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词典释义:
idolâtre
时间: 2023-08-20 18:28:49
[idɔlɑtr]

崇拜偶像的(人)

词典释义

a. , n. m.
1崇拜偶像(人)
2崇拜…(人), 敬慕…(人)
3[]地爱…(人), 酷爱…(人):

une mère ~ de ses enfants 酷爱孩子母亲
近义、反义、派生词
动词变化:idolâtrer
名词变化:idolâtrie
近义词:
fétichiste,  païen,  fanatique,  exalté,  passionné,  gentil,  adorateur,  dévot,  groupie,  sectateur
联想词
fanatique ,盲信; idole 偶像; païen 异教,异教徒; détestable ; admirateur 赞赏者,赞美者,仰慕者,钦佩者; hypocrite 伪善,虚伪; méprise 错误; croyant 信教者,教徒; culte 崇拜; tyrannique 专制,暴政; athée 无神论,不信神;
短语搭配

évangéliser les idolâtres用福音书教化崇拜偶像的人

mère idolâtre de ses enfants酷爱孩子的母亲

une mère idolâtre de ses enfants热爱孩子的母亲

Il était idolâtre de sa patrie (Balzac).他热爱祖国。(巴尔扎克)

Nous sommes des idolâtres, lorsque nous servons à nos convoitises (Bossuet).每当我们盲从于自己的贪欲之时,我们就成了崇拜偶像之辈。 (博絮埃)

une foule idolâtre et fanatique qui se prosterne devant le dictateur拜倒在独裁者面前的狂热而又满怀崇敬之情的人群

Une foule idolâtre a entouré la vedette à sa des-cente d'avion.一群追星族在明星一下飞机时就把她围住。

Il idolâtre l'argent au point de lui sacrifier sa famille et ses enfants.他财迷心窍,以致牺牲了家庭和孩子。

原声例句

Il ne sait rien de cela, ce malheureux enfant que j’idolâtre.

他还一点儿不知道呢,我疼爱的这个可怜的孩子!

[欧也妮·葛朗台EUGÉNIE GRANDET]

Tu l’idolâtres donc bien, ton Blachevelle ?

“看来,你对你的勃拉什维尔不是很痴心吗?”

[悲惨世界 Les Misérables 第一部]

En l'enveloppant d'un regard d'angoisse, elle implorait le Saint-Esprit, et contracta l'habitude idolâtre de dire ses oraisons agenouillée devant le perroquet.

她哀求圣灵,焦灼的视线圈着它,而且养成崇拜偶像的习惯,跪到鹦鹉前面祷告。

[一颗简单的心 Un cœur simple]

Enfin le cher petit Raton était idolâtre de sa jolie petite Souris, et croyait avoir saisi son vrai bonheur, le point de précision qu'il désirait.

[André哥哥的有声读物]

例句库

Chienne splendide, écarte l'idolâtre!

出色的忠犬,把偶像崇拜者赶跑!

法语百科

L'Adoration du Veau d'Or par Nicolas Poussin.

L'idolâtrie est l'adoration d'une image, d'un astre, d'une idée ou d'un objet. Elle est couramment pratiquée chez les animistes et chez les polythéistes chez qui la représentation des divinités est généralisée. Elle consiste à rendre des cultes, des sacrifices, à offrir des offrandes et à adresser des prières à la chose sacralisée. L'idolâtrie est pour les religions abrahamiques une corruption, une impiété à combattre ; le terme est donc devenu péjoratif ou synonyme d'égarement, souvent confondu avec paganisme. Le monothéisme solaire est considéré comme idolâtre par le monothéisme judéo-chrétien.

Par extension, on qualifie d’idolâtrie toute attitude ou rituel de vénération envers une représentation ou une personne devenue un symbole.

Elle ne doit pas être confondue avec la vénération envers ce qui est représenté par le symbole (voir signifiant et signifié).

Étymologie

Le nom idolâtrie vient (par haplologie) du mot grec eidololatria, formé de eidolon, « image » ou « représentation », et latreia, « adoration ». Bien que le terme grec semble être un emprunt à l'expression hébraïque avodat elilim, qui apparaît dans la littérature rabbinique (par ex. bChul., 13b, Bar.), le terme grec lui-même ne se trouve pas dans la Septante, Philon d'Alexandrie, Flavius Josèphe ou autres écrits juifs hellénistiques. Il n'apparaît pas non plus dans la littérature païenne grecque. Dans le Nouveau Testament, le mot grec ne se trouve que dans les Épîtres de Paul, la Première épître de Pierre et l'Apocalypse, où il a un sens péjoratif. Les termes hébreux pour l'idolâtrie sont, parmi d'autres, avodah zarah (adoration étrangère) et avodat kochavim umazalot (adoration de planètes et de constellations).

Dans la Bible hébraïque

Selon la Bible hébraïque, l'idolâtrie trouve son origine à l'époque d'Eber, bien que certaines interprétations désignent plutôt l'époque de Seroug; la vénération de « teraphim » (statuettes anthropomorphes?) existait au temps de Jacob, d'après le récit de Rachel emportant des « teraphim » avec elle en quittant la maison de son père, comme il est rapporté dans le livre de la Genèse. Le père d'Abraham, Terah, était à la fois sculpteur et adorateur d'idoles. Quand Abraham découvrit le vrai Dieu, il détruisit les idoles de son père(cf. Terah pour cette histoire).

Les commandements de la Bible hébraïque opposés à l'idolâtrie interdisaient les croyances et pratiques des païens qui vivaient parmi les israélites à cette époque, en particulier les religions de l'antique Akkad, de Mésopotamie, et d'Égypte.

Certaine de ces religions, selon la Bible, prônaient des pratiques bannies par la loi juive, telles que des rites sexuels, la prostitution masculine et féminine rituelle, le don d'enfant au travers d'un bûcher à Moloch, et le sacrifice d'enfants.

Il n'y a pas de passage qui définisse clairement l'idolâtrie ; on trouve plutôt un nombre de commandements sur le sujet dispersés dans les différents livres de la Bible hébraïque, certains d'entre eux ayant été écrit à différentes époques historiques, en réaction à différents problèmes. Si l'on regroupe ces versets, l'idolâtrie dans la Bible hébraïque peut être définie selon l'une des manières suivantes :

L'adoration d'idoles (ou d'images) ;

L'adoration polythéiste de dieux au travers d'idoles (ou d'images) ;

L'adoration d'animaux ou de personnes ;

L'utilisation d'idoles pour adorer Dieu.

La dernière catégorie, l'usage d'idoles pour adorer Dieu, est la base du strict monothéisme judaïste. À différentes reprises la Bible hébraïque spécifie que Dieu n'a pas de forme ; ainsi aucune idole ou image ne peut rendre l'essence de Dieu. Par exemple, quand les Israélites assistent à une apparition de Dieu dans le Deut. 4:25, ils ne perçoivent aucune forme visible. Bien des versets de la Bible font appel à des anthropomorphismes pour décrire Dieu (par ex. la main de Dieu, le doigt de Dieu, etc.), mais ces versets ont toujours été compris comme des images poétiques plutôt que des descriptions littérales.

La Bible rend compte du conflit entre le prophète et sa tentative de répandre le pur monothéisme d'une part, et la tendance de certains personnages, en particulier des dirigeants comme Achab, à accepter ou même encourager les croyances polythéistes ou idolâtres. Le patriarche Abraham fut appelé à répandre la vraie connaissance de Dieu, mais les livres des prophètes reflètent toujours une continuelle lutte contre l'idolâtrie. Par exemple, le prophète biblique Jérémie se lamente : « Car tu as autant de dieux que de villes, ô Judah » (2:28).

La Bible contient de nombreux termes se rapportant à l'idolâtrie, et leur usage reflète l'horreur dont elle remplissait les auteurs de la Bible. (Les adhérents de la foi juive considèrent que la Torah est la parole littérale et éternelle de Dieu.) Ainsi les idoles sont qualifiées de « pas Dieu », « dieux de fonte », « vaines », « coupable », « un vain souffle », « morts », « cadavres », « du mensonge », et d'autres épithètes similaires.

Les idoles païennes sont décrites comme étant faites d'or, d'argent, de bois et de pierre. Elles sont précisées être le fruit du travail de la seule main de l'homme, incapables de parler, voir, entendre, sentir, manger, saisir ou ressentir, et sans pouvoir de nuire ou de favoriser quiconque.

Les idoles étaient désignées en hébreu par un terme de sens général ou alors étaient nommées en fonction du matériau utilisé ou de la technique de conception. Il est dit qu'elles étaient placées sur des piédestaux, et maintenues par des chaînes d'argent ou des clous en fer pour éviter qu'elles ne tombent ou soient dérobées (Esa. 40:19, 41:7; Jer. 10:14; Sagesse 13:15), et elles étaient également vêtues et peintes (Jer. 10:9; Ezek. 16:18; Sagesse 15:4).

Au début les dieux et leurs images étaient perçus comme un tout ; mais par la suite une distinction fut faite entre le dieu et son image. Néanmoins la coutume d'emporter les dieux des vaincus subsista (Isa. 10:10-11, 36:19, 46:1; Jer. 48:7, 49:3; Hosea 10:5; Dan. 11:8), et une pratique similaire est fréquemment mentionnée dans les textes cunéiformes.

Les idolâtres adoraient-ils véritablement des idoles ?

Les idolâtres des temps bibliques croyaient-ils que les idoles qu'ils vénéraient étaient de véritables dieux ou esprits, ou les considéraient-ils comme des représentations de ces dieux ou esprits? La Bible n'éclaircit pas ce point et bannit apparemment de telles croyances et pratiques sous les deux formes.

Yehezkel Kaufman fait la suggestion que les auteurs bibliques interprétaient l'idolâtrie sous sa forme la plus littérale : selon la Bible, la plupart des idolâtres croyaient véritablement que leurs idoles étaient des dieux. Kaufman est de l'avis que les auteurs bibliques firent l'erreur d'assumer que toute idolâtrie était de ce type, alors qu'en fait dans certains cas, les idoles pourraient n'avoir été que les représentations des dieux. Kaufman écrit que « Nous pouvons peut-être dire que la Bible ne perçoit le paganisme qu'à son plus bas niveau, le niveau de la croyance au mana… les prophètes ignorent ce que nous savons du vrai paganisme (i.e., sa mythologie élaborée sur les origines et exploits des dieux et leur soumission ultime à un réservoir méta-divin de puissances impersonnelles représentant le Destin ou la Nécessité.) La condamnation prononcée par les auteurs bibliques est centrée sur le sarcasme du fétichisme. »

Toutefois, Kaufman affirme que dans certains passages, certains auteurs bibliques avaient compris que les idolâtres vénéraient non pas les idoles elles-mêmes mais des dieux et esprits dont l'existence était indépendante des idoles. Par exemple, dans un passage de 1 Rois 18:27 , le prophète hébreu Elie défie les prêtres de Baal au sommet du Mont Carmel d'amener leur dieu à accomplir un miracle, après qu'ils ont tenté de convaincre les juifs de s'adonner à l'idolâtrie. Les prêtres païens implorèrent leur dieu sans avoir recours à une idole, ce qui pour Kaufman, indique que Baal n'était pas une idole mais plutôt une des divinités polythéistes qui pouvaient être adorées par l'intermédiaire d'une idole.

Orestes Brownson Modèle:Ref harvard affirme que les païens de la Bible hébraïque n'adoraient pas littéralement les objets eux-mêmes et donc que le sujet de l'idolâtrie consiste véritablement à croire en un faux dieu ou au vrai Dieu.

Est-ce que les israélites furent hénothéistes?

Les anciens israélites furent-ils hénothéistes à une certaine époque ? D'après de nombreux spécialistes actuels des religions, certains textes narratifs de la Genèse présupposent le monothéisme, alors que d'autres indiquent l'hénothéisme.

Dans la pensée juive

Le judaïsme interdit fermement toute forme d'idolâtrie, et affirme que l'idolâtrie ne se limite pas à la vénération d'idoles en soi, mais également à la vénération de Dieu par le biais d'une représentation artistique. Le judaïsme maintient que toute croyance ou pratique qui interfère significativement avec la relation entre un juif et Dieu peut, à un certain niveau, être qualifiée d'idolâtrie. La définition juive correcte de l'idolâtrie est la vénération d'un astre (tel que le Soleil ou la Lune) ou une chose (l'eau, les moutons, etc) en lieu et place de la reconnaissance de la puissance du Dieu Unique qui a créé toutes ces choses. Il est considéré comme une grave insulte à Dieu d'adorer une de Ses créations plutôt que Lui. Les non-juifs ont également l'interdiction de vénérer plus d'un dieu, ou un objet non divin ou une personne, par les Lois de Noé.

Dans la pensée chrétienne

Les opinions chrétiennes sur l'idolâtrie peuvent se ranger en deux catégories principales. La perspective catholique et orthodoxe (pas forcément limitée aux communions orthodoxes d'Europe de l'est ou de l'Orient, et qui peut se compliquer passablement si l'on ajoute les anglicans et les méthodistes dans la discussion) et la perspective fondamentaliste. Les groupements puritains et protestants ont adopté une optique similaire à celle de l'islam, dénonçant toute forme de représentation religieuse, fût-elle en deux ou trois dimensions. L'origine du problème est une différence d'interprétation du Décalogue plus connu sous le nom des Dix Commandements :

Tu n'auras pas d'autres dieux face à moi.

Tu ne te feras pas d'idole, ni rien qui ait la forme de ce qui se trouve au ciel là-haut, sur terre ici-bas ou dans les eaux sous la terre.

Tu ne te prosterneras pas devant ces dieux et tu ne les serviras pas, car c'est moi le SEIGNEUR, ton Dieu, un Dieu jaloux, poursuivant la faute des pères chez les fils sur trois et quatre générations - s'ils me haïssent

mais prouvant sa fidélité à des milliers de générations - si elles m'aiment et gardent mes commandements.

Les catholiques romains et les églises orthodoxes citent l'œuvre de saint Jean de Damas, Discours sur les images, pour justifier l'usage d'icônes. Il écrivait en réaction à la controverse iconoclaste qui commença au huitième siècle sous le règne de l'empereur byzantin Léon III et continua sous son successeur Constantin V. St Jean de Damas admet que la représentation du Dieu invisible est une faute mais que lors de l'incarnation où « le Verbe s'est fait chair » (Jean 1:14), le Dieu invisible est devenu visible et que, par conséquent, il est permis de représenter Jésus Christ. Il argumente: « Lorsque Lui qui est sans corps et sans forme… existant sous la forme de Dieu, S'incarne et prend la forme d'un serviteur en substance comme en stature et se retrouve dans un corps de chair, alors on peut dessiner Son image... ». Il remarque également que dans l'Ancien Testament, les images et statues n'étaient pas systématiquement condamnées ; on peut citer pour exemples les images gravées de chérubins sur l'Arche d'alliance ou le serpent de bronze mentionné dans le livre des Nombres. Il justifie également les marques extérieures de respect envers des icônes sur la base qu'il y a « différentes formes d'adoration » et que le respect montré à une icône diffère totalement de l'adoration de Dieu. Il poursuit en citant des exemples tirés de l'Ancien Testament : « Jacob s'agenouilla jusqu'au sol devant Ésaü, son frère, et aussi devant la pointe du bâton de son fils Joseph » (Genèse 33:3). « Il s'agenouilla, mais il n'adora pas. Joshua, le fils de Nun, et Daniel s'agenouillèrent en vénération devant un ange de Dieu (Joshua 5:14) mais ils ne l'adorèrent pas. Car l'adoration est une chose et ce qui est offert en marque de respect pour honorer quelque chose de grande valeur en est une autre ». Il cite St Blaise qui affirme que « le respect donné à une image est transmis à son modèle ». Saint Jean de Damas argumente alors que la vénération portée à une image du Christ ne s'y arrête pas - la substance de l'image n'est pas le sujet de la vénération - mais va au-delà de l'image à son modèle.

Auparavant, en 599 et 600, à la suite de la destruction des images dans les églises par l'évêque de Marseille Serenus, Saint Grégoire le Grand avait condamné cette attitude et, après Basile le Grand (329-379), Grégoire de Nazianze (330-390), Grégoire de Nysse (335-394) et Paulin de Nole (353-431), avait repris dans ses lettres à Serenus de Marseille que les images étaient utiles pour ceux qui ne savaient pas lire les livres. Grégoire le Grand fixait trois rôles aux images dans ses deux lettres à Serenus :

instruire les illettrés,

fixer la mémoire de l’histoire sainte,

susciter un sentiment de componction chez les fidèles.

Mais Grégoire le Grand précisait que l'évêque devait enseigner que les images ne sauraient être adorées.

La théologie Chrétienne demande le prosélytisme, la transmission de la foi par la conversion à l'aide de missionnaires. Cela provoqua souvent des conflits avec les religions païennes et d'autres groupes chrétiens qui utilisaient des images d'une façon ou d'une autre dans leur pratiques religieuses.

Les fondamentalistes protestants accusent souvent les chrétiens catholiques et orthodoxes de traditionalisme, d'idolâtrie, de paganisme et d'iconolâtrie pour n'avoir pas « purgé leur Foi » de l'utilisation d'images.

Les chrétiens catholiques et orthodoxes utilisent divers objets religieux tels que des icônes, de l'encens, l'Évangile, la Bible, des bougies et des vêtements religieux. Les icônes sont principalement en deux et plus rarement en trois dimensions. selon la théorie dogmatique, ces objets sont vénérés comme emplis par la grâce et le pouvoir divins – (par conséquent les orthodoxes d'Europe de l'est considèrent qu'ils ne sont pas des « formes creuses » et donc ne sont pas des idoles). On peut, selon eux, trouver des preuves de l'usage de tels objets dans l'Ancien Testament et chez les premiers chrétiens.

Les marques de vénération de la forme latreía (la vénération due à Dieu) sont interdites par la doctrine orthodoxe ; toutefois la vénération d'images religieuses ou d'icônes] sous la forme douleía n'est pas seulement permise mais obligatoire. La distinction entre ces différents niveaux d'adoration, qui est très technique et peu discernable du point de vue des pratiques effectives, est généralement obscure pour l'observateur moyen. Cette distinction est préservée et enseignée par les fidèles au moyen des hymnes et prières qui sont chantées tout au long de l'année liturgique.

Dans l'apologie orthodoxe des icônes, un parallèle est fait entre les icônes et le façonnage du serpent d'airain par Moïse (sous le commandement de Dieu), serpent qui était dépositaire de la grâce et du pouvoir divin de guérir ceux qui avaient été mordus par de vrais serpents. « Moïse fit un serpent d'airain, et le plaça sur une perche ; et quiconque avait été mordu par un serpent, et regardait le serpent d'airain, conservait la vie. » (Nombres 21:9). D'autres parallèles sont faits avec l'arche d'alliance décrite comme un objet rituel au-dessus duquel Yahweh était présent (Nombres 10:33-36); ou le buisson ardent qui, selon l'Exode, permettait à Dieu de parler à Moïse; ou les Dix Commandements qui étaient la Parole de Dieu « Dabar Elohim » sous la forme de tablettes. Ces objets inanimés devinrent des médiums au travers desquels Dieu enseignait, parlait aux fidèles, les encourageait et les guérissait.

La vénération d'icônes sous la forme latreía fut codifiée lors du deuxième concile de Nicée durant la controverse iconoclaste byzantine. La vénération d'icône est aussi pratiquée par l'église catholique qui adhère aux déclaration du septième concile œcuménique, mais elle est moins pratiquée, les catholiques modernes ne pratiquant généralement pas la prostration ou le baiser d'icônes, et de plus le Concile du Vatican II a recommandé la modération dans l'utilisation d'images. Les catholiques de rite oriental, toutefois, usent encore d'icônes dans leur liturgie.

La plupart des groupes protestants évitent l'emploi d'images dans tout contexte proche de la vénération. Le protestantisme a considéré depuis ses débuts les images comme sujets d'inspiration et d'éducation plutôt que vénération et adoration. Des icônes peuvent occasionnellement être aperçues dans certaines communautés religieuses hiérarchisées comme les anglicans, mais elles ne sont pas considérées ou utilisées de manière comparable à ce que l'on rencontre chez les orthodoxes, et leur présence est parfois sujette à controverse.

Certains groupements protestants très conservateurs évitent tout usage d'images religieuses même pour l'inspiration et l'éducation afin de ne pas inciter ce qu'ils considèrent comme de l'idolâtrie.

Autres textes bibliques contre les idoles :

Isaïe 42:8 : « Je suis l'Éternel, c'est là mon nom ; et je ne donnerai pas ma gloire à un autre, ni mon honneur aux idoles. »

1 Jean 5:21 : « Petits enfants, gardez-vous des idoles. »

Dans la pensée musulmane

L'islam proscrit l'idolâtrie et le polythéisme. La plupart des branches de l'islam interdisent toutes les représentations artistiques figurées de la personne humaine, y compris celles du prophète Mahomet, en les qualifiant de shirk, dont le sens originel est « association », le pêché d'associer un autre être au Dieu unique, Allah. Cela est considéré comme apparenté à l'idolâtrie. De plus, les images de Dieu sont totalement bannies par la plupart des branches de l'islam, imposant un monothéisme absolu dans l'Islam et s'efforçant d'éliminer toute forme d'idolâtrie. Mais selon certains savants musulmans, commettre un crime au nom de Dieu serait une forme d'idolâtrie tout aussi grave, car elle construirait une image mentale mensongère de Dieu.

Kafir (subst) : une personne qui refuse de se soumettre à Allah (Dieu), un infidèle

Kuffar : forme plurielle de kafir

Kufr (subst) : se dit de toute croyance polythéiste (ou assimilée) et athée. C'est le refus de croire, mais aussi l'oubli de Dieu

Ces mots sont utilisés par la plupart des musulmans comme synonymes approximatifs ou traductions d'idolâtres et d'idolâtrie.

Religion

Judaïsme

Les 3 et 4 commandements interdisent de faire des idoles et des représentations des créatures et de leur rendre un culte :

« Tu ne te feras point d'image taillée, ni de représentation quelconque des choses qui sont en haut dans les cieux, qui sont en bas sur la terre, et qui sont dans les eaux plus bas que la terre. »

« Tu ne te prosterneras point devant elles, et tu ne les serviras point ; car moi, l'Éternel, ton Dieu, je suis un Dieu jaloux, qui punis l'iniquité des pères sur les enfants jusqu'à la troisième et la quatrième génération de ceux qui me haïssent. »

Christianisme

Pour les chrétiens, l'idolâtrie est un péché par superstition allant à l'encontre du premier commandement, et de l'adoration divine.

Défini par la bulle pontificale Gratia Divina, l'idolâtrie est la croyance, l'enseignement et l'observation d'un culte, sa vénération ou autre respect religieux lié, pour une idée, une pratique, une superstition, une personnalité vivante ou décédée qui ne relèvent pas de la foi catholique ou admise par elle.

La Bible et l'Église donnent des exemples d'idolâtrie :

Le culte d'animaux, de plantes ou de lieux sacrés ;

Le culte de faux dieux ;

Le culte de soi-même ;

Le culte de l'argent, du sport, d'une personnalité mondaine (chanteur, sportif, etc.).

Pour l'Église, l'idolâtrie ne se résume pas à l'adoration de statues païennes comme l'imagerie traditionnelle pourrait le faire croire. Idolâtrer quelque chose, c'est s'en occuper de façon immodérée jusqu'à en négliger Dieu, considéré par le catholicisme comme seul digne de culte. Par exemple, une personne qui passe son temps à penser à l'argent, à gagner de l'argent et néglige Dieu sera considérée comme idolâtre. À l'heure actuelle, l'Église condamne fortement de telles idolâtries (argent, sport, loisir, télévision, tabac...).

L'accusation théologique de pratiquer l'idolâtrie sur les icônes religieuses a fourni le prétexte à l'Église catholique romaine pour saccager les lieux de culte à Byzance à l'occasion de la quatrième croisade. Voir : Art lors de l'intermède latin.

Islam

Selon l'islam, l'idolâtrie (chirk) ou polythéisme est le premier péché. Il s'agit de l'adoration d'autres dieux qu'Allah (sourate 4.48,137 ; sourate 47.34). Ce péché est impardonnable (plus précisément, il ne faut pas mourir dans cet état de péché) et il s'agit du seul péché qui interdit de se nommer musulman.

Un aspect intéressant de l'islam est son insistance sur le refus de toute représentation du divin ou de sa création (alors que le judaïsme peut représenter les produits de la création : lion, chandelier, coupe…). Même si certaines traditions islamiques peuvent en tolérer la représentation, la pratique la plus courante est de (se) l'interdire. Cela a mené à une tradition artistique particulièrement riche dans laquelle l'abstraction, la forme pure et la non-représentation - loin de constituer des contraintes étouffantes - ont abouti à des formes d'art graphique très riches et presque complètement spécifiques notamment la calligraphie arabe.

Exemple d'utilisation dans la langue française

Le mot idolâtrie et le verbe idolâtrer sont rarement utilisés hors du contexte religieux. Par contre, le terme idole l'est plus. Se référer à cet article pour des exemples.

Exemples d'utilisation :

« L'idolâtrie est un péché. » ;

« Ton admiration pour ce chanteur frise l'idolâtrie ! ».

« Ces turfistes, idolâtres du PMU ».

Articles connexes

Judaïsme

Catholicisme

Fétichisme

Péché

Islam

Vénération

中文百科

3金牛犊

偶像崇拜通常指对任何一种人物的崇拜,与一神论的独一真神(上帝)相对,因其都是人手所造的物体。在亚伯拉罕诸教中,被认为是一项主要的罪,有时导致激烈的破坏偶像运动。「破坏偶像主义」便是会破坏宗教图像或反对宗教敬仰的教条、常规或态度,对宗教图像持较激烈的反对行为。 然而各个宗派之间关于什幺才算是偶像没有统一意见。在其它宗教里使用祭祀图像是被允许的,但是“偶像崇拜”一词常常被回避,或是自然地被否定。

一般的反对崇拜偶像,则称「无偶像论」,与崇拜偶像相反。反对偶像崇拜是基督教和伊斯兰教不能接纳很多其他宗教如佛教、道教、印度教等众多民间信仰的主要原因。

被认为是偶像崇拜或是有类似嫌疑的,包括制造各种神灵的形象,或是宗教中具有重要地位的,如先知、圣人、**人员,制造人或动物的形象,使用宗教或世俗符号。神学家将概念推而广之,包涵了将任意非神灵的事物神化,这也包括世俗生活中的事物,而不仅仅是某一具体图像。例如,天主教义中称:“偶像崇拜不单单是指异教的错误信仰。只要是人类将所造物抬高到上帝的位置,不论这是其它神灵、或是魔鬼(如拜撒旦教)、权势、享乐、种族、祖先、国家、金钱等,都被认为是偶像崇拜。”

值得注意的是佛教本来也反对偶像崇拜的,但为了迎合信徒需要才有佛像的,而神道教实际上没有偶像,却是真正的多神教。而在一神教内部对于圣像也有分歧的,犹太教和伊斯兰教还有基督教中新教几乎完全排斥圣像的,即使新教的十字架上多没有基督受钉像的,但天主教和东正教实际在历史上曾经经过大争辩后,并发生过圣像破坏运动,主要为方便文盲记忆圣经典故及当时印刷术尚未发达的背景为社会成因。

在中国传统宗法性宗教的制度支配下,自远古直至清末,中国宗教很早的就分别满足天子唯一可进行祭天的精神崇拜;及满足朝臣以下社会有偶像的需求,所以也造成了多数汉族普遍跟基督徒和伊斯兰教徒不愿意了解对方的根本原因之一。

字源

亚扪人、腓尼基人、古迦南人崇拜的摩洛 偶像崇拜 idolatry来自希腊文εἰδωλολατρία eidololatria parasynthetically 来自 εἰδωλολάτρης 来自εἴδωλον eidolon, “图像”或“形象”λάτρις latris,“worshipper (崇拜者)” 或 λατρεύειν latreuein, "to worship (崇拜)" 来自 λάτρον latron "payment (支付)"。虽然希腊文好像是借译了希伯来语中的avodat elilim,后者被证实来自拉比文献(如 bChul., 13b, Bar.),希腊文自身却没有在七十士译本、斐洛、约瑟夫斯或是其他希腊犹太人的作品中找到。这些字眼也没有在前基督教时期的希腊文献中出现。在《新约》中,希腊词汇出现在保罗书信、《彼得前书》、《约翰一书》、和《启示录》中,并被用作贬义,视为恶习。十二使徒遗训和使徒法令要求远离“偶像的污染”。希伯来文中偶像崇拜包括 avodah zarah(拜外邦神)和 avodat kochavim umazalot (对**和星座的崇拜)。 在现代语境中,偶像崇拜不仅仅局限于宗教概念。它也指社会现象,即产生爱好的感觉,并对其崇拜。该词被广泛用于演艺圈中。

伊斯兰教

Allāh用金色的阿拉伯书法写成,存放于德国 Mevlana-Moschee (Schützenstraße), Ravensburg 在伊斯兰教中, šhirk (阿拉伯语:شرك‎)是一种偶像崇拜或多神论的重罪。伊斯兰严格禁止任何形式的“偶像”崇拜,偶像包括人物、动物、图腾、标志(如星、月、黑石、天房)---等。这包括在一神之外侍奉任何人或事物 Shirk 也指与祂相联系,将祂的特征或属性赋予祂以外别的有形、无形的人与物,或是不相信祂的某些特征或属性。 在伊斯兰教中,šhirk是一种不可饶恕的重罪。神可以赦免任何形式的罪,但是šhirk除外。认主学被认为是道德高尚的,反之则是恶习。认主学字面意义是“承认独一真主”,常在英文中翻译为 monotheism (一神论)。

法法词典

idolâtre adjectif ( même forme au masculin et au féminin, pluriel idolâtres )

  • 1. en état d'adoration

    la foule idolâtre acclamant son champion

  • 2. religion qui voue un culte aux idoles sacrées

    les rites idolâtres

idolâtre nom commun - masculin ou féminin ( idolâtres )

  • 1. religion personne qui voue un culte aux idoles sacrées ou à des divinités [Remarque d'usage: s'emploie surtout pour désigner un objet de culte qui n'est pas reconnu par la religion dominante]

    une bulle papale excommuniant les idolâtres

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marier v. t. 1. 为…主持婚礼2. 使结婚; 替…娶; 嫁出:3. [转]使结; 使和谐; 使:se marier v. pr. 1. 结婚2. 与… 结婚:3. [转]结; 和谐; :常见用法

majoritairement adv. 1获得数人支持2占数

aloi n.m.1. 〈旧语,旧义〉合金;成色 2. 〈转义〉质, 价值