词序
更多
查询
词典释义:
fétichiste
时间: 2023-09-10 22:18:03
[feti∫ist]

adj. et n. 物神拜, 拜物教, 拜, 物神拜者, 拜物教信徒, 拜者, 恋物癖者

词典释义
adj. et n.
物神, 拜物教
物神拜者, 拜物教信徒, 拜者, 恋物癖者
近义、反义、派生词
近义词:
idolâtre,  superstitieux
联想词
érotique 爱情; fantasme 幻觉,幻影,幻景; lesbienne 女同性恋; pornographique 色情; pervers 堕落,败坏; maniaque 患躁狂症; fanatique 狂热; sadique 施虐; matérialiste 唯物主义,唯物论; adepte 门徒,信徒; narcissique 恋已癖;
原声例句

Pour vous parler de tout ça, je vous présente Laurie Santos, une chercheuse en psychologie à Yale, qui respire la vie, donne de l'argent à des singes et a une tendance fétichiste pour les pattes d'animaux.

为了给你们谈这一切,我向你们介绍Laurie Santos,她是耶鲁大学心理学研究人员,感受生活,给猴子钱,并迷恋动物的爪子。

[科学生活]

Tu aimerais bien oublier ce fétichiste des cuticules que tu as daté 3 jours il y a 10 ans ?

你想忘记你10 年前约会了3 天的那个角质层恋物癖者吗?

[Topito]

Il y a un rapport très charnel, presque fétichiste avec sa voiture.

与他的汽车有一种非常肉欲的,几乎是恋物癖的关系。

[法国TV2台晚间电视新闻 2022年5月合集]

例句库

Les enfants recrutés par les Maï-Maï rencontrés par la Rapporteuse spéciale à Kindu ont été initiés à la guerre à travers des pratiques fétichistes qui comportaient le cannibalisme.

特别报告员在金杜会见的被Mai-Mai招募的儿童被以迷信仪式诱导参加战斗,这种仪式包括吃人。

法语百科

Fétichisme sexuel Classification et ressources externes Le fétichisme du pied, l'un des fétichismes les plus répandus. CIM-10 F65.0 CIM-9 302.81 MeSH D005329 Mise en garde médicale

Un fétichisme sexuel est une excitation sexuelle causée par un contact visuel et/ou physique d'un objet, d'une partie du corps spécifique ou d'une situation. Ce type de fétiche peut inclure le partialisme (toucher ou visualisation des parties du corps, entre autres seins, fesses, jambes, nombril, mains, nez, joues, narine ou plus communément pieds), un ou plusieurs objets (gants, collants, bottes et chaussures), ou une matière (cuir et latex).;

Dans les cultures primitives, le fétichisme désigne l’adoration d’idoles ou d’objets fétiches censés être dotés d'un pouvoir. Au tournant des XIX et XX siècles, le terme subit une extension du champ sémantique vers le domaine sexuel. Un fétichiste devient essentiellement l’adepte d’une activité sexuelle plus ou moins tolérée suivant les différentes cultures.

Perception

Le terme est pour la première fois utilisé en 1887 par Alfred Binet.

Si un fétiche cause des détresses psychosociales significatives pour l'individu ou possède des effets au détriment d'une partie importante de sa vie, ceci est diagnostiqué en tant que paraphilie dans le DSM et la CIM. Beaucoup d'individus tentent à conserver leur fétiche plutôt que de s'en débarrasser.

Dans une documentation recensant tous les cas observés pendant une période de 20 ans et ayant présenté des critères de fétichismes non-travestis dans un hôpital d'apprentissage, 48 cas ont été identifiés, et l'objet de leur fétichisme inclut les vêtements (58,3 %), le latex (22,9 %), les chaussures (14,6 %), les parties du corps (14,6 %), les vestes et blouson en cuir, et autres articles en cuir (10,4 %), ainsi que les matériaux et fabrications (6,3 %).

La classification des objets du fétichisme a été propagée par le célèbre ouvrage scientifique Psychopathia Sexualis. À titre d'exemples, au nombre des matières on retrouve, outre le cuir et le latex, les fourrures, la soie et le velours, dont le velours côtelé. Cette référence a permis de constater le lien entre la douceur de ces matières et la peau, ce qui a aidé à établir des explications plausibles sur les origines du fétichisme. La référence à la classification particulière d'un établissement hospitalier non mentionné est hautement douteuse puisqu'elle est basée strictement sur l'expérience limitée de cette seule institution et d'une seule région ou même d'un seul pays.

Historique

Alfred Binet utilise pour la première fois ce terme dans un sens sexologique dans un article de la Revue philosophique en 1887. Sa théorie s'appuie sur des remarques de Jean-Martin Charcot et de Valentin Magnan sur un cas de fétichiste du bonnet de nuit dont les premiers émois sexuels étaient liés à la vision de sa mère en bonnet de nuit à l'âge de cinq ans. A. Binet construit une théorie dans laquelle l'expérience sexuelle infantile détermine la fixation du fétichisme. Il la résume en une formule : « On revient toujours à ses premières amours ».

Sigmund Freud s'appuie sur le travail de Binet et désigne comme fétichisme la pratique sexuelle de recherche de l'orgasme par le biais d'objets ou de parties du corps, indépendamment du coït. Il existe donc un fétichisme sexuel chaque fois qu'une partie du corps ou un objet vient prendre la place de l'organe sexuel du partenaire et se substitue entièrement à lui. La théorie de Freud évolue lors de ses réflexions. D'abord centré sur la notion de libido, le fétichisme est présenté comme une perversion. L’explication de l’origine du fétichisme sexuel serait lié à un traumatisme durant l'enfance symbolisé par l’angoisse de castration. Selon la théorie de Freud, un garçon, découvrant pour la première fois qu'une personne du sexe féminin ne possède pas de pénis, fait un déplacement sur un objet inanimé qu'il verra au même moment. Le fétiche constitue ainsi un substitut du phallus manquant de la femme. Cet objet lui sera alors nécessaire dans le futur pour avoir une satisfaction sexuelle. Selon lui, le fétichiste aurait recours à un clivage, c'est-à-dire qu'une partie de la personnalité reconnaît l’angoisse de castration via l'objet fétiche, l'autre non et la refoule, la particularité du clivage demeurant dans le manque de communication entre ces deux pôles. Cette théorie rencontre cependant ses limites dans les cas de fétichisme féminin où l'angoisse de castration ne s'exprime pas de la même façon ; de fait, Freud évoque essentiellement l'homme fétichiste, et limite la femme au fétichisme des vêtements qu'il juge « normal ».

Les premières observations cliniques du fétichisme des vêtements ou passion des étoffes apparaissent en 1908 dans l'article Passion érotique des étoffes chez la femme de Gaëtan Gatian de Clérambault. Après Freud, la théorie du fétichisme subit d'autres influences. Dans les années 1930, Melanie Klein reprend le concept d'« objet partiel » de Karl Abraham et s'attarde plus à présenter le fétichisme du côté de l'objet maternel dans sa dimension d'attachement/séparation que dans sa dimension phallique.

Dans les années 1950, Donald Winnicott apporte sa contribution par sa théorie sur l'« objet transitionnel », qu'il différencie du « fétichisme » - même s'il reconnaît un caractère précurseur au fétichisme dans cette démarche. Selon lui, l'« objet transitionnel » est une illusion du phallus maternel, appartenant au développement affectif « normal » de l'enfant ; à l'inverse, le fétichisme relève de l'hallucination liée à la relation maternelle (donc le « sein »). En 1954, Jacques Lacan choisit le fétichisme pour illustrer sa théorie de la trilogie « Imaginaire » - « Symbolique » - « Réel ». L'angoisse de castration est présentée comme l'enjeu de l'historique clinique.

Objets

Image représentant le fétichisme de la botte (cuissardes) et du cuir.

Image montrant un pantalon en vinyle porté par un homme.
Image montrant un pantalon en vinyle porté par un homme.

Chez le fétichiste, l'excitation sexuelle est provoquée par la vue et/ou le toucher et/ou l'odeur de l'objet ou de la partie spécifique du corps qu'il s'est choisi. Ces objets, incluant notamment chaussures et vêtements (lingerie féminine), provoquent une excitation chez certains individus car ils sont intimement associés au corps humain.

Vêtements et uniformes

Le fétichisme, en tant que passion des étoffes, est souvent lié à certaines matières - il concerne notamment le cuir (fétichisme du cuir), le latex, le vinyle (fétichisme du latex), la fourrure, la laine ou l'élasthane - lycra (fétichisme du vêtement moulant). Le fétichisme des vêtements, type de fétichisme érotisé, s'est affirmé au cours des cinquante dernières années particulièrement en matière de photographie. Il est rencontré dans la vie quotidienne avec différents types de vêtements, des vêtements moulants : pulls en laine, sous-pull à col roulé, body, top, catsuit, des sous-vêtements (fétichisme des sous-vêtements). Ce fétichisme devient « fétichisme sexuel » lorsque la vue de cette matière, de ce type de vêtement, provoque une excitation sexuelle.

Les pulls sont au rang des vêtements qui peuvent faire l'objet d'un fétichisme sexuel. Ce fétichisme, sous son versant homosexuel, est explicitement évoqué par Hervé Guibert, au début de Mes parents (Gallimard, 1986) : « […] je reste pressé contre son poitrail, ou son encolure, qui a une chaude odeur de sueur rousse, de laine un peu rance, il a un pull-over en V de grosse laine chamarrée sale et distendue […]. Je ne me laisse plus prendre mais je mets à Agneaudoux un pull en V qui ressemble singulièrement à celui qui m'a donné tant de plaisir [...] » (p. 24), ou encore dans Des aveugles (Gallimard, 1985) : « Soudain l'odeur rousse surnagea entre toutes les senteurs triviales et habituelles : la vapeur la rendait plus âcre que jamais, mais elle avait conservé ses tons de bois, de laine et de tabac, on aurait dit qu'un grand pull-over aux mailles épaisses, brunâtres, dégorgeait de toutes ses suées dans un baquet d'eau bouillante dont les planches neuves auraient tout juste été rabotées. » (p. 80, édition Folio).

Le fétichisme de l'uniforme revêt une forme particulière, car il est souvent induit par une pulsion et un scénario, qui appartiennent en général à la thématique BDSM. L'uniforme à ce moment-là peut ne servir qu'à la mise en scène du jeu de rôles :

médical : uniforme d'infirmière, de praticiens, blouses blanches. Il ne s'agit pas ici d'un « fétichisme médical » (terme qui n'a aucun sens), mais d'un fétichisme qui tient moins de son esthétique ou de sa dimension sensorielle (latex), que de l'acte censé se dérouler autour de la mise en scène appartenant à l'univers du jeu de rôles BDSM : auscultation, toucher rectal, lavement, piqûre, etc.

militaire ou policier : suggestion de jeux d'interrogatoire, de torture, d'emprisonnement. C'est-à-dire la part fétiche ici conjuguée avec un jeu de rôles BDSM ;

uniforme d'écolière, les Japonais en raffolent. Applicable pour plusieurs types de scénarios dans l'imaginaire BDSM : instituteur punissant son élève désobéissante, notamment, ou encore écolière rebelle prenant contrôle de son professeur ;

uniforme de religieuse : où le fidèle se confesse (religieuse dominatrice), ou bien où la religieuse tient un jeu de rôle BDSM d'abnégation à une puissance supérieure ou divine (religieuse soumise, la puissance suprême pouvant, dans le cadre du jeu de rôles, être incarnée par le maître ou la maîtresse). Néanmoins, le fétichisme de l'uniforme de religieux(se) peut être totalement dissocié du BDSM dans le cadre d'un rapport sexuel où les attributs sont présents pour donner l'illusion de transgresser un interdit social ;

uniforme enfant style marin, conjugué éventuellement avec un jeu de rôle BDSM d'institutrice sévère ;

uniforme de valet, gilet acheté dans les boutiques pour uniforme de gens de maison : fantasme de soumission sur le thème du domestique BDSM ;

uniforme de soubrette victorienne.

D'autres formes de fétichisme de l'uniforme, néanmoins, ne sont pas conjuguées à la thématique BDSM. Dans un certain nombre de cas, ces formes de fétichisme répondent avant tout à un besoin ou à un désir de transgresser l'interdit social (acte sexuel avec une personne en tenue religieuse, par exemple) ou d'atteindre l'inaccessible (sosie d'une célébrité ou d'un personnage fictif populaire avec des tenues identiques, ou autres déclencheurs érotiques : hôtesse de l'air, geisha, pompier, etc.). Qu'il soit ou non conjugué avec le BDSM, le fétichisme sexuel reste parfaitement similaire au fétichisme en soi, s'agissant dans tous les cas de l'adoration d'une idole (en tant qu'objet de culte).

Chaussures

Le fétichisme sexuel pour les pieds peut être lié à tous types de chaussures. Selon Freud, il est parfois dérivé d'un fétichisme du pied lorsqu'il implique des chaussures (bottes, cuissardes, bottines, escarpins et talons aiguilles principalement), des chaussettes, collants, etc., et peut concerner des odeurs ou des stimuli visuels et/ou physique.

Parties du corps

Main féminine tatouée.
Main féminine tatouée.

Le fétichisme peut aussi être relatif aux parties du corps. Dans son sens populaire d'adoration des parties du corps, les fétiches peuvent se focaliser sur de différentes parties du corps (notamment seins, pieds et fesses). Viennent ensuite d'autres fétichismes notables moins répandus comme le fétichisme des jambes, le fétichisme du nez (nasophilie), ou encore le fétichisme des épaules, du nombril (ombiphilie) ou même des aisselles.

D'autres fétichismes notables et très particuliers sont recensés dans le DSM-IV-TR. Ces fétichismes incluent timbre de voix, couches culottes (ABDL), cheveux (teinte ou type de coiffure) ou port de lunettes. Dans la mesure où de tels signes sont investis d'un pouvoir érotique, il s'agit bien d'un fétichisme, justification préalable de comportements souvent vus comme relevant ensuite d'une simple déviance. Le besoin d'identifier sur le partenaire la présence d'un objet ou d'une condition objectale devient le centre du désir sexuel.

Attitudes et comportements

Exemple de fétichisme sexuel : invitation avec dress code (col roulé moulant, jupe, costume).

Certaines formes de fétichisme sexuel se rapportent à des attitudes et à des comportements qui provoquent le trouble ou l'émotion nécessaires à une excitation se transformant en plaisir ou rendant le plaisir accessible. Une femme pourrait apprécier, par exemple, de se sentir sans défense face à un désir masculin qui se manifeste, plus ou moins symboliquement, de manière contraignante ou violente. Un homme, de son côté, pourrait rechercher des attitudes féminines particulièrement élégantes ou hautaines, une désinvolture ou une indécence exagérées, une liberté de ton et de propos inhabituelle. De tels éléments, parce qu'ils peuvent relever du jeu de rôle de la même manière qu'une guêpière en latex relève du travestissement, mobilisent des émotions et activent un processus directement inscrit dans le périmètre des pratiques sexuelles fétichistes. Qu'ils soient stéréotypés n'est pas un obstacle à la naissance du désir, au contraire : ils contribuent ainsi à instrumentaliser le ou la partenaire en tant qu'objet conforme à des attentes secrètes, c’est-à-dire en tant qu'objet de désir.

Approches

Classifications diagnostiques

D'après le manuel de la Classification internationale des maladies, version 2005, le fétichisme est l'utilisation d'objets inanimés en tant que stimuli du comportement et du désir sexuel ; dans la plupart des cas, l'objet est requis pour la satisfaction sexuelle. Le code CIM correspondant du fétichisme est F65.0. Les critères diagnostiques présentés incluent :

fantasmes sexuels inhabituels, comportement et désirs perçus durant plus de six mois. Quelques fois, les fantasmes fétichistes surviennent et disparaissent d'eux-mêmes; dans ce cas, aucun traitement médical n'est nécessaire ;

chez l'individu affecté, ou chez le ou les objet(s) de son fétichisme, le fétichisme implique une déficience ou une détresse dans des domaines fonctionnels de son existence (interactions sociales notamment).

D'après le Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux, le fétichisme implique l'utilisation d'objets inanimés en tant que stimuli du comportement et du désir sexuel (cela s'applique seulement si les objets ne sont originellement pas destinés à une utilisation sexuelle (ex, godemichet)). Le code DSM du fétichisme est 302.81; les critères diagnostics sont, à la base, les mêmes que ceux du CIM. Dans le DSM, tous les critères sont donnés par sections. Ces deux définitions sont le résultat de longues discussions et de multiples révisions.

Des psychologues et cliniciens perçoivent le fétichisme en tant que variations normales de la sexualité humaine. Même si ces orientations, en tant que fétichismes, restent irréprochables du temps que les individus impliqués se sentent bien. Un fétichiste est considéré comme malade seulement s'il/elle souffre de sa propre addiction, et pas seulement de l'addiction en elle-même.

Thérapies

Deux approches sont proposées en traitement : la psychothérapie cognitivo-comportementale (schémathérapie) et la psychanalyse, bien que les traitements ne soient pas forcément nécessaires et se concentrent sur les difficultés que la personne éprouve. Dans la plupart des cas, les fétichistes acceptent leur fétiche et le voit en tant qu'orientation sexuelle naturelle, sans intention de le changer.

La psychothérapie cognitivo-comportementale cherche à changer l'opinion de l'individu sur son fétiche sans analyser la manière dont le fétichisme est parvenu jusqu'à lui. Cette psychothérapie se focalise principalement sur l'humeur et le comportement de l'individu qui est affecté par le fétiche en question.

Par opposition à la psychothérapie cognitivo-comportementale : le patient fait face à son fétiche et lorsque l'excitation sexuelle commence à faire surface, un stimuli désagréable ou contrariant peut être déclenché. Généralement, lors de pensées agréables envers le fétiche en question, une réponse inverse (soit désagréable voire douloureuse) bloque le stimuli sexuel.

Un autre moyen étudié pour le traitement du fétichisme est proposé par la pharmacopée dans l'objectif d'une castration chimique.

Fétichisme et société

Le fétichisme sexuel, à l'instar des autres paraphilies, est encore aujourd'hui une pratique mal acceptée ou du moins mal appréhendée dans nos sociétés occidentales. Il est intéressant de constater que bien que le thème du sexe et de pratiques minoritaires ou marginales aient déjà été portés dans le débat public (revendications homosexuelles notamment), l'acceptation du fétichisme paraît tout de même poser problème. Souvent traitées comme maladies mentales au sens péjoratif, ces mœurs sont fréquemment l'objet d'un rejet violent. Pour certaines personnes, la norme représente donc encore de nos jours une règle qui continue de s'exercer à travers une tyrannie de la majorité qui exclut socialement et réprime ces comportements parallèles et peu visibles, presque secrets. Pour ceux qui sont fétichistes, il s'avère souvent difficile de trouver un partenaire qui accepte cette situation assez pour l'intégrer à ses pratiques sexuelles de couple. En conséquence, les individus qui n'en trouvent pas n'ont souvent d'autres choix que de recourir à d'autres moyens.

Médias

Le fétichisme dans son sens sexologique est exploité par la littérature, bien avant sa reconnaissance sexologique. Cette reconnaissance s’appuie sur des éléments littéraires pour ses études. La littérature courtoise énumérant les « blasons du corps » féminin devient un véritable genre jusqu'au XVI siècle et au XVIII siècle les descriptions deviennent presque cliniques, au XIX siècle, la dandysme s'inspire du fétichisme vestimentaire.

En photographie, design, cinéma et illustration), ce mouvement s'exprime au cours de l'entre-deux-guerre aux États-Unis et dont l'un des pères est John Willie, auteur de comics (Adventures of Sweet Gwendoline notamment) aux côtés de Stanton, Eneg et Jim. On parle aussi, plus couramment de « Fetish ». Sa forme classique a pour effet de substituer l'érotisme du corps, qui devient un élément secondaire de la mise en scène, par celui des objets, et principalement des vêtements ou des chaussures. Les matières jouent un rôle important, avec notamment le cuir, le latex et les matières vinyles ainsi que les talons aiguilles.

Aux États-Unis, le mouvement a été principalement porté par Bettie Page dans les années 1950 puis par Helmut Newton à partir des années 1970-1980 et Richard Kern, au milieu des années 1980. En Europe, le mouvement plus récent s'est divisé en trois écoles : le Fetish art, de Robert Chouraqui, Ludovic Goubet, où le corps joue un rôle de mise en lumière et de mise en évidence des tenues ; le Fashion Fetish, de Christophe Mourthé, Peter Czernich ou Julien Reynaud (Anticmos) où l'imagerie fetish tente de gagner ; et le Fetish-SM art de Ludovic Goubet, Manuel Urquizar, Nath-Sakura et Eric Martin où les imageries fetish et sadomasochistes se rejoignent.

À la suite de la création en Grande-Bretagne (Rubber Ball et Torture Garden), aux Pays-Bas (EuroPerve et Wasteland), en Belgique (Fetish Project) en France (Bal des Supplices, Nuit élastique, Nuit Dèmonia, Nuit FetishInParis, Alien Nation, Revolution Fetish, les soirées de LaLawrence et Zinella, etc.) et à Montréal, Fetish Weekend, les soirées du Cirque de boudoir et FéticheSequence) de soirées spécifiquement fétichistes, on assiste à l'apparition au milieu des années 1980 de modèles spécialisés dans ce domaine, les fetish models. Les célébrités notables suivantes peuvent être citées : Dita von Teese (ex-épouse du chanteur Marilyn Manson), Bianca Beauchamp, Emily Marylin, Mina, Darenzia, Kumi Monster, Miss Mosh, Eve-Adeline, Madrial, Alyz, Laïka de N., Morgana, Ulorin Vex, Sister Sinister, Louva, Jean Bardot, Rubberdoll, Nicotine, et LouLady.

Le mouvement fetish a pris aussi, au cours des années 1990-2000 de l'essor dans le milieu de la haute couture, avec notamment la collection automne-hiver 2003 de la maison Dior qui a fait appel à House of Harlot, couturier fetish anglais, pour intégrer des éléments en latex dans le défilé, ainsi que durant le mouvement du fétichic en 2011.

中文百科
恋足
恋足

恋物即以某些特定的无生命物体或人体部位作为性欲对象,由该物体或部位获得性激励,或通过某个生殖器以外的、通常与性活动无直接关系的具体对象而得到性兴奋和性满足的一种性现象。英文Sexual fetishism一词源于fetishism(盲目崇拜),即认为某一物具有超自然力,比如在马克思主义中,术语fetishism就被用来指人们对物质的崇拜迷恋。单纯喜欢物品而没有对它有强烈的性欲,并不是恋物者。

更广义的恋物还可以包括由某种抽象的概念或某种状况、情形而获得性激励的情况。之所以会有恋「物」的说法,是因为传统上讨论性欲的理论假定了人类性欲激发的来源应该是另外一名「人类」,而在作为主体的「人」以外的外在环境、物品、情境、对象,皆被称为「物」的关系。

弗洛伊德的早期理论

西格蒙德·弗洛伊德将男性恋物归因于童年时期由阉割焦虑造成的创伤。 根据他的理论,当儿童的性心理发展经历了口欲期(oral stage)、肛欲期(anal stage),进入到阳具期(phallic stage)后,男孩会进入一个固着性欲于母亲之时期,即所谓恋母情结。伴之而来的是杀死父亲并将其吃掉,以占据母亲的想法。由于一方面担心遭到父亲报复,伤害自己的阳具,另一方面又观察到女性没有阳具,发现了阉割的证据,使男孩出现了阉割焦虑,即认为既然母亲和其他女性都受到了阉割,则自己的阳具也同样处于危险之中。男孩为了缓解阉割焦虑,便会在母亲和其他女性身上寻找阳具的替代物,以证明母亲并未被阉割,则自己也有可能保全阳具。由此便产生了恋物。依据这套理论,男性会产生恋物,而女性则不会。 对此,女权主义者指出,在许多女性身上同样具有的恋物行为,使弗洛伊德的理论无法成立。

现代的恋物理论

尽管弗洛伊德的理论听起来很奇怪,并且也不是基于实验证据的,但是他发现了人类性行为的一个重要方面:性兴奋和条件作用的关系。正在进行的一些研究使这一关系更加清晰。比如,Lique M. Coolen博士2003年4月14日在圣地亚哥的一次实验生物学会议上发表的研究:经常在某个笼子中交配的雄性老鼠,即使在没有雌性老鼠和雌性气味的情况下,也会因为被放入这个笼子,而使其脑中诱发快感的化学物质增加。性条件训练发生了。人类的性行为也被假定可以受到类似的条件训练,这或许可以解释恋物现象。 这符合恋物产生于幼年期的印刻作用的理论。另外一个同样基于印刻作用的理论认为,男性少年频繁自慰,并由此创建起一种模式,在自慰时经常出现的物体,将可能在日后产生性唤起的作用。该少年由此而将此物体与性高潮联系起来。 常见的恋物包括:恋手、恋足、恋鞋、恋靴、恋袜、恋裤袜、恋裤、恋女内裤、恋内衣、恋制服、恋西装、恋毛发、恋理发、恋手套、恋假发、恋胸、恋哺乳、恋胸罩、恋尿布、恋玩偶癖或迷恋由某些特别材料(如橡胶、裘皮、氨纶、皮革、乳胶、尼龙、绸缎)制作的服装。 异装,即穿着异性服饰,也是一种常见的恋物形式。一些人迷恋某种服装面料,可能是因为这些面料形同「第二皮肤」,成为了穿著者皮肤的恋物替代品。最常见的情形是恋氨纶、恋橡胶、恋乳胶、恋绸缎,这些面料都是弹性而有光泽的,夸张了人体皮肤的某些特征。 恋物对象也可以是人体的某些部位,比如发、体毛、腿、脚、鼻子、胸部、生殖器官或者某种特殊的体形如孕妇。这大概可以解释中国历史上的缠足、十九世纪西方束腹的流行,以及当今美国的隆胸等。 有时,整个社会可以创建起一种广泛的恋物情结,以至于这种情结不再被视为恋物,而被当作是正常的性欲。比如英国维多利亚时代后期的脚踝迷恋,以及现代西方社会对贴身内衣和女性剔除体毛的普遍迷恋。中国明清时代的汉族公认「三寸金莲」是女性性感的象征,也是一个例子。 恋物相关的性唤起,在大部分人身上都是普遍存在的。一般认为,只有当恋物情结对恋物者的性或社会活动造成困扰时才被视为一个问题。有时「恋物」一词也被专用于指「非经由恋物相关的性唤起而不能达至性兴奋」的情况,此时亦可称作恋物症。 尽管上述的恋物形式是最为普遍的,但恋物如同其他的人类性行为一样,也可以是极为多样的。 许多色情描写(包括文学、绘画、摄影、音乐等等)的流派提供恋物相关的内容,这些色情作品被归类于恋物美术。

参照

恋物次文化

物恋

clothing fetish(英文)

恋物美术

fetish magazine(英文)

法法词典

fétichiste adjectif ( même forme au masculin et au féminin, pluriel fétichistes )

  • 1. religion qui appartient à un culte d'objets matériels auxquels sont attribuées des facultés surnaturelles

    un rituel fétichiste

  • 2. lié à l'adoration sexuelle d'un objet ou d'une partie du corps

    une tenue fétichiste

fétichiste nom commun - masculin ou féminin ( fétichistes )

  • 1. adepte de l'adoration sexuelle d'un objet ou d'une partie du corps

    un fétichiste inoffensif

  • 2. religion personne qui pratique le culte d'objets matériels auxquels sont attribuées des facultés surnaturelles

    un fétichiste africain

相关推荐

glaise a. (f), n. f (terre)~黏土, 胶泥

jaillir v. i. 1. 喷射, 喷, 涌:2. 射, 冒, :3. (突然)显现, 显示:4. 冲; 突然现 常见用法

régiment 团,军队,兵役,大量

décorner v. t. 1. 去(兽)角:2. 抚平折角:

ozone n.m.【化学】臭氧常见用法

insulté insulté, ea. , n. m 受侮辱的(人), 被凌辱的(人), 被辱骂的(人)

entrepreneur n. m. 承办人, 承包人, 承揽人; 承包商; 包工头 entrepreneur de transports 运输承包人 entrepreneur (de bâtiments)/(de construction) 筑工程承包人 2. 企业主, 业主; 企业家

marier v. t. 1. 为…主持婚礼2. 使结婚; 替…娶; 嫁出:3. [转]使结; 使和谐; 使:se marier v. pr. 1. 结婚2. 与… 结婚:3. [转]结; 和谐; :常见用法

majoritairement adv. 1获得数人支持2占数

aloi n.m.1. 〈旧语,旧义〉合金;成色 2. 〈转义〉质, 价值