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词典释义:
mégère
时间: 2023-09-21 07:08:56
[meʒεr]

n. f , 泼

词典释义
n. f
, 泼
近义、反义、派生词
义词:
furie,  gorgone,  harengère,  harpie,  sorcière,  vipère,  rosse,  peste,  sorcier,  dragon,  poison,  virago,  diable
联想词
belle-mère 婆婆; bête 兽; garce 坏女人; hystérique 狂乱; biche ,母; dame ; femme 女人,女; idiote 白痴的; vieille 的阴性形式; 解释参见; maîtresse ; méchanceté 恶意,恶毒;
短语搭配

la mégère apprivoisée驯悍记

Cette mégère opprime son mari.这个悍妇折磨她丈夫。

Ces deux mégères se sont insultées publiquement.这两个泼妇公开对骂。

法语百科

Oreste tourmenté par une Érinye et soutenu par Pylade (centre), sarcophage romain, 130-140, Glyptothèque de Munich (Inv. 363)

Mythologie

Dans la mythologie grecque, les Érinyes (en grec ancien Ἐρινύες / Erinúes), ou parfois « déesses infernales » (χθόνιαι θεαί / khthóniai theaí), sont des divinités persécutrices. Selon Eschyle, elles sont transformées en σεμναὶ / semnaì, « vénérables », après l'acquittement d'Oreste, occasion à laquelle Athéna aurait obtenu d'elles qu'elles devinssent des divinités protectrices d'Athènes sous le rôle de gardiennes de la justice. Euripide les a identifiées avec les Euménides (grec Εὐμενίδες / Eumenídes, « les Bienveillantes »). Elles correspondent aux Furies chez les Romains.

Ascendance

Filles de Gaïa et du sang d'Ouranos mutilé d'après Hésiode, ce sont des divinités chthoniennes. Leur nombre reste généralement indéterminé, mais Hésiode en mentionne deux, et Virgile trois, s'inspirant sûrement d'une source alexandrine :

Selon Hésiode :

Aello

Ocypète

Selon Virgile :

Mégère (Μέγαιρα / Mégaira, « la Haine »)

Tisiphone (Τισιφόνη / Tisiphónê, « la Vengeance »)

Alecto (Ἀληκτώ / Alêktố, « l'Implacable »).

Épiménide, dans un fragment cité par Tzétzès, en fait les sœurs cadettes d'Aphrodite et des Moires, toutes filles de Cronos et d'Évonymé, Eschyle les filles de Nyx (la Nuit), Sophocle les filles de Gaïa et de Scotos, la Ténèbre. Dans les traditions orphiques, elles naissent d'Hadès et de Perséphone - cet attachement au monde infernal se retrouve également dans l’Iliade.

Rôle

Clytemnestre essayant de réveiller les Érinyes endormies tandis qu'Oreste (non visible) est purifié par Apollon, cratère apulien à figures rouges, 380-370 av. J.-C., musée du Louvre (CP 710)

Divinités anciennes, elles ne sont pas soumises à Zeus et habitent l'Érèbe (ou le Tartare, suivant les traditions), le monde du dessous, se reposant jusqu'à ce qu'elles soient de nouveau appelées sur Terre. Malgré leur ascendance divine, les dieux olympiens éprouvent une profonde répulsion pour ces êtres qu'ils ne font que tolérer. De leur côté, les hommes les craignent et les fuient. C'est cette marginalisation et le besoin de reconnaissance qu'elle entraîne qui, chez Eschyle, amènent les Érinyes à accepter le verdict d'Athéna et ce malgré leur inépuisable soif de vengeance. Déesses des Ouragans, on leur attribue l'enlèvement de ceux qui disparaissent à la guerre ou loin de chez eux, en mer.

Elles personnifient la malédiction lancée par quelqu'un et sont chargées de punir les crimes pendant la vie de leur auteur, et non après. Toutefois, leur champ d'action étant illimité, si l'auteur du crime décède, elles le poursuivront jusque dans le monde souterrain. Justes mais sans merci, aucune prière ni sacrifice ne peut les émouvoir, ni les empêcher d'accomplir leur tâche. Elles refusent les circonstances atténuantes et punissent toutes les offenses contre la société et à la nature telles que le parjure, la violation des rites de l'hospitalité et surtout les crimes ou l'homicide contre la famille. À l'origine, les êtres humains ne peuvent ni ne doivent punir les crimes horribles. Il revient aux Érinyes de poursuivre le meurtrier de l'homme assassiné et d'en tirer vengeance. Némésis correspond à une notion semblable, et sa fonction recouvre celle des Érinyes.

Ces divinités vengeresses hideuses ont :

de grandes ailes ;

des serpents pour cheveux (comme les Gorgones) ;

des fouets et des torches vertes

du sang qui coule de leurs yeux.

Elles tourmentent ceux qui font le mal. Elles les poursuivent inlassablement sur Terre en les rendant fous. Au sens large, les Érinyes sont les protectrices de l'ordre établi. Dans l’Iliade, ce sont elles qui ôtent la parole à Xanthe, le cheval d'Achille, et privent Phénix de descendance. Leur rôle dans l'ordre social des hommes et des choses est tel qu'il a fait dire au philosophe Héraclite que si le soleil décidait de dévier sa course, elles sauraient l'y ramener. Dans Électre de Jean Giraudoux, elles sont représentées par trois jeunes filles cyniques et méchantes à la croissance très rapide (de petite fille à adulte en quelques jours), appelées les Trois Euménides. Elles chantent des comptines satiriques sur les personnages de la pièce et vont poursuivre Oreste jusqu'à la perte de sa raison.

Elles ont été comparées aux Gorgones, aux Grées ainsi qu'aux Harpies en raison de leur apparence effrayante et sombre et du peu de contact qu'elles entretiennent avec les dieux olympiens.

Tragédie d'Eschyle

William Bouguereau, Les Remords d'Oreste, 1862

Les Euménides d'Eschyle, troisième pièce de L'Orestie, s'ouvrent au seuil du temple d'Apollon à Delphes, où les Érinyes ont poursuivi Oreste, le fils matricide à qui Apollon a commandé de venger son père Agamemnon assassiné par sa mère Clytemnestre. À la première représentation, cette tragédie provoque une véritable terreur chez les spectateurs. Les Érinyes forment le chœur. Les images qui nous sont parvenues nous les montrent tenant des torches et des fouets, souvent coiffées de serpents.

Tout ce qui intéresse les Érinyes est de poursuivre le fils matricide pour lui infliger des tourments sans fin. Il n'est question pour elles ni de juger, ni de trouver des circonstances atténuantes au jeune homme. Mais Apollon veille sur Oreste, qu'il a dirigé vers son temple de Delphes, où prendre un bref de repos. De là, il lui conseille d'aller chercher sa délivrance auprès d'Athéna.

Les Érinyes arrivent à la suite d'Oreste à l'acropole d'Athènes où Athéna obtient qu'elles reconnaissent son autorité pour instruire l'affaire et prononcer un jugement. Cependant Athéna estime l'affaire trop grave pour la juger seule. Surtout, il s'agit d'un arbitrage entre deux générations de dieux : celle, ancienne, des Érinyes et celle, moderne, d'Apollon.

Oreste est ensuite présenté devant un tribunal composé de onze citoyens et Athéna ; il lui donne raison. Mais il reste encore à résoudre la question de la vocation des Érinyes : que vont-elles devenir si un fils matricide peut leur échapper, quand poursuivre les crimes de sang est toute leur raison d'être ? Athéna leur propose alors de changer de vocation, et de devenir les Semnai (« Vénérables »), déesses bienveillantes d'Athènes. Après une longue hésitation, elles acceptent.

Les Euménides ferment L'Orestie, la grande trilogie d'Eschyle sur la justice, prix d'Athènes en -458, seule trilogie du théâtre grec arrivée intacte jusqu'à nous. Les Euménides ont été représentées à Athènes précédées des deux autres pièces de l’Orestie : Agamemnon et Les Choéphores (et suivies d'un drame satirique perdu) au moment où Athènes inventait le jury d'assises pour juger les crimes de sang, 55 ans avant qu'Euripide reprenne la situation dans une pièce isolée intitulée Oreste.

Culte

On leur sacrifiait des moutons noirs, et des libations de νηφάλια / nêphália, mélange de miel et d'eau.

D'après l’Encyclopédie de Diderot, qui cite Apollodore, le narcisse, le safran, le genièvre, l'aubépine, le chardon, le sureau, l'hièble, des bois de cèdre, d'aulnes et de cyprès étaient également utilisés pour leur rendre hommage.

Il y a en Arcadie un endroit qui possède deux sanctuaires consacrés aux Érinyes. Dans l'un des deux, elles portent le nom de Μανίαι / Maníai (Mania, celles qui rendent fou). C'est en cet endroit que, vêtues de noir, elles assaillent Oreste pour la première fois. Non loin de là, raconte Pausanias, se trouve un autre sanctuaire où leur culte est associé à celui des Charites (« déesses de la Rémission »). C'est en ces lieux qu'elles purifient Oreste, vêtues de blanc. Après sa guérison, il offre un sacrifice expiatoire aux Mania.

Évocation artistique

Tisiphone est un personnage de Hyppolyte et Aricie de Jean-Philippe Rameau.

Les Érinyes font partie des 1 038 femmes représentées dans l'œuvre contemporaine The Dinner Party de Judy Chicago, exposée au Brooklyn Museum. Cette œuvre se présente sous la forme d'une table triangulaire de 39 convives (13 par côté). Chaque convive étant une femme, figure historique ou mythique. Les noms des 999 autres femmes figurent sur le socle de l'œuvre. Les Érinyes figurent sur le socle, elles y sont associées à Kali, quatrième convive de l'aile I de la table.

Les Érinyes sont les trois principales ennemies du jeu vidéo God of War: Ascension. Celles-ci sont fidèles aux mythes à l'exception de leur physique.

中文百科
厄里倪厄斯追逐俄瑞斯忒斯
厄里倪厄斯追逐俄瑞斯忒斯

厄里倪厄斯(古希腊语:Ἐρινύες,字面意思为“愤怒”)是希腊神话中的三个复仇女神。在古典时代的阿提卡地区,人们举行祭祀仪式时从不直接提到这些女神的名字,而使用其别名欧墨尼得斯(古希腊语:Εὐμενίδες,意为“善良”)。在罗马神话中,厄里倪厄斯的对应者是孚里埃(拉丁语:Furiæ,“愤怒”)。在雅典娜的劝说下改变了复仇的形象,转为繁荣的保护者,被尊称为仁慈女神(Kindly Ones)。

谱系

厄里倪厄斯的数量和来源有多种不同说法。荷马有时只提到一个厄里倪厄斯,有时又认为她们有一群。埃斯库罗斯认为厄里倪厄斯是复数个神祇。后来她们的数量固定为三个,名字分别为提西福涅(Τισιφόνη,意为“向凶手复仇”)、阿勒克托(Ἀληκτώ,“永无止尽”)和墨盖拉(Μέγαιρα,“嫉妒”)。厄里倪厄斯包括三位女神的说法最早出自欧里庇得斯的著作。关于厄里倪厄斯的父母,赫西俄德说她们是该亚吸收了乌剌诺斯被克罗诺斯阉割后飞溅的血液所生出的女儿;埃斯库罗斯说她们是夜神倪克斯的女儿;索福克勒斯则说她们是该亚和厄瑞玻斯的女儿。 在罗马神话里,通常以孚里埃对应厄里倪厄斯。但根据维吉尔的著作,复仇三女神在不同的地方使用不同的名字:她们在地狱里叫孚里埃,在人间叫哈耳庇厄(Harpȳia,“抢夺”),在天国叫狄赖(Diræ,“可怕的”)。

简介

厄里倪厄斯是生活在冥府(一说是塔耳塔罗斯)的下界神祇(克托尼俄斯),她们只有在要惩罚人间的罪孽时才来到地面上。通常,她们被描写成头上长满毒蛇,背后生有翅膀,手执火炬(或鞭子)的丑老太婆,有时甚至以人头狗身的形象出现。厄里倪厄斯的心中充满复仇的怒火,在地狱里,她们用鞭子严刑拷打生前犯下罪孽的人。 厄里倪厄斯决不罢休地追究每一件凶恶残暴的事,特别是杀害亲属。高傲专横、违背誓言和怠慢客人也要遭到惩罚。荷马说,“地下的她们(指复仇女神)惩罚那些发假誓的人”。有罪者被厄里倪厄斯不分昼夜地追赶,并遭受各种苦难,直到他们疯掉为止。除非有人愿意为他们举行宗教净洗礼来洗除罪恶,否则这折磨就不会停止。厄里倪厄斯的报复可能不一定什幺时候到来,但却必定会来。 根据一些古典作家的说法,厄里倪厄斯的权力极大(类似摩伊赖)。她们是出生于奥林波斯神族之前的老一代神祇,因此即使奥林波斯神灭亡,她们仍会继续存在。她们经常与奥林波斯神发生冲突(体现在俄瑞斯忒斯的神话中)。厄里倪厄斯具有决定性的力量:据赫拉克利特说,没有复仇女神的允许,太阳神赫利俄斯也不能改变太阳在天空中运行的轨道;还有神话说,即使宙斯也不能帮助有罪之人从厄里倪厄斯的折磨中摆脱。

神话

在关于厄里倪厄斯的神话中,最著名的是俄瑞斯忒斯的神话。俄瑞斯忒斯是特洛伊战争中希腊联军的领袖阿伽门农的儿子,他犯下了弑母重罪。整个事件的过程如下:阿伽门农为了战争的胜利而杀死女儿伊菲革涅亚向女神阿耳忒弥斯献祭,因而触怒了厄里倪厄斯(杀害血亲是最不能宽恕的罪行),厄里倪厄斯诅咒阿伽门农全家将为此大祸临头。结果灾祸果然接二连三地降临到阿伽门农的家族。阿伽门农出征归来后,其妻克吕泰涅斯特拉已经与人通奸。克吕泰涅斯特拉的奸夫埃癸斯托斯(阿伽门农的叔伯兄弟)杀害了阿伽门农。在另一些神话中,是克吕泰涅斯特拉本人杀害了阿伽门农。为了给父亲报仇,俄瑞斯忒斯杀死了母亲克吕泰涅斯特拉;后来的神话学家根据这一点分析该神话可能反映了母权制与父权制的斗争(该观点最早是瑞士学者巴霍芬在其著作《母权》中提出的)。厄里倪厄斯开始追逐、**俄瑞斯忒斯,逼得他无处容身。俄瑞斯忒斯向阿波罗求救,后者又叫他去找雅典娜。雅典娜把此案交给一个由雅典长老组成的特别法庭来审理。厄里倪厄斯在法庭上与庇护俄瑞斯忒斯的阿波罗及雅典娜爆发激烈争论。俄瑞斯忒斯为自己辩解说,他的母亲犯有双重罪行:杀害丈夫和儿子的父亲,所以他才把她杀了。厄里倪厄斯则反诘道报仇只限于母系血亲,妻子与丈夫并没有血缘上的关系(因此杀死丈夫就不可能受到来自“己方”亲属的报复),俄瑞斯忒斯的弑母行为才是不可饶恕的大罪。阿波罗又表态说他认为父亲比母亲更重要,而妻子杀死丈夫等同于奴隶杀死主人(清楚地表达了父权制的观点)。双方僵持不下,最后由于雅典娜投了决定性的一票,法官裁决俄瑞斯忒斯无罪。关于此事的结局,一种说法认为厄里倪厄斯接受了裁决,而雅典娜为了平息她们的怒气,帮她们改了一个好听的名字“欧墨尼得斯”(意为“善良的”;实际上,这一别名更可能是古希腊人的一种委婉称呼,以免因提到复仇女神的名字而把她们招来。在古代,人们经常避免提到一些特定神祇,如珀耳塞福涅的名字)。然而根据另一种说法,狂怒的厄里倪厄斯对雅典娜及雅典城进行了一系列报复行动。

神话学分析

厄里倪厄斯被认为是母系社会的残余。她们最初可能是母系亲族的保护神,因此在神话中也特别致力于维护母系血缘关系,积极打击杀害母系亲属的人。俄瑞斯忒斯神话中厄里倪厄斯的败诉,象征着父权制对母权制的胜利。后来,厄里倪厄斯的性质发生了变化,她们从维护母权制的神变为捍卫真理的神祇。这种性质表现在古典时代一些哲学家的著作里。 关于厄里倪厄斯形象的起源,有两种理论。一种理论认为厄里倪厄斯起源于血亲复仇。这表现为在没有法律的原始社会中,对杀人者施加制裁的唯一形式就是由被杀者的亲属进行复仇。这样,厄里倪厄斯就是对被杀者的愤怒的超自然人格化。另一种理论认为,厄里倪厄斯起源于对诅咒的拟人化。根据这种说法,厄里倪厄斯象征着因诅咒而引起的神秘力量,对遭到诅咒的犯罪者进行报复。

法法词典

mégère nom commun - féminin ( mégères )

  • 1. femme hargneuse et acariâtre (péjoratif) Synonyme: harpie

    il est marié à une vraie mégère

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