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词典释义:
mulâtre
时间: 2023-09-11 16:13:29
[mylɑtr]

mulâtre, ssen. 黑人和白人的混血儿a. (f. ~)黑白混血的:

词典释义
mulâtre, sse

n.
黑人和白人的混血儿

a.
(f. ~)黑白混血的:
fillette ~黑白混血的
近义、反义、派生词
近义词:
métis,  quarteron,  sang-mêlé
联想词
métis 混血的; nègre 黑人,黑种人; esclave 奴隶; indigène 土生土的,本地出生的; hispanique 西班牙的; métissage 异种交配,杂交; colonial 殖民的,殖民地的; latino 美洲移民劳动者; autochtone 本地的,土著的; aristocrate 贵族;
短语搭配

fillette mulâtre黑白混血的小姑娘

fillette mulâtre, sse黑白混血的小姑娘

le teint café au lait de certains mulâtres黑白混血儿浅咖啡的脸色

原声例句

Les captifs, mes compagnons, ceux qui les avaient pris, soldats, matelots, noirs, basanés, blancs, mulâtres, et enfin mon capitaine, tout fut tué, et je demeurai mourante sur un tas de morts.

海盗,俘虏,兵,水手,黑人,半黑人,白人,黑白混血种人,还有我那船长,全都死了;我压在死人底下,只剩一口气。

[憨第德 Candide]

Quand il a goûté de la chair humaine, il y revient avec sensualité. Ce qu’il aime le mieux, c’est l’Indien, puis le nègre, puis le mulâtre, puis le blanc.

只要它吃过人肉,它就专喜欢吃人。它最爱吃的是印第安人,其次是黑人,再次是白人和黑人混处的杂种人,最后才是白种人。”

[格兰特船长的儿女 Les Enfants du capitaine Grant]

M. Viot présenta ses sujets, les deux mulâtres ; ils formaient toute la population vivante de l’île, avec quelques sangliers baugés à l’intérieur et plusieurs milliers de pingouins naïfs.

维奥先生向客人介绍了他的臣民,就是上面提到的混血儿,他们就是岛上的全部人口。此外,还有几头躲在窝里的野猪和上千只呆头呆脑的企鹅。

[格兰特船长的儿女 Les Enfants du capitaine Grant]

Ce dernier a donné le français mulâtre.

" mulato" 又生成了法语词汇黑人白人混血儿" mulâtre"

[Merci Professeur]

Les factions de cette société fondée sur  l'appartenance raciale s'affrontent selon leurs intérêts à plus ou moins court terme : Blancs, Créoles, Métis et Mulâtres, Noirs, Indiens, adoptent des positions  changeantes et s'entredéchirent, pour ou contre la monarchie espagnole.

这个基于种族归属的社会派系在或多或少的短期内根据他们的利益发生冲突:白人、克里奥尔人、梅蒂斯人和混血儿、黑人、印第安人,采取不断变化的立场并相互撕裂,支持或反对西班牙君主制。

[硬核历史冷知识]

例句库

Les caractéristiques démographiques et économiques des chefs de famille montrent que dans les ménages où les enfants travaillent entre l'âge de 5 et 9 ans, 92 % des chefs de famille sont des hommes; 57 % sont des mulâtres; 37 % sont blancs; 35,4 % gagnent jusqu'à 100 R$ par mois; et 56 % peuvent lire et écrire.

关于家长的人口统计和经济特点表明,在有5-9岁童工的家庭,92%的家长是男人,57.8%的家长是穆拉托人;37%是白人;35.4%月收入不足100克鲁塞罗;56%能读会写。

Les données ont permis de dégager les caractéristiques suivantes concernant les chefs de famille des enfants qui travaillent : i) 87,4 % des familles sont dirigées par un homme; ii) 52,2 % sont des mulâtres et 41,7 % des blancs; iii) 39,8 % ne savent ni lire ni écrire; iv) 56,1 % sont travailleurs indépendants; et v) 34,5 % gagnent jusqu'à un salaire mensuel minimum.

这些数据显示出有童工家庭的户主的以下特征:(一) 87.4%的家庭户主是男性;(二) 52.2%的家庭为穆拉托人,41.7%为白人;(三) 39.8%不识字;(四) 56.1%为自营职业者:以及(五) 34.5%最多挣得一份最低月工资。

法语百科

Enfant mulâtre avec sa mère espagnole et son père noir en Nouvelle-Espagne par le peintre espagnol Miguel Cabrera (XVIII siècle).

Le terme mulâtre (au féminin mulâtresse) désigne, dans les anciens empires coloniaux, les personnes dont l'ascendance est à la fois européenne et africaine (à la différence du terme « créole », désignant lui des personnes nées sur les îles, qu'elles soient d'ascendance européenne, africaine, amérindienne caraïbe, indienne ou mixte). Le terme mulâtre (mullatre) est apparu en 1544 dans l'ouvrage de Jean Fonteneau La Cosmographie avec l’espère et régime du soleil du nord dans le sens général de métis. Ce n'est qu'en 1604 chez François Martin de Vitré que le substantif prend son acception actuelle : « Il y a quelques mulastres ou mestis c'est-à-dire personnes issus d'hommes blancs et de femmes noires ». Toutefois, l'existence de mulâtres précède l'économie de plantation.

En français, le terme est emprunté au portugais mulato (mulet). Il est de moins en moins utilisé dans la partie européenne de la France, ce qui n'est pas le cas aux Antilles (milat, mot créole dans les îles caraïbes francophones), au Québec et au Nouveau-Brunswick. Les équivalents portugais et espagnols mulato restent couramment utilisés. En anglais, le terme mulatto peut être considéré comme péjoratif ou raciste.

En français, le terme mulâtre n'est pas considéré comme péjoratif, mais vieilli. L’étymologie faisant référence au mulet peut être considérée comme peu honorable, mais l'usage du terme a été adopté, avec fierté, par ceux qui se réclament de cette communauté. Elle a d'ailleurs pu avoir le caractère d'une caste. Le terme métis est plus général. Le terme « mulâtresse » est lui considéré comme dépréciatif.

Vision historique

Contexte original du terme

Aux Antilles et dans les Mascareignes la désignation des personnes selon leur couleur a une importance historique. Elle est due à une représentation de la hiérarchie sociale. Plus les personnes étaient d'ascendance européenne, plus elles étaient supposées riches et puissantes. Initialement les colons étaient des nobles, et le roi de France, Louis XIV, ne permettait pas la transmission du titre au travers du mariage avec des Africains d'origine. Il faut rappeler que ce titre conférait une fonction d'autorité sur des Français, et souvent un territoire associé en métropole.

Par ailleurs, il faut rappeler que les premiers mulâtres sont apparus avant l'économie de plantation et la traite des esclaves. Ils étaient les enfants d'européens et d'esclaves africaines des débuts de la traite occidentale qui débuta en 1441 par la déportation de captifs africains vers la péninsule ibérique ainsi que de flibustiers et boucaniers. Ces derniers sont en partie les ancêtres des négociants de l'économie de comptoir des Amériques. Ces immigrants européens prenaient femmes locales parmi les indiens caraïbes (amérindiens). À la fin de la flibuste, au XVIII siècle, une partie des pirates s'est reconvertie en bateaux négriers ; une partie des boucaniers s'est reconvertie en négociants d'esclaves. En effet les colons achetaient souvent ceux-ci à crédit, et c'était coûteux. Face aux planteurs, il s'est constitué une caste de mulâtres. Leur aisance économique leur a facilité l'accès à l'éducation ; c'est-à-dire aux professions intellectuelles. La défense de leur couleur était implicitement associée à leurs privilèges, et leur patrimoine. Cela les a conduit, à l’imitation des békés, à restreindre les mariages avec des personnes d'ascendance africaines. Leur couleur est implicitement associée à la pauvreté héritée de la condition d'esclave. D'ailleurs, ces personnes n'ont plus de patrimoine, initialement saisi par les noblesses africaines qui les ont vendues pour participer au commerce triangulaire lancé par les colons .

En opposition avec ces comportements discriminatoires et ces inégalités, le mariage d'une personne d'ascendance africaine avec un béké ou un mulâtre était à la fois une ascension sociale et une remise en cause de l'ordre établi. Il s'est ajouté, notamment aux Mascareignes l'arrivée d'une immigration asiatique. Une partie d'entre elle a été intégrée dans les mulâtres. Contrairement aux États-Unis, les métissages n'ont jamais été interdits dans les colonies des pays (catholiques) d'Europe continentale. Progressivement les discriminations s'affaiblissent. Mais, le pouvoir économique des békés et des mulâtres demeure au gré des transmissions de patrimoine. La relative dépassionalisation de la question conduit les antillais à un regard plus culturel sur leurs différences d'apparence. Elles participent à la définition d'une « identité antillaise ».

Chaque teinte entre le noir et le blanc a eu son qualificatif. Dans les Antilles françaises, en Espagne, au Portugal, au Brésil et dans le sud des États-Unis comme dans plusieurs autres pays, l'importance de l'origine raciale ne s'arrêtait pas à la première génération. Une classification raciste selon la part de « sang noir » s'est mise en place, ainsi traditionnellement :

Un enfant issu d'une union noir-blanc est un mulâtre (mulâtresse)

Un enfant issu d'une union mulâtre-blanc est un quarteron (quarteronne)

Un enfant issu d'une union quarteron-blanc est un octavon (octavonne)

Un enfant issu d'une union mulâtre-noir est un câpre (câpresse) ou un griffe (griffonne)

Le terme quarteron signifie que l'individu a un quart de sang noir et octavon qu'il en a un huitième (les qualificatifs ont par exemple été utilisés concernant Alexandre Dumas père et fils).

En langue anglaise la division ne s'arrêtait pas à octoroon (l'équivalent d'octavon), on avait donc ensuite le quintroon (c’est-à-dire la cinquième génération à partir de l'ancêtre noir), nettement plus fréquent que son synonyme hexadecaroon (qui signifie que l'individu a un seizième de sang noir). Ces derniers qualificatifs ont probablement été très peu utilisés car à ce niveau les individus n'ont plus aucune caractéristique les différenciant des blancs.

Statut social du mulâtre

Juan de Pareja, né d'un père espagnol et d'une mère esclave noire, peint par Velasquez (1650).

Redenção de Cam de Modesto Brocos (1895), illustrant l'éclaircissement du lignage familial au fil des générations.
Redenção de Cam de Modesto Brocos (1895), illustrant l'éclaircissement du lignage familial au fil des générations.

Le mulâtre jouissait jusqu’au milieu du XX siècle dans les Antilles et en Amérique latine (également dans le sud des États-Unis) du prestige du sang blanc et de la force noire (chaque nuance de couleur correspondait dans l'imaginaire collectif à une valeur et à un statut social). En même temps le mulâtre suscitait, à cause de sa position, un sentiment de haine et d’agacement aussi bien chez les blancs que chez les noirs, certains préférant être employés par un blanc raciste que par un mulâtre.

Chaque famille (noire) avait pour ambition d'éclaircir son sang génération après génération car cela signifiait à terme échapper à la condition pauvre et à l'esclavage (s'affranchir par une couleur libre). Sous certaines conditions, l'enfant mulâtre pouvait être affranchi, mais dans d'autres cas et dans des colonies autres que françaises même les octavons pouvaient rester esclaves.

C'est pourquoi certains mulâtres furent adeptes de l’éclaircissement du lignage familial et évitaient au maximum le contact avec les noirs, en se mêlant si possible aux blancs (ou supposés blancs). Ceci a été longtemps le cas au Brésil même après l’abolition de l’esclavage, c’est ce qu'on a appelé le branqueamento. Les noirs, les métis ou les indiens recherchant systématiquement une femme plus claire.

Du point de vue légal, le statut des mulâtres était variable : selon la disposition IX de 1685 du code noir ceux issus d'un père blanc naissaient libres : « L’homme qui n’était point marié à une autre personne durant son concubinage avec son esclave, épousera dans les formes observées par l’Église ladite Esclave, qui sera affranchie par ce moyen, & les enfans rendus libres & légitimes ». De ce fait ils étaient inscrits à l'état civil, avec toutes les conséquences sur la capacité à agir et disposer de propriétés. Mais paradoxalement, l'article 13 de ce même code précise que « si le père est libre et la mère esclave, les enfants soient esclaves pareillement » (et inversement « si le mari esclave a épousé une femme libre, les enfants tant mâles que filles suivent la condition de leur mère »).

Utilisation du terme

Concernant l'étymologie du terme mulâtre, la comparaison des métis à des mulets est biologiquement fausse puisque le mulet, issu d'un âne et d'une jument, deux animaux d'espèces différentes, est stérile, alors qu'un individu métis ne l'est pas. De surcroît, nous savons aujourd'hui que l'existence de races humaines est contredite par les résultats constants de la recherche en génétique depuis le milieu du XX siècle.

Bien qu'il soit issu de raisonnements raciaux, le terme mulâtre n'a officiellement aucune connotation péjorative, en effet, aucun dictionnaire ne le qualifie ainsi, ni même d'adjectif vulgaire ou familier. Il en est de même en Amérique du Sud et centrale pour le terme mulato, tant dans les pays hispanophones qu'au Brésil.

La population métisse, comme la population blanche, s'est appropriée ces classifications par nuance de couleur et il en reste des traces dans le langage, notamment aux Antilles françaises. D'autres termes antillais existent, et sont plus ou moins usités. Certains sont péjoratifs comme chapé coolie qui désigne les métis indiens, d'autres restent plus affectifs comme chabin (féminin: chabine) et désignent les métis à la peau claire (ou avec des yeux ou cheveux clairs). L'hybride issu du mouton et de la chèvre est aussi nommé chabin, chabine.

Le terme mulato ou mulata est aussi utilisé en portugais pour désigner des métis. Au Brésil la mulata est encensée durant le carnaval notamment dans des chansons spécifiques (marchinhas).

Aux États-Unis, le terme mulatto ayant autrefois été employé aussi pour les hybrides d'animaux, il est considéré comme raciste et insultant par certains, qui lui préfèrent biracial, alors que d'autres locuteurs anglophones considèrent que mulatto préserve une continuité qui fait défaut à biracial ou autres termes alternatifs.

La grande encyclopédie Larousse de 1974 donne comme synonyme à mulâtre le terme eurafricain.

中文百科

穆拉托人(英文:Mulatto)为一血统分类上的习惯名称,指黑人及白人的混血(这些人多数是男主人和女黑奴的混血儿),主要分布于非洲、北美洲、南美洲及加勒比海一带。欧洲前殖民国家境内及欧洲海外省及海外领地亦有分布。

知名人物

荷莉·贝瑞:美国奥斯卡金像奖最佳女主角奖项首位女性非裔得奖者

德瑞克·基特:美国职棒大联盟纽约洋基主力游击手(联棒生涯:1996年—)

亚历山大·佩蒂翁:海地总统(1807年—1818年)

让-皮埃尔·布瓦耶:海地总统(1822年—1843年)

珍妮弗·比尔斯:美国演员,1982年金球奖最佳女主角

巴拉克·欧巴马:美国总统

法法词典

mulâtre nom commun - masculin ou féminin ( mulâtres )

  • 1. personne dont un des parents est noir et l'autre est blanc (vieilli) [Remarque d'usage: on trouve aussi "mulâtre" au féminin; peut prendre des connotations péjoratives] Synonyme: métis

    des mulâtres et des créoles

mulâtre adjectif ( même forme au masculin et au féminin, pluriel mulâtres )

  • 1. dont un des parents est noir et l'autre est blanc (vieilli) [Remarque d'usage: peut prendre des connotations péjoratives] Synonyme: métis

    une jeune fille mulâtre

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