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词典释义:
café
时间: 2023-08-01 21:48:39
TEF/TCF常用常用词TEF/TCF
[kafe]

咖啡

词典释义
n.m.
1.
plantation de café 种植园

2. ,
grain de café en coque带壳
essence de café
café express浓缩
café instantané [soluble]速溶
café filtre现滤
café décaféiné
café vert
café en poudre
marc de café
griller [torréfier] du café 焙炒
moudre le café dans un moulin à café

3. (茶)
une tasse de café 一杯
service à café
café noir
café au lait牛奶
café crème奶油
C'est fort de café .〈口语〉这有点儿过分了。

4. 饭后喝的时刻
offrir des liqueurs au café 时提供利口酒

5. 带的早餐

6.
café borgne不三不四的
café littéraire [artistique] [艺] 集的

— a.inv.
色的
une étoffe café 一块色料子
couleur café au lait

常见用法
au café在
cuillère à café
marc de café渣滓
moudre du café
la mouture de café
un café corsé一杯浓
garçon de café馆侍者
un café imbuvable一杯难喝的
du café moulu碎的
service à café全套用具
du café soluble速溶
mon café est tiède是温的
les habitués d'un café一馆的常客
la pause café工作中的休息时间
tremper des biscuits dans le café把饼干浸在
il y a eu une bagarre au café在馆发生了一场斗殴
ce pays est au premier rang des producteurs de café这个国是一流的生产国
tu veux du thé ou du café ? — n'importe ! j'aime les deux你要茶还是?—随便!两个都爱喝

近义、反义、派生词
联想:
  • consommer   v.t. 完成;食用;消耗,消费;v.i.(在馆、酒馆等)喝饮料

近义词:
bar,  buvette,  cabaret,  express,  jus,  noir,  petit noir,  bistrot,  cabaret (vieux),  caboulot (populaire et vieux),  estaminet,  mastroquet (populaire),  troquet (populaire),  troquet,  music-hall,  débit,  bistro
联想词
thé 茶叶; tasse 带把儿的杯子; soda 苏打水,汽水; bar 酒吧,酒吧间; déjeuner 午饭,午餐; cafetière 壶; chocolat 巧克力; comptoir 柜台; tabac 烟草; boisson 饮料; boire 喝,饮;
当代法汉科技词典

café adj.  inv色的cafém

café (au lait, crème) 牛奶

café (soluble, instantané) 速溶

café express 浓缩

café internet 网吧

café noir 清

café vert 绿, 生

moulin à café 

café au lait 1奶 2<转>黑白混血儿

café crème n. m.  奶油

cuillère à café 

短语搭配

succédané du café咖啡的代用品

sucrer son café在咖啡里加糖

chicorée à café根可代咖啡的菊苣

entrer au café走进咖啡馆

brûler du café焙炒咖啡豆

cuillère à café咖啡匙;茶匙

succédané de café咖啡替代品

siroter son café呷咖啡

préparer le café煮咖啡

prendre son café喝咖啡

原声例句

Un café au lait, trois morceaux de pain.

一杯牛奶咖啡,三小块面包。

[即学即用法语会话]

Même pas de quoi boire une tasse de café!

不喝咖啡

[慢慢从头学法语]

Oui, on va prendre un verre ensemble dans un café.

是的,我们要在一个咖啡厅举办酒会。

[循序渐进法语听写初级]

Un café au lait, ça vous va ?

牛奶咖啡吧,您喜欢吗?

[别笑!我是法语学习书]

A la terrasse du café, deux jeunes gens prenaient une boisson et parlaient de leur travail.

在露天咖啡厅,两个年轻人边喝边谈着他们的工作。

[循序渐进法语听写初级]

Et toi, tu n'as pas de café de prêt ?

你的呢,你没准备好咖啡吗?

[Reflets 走遍法国 第一册(上)]

Ils prennent seulement du café au lait dans un grand bol et des tartines ou des croissants.

他们只喝大碗的牛奶咖啡,一些面包片,或者一些牛角面包。

[简明法语教程(上)]

David prend un apéritif et bavarde avec le patron du café.

大卫拿起一杯开胃酒,和咖啡店老板闲聊。

[简明法语教程(上)]

Pas de café ou de collations gratuits

没有咖啡或免费的零食。

[TCF法语知识测试 250 activités]

Pardon, monsieur, comment expliquez-vous la disparition de nombreux cafés en France ?

打扰一下,先生,请问您如何看待法国众多咖啡馆的消失?

[Le nouveau Taxi 你好法语 2]

例句库

Voudriez-vous me donner une tasse de café

给我来杯咖啡,好吗?

Elle a bu une tasse de café.

她喝了一杯咖啡

J'aime bien le café au lait.

我很爱喝牛奶咖啡

Ce pays est l'un des premiers producteurs de café.

这个国家是一流的咖啡生产国之一。

Il reste encore du café?

咖啡还有吗?

Prenez une cuillère à café de ce médicament matin et soir.

每天早晚服用一咖啡勺这种药剂。

Elle aime bien boire un café crème au réveil.

她早上很喜欢喝加了奶油的咖啡

Il boit un café sans sucre.

他喝了杯不加糖的咖啡

Fira est un village au centre de l'ile, comme tous les lieux touristiques, il y a des magasins de souvenir, des restaurants, des cafés, j'aime beaucoup.

Fira镇是一个在岛中央的小镇, 和很多旅游景点一样, 有纪念品商店, 餐厅, 咖啡厅, 我很喜欢.

En bouche, il est un vin structuré qui fait ressortir des arômes de poivron et de café grillé.

入口后,是一枝有层次的红酒,散发出烤咖啡与胡椒的味道。

On a regardé le rive gauche en marchant, des vieux immeubles et des petits Cafés nous a beaucoup séduit.

我们边走边欣赏塞纳河左岸的风景,被老式建筑和小咖啡馆深深吸引着。

Cigarettes et café noir pour tenir jusqu'au bout...

抽香烟解困,喝黑咖啡提神为得是坚持到底。

La société s'engage à la diffusion de la culture du café à la fin, le café dans la famille des gens ordinaires.

本公司致力于咖啡文化的传播,最终使咖啡进入普通百姓家庭。

Mots clés: France. thé. café et de la culture.

中法.茶.咖啡.文化.

Le gouvernement thaïlandais a pu leur faire changer de culture.Le thé, le café en font partie.

泰国政府也力图改变他们的生活习惯和风俗,茶,咖啡之类也已成为日常饮品。

Noisette : Ce mot est apparu récemment pour désigner un café noir avec seulement une goutte de lait.

这个词最近出现,用来指一种黑色的咖啡加上一滴奶。

Puis , elle se lèvent sans bruit , passe son peignoir , et va à la cuisine , où elle prépare du café.

过了一会儿她轻轻起来了,她穿上晨衣, 然后到厨房去, 在那里准备咖啡

Je l’invite à boire un autre café.Il accepte sans aucune difficulté.

我请他上咖啡馆喝一杯,他不假思索就答应了。

Le lendemain, j’avais le regard vide et j’étais dans les nuages.Même deux tasses de café ne pouvaient pas me doper.

结果第二天早上,我目光呆滞,头脑一片混沌,喝了两杯咖啡也没清醒过来。

Il y a un café là-bas.

那边有一间咖啡厅

法语百科
Tasse de café noir.
Tasse de café noir.
Grains de café torréfiés.
Grains de café torréfiés.

Le café (de l'arabe قهوة : qahwah) est une boisson obtenue à partir des graines du caféier, un arbuste du genre Coffea.

La culture du café est très développée dans de nombreux pays à climat chaud d'Amérique, d'Afrique et d'Asie, dans des plantations qui sont cultivées pour les marchés d'exportation. Le café est souvent une contribution majeure aux exportations des régions productrices.

Botanique : caféiers

Structure du fruit et de la graine du caféier
1: sillon central ; 2: grain de café (endosperme) ; 3: peau du grain (tégument ou baugue) ; 4: parchemin (endocarpe) ; 5: couche de pectine ; 6: pulpe (mésocarpe) ; 7: peau du fruit (exocarpe)
Structure du fruit et de la graine du caféier
1: sillon central ; 2: grain de café (endosperme) ; 3: peau du grain (tégument ou baugue) ; 4: parchemin (endocarpe) ; 5: couche de pectine ; 6: pulpe (mésocarpe) ; 7: peau du fruit (exocarpe)
Fleurs de caféier (Coffea arabica).
Fleurs de caféier (Coffea arabica).
Fruits de caféier (Coffea arabica) en cours de maturation.
Fruits de caféier (Coffea arabica) en cours de maturation.

Les caféiers sont des arbustes des régions tropicales du genre Coffea, de la famille des Rubiacées. Les espèces Coffea arabica (historiquement la plus anciennement cultivée, 75 % de la production environ)) et Coffea canephora (ou caféier robusta), sont celles dont les fruits servent à la préparation de la boisson. D'autres espèces du genre Coffea ont été testées à cette fin ou sont encore localement utilisées, mais n'ont jamais connu de grande diffusion : Coffea liberica ou l'hybride arabica x robusta (l'arabusta).

Les caféiers sont des arbustes à feuilles persistantes et opposées, qui apprécient généralement un certain ombrage (ce sont à l'origine plutôt des espèces de sous-bois). Ils produisent des fruits charnus, rouges, violets, ou jaunes, appelés cerises de café, à deux noyaux contenant chacun un grain de café (la cerise de café est l'exemple d'une drupe polysperme). Lorsqu'on dépulpe une cerise, on trouve le grain de café enfermé dans une coque semi-rigide transparente à l'aspect parcheminé correspondant à la paroi du noyau. Une fois dégagé, le grain de café vert est encore entouré d'une peau argentée adhérente correspondant au tégument de la graine que l'on peut moudre.

Coffea arabica, qui produit un café fin et aromatique, nécessite un climat plus frais que Coffea canephora (robusta), qui donne une boisson riche en caféine. La culture de l'arabica plus délicate et moins productive est donc plutôt réservée à des terres de montagne, alors que celle du robusta s'accommode de terrains de plaine et offre des rendements plus élevés.

Le plant mère de la plupart des plants d'arabica du monde est conservé au Hortus Botanicus d'Amsterdam. Ce type de caféiers est autopollinisant, ce qui ne facilite pas la diversification génétique, contrairement au Coffea canephora (robusta) qui nécessite une pollinisation croisée. Autre particularité génétique, C. arabica est l'une des très rares plantes à être allotétraploïde, c'est-à-dire issue de l'hybridation de deux plantes diploïdes (2n=22) formant un descendant 4n= 44 chromosomes.

Bien qu'il soit techniquement possible de produire des variétés de café génétiquement modifiées, contenant un gène de toxicité aux insectes ou produisant un grain sans caféine, aucune n’est commercialisée actuellement. Une expérience de plantation en plein champ menée en 2000 par le CIRAD en Guyane française n'a pas pu être menée à son terme en raison de la destruction des plants par des inconnus.

La principale maladie du café est causée par le champignon Hemileia vastatrix, ou rouille du café, qui donne une coloration caractéristique aux feuilles et empêche la photosynthèse de la plante. En 1869, ce parasite détruisit complètement, en l'espace de dix ans, les plantations du Sri Lanka, autrefois prospères. Depuis, ce parasite est devenu ubiquiste. Il prolifère surtout sur les plants d'arabica. Le robusta semble y être assez résistant.

Le scolyte du caféier (Stephanoderes hampei) attaque indifféremment les plants de robusta et d'arabica en détruisant les grains. La menace constituée par cet insecte est considérable, d'autant que sa résistance aux insecticides augmente.

Histoire

Étymologie

Le mot arabe « Cahouah » (قهوة qahwah) proviendrait du mot kahoueh signifiant « ce qui donne de l'appétit » et aurait ainsi la même origine que le mot arabe pour « vin » ; le vin était connu dans le monde arabe depuis fort longtemps et le même nom fut donné au café, boisson nouvelle, peut-être en raison d'une ressemblance (couleur ou amertume). Pour d'autres auteurs, le mot serait lié à la province éthiopienne de Kaffa, se transforma en « kahve » en turc puis en « caffè » en italien… et nous serait revenu vers 1863 sous la forme de caoua depuis une origine dialectale du Maghreb. L'usage argotique de caoua connut un grand succès chez les soldats français engagés en Algérie et s'est maintenu dans le langage familier en France. Le terme français de « café » est apparu vers 1600 par emprunt à l'italien, pour désigner le breuvage préparé avec des graines de l'arbre qu'Antoine de Jussieu appela « cafier » en 1715 qui devint « caféier » en 1835, sur recommandation de l'Académie française.

Origine en Éthiopie

La légende la plus répandue veut qu'un berger d'Abyssinie (actuelle Éthiopie), Kaldi, ait remarqué l'effet tonifiant de cet arbuste sur les chèvres qui en avaient consommé. Une autre version de la légende soutient que ce berger, ayant accidentellement laissé choir une branche de cet arbuste sur un poêle, aurait remarqué l'arôme délicieux qui s'en dégageait. Il est probable que cette fable, publiée pour la première fois à Rome par Antoine Faustus Nairon (Maronite et professeur de langues orientales à Rome) en 1671 dans l'un des premiers traités sur le café De Saluberrima potione Cahue seu Cafe nuncupata Discursus, a été inventée par les Arabes pour accréditer la thèse d'un café diffusé dans le Proche orient arabe par les soufis. D'ailleurs, un autre récit légendaire attribue la découverte du caféier au Cheikh Abou Hassan al-Shâdhili, soufi retiré dans une montagne et qui se nourrissait de « l'arbre de café ».

En réalité, les études génétiques sur le caféier Coffea arabica suggèrent qu'il est probablement originaire d'Éthiopie, dans la province de Kaffa où les ancêtres des Oromos consommaient la café sous différentes formes (boisson mais aussi aliment). Il y serait connu depuis la Préhistoire et n'aurait été transféré qu'au VI siècle, au Yémen, dans l'Arabie heureuse, vers le port de Moka.

Les paysans du sud-ouest de l’Éthiopie, d'où le café est originaire et date peut-être du X siècle, plus sûrement du XIII siècle, torréfiaient probablement les grains du café dans des braises, les broyaient dans une bouillie dans laquelle le café faisait originellement office d'épice aux vertus médicinales, à l'instar du cacao chez les Aztèques.

Première culture au Yémen (XV siècle)

Zone d'origine du café
Zone d'origine du café

La diffusion du café se répand d'abord probablement au XII siècle ou XIII siècle dans le Yémen, où sa popularité a très certainement profité de la prohibition de l'alcool par l'islam. Il est alors appelé K'hawah, qui signifie « revigorant », dans les monastères soufis où l'on dispose au XV siècle des premières traces attestées de consommation de café sous forme de boisson et de la connaissance du caféier. Les données archéologiques disponibles aujourd’hui suggèrent que le café n’aurait pas été domestiqué avant le XV siècle : le processus d'élaboration de la boisson, long et complexe, explique peut-être la découverte tardive des vertus des graines de caféier, au premier abord peu attractives.

En 1685, Philippe Dufour, un marchand d'épices, écrivait « De tous les endroits du monde, je ne pense qu'il y en ait d'autre qui produise le Café que l'Yémen... Il croît dans des vastes Campagnes tirant vers le Midi, sans culture, et point du tout ailleurs. Étant cueilli, on l'apporte à Moka, à Louyaya, et autres ports de mer, qui sont le long de la mer Rouge, où on le charge sur de petites barques pour Gedda (Djeddah)...là on l'embarque, sur des Vaisseaux et sur des Galères, qui sont ordinairement destinées pour ce transport, jusqu'à Sués (Suez), port de mer à la tête de la mer Rouge, éloigné du Caire d'environ vingt & deux lieuës, où l'on en transporte toutes les années sur des chameaux. Outre cela, il en vient ...par la Caravane qui retourne de Médine avec les Pelerins du Prophete, qui en chargent aussi quatre ou cinq mille [balles] sur des Chameaux pour porter à Damas et à Alep ».

Expansion dans le monde musulman

Au XV siècle, les pèlerins musulmans de retour de La Mecque, introduisent le café en Perse et dans les diverses parties de l'Empire ottoman, Égypte, Afrique du Nord, Syrie, Turquie. La consommation de café s'étendit à l'Égypte.

De nombreuses « maisons du café » s'ouvrirent au Caire, à Istanbul et à La Mecque au début du XVI siècle : lieux de convivialité (on y jouait aux échecs, au trictrac, on y récitait des poèmes) à prix modique, ces maisons permettaient un brassage social, un échange des idées. L'émir Khair Bey Mimar, le nouveau gouverneur de La Mecque, convoqua une assemblée de juristes et de médecins pour décider si la boisson était conforme au Coran, qui interdit toute forme d’intoxication. Après qu'un opposant au café, l'eut déclaré aussi « enivrant » que le vin, l'assemblée des interprètes des Saintes Écritures très prudemment jugèrent que celui-ci avait dû boire du vin pour le savoir et devait donc recevoir une bastonnade et que pour le reste, ils s'en remettaient aux médecins. Quand ceux-ci reconnurent la toxicité du café, le gouverneur en interdit la consommation sous peine de punitions sévères.

Mais le sultan du Caire, ayant appris l'interdiction, s'en émut et déclara que d'après ses docteurs et lettrés, le café était tout à fait bon pour la santé et agréable à Allah. Au cours du siècle à plusieurs reprises, comme en 1525 et 1534, les controverses sur le caractère diabolique du café réapparurent et les persécutions contre les buveurs de café reprirent.

Mouture du café au pilon en Palestine, 1905

Café en Palestine vers 1900

Le succès du caffé de Moka gagna ensuite la Grèce et surtout Constantinople, après la conquête de La Mecque et l'Égypte, en 1516-1517, par le sultan ottoman Selim I. À Constantinople, l'ouverture des deux premiers cafés publics par les Syriens, Schems et Hekem, eut lieu en 1554-1555 sous Soliman le Magnifique. « Ces établissements étaient fréquentés par la plupart des savants, des juges, des professeurs, des derviches... Les Turcs s'adonnèrent avec fureur à l'usage de cette boisson, et la capitale fut bientôt remplie de Kawha-Kanés, où l'on distribuait le Café » (Coubard d'Aulnay 1843). Mais là aussi des controverses se firent jour et des opposants prétendirent que « le café grillé était un charbon et que tout ce qui avait rapport au charbon était défendu par Mahomet. »

Maison de café à
Constantinople 1905
Maison de café à Constantinople 1905

Malgré ces incertitudes, la consommation de café continua vaille que vaille de s'étendre à tout l'Orient. Parfois il fut aussi interdit pour des raisons politiques. C'est ainsi qu'une fois à Constantinople, toutes les maisons de café furent fermées parce qu'elles étaient le lieu de réunion des mécontents du pouvoir. Mais l'attrait pour cette boisson, qu'elle soit l'œuvre du Diable ou de Dieu, finit par l'emporter et en 1630, il y avait paraît-il, un millier de maisons de café au Caire. Les clients pouvaient, tout en dégustant leur boisson préférée, y admirer des danseuses et écouter des conteurs.

En 1583, un médecin allemand de retour d'un voyage de dix ans au Moyen-Orient, Leonhard Rauwolf, fut le premier Occidental à décrire le breuvage : « une boisson aussi noire que l'encre, utile contre de nombreux maux, en particulier les maux d'estomac. Ses consommateurs en prennent le matin, sans se dissimuler, dans une coupe en porcelaine qui passe de l'un à l'autre et où chacun prend une rasade sonore. Elle est composée d'eau et du fruit d'un arbuste appelé bunnu ». Ces commentaires attirent l'attention de marchands, que l'expérience du commerce des épices a rendu sensibles à ce genre d'informations.

Introduction en Europe et en Amérique (XVII siècle)

Un marchand de café ambulant au XVIIIe siècle à Paris.
Un marchand de café ambulant au XVIII siècle à Paris.

Le café arrive en Europe aux alentours de 1600 introduit par les marchands vénitiens. Dès 1615, il était régulièrement consommé à Venise (où le Caffè Florian, fondé en 1720, est le plus ancien d'Italie encore en fonctionnement) en provenance d'Égypte.

On conseille au pape Clément VIII d'interdire le café car il représente une menace d'infidèles. Après l'avoir goûté, le souverain pontife baptise au contraire la nouvelle boisson, déclarant que laisser aux seuls infidèles le plaisir de cette boisson serait dommage. Le café est très vite prisé des moines pour les mêmes raisons qu'il l'est des imams : il permet de veiller longtemps et de garder l'esprit clair. En 1650, un pèlerin musulman à La Mecque, Baba Budan parvient à ramener sept plants en Inde, qu'il plante à Mysore et dont les descendants subsistent encore aujourd'hui.

Les négociants hollandais et anglais qui avaient pris goût au café lors de leurs voyages en Orient, le font connaître dans leurs pays. Vers les années 1650, le café commence à être importé et consommé en Angleterre, et des cafés ouvrent à Oxford et à Londres. Les cafés deviennent des lieux où les idées libérales naissent, de par leur fréquentation par des philosophes et lettrés. Les pamphlets et libelles sont distribués dans les cafés. En 1676, cette agitation incite en Angleterre le procureur du Roi à ordonner la fermeture des cafés, citant des crimes de lèse-majesté contre le roi Charles II et le royaume. Les réactions sont telles que l'édit de fermeture doit être révoqué. Les flux d'idées alimentés par le café modifieront profondément le Royaume-Uni. On y compte plus de deux mille cafés en 1700. La célèbre compagnie d'assurances Lloyd's of London est à l'origine un café fondé en 1688 : le Lloyd's Coffee House.

Le Déjeuner 1739 François Boucher
Le Déjeuner 1739 François Boucher

Dès 1**4, un aventurier et poète vénitien, du nom de Pietro della Valle avait apporté quelques balles de café à Marseille. Au milieu du XVII siècle, des marchands de Marseille qui avaient appris à apprécier le café au Levant commencèrent à ramener des balles de café. En quelques années, un groupe de marchands et de pharmaciens s'organisèrent pour importer du café d'Égypte. En 1671, le premier café marseillais ouvrait ses portes à une clientèle rapidement nombreuse. Mais il faut attendre 1669 et l'arrivée en grand appareil de l'ambassadeur de la Sublime Porte, Soliman Aga, auprès de Louis XIV, pour que la mode de la consommation du café soit lancée dans la capitale. Recevant avec faste ses invités de marque dans son appartement parisien, il leur offre dans une mise en scène digne des Mille et Une Nuits du café à la turque. Toutes les grandes dames se piquèrent de curiosité pour ce personnage haut en couleur qui se fit brocarder par Molière dans Le Bourgeois gentilhomme.

À Paris, le premier café parisien est fondé par un Arménien du nom de Pascal en 1672 près du Pont-Neuf, qui fonda ensuite un autre café en 1685 à Londres. Pascal avait aussi fondé le premier café en France vers 1665. Le café Procope est le deuxième café à ouvrir dans cette ville en 1686. On y invente une nouvelle manière de préparer la boisson : en faisant percoler de l'eau chaude dans le café moulu retenu par un filtre. Il innova aussi en acceptant les femmes. Le café devient très prisé durant le Siècle des lumières. Voltaire consomme jusqu'à douze tasses de café par jour et possède une collection de cafetières. À la veille de la Révolution, Paris compte plus de deux mille cafés.

En Belgique c'est en 1675 qu'on but pour la première fois du café sur le territoire. Cela se passa au château de Freÿr en présence de Louis XIV dont les troupes se battaient à Dinant, lorsqu'un diplomate turc servit cette boisson lors de la signature du traité de Freÿr, depuis lors nommé aussi « Traité du café » entre la France et l'Espagne le 25 octobre 1675.

L'histoire des célèbres cafés de Vienne (les plus anciens encore en fonctionnement étant le café Demel, le Café Central) commence avec la bataille de Vienne de 1683. En 1680, le troisième café ouvrit ses portes, fondé par un Arménien du nom de Stépan. Des Turcs défaits, l'on saisit des sacs de fèves vertes qui se révèlent être du café. En 1670, le premier café ouvre à Berlin. Au milieu du XVIII siècle, chaque ville d'Europe possède des cafés, et, en 1732, Johann Sebastian Bach compose la cantate BWV 211 dite du « café ».

Le café traverse l'Atlantique en 1689 avec l'ouverture du premier établissement à Boston. La boisson gagne en popularité et obtient le rang de boisson nationale après que les rebelles jettent à la mer le thé surtaxé par la couronne britannique au cours de la Boston Tea Party en 1773. Cette opération coup de poing est préparée dans le café du Dragon Vert.

Le café commence à être cultivé dans les colonies anglaises, en particulier à Ceylan, mais les plantations sont ravagées par une maladie et sont finalement remplacées par des plantations de thé. Les Hollandais le font cultiver en Indonésie.

Les Hollandais rapportèrent des caféiers de Batavia dans les serres d'Amsterdam.

Le bourgmestre d'Amsterdam, M. Bancras, offrit un jeune caféier à Louis XIV en 1714, qui fut cultivé avec succès dans les serres du Jardin du Roi et se reproduisit si bien qu'il fut la souche de tous les caféiers des « îles de l'Amérique ». Une première tentative d'implantation de trois plants, confiée au médecin botaniste d'Isemberg en 1716, échoua car celui-ci fut emporté par la fièvre jaune quelques jours après son arrivée à la Martinique.

Une seconde tentative quatre ans plus tard, confiée à M. de Clieux, capitaine d'infanterie fut plus heureuse. « La traversée fut longue, & l'eau nous manqua tellement que, pendant plus d'un mois, je fus obligé de partager la faible portion qui m'était délivrée avec le pied de café » nous conte ce dernier dans une lettre. Les plants furent plantés sur les pentes de la Montagne Pelée en Martinique. Les premières récoltes abondantes encouragèrent les colons à en planter sur des surfaces importantes lorsqu'un cyclone eut détruit les plantations de cacaoyers. Les planteurs en envoyèrent à Saint-Domingue et à la Guadeloupe où il fut cultivé avec succès.

L'implantation des caféiers aux Mascareignes a suivi une autre voie. D'abord, les plants venaient de la région de Moka au Yémen, ensuite, ils furent envoyés à l'île de Bourbon (La Réunion actuelle) par la Compagnie des Indes en 1717. Il fallut une décennie et de fortes pressions de la Compagnie pour que les planteurs se décident à cultiver le café à grande échelle.

Le roi Louis XV était grand amateur de café et rendit cette boisson très en vogue à la Cour. Il faisait cultiver des caféiers dans le jardin expérimental du Trianon qui arrivaient à produire quelques livres de café bon an, mal an. Le roi aimait torréfier lui-même sa récolte et se préparer en personne sa boisson préférée, ne faisant griller que la quantité consommée, la poudre étant jetée dans de l'eau bouillante. On pouvait refaire ainsi douze bouillons successifs.

La première plantation au Brésil est établie en 1727 par Francisco de Mello Palheta, après sa visite comme ambassadeur à monsieur d’Orvilliers, gouverneur de la Guyane. Après les discussions sur le tracé des frontières, on rapporte que Madame d'Orvilliers se montra très reconnaissante d'une escapade dans les jardins avec le bouillant Francisco, au point de lui confier quelques graines de café. Sa production reposa sur la pratique de l'esclavage, qui ne sera aboli qu'en 1888.

Vogue du café en Occident jusqu'à nos jours

Quantité de caféine absorbée par jour et par habitant par boisson de café (en brun) ou de thé (en vert) ainsi que la somme des deux (en blanc) pour l'année 1995, d'après les données de la FAO. L'apport de caféine des boissons gazeuses n'est pas représenté. L'apport de caféine du cacao ne dépasse pas 15 mg/jour/hab. pour le Danemark, premier consommateur, et est négligé ici. L'Argentine et le Paraguay sont les deux principaux consommateurs de maté, soit un apport en caféine de 100 et 50 mg/jour/habitant (respectivement), non représenté ici.

Au cours du XVIII siècle, la boisson connaît un grand succès en Europe, et pour répondre à la demande, les colons européens introduisent la culture du café dans de nombreux pays tropicaux. Au XIX siècle, l'offre insuffisante a stimulé l'usage de divers substituts au goût proche, comme la racine de chicorée.

Les principales régions productrices de café sont l'Amérique du Sud (avec notamment le Brésil et la Colombie), le Viêt Nam, le Kenya, la Côte d'Ivoire, et d'autres encore. Hawaii a une petite production de café de grande qualité et de prix élevé, mais parmi les nombreuses variétés développées, le café le plus cher et le plus fameux est désormais le Bourbon pointu (cultivé dans l'île française de La Réunion), ce qui s'explique par sa rareté et le caractère endémique des plants requis pour la culture. Chaque paquet est vendu environ 459 euros le kilogramme, c'est trois fois plus que le Blue Mountain provenant de la Jamaïque.

Les pays où l'on consomme le plus de café par habitant sont indiqués dans l'histogramme ci-contre. Pour comparaison, les valeurs pour le thé sont indiquées. Une troisième source de caféine non incluse dans ce graphique vient des boissons gazeuses, en constante augmentation. Les plus gros consommateurs sont les Pays-Bas et les pays Scandinaves. L'évolution de la consommation de ces trois sources de caféine aux États-Unis est présentée dans le graphique ci-contre. Il semble étonnant de voir la place qu'occupe le Brésil dans le classement des pays consommateurs. Cela tient probablement au fait que la consommation locale doit échapper aux chiffres officiels sur lesquels ce graphique est construit.

Culture et préparation des grains

Plantations Plantation à São João do Manhuaçu City - Minas Gerais - Brésil Bien que l'image des plantations de café soit souvent associée à celle d'immenses domaines tels que l'on peut en rencontrer dans divers pays, comme au Brésil, la production mondiale de café provient, pour environ 70 %, d'exploitations principalement familiales de superficie inférieure à 10 hectares, le plus souvent en dessous de cinq hectares. Les terres que cultivent ces petits producteurs sont souvent accrochées aux flancs de montagne, parfois jusqu’à 2 000 m d’altitude : ce sont des parcelles morcelées, sur lesquelles le café est associé à des cultures vivrières telles que le maïs, le manioc ou la banane plantain. Cette culture traditionnelle est généralement respectueuse de l’environnement, en particulier parce que ce mode de culture nécessite peu de pesticides et d’engrais chimiques. Qu'il s'agisse des petits exploitants ou des ouvriers agricoles, la culture du café fait vivre un très grand nombre de personnes, car la cueillette, très rarement mécanisée, requiert un temps de main-d'œuvre important qui forme l'essentiel du coût de production. Ainsi, pour le seul Brésil, on estime de 230 000 à 300 000 le nombre de fermiers vivant du café et à trois millions le nombre de personnes employées. Répartition géographique des différentes cultures (r : robusta, a : arabica, m : robusta & arabica). Un jeune caféier est productif trois à quatre ans après plantation. Ensuite l'arbuste peut vivre pendant de nombreuses décennies. La cime est rabattue pour éviter un trop grand développement en hauteur. Les plantations peuvent être faites à plein découvert, ce qui facilite l'organisation des opérations culturales et augmente la production fruitière, mais diminue la longévité et la résistance aux maladies des caféiers. Les plantations peuvent aussi être faites à mi-ombre (on parle de café d'ombre), ce qui correspond mieux à l'autécologie de l'espèce, mais réduit la productivité et complique la gestion. De nombreuses variations existent sur les modes de culture d'ombre, depuis la plantation directement en forêt jusqu'à de savantes combinaisons d'arbres d'abri taillés en fonction du stade de fructification des caféiers ou jusqu'à des systèmes de polyculture. Les plantations d'ombre induisent généralement une meilleure biodiversité, cependant très variable en qualité selon les systèmes employés et par rapport à l'état initial naturel. Récolte et préparation des grains Femme récoltant le café en Éthiopie Transport du café en Indochine, vers 1900 Publicité de Lavazza Récolte Lorsque les fruits parviennent à maturité, six à huit mois après la floraison pour l'arabica, neuf à onze mois pour le robusta, la récolte du café peut commencer. Deux méthodes sont employées, la cueillette ou l'égrappage : 1. La cueillette consiste à cueillir manuellement uniquement les cerises mûres à point. C'est la technique la plus coûteuse qui oblige à repasser plusieurs jours de suite sur le même arbuste mais qui procure les meilleures qualités de café. 2. L'égrappage consiste au contraire à racler la branche de toutes ses cerises, le procédé pouvant éventuellement être mécanisé. On récolte par cette technique expéditive un mélange hétérogène de cerises plus ou moins mûres, à l'origine de cafés plus amers (à cause des fruits encore verts). Un mode de récolte très particulier permet la production, à faible tonnage, du café crotte, appelé aussi Kopi Luwak, au Vietnam, en Indonésie et aux Philippines, qui est extrait des excréments d'une civette locale. Cette pratique est dénoncée comme particulièrement cruelle envers les animaux par l'unité de recherche universitaire WildCRU. Dans la même idée, le café éléphant est produit en Thaïlande par extraction des excréments d'éléphant ("black ivory"), son prix atteignant mille euros le kilo. Séchage ou lavage Grains à différentes étapes du séchage Le fruit du café est un type de drupe, c'est-à-dire que les fèves sont recouvertes de la chair d'un fruit. Après la récolte, le café doit être rapidement débarrassé de son enveloppe charnue par séchage ou par lavage. Séchage traditionnel à la main, Panama Le séchage se pratique sur des aires de séchage, où les cerises de café de tout âge sont étalées et régulièrement ratissées. En quelques jours, la partie charnue se déshydrate et se désagrège en partie. Le lavage ne peut concerner que des fruits bien mûrs (récoltés par cueillette). Le processus consiste, après avoir rompu la peau de la cerise, à faire tremper les fruits dans l'eau assez longtemps pour qu'une fermentation assure la dégradation de la partie charnue. On obtient des cafés lavés, décrits comme « propres et brillants », généralement moins amers et de meilleure teneur en bouche. La technique, souvent mécanisée, nécessite de disposer de cuves et d'un approvisionnement en eau suffisant. Triage des grains par séparation dans des vases d'eau À l'issue du séchage ou du lavage, le grain de café se trouve encore enfermé dans le noyau du fruit (l'endocarpe) : c'est le café coque (après séchage) ou le café parche (après lavage). Il faut le trier, afin d'éliminer toute fève pourrie, décolorée ou endommagée. Le triage peut être mécanisé, dans les installations industrielles, à l'aide de caméras à capteur de photoscope (CCD), mais cette opération se fait encore souvent manuellement, dans les pays en développement. Le café peut être conservé, protégé par sa coque pendant un certain temps. Certaines récoltes sont même ainsi vieillies pour améliorer la saveur du café. La dernière opération de préparation, permettant d'obtenir le café vert, consiste donc à décortiquer mécaniquement les grains. Elle débarrasse également le grain de sa peau fine argentée (le tégument). Les coques sont généralement récupérées et valorisées comme combustible. Ce sont les grains séchés ou lavés, puis décortiqués qui s'échangent sur les marchés internationaux. Décaféination C'est pour profiter du goût du café sans subir l'excitation qu'ont été développés les processus de décaféination. La diminution de la teneur en caféine se fait aux dépens des qualités gustatives. De plus, la décaféination n'est jamais totale. Une étude d'une équipe américaine a testé neuf marques de café décaféiné par chromatographie en phase gazeuse. Toutes, hormis une, contenaient de la caféine en dose très significatives : de 8,6 mg à 13,9 mg de caféine, pour en moyenne 85 mg dans une dose équivalente de café non décaféiné (donc, 10 à 15 % du caféine du café), soit suffisamment pour provoquer une dépendance physique au café chez certains consommateurs de décaféiné. Plusieurs procédés existent. Leur principe général consiste à tremper les grains dans de l’eau puis à extraire la caféine du liquide ainsi obtenu par ajout de solvant organique ou par adsorption sur du charbon activé, et enfin à refaire tremper les grains dans le liquide appauvri en caféine afin qu’ils réabsorbent les autres composés toujours présents. Le solvant généralement un solvant chloré (chloroforme, trichloréthylène et dichlorométhane), ou organiques tels que le benzène ou l'acétate d'éthyle, n’est jamais en contact avec les grains, uniquement avec l’eau dans laquelle le grain a trempé. Il est ensuite éliminé par distillation. Il existe aussi une méthode de décaféination utilisant un jet de dioxyde de carbone sous pression, plus récente et réputée moins destructrice pour les arômes. Torréfaction Machine à torréfier vers 1930 Niveaux de torréfaction : blond, cannelle, médium, robe de moine, brun, brun foncé, mi-noir, noir Arrivés à destination, les grains sont torréfiés (fortement chauffés, on parle aussi de brûlage ou de grillage), ce qui développe leur arôme et leur donne leur couleur foncée. Ils sont ensuite moulus. Avec la torréfaction, les grains doublent de grosseur. Au début de l'application de la chaleur, la couleur des grains verts passe au jaune, puis au brun cannelle. C'est à ce moment que le grain perd son humidité. Lorsque la température à l'intérieur atteint environ 200 °C, les huiles sortent des grains. En général, plus il y a d'huile, plus le café a de saveur. Durant la torréfaction, les grains se fissurent d'une façon semblable à celle du maïs soufflé qui explose sous la chaleur. Il y a deux moments « d'explosion », qui sont utilisés comme indicateurs du niveau de torréfaction atteint. Les grains deviennent plus foncés et libèrent davantage d'huile jusqu'à ce qu'on mette fin à la torréfaction, en les retirant de la source de chaleur. Jusqu'au XIX siècle, les grains étaient achetés verts et leur torréfaction se faisait à la poêle. Mouture Antonia, moud' ton café, Tonia, Antonia, moud' ton café na boire un coup… chanson populaire réunionnaise Dernière étape de la préparation, les grains de café torréfiés doivent être moulus. La finesse de la mouture est essentielle à la qualité de la boisson et doit être adaptée à sa méthode de confection. Plus l'exposition à l'eau brûlante est courte, plus la mouture doit être fine pour libérer rapidement les arômes alors que si le contact avec l'eau est prolongé, la mouture doit rester plus épaisse pour éviter de produire un café trop imprégné, au goût fort et amer. Cependant, si la mouture est vraiment trop grossière, il ne peut en résulter qu'une boisson insipide et délavée. Le café moulu s'oxyde et perd assez rapidement ses arômes car la surface de contact avec l'oxygène de l'air est considérablement augmentée. Pour déguster pleinement un bon café, il est donc recommandé de moudre les grains au dernier moment. À défaut, la conservation sous vide du café moulu limite le contact du café à l'oxygène, et ainsi une trop grande perte d'arôme. Ancien moulin à café de ménage Autrefois, les grains de café étaient écrasés à la meule de pierre ou au mortier et au pilon. L'invention et la fabrication du moulin à café, inspirées des moulins à poivre, accompagnent cependant la diffusion du café en Occident : de nombreux modèles professionnels ou domestiques se succèdent. Dès le XVII siècle, sous le règne de Louis XIV, on fabrique des moulins à café en fer, mais c'est à partir du XIX siècle que les moulins à café pénètrent réellement de nombreux foyers, notamment les modèles de la société Peugeot frères dont le premier date de 1832. Aujourd'hui, l'énergie électrique a souvent remplacé la manivelle. Variétés Selon l'espèce et la variété cultivée, selon la provenance et le mode de préparation des grains, les cafés présentent un grand éventail de saveurs, appréciées pour leur diversité par les amateurs, les variétés les plus cotées et les plus rares atteignant des prix très élevés.

Consommation

le café au lait, ou caffè latte, obtenu en mélangeant un volume de lait pour un volume de café (et avec un peu de lait mousseux au-dessus pour le latte qui est italien) ;

le latte macchiato (lait tacheté) qui diffère du caffè latte par le fait que cette boisson contient plus de lait sous forme liquide et sous forme de mousse ;

le café crème, un café dans lequel on ajoute un peu de crème fraîche ou un nuage de lait ; en Suisse romande, le café additionné de lait est appelé « renversé » ;

la noisette, un expresso dans lequel on ajoute un peu de mousse de lait ;

le cappuccino, c'est un expresso dans une tasse double, où l'on rajoute 1 tiers de lait et 1 tiers de mousse de lait ;

l'americano consiste à rajouter sept fois son volume d'eau chaude à un expresso (suppression de la mousse contrairement au Long Black) ;

le café chocolaté, un café dans lequel on fait fondre un volume égal de chocolat ;

le café Hélène, un café dans lequel on fait fondre un volume égal de Nutella ;

le café liégeois, une boisson froide au café et à la crème glacée ;

l’Irish coffee, une boisson alcoolisée préparée avec un volume de whisky pour trois volumes de café (et sa variante avec du calvados, le café normand) ;

Moins courant : il existe aussi le French coffee avec du cognac, l’Italian coffee avec de l'amaretto, le Hasselt Koffie avec du genièvre et le champoreau ;

le café viennois, ou espresso con panna, une préparation composée d'un expresso allongé assez clair, à laquelle on ajoute du lait chaud battu avec de la crème fouettée et le café viennois est agrémenté de chocolat en poudre ou en copeaux.

le brûlot charentais, café flambé au cognac.

le café Touba, épicé.

Économie

Avec moins de dix millions de tonnes produites annuellement, le café est un produit agricole nettement moins important en tonnage que ceux dominant le marché mondial (canne à sucre, céréales) ; toutefois le prix relativement élevé de la matière première donne une valeur importante au marché du café : les échanges mondiaux de café représentent entre 10 et 15 milliards de dollars selon les années. Plus de 2,25 milliards de tasses de café sont consommées dans le monde chaque jour. Production Volumes mondiaux de café vert produits et exportés de 1975 à 2004 (en milliers de tonnes selon l'OIC et la FAO). Depuis le début du XX siècle, la production mondiale annuelle croissante dépasse les cent millions de sacs, ce qui correspond à six à sept millions de tonnes, alors qu'en 1825, on ne produisait que cent mille tonnes. Plus de 80 % des sacs sont exportés chaque année. Près de 90 pays exportent des cerises de café, dont 60 en développement, le café constituant l'essentiel des revenus d'exportation de pays comme le Burundi, l'Éthiopie ou le Rwanda. Le plus gros producteur est de loin le Brésil (près de 30 % de la production mondiale en 2015), suivi par le Viêt Nam, la Colombie, l'Indonésie, l'Éthiopie. Les données statistiques sur la production agricole mondiale de café diffèrent légèrement selon qu'elles proviennent de la FAO (établies sur un mode évaluatif) ou de l'OIC (établies sur un mode déclaratif). Ces données sont cependant suivies mensuellement par l'OIC et recoupées entre elles, ce qui fait de l'Organisation la réelle source de référence reconnue pour les marchés internationaux. Quoi qu'il en soit, au-delà des crises de surproduction ponctuelles et des différences d'inventaire, les volumes produits, échangés et consommés suivent une tendance haussière. La production fait vivre environ vingt cinq millions de personnes, essentiellement des petits producteurs alors que l’importation, la transformation et la distribution font vivre environ cent à cent dix millions de personnes. Importations Café importé par pays en 2005 (USDA). Cette carte détaille les importations brutes, quelle que soit l'utilisation faite du café importé. Certains pays réexportent une grande partie du café importé. Le café est la culture commerciale par excellence : il est produit exclusivement au Sud mais se consomme essentiellement au Nord. Les pays industrialisés consomment environ 70 % du café produit dans le monde. Les États-Unis sont les plus gros consommateurs, mais l’Europe a la consommation par habitant la plus élevée : jusqu’à 10 kg par habitant et par an dans les pays scandinaves. En comparaison, la majorité des pays du Sud a une consommation annuelle inférieure à 4,5 kg/hab. En Amérique centrale, plus de 90 % du café est destiné à l’exportation. Toutefois, la consommation de certains pays du Sud, comme le Brésil, augmente rapidement. Cinq acheteurs acquièrent presque la moitié de la production mondiale : Kraft, Nestlé, Procter & Gamble et Sara Lee, dont les ventes annuelles génèrent des profits de l'ordre du milliard de $ US, et Tchibo. Cours du café Le cours du café est fixé dans les bourses de matières premières : la bourse de New York traite essentiellement le café arabica et celle de Londres le robusta. Les actes d’achat et de vente du café reposent sur des contrats à terme, chaque contrat portant sur 37000 livres d’Arabica (16,78 tonnes) ou 5 tonnes de Robusta. Les pays exportateurs ont créé en 1993 l’Association des pays producteurs de café (ACPC), sur le modèle de l’OPEP, pour tenter de rétablir la politique de restriction des exportations et de faire remonter les cours. L’annonce de son plan de rétention volontaire des exportations a suscité une vive réaction au Nord, notamment de la part des États-Unis, qui ont alors quitté l’OIC. Malgré l’échec des accords, leurs partisans font remarquer que le café et les produits agricoles en général ne sont pas des marchandises ordinaires car les caractéristiques physiques des cultures pérennes limitent la possibilité pour les producteurs d'ajuster l'offre séance tenante, ce qui s’accorde mal avec une logique de marché. Selon certains économistes, en l’absence de mécanisme régulateur de la production, de l'offre ou des prix mondiaux, le mécanisme du marché et de la concurrence entre producteurs et consommateurs donnerait lieu à un phénomène de « réaction excessive », caractérisé par l'apparition d'un cycle de surproductions et de pénuries. Malgré la volatilité croissante dans le cours du café, dans les dernières années le prix du café a été généralement élevé par rapport aux niveaux historiques. Cependant, ces prix élevés ne se traduisent pas forcément par de meilleurs revenus des producteurs, à cause de la hausse des coûts de production. Crise des années 1990 L'arrivée extrêmement agressive du Viêt Nam sur le marché du café, combinée à l'énorme expansion de la culture au Brésil, sont les deux principales raisons invoquées pour expliquer la chute du cours du milieu des années 1990. Le déclin des prix a cessé depuis 2004, probablement grâce à l'augmentation de la consommation en Chine, en Russie et au Brésil et à une diminution ponctuelle de la production mondiale d'autre part. Les pays les plus dépendants du café pour leurs exportations ont dû faire face durant cette période à un grave déséquilibre de leur balance commerciale, qui a conduit à une augmentation de leur endettement. Cette crise a été une catastrophe pour le développement, dont les effets seront encore ressentis pendant longtemps. Commerce équitable Le café est un des produits phares du commerce équitable. Il fut choisi comme un symbole notamment parce qu'il était le produit le plus exporté après le pétrole et que son prix était fixé par les cours de la bourse des marchés internationaux, bien qu'il soit majoritairement produit par de petits paysans et entreprises familiales. Les acheteurs affiliés à ce programme s'engagent à acheter le café à un prix minimum même si les cours mondiaux sont inférieurs à ce seuil. Ce prix minimum, couplé à un préfinancement des récoltes et une garantie d'achat sur plusieurs années a permis à de nombreux petits producteurs d'améliorer leurs conditions de vie et de ne pas plonger dans la misère lors de la crise du café de 1997. Le programme garantit aussi le versement d'une prime de développement destinée à la mise en place de programmes alimentaires, de santé ou d'éducation. Café biologique Un autre type de production, considérée comme plus éthique, est l'agriculture biologique, la seule garantie sans utilisation de pesticides. Certains produits combinent les standards équitable et biologique. Facteur de développement économique Les zones productrices de café au Brésil (orange foncé) sont situées dans le sud du pays. Les cours élevés du marché en 1830 incitent les entrepreneurs du Brésil à passer de l’exploitation de l’or à celle du café, jusque-là réservé à la consommation locale. Cette décision s’accompagne d’importants investissements. Entre l’abolition de l’esclavage en 1888 (le Brésil est le dernier pays à le faire) et l’année 1928, la force de travail est renforcée par une immigration massive de 3,5 millions de travailleurs. Le café représente alors 63 % des exportations du pays. Les gains engrangés par ce commerce permettent une croissance économique soutenue au pays.

Succédanés

la chicorée à café ;

Autres plantes dont on a torréfié les graines : Cassia occidentalis Froment Glands doux Lupin Orge ou malt d'orge Pois chiches Seigle Soja Noyau de datte (Phoenix dactylifera)

Cassia occidentalis

Froment

Glands doux

Lupin

Orge ou malt d'orge

Pois chiches

Seigle

Soja

Noyau de datte (Phoenix dactylifera)

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黑咖啡
黑咖啡
一杯经过拉花的拿铁咖啡
一杯经过拉花的拿铁咖啡

咖啡(英语:coffee)是采用经过烘焙过程的咖啡豆(咖啡属植物的种子)所制作冲泡出来的饮料。咖啡是人类社会流行范围最为广泛的饮料之一,也是重要经济作物,其为全球期货贸易额度第二高(最高为石油)。

咖啡树原产于非洲**地区,以及亚洲南部的一些岛屿。那些咖啡树从非洲出口至世界各国,现时那些咖啡树种植遍布超过70个国家,主要在美洲、东南亚、印度等赤道地区。

咖啡普遍分为两种:备受推崇的小果咖啡(阿拉比卡)及颗粒较粗和酸味较低而苦味较浓的中果咖啡(罗布斯塔)。咖啡一旦成熟,就会经过采摘,加工,烘焙的进程。咖啡是微酸性的,其咖啡因的含量对人体有刺激的作用。咖啡是世界上最流行的饮料之一,它能够以多种方式制作,如:浓缩咖啡、卡布奇诺、拿铁咖啡...等,通常是作为热饮,亦也可作为冷饮。大部分的研究建议,适度饮用咖啡是有益的,甚或有利于健康的成年人。

咖啡的种植首次发现于非洲埃塞俄比亚,最早的可信证据出现于15世纪也门的苏菲主义,在非洲之角及也门,咖啡被用于当地的宗教仪式。但亦由于这些仪式跟基督教的信仰抵触的关系,埃塞俄比亚正教会禁止咖啡消费世俗化,直至孟利尼克二世的统治时期。在17世纪土耳其的鄂图曼帝国,由于政治原因,饮料也被禁止的,并与欧洲叛逆的政治活动有关。

咖啡是一种主要的出口商品:它是许多国家的顶级农业出口商品,跻身世界上最大的合法农产品出口物,亦是发展中国家出口中最有价值的商品之一。绿色咖啡豆(未经烘焙的)是世界上交易量最大的农产品之一,一旦交易,咖啡豆会根据不同的口味而有不同的烘焙程度,经过烘焙的咖啡豆能够制作成为咖啡作为饮料。一些争议指咖啡的种植与它环境影响有关,因此,公平贸易咖啡与有机咖啡是一个不断扩大的市场。

咖啡的历史

起源 咖啡豆 咖啡的来源已无从稽考,有诸多传说。相传,今天的奥罗莫人的祖先被认为是首个认识到咖啡树令人振奋的效果,虽然没有直接的证据指出非洲咖啡的增长或是本地人会用它作为兴奋剂,甚至早于17世纪已经知道;另一传说,据说是一千多年以前,在9世纪的埃塞俄比亚西南部的高原地区,一位牧羊人发现他的羊吃了一种植物的种子(咖啡豆)后,变得非常兴奋活泼,继而发现咖啡,但此事截至1671年并没有得到记载,有可能是杜撰的;也有说法是当地发生过一场野火,烧焦了一片咖啡林,经过烧烤咖啡的香味引起周围居民注意,人们最初咀嚼这种植物果实来提神,后来烘烤磨碎掺入面粉做成面包,作为勇士的食物,提高作战的勇气。不过这些传说故事都缺乏历史文档佐证,只出现于后世的旅游传记中。据说,最初经栽培的咖啡是源自埃塞俄比亚的哈勒尔。 直到11世纪左右,人们才开始用水煮咖啡做为饮料。13世纪时,埃塞俄比亚军队入侵也门,将咖啡带到了阿拉伯世界。因为伊斯兰教义禁止教徒饮酒,有的宗教界人士认为这种饮料刺激神经,违反教义,曾一度禁止并关闭咖啡店,但埃及苏丹认为咖啡不违反教义,因而解禁,咖啡饮料迅速在阿拉伯地区流行开来。咖啡Coffee这个词,就是来源于阿拉伯语Qahwa,意思是「植物饮料」,后来传到土耳其,成为欧洲语言中这个词的来源。咖啡种植,制作的方法也被阿拉伯人不断地改进而逐渐完善。 但在西元15世纪以前,咖啡长期被阿拉伯世界所垄断,仅在回教国家间流传;当时主要被使用在医学和宗教上,回教医生和僧侣们承认咖啡具有提神、醒脑、健胃、强身、止血等功效;15世纪初开始有文献记载咖啡的使用方式,并且在此时期融入宗教仪式中,同时也出现在民间做为日常饮品。因回教世界严禁饮酒,因此咖啡成为当时很重要的社交饮品。直到16、17世纪,透过威尼斯商人和海上霸权荷兰人的买卖辗转将咖啡传入欧洲,很快地,这种充满东方神秘色彩、口感馥郁香气迷魅的黑色饮料受到贵族仕绅阶级的争相竞逐,咖啡的身价也跟着水涨船高,甚至产生了「黑色金子」的称号,当时的贵族流行在特殊日子互送咖啡豆以示尽情狂欢,或是给久未谋面的亲友,有财入袋、祝贺顺遂之意,同时也是身分地位象征。而「黑色金子」在接下来风起云涌的大航海时代,借由海运的传播,全世界都被纳入了咖啡的生产和消费版图中。 传入欧洲 巴勒斯坦的一家咖啡馆 1570年,土耳其军队围攻维也纳,失败撤退时,有人在土耳其军队的营房中发现一口袋黑色的种子,谁也不知道是什么东西。一个曾在土耳其生活过的波兰人,拿走了这袋咖啡,在维也纳开了第一家咖啡店。16世纪末,咖啡以「伊斯兰酒」的名义通过意大利开始大规模传入欧洲。 相传1600年时有些天主教宗教人士认为咖啡是「魔鬼饮料」,怂恿当时的教皇克莱门八世禁止这种饮料,但教皇品尝后认为可以饮用,并祝福了咖啡,因此咖啡在欧洲逐步普及。 17世纪咖啡的种植和生产一直为阿拉伯人所垄断,在欧洲价格不菲,只有欧洲上层人物才能饮用咖啡。直到1690年,一位荷兰船长航行到也门,得到几棵咖啡苗,开始在荷属东印度(现在的印度尼西亚)种植成功。1727年荷属圭亚那的一位外交官的妻子,将几粒咖啡种子送给一位驻巴西的西班牙人,他在巴西试种取得很好的效果。巴西的气候非常适宜咖啡生长,从此咖啡在南美洲迅速蔓延。因大量生产而价格下降的咖啡开始成为欧洲人的重要饮料。 东亚 在东南亚有出自福建话「咖啡店」的「Kopitiam」一词,新加坡的「Kopitiam」始于1900年代,是中国移民所创设。 咖啡在**的开始: 在1884年时,已经有英国人从马尼拉带入咖啡,并尝试在今三峡一地种植。其后,在冷水坑、汐止等地也开始有咖啡的栽培。到了日本时期,殖产局也进一步在恒春热带植物殖育场等地栽培咖啡。到了1917年,又在嘉义的试验场种植。接着士林园艺试验支所也开始种植。在印尼的华侨在1960年代就每天喝咖啡。 而中国最早的咖啡种植则始于云南,是在20世纪初,一个法国传教士将第一批咖啡苗带到云南的宾川县。此外,咖啡作为舶来品在上海开端口后在上海租界也开始兴起。不少爱赶时髦的上海人也开始去尝试,可一开始并不习惯咖啡的苦味,并称咖啡的味道为“没想到像咳嗽药水一样难喝”。不过,慢慢地随着西餐在上海滩的普及,咖啡也逐渐为大多数人所接受。民初鸳蝴派大家周瘦鹃《生查子》词中有“更啜苦加非,绝似相思味”,把咖啡与相思、悲苦、离愁等中国文学传统联系在一起了。20世纪20至40年代上海南京路、霞飞路、北四川路、亚尔培路等路上曾拥有大量各具特色的咖啡馆。之后从90年代末开始咖啡文化在大陆地区重新兴起目前已有不少咖啡馆兴起,**人已普遍接受咖啡饮品,且饮用咖啡的处所也多元化及个别特色,包括餐厅、咖啡馆、点心、蛋糕烘焙店等等。香港引入咖啡的时间是否较早需要考证。

咖啡的主要成分

蔗糖:烘培过程中部分会热烈解为甲酸、醋酸、乳酸、甘醇酸,故含糖量愈高的生豆,在浅中培时会愈酸,可增加咖啡香气复杂度;部分会在过程中经过焦糖化反应而变为焦糖,可增加咖啡风味。

咖啡因:略带苦味,熔点高达237℃,因此烘培好的咖啡熟豆,其咖啡因几乎完整保留下来,并在萃取时会融入杯中。咖啡因的作用主要是刺激中枢神经系统、心脏和呼吸系统。适量的咖啡因亦可减轻肌肉疲劳,促进消化液分泌。由于它会促进肾脏机能,有利尿作用,帮助体内将多余的钠离子排出体外。但摄取过多会导致咖啡因中毒。

绿原酸:浅培至中培(一爆至二爆中),约有50%的绿原酸会降解为奎宁酸(酸涩),而咖啡亦是人类摄取绿原酸的主要来源。

奎宁酸:奎宁酸含量在咖啡烘培至二爆时为最大值,使得深培与浅培风味差意略大,而萃取好的咖啡放凉变酸,也是因为奎宁内脂水解为奎宁酸,进而增加咖啡酸涩味。

脂肪:其中最主要的是酸性脂肪及挥发性脂肪。 酸性脂肪:即脂肪中含有酸,其强弱会因咖啡种类不同而异。 挥发性脂肪:是咖啡香气主要来源,会散发出约四十种芳香物质。

酸性脂肪:即脂肪中含有酸,其强弱会因咖啡种类不同而异。

挥发性脂肪:是咖啡香气主要来源,会散发出约四十种芳香物质。

蛋白质:蛋白质在烘培过程中会与糖类参与梅纳反应(美拉德反应),进而产生令人沉醉其中的复杂香气。

纤维:占咖啡熟豆的70%,不可被萃取出来

矿物质:含有少量石灰、铁质、磷、碳酸钠等。

咖啡的作用

咖啡因会刺激中枢神经系统特别是脑细胞,使人情绪激昂、睡意降低并减轻疲劳。亦能提高身体基础代谢,具有利尿作用,并能刺激肠胃蠕动,帮助排便。

咖啡的安全性

国际癌症研究机构(IARC)将咖啡中的咖啡酸列为2B类致癌物(限于膀胱癌),即“有可能对人体致癌”,相对来说,其致癌风险高于被划为3类的对二甲苯(英语:p-Xylene。即PX)。

咖啡豆的加工

烘烤过的咖啡豆 采收 利用机械、人手或其他,还有通过动物采食并消化的方式(如猫屎咖啡)。 后处理 咖啡从采收时的浆果到最后咖啡豆完全干燥(含水量约为9~13%)的过程。 因各产区条件(水文、土壤、交通、人力资源、地形、气候)不同,故各产区都拥有最合适的后处理方式,概略可分为日晒法、水洗法、蜜处理、半日晒、半水洗。 日晒法 主要为较贫穷(无设后处理厂条件)产区或是日晒充足之产区所使用。 浆果采收后直接曝晒在大太阳下,需整整两周无云的日晒条件。晒至含水量9%后直接脱去果皮、羊皮质并进仓保存。 然而比起水洗,日晒咖啡豆之丰富度更高,但是想达到和水洗咖啡豆相同水平却必须付出更多的管理、人力、技术成本。 水洗法 水洗法需有后处理厂。采收后先脱去外果皮,之后泡水发酵,发酵时间约为48~72小时不等(依产区气候)。发酵结束后直接日晒,晒至含水量9%直接进仓,出口前才经过脱壳机脱去羊皮质。 蜜处理 处理方法与传统湿处理法是相同的,它将咖啡果实厚厚的果皮去除后,保留其下方的黏质状的果肉层接下来它并不利用发酵来去除黏质果肉层,反之让它带着这一层直接晒干,而后直接去除黏质层及外壳。 半日晒 车中的咖啡半日晒 半水洗 更能发挥咖啡豆的本质 烘焙 咖啡生豆透过烘焙,可以释放出咖啡特殊的香味,每一颗咖啡豆蕴藏其香味、酸味、甘甜、苦味。 从生豆、浅焙、中焙到深焙,水分一次次释放,重量减轻,体积却慢慢膨胀鼓起,咖啡豆的颜色加深,芬芳的油质逐渐释放出来,质地也变得爽脆。在生豆中,蕴涵大量的绿原酸,随着烘焙的过程,绿原酸会逐渐消失,释放出令人熟悉而愉悦的水果酸,如醋酸、柠檬酸和葡萄酒中所含的苹果酸。 浅焙:当豆子迸发出第一声轻响(一爆),体积同时膨胀,颜色转变为可口的肉桂色,gastro约为#70~#60。酸性主导了浅焙豆子的风味,适合花果调性的咖啡或是日晒豆。主要风味:柠檬、柑橘、百合花、香水月季、苹果、蓝莓、草莓。 中焙:咖啡豆呈现出优雅的褐色,gastro约为#60~50。中焙能保存咖啡豆的原味,又可适度释放芳香,因此牙买加的蓝山、哥伦比亚、巴西等单品咖啡,多选择这种烘焙方法。主要风味:榛果、焦糖、杏桃、烤花生、烤吐司。 深焙:咖啡豆的颜色越深,风味也更甘甜香醇,缺点是会牺牲掉香酸以及不耐培的香气。gastro约为#50~40。主要风味:树木油脂、烟熏味、烟味、可可、丁香。苦尽回甘,余味无穷,最适合酝酿强劲的意大利特浓咖啡Espresso style coffee,所以又称为义式烘焙法 双次烘焙 :为改善单次烘焙时所产生的中心胚芽碳化,而添加的全新烘焙方法。 改善内容ㄧ:咖啡豆中心胚芽不再碳化。优点:多食焦碳食物对人体并无太大益处,咖啡因也因此而降低。缺点:烘焙时间增加,人力成本增加。 改善内容二:原传统烘焙咖啡放凉后产生的酸度不见了,冷饮热饮均改善甚多,咖啡粉末颜色少了焦碳后的黑褐色。 优点:入口更滑顺、甘甜不涩、不酸、苦味骤降、亦增添了咖啡豆原有浓厚的果香原味,可让咖啡粉末磨的更为细致,更能发挥咖啡豆的本质。 缺点:咖啡第一次烘焙后产生大量气室及氛芳物质,以双次烘焙法烘焙咖啡,需先于第一次烘焙后冷却咖啡,其后再进行第二次烘焙,此时芬芳物质会迅速消失,虽可获得较平顺的咖啡口感,但却失去了许多咖啡的精华,为多数精品咖啡馆所不采。

种类和产地

巴西:桑托斯(Santos)、巴伊亚(Bahia)、塞拉度(Cerrado)、摩吉安纳(Mogiana)

墨西哥:科阿特佩(Coatepec),华图司科(Huatusco),奥里萨瓦(Orizaba)、马拉戈希皮(Maragogype)、塔潘楚拉(Tapanchula)、维斯特拉(Huixtla)、普卢马科伊斯特派克(Pluma Coixtepec)、利基丹巴尔(Liquidambar MS)

巴拿马:博克特(Boquet)、博尔坎巴鲁咖啡(Cafe Volcan Baru)

秘鲁:昌查马约(Chanchamayo)、库斯科(Cuzco或Cusco)、诺特(Norte)、普诺(Puno)

多米尼加共和国:巴拉奥纳(Barahona)

萨尔瓦多:匹普尔(Pipil)、帕克马拉(Pacamara)

波多黎各:尤科特选(Yauco Selecto)、大拉雷斯尤科咖啡(Grand Lares Yauco)

哥伦比亚:阿曼尼亚(Armenia Supremo)、那林诺(Narino)、麦德林(Medellín)

危地马拉:安地瓜(Antigua)、韦韦特南戈(Huehuetenango)、阿蒂特兰湖(Lago Atitlán)、科万(Cobán)、弗赖哈内斯(Frijanes)、圣马科斯省(San Marcos)

哥斯达黎加:多塔(Dota)、印地(Indio)、塔拉珠(Tarrazu)、三河区(Tres Rios),拉米尼塔(La Minita)

古巴:琥爵(Cubita)图尔基诺(Turquino)

牙买加:蓝山(Blue Mountain)

厄瓜多尔尔:加拉帕戈斯(Galápagos)、希甘特(Gigante)

委内瑞拉:蒙蒂贝洛(Montebello)、米拉马尔(Miramar)、格拉尼哈(Granija)、阿拉格拉尼哈(Ala Granija)

尼加拉瓜:西诺特加(Jinotega)、新塞哥维亚(Nuevo Segovia)

洪都拉斯:芭芭拉(Santa Barbara)、培瑞索(El Paraiso)、科班(Copan)、巴兹(La Paz)、巩玛雅瓜(Comayagua)、欧岚丘(Olancho)

**:机无(Kivu)、依图瑞(Ituri)

卢旺达:机无(Kivu)

肯尼亚:肯尼亚AA、肯尼亚奥雷蒂庄园(Kenya AA Oreti Estate)

乌干达:埃尔贡(Elgon)、布吉苏(Bugisu)、鲁文佐里(Ruwensori)

赞比亚:卡萨马(Kasama)、纳孔德(Nakonde)、伊索卡(Isoka)

坦桑尼亚:吉力马札罗(Kilimanjaro)

喀麦隆:巴米累克(Bamileke)和巴蒙(Bamoun)

布隆迪:恩戈齐(Ngozi)

安哥拉:安布里什(Ambriz)、安巴利姆(Amborm)、新里东杜(Novo Redondo)

津巴布韦:奇平加(Chipinge)

莫桑比克:马尼卡(Manica)

埃塞俄比亚:耶加雪菲(Yirgacheffe)、哈拉(Harrar)、季马(Djimmah)、西达摩(Sidamo)、拉卡姆蒂(Lekempti)

也门:摩卡萨纳尼(Mocha Sanani)、玛塔利(Mattari)

印度:马拉巴(Malabar)、卡纳塔克(Karnataka)、特利切里(Tellichery)

越南:鼬鼠咖啡(Weasel Coffee)

印尼:爪哇(Java)、曼特宁(Mandheling)、安科拉(Ankola)、麝香猫咖啡(Kopi Luwak)

中国大陆:海南咖啡、云南咖啡

**:阿里山咖啡、古坑咖啡、舞鹤咖啡、茶亭咖啡、国姓咖啡、东山咖啡、德文咖啡

夏威夷:可那(Kona)

东帝汶:Maubbessee

黑咖啡(black coffee):又称「清咖啡」,香港俗称「斋啡」、马来西亚俗称「咖啡 O」,--直接用咖啡豆烧制的咖啡,不添加奶、糖等会影响咖啡原味的饮用方式。速溶咖啡是不属于黑咖啡的范围的。

白咖啡(white coffee):马来西亚特产,起源于怡保镇,是指用黄油烘培的咖啡豆,冲煮后,加入甜炼乳的饮品。从本质上是一种拿铁咖啡。在美国,白咖啡也指轻度烘培的咖啡豆,使用意式冲煮,具有较强酸味的咖啡。

加味咖啡(flavored-coffee):依据各地口味的不同,在咖啡中加入巧克力、糖浆、果汁、肉桂、肉荳蔻、橘子花等不同调料。

拿铁咖啡(Caffè latte):「Caffè latte」为意大利文音译;拿铁咖啡又称「欧蕾咖啡」(Cafe au lait),法文音译─咖啡加上大量的热牛奶和糖。又称「咖啡牛奶」—中文释意,由一份浓缩咖啡加上两份以上的热牛奶。另也可依需求加上两份浓缩咖啡,称为「Double」。

玛琪雅朵咖啡(Macchiato):在浓缩咖啡上放上适量蒸汽打发奶泡。Macchiato意大利文原意便是“被牛奶弄脏的咖啡”。

美式咖啡(American Coffee / Americano):浓缩咖啡加上大量热水。比普通的浓缩咖啡柔和。

爱尔兰咖啡(Irish Coffee):在咖啡中加入威士忌,顶部放上奶油。名字里就带着一阵威士忌浓烈的熏香,爱尔兰人视威士忌如生命,也少不了在咖啡中做些手脚!以威士忌调成的爱尔兰咖啡,更能将咖啡的酸甜味道衬托出来。

维也纳咖啡(Viennese):由奥地利马车夫爱因·舒伯纳发明,在咖啡中加入鲜奶油,并洒上糖制的七彩米。

越南咖啡(Vietnamese Coffee):将咖啡粉盛在金属特殊的炮制过滤器,倒入滚水,让咖啡一滴一滴流到杯子里;等咖啡滴完,随每个人口味加糖或者加点炼奶搅拌好即可饮用,在越南有冷饮和热饮两种饮法。热饮的咖啡,人们主要在冬天饮用,泡制的时候将杯子放在另一个有热水的小碗里以保暖;冷饮咖啡则多在炎热的夏季饮用,在泡制后的咖啡中加入冰块而成。因越南栽种咖啡技术不佳,品质不稳定,单纯饮用苦涩咬喉不易入口,越南平民通常收入较低,因此加入炼乳饮用,中和豆子风味不佳的缺点。

曼特宁咖啡(Mandheling coffee):产于亚洲印度尼西亚的苏门答腊,别称苏门答腊咖啡。风味非常浓郁,香、苦、醇厚,带有少许的甜味。

冰咖啡(Frappé coffee):咖啡中加奶泡、糖和冰块,口感微甜凉爽,几乎没有咖啡的苦涩味道,是适合夏季消暑的饮料。

卡布奇诺·拿铁咖啡:卡布奇诺咖啡是意大利咖啡的一种变化,即在偏浓的咖啡上,倒入以蒸汽发泡的牛奶,此时咖啡的颜色就像卡布奇诺教会修士深褐色外衣上覆的头巾一样,咖啡因此得名。 拿铁咖啡其实也是意大利咖啡的一种变化(意大利人确实善变),只是在咖啡、牛奶、奶泡的比例稍作变动为1:2:1即成

康宝蓝·马琪雅朵咖啡:只要在意大利浓缩咖啡中加入适量的鲜奶油,即轻松地完成一杯康宝蓝。嫩白的鲜奶油轻轻漂浮在深沉的咖啡上,宛若一朵出淤泥而不染的白莲花。 在意大利浓缩咖啡中,不加鲜奶油、牛奶,只加上两大勺绵密细软的奶泡就是一杯马琪雅朵。不像康宝蓝,要想享受马琪雅朵的美味,就要一口喝下。

法国牛奶咖啡:咖啡和牛奶的比例为1:1,正统的法国牛奶咖啡冲泡时,要牛奶壶和咖啡壶从两旁同时注入咖啡杯,这种冲配方法延续了几百年。今天,它仍是法国人餐桌上不可或缺的饮品。

土耳其咖啡:至今仍采用原始煮法,复杂的工艺带着几许异国情调的神秘色彩。从中,我们可以窥视到奥斯曼帝国盛极一时的风采。

摩卡咖啡:在其中加入巧克力就可以调成香浓的摩卡咖啡。

皇家咖啡:这一道极品是由一位能征贯战的皇帝发明的,蓝色的火焰舞起白兰地的芳醇与方糖的焦香,再合上浓浓的咖啡香,苦涩中略带甘甜。

冰拿铁咖啡:利用果糖与牛奶混合增加牛奶的比重,使它与比重较轻的咖啡不会混合,成为黑白分明的两层,形成如鸡尾酒般曼妙的视觉效果,再加上冰块,给人一种高雅而浪漫的温馨感觉。

魔力冰淇淋咖啡:在冰凉的香草冰淇淋上倒入意大利浓缩咖啡,再用巧克力酱在鲜奶油和冰淇淋上自由构图,魔力般水乳交融的冰品咖啡,只留芳香与清爽在你口中。

冲煮方式

研磨:是用两个转动的部件挤压和粉碎咖啡豆。研磨部件可以是圆盘形或圆锥形。锥式机械的噪音要小一些,阻塞的几率也要小一些。研磨的方法产出的咖啡末比较均匀,在烹制的时候出味也比较一致。锥形磨盘的设计降低了所需要的转速,一般低于每分钟五百转。研磨的速度越慢,摩擦产生的热量越少,因而咖啡的香气不易流失。通过调节研磨的参数,锥式研磨机可以胜任各种不同的咖啡的制备。好一点的机器可以磨制土耳其咖啡所需的超细粉末。盘式研磨机一般转速要高一些,产生热量多一些;但它们功能广泛、经济实用,可以胜任多数家用咖啡的制备。

打磨:多数现代机器实际上是在每分钟两万到三万转的高速下把咖啡豆切成碎末(有的人干脆用打浆机)。这类刀片式打磨机的耗件寿命要长一些;但是打磨中积聚热量、制成的咖啡碎末大小不均,难以提炼出优质的饮品。这类打磨机理论上只能用于滴漏式咖啡壶。它们产生的尘粉会堵塞浓缩咖啡和French press机器中的滤网。

臼磨:如果找不到好的研磨设备的话,您能做的只有使用一支捣杵和一座臼钵,「玉兔捣药」式的慢慢享受劳动的乐趣了。

咖啡与公平贸易运动

全球70%的咖啡豆是由规模较小的农园所栽种,然而买方却掌握在大公司与数间大型咖啡公司间,以压倒性的姿态掌握价格决定权。咖啡豆生产大多是重复着休耕一年再丰收一年,且果实必须由人工手摘,因此市场上很难维持稳定的价格,买方为了避免因行情变动而产生损失,便压低向农园的购买价格,因此农园不得不以低薪资聘雇劳工。因此咖啡豆遂变成生产国与消费国间,因经济落差而产生的南北半球之象征性发展问题。 公平贸易(Fairtrade)运动,便是自发展中国家的弱势生产者以及劳工手中,以适当的价格购买咖啡原料与制成品,以促进环境改善以及经济上的自立。

法法词典

café nom commun - masculin ( cafés )

  • 1. boisson, généralement chaude, contenant une substance stimulante, obtenue à partir d'une infusion de graines de caféier torréfiées et moulues

    boire un café • un café serré • un café allongé • un café glacé

  • 2. établissement public dans lequel on consomme des boissons

    aller au café

  • 3. parfum alimentaire extrait des graines du café ou obtenu par synthèse chimique [Remarque d'usage: plus souvent au singulier]

    des bonbons au café • un yaourt au café

  • 4. produit alimentaire composé de graines de café torréfiées

    un paquet de café

  • 5. botanique graine du caféier contenant un alcaloïde aux propriétés stimulantes, utilisée pour composer une boisson aromatique

    cultiver du café

  • 6. moment après le repas où l'on consomme généralement du café ou une autre boisson

    ils ne pouvaient pas déjeuner avec nous mais ils arriveront pour le café

  • 7. couleur d'un brun très foncé presque noir

    un sac d'un café soutenu

café adjectif ; invariable

  • 1. d'un brun très foncé presque noir

    une veste café

café au lait locution nominale - masculin ( (cafés au lait) )

  • 1. café additionné de lait

    un bol de café au lait bien blanc

café au lait locution nominale - masculin ; invariable

  • 1. couleur brun clair

    le café au lait de ses chaussures • porter du café au lait plutôt que du noir

café au lait locution adjectivale ; invariable

  • 1. d'une couleur brun clair

    une jupe café au lait

café littéraire locution nominale - masculin ( (cafés littéraires) )

  • 1. établissement public où l'on consomme des boissons dans lequel se réunissent des intellectuels

    assister à une lecture dans un café littéraire

café noir locution nominale - masculin ( (cafés noirs) )

  • 1. café sans lait

    se servir un café noir

garçon de café locution nominale - masculin ( (garçons de café) )

  • 1. personne qui sert les consommations dans un établissement public où l'on consomme des boissons Synonyme: serveur

    demander l'addition au garçon de café

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