se fonde sur des choix étayés par des études publiées, ce qui ne les empêche pas forcément de se contredire, en particulier pour les taxons fossiles, pour lesquels la vérification génétique n'est pas possible.

Cette classification taxinomique est un outil pratique pour les biologistes, mais elle range artificiellement côte à côte des groupes dont le statut et l'âge n'est cependant pas le même : elle doit donc être complétée par une classification phylogénétique, sous forme d'arborescence, qui détaille le moment de divergence des différents groupes à partir d'un unique ancêtre commun.

embranchement Acanthocephala

embranchement Annelida

embranchement Arthropoda

embranchement Brachiopoda

embranchement Bryozoa

embranchement Cephalorhyncha

embranchement Chaetognatha

embranchement Chordata

embranchement Cnidaria

embranchement Ctenophora

embranchement Cycliophora

embranchement Dicyemida / Rhombozoa

embranchement Echinodermata

embranchement Entoprocta

embranchement Gastrotricha

embranchement Gnathostomulida

embranchement Hemichordata

embranchement Mollusca

embranchement Nematoda

embranchement Nemertea

embranchement Orthonectida

embranchement Phoronida

embranchement Placozoa

embranchement Platyhelminthes

embranchement Porifera

embranchement Rotifera

embranchement Sipuncula

embranchement Tardigrada

embranchement Xenacoelomorpha

embranchement Acanthocephala

embranchement Annelida

embranchement Arthropoda

embranchement Brachiopoda

embranchement Bryozoa

embranchement Cephalorhyncha

embranchement Chaetognatha

embranchement Chordata

embranchement Cnidaria

embranchement Ctenophora

embranchement Cycliophora

embranchement Dicyemida / Rhombozoa

embranchement Echinodermata

embranchement Echiura

embranchement Entoprocta

embranchement Gastrotricha

embranchement Gnathostomulida

embranchement Hemichordata

embranchement Loricifera

embranchement Micrognathozoa

embranchement Mollusca

embranchement Myxozoa

embranchement Nematoda

embranchement Nematomorpha

embranchement Nemertea

embranchement Onychophora

embranchement Orthonectida

embranchement Phoronida

embranchement Placozoa

embranchement Platyhelminthes

embranchement Porifera

embranchement Rotifera

embranchement Sipuncula

embranchement Tardigrada

embranchement Xenacoelomorpha

Menaces et protection

Diverses sciences visent à étudier le monde animal par exemple la zoologie qui se décompose en une multitude de spécialités, la médecine vétérinaire, mais aussi d'une façon dérivée la paléontologie, la biologie, et la microbiologie et l'agronomie pour son implication économique.

Disparitions des espèces

Depuis l'apparition de la vie, de nombreuses espèces disparaissent tandis que d'autres évoluent et donnent de nouvelles espèces. Au cours de l'histoire du vivant, il y a eu des extinctions massives (on en distingue habituellement cinq majeures) notamment après certains cataclysmes. Ces extinctions sont suivies par des explosions radiatives, c'est-à-dire une forte augmentation d'espèces nouvelles.

L'homme en tentant de domestiquer la nature, en favorisant un nombre forcément restreint d'espèces, a eu tendance à réduire le nombre de biomes. D'autre part, les pollutions générées par l'industrie et la société de consommation ont également pour effet de déstabiliser les biomes et de réduire le nombre d'espèces. Les espèces de grandes tailles sont les plus particulièrement touchées si bien que l'on considère que le nombre d'espèces pouvant s'éteindre dans les années à venir pourrait être massif. L'extinction actuelle est nommée extinction de l'Holocène et son rythme serait dix à cent fois supérieur à celui des extinctions passées.

Protection des animaux

De nombreuses lois visent à protéger la faune, ses habitats des impacts des actions des humains. Certaines sont plus spécifiques à la protection des milieux naturels et d'autres plus spécifiques à protéger les animaux de la malveillance, du roadkill, de la surexploitation ou de risques d'empoisonnement, etc.

Il existe également plusieurs types d'organisations pour la protection animale et la protection de la nature, par exemple :

People for the Ethical Treatment of Animals

Société protectrice des animaux

Union internationale pour la conservation de la nature

Animal Welfare Institute

World Wildlife Fund (WWF)

Protection mondiale des animaux de ferme

Sea Shepherd Conservation Society

Santé

Une grande partie des maladies infectieuses ou dues à un prion pathogène peuvent être véhiculées par des animaux domestiques ou sauvages. Dans un contexte de mondialisation accélérée, l'OMS, la FAO et l'OIE encourage un meilleur suivi écoépidémiologique et la mise en place de dispositif de sécurisation des échanges ou ventes d'animaux (morts ou vifs), qui se heurtent aussi au trafic d'animaux.

Relations entre les humains et les autres espèces animales

Dans les cultures comme dans droit formalisé ou coutumier, elles ont beaucoup varié dans l'espace et dans le temps, et selon l'animal, avec souvent un statut particulier pour les espèces-gibier, domestiques ou des animaux-totems ou symboliques ou emblématiques.

Perception de l'animal en France

Selon Jean-Luc Guichet, chercheur au CERPO (Centre d'étude et de recherche politiques), l'évolution de l'animal n'a été que de se rapprocher de l'homme, de sauvage à domestique puis de familier à apprivoisé. L'axe ainsi dégagé est celui de l'extérieur vers l'intérieur.

L'animal sauvage est le seul qui ne renvoie pas directement à l'homme, image de l'animal qui n’existe plus pour la plus part d'entre nous, hommes vivant dans une société (plus ou moins développée).

L'animal domestique est l'animal dont les pans de la reproductivité sont acquis par l'Homme. L'Animal vit ainsi dans la sphère de la maison (Domus) , intérieur ou extérieur (cours ou ferme).

L'animal familier n'est pas apprivoisé mais trouve une place dans la famille. Ce terme renvoie aux animaux qui vivent très proche de l'Homme donc à l'intérieur de la maison. Ces animaux sont notamment les NAC (nouveaux animaux de compagnie) tel que les rongeurs, serpents, mygales, perroquets qui représentent la nouvelle tendance ces dernières années.

L'animal apprivoisé ou de compagnie a une relation affective avec l'Homme. Cela débouche souvent sur une « infantilisation de l'animal » cette infantilisation est réciproque.

L'animal familier et l'animal apprivoisé sont les plus intéressants du point de vue sociologique, puisque ce sont eux qui déforment la perception de l'animal que l'Homme a pu avoir, celle d'un « objet ». Bien que cette notion soit toujours vrai, et notamment juridiquement, le rapport de l'animal vis a vis de l'Homme n'est presque plus, aujourd'hui, qu'exclusivement un lien d’apprivoisement.

Désormais, de ce fait, il n'existe plus que deux grands types d'animaux dans le quotidien du français moyen :

l'animal utilitaire c'est-à-dire alimentaire ou expérimental (expérimentation animale)

l'animal apprivoisé celui qu'on appelle « animal de compagnie ».

Statut de l'animal

Il a beaucoup varié selon les époques, les pays, le droit coutumier et les espèces considérées, ou encore selon que l'animal soit sauvage ou domestiqué ; de l'animal sacré ou royal à la bête de somme, en passant par l'animal de compagnie et au chien de travail ou de chasse ou de garde et jusqu'à l'abeille domestique, etc.

En France, les animaux domestiques sont « res propria » (ayant un propriétaire, responsable d'eux). Le Code pénal considère comme un délit le fait d'infliger des souffrances injustifiées à un animal domestique. En 1976, la loi précise que « Tout animal étant un être sensible doit être placé par son propriétaire dans des conditions compatibles avec les impératifs biologiques de son espèce ». Le code rural en septembre 2000, puis le code civil en 2015 ont reconnu l'animal comme "doué de sensibilité" mettant ainsi le droit français en conformité au droit européen, et répondant à une demande depuis longtemps portés par diverses ONG (ex : Fondation 30 millions d'amis) et diverses personnalités dont 24 intellectuels ayant récemment, avec l'éthologue Boris Cyrulnik ou le philosophe Michel Onfray, soutenu une pétition). Cet ajout au Code civil a été fait alors qu'un groupe d'étude sur la protection des animaux, constitué au sein de l'Assemblée, préparait un projet de nouveau statut pour les animaux, et il ne change pas les catégories et statuts juridiques existants. L'animal sauvage reste aujourd’hui considéré par le code rural ou le code civil ou le code de l'environnement comme res nullius (c'est-à-dire n'appartenant à personne en particulier). Et l'animal domestique reste biens meubles. Seules des espèces menacées ou jugées utiles (pour l'agriculture en général) peuvent être partiellement ou complètement protégées par la loi (Loi n°76-629 du 10 juillet 1976 relative à la protection de la nature). Certains animaux peuvent être à certaines conditions, localement et durant un certain temps (celui durant lequel on peut démontrer que leurs populations sont excessives) déclarés nuisibles (concept ancien qui fait l'objet de polémiques au regard des progrès de la science) et peuvent alors être chassées ou piégés plus largement. Le bien-être animal et les droits des animaux et la protection des animaux sont des préoccupations croissantes dans de nombreux pays, dont dans les contextes d'élevage, animaleries, chasse, pêche, cirques, corrida, expositions animalières, expérimentation animale (scientifique, cosmétique, alimentaire ou médicales), transport d'animaux, abattoirs, trafic d'animaux, abandon d'animaux, etc.

Gestion de la faune sauvage

Plusieurs espèces disposent de plan de gestion d'espèces ou de groupes d'espèces menacées ou jugée patrimonialement importantes, visant parfois (comme pour le bison européen à lutter contre la pollution génétique ou aider une espèce qui a failli disparaitre à sortir d'un goulot d'étranglement génétique. Certains plans visent au contraire à freiner la diffusion d'espèces invasives.

En France, des « ORGFH » (Orientations régionales de gestion et de conservation de la faune sauvage et de ses habitats) ont été écrites dans chaque région. Ce document pourra peut-être être remplacé et complété par le SRCE (Schéma régional de cohérence écologique).

Utilisation par l'homme

Le chien est la première espèce animale à avoir été domestiquée par l'homme.

Knut au Zoo de Berlin en 2007

Plus on remonte dans le temps, plus les animaux semblent avoir eu une importance culturelle pour les sociétés humaines ; l'exemple de la vénération pour la vache, pour les bovins, est le plus significatif chez les humains ayant acquis l'agriculture : vénération d'abord commune à l'ensemble de l'humanité, de même que celle d'arbres (Nietzsche, dans son cours le service divin des Grecs, rappelle que vénérer des arbres est une pratique commune à l'ensemble de l'humanité lors de la Préhistoire et pendant l'Antiquité, les arbres étant les « premiers temples […] où logeait l'esprit des divinités » ), la vénération sacrée des animaux (ou zoolâtrie ; les dieux prenant souvent les traits d'animaux, comme en Égypte antique) s'est éteinte (le christianisme l'ayant combattu sur les cinq continents) , pour ne survivre que dans des régions « animistes » ou culturellement hindoues (« Mère vache » en est le symbole). Ce qui signifie que plus on avance dans le temps, plus les animaux perdent leur statut saint ou sacré , statut qui garantissait à certains d'entre eux (vivant spécialement parmi les hommes) le respect , pour devenir dans la société de consommation des « animaux-objets » (pour les loisirs), ou des « abstractions » totales (afin de ne pas laisser place à l'affect), leur sort laissant en fait indifférent la majorité des humains de ce type de société.

Depuis le Paléolithique, pour s'assurer la présence d'animaux pouvant lui rendre service, l'homme en a domestiqué un certain nombre d'espèces et a créé des élevages. Les éleveurs ont su, par sélection des croisements afin d'obtenir des animaux plus dociles ou économiquement plus rentables, changer les caractéristiques de certaines espèces et créer des hybrides pour que les animaux répondent plus efficacement à leurs besoins utilitaires de produire soit du lait, des œufs, de la viande, du cuir et de la laine, soit des bêtes de somme ou de trait (la zootechnie n'ayant pas permis d'éviter l'appauvrissement génétique des animaux d'élevage, du fait de la consanguinité importante créée par des hommes ).

Certains animaux sont une source de revenus pour les humains, allant de la nourriture au transport, en passant par l'exhibition (on payait les montreurs d'ours pour voir leur animal), l'habillement, etc. L'utilisation des animaux (transport, élevage) explose à partir de la seconde moitié du XVIII siècle, auparavant les ressources alimentaires limitées étaient réservées à la famille.

L'homme utilise aussi les animaux pour ses loisirs en élevant des animaux de compagnie, en les filmant, en les découvrant dans le cadre de parcs zoologiques ou de parcs safaris. Ces deux dernières activités tendent à devenir plus respectueuses de la sauvegarde des animaux dans leur milieu naturel en favorisant la reproduction d'espèces menacées et l'étude pour les parcs.

Bien-être animal

Les différentes définitions de la protection animale sont axées autour d'une même préoccupation : préserver le bien-être des animaux, en d'autres termes leur épargner toute souffrance inutile. Le bien-être de l'animal englobe sa condition physique et physiologique, et réciproquement sa bonne condition implique une santé physique satisfaisante et un sentiment de bien-être. Le bien-être animal est décliné en cinq libertés correspondant aux besoins fondamentaux de l'animal :

la liberté physiologique (absence de faim et de soif),

la liberté environnementale (absence d'inconfort),

la liberté sanitaire (absence de maladies et de blessures),

la liberté comportementale (droit à l'expression d'un comportement animal normal),

la liberté psychologique (absence de peur et d'anxiété).

Regard de l'homme

Histoire de la classification

Le naturaliste suédois Carl von Linné.

En Occident, Aristote a divisé le monde du vivant entre les animaux et les plantes. Sa conception, appelée fixisme, n'est pas très différente de celle des savants le précédant et sera reprise par les théologiens chrétiens, qui en faisant une lecture littérale de la Bible, considéraient que l'univers et le monde connu avait été créés en une semaine, et qu'il ne convenait pas de remettre cette idée en question. Les animaux étaient là pour servir l'homme. Cependant à partir de la Renaissance, certaines idées sont remises en question. Alors que les travaux de Carl von Linné au XVIII siècle cherchent à classer systématiquement toutes les espèces vivantes en leur donnant un nom unique et précis (nom binomial), Jean-Baptiste Lamarck, puis surtout Charles Darwin, élaborent des théories d'une évolution des espèces. De ces théories, et plus particulièrement avec celle de Darwin va naître une controverse avec les créationnistes qui souvent revendiquent leur soutien à une vision biblique chrétienne de l'origine de la vie. La théorie de Darwin fait de l'homme un animal, fruit d'une évolution par des processus de sélection naturelle dont la sexualité.

Linné avait défini au départ trois royaumes (Mineralia, Vegetalia, Animalia) avec les animaux séparés eux-mêmes dans les groupes suivants : Vermes, Insecta, Pisces, Amphibia, Aves, et Mammalia. Ce classement va peu à peu évoluer au fil des découvertes en zoologie ou en paléontologie. Cette classification basée sur les caractères anatomiques et physiologiques tend à devenir une classification phylogénétique, c'est-à-dire la plus proche possible de l'arbre phylogénétique.

Religion

Le catholicisme (le judaïsme et l'islam ne sont pas aussi radicaux sur ce point) sépare l'« Homme » du règne animal dans sa nature, son essence (l'« Homme » est le seul être créé à l'image de Dieu, qui est en l'occurrence Jésus, sauveur des seuls hommes selon le christianisme de Saint Paul) comme dans sa fonction (Dieu donne la nature à l'Homme pour assurer sa subsistance, l'Homme doit "dominer" la nature). Cela n'est pas le cas néanmoins dans le catharisme, du fait de la croyance en la réincarnation.

Cette séparation radicale entre humanité et animalité a été vigoureusement critiquée, (correspondant de manière plus large à celle du « posthumanisme », qui a connu un développement certain avec les sciences sociales qui puisent leur source dans la pensée rousseauiste), par Claude Lévi-Strauss.

Les religions « animistes » (africaines, asiatiques, américaines, etc.), les religions chinoises (confucianisme, taoïsme) et spécialement les religions indiennes (hindouisme, bouddhisme, jaïnisme) intègrent complètement l'animal et l'homme dans l'univers, sans rupture de continuité (la différence est de degré, non de nature), tous les êtres étant dotés d'une âme, d'un même principe vital (d'un même « vouloir-vivre » selon le philosophe Arthur Schopenhauer).

Philosophie

La philosophie antique a légué sa vision de l'animal à partir d'une problématique de l'homme au monde : les Stoïciens ont une vision dogmatique et anthropocentriste de l'animal alors que les Académiciens ont une vision holistique, plaçant l'histoire générale des animaux et des hommes dans l'histoire plus large de la biosphère.

Concept d'animal-machine

Le philosophe français René Descartes (1596-1650) est dualiste, distinguant nettement deux formes de réalité : la pensée (l'âme) et l'étendue (la matière). L'animal, qui n'a pas d'âme, n'est donc qu'une "machine", un automate perfectionné. C'est la théorie de l'animal-machine. Cette théorie, se démarquant du regard bienveillant porté par Montaigne (1533-1592) sur le monde animal et récusant son nominalisme hyperbolique, a été vigoureusement attaquée par le poète Jean de la Fontaine et scrupuleusement disséquée par le philosophe français Jacques Derrida avec son dernier ouvrage, L'Animal que donc je suis, faisant référence au « je pense donc je suis » de Descartes, dont il accuse l'idéalisme dangereux de ce dernier.

Le philosophe français Jean-Jacques Rousseau (1712-1778) voit aussi dans tout animal, y compris l'Homme, une « machine ingénieuse ». Mais il distingue l'Homme de l'animal en ce que « la nature seule fait tout dans les opérations de la bête, au lieu que l'homme concourt aux siennes, en qualité d'agent libre. » La différence vient ici de la pensée et de la capacité d'initiative et de liberté de l'Homme qui en découle.

La critique du dualisme radical s'est tournée vers la théorie du continuisme selon laquelle les animaux possèdent des ébauches (proto-langage, proto-culture, ébauche de conscience ou d'âme) de ce que l'homme possède en plein. Ainsi dans cette perspective philosophique spiritualiste, l'homme est un animal non seulement parmi les autres, mais aussi comme les autres. Une vision matérialiste et évolutionniste de ce continuisme soutient au contraire la thèse de la singularité humaine : selon Ian Tattersall, les animaux ne sont ni rationnels ni doués de conscience.

Hypothèse Gaïa

L'hypothèse Gaïa proposée par l'écologiste anglais James Lovelock en 1970, mais également évoquée par d'autres scientifiques avant lui, considère l'ensemble des êtres vivants sur Terre comme formant une sorte de vaste super-organisme (qu'il nomme Gaïa d'après le nom de la déesse primordiale de la mythologie grecque personnifiant la Terre), réalisant l'autorégulation de ses composants pour favoriser la continuité de la vie et une certaine stabilité du climat.

Critique philosophique du terme « Animal » et du concept de « vie animale »

Le terme « animal », au singulier, est rejeté par le philosophe français Jacques Derrida dans sa généralité, – parce qu'il est une « simplification conceptuelle » vue comme un premier geste de « répression violente » à l'égard des animaux de la part des hommes, et qui consiste à faire une césure totale entre l'humanité et l'animalité, et un regroupement tout aussi injustifié entre des animaux qui demeurent des vivants radicalement différents les uns des autres, d'une espèce à une autre :

Jacques Derrida a créé le mot-valise « l'animot » qui, prononcé, fait entendre le pluriel « animaux » dans le singulier, et rappelle l'extrême diversité des animaux que « l'animal » efface.

À la différence, la philosophe Élisabeth de Fontenay préfère l'emploi du vieux mot français « bête », qu'elle met au pluriel « les bêtes ».

La phénoménologie de l'animalité propose le concept d'« existence animale », dépassant le dualisme existentialiste entre « vie animale » et « existence humaine », dans la mesure où la subjectivité n'est pas confondue à la conscience réflexive.

La notion d'animalité a souvent été utilisée comme repoussoir par les grandes religions du livre révélé ou par la politique mais des courants de pensée suggèrent de mieux reconnaitre et prendre en compte l'animalité présente en chacun des hommes, dont sur des bases scientifiques, ce qui questionne le statut de l'humain et de la frontière animalité/humanité (Existe-t-il une « animalité transcendentale » se demande Depraz (1995)), pourrait pour certains légitimer certaines formes de violence et n'est pas selon Brels (2012) sans conséquences éthico-juridiques.

Sociologie

La sociologie, en ce qu’elle s’intéresse à l’homme et aux collectifs humains, propose elle aussi un point de vue et des angles d’approche de la question animale. La sociologie a pour objets d’étude les faits sociaux et essaye de percevoir dans l’activité humaine des régularités afin de comprendre et d’expliquer les actions des collectifs. C’est à l’aide d’outils théoriques et méthodologiques que la discipline institutionnalisée par les travaux d’Emile Durkheim sur le suicide ou par ceux de Max Weber sur l’éthique protestante et l’esprit du capitalisme tente soit d’approcher les motivations des individus qui les poussent à agir d’une certaine manière, soit d’étudier les structures objectives de la société qui dirigent les actions de ces derniers. Nous pouvons par exemple citer Durkheim qui explique qu’il faut « expliquer le social par le social », soit s’écarter des considérations individuelles des actions de chacun pour s’intéresser au fait social comme une « chose » qui ne s’explique pas par l’agrégation d’actions individuelles, c’est le caractère « Sui generis » du fait social, et qui possède son propre genre. Ainsi, les individus agissent dans des cadres prénormés et préréglés avec tout de même une certaine marge de manœuvre.

La sociologie ambitionne donc de dénaturaliser les comportements individuels et collectifs en introduisant la dimension culturelle des sociétés et le caractère socialisant des catégories et représentations présentes au sein de celles-ci. Après avoir expliqué ceci, nous voyons clairement que l’analyse sociologique prend tout son sens quand il s’agit de s’intéresser aux rapports entre les individus et les animaux. C’est de cette manière que les individus évoluant dans une société particulière vont devoir agir dans la particularité que cette même société et ses cadres normés proposent.

L’analyse d’Howard Becker peut d’ailleurs nous éclairer fortement dans son analyse de la déviance. En effet, celui-ci met en avant le fait qu’un acte n’est pas déviant en soi mais qu’il présente un caractère déviant en fonction des règles et des normes qu’il est amené à transgresser. Il y a selon lui un processus déviant, une carrière déviante de l’individu qui va se socialiser à l’acte déviant et être étiqueté comme déviant par d’autres individus qui eux prennent pour champ des possibles les actions encadrées par les normes et les règles présentes dans un collectif. Ce sont ces écarts à la norme que la sociologie se propose donc d’étudier ; la maltraitance des animaux ou encore la sur-humanisation de ces derniers. Cette discipline considère que la plupart des actions ne sont pas naturelles et sont par exemple régies par des mécanismes de domination pour certains (Bourdieu) ou, autre exemple, par des jeux d’acteurs (la métaphore dramaturgique de Goffman).

Les sentiments et les émotions des individus représentent aussi pour la sociologie des forces du social en ce qu’ils contraignent les individus à agir dans un cadre prédéfini normativement. Ainsi, Norbert Elias observe et nous explique que nos émotions peuvent être une force d’inertie dans la mesure où elles sanctionnent déjà les actions qui ne sont pas conformes aux normes sociales et ceci avant qu’elles aient lieu. Dans cette perspective, l’individu va se conformer à des normes sociales préexistantes en adaptant ses émotions positives ou négatives vis-à-vis d’un comportement ou de la position d’un individu. Nous voyons ici que maltraiter un chat sera fortement condamné par la société et que de ce fait les émotions de l’individu vont prendre en charge de possible pulsion jusqu’à contraindre ce dernier à l’affection pour l’animal.

Socio-histoire de l'animal


Chien tuant un lapin au pied du gisant de Philippe d'Alençon dans la basilique Saint-Denis
Chien tuant un lapin au pied du gisant de Philippe d'Alençon dans la basilique Saint-Denis

Dans une perspective socio-historique nous pouvons voir que la place de l’animal et son rapport à l’Homme évolue dans le temps. En effet, celui-ci a d’abord été vu comme une fin matérielle en soi (possibilité de subsister en le consommant, ou récupérer certains de ses organes pour des rites symboliques), avec une vision humaniste anthropocentrique. D’un point de vue occidental, celui-ci a petit à petit été intégré à la vie quotidienne humaine, toujours dans le même but au début (aide à la chasse dans la royauté par exemple), pour obtenir une place de choix auprès de l’Homme de nos jours, considéré parfois comme son égal. Un droit des animaux existe dans le but de sanctionner certaines maltraitances à leur encontre, ce genre de pratiques pouvant entraîner des sanctions plus graves que certains délits commis envers d’autres êtres humains, ce qui aurait pu choquer il y a à peine un siècle.

L’élevage intensif actuel des sociétés occidentales dans le but de répondre à des demandes toujours plus grandes et des délais toujours plus brefs se développe en même temps qu’un certain mode de vie : celui de ne pas du tout consommer de viande, ni d’aliments ayant un lien avec l’exploitation des animaux (comme les œufs et le lait par exemple). Ce mode de vie connait nombre de variantes, et évolue en permanence en fonction des pratiques de consommation. Le mot « Vegan » (végétarien en anglais) regroupe plusieurs de ces modes de vie. Les individus se revendiquent eux-mêmes « Vegan », mot qui reste employé en anglais, se diffusant à travers les pays selon différents processus sociaux. Les pratiques observées dans certains abattoirs sont également dénoncées à travers des reportages dans les médias.On peut observer que se développe certaines contradictions en ce qui concerne le respect de la dignité des animaux et dans le même temps l'intensification de la production animale ou encore le développement d'énorme structure de production.

La place des animaux a donc grandement évolué dans le temps, et notamment ces derniers années. Claude Lévi-Strauss disait : « Un jour viendra où l'idée que, pour se nourrir, les hommes du passé élevaient et massacraient des êtres vivants et exposaient complaisamment leur chair en lambeaux dans des vitrines, inspirera sans doute la même répulsion qu'aux voyageurs du XVI ou du XVII siècle, les repas cannibales des sauvages américains, océaniens ou africains ».

L'animal et la culture

La culture est donc très importante pour envisager sociologiquement les actions individuelles et collectives observables dans la société. Ainsi, la culture occidentale va plus intégrer un animal comme le chien quand la culture moyen-orientale va considérer ce dernier comme impur. Cette supposée impureté du chien va interdire aux individus des sociétés moyen-orientales de faire rentrer cet animal dans leur domicile quand un congénère évoluant par exemple en Europe pourra lui s’installer sur le sofa du salon d’un appartement parisien. Nous voyons ici que les catégories ne sont pas les mêmes en fonction des cultures des sociétés. Nous pouvons souligner de plus, pour l’exemple du chien dans les pays musulmans, que nous voyons dans cet interdit une expression culturelle d’une injonction cultuel. En effet, les chiens dans l’islam ne doivent pas être présents dans les habitations et les propriétés des individus sauf si ces derniers servent à garder un troupeau de bêtes, une ferme ou si ils aident les hommes à la chasse. Tout l’enjeu pour la sociologie est ici de dénaturaliser la possession de l’animal et les comportements qui accompagnent cette possession. Ces analyses ont pour objectifs d’éviter l’ethnocentrisme qui amène les individus à la sur-légitimation de leurs comportements et à la condamnation sans équivoque des actions régies par d’autres prismes culturels. C’est une horizontalité culturelle que la sociologie propose pour comprendre le rapport aux animaux.

Symbolique

Les hommes, depuis la nuit des temps, ont prêté aux animaux des vertus ou des caractéristiques soit humaines, soit divines. Ainsi certains animaux sont devenus des symboles, bon nombre de contes sont anthropomorphiques et enfin certaines espèces d'animaux ont également été déifiées par certains peuples. Les animaux dans les univers de fiction sont toujours très abondants. L'art martial d'animal imite des animaux, pour leur redoutable efficacité martiale.

中文百科

动物是多细胞真核生命体中的一大类群,统称为动物界。动物身体的基本形态会随着其发育而变得固定,通常是在其胚胎发育时,但也有些动物会在其生命中有变态的过程。

绝大多数动物都是能够自发且独立地移动的探索者,只有极少数的动物是固定在一点无法移动。珊瑚便是其中一种无法移动的「动物」,但由于牠们能够伸出触手来捕食的关系,所以也被归类为动物;亚里士多德最初称这种生物为「zoophyta」,意思是介乎植物与动物之间的生物,后来古波斯学者比鲁尼在公元十世纪时建议将牠们归类为动物,但一直要等到十八世纪牠们才正式并入动物界。

绝大多数动物都是依赖其他生命体作为其营养来源的消费者(生物),只有极少数是属于以已死亡的生命体(有机体)作为营养来源(例如蚯蚓)的清除者。

动物有着各种行为,这些行为包括探索世界和对刺激作出反应。动物行为学是研究动物行为的科学,较著名的行为理论为康纳德·洛伦茨提出的本能理论。

大多数已知出现在化石中的动物多是在五亿四千万年前的寒武纪大爆发时的海洋物种。

词义

中文「动物」是指可以移动的生物,而将生物二分为可以移动和无法移动这个做法则源自古希腊哲学家亚里士多德(详见其名著《生物学》)。人在生物学上也是一种动物(在逻辑上也不可能不是动物),但由于现代华人不知不觉间将「动物」和「禽兽」混淆(这个情况在西方国家也有发生)的关系,所以现在很多华人都单纯以「动物」这个概念来指称生物学上的非人动物(non-human animals),甚至经常闹出「人不是动物」(人不是可以移动的生物)的笑话。但每一个科学术语的定义在科学界都有严格的规范,一般人其实不应该擅自更改、扭曲、增加或缩减其定义和指涉范围。

特征

动物有几种将其与其他生物相区隔的特征。动物是真核生物,且通常是多细胞的 (例外请见黏体动物),这将其与细菌和大多数的原生生物相区隔。动物是消费者,通常在一个内腔中消化食物,这将其与植物和藻类相区隔。动物也因缺乏细胞壁而和植物、藻类和真菌不同。所有的动物都是能动的,若只算一部份的生长期间。胚胎会有形成囊胚的时期,这是只有动物才有的特征。 结构 除了少部份(如海绵)的例外,动物都有一个分化出分别组织的身体。这些组织包含肌肉(能收缩并控制身体的移动)和神经组织(传递与接收信号)。一般也会有个内部的消化腔,和表皮连有一或两个开口。有这些组织的动物被称之为真后生动物。 所有的动物都有真核细胞,且被包在由胶原蛋白和具弹性的糖蛋白所组成的独特细胞外网络之中。这些网络或许会钙化以形成甲壳、骨头和针骨等结构。在发育时会形成一个较可变动的架构,好让细胞能移动且被重新组织,好使得复杂的结构变得可能。相对地,其他如植物和真菌等多细胞生物有被细胞壁固定住位置的细胞,所以以渐进的生长方式来发育。另外,动物细胞特有的还有如下几种细胞间的结合:紧密接合、间隙接合和桥粒。 繁殖与发育 几乎所有的动物都会进行某种类型的有性生殖。成熟的个体是双倍体或多倍体的。牠们有一些特化的生殖细胞,行减数分裂以产生较小可游动的精子或较大不可动的卵子。精子和卵子会结合成为受精卵,且发育成新的个体。 许多动物也能够行无性生殖。这可能发生在孤雌生殖(成熟卵没有经过交配而产生),或一些经由断裂生殖。 受精卵一开始会发育成一个小球,称之为囊胚,在此进行重整和分化。在海绵里,囊胚幼体会游到一个新的位置上并发育成一个新的海绵。而在其他大多数的类群中,囊胚则会进行更为复杂的重整。囊胚一开始会内套以形成具有消化腔的原肠胚和两个各别的胚层-外胚层和内胚层。在大多数的情况下,还会有个中胚层在两者之间。这些胚层接着分化成各式组织和器官。 大多数动物间接利用太阳光的能源来生长。植物利用太阳光来转化出简单的糖类,以一种称之为光合作用的过程。一开始是二氧化碳和水,经由光合作用后,太阳光的能源被转化成葡萄糖中键结的化学能,并释放出氧来。这些糖类接着被用来当做供植物生长的建材。当动物吃下这些植物(或吃下其他吃了植物的动物),由植物产生出来的糖便会被动物利用。这些糖或者直接利用来帮助动物生长,或者被分解掉,释放出保存的太阳能,以供动物活动的能量。此一过程称之为糖酵解。 生活在靠近海床上的深海热泉和海底冷泉等地的动物不依靠太阳能。而是由化能合成的古菌和细菌形成其食物链的基部。

起源和化石记录

动物普遍地被认为是演化自一个鞭毛真核生物。牠们最亲近的已知现存生物为领鞭毛虫,其在形态上和某些海绵的领细胞相似。分子研究将动物放在一个称之为后鞭毛生物的超类群中,此一类群亦包括领鞭毛虫,真菌和少数小型寄生原生生物。此一名称的由来是因为可游动细胞的鞭毛是在后面的缘故,如大多数动物的精子,而其他的真核生物则遍向于有前端的鞭毛。 第一个可能表示动物的化石出现于前寒武纪结束时,约在6亿1千万年前,在埃迪卡拉动物群之中。但是,它和之后化石之间的关系则很难认定。一些可能是现在部份动物门的祖先,但也可能是独立的类群,亦可能根本就不是动物。另外Roger Summons和Gordon Love在距今六亿三千五百万年前至七亿一万三千万年前的岩石层中,发现了只在海绵动物的细胞膜中出现的的固态胆固醇。 动物可能在5.65亿年之前即已具有运动能力。除此之外,大多数已知的动物门多少都在寒武纪间同时地出现。至今,寒武纪大爆发这个事件到底是代表着不同类群的快速分化,或者是环境的改变而使得化石形成变得可能,都还留有许多的争议。不过,有一些古生物学家和地质学家推测动物出现的时间要比之前所想的要早上许多,甚至可能早上十亿年之久。在印度的拉伸纪地层中发现的生痕化石如足迹和洞穴等指出存在着像是动物的三胚层虫,且大约和蚯蚓一样大(约5公厘宽)且复杂。

动物类群

海绵(多孔动物门)很早便和其他动物分歧。如上所述,牠们缺乏可以在其他大多数门中找到的复杂组织。牠们的细胞会分化,但在大多数的情况下不会构成个别的组织。海绵是不会移动的,且一般是经由将水穿透细孔来进食的。有聚合骨骼的古杯动物门可能是海绵的一种或者是单独的一个门。 在真后生动物中,有两个类群是幅射对称的,且拥有单一个开口(同时用做嘴巴及肛门)的消化腔。这两个类群是包含着海葵、珊瑚、水母的刺胞动物和栉水母。两者都有分别的组织,但并没有构成器官。此类动物只有外胚层和内胚层两个胚层,之间只有些零散的细胞。因此,这些动物有时被称之为是二胚层的。细小的扁盘动物门也很类似,但牠们没有固定的消化腔。 根据最近几年的研究发现栉水母动物门有其独特的结构特征和化石证据,比如独特的神经系统,或许栉水母是最早从多细胞动物的主干上分离出来。这一假说被称为“栉水母优先”假说(‘Ctenophora-first’ hypothesis)。 剩下的动物可能形成一个称之为两侧对称动物的单系群。大部份而言,牠们是两侧对称的,且通常有一个特化的头部作为进食和感觉的器官。其身体是三胚层的,即有三个发育良好的胚层,且组织会形成分别的器官。其消化腔有两个开口(嘴巴和肛门),也有一个称之为体腔或假体腔的身体内腔。不过,每个特征都存在着一些例外,如棘皮动物的成体是幅射对称的,而某些寄生虫有着极简化的身体结构。 基因研究大大地改变了人们对两侧对称动物间关系的了解。大多数的两侧对称动物可以被归在四个主要分支内:后口动物、蜕皮动物、扁虫动物和冠轮动物。除此之外,还有一些小类群,拥有相对简单的结构,且似乎是在主要类群之前便分歧了出来。这些类群包括直泳动物门、菱形动物门和内肛动物门。黏体动物此一单细胞的寄生生物原先被认为是属于原生生物界的,而现在也确认是属于刺胞动物门。 后口动物 华丽细尾鹩莺 Malurus cyaneus 后口动物和其他的两侧对称动物(合称为原口动物)有一些部份不同。两者都有完全的消化道,但原口动物原本的开口(原肠)发展成了嘴部,肛门则个别地形成;而在后口动物中则是刚好相反。大多数原口动物的细胞都只是填满原肠胚(archenteron)的内部来形成中胚层(mesoderm),称之为裂体腔发展;而在后口动物中,则是经由内胚层的内套形成,称之为肠体腔囊。后口动物亦有个背侧,而不是腹侧的神经索,且牠们的胚胎会行不同的卵裂。 所有这些都推测后口动物和原口动物是两个各别的单系分支。后口动物主要的门为棘皮动物门和脊索动物门。前者是幅射对称的,且都生活在海洋里,如海星、海胆和海参。后者则是由脊椎动物(有脊骨的动物)占大多数,包括鱼、两栖动物、爬行动物、鸟和哺乳动物。 除了上述之外,后口动物还包括半索动物门。虽然牠们今日并不特别显著,但重要的笔石纲化石可能属于此一类群。 毛颚动物门可能也是后口动物,但较近的研究推测其与原口动物的关系较近。 蜕皮动物 虾黄赤蜻 Sympetrum flaveolum 蜕皮动物是原口动物,以其会脱皮此一共同的特征来命名。较大的动物门(节肢动物门,包括昆虫、蜘蛛、螃蟹等)属于此一类群。所有此类生物都有一个分成反复的节的身体,且一般会带有成对的肢体。两个较小的门(有爪动物门和缓步动物门)是节肢动物的近亲,且共同拥有这些特征。 蜕皮动物也包括线虫动物门-第二大的动物门。线虫一般属于微生物,且几乎出现在所有有水的环境中。许多线虫是重要的寄生虫。和牠们相关的较小的门是线形动物门(肉眼不可见的)、动吻动物门、鳃曳动物门和铠甲动物门。此类群有一个退化的体腔,称之为假体腔。 剩下两个原口动物的类群有时会被合成一起称之为螺旋卵裂动物,因为两者的胚胎都会以螺旋卵裂发育。 扁虫动物 贝德福德扁形虫 Pseudobiceros bedfordi 扁虫动物包括扁形动物门。牠们原本被认为是最原始的两侧对称动物的一部份,但现在显示牠们似乎是由较复杂的祖先演化过来的。 许多寄生虫属于此一类群,如吸虫和绦虫。扁形动物门没有体腔,而且其最亲近的物种(微生物的腹毛动物门)也一样。 其他扁虫动物的门是微生物且有假体腔。最常见的物种为轮形动物门,牠们在水生环境中很普遍。其他的物种还包括棘头动物门、颚胃动物门、微颚动物门,还可能也包括环口动物门。这些类群存在着复杂的颚,被合称为担颚动物。 冠轮动物 罗马蜗牛 Helix pomatia 加拿大的鹿 canada's deer 冠轮动物包括最成功的动物门中的其中两种-软件动物门和环节动物门。前者包括蜗牛、蛤蜊和鱿鱼等动物,后者则是由成节的虫所组成,如蚯蚓和蚂蟥。这两个类群长久以来一直被认为是近亲,因为其幼体都是担轮幼虫;而环节动物被认为较亲近于节肢动物门,因为牠们都是成节的。现在一般认为这是趋同演化,因为两个门之间形态和基因上的差别。 冠轮动物还包括纽形动物门、星虫动物门和一些在嘴部有一片纤毛(称之为触手冠)的门。牠们传统上被合在一起称做触手冠动物,但现在显示牠们似乎是并系群的,一些较接近纽形动物门,一些则较接近软件动物门和环节动物门。牠们包括腕足动物门(常见于化石记录中)、内肛动物门,以及可能也包括外肛动物门。

分类

根据不同的准则,或称为分类系统,动物会被不同地划分。 按形态划分 如果按形态学分类的话,动物首先按照组成的细胞数,分为单细胞动物(Protozoa)和多细胞动物(即后生动物 Metazoa)两种。前者所属的动物有争议,例如眼虫,会因为其体内的叶绿体被归入为植物。而在演化的过程中,多细胞生物中的细胞会因细胞分化而发展到不同的方向,行使不同的功能。 多细胞动物再被分为侧生动物(Parazoa)和真后生动物(Eumetazoa)。前者包括海绵动物,扁盘动物和中生动物。这三种动物和真后生动物缺乏联系。组织分化程度低。 接下来,真后生动物按照其身体对称方式被分为辐射对称动物和两侧对称动物。前者包括刺胞动物门和栉水母动物门。 然后将两侧对称的动物按其体腔的有无,有的话是真是假,分为三类,即无体腔动物(Acoelomata),假体腔动物(Pseudocoelomata)和真体腔动物(Eucoelomata)。但是纽形动物门介乎于假体腔动物和真体腔动物之间,分类位置有疑问。无体腔动物的代表是扁形动物。假体腔动物的体腔并不是由中胚层包绕的,是原肠未完全退化的产物,代表动物是线虫动物和轮形动物。真体腔动物的体腔是有中胚层包裹的。 真体腔动物接着按原肠孔(Blastoporus)的发展分为原口动物(Protostomia),后口动物(Deuterostomia)和过渡类型触手动物(Tentaculata)。后口动物的代表是棘皮动物和非「无脊椎动物」的脊索动物。过渡类型包括帚虫动物,腕足动物和苔藓动物三种。其他的真体腔动物都是原口动物,包括节肢动物,缓步动物,有爪动物,软件动物,星虫动物,螠虫动物门和环节动物等。 这种分类有很大问题,比如纽形动物的「无家可归」,而扁形动物,线虫动物是原口动物,却因为体腔不是「真体腔」而没有「资格」去被归类。触手动物有很多后口动物的特征,比如辐射卵裂,体腔是由内胚层内陷形成的中胚层包裹的。但是来自分子生物学的证据却表明它们是原口动物。 根据18s rRNA比对结果划分 遗传学分类和按形态分类的出入在于两侧对称动物中。 如果按18s rRNA串行比对的结果进行分类的话,两侧对称动物首先按原肠孔的发展去向分为原口动物和后口动物。在形态学分类中的过渡类型触手动物则被全部归到原口动物中。 原口动物接着会按照蜕皮假说被分为两种:蜕皮动物和冠轮动物。蜕皮动物的特征是,这些动物在一种名叫蜕皮激素(Ecdyson)的作用下,会退去身体表面的角质层外皮。节肢动物,线形动物,缓步动物和有爪动物都属蜕皮动物。冠轮动物的特征是发育经过担轮幼虫阶段(但有些动物发育过程中并不经历幼虫阶段,很好的例子是蚯蚓)或是有触手冠。软件动物门(Mollusca)、环节动物门(Annelida)、纽形动物门(Nemertea)、星虫动物门(Sipunculida)、螠虫动物门(Echiura)、须腕动物门(Pogonophora),苔藓动物门(Bryozoa)、内肛动物门(Entoprocta)、腕足动物门(Brachiopoda)和帚虫动物门(Phoronida)都属于这一冠轮动物。 这种分类方法没有在形态分类学中出现的矛盾问题。不过却还有一些地方需要进一步阐明,例如有爪动物的分类位置(位于蜕皮动物和冠轮动物之间)有争议。

法法词典

animalité nom commun - féminin ( animalités )

  • 1. comportement échappant à la rationalité et relevant de l'instinct et des pulsions

    le besoin sexuel qui participe en nous de l'animalité

animalité nom commun - féminin ; singulier

  • 1. ensemble des attributs et facultés qui distinguent un animal ou les animaux

    des micro-organismes dont on ne sait s'ils relèvent de la forme végétale ou de l'animalité

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