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词典释义:
phare
时间: 2023-07-27 22:27:25
常用词TEF/TCF专四
[far]

灯塔

词典释义

n. m.
1.
phare à éclipse 闪光
phare à feu tournant 旋转
gardien de phare 塔看守人


2. 导(塔)
3. (汽等的)前;公路照得最远的位置
allumer ses phares 开亮前大
phare code (符合交通规则的)防炫,低亮度
phares de recul 倒
être / se mettre en phares 开大


4. 引路人, 指路明;起重大影响的东西,关键的东西
produit phare d'une marque 一种的拳

5. 【船】<古>一根桅上的帆具

phare d'artimon 后桅帆


常见用法
faire des appels de phares 打前示意
phares antibrouillards 雾
le phare droit ne s'allume plus 右侧的亮了

近义、反义、派生词
联想
  • lumière   n.f. 光,光线;阳光;光;光辉;阐述;明白

近义词
gloire,  lumière,  fanal,  feu,  flambeau,  fleuron,  feux de route,  guide
同音、近音词
far,  fard
联想词
emblématique 作为标志的,作为象征的; mythique 神话的; incontournable 考虑的, 无法回避的; spot 光点; fétiche 物神; pilier 柱,支柱; cap 岬; proue 船首; ponton 浮桥,平底船; précurseur 先驱者; clignotant 眨眼的;
当代法汉科技词典
1. n. m. 【船】<古>一根桅上的帆具:~d'artimon后桅帆
2. n. m. 【空】导 (塔)

phare m. (汽)大; 导[塔、台]; 导塔; ; 信标

phare automatique monobloc 组装自动

phare de danger 危险标

phare de ligne 线导

phare de recul 倒

phare de terrain 

phare à (feu, éclat) 

phare à (rotation, éclat de rotation) 旋转

phare à feu fixe 定光

phare à terre 岸上

phare à éclipses 闪光

phare brouillard m. 雾

phare code m. 近光, 闪光信号

phare distance m. 远光

phare fanal m. 强光前

phare route m. 远光

ampoule de phare 信标

antenne phare f. 翼内雷达天线

bateau phare m. 标船

commutateur de phare 大开关

droit de phare 塔税

essuie phare m. 大洗刷器

gaine de phare 前大外壳

garde phare m. 塔[看守]员

interrupteur de phare de recul 倒开关

portée du phare 前照距

poteau phare m. 强光塔, 探照

témoin de phare 远光指示

tube phare 塔型管

voiture phare f. 有探照

短语搭配

allumer ses phares开亮前大灯

baisser les phares大灯变近光

portée du phare前灯照距

commutateur de phare大灯开关

éclairs d'un phare灯塔的闪光

être en phares开大灯

être / se mettre en phares开大灯

phares code(符合交通规则的)防炫头灯, 低亮度头灯

phare isophase(一明一暗)等时闪烁的灯塔

phare code(符合交通规则的)防炫头灯, 低亮度头灯;(符合交通规则的)防炫头灯,低亮度头灯;近光灯, 闪光信号灯

原声例句

Des chemises d'homme, c'est ma pièce phare, c’est ce que je préfère.

男士衬衫,这是我的招牌单品,这是我的最爱。

[Une Fille, Un Style]

Se relaxer dans des hamacs sur les rives du Mékong, observer les cascades ou les dauphins d’eau douce font partie des activités phares de cette région.

在湄公河岸的吊床上闲躺着,望着瀑布或淡水豚这就是这一带的旗舰性的活动之一。

[旅行的意义]

Ces dernières années, Gili T est devenue une destination phare en Indonésie.

近年来,吉利特岛成为印尼具有旗舰性的旅游目的地。

[旅行的意义]

Tu ajoutes un phare et une cheminée sur le capot sans oublier le volant.

你在引擎上面加一个前灯和烟囱,别忘了方向盘。

[可爱法语动画DIDOU]

Bravo, Yoko! Maintenant, il faut dessiner le phare et un long rectangle très fin pour faire la cheminée.

太棒了,Yoko!现在,要画前,再画一个又长又细的长方形当作烟囱。

[可爱法语动画DIDOU]

Les foires aux santons et les marchés de Noël égayent les places de villages, mais l’événement phare reste le dîner de Noël.

彩色小泥人集市以及圣诞集市装点着普罗旺斯各个小村庄的广场,但是头等大事仍然是圣诞晚餐。

[En Provence]

Nous vous souhaitons une excellente visite de cette ancienne cour du roi situé à Rattanakosin au cœur de Bangkok, au bord de la Chao Phraya et espérons que vous apprécierez ce monument phare de la ville.

对于这座位于拉达那哥欣,曼谷市中心,湄南河沿岸的古老宫殿,我们希望您有极好的参观体验,并且希望您喜欢这座城市里的旗舰性的名胜古迹。

[旅行的意义]

Au niveau culturel c'est à Battambang qu'est né Phare, l'une des plus grandes compagnies de cirque du pays, fondée par des Français.

在文化层面,Phare马戏团是在马德望诞生的,这是柬埔寨整个国家最大的马戏团公司之一,是由法国人创建的。

[Destination Francophonie]

Quant aux phares ils n'existent que dans un simulateur qui reconstitue la lumière des phares sur l'écran.

至于车头灯,他们只是存在于模拟器,它重新构成了荧光屏上的灯光。

[TEF考试听力练习]

Étape phare de cette phase de sécurisation, le démontage de l'immense échafaudage qui était en place lors de l'incendie pour restaurer la flèche de Viollet-le-Duc.

此保障安全阶段的关键步骤是拆卸在火灾期间用于修复维奥莱-勒迪克尖顶而架设的巨大脚手架。

[精彩视频短片合集]

例句库

Il fait des appels de phares.

他打前车灯示意。

Il fait noir, allume les phares.

天黑了,打开

Il s'agit du modèle phare de la marque.

他提到这个品牌的导航灯。

Cette voiture la plus petite du monde n'a qu'une porte, un phare et trois pneus.

这款全球最小的车只有一个车门,一个车前和三个轮胎。

Beijing Juillet sept-Tech Co., Ltd est un professionnel du capital financier combinée avec une forte nouvelle entreprise phare.

北京七月七高科技有限公司是一家金融资本专业旗舰强强结合的新型企业。

Les véhicules roulaient en plein jour tous phares allumés pour se frayer un chemin dans le brouillard.

路上行驶的车辆全天都要开着车灯,以便在浓雾中辨别道路。

"Guixiu la maison" pour la compagnie phare de la marque, marque de style de conception de produits, de fabrication amende, la majorité des clients ont été bien reçues.

“闺秀家居”为我公司旗舰品牌,该品牌产品设计时尚、做工优良,得到广大客户的好评。

Nous avons mis en place magasin phare à Fuzhou, la province est progressivement devenu l'un des plus grands amende est devenu avocat chic, propose de poursuivre le rêve de lieux.

我们在福州市设立的旗舰店,已经逐步成为省内最大的精品天地,成为崇尚别致、追求感动的梦之场所。

La référence phare de la marque Pepsi se renouvelle donc pour séduire un public plus large.

百事商标如此这般地换新为的是吸引更多的公众。

Nous voulons imposer nos phares aux Allemands ;lesquels n'en éprouvent aucun besoin car les phares blancs éblouissent seulement ceux qui ont des phares jaunes.

我们要给德国人我们的大灯,那东西其实毫无意义,因为白色大灯只会让用黄色大灯的人觉得晃眼。

Tu a vu le phare sur la mer?

你看见海上的灯塔没?

Les phares nous éblouissent.

汽车灯照得我们目眩。

Du phare au port », un panorama des côtes françaises présentées à partir d'un élément représentatif : le phare.

《从灯塔到港口》︰从海岸的代表性元素- 灯塔,全面呈现法国沿海景观-。

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主要生产以低压镜前灯为主!

Monument phare de la ville, la cathédrale Saint-Etienne constitue un remarquable exemple de l’art gothique.

城市中的地标性建筑是圣埃蒂安大教堂,它是哥特艺术的一个杰出例子。

Alors, le gardien de phare, et la retraite?

那么,“灯塔看守员”先生,退休愉快吗?

Paysage rock haut-parleurs sont en plastique, de la pierre phare du plastique, du verre et des produits sidérurgiques, rocailles artificielles, les petites art, et d'autres attractions.

有景观塑石音箱、塑石灯塔、玻璃钢制品、人造假山、艺术小景点等。

法语百科

Le Phare de la pointe Saint-Mathieu (Bretagne)

Les phares et leur fréquente situation isolée ont inspiré de nombreux auteurs. Ils sont présents dans la culture picturale et dans l'imaginaire littéraire et cinématographique.
Les phares et leur fréquente situation isolée ont inspiré de nombreux auteurs. Ils sont présents dans la culture picturale et dans l'imaginaire littéraire et cinématographique.

Un phare est un système de signalisation employé, soit dans le domaine maritime (phare maritime), soit dans le domaine aéronautique (phare aéronautique).

Le système de signalisation maritime est constitué d'un puissant système d'éclairage placé généralement en haut d'une tour. Ces phares maritimes sont généralement placés près de la côte. Ils permettaient aux navires de repérer la position des zones dangereuses se trouvant près des côtes, ainsi que les ports maritimes. Ils sont moins utiles grâce aux moyens électroniques de géolocalisation.

Définition

Pour l'administration française, un phare est un établissement de signalisation maritime sur support fixe comportant au moins deux critères parmi les quatre ci-dessous :

Fonction : établissement de grand atterrage ou de jalonnement (Voir Classifications des phares) ;

Hauteur : établissement d'une hauteur totale au-dessus du sol de plus de 20 mètres ;

Portée : établissement dont la portée est supérieure à 20 milles ;

Infrastructure : établissement abritant dans son enceinte un ou plusieurs bâtiments du Bureau des Phares et balises.

Par définition contraire, les feux sont les autres établissements de signalisation, c'est-à-dire ceux ne remplissant pas pleinement au moins deux des critères ci-dessus énumérés.

Étymologie

Le phare d'Alexandrie sur des monnaies du II siècle

Le mot phare vient du mot latin pharus, lui-même dérivé du grec Pharos (φάρος), qui est le nom de l'île où se trouvait le phare d'Alexandrie, le mot phare est donc un onomastisme nominal. Cette origine est conservée dans beaucoup de langues, comme dans l'italien (faro), l'espagnol (également faro), le portugais (farol) et les langues scandinaves (fyr en norvégien, danois et suédois). Cependant, certaines langues comme l'anglais (lighthouse) l'allemand (Leuchtturm), le néerlandais (Vuurtoren), le russe (Маяк) ou le tchèque (Majàk) ont préféré créer un nom composé expliquant clairement la fonction du phare.

Le terme pharologie (en) (étude scientifique des phares et signaux lumineux) a la même étymologie.

Phares maritimes

Les phares maritimes ont été le premier moyen pour les navires de repérer les zones dangereuses et les ports. Aujourd'hui, avec les systèmes de positionnement modernes, leur utilisation se raréfie. Ainsi, il n'y a que 1 500 phares maritimes encore en service dans le monde.

Histoire

Premiers phares maritimes

Les premiers phares maritimes sont apparus dans l'Antiquité avec le développement de la marine. Ils sont attestés chez les Grecs et les Romains, et peut-être déjà chez les Puniques, voire les Minoens.

Tout comme les amers naturels (montagnes, volcans, etc.), les phares antiques servaient avant tout pour signaler la côte et plus généralement l'entrée d'un port.

Huile

Six phares jalonnent la côte française à la fin du XVII siècle, 15 en 1770, année où l'allumage se fait encore par un feu de bois sur la plateforme. C'est coûteux et incommode (on utilise jusqu'à 700 kilogrammes de bois par nuit sur le phare de Chassiron à Oléron), on ne l'allume donc pas toutes les nuits. Le plus souvent, ils ne sont allumés qu'à l'approche d'un navire. Cette année-là, la Compagnie Tourville-Sangrain, qui vient d'obtenir la concession des phares, installe la première lampe à huile munie d'un réflecteur sur le phare de Sète. Ce procédé, moins onéreux, se répand rapidement (phare de Saint-Mathieu…). On compte 15 phares l'utilisant en 1775. Les phares sont munis d'un réflecteur en cuivre argenté. La portée du phare de Planier (Marseille) atteint 28 kilomètres par beau temps.

Les lampes à huile étant peu puissantes, on multiplie les mèches, mais le résultat est décevant (en 1782, le phare de Cordouan est muni de 84 mèches). Joseph Teulère apporte les améliorations proposées par Borda, les mèches deviennent circulaires et creuses, une invention du Genevois Ami Argand (1784). Un mécanisme d'horlogerie entraînant le système optique pour réaliser un phare à éclat est utilisé pour la première fois au phare de Dieppe en 1787. En 1791, le phare de Cordouan est équipé de 12 miroirs paraboliques de 81 centimètres construit par Étienne Le Noir sur les indications de Borda d'après le mémoire de Joseph Teulère de 1783. C'est le plus puissant du monde.

En 1792, les phares et balises sont nationalisés mais restent affermés à la Compagnie Tourville-Sangrain. En 1811, les phares passent du Ministère de la marine au Ministère de l'intérieur. À la suite des nombreux problèmes rencontrés, une Commission permanente est créée pour analyser la question. En 1813, c'est l'arrivée de François Arago qui succède à Malus, décédé. Fort occupé et devant les nombreuses plaintes, il s'adjoint un collaborateur : Augustin Fresnel. À eux deux, ils amélioreront la puissance des lampes à huile en munissant les becs de mèches concentriques alimentées par de l'huile sous pression (suivant les traces de Benjamin Rumford, Bertrand Guillaume Carcel et Wagner). Les plus puissantes consommeront jusqu'à 750 grammes d'huile à l'heure.

Lentilles de Fresnel

Vue éclatée d'une optique avec lentilles de Fresnel
Vue éclatée d'une optique avec lentilles de Fresnel

Fresnel pense que des lentilles sont plus adaptées que des miroirs pour concentrer la lumière. Cependant, des lentilles simples de grands diamètres et de courtes distances focales auraient un poids excessif, seraient peu lumineuses et poseraient des problèmes de dispersion des couleurs. D'où l'idée de lentilles à échelons. L'idée n'est pas neuve, Buffon y avait déjà pensé pour concentrer les rayons du Soleil, mais c'est Fresnel, aidé de l'opticien Jean-Baptiste Soleil qui s'attache à leur construction pratique. La lumière émise par la lampe à l'horizontale est concentrée et la lumière émise en haut et en bas est rabattue vers l'horizon par des miroirs. Testé à Paris en août 1822 (monté sur l'Arc de triomphe de l'Étoile, alors en construction, on peut observer la lumière à 32 kilomètres de là, à Notre-Dame de Montmélian dans la commune de Saint-Witz). Le système est installé le 20 juillet 1823 au phare de Cordouan. Les marins sont enthousiastes et, fort de ce succès, un programme général d'éclairage des côtes françaises est lancé. Ainsi, 28 phares de premier ordre (60 km de portée), 5 de second ordre (40 km) et 18 du troisième ordre (28 km), plus quelques autres sont construits. En 1843, les miroirs destinés à rabattre la lumière (difficiles à fabriquer et qui s'encrassent facilement) sont remplacés par des prismes annulaires. En 1850, il y a 58 phares sur les côtes françaises. Le nombre de naufrages décroit fortement (en France, il passe de 161 par an à 39 entre 1816 et 1831). À la même époque, on compte 126 phares au Royaume-Uni et 138 aux États-Unis. La plupart sont équipés de lentilles de Fresnel .

Gaz d'éclairage

Le Phare de Chassiron dans lequel sera essayé le gaz Pintsch entre 1895 et 1902

Le Grand phare de l'île de Sein. Équipé en gaz Pintsch en 1896

Gaz d'huile végétale et animale

Entre 1824 et 1826, Fresnel réalisa des expériences sur des gaz d'huile produits par distillation d'huile de baleine, d'huile de colza et d'huile factice, en vue de les appliquer à l'illumination des phares. Cependant rien n'indique qu'ils seront mis en œuvre avant ou après sa mort en 1827.

Gaz d'huile minérale

On utilisa dans les phares un gaz obtenu à partir de la distillation de goudron ou de résidus de pétrole qu'on appela gaz d'huile mais aussi gaz Pintsch. Le gaz Blau, mis en œuvre vers 1890 est une amélioration du gaz Pintsch.

Le gaz Pintsch, diffusé vers 1880 en France par la Société internationale d’Éclairage par le Gaz d'Huile (SIEGH) permettra la mise en place du premier réseau de balisage flottant. Différentes usines à gaz seront installées sur le littoral, à Honfleur, Dunkerque, Royan, Saint-Nazaire, Granville et Brest. Les phares suivants en seront équipés :

Phare de Chassiron sera essayé, au travers de l'incandescence dans un manchon à incandescence, de 1895 à 1902 ;

Phare d'Ailly ;

Grand phare de l'île de Sein : construction de l'usine de fabrication en 1896 ;

Ar-Men : équipé au gaz d'huile en 1897, le gaz est fabriqué à l’île de Sein ;

Tourelle de la Plate : équipé au gaz d'huile en 1911.

Seront également mis en œuvre les gaz suivants :

à partir de 1895, le pétrole vaporisé n'est toutefois pas un gaz mais une vaporisation ;

à partir de 1900, l'acétylène est utilisé en France jusqu'aux alentours de 1940. Ce gaz était alors assez dangereux et son stockage demandait l'utilisation de citernes garnies d'un ciment poreux. L'incandescence à l'acétylène sera essayée au phare de Chassiron à titre expérimental de 1902 à 1905. Il sera très utilisé à l'étranger ;

en 1923, le gaz BBT (du fabricant français de phares Barbier Bénard Turenne) représente une forte amélioration des qualités de compression et de sécurité. Il sera produit entre les deux guerres mondiales. Des usines de fabrication seront installées à Sfax en Tunisie et à Marseille.

Après 1935, le butane et le propane : le développement des exploitations pétrolières, dans les années 1930, permettait la fabrication standardisée du propane puis du butane. Les premiers essais en mer seront réalisés au banc du Turc (Phare de la Banche), en face de Lorient en 1932. Il faudra toutefois attendre la fin de la Seconde Guerre mondiale pour qu'une utilisation régulière soit faite par le Service des phares et balises. Les deux gaz seront utilisés jusque dans les années 1980. Les citernes de gaz étaient directement livrées dans les services qui les ventilaient en fonction de leurs besoins.

L'électricité (Des lampes à arc et ensuite des lampes à incandescence) remplacera le gaz d'éclairage dans les phares à partir de 1863 mais surtout à partir de 1920

Pétrole

L'arrivée du pétrole, dont la première qualité est une très grande fluidité, donne aux phares maritimes une puissance encore inconnue, d'abord avec des brûleurs à mèches concentriques à la fin des années 1850, puis avec des systèmes à pression munis du bec Auer et du manchon à incandescence.

Manchon à incandescence

Les brûleurs étaient au départ à flamme nue (1885) puis se transformèrent par l'arrivée du manchon à incandescence de Carl Auer von Welsbach (vers 1895) qui équipera tous les systèmes éclairants. Les brûleurs, que l'on croise encore, correspondent à des fabrications développées vers 1900.

La nature ponctuelle, très puissante et très blanche de la lumière à incandescence s'allie au mieux aux procédés de concentration de la lumière de la lentille de Fresnel. Cette évolution est exactement parallèle à celle des lampes à pétrole et des lampes à pression d'usage domestique. L'éclairage à pétrole se maintient jusqu'à la période récente de l'électrification.`

Électrification

Ampoule (époque récente) usagée utilisée sur le Phare d'Eckmühl

L'électrification des phares commence en Angleterre : en décembre 1858, le phare de South Foreland (en) est électrifié à titre expérimental. L'essai étant concluant, le phare de Dungeness (en) est le premier à être définitivement électrifié, en juin 1862. L'ingénieur français Léonce Reynaud, qui a visité le phare de South Foreland, travaille pour appliquer cette nouvelle technologie aux édifices des phares et balises. Ainsi, les phares sud, puis nord de la Hève sont électrifiés, le 26 décembre 1863 et le 1 septembre 1865.

Malgré les avantages de l'électricité en termes de performance, l'électrification ne se fait pas massivement, surtout pour des raisons de coût : les phares électriques nécessitent alors d'importantes installations. Chaque phare doit en effet produire sa propre électricité, avec des moteurs à vapeur entraînant des alternateurs, ce qui requiert donc des réserves de carburant, d'eau, des installations de contrôle, etc ; de plus, les faibles performances de ces premières machineries et le manque de spécialistes handicapaient ce nouveau concept d'éclairage. En Angleterre, seuls six phares sont électrifiés dans les années 1860-1890, et trois phares, dont les deux pionniers, reviennent à des modes d'éclairage classiques. La France choisit d'électrifier plusieurs phares, comme le phare du cap Gris-Nez, le phare du Touquet, le phare des Baleines, le phare de La Palmyre, le phare de Planier ; ce choix lui permet de prendre une avance technique et industrielle, et lui vaut de vendre des machineries de phares dans toute l'Europe, et parfois au-delà.

En France, le 27 janvier 1880, le directeur des phares et balises Émile Allard, propose dans un rapport qu'une ceinture de feux électriques soit créée sur les côtes françaises. Ce sera l'ingénieur Léon Bourdelles qui aura la tâche de moderniser les phares français, en les électrifiant, en y adjoignant une optique compatible et souvent en les rehaussant de manière à profiter pleinement de leur nouvelle puissance. Le coût d'électrification d'un phare était alors de 125 000 francs de l'époque, le budget total alloué par l'État fut d'environ 6 millions. En cours de projet, des études permettent de constater que les routes de navigation ont changé, faisant perdre de leur importance à une partie des anciens phares. La modification de ceux-ci sera abandonnée, et les crédits concentrés sur les phares d'atterrissage principaux, réduisant de quarante-deux à treize les sites à moderniser. Dans le même temps, l'arrivée du gaz de pétrole, les améliorations de l'ancien système d'éclairage et son faible coût comparé à sa modernisation concurrencent sérieusement l'électrification.

Ainsi seuls une vingtaine de phares sont électriques dans le monde en 1885, dont huit en France, quatre en Grande-Bretagne, trois en Russie, les rares autres à Suez, en Australie, au Brésil, en Italie et au Portugal. En 1895, ils sont une trentaine, dont douze en France (et douze autres, vendus par le France dans le monde). Les différents pays du globe ne se pressent pas. Les États-Unis et la Norvège allument leur premier phare électrique en 1898. L'Allemagne, les Pays-Bas et la France ne modifieront en masse leurs phares qu'à la fin des années 1920.

L'amélioration en fiabilité et en puissance des moyens de production d'électricité, le raccordement de certains phares au réseau nationaux, ainsi que le remplacement des lampes à arc par des lampes à incandescence au début du XX siècle, permet à l'électricité de prendre le monopole.

Automatisation

Le phare de la Vieille se dégrade depuis qu'il est inhabité

Le problème des phares en mer, difficiles d'accès, pousse les services des phares à chercher un système automatique. Les systèmes d'éclairages au gaz de houille semblent un temps permettre le fonctionnement d'un feu en continu ; en France, en 1881, des tourelles en sont équipés à Boulogne et à Marseille, mais cette méthode est finalement abandonnée pour des raisons de coût. Au Grande-Bretagne, Suède et Finlande, ce sont les phares au gaz de pétrole qui permettent de se passer de gardiens. D'autres gaz, comme l’acétylène, sont essayés, et des mécanismes sont conçus et testés. En France, en 1893, le feu de la tourelle des Morées (dans l'estuaire de la Loire) fonctionne jour et nuit pendant plus de 150 jours, sans intervention humaine.

Les difficultés sont pourtant nombreuses ; les brûleurs doivent être entretenus régulièrement pour conserver une bonne intensité, les mécanismes de rotation des optiques sont fragiles face aux conditions climatiques en bord de mer : certains feux s'éteignent et doivent être réparés.

Les premiers feux brûlaient jour et nuit. Il n'y avait aucun moyen de limiter le temps de leur allumage. Gustaf Dalén (Prix Nobel de physique 1912), fondateur de la société AGA, fut le premier à proposer un interrupteur à vanne solaire, qui contrôle le flux de gaz acétylène selon la luminosité du ciel et qui permettait donc la coupure du gaz pendant la journée. Cette technique permettait d'économiser jusqu'à 90 % de gaz. Gustaf Dalén inventera aussi des éclipseurs qui programmaient les éclats des feux au gaz acétylène et des économiseurs (entre 1905 et 1915).

En France, les mécanismes semblent plus tardifs, probablement du fait de gros investissements récents dans d'autres technologies. Vers 1950, l'horloger Augustin Henry-Lepaute proposera des éclipseurs mécaniques à mouvement d'horlogerie utilisables pour les feux au gaz propane et butane. Une autre génération de programmateur est le "DECOGAR" fabriqué par le Service des phares et balises, vers 1970, qui introduit l'électronique dans les appareillages.

Une deuxième phase de l'automatisation se fera dans le dernier tiers du XX siècle, avec l'arrivée de phares contrôlables depuis la terre. L'électricité des phares est alors fourni par panneaux solaires, ou par des éoliennes, évitant les problèmes de ravitaillement.

Pour autant, beaucoup de phares restèrent encore habités jusqu'aux années 1990. En 2011, les phares habités sont rares ; les États-Unis et la Grande-Bretagne ont automatisé l'ensemble de leur parc, le dernier phare américain habité ayant été le Charleston Light en 1998. En France, le dernier phare en mer habité est celui de Cordouan, quelques autres phares sur terre et facilement accessibles ne sont pas totalement robotisés. L'automatisation, si elle a permis de ne plus envoyer des hommes dans des endroits solitaires et dangereux, laisse cependant sans surveillance constante des édifices historiques comme Ar-Men, La Vieille ou Kéréon. Depuis plus de dix ans, la Société nationale pour le patrimoine des phares et balises n'a cessé d'alerter les pouvoirs publics sur l'état de dégradation de ce patrimoine.

Phares nucléaires

L'Union soviétique a également construit un certain de nombre de phares utilisant l'énergie d'un générateur thermoélectrique à radioisotope. À la suite de la chute de l'Union soviétique, des phares de ce type sont restés sans surveillance ni entretien, posant des problèmes environnementaux. Outre leur vieillissement, ces phares ont aussi été la cible de voleurs de métaux, dont certains sont morts à la suite d'une contamination radioactive. Ces phares posent également des problèmes de sécurité, l'élément radioactif pouvant être volé pour faire une bombe radiologique.

Certains de ces phares ont finalement été modifiés pour fonctionner à l'énergie solaire.

Autres évolutions

Le phare de Waitemata, golfe de Hauraki, en Nouvelle-Zélande.

Certains phares sont entretenus uniquement parce qu'ils servent d'attraction touristique, mais on continue encore à en construire dans des zones dangereuses. Dans les phares modernes, inhabités, le système de lentilles en rotation est souvent remplacé par des flashs omnidirectionnels, courts et intenses (dans ce cas on concentre la lumière dans le temps plutôt que dans l'espace). Ces signaux lumineux sont similaires à ceux utilisés pour la signalisation aérienne. Leur alimentation électrique est le plus souvent assurée par l'énergie solaire.

Constitution

Tour

La tour sert de support au système d'optique. Sa hauteur détermine sa portée géographique, qui correspond à la distance maximale d'où l'on peut voir le phare.

La forme de la tour est généralement cylindrique, ce qui lui permet de mieux résister aux rafales de vent, et aux lames pour les phares en mer, qui peuvent être très puissantes. Des formes carrées, hexagonales ou octogonales sont aussi courantes. La plupart ont une base légèrement plus grande que leur sommet, pour des raisons de stabilité. Enfin, de rares phares sont construits sur piliers, comme celui situé dans le golfe de Hauraki, en Nouvelle-Zélande.

Différents matériaux ont été utilisés, comme le bois, la brique, la pierre de taille, le béton, le métal.

Système optique

Lanterne de phare, contenant un système optique à lentilles de Fresnel, tournant grâce à un contre-poids.
Lanterne de phare, contenant un système optique à lentilles de Fresnel, tournant grâce à un contre-poids.

Le système d'optique se trouve au sommet de la tour. Il est constitué de la source lumineuse, d'un système de lentilles, le tout est ensuite placé dans une lanterne.

Pour utiliser au mieux l'énergie lumineuse disponible, elle est concentrée :

le faisceau est aplati sur l'axe vertical pour ne pas s'éparpiller inutilement ;

dans le sens horizontal, un ou plusieurs rayons sont créés simultanément et balayent l'horizon afin d'être vus dans toutes les directions.

Traditionnellement, on concentre la lumière par un système de lentilles en rotation. Dans les très anciens phares, l'éclairage était assuré par une lampe à pétrole et la rotation par un mécanisme d'horlogerie. Le bâti sur lequel reposait l'optique pouvait reposer sur du mercure afin de réduire la friction. On a ensuite utilisé des ampoules et des moteurs électriques, alimentés par un groupe électrogène qui fournissait également l'électricité au gardien du phare.

Il n'est pas évident de concentrer efficacement un flux lumineux à partir d'une source omnidirectionnelle. Pour éviter d'utiliser des lentilles d'une épaisseur trop importante, on a développé le système des lentilles de Fresnel spécifiquement pour cet emploi. Leur conception permet d'obtenir un grand diamètre et une distance focale suffisamment courte, sans le poids et le volume inhérent à des lentilles classiques. Certains phares, comme ceux de Cape Race à Terre-Neuve et le Makap'uu Point de Hawaii utilisent des lentilles hyperradiantes fabriquées par la société Chance Bros.

Pour ne pas être confondus avec d'autres sources lumineuses, les phares émettent une lumière intermittente.

Lentille de Fresnel

Représentation du trajet des rayons lumineux dans une lentille de Fresnel

Classifications des phares

Selon leur utilité pour la navigation

Les phares de « grand atterrissage » marquent les tournants des routes de navigation (exemples : Créac'h, à Ouessant et Bishop Rock, à l'entrée de la Manche ; Gris-Nez dans le pas de Calais et Kélibia, en Tunisie) ;

Les phares et feux d'« atterrissage secondaire » ou de « jalonnement » des côtes qui précisent le tracé d'une route très fréquentée ;

Les phares et feux d'« entrée de port » balisent les estuaires et les ports.

Selon leur portée

Le phares de « premier ordre » (60 km de portée) ;

Les phares de « second ordre » (40 km) ;

Les phares de « troisième ordre » (28 km).

Selon leur éclairage

Les phares dits « feux à secteurs » présentant différentes couleurs sur tout l'horizon (généralement blanc pour une navigation saine, selon qu'on se trouve d'un côté ou de l'autre du secteur blanc, mais ce n'est pas une norme) se distinguent des phares qui présentent une seule couleur.

Les phares dits « feux de direction » éclairant un secteur étroit (exemple : le phare de Trézien, au nord-ouest de Brest), avec le cas particulier des phares dits « feux d'alignement » qui, ensemble, indiquent en outre un axe (exemple : l'alignement de feux permettant l'accès au port du Havre), se distinguent des phares qui éclairent sur une grande partie de l'horizon.

Selon l'intérêt pour les gardiens de phare

En fonction de la dureté des conditions de vie à l'intérieur, les gardiens de phare français désignaient les phares selon trois appellations :

Les paradis, phares situés à terre,

Les purgatoires, phares situés sur des îles,

Les enfers, phares isolés en mer, qui impliquent en plus des relèves dangereuses.

Cette classification correspondait également à une progression de carrière, qui commençait dans un enfer pour terminer dans un paradis.

Le bateau-phare Kemi, en Finlande

Bateaux-phare

Les bateaux-phares, ou bateaux-feux, étaient des navires conçus spécialement pour supporter des feux là où la construction d'un bâtiment en dur était impossible. Utilisés entre le milieu du XVIII siècle et la fin du XX siècle, ils ont presque tous été remplacés par des bouées automatiques. En France, le dernier a été le Sandettié, retiré en 1989.

Phares aéronautiques

Aux débuts de l'aviation, des phares terrestres furent utilisés pour guider les avions de nuit, comme pour l'aéropostale, l'atterrissage de Charles Lindbergh au Bourget, le phare sur la Tour Eiffel…

Signature lumineuse du phare

Phare d'Adziogol (de structure hyperboloïde), à Kherson, Ukraine, 1911.

Caractéristiques des feux sur les cartes marines
Caractéristiques des feux sur les cartes marines

Le signal lumineux émis par un phare ou un bateau-phare a des caractéristiques spécifiques qui permettent aux marins de l'identifier et de l'utiliser pour déterminer leur position et/ou leur route.

On distingue :

les feux scintillants : les signaux de lumière sont très brefs et très rapprochés ;

les feux à éclats courts ou longs : ils émettent brièvement un ou plusieurs signaux de lumière. Les périodes d'extinction sont plus longues que les périodes de lumière ;

les feux isophases : la durée des périodes de lumière et d'extinction est identique ;

les feux à occultations : les périodes d'extinction sont plus courtes que les périodes de lumière.

La signature complète du phare est fournie par :

la couleur du signal lumineux : le plus souvent blanc (visible de plus loin), parfois rouge. On évite d'utiliser le vert car il peut être confondu avec le blanc à une longue distance. Dans le cas particulier des feux à secteur, le signal visible sur l'arc d'horizon a une couleur sur un secteur : il est généralement visible en blanc de la zone de navigation saine, en vert et rouge des zones dangereuses situées à bâbord et tribord de la zone saine.

le nombre des éclats lumineux ou des phases d'obscurité ;

la période au bout de laquelle le feu reproduit la même séquence d'éclats ou de périodes d'obscurité : par exemple 15 secondes.

Pour éviter toute erreur d'identification, deux phares situés dans la même zone de navigation n'auront jamais les mêmes caractéristiques.

Les signaux émis par les phares, la description des phares (hauteur du phare, hauteur au-dessus du niveau de la mer), leur portée théorique et leurs positions sont fournis dans des ouvrages publiés par les services hydrographiques (le SHOM pour la France, UKHO pour le Royaume-Uni, etc.) : livres des feux / Admiralty List of Lights and Fog Signals. Ces informations figurent également dans des guides plus locaux (par exemple en France pour la côte Atlantique et la Manche l'Almanach du Marin Breton).

Ces informations sont notées sur les cartes marines sous une forme abrégée, les codes sont disponibles dans l'ouvrage 1D du SHOM .

Voici un exemple : « Fl(3) G 12s » signifie : feu à 3 éclats verts, période 12 secondes) ; les principaux éléments de cette légende sont :

la première abréviation indique le type du feu : feu à éclats : Fl (pour Flash), feu scintillant : Q (pour Quick), feu isophase : Iso, feu à occultations Occ,

feu à éclats : Fl (pour Flash),

feu scintillant : Q (pour Quick),

feu isophase : Iso,

feu à occultations Occ,

le nombre d'éclats ou d'occultations est donné entre parenthèses (rien : 1 seul éclat ou occultation)

la deuxième abréviation donne la couleur : pas de mention pour les feux blancs ; G : vert (pour Green) ; R pour rouge (Red), Y pour jaune (Yellow) ;

la période est donnée en secondes ;

la hauteur est donnée en mètres (ex : 75 m) ;

la portée en milles est indiquée sous la forme "x M" (exemple : 8 M pour une portée de 8 milles marins) ;

les signaux sonores complémentaires peuvent être figurés sous la forme d'une mention (Horn pour une corne de brume, Whis (Whistle) pour un sifflet ;

lorsque le feu porte un radiophare, la légende est complétée par RC (radiophare circulaire).

Exemple de légende complexe : « Fl 5s 60 m 24M Siren(1) 60s RC » signifie : feu à un éclat blanc toutes les cinq secondes, dont la lanterne est située à une hauteur de 60 m, portant à 24 milles, muni d'une sirène émettant un signal toutes les 60 secondes et d'un radiophare.

Galerie

Le phare de Dunkerque, un des plus hauts et un des rares phares "urbains", est aussi un des plus septentrionaux en France.

Le phare de la Vieille au bout de la pointe du raz.

Le phare de Ouistreham dans le Calvados.

Le phare de Gatteville dans le Cotentin.

Le phare de Réville dans le Cotentin.

Le phare de la Hague dans le Cotentin.

Le phare du sémaphore du Cap de Carteret dans le Cotentin.

Le phare de l'Île Vierge dans le Finistère, le plus haut phare d'Europe et le plus haut phare du monde en pierre de taille.

Le phare de la pointe du Petit Minou dans le Finistère.

Le phare de Chassiron à la pointe Nord de l'Île d'Oléron.

Le phare des Barges au large des Sables-d'Olonne en Vendée.

Le phare des Sables-d'Olonne.

À la pointe ouest de l'Île de Ré, le phare des Baleines, l'ancienne tour et le sémaphore de la Marine nationale.

Le phare de la Coubre sur la pointe de la Coubre, en Charente-Maritime.

Le phare de Cordouan à l'embouchure de l'estuaire de la Gironde.

Le phare de la Madonetta à Bonifacio, en Corse-du-Sud.

Le phare « Jan van Speijk » à Egmond aan Zee en Hollande-Septentrionale.

Le phare de Bell Rock (au large de l'Écosse).

Le phare de la Martre en Gaspésie au Québec.

Le phare de l'Île Verte, Le premier phare du St-Laurent, construit en 1809 (Québec).

Phare du bout du monde, île des États, Terre de Feu, Argentine.

Au loin, le phare des Baleines

Bibliographie

Louis Figuier, Les Merveilles de la science, Paris, 1869, BNF Gallica.

Daniel Raes, L'architecture des phares, éd. Ancre de marine, 1993, 440 pages (ISBN 2-905970-63-4)

François Angevin, Fabuleuses histoires sur les phares, Côtes et îles du couchant, Corsaire Éditions , 2007, (ISBN 9782910475321)

Jules Verne, Le Phare du bout du monde, 1905

Jean-Christophe Fichou, Noël Le Hénaff et Xavier Mével, Phares, histoire du balisage et de l'éclairage des côtes de France, Douarnenez, Le Chasse-Marée/Armen,‎ 1999 (ISBN 978-2-903708-92-4)

Jean Guichard et René Gast, Les Phares. Enfers et Paradis, Editions Ouest-France,‎ 1999, 144 p. (ISBN 978-2-73-732534-2)

Jean Guichard, De mémoire de phares. Témoignages des derniers gardiens de phare en mer d'Iroise, Editions Ouest-France,‎ 2012, 208 p. (ISBN 978-2-7373-5874-6)

Vincent Guigueno, Les Phares. Gardiens des côtes de France, Gallimard,‎ 2012, 128 p. (ISBN 978-2-07-044416-8)

Charles Le Goffic, Les Phares, dans : la Revue des deux Mondes, tome 151, 1899, p. 397-434

Marc Pointud, président de la Société nationale pour le patrimoine des phares et balises, Petit Guide des Phares de France, Éditions Aedis Vichy 2011 - 8 pages plastifiées 22 × 16 cm (ISBN 978-2-84259-652-1) également en vente sur le site de l'association.

Stéphane Mahieu, Autour des phares de Méditerranée, éditions Vagnon, Paris, 2013, 180 p. (ISBN 978-2-85725-836-0).

Vincent Guigueno, Phares Paris : Musée national de la Marine, 2012

Filmographie

Les Gardiens du feu, documentaire de 52 minutes sur la vie des deux gardiens du phare de la Vieille lorsqu'il était encore gardé et qu'il fonctionnait encore avec son feu au pétrole, réalisé par Jean-Yves Le Moine et Thierry Marchadier, produit par 1+1 Production en 1992

Le Phare, documentaire de 11' 15 réalisé par Jean-Yves Le Moine et Thierry Marchadier et produit par 1+1 Production en 1992 ; documentaire poétique où le phare de l'Espiguette se mêle au phare de la Vieille pour créer un phare onirique : le Phare.

La Lumière et les hommes, documentaire de 52 minutes sur l'électrification et l'automatisation du Phare de la Vieille avec la dernière relève en hélicoptère de ses deux gardiens, réalisé par Thierry Marchadier, produit par 1+1 Production en 1996

Un navire de granit, documentaire de 52 minutes sur la construction des deux phares des Roches-Douvres, dont le deuxième est l'un des phares en mer les plus hauts et les plus spacieux, réalisé par Thierry Marchadier, produit par 1+1 Production en 2001

Il était un phare, documentaire de 52 minutes sur Ar-Men, le phare de l'enfer et Kéréon, le palace des océans, entre autres, réalisé par Thierry Marchadier, produit par 1+1 Production en 2000

Le phare de Bell Rock dans la série Les Sept Merveilles du Monde Industriel (docu-fiction produit par la BBC en 2003 et le livre éponyme de Deborah Cadbury, met en scène la construction du phare par Robert Stevenson)

中文百科

日本长崎县五岛市大瀬崎灯塔

灯塔,是位于海岸、港口或河道,用以指引船只方向的建筑物。

灯塔大部份都类似塔的形状,透过塔顶的透镜系统,将光芒射向海面照明。在电力未普及的时候,常以火作为光源。从前原始的导航设备中,是在小山或峭壁顶部点燃火焰照明(参见烽火台)。由于现代的导航设备已经非常先进,人为操作的灯塔数量大大减少,全世界只剩下1,500个依然操作的灯塔。灯塔常用来标志危险的海岸、险要的沙洲或暗礁以及通往港嘴的航道。

灯塔的光源

将发出光线以水平方向射出。

塔顶光线水平不变,于塔顶设旋转设备,确保周围每个方向都能看见光芒。

各地灯塔

中国大陆:交通运输部海事局

香港:海事处

澳门:海事及水务局

**:交通部航港局(2013年起)

美国:海岸警卫队(US Coast Guard)

英格兰、 威尔士:三一社团(Trinity House)

苏格兰:北部灯塔委员会(Northern Lighthouse Board)

爱尔兰,爱尔兰之光委员会(Commissioners of Irish Lights)

加拿大:海岸警卫队(Canadian Coast Guard)

澳大利亚:海洋安全局(Australian Maritime Safety Authority)

日本:海上保安厅

灯塔图片

位于加拿大新斯科细亚省的Peggys Point Lighthouse

位于美国密西根州Ludington市旁临近密西根湖之"拉丁顿灯塔"

位于美国加利福利亚州的鸽点灯塔

位于法国西北方Ouessant岛的"Nividic灯塔"

位于法国旺代省雷岛的Pointe du Grouin du Cou灯塔

位于澳门的圣母雪地殿教堂和东望洋灯塔

位于阿根廷南部火地岛的火地群岛灯塔,是世界最南端的灯塔

位于**澎湖县的渔翁岛灯塔,是**最古老的灯塔

位于**屏东县的鹅銮鼻灯塔,是**光力最强的灯塔,有「东亚之光」的美名

位于爱沙尼亚萨列马岛的基普萨尔斜灯塔

位于香港新界荃湾区灯笼洲的灯笼洲灯塔

位于香港中西区青洲的青洲灯塔

位于上海市吴淞口吴淞左导堤的吴淞口灯塔

位于上海市鸡骨礁的鸡骨礁灯塔,是上海市最东端的灯塔

南汇嘴灯塔,位于上海海事大学校园内,是世界首座位于高校校园内的灯塔

位于上海市青浦区朱家角镇沈巷社区张马村太阳岛的泖塔,为1998年入选世界灯塔100选的五座中国灯塔中最古老的灯塔

另见

世界灯塔100选

中华民国灯塔列表

法法词典

phare nom commun - masculin ( phares )

  • 1. automobile dispositif lumineux qui équipe les véhicules pour les signaler à la vue des autres et éclairer la voie

    allumer ses phares

  • 2. marine tour dotée d'un dispositif lumineux qui signale aux marins la proximité d'une côte

    être gardien de phare

  • 3. exemple qui constitue la voie à suivre [Remarque d'usage: souvent accolé par un trait d'union avec un autre nom qui le précède]

    il est considéré comme le phare de sa génération

  • 4. aéronautique tour dotée d'un dispositif lumineux qui signalait aux pilotes d'avions un itinéraire

    un phare aéronautique

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