Illustration de Satan par Gustave Doré dans Le Paradis perdu de John Milton.
Illustration de Satan par William Blake dans Le Paradis perdu de John Milton.
Satan (hébreu : שָׂטָן śāṭān ; grec ancien : Σατανᾶς Satanâs ; araméen : ܣܛܢܐ sāṭānā’ ; arabe : ﺷﻴﻄﺎﻥ šayṭān) désigne un être apparaissant dans le judaïsme, le christianisme et l'islam.
Il incarne le mal et la tentation. Il est à l'origine l'« accusateur » ou l'« adversaire » avant de devenir un démon.
Origine et développement du terme « satan »
Dans la Bible hébraïque
Étymologie
Le nom « satan » apparaît d'abord dans la Bible hébraïque, en hébreu שָׂטָן (śāṭān). Il est manifestement relié au verbe śāṭan mais la signification exacte de ce verbe est problématique car la racine ŚṬN n'a pas d'équivalent dans les langues sémitiques antérieures ou contemporaines de l'hébreu biblique.
La signification de la racine ŚṬN ne peut être déterminée qu'à partir de ses occurrences dans le texte biblique. Son sens semble être « être un adversaire » ou « accuser », avec la nuance de « diffamer ». Des tentatives ont été faites pour la rapprocher de racines connues en supposant que la lettre finale noun ne faisait pas partie de la racine. Ces tentatives proposent de relier śāṭān à des racines sémitiques ayant une lettre faible telle que ŚṬH (« dévier, trahir ») ou SWṬ (« s'écarter »).
Pour Daniel E. Gershenson, il existe une « forte possibilité » pour que le nom « satan » provienne du grec et son étymologie serait « Titan », c'est-à-dire « celui qui habite dans les cieux »
Occurrences
Dans la Bible, la racine śāṭan apparaît à la fois sous forme de nom et verbe. Sous la forme de verbe, śāṭan apparaît 6 fois dans le texte massorétique de la Bible hébraïque, principalement dans le livre des Psaumes (Psaumes 38, 71 et 109). En dehors des Psaumes, le verbe n'est attesté que dans le livre de Zacharie (3.1). Le texte grec de la Septante rend le verbe par endieballon.
Sous forme de nom, le terme śāṭān n'existe presque exclusivement qu'en tant que nom commun, désignant une fonction qui peut s'appliquer à des êtres humains, des créatures célestes ou une allégorie. Le roi David est par exemple qualifié de śāṭān par les Philistins, c'est-à-dire d'adversaire militaire. Lui-même qualifie Abishaï, un membre de sa cour, de śāṭān pour avoir proposé de condamner à mort un ancien opposant au roi. Dans sa lettre à Hiram de Tyr, on voit le roi Salomon utiliser le terme śāṭān pour signifier qu'il n'a plus d'ennemi qui menace son royaume. Plus tard, lorsque Hadad d'Édom et Rezin de Syrie s'attaquent à son royaume, ils sont qualifiés de śāṭān.
Dans quatre passages de la Bible, le nom śāṭan est utilisé pour désigner des créatures célestes : livre des Nombres 22.22 et 22.32, Premier livre des Chroniques 21.1, livre de Zacharie 3.1 et livre de Job, chapitre 1 et 2. Dans les Nombres et les Chroniques, śāṭān apparaît à la forme indéfinie (« un satan »). Dans les Nombres, il désigne un ange de Yahweh placé sur le chemin du prophète Balaam pour empêcher son ânesse d'avancer. Il est l'envoyé de Yahweh et n'a rien en commun avec Satan tel qu'on le concevra plus tard. Dans les deux premiers chapitres du livre de Job, où le terme revient 14 fois, il apparaît toujours à la forme définie (haśśāṭān « le satan »). Il ne s'agit donc pas d'un nom propre. Le satan a une fonction judiciaire, celle d'accusateur. Il assiste Yahweh dans le jugement de Job mais il n'est pas autonome. Même s'il s'en prend à Job, il est soumis à Yahweh et n'agit qu'avec sa permission. Certains chercheurs ont proposé de voir dans cette fonction d'accusateur le reflet d'une pratique du système légal dans l'Israël antique ou à l'époque perse. Même dans ce cas, il ne s'agit pas nécessairement d'une fonction officielle pour un accusateur professionnel, il peut s'agir d'un statut légal donné temporairement dans des circonstances appropriées. La forme définie utilisée dans le livre de Job est généralement comprise comme un exemple de détermination imparfaite où l'article n'insiste pas sur l'identité précise d'un personnage mais sur ce qui le caractérise dans les circonstances particulières du récit.
Le satan apparaît également comme une figure allégorique dans le troisième chapitre du livre de Zacharie. Dans la quatrième vision de Zacharie, le grand prêtre Josué se tient devant l'ange de Yahweh avec le satan pour l'accuser. L'ange réprimande le satan et donne de nouveaux vêtements au grand prêtre. Cette vision peut être comprise comme le symbole d'une communauté juive nouvellement restaurée au retour de l'exil à Babylone à la fin du VI siècle av. J.-C. et à qui Yahweh a pardonné ses péchés. Elle peut aussi être comprise comme une allégorie politique qui symbolise la lutte entre Néhémie (l'ange) et Sanballat le Horonite (le satan) pour l'influence sur le sacerdoce du petit-fils de Josué, Eliashiv. La communauté juive est alors profondément divisée sur les questions cultuelles et sur la grande prêtrise. L'intervention du satan contre le grand prêtre peut symboliser les divisions internes de la communauté.
Dans le premier livre des Chroniques, le mot śāṭān apparaît à la forme indéfinie et c'est le seul endroit dans la Bible hébraïque où cette forme désigne peut-être un nom propre (« Satan ») et pas un nom commun (« un satan »). Ce passage indique que c'est Satan qui a incité David à recenser le peuple. Dans le passage parallèle du second livre de Samuel, c'est pourtant Yahweh qui est à l'origine de ce recensement. Différentes explications ont été proposées pour expliquer ce transfert de responsabilité de Yahweh à Satan. Lorsque l'auteur des Chroniques retravaille le livre de Samuel, il a pu vouloir exonérer Yahweh d'un acte manifestement condamnable. Une autre explication y voit une réflexion sur l'origine du mal dans la littérature biblique tardive. La littérature ancienne, dont Samuel, ne connaît qu'une seule cause dans l'histoire humaine : Yahweh. Le Chroniste semble proposer un nouveau développement en introduisant une cause secondaire, Satan.
Pendant la période du Second Temple
Dans la littérature juive de l'époque hellénistique, d'autres points de vue sur le satan commencent à circuler dans le judaïsme. La démonologie devient plus développée, peut-être sous l'influence de la religion perse et du dualisme zoroastrien. Dans cette littérature post-biblique, Satan apparaît comme le nom d'un démon. Il figure dans le Livre des Jubilés (23.29) et dans l'Assomption de Moïse (10.1). Le texte pseudépigraphique de l’Apocalypse de Moïse contient une légende sur la façon dont Satan a été transformé en ange de lumière et a travaillé avec le serpent pour tromper Ève.
La littérature de cette période cite aussi d'autres démons par leur nom, Asmodée dans le livre de Tobie, Azazel dans le livre d'Hénoch (8.1-2). Même si Satan figure dans les Jubilés, c'est surtout Mastema qui est à la tête des esprits démoniaques et qui se voit transférer la responsabilité des actions problématiques de Yahweh. Dans les manuscrits de Qumrân, les forces des ténèbres sont représentées par Belial. Dans la Bible, belial est un terme qui caractérise une personne « sans valeur » alors qu'à Qumrân, belial devient un nom propre. La prolifération des démons dans la littérature post-biblique reflète une évolution de la pe****tion du monde. Alors que dans la Bible, le monde est régi par la seule volonté de Yahweh, le judaïsme post-biblique voit l'émergence d'une mythologie qui reprend des thèmes déjà présents dans la Bible, quoique rejetés par les prophètes.
Dans le Nouveau Testament, on voit Jésus de Nazareth utiliser le vocable de Satan comme un nom propre « diabolique ». Satan est connu par l'expression latine : Vade retro Satanas (« Arrière, Satan ! ») extraite de l'Évangile selon Matthieu (4,10) selon la Vulgate de Jérôme de Stridon, lors de la tentation de Jésus dans le désert. Il est également cité dans le passage correspondant de l'évangile selon Marc : « Aussitôt, l'Esprit poussa Jésus dans le désert, Où il passa quarante jours, tenté par Satan » (Marc 1,11 et Marc 1,12), ainsi que dans un autre passage, dans l'évangile selon Luc : « Jésus leur dit : Je voyais Satan tomber du ciel comme l'éclair ! » (Luc 10,18).
Judaïsme
Les Sages de la Mishna mentionnent rarement Satan.
Les sources rabbiniques identifient Satan au serpent du Jardin d’Éden (Sanhédrin 29a). Elles le tiennent pour responsable de la faute du Veau d'or (Shabbat 99a) et de celle de David avec Bethsabée (Sanhédrin 107a). Une des fonctions du shofar pendant la célébration du Roch Hachana est de couvrir les accusations portées par Satan contre les Enfants d'Israël (Roch Hachana 16b). Satan est d'ailleurs sans pouvoir contre eux le jour du Yom Kippour (Yoma 20a).
Tel que l'enseigne la Torah d'Israël, l'autorité divine ne se partage pas et en ce sens le « diable » n'existe pas : il existe une instance appelée « le satan », avec l'article défini parce que ce n'est pas un nom propre mais une fonction, dont l'objet est d'éprouver toute réussite afin de l'authentifier comme dans le livre de Job où le satan participe à l'assemblée des anges. Après la destruction du Second Temple en 70, et la révolte de Bar-Kokhba en 132, le judaïsme rabbinique a rejoint le point de vue strictement monothéiste de la Bible hébraïque. Par exemple, Tryphon le juif critiquait les idées de Justin le Martyr concernant les Nephilim du Genèse ch.6 comme blasphématoire, mais, en fait, les croyances de Justin trouvent leur source dans les mythes juifs, comme le Livre d'Hénoch.
Christianisme
Satan vu par Dante dans La Divine Comédie. Illustration de Gustave Doré.
Satan inspirant l'Antéchrist. Détail d'une fresque de Luca Signorelli dans la chapelle San Brizio.
Dans la tradition chrétienne, Satan mentionné dans le Livre de Job et dans les Évangiles par Jésus qui le qualifie de « prince de ce monde » est identifié au chef des anges déchus. Cette conception s'appuie sur les écrits bibliques : l'ange rebelle fut déchu selon Isaïe et Ézéchiel dans l'Ancien Testament et Pierre et Jude dans le Nouveau Testament. Selon l'enseignement du catéchisme de l'Église catholique romaine, les anges furent tous créés par Dieu pour être bons mais certains devinrent mauvais et se retournèrent contre leur créateur. Les anges n'ayant pas besoin de la foi puisqu'ils ont déjà la connaissance de toutes les choses célestes, leur rébellion contre Dieu constitue un acte impardonnablepour ceux qui le disent, donc les hommes (qui l'écrivent), à savoir que trahir l'Eternel c'est aussi trahir le Temps, c'est une chute fatale, une erreur fatale. Matthieu qualifie cette rébellion de pêché impardonnable dans « cet âge ou un âge à venir ».
Satan est identifié également au Serpent de la Genèse.
Satan est traditionnellement associé à Belzébuth ou Baal-Zébub (le dieu Baal dit « Seigneur des mouches ») par les Pharisiens dans les Évangiles et à Méphistophélès au Moyen Âge.
Satan est fréquemment surnommé Lucifer, sans qu'aucun texte de l'Ancien Testament ou du Nouveau n'utilise ce terme. L'assimilation à Lucifer provient du fait que Vénus était appelée « astre du matin », expression rappelant celle d'Isaïe.
Ainsi, Jérôme de Stridon, vers 408, utilise le terme « Lucifer » pour traduire dans sa Vulgate l'hébreu HêYLêL du passage d'Isaïe. HêYLêL (ou HYLYL dans l'un des manuscrits de la mer Morte) vient de la racine HâLaL (« briller, luire » mais aussi « vouloir briller, se vanter, extravaguer ». Les lexicographes Brown, Driver et Briggs, ainsi que Koehler et Baumgartner le traduisent par shining one (« celui qui brille »), qu'ils interprètent comme « étoile du matin. » Dans la Septante, on lit ὁ ἑωσφόρος ὁ πρωὶ ἀνατέλλων, qui signifie « le porteur d'aurore, celui qui se lève le matin ». L'étymologie grecque de Lucifer, Φωσφόρος (Phosphoros), est « porteur de lumière ». En latin, lux, luci- signifie « lumière » et fer, « porteur », et le nom d'étoile du matin lui est donné, sans qu'il ne soit fait de lien avec Satan. Depuis Satan est ainsi nommé Lucifer dans de nombreux écrits postérieurs à la Bible, notamment dans le texte de John Milton, Le Paradis perdu (7.131-134, parmi d'autres). Selon Milton, Satan était le plus brillant parmi les légions des anges, plus brillant même que les étoiles autour de lui.
Les textes et les œuvres d'art (les tympans des cathédrales par exemple) le représentent sous des traits différents : le serpent qui tente Ève, n'est pas nommé par le nom de satan dans les passages de la Genèse, le personnage hybride mi-homme, mi-bouc médiéval (hérité du Pan antique), le dragon (combattu par l'archange Michel selon l'Apocalypse de Jean), le Léviathan.
Au Moyen Âge, on imaginait que Satan présidait le sabbat des sorcières.
Islam
Dans le Coran, le principal tentateur est nommé Iblis (qui est le Satan/Shaytan), créé de feu sans fumée (appartenant donc à l’espèce des Djinn), qui refuse de se prosterner devant Adam, lorsque Dieu le lui ordonne. Le diable a plusieurs autres dénominations dans l'islam.
Le terme arabe qui renvoie à Satan est Šhayṭān (ﺍﻟﺸﻴﻄﺎﻥ) : il n'est pas un nom propre, mais désigne une certaine catégorie de créatures tentatrices (les djinns, ainsi que certains hommes sous influences de ces derniers ; voir sourate 6 verset 112), à la solde d'Iblis.
Témoins de Jéhovah
D'après les Témoins de Jéhovah, Satan le Diable est un être spirituel bien réel. Il fut un ange créé parfait par Jéhovah, mais voulant dominer les humains à sa place, Satan s'est rebellé contre lui en mentant à Ève au jardin d’Éden, afin qu'elle pèche contre Dieu. (Évangile de Jean 8:44) C'est Satan qui domine le monde actuellement (2 Corinthiens 4:4 ; I Jean 5:19) et qui est le chef des démons.
Mormons/Saints des Derniers Jours
Les Saints des Derniers Jours croient que le Diable est un fils spirituel de Dieu qui s'est rebellé contre lui, tandis que Jésus Christ est le fils spirituel aîné et le seul Fils engendré dans la chair.
Christadelphes
Les christadelphes sont presque l'unique groupe parmi les chrétiens à énoncer comme article de foi que Satan n'existe pas en tant qu'entité surnaturelle et spirituelle à part entière ; le mouvement religieux rejette l'idée d'anges déchus et croit que le mot « satan » se rapporte simplement, dans la Bible, à n'importe quel adversaire et, au sens figuré, à la nature humaine corrompue et sujette à la tentation.
La croyance en un ange déchu tentateur et responsable du mal qui est répandu sur la terre est, selon eux, le produit d'une influence païenne, perse notamment , et si cette croyance est tellement répandue, c'est du fait d'une tendance naturelle de la nature humaine à rejeter sa culpabilité sur autrui, tendance à l'œuvre dès le moment où le péché originel est perpétré (Genèse 3:12-13). Les christadelphes estiment que la tentation du Christ dans le désert est tout simplement l'allégorie d'une période de préparation, de même que les trois tentations qui se trouvent dans l'Évangile de Jean.
Anthroposophie
Selon l'anthroposophie il existe trois principes démoniaques qui s'opposent à l'évolution de l'humanité, mais qui la rendent aussi possible, Lucifer, Ahriman et Drakamire. Rudolf Steiner identifie Ahriman à Satan, lequel est bien distinct de Lucifer. Il est l'être qui fait de l'homme un être terrestre assujetti à la matière, alors que Lucifer et les forces lucifériennes tendent à l'en détacher. Drakamire serais une incarnation moderne de la fille de Satan. C'est aussi un être démoniaque capable de prendre forme humaines et de se fondre parmi les Hommes.
Satanisme
Il existe deux sortes de satanismes. L'une, théiste, que l'on peut considérer comme du « catholicisme inversé ». La seconde, moderne, est une philosophie.
Le sataniste traditionnel croit en Satan, qu’il considère comme Lucifer, le Porteur de Lumière. On y honore Satan comme une divinité. Des rituels sont pratiqués dans un but d’élévation spirituelle ainsi que pour faire avancer le royaume de Satan. Le Satanisme LaVeyen est une philosophie qui se distingue du culte de Satan (voir Luciférisme ou Satanisme), car il ne s'agit pas du culte d'une entité divine ou démoniaque mais d'une « croyance » de l’ego et de l'individualisme, c'est-à-dire que le but premier de cette philosophie satanique est de croire en soi-même.
Cette philosophie a été développée par Anton Szandor LaVey, qui prône la totale liberté des hommes de ne pas suivre les dogmes religieux, ni de vénérer aucune divinité et d'être leur propre dieu. LaVey est le fondateur de l'Église de Satan et l'auteur de la Bible satanique. Pour LaVey Satan est le symbole de la nature humaine c'est une force naturelle plutôt que surnaturelle contrairement au satanisme théiste qui reconnaît le Satan comme une divinité.
Dans la culture populaire
Sculpture
Représentation de Satan : Jean-Jacques Feuchère (1807 - 1852), sculpteur français : Satan, bronze, 1833, coll. Louvre et coll. Musée de la vie romantique, Hôtel Scheffer-Renan, Paris.
Littérature
La figure de Satan a inspiré de nombreux écrivains.
La pièce La Tragique Histoire du docteur Faust, de Christopher Marlowe, raconte l'histoire d'un savant ayant vendu son âme au diable pour obtenir Méphistophélès comme serviteur pendant 24 ans. Le même mythe a notamment été exploité par Johann Wolfgang von Goethe, dans ses deux pièces Faust et par Thomas Mann, dans son roman Docteur Faustus.
Le poème Les Litanies de Satan, publié dans Les Fleurs du mal, de Charles Baudelaire, exprime son abjuration du christianisme.
Dans La Tentation de Saint-Antoine, de Gustave Flaubert, le démon révèle à l'ascète les secrets de l'univers.
Dans son roman Le Maître et Marguerite, Mikhaïl Boulgakov imagine une visite de Satan en Union soviétique.
Dans la nouvelle L'Homme au costume noir, de Stephen King, un enfant est poursuivi par le diable.
Dans Les Mémoires de Satan, du recueil Les Mémoires de Satan et autres contes loufoques, de Pierre Cormon, Satan, fatigué d'avoir été diffamé depuis la création, donne sa propre version des événements.
Dans Sept jours pour une éternité..., de Marc Lévy, Dieu et Satan se lancent un défi : leurs agents auront sept jours pour faire triompher leur camp.