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词典释义:
marketing
时间: 2023-08-19 20:01:32
TEF/TCF
[marketiŋ]

营销学,市场学

词典释义

n. m
<英> 1营销学, 销售学
un spécialiste du marketing 销售学专家
le service du marketing 销售学服务机构


2


常见用法
marketing direct直销

近义、反义、派生词
联想:
  • vendre   v.t. 卖,出售;销售;出卖,背叛

近义词:
marchéage,  mercatique
联想词
publicitaire 广告,广告性; management ; communication 交际,交流; digital 手指; publicité 公开; packaging 包装; business 商业, 生意; commercial 商业,贸易,通商; média 大众传播媒介,新闻媒介; stratégie 战略; sponsoring 赞助;
当代法汉科技词典

marketing m. 推销

短语搭配

Gestion de campagnes marketing市场营销自动化;自动化行销

marketing mix销售组合

directeur marketing销售部经理

marketing direct直销

recherche en marketing市场调查;销售研究

le service du marketing市场销售学服务机构

un spécialiste du marketing市场销售学专家

Planification d'une campagne marketing营销活动策划;行销活动计划

marketing social des moyens de contraception社会销售避孕药具

Service de marketing par courrier électronique电子邮件营销服务;电子邮件行销服务

原声例句

Mais en fait, après mes études J'ai commencé à travailler dans des agences de publicité à faire du marketing, des choses comme ça

但实际上,毕业后,我开始在广告公司做营销,诸如此类的事情。

[innerFrench]

Par exemple, quand une entreprise rejoint LVMH, elle a un plus gros budget marketing, donc elle fait plus de ventes.

比如,当某家公司加入路威酩轩集团时,它会有更多的营销预算,所以销售量也更多。

[innerFrench]

La figure de la Bigoudène est assez connue en France parce que les marques bretonnes l'utilisent beaucoup dans leurs campagnes marketing

Bigoudène的形象在法国非常有名,因为布列塔尼品牌在他们的营销活动中经常使用它。

[innerFrench]

En fait, ils voient ces marques comme les symboles d’une tradition d’un savoir-faire de l’artisanat français, même si, en réalité, aujourd’hui, c’est surtout du marketing.

其实,法国人将这些品牌视为传统工艺以及法国手工业的象征,即使如今,这些品牌更加注重营销化了。

[innerFrench]

C’est plutôt une sorte de slogan marketing inventé au début du XXe siècle pour attirer les touristes.

这主要是个营销口号,创造于20世纪初,用来吸引游客。

[innerFrench]

La figure de la Bigoudène est assez connue en France parce que les marques bretonnes l’utilisent beaucoup dans leurs campagnes marketing

在法国,比古内斯的图案很有名,因为布列塔尼品牌在宣传时经常会用到。

[innerFrench]

Alors cet ami m'a conseillé d'aller voir à l'Institut français pour demander s'ils cherchaient quelqu'un pour faire du marketing ou de la communication

于是,这位朋友建议我去法语机构问一下他们找不找市场营销员或者通讯员。

[innerFrench]

Et là, la directrice m'a dit que non, ils cherchaient personne en marketing mais par contre, ils avaient besoin d'un prof natif pour animer un cours de conversation de niveau avancé

经理说,他们不找营销员,但是他们需要一名法语外教,负责教授高级口语课程。

[innerFrench]

Et nous, on fait aussi du marketing pour les marques.

我们也会为这些品牌做市场营销

[美丽那点事儿]

Donc, j'ai fait des études de lettres, d'histoire, de marketing.

所以,我学了文学、历史和市场营销

[TEDx法语演讲精选]

例句库

La principale production et de marketing des appareils électroniques, de l'air et les machines laser.

主要生产销售电子电器,气动和激光机。

Mon entreprise principalement engagée dans un couple de développement de produits, production, marketing.

我公司主要从事情侣用品的开发、生产、销售

Appliquée sur les produits de cadeaux, des bijoux, des vêtements, des jouets, de marketing et d'autres industries.

产品适用于礼品,饰品,服装,玩具,促销等行业。

I est une collection de développement, de production, le marketing thérapie de réadaptation physique de matériel dans une société.

我公司是集开发、生产、销售理疗康复设备于一体的公司。

La fabrique de jouets au développement de produits, le marketing, la production et la logistique.

本玩具厂设有产品开发部门,市场部门,生产部门及后勤部门。

Daan Wen Chai a été fondé aux États-Unis en 1992, un ensemble de la transformation et de marketing intégré dans une société.

大安市文美斋成立于1992年,一家集加工、销售于一体的综合性公司。

Des échanges réguliers de plus de 700 clients, une équipe de professionnels du marketing et de distribution de véhicules.

经常往来客户700多家,有专业营销队伍及配送车辆。

Agence de Promotion de loup-garou est de promouvoir une équipe de marketing efficace.

狼人推广机构是一支实效营销推广团队。

Je compte sur le Département des avantages en milieu rural, la création de l'association agricole de marketing!

我部依靠农村优势,成立农产品销售协会!

Dans le cadre du mécanisme de fabrication de plastique, le marketing de distribution, des dizaines de électrique et mécanique des ingénieurs.

下设塑料机械制造厂、市场经销部,拥有数十名机电工程师。

La Société a un style de travail rigoureux, travailler d'arrache-pied à la gestion, le développement, la production et de marketing personnel.

本公司拥有一批作风严谨、踏实肯干的管理、研发、生产及营销人员。

Groupe affilié de marketing, de recherche et de développement produit, les trois grands production plaque de base.

集团公司下属市场营销、产品研发、生产基地三大板块。

J'ai été mis en place en 1998, Tong Tai-ping cocon société de marketing.

本人于1998年成立了佟平大茧销售公司。

J'ai mis l'accent sur les enfants-produits connexes dans la recherche, le développement, la production et le marketing de sociétés.

我公司专注于儿童相关产品研究、开发、生产和销售的专业公司。

Professionnel de conception, de production, de marketing et d'exportation de l'Europe de jeter des bases solides poétique Nga.

专业的设计、生产、营销及出口奠定欧诗雅雄厚的实力。

J'espère que par le biais de ce nouveau modèle de marketing des ventes, l'entreprise a été un plus large espace pour le développement!

希望通过网上营销这新兴的销售模式,使公司得到更广泛的发展空间!

La société a en vente de Xiangtan, de la formation, les trois-en-un réseau de marketing services.

公司在湘潭地区拥有销售、培训、服务三位一体的营销服务网络。

Partie principale de la production et le marketing de l'humidité faits de briques.

本部主要订做生产和销售防潮砖。

Exploitation à long terme du traitement le commerce, les affaires de commande, ainsi que multi-level marketing défectueux.

公司长期经营外贸加工,定单业务以及多等级次品销售

Droit des sociétés par «l'honnêteté, de pragmatisme, de l'innovation, l'excellence», administré par l'idée de marketing sur le marché.

公司秉乘“诚信、务实、创新、卓越”之经管理念行销市场。

法语百科

Le marketing est une méthodologie concurrentielle de gestion de la compétitivité des marques d’une entreprise ou d’une organisation ; et, simultanément, de l'établissement d'une relation interactive de fidélisation à long terme, si possible à vie, par la cocréation de services pour ses clients et ses partenaires. La compétitivité est mesurée en parts de marché et la fidélisation en parts de portefeuille et en valeur vie client.

L’esprit marketing est l’apprentissage de cette méthodologie, son respect et son intériorisation par l’ensemble des collaborateurs de l'entreprise.

Cette méthodologie concurrentielle s'applique, quelle que soit la taille de l'entreprise ou de l'organisation, à deux niveaux :

Le marketing opérationnel : il s’agit — au niveau marque, service ou produit — de l’optimisation, de la coordination et de la combinaison des leviers (le marketing mix) permettant d'agir sur l’offre, ainsi que de la mise en œuvre d’outils et de techniques choisis pour conquérir des parts de marché.

Le marketing stratégique : il s’agit — au niveau groupe — du choix du/des marché(s) sur le(s) quel(s) l’entreprise ou l’organisation décide de se battre et de la définition générale de son attitude et de son positionnement face aux concurrents qui s’y trouvent.

Cette méthodologie s’oriente soit vers le marketing de la demande lorsqu’il s’agit de l’appliquer à la demande exprimée par le marché ; soit vers le marketing de l’offre — ou de l’innovation — lorsqu’elle est appliquée à optimiser une offre inédite, technologique ou servicielle.

Le marketing management est l’ensemble constitué par les activités de gestion et d’optimisation conjuguées du marketing opérationnel et du marketing stratégique.

La définition du marketing

Peter Drucker(1909-2005)
Peter Drucker(1909-2005)

La définition du marketing est un problème récurrent, depuis toujours et dans le monde entier. Elle a été initiée par Jérôme McCarthy et Theodore Levitt dans les années soixante, reprise par Philip Kotler dans les années soixante-dix, par Peter Drucker dans les années soixante-dix.

Ce n'est pas un problème académique. Quelle que soit la définition que l'on retient et le nom qu'on lui donne, le marketing est une matière d'enseignement, public et privé, et, au travers de sa mise en œuvre par les entreprises, un facteur de la compétitivité nationale.

C'est un problème complexe. Fonction clé de l'entreprise (à côté de la production, de la finance, des ressources humaines, etc.), processus, état d'esprit ? Son statut même reste à définir et certains optent pour un statut hybride : tout à la fois état d'esprit, méthodologie et processus.

Six approches différentes

Voici six approches différentes de résolution de ce problème :

Les trois définitions de l'Académie des Science Commerciales

Cinq définitions données en parallèle par le même auteur, un professeur de marketing

L'évolution, sur 30 ans d'une définition par un organisme représentatif, l'American Marketing Association

Les définitions qu'en donnent Philip Kotler, auteur prolifique, consultant et conférencier et ses co-auteurs, Keller et Delphine Manceau

La définition de Christian Grönroos, professeur de marketing finlandais

Une compilation des définitions données par les meilleurs auteurs et experts

Histoire et évolution du concept

L'idée que les relations entre l'offre et la demande peuvent ou doivent faire l'objet d'une réflexion et d'une éventuelle action est fort ancienne :

Une préoccupation ancienne

1683. The Mitsukoshi headquarters are located on the left side of the street.
1683. The Mitsukoshi headquarters are located on the left side of the street.

Dans la Chine antique, selon Michel Cartier, la « Discussion entre Mencius et Xu Hang » décrit une hiérarchie sociale et des échanges entre groupes sociaux correspondant à des échanges de surplus où les prix sont déterminés en référence au niveau social : les objets destinés à la classe supérieure se vendent à des prix plus élevés.

Au Moyen Âge en Europe, les Corporations ou Métiers font valoir que la conception des produits et services doit être encadrée par une réglementation de l'offre assurant un niveau de qualité réputé suffisant pour les prestations offertes au consommateur. L'eau de mélisse des Carmes Boyer attestée en 1611 serait le premier exemple d'une telle pratique.

Proposition reprise plus tard par le mouvement du mercantilisme, et particulièrement du colbertisme en France, qui réglemente et normalise la conception, la fabrication et la distribution des produits. Le marketing des produits dits « de Luxe » en dérive : l'un des organismes qui anime aujourd'hui la profession en France est le « Comité Colbert ».

D'autres pratiques apparaissent au XVII siècle et XVIII siècle en France et au Royaume-Uni où l'activité publicitaire connait un fort développement. Dès 1628 Théophraste Renaudot crée « Le bureau de rencontre et d'adresse », un service chargé de diffuser diverses annonces. (voir la rubrique «Histoire» de l'article Publicité)

L'invention de l'esprit marketing au Japon par Mitsukoshi

Il est suivi par l'invention du prix affiché par Boucicaut, celle de la marque, avec le bureau des marques en 1857.

Avec le Fordisme, dès le début du XX siècle, la mentalité consumériste se développe à la suite de la baisse du prix des biens et de l'accroissement délibéré des revenus et salaires qui, en retour, par le biais d'une consommation largement généralisée, alimente et rentabilise une production de masse.

La crise de 1929 voit se produire des phénomènes de surproduction et de sous-consommation qui intensifient la concurrence. Dans ce contexte, le marketing « moderne » prétend résoudre les défis que posent le nouvel état de la société et des marchés :

Amélioration de la circulation de l'information commerciale par l'organisation des espaces publicitaires et nouveaux médias issus du progrès technique (notamment la Radio).

Généralisation du recours aux études de marché (connues depuis 1910) et de l'audience des médias (Analyse du lectorat des journaux aux États-Unis) pour mieux détecter et cibler opportunités de marché et moyens d'influence du consommateur.

Professionnalisation de l'activité publicitaire venant en support de l'approche commerciale traditionnelle.

Mise en place d'une approche plus « scientifique » : Le market research, qui avait fait son entrée au sein des entreprises pour améliorer la rationalité des prises de décision relativement aux ventes (Charles Hoyt avait publié en 1912 «La gestion scientifique de la force de vente») se généralise et se diffuse avec les travaux de Percival White en 1927.

L'émergence d'une discipline

Dans la foulée du New Deal -en 1937- nait « l'American marketing association» (AMA) et le «Journal of marketing». Dans un contexte marqué par les travaux de Keynes qui pointe le rôle de la « demande effective » dans le dynamisme de l'activité économique générale, le marketing gagne ses lettres de noblesse en préconisant de placer le consommateur au centre des affaires. Entre 1944 et 1957, des auteurs œuvrent dans ce sens comme :

Les origines de la notion de marketing ont leurs racines avec l'économiste italien Giancarlo Pallavicini en 1959 Ces racines sont accompagnés par la recherche initiale approfondie du marché, constituant les premiers instruments de ce qui est devenu le marketing moderne, repris et développé ultérieurement par Philip Kotler. Giancarlo Pallavicini introduit, les définitions suivantes: le Marketing est défini comme un processus social et de gestion conçu pour répondre aux besoins et aux exigences des consommateurs à travers les processus de création et d'échange de produits et de valeurs. C'est l'art et la science de l'identification, la création et de la valeur pour répondre aux besoins d'un marché cible, faire un profit: livraison de satisfaction pour un prix donné. - En Europe Giancarlo Pallavicini anticipe dans les années 1950 et formalise dans l'activité de l'entreprise les concepts que l'on retrouve aujourd'hui dans le « marketing management ». Il introduit les éléments de définition selon lesquelles le marketing est : - un processus social et managérial élaboré pour correspondre aux besoins et exigences des consommateurs par la création et l'échange de produits et de valeurs. - l'art et la science d'identifier, créer et délivrer de la valeur pour correspondre aux besoins de la cible marché, en réalisant du profit - ou encore ceux de délivrer une satisfaction moyennant un prix. Ses différents articles parus notamment en 1959 à propos des études de marché dans le domaine bancaire seront repris et développés ultérieurement par Philip Kotler - En Amérique, ce sont les travaux de pionniers comme Neil Borden, E. Jerome McCarthy (en) ou Wroe Alderson (en) qui contribuent à faire du marketing une discipline à part entière : - La notion de marketing mix notamment, idée de Neil Borden, mise en application par Edmund Jerome McCarthy, intègre le marketing dans la sphère managériale et lui ouvre un large champ d'évolution complémentaire avec le concept de segmentation débouchant sur l'optimisation des « couples produits-marchés » - L'article de Theodore Levitt - intitulé Marketing myopia (en) reçoit le Mc Kinsey Award en 1960 pour avoir introduit la question fondamentale : « Dans quelle activité êtes-vous vraiment ? » . La question montre le lien du questionnement marketing avec la démarche stratégique et introduit l'idée essentielle selon laquelle les activités iraient mieux si elles se concentraient sur la rencontre des besoins du consommateur plutôt que sur la vente d'un produit.

Tendances historiques

Depuis les années soixante, les réflexions et propositions n'ont pas manqué qui affectent le contenu ou la diversité de la discipline. Certains continuent à préconiser une approche unifiée du marketing quels qu'en soient les domaines d'application et d'autres auteurs tiennent fermement à la spécificité des certains domaines d'application comme le « Marketing industriel ou le «Marketing des services».» D'autres écoles de pensée entendent compléter la pratique ou renouveler la réflexion comme l'École du consumer research (représentée par Morris B. Holbrook, notamment), l'École de marketing postmoderne (en) (Stephen Brown), l'École de la modélisation (DeSarbo).

1970. Le marketing gagne la France

1969-1973. Le mot et la chose s'implantent en France. 1969. Innovation et marketing de Levitt. 1969. Fondation de l'Institut National du Marketing par Pierre Doré. 1971 : parution de Marketing management de Philip Kotler. 1973 : Parution des Concepts de base du marketing de Pierre Doré avec une définition de la pratique du marketing.

1975

En 1975, Richard Bagozzi entend promouvoir pour sa part une perspective plus neutre et plus universelle qui consiste à s'intéresser à la finalité des interactions entre les acteurs économiques, c'est-à-dire à l'échange lui-même. De ce fait « il ne s'agit plus de donner la priorité aux intérêts des fournisseurs (l'offre) ou à ceux des clients (demande) mais plutôt de mieux comprendre comment les échanges se dénouent dans la réalité . (...) le marketing en tant que discipline scientifique et domaine particulier des sciences de gestion, est la science des échanges marchands en situation de rivalité concurrentielle » .

Le courant alternatif récent de la « théorie culturelle du consommateur » (Consumer Culture Theory) préconise une démarche non plus « positiviste » (établir puis valider empiriquement des lois universelles et objectives) mais « interprétativiste » (faire place à l’expérience de l'individu). La source et les méthodes d'investigation de cette démarche sont issues de la sociologie : Il s'agit d'interpréter le sens et la symbolique que chaque groupe culturel investit dans ses relations et décisions.

Enfin, l'irruption des nouvelles technologies de l'information et de la communication (NTIC) ont provoqué une onde de choc sur la manière de collecter, traiter et diffuser l'information. Les ouvertures apportées ont créé de nouvelles opportunités tant sur un plan général (notion de Marketing direct) que sur celui de la panoplie des outils et moyens à disposition des Marketers (Marketing électronique,Marketing 2.0, Cybermarketing, Télémarketing, Marketing one-to-one, Techniques de simulation, Catalogues ou vente en ligne, Site Web, Intranet ou Extranet, Distribution par E-commerce... etc.).

Le monde des marchés, des marques, des marketings et des marketing mix

L'activité économique mondiale — l'argent qui s'échange contre des biens — n'est pas homogène.

Si l'on fait nettement la distinction entre :

les marchés des services et produits commercialisés par des entreprises, — comme d'IBM, Intel, GE, Airbus, Alstom, Michelin, etc. ; marketing business to business auprès d'autres entreprises, à des clients, acheteurs professionnels

les marchés des services et produits de grande consommation et qui s'adresse à des consommatrices et consommateurs — c'est celui de Danone, Louis Vuitton, Coca-Cola, etc.

nous parvenons à quatre grands types de marchés.

Les quatre grands types de marché et de marketing.

Services Produits Clients professionnels Marketing business to business DHL, filiale de la Deutsche Post en Nouvelle-Zélande. Concurrents : UPS, Fedex, La Poste. Les pneus. Un marché annuel mondial de 300 millions d'unités et de 100 milliards de $. Michelin, Bridgestone, Goodyear, Continental, Pirelli, Hutchinson, etc. Consommateurs grand public Marketing grande consommation Le Quantum of the Seas Produits cosmétiques et parfums. Un marché de 200 milliards d'US $. L'Oréal, Procter & Gamble, Shiseido, Unilever, etc.

Ces quatre grands types de marché sur lesquels les marques ont des fonctions et des valeurs économiques très différentes génèrent des business modèles, des marketings et des marketing mix très différents. Les composants du marketing mix de Chronopost n'ont rien à voir avec ceux de N° 5 de Chanel ni avec ceux d'une marque de petits pois.

Les 24 grands secteurs d'activité économique

L'ensemble de l'activité économique mondiale peut être divisée en secteur d'activité économique — on dit aussi « industrie ». Les diverses classifications existantes s'accordent pour en dénombrer environ deux douzaines : le secteur du tourisme, l'industrie agro-alimentaire, le luxe, etc. Chacun d'entre eux va générer un marketing particulier.

Les grands domaines des 24 grands secteurs d'activité économiques

Services Produits Clients professionnels Marketing business to business. 3. Courrier et livraison, publicité , technologie et services informatiques, transports maritimes ; grande distribution 4. Aéronautique, aérospatiale et défense, bâtiment et travaux publics, éoliennes, chimie, matériel informatique, pneumatiques, santé Consommateurs grand public. Marketing grande consommation. 1. Banques et assurances, croisières, divertissement, tourisme, transport aérien, transport ferroviaire 2. Agroalimentaire, compagnies pétrolières, cosmétiques , constructeurs automobile, électronique grand public, luxe, pharmacie, etc.

Les quatre grands types de décision marketing

Par ailleurs, quelle que soit sa taille, TPE ou multinationale ; la nature de son activité, production ou distribution ; et la nature de sa production : produits ou services, une entreprise utilise la méthodologie marketing dans quatre contextes différents ;

d'une part, au niveau stratégique ou au niveau opérationnel ;

d'autre part, pour gérer la demande exprimée par le marché ou pour gérer les nouvelles offres proposées aux marchés.

Contextes qui génèrent quatre grands types de décision marketing :

I. Un marketing opérationnel de la demande

II. Un marketing stratégique de la demande

III. Un marketing opérationnel de l'offre

IV. Un marketing stratégique de l'offre

Ce qui donne la matrice suivante :

Les quatre grands types de décisions marketing

          —                       Marketing de la demande          
(marketing traditionnel)
          Marketing de l'offre           
(marketing de l'innovation)
     Niveau stratégique      II
Marketing stratégique
IV
Management stratégique
Marketing relationel stratégique
Marketing serviciel
Niveau opérationnel I
Marketing opérationnel de la demande
(dont la mercatique)
III
Marketing des nouvelles marques
services et produits

Marketing ou mercatique ?

Dès les années soixante-dix, l'emploi de l'anglicisme « marketing » a suscité en France et au Québec quelques fortes résistances qui ont conduit à la création d'un néologisme « mercatique » qui, contrairement à informatique, bureautique, domotique, télématique, n'a eu aucun succès, mais qui a été imposé en 2012 à l'Éducation Nationale. Les deux principales associations françaises liées au marketing (ADETEM et AFM) ont recours au terme marketing dans leur nom, et n'utilisent jamais le terme mercatique.

Les révolutions des marketings depuis 1960

1960. Le Produit, premier des 4 « P ».
1960. Le Produit, premier des 4 « P ».

2006. L'Apple store de la 5 avenue à New York. Une stratégie de réenchantement.

Le paradigme du marketing utilisé aujourd’hui le plus couramment date environ de la fin des années cinquante. Il avait été conçu pour procurer un cadre d’analyse simple de la commercialisation des produits de grande consommation alimentaire en supermarché dans la région de Minneapolis. Ce cadre d’analyse, à l’origine plan de thèse d’un chercheur doctorant de l’Université du Minnesota, se résumait à : Produit, Prix, Place, Promotion, 4 « P » mnémotechniques dont la prégnance va assurer la pérennité du paradigme envers et contre toutes les évidences et l’invention des études qualitatives de marché donnent naissance à un deuxième paradigme: celui du Concept marketing, la primauté de la connaissance des besoins du marché.

Depuis 1960, l’environnement a changé du tout au tout : invention de l’hypermarché, Wal-Mart aux États-Unis, Carrefour en France ; invention de la conteneurisation qui va permettre la mondialisation; invention du code-barres; invention du paiement par carte bancaire ; invention d’internet; invention du numérique ; intervention de nouveaux entrants (au sens de Michael Porter) : Chine, Corée du Sud, Singapour, etc. ; invention du téléphone intelligent ; invention des réseaux sociaux ; le marketing personnalisé rendu possible par les Big Data ; etc. et fait que le paradigme mnémotechnique de Jerome McCarthy n’est plus adapté et est en passe, après avoir été remplacé par le marketing relationnel, puis par le marketing serviciel d'être supplanté par un business-model, le SSP.

Christian Grönroos, professeur de marketing relationnel à la Hanken School d'Helsinki va jusqu’à dire que le concept même de marketing est une erreur épistémologique.

La vraie nature du marketing

Le marketing n'est ni du commerce, ni de la communication publicitaire, ni de la vente, ni de la promotion commerciale. Sur un marché donné, le marketing est un duel à plusieurs. Par exemple, sur le marché de l'automobile Renault-Nissan, PSA Peugeot Citroën-Dongfeng et Volkswagen s'affrontent. Ou Air France, Singapore Airlines et Emirates. D'autre part, sur le marché des vêtements prêt-à-porter H&M et Zara s'affrontent. Ces affrontements sont aussi perceptibles pour tout type de biens pouvant être commercialisés d'une certaine façon. Ainsi, les entreprises s'affrontent par l'intermédiaire de leurs marques, enseignes, de leurs points de vente, lieux de service, prestations, produits, etc.

Une méthodologie stratégique concurrentielle créative

Le marketing est une méthodologie qui tire son efficacité — évaluée en parts de marché— de la primauté donnée à la prise en compte préalable des attentes des clients et des partenaires stratégiques et commerciaux, et, de façon créative, des stratégies potentielles des concurrents, à la gestion de l'architecture de marque sous lequel est présentée l'offre et au développement du capital marque, de la maîtrise de la communication publicitaire et des techniques relationnelles de suivi de la promesse faite par celle-ci.

L'application de cette méthodologie est du ressort de la direction générale et plus particulièrement de la direction marketing et des chefs de produit.

Marketing stratégique et marketing opérationnel

Cette méthodologie peut être scindée en deux grandes parties: d’une part, le choix des marchés-cibles : l’automobile, l’œuf frais, etc., et, d’autre part, l’imagination-élaboration des plans opérationnels (markéting mix) d’attaque des marchés choisis.

La première partie se confond avec l'analyse stratégique de l'entreprise et sera appelée marketing stratégique, du ressort du directeur de la stratégie. Ses outils sont l’analyse Pestel, l’analyse SWOT, l’analyse de portefeuille, etc.

La seconde sera appelée marketing opérationnel, du ressort des chefs de produit ou de marque, ou des directeurs de magasin ou de rayon dans le secteur de la distribution. Ses outils sont: le marketing-mix ou le traffic-mix.

L'esprit marketing

Tony Hsieh, P-DG de Zappos, un bon exemple d'esprit marketing

L'esprit marketing est l'application généralisée et l'intériorisation — jusqu'à en devenir une culture réflexe— de cette méthodologie au sein de toute l'entreprise au niveau opérationnel ou terrain, qu'elle soit de distribution, de prestation de service, de service ou de production ou une organisation non-marchande. Ceci est du ressort de la direction générale et des ressources humaines.

La « Marketing Matrix » de Levitt (1969)

Inventée par Theodore Levitt pour évaluer l'esprit marketing. Très semblable à la grille du management de Blake et Mouton, de 1,1 à 9,9. Avoir l'esprit marketing, ce n'est pas seulement être orienté client. C'est être orienté client et entreprise également.

Le marketing management

Usain Bolt expose ses chaussure en or, confectionnées par Puma, aux caméras du monde après sa victoire aux Jeux olympiques d'été de 2008 alors que l'équipementier officiel des JO est Adidas. Un exemple d'ambush marketing

Encadré par cette méthodologie et imprégné de cet esprit, le marketing se déploie ou s'implémente dans deux dimensions : le style de management et le domaine d'application :

Au plan du style de management, en fonction du degré d'agressivité de la concurrence, d'un marketing de conquête — ce sont le Marketing warfare de Ries et Trout, le marketing de combat, la guérilla marketing, l'ambush marketing, etc — à un marketing humaniste — ce sont le marketing relationnel et le marketing 3.0 — en passant par des conceptions fédératrices : la coopétition, le marketing holistique. Au plan du domaine d'application, des œufs frais aux avions gros porteurs, des produits d'entretien (les savons et lessives) aux beaux projets humanitaires (Les Restos du cœur, etc.) en passant par la culture et le mécénat.

Le marketing est pluriel. En effet, la méthodologie peut s'appliquer partiellement et au coup par coup, à tout autre chose qu'à ce pourquoi elle avait été conçue à l'origine, la commercialisation des produits alimentaires et produits d'entretien en grande surface. On a donc : un marketing B-to-B, un marketing des services, un marketing du luxe, un marketing digital, un marketing immobilier, un marketing international, un cause marketing, etc.

Le brand-management

Le logo de Renault, le losange, et son logotype ou monogramme, les 7 lettres de son nom composées d'un seul tenant.
Le logo de Renault, le losange, et son logotype ou monogramme, les 7 lettres de son nom composées d'un seul tenant.
Muji. Pas de marque, mais une enseigne.
Muji. Pas de marque, mais une enseigne.

L'efficacité du marketing est subordonnée à l'existence de la marque, « marque » pris au sens juridique du terme : signe, logo, monogramme, enseigne, etc.. Sans marque, pas d'ambush marketing. Sans marques sur les automobiles, pas de publicité possible. Sans marque, pas d'image de marque. Lancer un produit, c'est avant toute chose, lancer son nom de produit : la Watch. Chez Procter & Gamble, Pritchard, le directeur du marketing est aujourd'hui Brand Global Officer. La prise de conscience récente de cette évidence a conduit à ajouter le naming et le branding à la panoplie du marketeur.

Les métiers du marketing

Chargé d'études, chef de produit, directeur marketing.

Directeur du marketing

Chef de produit

Enjeux du marketing

Renouer une relation forte et durable avec le consommateur

Le marketing a évolué ces dernières années d'une approche globale, dite de « masse », vers un marketing plus segmenté et plus individualisé. L'augmentation des services et les nouvelles techniques de communication ont poussé dans ce sens. Les nouvelles approches de segmentation ont aussi contribué à cette personnalisation du marketing.

John Kenneth Galbraith avait décrit le marketing comme un outil servant une filière inversée du capitalisme. La complexité des technologies et le poids des investissements consacrait le pouvoir bureaucratique industriel d'une technostructure et le consommateur -en l'absence de pouvoir compensateur suffisant- n'était objectivement plus maître de ses choix.

Or, l'hypersegmentation du marché et la défense du consommateur (renforcée par le consumérisme) aurait rééquilibré la relation d'échange au profit de ce dernier. D'un marketing cherchant à convaincre le client, les entreprises cherchent maintenant à s'adapter à celui-ci.

Cette mutation représente un défi et des choix cruciaux pour les organisations. La question principale - dans une situation concurrentielle donnée - est-elle d'optimiser prix et couts pour une valeur donnée ? de formuler une valeur optimale ? de focaliser ses compétences d'offre et de service auprès d'une clientèle choisie ? L'équilibre reste à définir pour chaque organisation en s'efforçant d'harmoniser des contraintes souvent contradictoires. Ainsi certaines, qui visent à assurer une « coconstruction » de l'offre avec le client ou à étendre le nombre de services pour mieux satisfaire les segments de clientèle, vont être conduites à modifier leur organisation pour par exemple mettre en place une certaine modularité ou une différenciation compétitive retardée. Or ces pratiques ne facilitent pas voire mettent en cause les économies d'échelle exigées par ailleurs du Département production.

Repositionner la préoccupation « Marketing » dans l'entreprise

Dans les années quatre-vingt-dix, trois auteurs pensaient déjà que le poids de la préoccupation marketing dans l’entreprise pouvait et devait être ajusté pour répondre à un triple enjeu :

Question de la « bonne » intensité de l’effort Marketing : « Toutes choses étant égales par ailleurs, l’accroissement de la diversité des marchés et des clientèles et la globalisation de la concurrence, donc l’augmentation de la complexité de l’environnement markéting de l’entreprise devrait conduire à une augmentation de l’intensité markéting dans les entreprises ». Accroissement devant s’ajuster en particulier au cycle de vie du produit ou de l’activité (démarrage/croissance/maturité/déclin) […]. « Si cette loi théorique s’est globalement vérifiée en markéting de grande consommation, l’observation montre que la réalité en est très éloignée en markéting industriel ».

Question de l’efficacité du marketing : Le pouvoir d’influence et de persuasion du marketing censé pouvoir agir sur des publics très variés (consommateurs, entreprises clientes, pouvoirs publics, électeurs, etc.) est invoqué. L’organisation attend du markéting qu’il tienne sa promesse : une efficacité plus grande dans la vente d'offres plus ou moins complexes (par ex: en cas de services associés) auprès des clients potentiels. Or le comportement effectif du client détermine le plus souvent l'activité de l'entreprise et les outils d'évaluation ne sont parlants qu'après résultat des ventes. Ainsi est-il fondamental pour le management de prévoir et déterminer au plus tôt s'il est utile et durable de vendre une offre : d'où l'intérêt des études de marché, des études de prix de revient fournies par la comptabilité analytique et d'une façon générale par l'ensemble du système d'information. une efficience optimale : les offres doivent être configurées de telle sorte que la marge générée couvre au moins les frais fixes (du coût de production et du coût de revient) de l'entreprise par le total des ventes. Les prévisions doivent pouvoir mesurer l'incidence d'éventuelles économies d'échelles ou synergies. une analyse de la valeur contenue et apportée par le produit. Le niveau acceptable d'un coût cible dépend des fonctions attendues par le client. Leur fourniture au client nécessite une qualité de service à négocier avec l'ensemble des services de l'organisation qui produisent et mettent à disposition. une analyse de la rentabilité prévisionnelle, idéalement définie et suivie par produit, marché, client ou canal de distribution. Question des coopérations inter-fonctionnelles dans l'entreprise : Avec à la clé la problématique du statut et des relations du marketing avec des départements comme la R&D, la production ou les ventes. Les bonnes pratiques démontrent l'intérêt d'articuler les préoccupations et décisions de façon commune et partagée plutôt que séquentielle comme largement constaté. « Les entreprises les plus efficaces misent sur une concertation intervenant le plus tôt possible dans le processus de ces fonctions majeures .(...) L'intervention de la fonction marketing dans les premiers stades du développement de l'innovation permet de façonner celle-ci en tenant compte des caractéristiques des clients potentiels et des solutions (...) existantes sur le marché ».

une efficacité plus grande dans la vente d'offres plus ou moins complexes (par ex: en cas de services associés) auprès des clients potentiels. Or le comportement effectif du client détermine le plus souvent l'activité de l'entreprise et les outils d'évaluation ne sont parlants qu'après résultat des ventes. Ainsi est-il fondamental pour le management de prévoir et déterminer au plus tôt s'il est utile et durable de vendre une offre : d'où l'intérêt des études de marché, des études de prix de revient fournies par la comptabilité analytique et d'une façon générale par l'ensemble du système d'information.

une efficience optimale : les offres doivent être configurées de telle sorte que la marge générée couvre au moins les frais fixes (du coût de production et du coût de revient) de l'entreprise par le total des ventes. Les prévisions doivent pouvoir mesurer l'incidence d'éventuelles économies d'échelles ou synergies.

une analyse de la valeur contenue et apportée par le produit. Le niveau acceptable d'un coût cible dépend des fonctions attendues par le client. Leur fourniture au client nécessite une qualité de service à négocier avec l'ensemble des services de l'organisation qui produisent et mettent à disposition.

une analyse de la rentabilité prévisionnelle, idéalement définie et suivie par produit, marché, client ou canal de distribution.

Question des coopérations inter-fonctionnelles dans l'entreprise : Avec à la clé la problématique du statut et des relations du marketing avec des départements comme la R&D, la production ou les ventes. Les bonnes pratiques démontrent l'intérêt d'articuler les préoccupations et décisions de façon commune et partagée plutôt que séquentielle comme largement constaté. « Les entreprises les plus efficaces misent sur une concertation intervenant le plus tôt possible dans le processus de ces fonctions majeures .(...) L'intervention de la fonction marketing dans les premiers stades du développement de l'innovation permet de façonner celle-ci en tenant compte des caractéristiques des clients potentiels et des solutions (...) existantes sur le marché ».

Capacité à mettre en œuvre une démarche partagée et multidisciplinaire

Pour répondre à ces attentes, le marketing est amené à influer sur toutes les composantes de l'offre (marketing-mix). La finesse requise pour cette intervention face à des cas de figure diversifiés explique qu'ont émergé des marketing spécifiques. Et les possibilités offertes par les nouvelles techniques de l'information et de la communication NTIC, notamment dans le cadre des opérations de distribution ont aussi joué en ce sens.

Le domaine est particulièrement riche et divers. D'après J. Lendrevie et J. Lévy sa mise en œuvre doit être pensée et organisée autour des idées-forces suivantes :

Le marketing est un moyen à la disposition des organisations de toute nature

Le marketing est un effort constant d'adaptation à la dynamique des attentes des clients et aux stratégies des concurrents et l'évolution de leur environnement. Cet effort s'inscrit dans la durée et dans des univers concurrentiels qui offrent une totale liberté de choix aux clients

Le marketing a pour rôle de réaliser une création de valeur supérieure à celle des concurrents.

Le marketing met en œuvre des stratégies de communication et accorde une place importante à la notion de marque, à sa création, naming et à sa gestion branding.

La finalité du marketing est la conquête de parts de marché (sur les marchés existants) et la création de nouveaux marchés.

Le chiffre d'affaires

Selon Gartner, les budgets marketing B2C et B2B représentent 10 % du chiffre d'affaires des entreprises, en croissance de 9 % en 2012. En général, cela signifie que le point de vente permet d'augmenter son efficacité et de déployer des technique de Marketing sur un seule point de ventes.

Une classification des différents marketings

Il est d'usage courant de distinguer plusieurs sortes de marketings radicalement différents en fonction de :

la nature de l'acheteur, entreprise ou particulier ;

la nature de l'offre, service intangible ou produit tangible ;

puis :

le niveau des décisions et des actions, opérationnel ou stratégique,

l'attitude vis-à-vis du marché, priorité à la demande ou priorité à l'offre

distinctions auxquelles peuvent s'ajouter :

La nature du secteur d'activité

La nature de la technique employée

La nature du champ géographique

La place dans la démarche

Etc.

Le marketing peut aussi se répartir par tendance selon les époques : le marketing 3.0 est l'ère de l'intelligence économique et artificielle au service des décisions stratégiques. Le marketing 2.0 est celui des années 2000 à 2010 qui est né avec les nouvelles capacités (et les besoins) de l'internet 2.0 : c'est le marketing des communautés, de l'intelligence collective et de la facilitation des ventes via les réseaux sociaux. Quant au marketing 1.0, c'est le marketing traditionnel de l'offre et de la demande.

Nature de l'acheteur

Au niveau catégorisation, le marketing peut se répartir en plusieurs subdivisions : le marketing B2C (des services et produits de grande consommation) et celui B2B (des services et produits effectué auprès d'entreprises, marketing industriel ou marketing business to business).

Fondamentalement est posée la distinction entre :

Le marketing orienté vers le consommateur final : Marketing des biens de consommation, des biens de grande consommation, appelé aussi Marketing B to C (Business to consumer)

Le marketing orienté vers le consommateur intermédiaire : Marketing industriel ou Marketing B to B (Business to business)

La nature de l'offre

Services intangibles

Produits tangibles

La nature du secteur d'activité

Luxe, sport, immobilier, politique, etc. qui donne naissance à des variétés spécifiques de marketing : marketing du luxe, marketing sportif, etc.

Le champ géographique

Marketing de proximité d'un point-de-vente, marketing international incluant également les nouvelles technologies (notamment internet et la télévision)

La position dans la démarche méthodologie

En amont de la démarche marketing, se situe le domaine des Études et des décisions concernant la demande, le marché, et d'une façon générale le client et la Clientèle.

En aval, se situe le domaine du Marketing produit, recouvrant la définition des paramètres produits censés répondre aux prescriptions de l'étape précédente. Sont ainsi concernées la conception, la formulation, et la mise sur le marché du produit. (promotion, distribution du produit…).

Le niveau de décision et d'action

Marketing stratégique : L'expression signifie que les décisions marketing doivent être prises en compte à un niveau de réflexion suffisamment élevé pour être effectivement contributives et articulées avec la démarche stratégique de l'entreprise.

Marketing opérationnel : La réflexion et les décisions concernent un niveau plus basique, orienté vers le détail des décisions élémentaires (caractéristiques produits, canaux de distribution...)

Autres critères types possibles

On trouvera la liste des termes principaux qui sont apparus dans la catégorie: type de marketing et la catégorie: technique marketing.

Positionnement de la mercatique

Au sein de ces seize marketings, la mercatique est un marketing :

grand public excluant donc le marketing business to business

privilégiant les produits tangibles de grande consommation

de niveau opérationnel

de la demande, excluant le marketing de l'offre, c'est-à-dire l'imagination et l'innovation

Démarche marketing

Généralités

La démarche marketing est une attitude de recherche, d'analyse, d'écoute du marché et de son environnement censée permettre :

du côté de la demande, une meilleure écoute et une plus grande satisfaction du consommateur final ou du consommateur intermédiaire.

du côté de l'offre, un meilleur pilotage de la conception, de la mise sur le marché, de la valeur ajoutée, du cycle de vie et de la rentabilité des produits et services offerts par une organisation.

Dans les grandes lignes, la démarche applicable peut se résumer en trois grandes étapes :

L'identification, le repérage et l'analyse des consommateurs concernés avec l'appui le cas échéant d'étude de marché de nature quantitative et/ou qualitatives.

Il est ensuite d'usage de segmenter la réflexion par le repérage des différents types de clientèles à la lumière des données opérationnelles ou de la stratégie marketing.

Selon la liste des composants du mix-marketing choisie –(voir l'article mix-marketing où plusieurs façons d'envisager les constituants du marketing-mix sont présentées)-, il s'agit d'arrêter les choix et décisions pertinentes.

À titre d'exemple, le mix-marketing représenté sous la forme mnémotechnique de la "règle dite des 4P liste les dispositions à prendre selon 4 dimensions :

Produit (en anglais : product) : ou la modélisation de l'offre (produit, service ou idée) afin qu'elle réponde aux attitudes et motivations des consommateurs ou usagers.

Promotion / Publicité (communication) : ou les méthodes pour rendre publics l'existence, l'intérêt et la disponibilité de l'offre. Elle sert aussi à accroître le désir des consommateurs envers le produit/service.

Prix (en anglais : price) : ou les conditions d'obtention (leurs niveaux par rapport aux autres offres).

Place / Distribution : ou les modèles, moyens et infrastructures de mise à disposition de l'offre.

Comprendre le consommateur

(D'après Pettigrew et Turgeon, Montréal)

Mieux comprendre le comportement du consommateur implique un double effort de recherche (via les études qualitatives ou les études quantitatives) :

Comprendre la dimension intrinsèque

(D'après Pettigrew et Turgeon)

La dimension intrinsèque représente ce qui est particulier, ce qui est propre à chaque personne dans sa manière de se représenter et de pratiquer l'acte de consommation:

Motivation ; Il s'agit de comprendre comment se détermine un consommateur qui veut cheminer vers un objectif concret: Le client cherche à combler un besoin insatisfait en visant l'atteinte d'un idéal. La Pyramide des besoins de Maslow montre que la satisfaction du consommateur procède par paliers successifs : Les besoins classés aux niveaux inférieurs de la pyramide doivent être valablement comblés avant que soient envisagés des besoins réputés être d'un niveau supérieur . Ainsi les besoins de types physiologiques sont prioritaires par rapport à la satisfaction des besoins d'épanouissement personnel.

Perception : « La perception fait référence au domaine sensoriel. ». C’est en fait l’interprétation face à un stimulus qui entraîne une certaine réaction et engendre un comportement, qui diffère d’une personne à une autre. Les entreprises utilisent la répétition de publicités comme moyen important d’attirer l’attention du client, souvent à l’aide de messages subliminaux.

Apprentissage : C’est ‘’l’acquisition de nouveaux comportements à la suite d’expériences vécues.’’. Ainsi, à la suite de certaines expériences au niveau de la consommation, le consommateur aura tendance à être fidèle à une certaine marque ou à un certain produit.

Attitudes : Ce sont des prédispositions du consommateur qui modifient sa perception au sujet d'un produit, d'un objet, d'une situation, que ce soit de façon positive ou négative. Les attitudes peuvent changer avec le temps et selon les expériences, que ce soit par la volonté propre du consommateur ou par le fait de l'influence d'une entreprise capable de provoquer leur changement.

Personnalité : "Le type d'activité, les champs d'intérêt et les opinions font connaître les traits de personnalité des consommateurs" Par l'analyse du style de vie et du mode de vie du consommateur, les praticiens du marketing peuvent repérer et caractériser des traits spécifiques pouvant mener à la constitution de profils ou de familles de personnalités distinctes. L'ajustement de la segmentation des produits et des marchés permet -en miroir- de vérifier la pertinence des distinctions repérées et leur degré de réponse lorsqu'elles sont convenablement gérées.

Comprendre la dimension extrinsèque

(D'après Pettigrew et Turgeon)

La dimension extrinsèque est constituée par les éléments extérieurs qui l’entourent et peuvent influencer ses choix et ses décisions :

La culture : il s’agit principalement du système des valeurs, des normes et des mœurs qui conditionnent -voire déterminent- la façon de vivre dans chaque société.

Les classes sociales : regroupement de gens qui partagent les mêmes valeurs, le même niveau économique, les mêmes intérêts et qui interagissent entre eux autant au niveau économique que politique.

Les sociostyles : sont des profils de consommateurs déterminés par la représentation de nuages homogènes de points dans un espace mesuré par deux axes servant de repères d'échelles sociologiques . Ces profils (ex : « les innovateurs », « les aventuriers », « les vigiles », « les bobos », « les conservateurs »...) sont censés expliquer les représentations et le comportement des consommateurs ainsi regroupés.

Les groupes de référence : représentent les groupes auxquels les gens s’identifient autant au niveau réel qu’aux groupes auxquels ils aspirent. Ce peuvent être les groupes proches, qu'on appelle les groupes primaires comme la famille, les amis, ou des groupes externes comme les groupes sportifs, professionnels, etc. qu'on appelle groupes secondaires.

Les prescripteurs : représentent toutes les personnes qui peuvent agir de façon plus ou moins déterminante dans la décision de se procurer un produit ou service. Ce rôle peut être extrêmement fort (cas du médecin qui prescrit un médicament), être moyen (conseil d'expert qui recommande) , ou être plus faible (conseil d'ami qui vous veut du bien...).

La famille : représente le rôle que le consommateur joue au niveau de sa propre famille . Ce rôle peut être celui d’initiateur (qui suggère l'achat ?), ou d'influenceur (qui exerce une influence sur la décision finale ?), ou de décideur (qui dit quoi acheter, où et comment ?), ou d’acheteur (qui effectue réellement l'achat ?) ou encore d’utilisateur (qui utilise le produit ?).

Processus décisionnel du consommateur

(D'après Pettigrew et Turgeon)

Pour le professionnel du marketing, le processus décisionnel chez le consommateur s'échelonne sur étapes et implique bon nombre de paramètres.

En étendue, depuis la compréhension de ce qui déclenche la prise de conscience du besoin jusqu'à son comportement après l'achat d'un bien ou d'un service.

En profondeur, il importe de porter une attention particulière aux éléments qui en arrière-plan sont à l'œuvre et motivent les agissements des clients.

Ainsi, le processus décisionnel est souvent décrit comme l'enchainement de 5 étapes précises : Reconnaissance d'un besoin, Recherche d'information afin de trouver des solutions possibles, évaluation des solutions, achat et comportement après l'achat.

La reconnaissance d'un besoin est la première étape du processus décisionnel chez le consommateur. En marketing il est bien important de comprendre que les entreprises ne créent pas les besoins. En effet, elles ne font que les stimuler auprès de leurs clients cibles. Afin qu'un consommateur reconnaisse qu'il a un besoin non-comblé, il sera stimulé à l'aide de trois types de stimuli: stimuli de l'environnement, stimuli du marketing (la publicité), stimuli de l'autosuggestion. Les besoins pouvant être ressenti sont de l'ordre du psychologique et du physique.

La recherche d'information vient après que le client a cerné son besoin insatisfait. C'est à ce moment que ce dernier procédera à dresser la liste des solutions possibles. Si le consommateur désire se procurer une voiture, il recherchera des informations par rapport aux différentes marques par divers moyens.

Puis, le consommateur procédera ensuite à l'évaluation des solutions possibles. C'est à ce moment que ce dernier éliminera les options insatisfaisantes et qu'il observera ensuite celles qui répondent le mieux à ses attentes. En effet, c'est alors qu'à partir de ses expériences, de l'influence de groupes de référence et d'autres influences, il procédera à l'évaluation la plus objective possible de ces choix.

Par la suite, le client choisit le produit ou le service et détermine le fournisseur propre à le lui livrer. Cette étape est bien sûr celle de l'achat. À ce moment, le service à la clientèle et la présence d'un distributeur peuvent jouer un rôle décisif.

Après l'achat, se pose la question du comportement d'utilisation du client et de la mesure de son degré de satisfaction (via des études qualitatives par exemple). Un client pleinement satisfait de son achat génère des répercussions positives pour l'entreprise, par augmentation des ventes et amélioration de la part de marché (via l'accroissement de la diffusion numérique et/ou de la diffusion valeur) et par accroissement de la fidélité. De plus, le client peut également faire de la publicité de bouche à oreille favorable. A contrario, une expérience négative peut pousser le client à diffuser une information contraire, ce qui peut avoir des répercussions négatives sur la notoriété du produit, voire de la firme.

L'apport des Études de marché

Les études de marché permettent de recueillir des informations afin de mieux connaître la cible convoitée et l'environnement (juridique, politique, social, règlementaire, économique, culturel...) de cette cible. Ceci permettra d'adapter les méthodes de marketing opérationnel et stratégique en conséquence.

Il existe plusieurs techniques permettant la réalisation d'études marketing. Par exemple, au cours du lancement d'un produit, plusieurs phases peuvent être identifiées : recherche, conception et développement, commercialisation. Pour chacune de ces phases, différentes techniques d'études de marché ou d'opinion (EMO) pourront être utilisées en fonction du types d'information nécessaire :

En fonction du type de données recueillies, l'étude sera dite étude quantitative ou etude qualitative. Toutes ces études reposent sur la même démarche : analyse de la problématique, analyse de la cible, élaboration du cahier des charges, mise en place de l'action, recueil des informations, traitement des informations, analyse des informations, préconisations.

Les techniques du marketing se fondent sur l'étude du comportement du consommateur. Des outils pluridisciplinaires se complètent afin de former une base solide, empiriquement fiable. La psychologie, la sociologie et la microéconomie forment un triangle en interrelation. La validité théorique des concepts utilisés importe moins que la validité de leur prédiction sur le terrain. La psychologie du marketing est multiforme.

Les publications les plus prestigieuses de ce domaine (le Journal of Consumer Research notamment) se définissent en général comme des publications interdisciplinaires et les articles qu'on y trouve servent souvent de base à d'autres recherches de sciences sociales pures.

Il semble qu'actuellement l'un des sujets les plus à la pointe soit l'étude des phénomènes inconscients modifiant l'humeur et les émotions. Les facteurs qui régulent la formation d'une intention chez le consommateur sont le sujet de nombreuses études.

Sans oublier le fait qu'avec l'arrivée d'internet on travaille directement sur la population totale et moins sur des panels : par exemple les expressions les plus recherchées sur Google sont étroitement liées aux attentes des consommateurs. Toutefois, l'erreur d'échantillonnage est un facteur à prendre en compte : la population adepte d'internet n'est pas représentative à 100% de la population totale.

Stratégie marketing

Cette stratégie vise à mettre l'entreprise concernée en adéquation avec les exigences implicites ou explicites du marché sur lequel elle agit. Les bases de cette stratégie sont de découvrir et surtout d'influencer les besoins des consommateurs potentiels et de définir les produits et services. La politique de communication, la publicité, la promotion et l'organisation de la vente des produits n'est quant à elle que la partie la plus visible du marketing auprès du grand public.

La stratégie marketing est la démarche d’analyse et de réflexion pour réaliser l’adéquation offre-demande qui s'inscrit dans la stratégie globale de l'entreprise. Il s'agit d'un travail de long terme structuré essentiellement autour du marketing opérationnel et pas autour des activités (DAS). C'est une stratégie tournée délibérément plus vers les économies d'échelles (la vente) et moins vers les synergies organisationnelles du fait de la segmentation des leviers (les 4P) de l'analyse.

Le marketing opérationnel est la concrétisation sur le terrain des décisions d'orientation prises au niveau de la stratégie marketing et aboutit à l'élaboration d'un plan marketing. Le service marketing d'une société devra prendre en compte un maximum de paramètres sur le marché du produit ou du service à vendre, ceci afin de mettre en place une stratégie commerciale pour l'entreprise.

Comme au sein des organisations, la prise de décision en marketing ne se fait pas toujours de manière descendante : de la stratégie marketing vers le marketing opérationnel. Il est possible d'imaginer que des décisions critiques puissent être prises directement par des agents dits opérationnels, ou que la stratégie s'établisse après avoir reçu les résultats d'opérations.

Les décisions de stratégie marketing peuvent aussi se prendre à la suite d'études quantitatives ou d'études qualitatives.

Les orientations marketing dans l'entreprise Les orientations marketing dans l'entreprise se décompose en trois phaases:

L'audit Marketing qui est l'analyse de la situation actuelle

Les études de marchés qui consistent en la recherche d'informations sur le marché.

Le marketing mix qui est la phase de persuasion du potentiel acheteur.

Le Marketing mix revisité

Le marketing opérationnel est la concrétisation sur le terrain des décisions d'orientation prises au niveau du marketing stratégique (même si, en pratique, toutes les décisions ne sont pas toujours prises à ce niveau). C'est une politique à court terme, qui doit être constamment adaptée aux variations de la situation du marché. Le marketing opérationnel est le stade intermédiaire entre l'action de terrain, qui doit s'adapter en permanence, et la stratégie marketing, qui concerne les orientations générales, il conduit à l'établissement d'un plan d'action, appelé plan marketing, pour une période donnée (un an par exemple). Ce plan doit être cohérent avec les plans concernant les autres domaines d'actions de l'entreprise (recherche et développement, production, finance, ressources humaines, système informatique, etc.) et la politique générale de l'entreprise.

Le marketing opérationnel par souci de simplification est segmenté en quatre principaux domaines appelés marketing mix. Cette segmentation est arbitraire et a pour simple objectif de simplifier la prise de décision au niveau marketing. Chaque partie du marketing mix n'est pas définie de manière stricte et peut donc a priori couvrir tous les domaines concernant le marketing.

Le « Modèle des 4P », désigné usuellement comme le « marketing mix » (plan de marketing opérationnel) avait été introduit en 1960 par Edmund Jerome McCarty comme plan de thèse pour traiter de la commercialisation des boites de conserve de maïs Green Giant en supermarché

Le produit (product)

Le prix (price)

La distribution (place)

La communication (promotion)

Certains proposent parfois d'ajouter d'autres éléments :

P pour pouvoirs publics lorsque la législation et la réglementation sont importantes. P pour opinion Publique (Public opinion) si le poids de l'image au sein de la société civile est importante à gérer. Par exemple : "Assureurs : Voleurs" P pour packaging (« emballage ») lorsque celui-ci est considéré comme une composante majeure du produit. P pour personnel, dans la mesure où la mobilisation des ressources humaines est souvent un facteur clé de succès, entre autres, au niveau du service après-vente. M pour marque.

Aujourd'hui, on voit également apparaître le « Modèle des 5C » soit une autre segmentation proposée afin de réussir l'analyse la plus exhaustive possible :

La société (company) : Gamme de produits - Image au sein du marché - la Technologie - la culture de l’entreprise - les objectifs.

Les clients (customers) : la taille du marché et sa croissance – segments du marché - les sources d'information sur le client - facteurs saisonniers - processus d’achat (par impulsion ou par prudence).

Les concurrents (competitors) : direct, indirect - parts de marché – les forces et les faiblesses des concurrents.

Les collaborateurs (collaborators) : distributeurs - fournisseurs - détaillants, etc.

Le contexte (context) : facteurs de macro environnement.

xPérience

éProuvée par le client Voir : Marketing expérientiel

Produit (product mix)

Le concept de produit ne se limite pas au produit lui-même :

il doit tenir compte : du cycle de vie du produit générique ou de l'activité, de la gamme de produit dans laquelle il s'insère, de l'image de marque ou de l'historique de l'entreprise ; il doit définir clairement les caractéristiques, les fonctionnalités, les services associés constituants de l'offre faite au client ; il doit -surtout préciser si le produit est destiné à être distribué en libre-service- optimiser l'emballage, le conditionnement, le design, etc. ; il tire parti des normes, des Label de qualité pertinents, pour rester dans le cadre du développement durable un objet valide « du berceau jusqu'à la tombe ».

Prix

Le prix (pour le client) peut être vu simultanément comme la somme des coûts, de la marge du vendeur et des taxes diverses ou comme le montant qu'un client est prêt à payer pour ce produit ; prix psychologique, il s'agit du prix d'acceptation optimal (selon les théories de l'école autrichienne). La demande est généralement élastique : le nombre d'achats évolue par rapport à l'évolution du prix. Si le prix augmente, la demande baisse et inversement. En conséquence, différentes politiques de prix sont possibles, comme la politique d'écrémage, qui cherche à vendre moins de produits, mais plus cher, et donc ainsi à dégager un plus grand bénéfice. Le prix peut également être vu de manière qualitative (fixe-variable), de manière dynamique (politique de solde) ou relationnelle (politique de fidélisation). Une grande méconnaissance des acheteurs est à signaler dans le secteur des services : le prix des services est généralement sous-estimé par rapport aux prix des produits. D'où l'importance d'un marketing beaucoup plus pédagogique et donc plus coûteux pour ce secteur. Cependant, de nombreuses législations interdisent la vente à perte (notamment en Belgique ou en France, depuis 1997 et la loi Galland).

Distribution (Place mix)

Le marketing oriente les ventes mais doit veiller à ce qu'elles assurent les économies d'échelle (amortissent les coûts fixes).

La distribution comprend les activités qui rendent les produits disponibles et accessibles sur le marché par un merchandising attractif.

Exemples de modes de distribution fonction de la taille :

Grande distribution (et autres grandes enseignes liées) Grands Magasins (ou GMS - Grandes et Moyennes Surfaces, GSS - Grandes Surfaces Spécialisées) Détaillant

Canal : Voie d'acheminement constituée d'une succession verticale d'intermédiaires, la somme des canaux constituant un circuit.

Grossiste, Semi-grossiste ou centrale d'achat

VPC (vente par correspondance)

Réseau : Circuit et individus l'animant.

Force de vente (FDV : les commerciaux se déplacent parfois pour aller au contact des clients avec le produit) Franchise Courtier (et autres réseaux...)

Marque

Plus d'œufs vendus en vrac. Vendre des œufs suppose avoir une marque.
Plus d'œufs vendus en vrac. Vendre des œufs suppose avoir une marque.

Communication (Promotion mix)

La communication représente l'ensemble des activités qui font connaître le produit et ses avantages en vue d'inciter les clients ciblés à l'acheter. Exemples: publicité, promotion des ventes, sponsoring, etc.

L'essor des technologies de l'information et de la communication couplée aux changements des modes de consommation (nomadisme, mobilité...) conduit les marketeurs à repenser leurs campagnes de communication en combinant de manière optimale les différents messages et canaux. L'étude "enjeux autour des données dans la relation client cross-canal" menée par un cabinet d'étude indépendant montre que le développement de campagnes de communication multicanales est une tendance de fond dans les stratégies marketing actuelles. Alors que le téléphone, le courrier et le face à face étaient encore prépondérants il y a quelques années, ils sont progressivement remplacés par le web et l’e-mail. En 2012, chaque canal (téléphone ; face à face ou courrier ou fax ; web ; courriel, etc.) devrait peser pour un poids à peu près équivalent des interactions clients.

Communication mass-média : TV, Presse, Affichage, Cinéma, Radio, Internet, etc.

Communication hors média : PLV (Publicité sur le lieu de vente), Communication institutionnelle, T-shirts, Techniques de Marketing Direct, Relations publiques, Message non publicitaire (de type informationnel) destiné au grand public via des mass-médias, Organisation d'événements (parfois désigné "événementiels") accompagnant la promotion de produits et/ou services, Tirer profit d'un évènement culturel, Promotion des ventes (On cherche à augmenter de façon significative le chiffre d'affaires sur une période déterminée. Plusieurs techniques pour cela : primes, jeux, baisses de prix, essais gratuits, dégustation ou échantillons, animation...)

Force de vente : Information directe via les commerciaux en visite chez les clients

Critiques

Certains philosophes critiquent aujourd’hui le fait que le marketing soit détourné de son objectif de satisfaire des utilisateurs mais tentent de court-circuiter la réflexion pour cultiver et exploiter les pulsions. Ils mettent en cause le marketing comme moyen d'asservir et d’abrutir la population par la captation de l'attention des individus, en vue de piloter leur comportement par les mécanismes les plus primaires (l'automatisme de notre cerveau reptilien). Le nom de neuromarketing est maintenant utilisé. Bernard Stiegler parle « d’infantiliser les adultes » ou encore du « pouvoir destructeur » du marketing.

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中文百科

市场营销(Marketing)又称为市场学、市场行销或行销学,简称“营销”。它是指个人或群体通过创造并同他人交换产品和价值,以满足需求与欲望的一种社会和管理过程。

定义

市场定义 美国市场营销协会的定义委员会1960年对市场提出以下的定义: 市场是指一种货物或劳务的潜在购买者的集合需求。 菲利普·科特勒把市场定义为 市场是指某种产品的所有实际的和潜在的购买者的集合。 市场从不同的角度,可以划分为不同的类型。其中按商品的基本属性可划分为一般商品市场和特殊商品市场。一般商品市场指狭义的商品市场,即货物市场,包括消费品市场和工业品市场;特殊商品市场指为满足消费者的资金需要和服务需要而形成的市场,包括资本市场,劳动力市场和技术信息市场。对以上两种市场作分析时一般要研究消费者市场,产业市场和政府市场。 行销定义 美国市场营销协会下的定义是: 行销是创造、沟通与发送价值给顾客,及经营顾客关系以便让组织与其利益关系人(stakeholder)受益的一种组织功能与进程。 菲利普·科特勒下的定义强调了营销的价值导向: 市场营销是个人和集体通过创造产品和价值,并同别人进行交换,以获得其所需所欲之物的一种社会和管理过程。 而格隆罗斯给的定义强调了营销的目的: 营销是在一种利益之上下,通过相互交换和承诺,创建、维持、巩固与消费者及其他参与者的关系,实现各方的目的。 通俗地讲,就是通过宣传、推广,进而促进产品或服务的销售。

市场营销学架构

市场营销基本理论

市场调研分析

营销战略

营销策略

营销组织与控制

营销的应用与创新

市场营销的基本流程

市场机会分析

市场细分

目标市场选择

市场定位

4Ps(营销组合)

4Cs(营销组合)

确定营销计划

产品生产

营销活动管理(即执行与控制)

售后服务,信息反馈

市场营销理论发展的五个阶段

生产导向阶段(19世纪末—20世纪初) 亦称生产观念时期、以企业为中心阶段。由于是工业化初期,市场需求旺盛,社会产品供应能力不足。消费者总是喜欢可以随处买到价格低廉的产品,企业也就集中精力提高生产力和扩大生产分销范围,增加产量,降低成本。在这一观念指导下的市场,一般认为是重生产,轻市场时期,即只关注生产的发展,不注重供求形势的变化。

产品导向阶段(20世纪初—20世纪30年代) 亦称产品观念时期、以产品为中心时期。经过前期的培育与发展,市场上消费者开始更为喜欢高质量,多功能和具有某种特色的产品,企业也随之致力于生产优质产品,并不断精益求精。因此这一时期的企业常常迷恋自己的产品,并不太关心产品在市场是否受欢迎,是否有替代品出现。

销售导向阶段(20世纪30年代—20世纪50年代) 亦称推销观念时期。由于处于全球性经济危机时期,消费者购买欲望与购买能力降低,而在市场上,商家货物滞销已堆积如山,企业开始收罗推销专家,积极进行了一些促销,广告和推销活动,以说服消费者购买企业产品或服务。

市场导向阶段(20世纪50年代—20世纪70年代) 亦称市场观念时期、以消费者为中心阶段。由于第三次科技革命兴起,研发受到重视,加上二战后许多军工转为民用,使得社会产品增加,供大于求,市场竞争开始激化。消费者虽选择面广,但并不清楚自己真正所需。企业开始有计划、有策略地制定营销方案,希望能正确且快捷地满足目标市场的欲望与需求,以达到打压竞争对手,实现企业效益的双重目的。

社会长远利益导向阶段(20世纪70年代—至今) 亦称社会营销观念时期、以社会长远利益为中心阶段。由于企业运营所带来的全球环境破坏,资源短缺,通胀,忽视社会服务,加上人口爆炸等问题日趋严重,企业开始以消费者满意以及消费者和社会公众的长期福利作为企业的根本目的和责任,提倡企业社会责任。这是对市场营销观念的补充和修正,同时也说明,理想的市场营销应该同时考虑:消费者的需求与欲望,消费者和社会的长远利益以及企业的营销效应。

营销种类

集成营销 集成行销传播是行销传播规划的一个概念,强调行销传播工具的附加价值以及所扮演的策略性角色,结合行销传播工具(如:一般广告、直效行销、人员销售、公共关系)提供清楚、一致性以及最大化的传播效果(Schultz,1993)。 数据库营销 以特定的方式在网络上或是实体收集消费者的消费行为信息、厂商的销售信息,并将这些信息以固定格式累积在数据库当中,在适当的行销时机,以此数据库进行统计分析的行销行为。 网络营销 网络营销是企业整体营销战略的一个组成部分,是为实现企业总体经营目标所进行的,以互联网为基本手段营造网上经营环境的各种活动。 网络营销的职能包括网站推广、网络品牌、信息发布、在线调研、顾客关系、顾客服务、销售渠道、销售促进八个方面。 标杆行销(Bench Marketing) 以某个市场上已经存在的竞争者为比较基准的行销方式,例如普腾这家公司于十几年前提出一句很经典的「Sorry,Sony」到现在还是经常被产业与学术界拿来当作行销的案例,近年来Audi一直宣称他们的部分车种在欧洲市场无论在性能或销售上都令双B感觉到威胁,这样的行销方法就是希望让那些原本没有打算买Audi的亚洲买家去思考,为什么欧洲的消费者愿意买的车在亚洲的我们却没有给予适当的评价。当然要提出这样的行销方式势必要先对自己的产品有一定的信心,否则认同「如花」喊出「Sorry林志玲」的观众也不会太多。 直效营销 直效行销(Direct Marketing)是在没有中间行销商的情况下,利用消费者直接(Consumer Direct,CD)通路来接触及发送货品和服务给客户。 直效行销其最大特色为「直接与消费者沟通或不经过分销商而进行的销售活动」,乃是利用一种或多种媒体,理论上可到达任何目标对像所在区域--包括地区上的以及定位上的区隔,且是一种可以衡量回应或交易结果之行销模式。 通常直效行销所使用的媒体沟通工具与大众或特定多众行销媒体(如电视广告)不同,而是以小众或非定众的行销媒体(例如在面纸包上刊印广告消息后再将该面纸包分送出去给潜在消费对象,以及型录、电话推销,电视购物、网络销售……等)为主。 近年来直效行销成长极为快速,技术也精进了不少,而且比以往更强调(一对一与大量客制化)行销,因之个性化媒体工具(如直效信函与直效电子信函)的重要性与日俱增,特别是在以电子化为基础的网络行销与数据库行销方面,直效行销未来的发展及影响力尤其备受关注与期待。 关系营销 在很多情况下,公司并不能寻求即时的交易,所以他们会与长期供应商创建顾客关系。公司想要展现给顾客的是卓越的服务能力,现在的顾客多是大型且全球性的。他们偏好可以提供不同地区配套产品或服务的供应商,且可以快速解决各地的问题。 当顾客关系管理计划被运行时,组织就必须同时注重顾客和产品管理。同时,公司必须明白,虽然关系行销很重要,但并不是在任何情况下都会有效的。因此,公司必须评估哪一个部门与哪一种特定的顾客采用关系行销最有利。 口碑行销 通过好的产品首先向关键用户销售,使得关键用户去使用并使得他们满意,获得他们好的口碑,他们自己会向他的交际圈传播。这种传播方式非常依赖产品本身的品质,也非常依赖传播方式的创新性。

市场调研

市场调研又称营销调研,指企业在市场营销决策过程中,需要系统客观收集和分析有关营销活动的信息所做的研究。营销调研活动涉及到产品,广告,促销渠道选择,竞争者等诸多方面。

营销理论的新发展

病毒式营销

互动营销

关系营销

数据库营销

网络营销

国际营销

绿色营销

服务营销

过程营销

收益管理

许可式行销

法法词典

marketing nom commun - masculin ( marketings )

  • 1. évaluation des besoins et des intentions du consommateur pour élaborer des stratégies commerciales Synonyme: marchéage Synonyme: mercatique

    travailler dans le marketing • une campagne de marketing

  • 2. commerce ensemble des techniques permettant d'évaluer les besoins et les intentions du consommateur et d'élaborer des stratégies commerciales en conséquence (anglicisme)

    un savoir-faire en marketing

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monocristal n. m 单

plisser v. t. 1. 做出褶, 打褶, 打裥:2. 弄, 使起纹, 使起:3. 使起波伏褶v. i. 1. 有褶, 有纹, 有波状褶:2. [罕]起se plisser v. pr. 有褶, 起常见用法

téléacheteur téléacheteur, sen. 电视

indemne a. 1[法]未受失的, 得到赔偿的2丝毫的, 未受伤害的:常见用法

aquilon 朔风,劲风

sectateur sectateur, tricen. m <旧>宗派信徒, 学派信徒

finir 结束,完成

cape n. f. 1斗篷, 披风2包雪茄的最外层烟叶3圆顶礼帽[也称chapeau melon]常见用法

signer v. t. 1. , 在…名: 2. 加以印记:3. [古](督徒)划十字祝福4. 笨拙地仿效; 滑稽地学样:5. 假装, 装作, 装出se signer v. pr. (督徒)划十字常见用法

causerie n.f.1. 交, 闲 2. 漫, 座