词序
更多
查询
词典释义:
suicidé
时间: 2024-01-02 18:47:41
[sɥiside]

suicidé, ea. (m) 自杀 n. 自杀者

词典释义

suicidé, e

a. (m)
自杀

n.
自杀者
近义、反义、派生词
近义词:
désespéré
联想词
assassiné 被暗杀/刺杀; tué 被杀者,遇害者; décédé 死者; effondré 消沉,颓丧; abattu 气馁, 沮丧, 消沉; torturé 折磨; pendu 悬挂着, 吊着被绞死者; enterré 埋藏,埋葬; mort 死,死亡; noyé 淹死, 溺死; condamné ,囚犯;
短语搭配

suicidé ( e)自杀者

Le singulier dans cette affaire est qu'il s'est suicidé.此事怪就怪在他自杀了。

de désespoir, il s'est suicidé他处于绝望而自杀了

On traînait sur la claie le corps des suicidés.以前人们将自杀者的尸体放在柳条筐上游街。

原声例句

L'auteur de l'attaque est un élève de 18 ans qui s'est suicidé.

袭击的肇事者是一名自杀的 18 岁学生。

[RFI简易法语听力 2018年10月合集]

Au Pérou, l’ancien président Alan Garcia est mort ce mercredi après s’être suicidé à son domicile de Lima.

在秘鲁,前总统艾伦·加西亚(Alan Garcia)周三在利马的家中自杀身亡。

[RFI简易法语听力 2019年4月合集]

Cet ex-gendarme devenu policier s'est suicidé dans la petite maison qu'il possèdait au Grau-du-Roi.

这位成为警察的前宪兵在他在格劳杜罗伊拥有的小房子里自杀了。

[法国TV2台晚间电视新闻 2022年9月合集]

Au début de la crise, quand les intellectrons ont commencé à interférer sur les résultats des accélérateurs de particules, certains scientifiques se sont suicidés.

“在危机初期,当智子首次扰乱加速器时,有几个人自杀

[《三体3:死神永生》法语版]

Un homme de 50 ans s'est suicidé dans le hall d'une école primaire, ce matin à Paris.

今天早上,一名50岁的男子在巴黎一所小学的大厅自杀

[RFI简易法语听力 2013年5月合集]

Robin Williams avait 63 ans. Il pourrait s'être suicidé. Robin Williams a été retrouvé pendu avec une ceinture et avait un poignet entaillé.

罗宾·威廉姆斯63岁他可能自杀了罗宾·威廉姆斯被发现被绞死,手腕上凹陷。

[RFI简易法语听力 2014年8月合集]

Bien sûr… Et c'est par culpabilité qu'il s'est suicidé.

答案是肯定的。。。他自杀是出于内疚。

[Lupin 绅士怪盗]

Quant à l'empereur vaincu, Clodius Albinus, cerné par les soldats ennemis dans une maison, il s'est probablement suicidé, comme c'était l'usage pour un général battu, même si d'autres versions existent à ce sujet.

至于战败的皇帝克洛狄乌斯·阿尔比努斯, 被敌军包围在一所房子里,他很可能自杀了, 这是被打败的将军的习俗, 即使关于这个主题还有其他版本。

[硬核历史冷知识]

Le tueur, un homme noir de 28 ans, a tiré à plusieurs reprises avant de prendre la fuite. Pourchassé par d'autres policiers il s'est ensuite suicidé sur un quai de métro.

凶手是一名28岁的黑人男子,在逃跑前开了几枪。在其他警察的追赶下,他在地铁站台上自杀身亡。

[RFI简易法语听力 2014年12月合集]

L'unique assaillant se serait suicidé. Il avait une trentaine d'années.

[法国TV2台晚间电视新闻 2022年9月合集]

例句库

Un homme d'une cinquantaine d'années s'est suicidé jeudi matin.

一个50来岁的人在周四早上自杀了。

Il s'est suicidé dans sa cellule en s'ouvrant la gorge avec un rasoir.

他是在牢房里用一把刮胡子的刀片割断喉咙自杀的。

Il s'est suicidé dans sa cellule.

他在牢房里自杀了。

A la fin de sa vie, l’écrivain Hemingway s’est suicidé pour mettre fin à ses jours.

在他生命终了,作家海明威用自杀来结束他的生命。(你是没话好讲了吗?

S'ils n'ontplus besoin de moi, je vais les tuer et ensuite suicidé Oh,croyez-moi, je suis sérieux, parce que je les aime.

如果他们不再需要我,我会杀了他们然后再自杀哦,相信我,我是认真的,因为我爱他们。

"C'est un drame", a déclaré Pierre Dubois (CFDT), précisant que le salarié, "un gars de chez nous", s'était suicidé "à sa prise de service".

CFDT的皮埃尔·杜布瓦认为“这是一个悲剧”,并明确指出出事的员工是在“为其他人服务的时候”自杀的。

En juin, il a été signalé que l'un des meneurs présumés, Said Imami, se serait suicidé en prison, mais cette nouvelle a été accueillie avec beaucoup de scepticisme.

份,据报其中的一位罪魁祸首Said Imami在关押期间自杀,很多人对此消息表示怀疑。

Al'Owali, l'agent qui ne s'était pas suicidé lors de l'attentat à la bombe, a avoué qu'on lui avait fait enregistrer une vidéocassette de lui-même utilisant le même nom fictif.

本想成为舍身炸弹手的Al'Owali承认说,他被要求用同一个虚有组织的名义拍摄一盘关于他自己的录像带。

Un salarié de France Télécom-Orange de 57 ans s'est suicidé mardi matin en s'immolant par le feu sur le parking d'un site près de Bordeaux, a annoncé la direction du groupe.

本周二上午,法国电信Orange一名57岁的员工在波尔多附近一个公司分部的停车场上自焚

法语百科
Description de cette image, également commentée ci-après

Le suicide (du latin suicidium, des mots sui : « soi » et caedere « tuer ») est l’acte délibéré de mettre fin à sa propre vie. Le suicide est souvent commis par désespoir, cause qui peut être attribuée à un trouble mental tel que la dépression, le trouble bipolaire, la schizophrénie, l'alcoolisme ou l'abus de substances. Des facteurs de stress tels que les problèmes financiers ou des problèmes dans les relations humaines jouent souvent et également un rôle significatif.

Chaque année, plus d'un million d'individus se suicident. L'Organisation mondiale de la santé (OMS) estime que le suicide est la treizième cause de mortalité la plus fréquente dans le monde et le National Safety Council le classe sixième des causes les plus fréquentes aux États-Unis. Le suicide est la cause principale de mortalité chez les adolescents et adultes âgés de moins de 35 ans. La prévalence du suicide est trois à quatre fois plus élevée chez les hommes que chez les femmes. Les tentatives échouées de suicide dans le monde sont estimées entre 10 et 20 millions chaque année.

La question du suicide recoupe les domaines de la religion, de l'honneur et du sens de la vie. Les religions abrahamiques considèrent que le suicide est une offense envers Dieu. Dans le domaine médical, le suicide assisté et l'euthanasie sont des sujets actuellement controversés. Les caractéristiques qui définissent ces deux moyens suicidaires incluent les patients en phase terminale d'une maladie, qui souffrent atrocement, et ceux qui sont d'une manière générale physiquement et mentalement amoindris (conséquences d'un accident ou d'une maladie).

Étymologie

L'origine du mot (formé d'après homicide) est récente : sa paternité est souvent attribuée à un écrit de l'abbé Desfontaines en 1737 (Observations sur les écrits modernes, t. XI, p. 299) mais dès 1734, l'abbé Prévost parle de suicide dans sa gazette Pour et Contre, ce néologisme latin semblant même avoir été utilisé dès le XVI siècle par les casuistes pour contrebalancer le mot homicide utilisé jusque-là et jugé trop fort. Voltaire (qui publie, en 1739, Du suicide ou de l'homicide de soi-même) et les encyclopédistes acceptent ce néologisme et le diffusent. Il est adopté par des jurisconsultes, comme Daniel Jousse, qui feront désormais coexister les deux termes au niveau juridique.

Histoire de la médecine

L'idée qui traverse la médecine d'Hippocrate jusqu'à aujourd'hui sous des expressions diverses est qu'il existe au moins deux formes de suicide, Jean Starobinski illustre cela de la manière suivante : « Les images du suicide, dans la culture de l'Occident, oscillent entre deux types extrêmes : d'un côté, le suicide accompli en pleine conscience, au terme d'une réflexion où la nécessité de mourir, exactement évaluée, l'emporte sur les raisons de vivre ; à l'opposé, l'égarement démentiel qui se livre à la mort sans penser la mort. Les deux exemples antithétiques pourraient se nommer Caton et Ophélie. » La clinique moderne, en dehors de l'approche sociologique maintenant totalement infiltrée par les statistiques, décèle la plupart du temps un mélange des deux types : « On voit fonctionner des formes mixtes, c'est-à-dire celles où raison et déraison se mêlent et se confondent, sans qu'il soit possible de départager. » L'entité psychiatrique la plus souvent invoquée est la dépression et ses différentes formes dont le délire mélancolique ou le raptus suicidaire, qui est une manifestation impulsive liée à une frustration majeure, un mouvement violent incontrôlé, en d'autres termes, pour reprendre la distinction précédente, à une fureur de déraison.

Classification sociologique

Émile Durkheim, un des fondateurs de la sociologie, publie en 1897 son fameux livre Le Suicide où il analyse ce phénomène sous un angle social. Il distingue quatre sortes de suicides : le suicide égoïste, le suicide altruiste, le suicide anomique et le suicide fataliste. Dans chaque cas, la désintégration sociale est la cause première véritable.

Type Description Suicide assisté Un individu qui souhaite en finir avec la vie peut demander l'assistance d'un autre individu. L'autre individu, habituellement un membre de la famille ou médecin, peut aider avec accord celui qui souhaite en finir car physiquement amoindri. Le suicide assisté est un sujet controversé politiquement et moralement dans certains pays, par exemple l'affaire du D Jack Kevorkian, un médecin américain condamné à huit ans de prison pour avoir aidé ses patients à mourir . Meurtre-suicide Le meurtre-suicide est un acte dans lequel un individu tue d'autres personnes immédiatement avant ou en même temps qu'il se donne délibérément la mort. La motivation du meurtre-suicide peut être considérée comme purement criminelle ou comme un acte de bienveillance chez un individu atteint de dépression. Attentat-suicide L'attentat-suicide est l'acte dans lequel un individu se donne violemment la mort à des fins criminelles ou militaires. Les bombardements-suicide sont considérés comme du terrorisme parmi les communautés ciblées. Opposition Le suicide est souvent commis en tant que signe de protestation ou d'opposition. Fuite Lors de situations extrêmes durant lesquelles la vie est insoutenable, certains individus commettent un suicide en tant qu'échappatoire.

Fiabilité des statistiques

Comme dans le cas des homicides, les statistiques sur les suicides (tentatives, suicides réussis) doivent être utilisées avec précaution en raisons de fréquents biais importants, qui en outre semblent varier selon les époques, régions ou pays. Il y a des familles ou des religions ou des contextes où l'entourage ou la société cherchent à cacher le fait qu'une personne se soit suicidée, le certificat de décès citant alors un traumatisme mortel ou un empoisonnements mortel résultant d'une cause et/ou intention inconnue(s).

Certains auteurs estiment que si ces biais de déclaration sont stables et qu'on peut les évaluer avec justesse (par exemple via l'étude des système de certification des décès par suicide, de la fréquence et qualité des enquêtes médico-légales et autopsies demandées dans les cas douteux ; en s'appuyant sur la littérature internationale sur la qualité de ces données), alors les chiffres pourraient être corrigés et des études statistiques faites sur leur base.

Par exemple en France l'INSERM a lancé une enquête rétrospective (2001-2002) en interrogeant 532 médecins certificateurs sur des dossiers remplis en 1999. L'étude a conclu que les suicides représentaient en 1999 pour ces cas environ 24 % des morts classées « indéterminées » chez les moins de 25 ans et plus de 40 % chez les plus de 25 ans. Ceci conduirait à augmenter le taux global de suicide de 7 % 6 au moins, et deux enquêtes locales ont montré qu'en tenant compte des morts de « cause inconnue ou non déclarée », cette proportion passerait à 20 %, voire 30 %.

En 2012 il y a eu officiellement 25 suicides/jour en moyenne en 2012 avec d'importantes différences régionales dans le taux de suicide. Ces chiffres sont en réalité biaisés par une sous-déclaration qui semble beaucoup varier selon les régions. Le degré de sous-estimation a fait l'objet d'une évaluation en 2006 ; selon ce travail les chiffres de taux de suicide publiés changent considérablement selon le département ou la région, et si moins de 10 % des suicidés échappent selon cette étude à la statistique dans la plupart des régions, mais ils seraient 22 % en Rhône-Alpes et 46 % l’Ile-de-France. Selon la DREES, l’enregistrement d’une cause médicale de décès masque parfois le suicide (« mort violente indéterminée quant à l'intention »), et parfois des suicides suspects entraînent une investigation judiciaire, ou la mort peut être déclarée « de causes inconnues », ou encore parfois l’Inserm n’a pas reçu de certificat.

C’est en outre-mer qu’on se suicide le moins, et en Bretagne le plus (l’isolement et la solitude, et la dépression sont les premières causes citées lors des appels à SOS-Amitié). Les hommes meurent beaucoup plus de suicide que les femmes, et surtout à 45-49 ans et à 65-69 ans (pour le cas de l’Yonne).

Facteurs de risque

Une étude montre que 87 % des individus ayant commis un suicide ont été diagnostiqués comme souffrant d'un trouble mental qui a rapport avec leurs amis ou leurs familles. En Angleterre, 27 % des individus qui se sont suicidés entre 2000 et 2010 ont déjà contacté des services hospitaliers quelque temps avant leur décès. Il existe un grand nombre de facteurs de risque liés au suicide, incluant la toxicomanie, des suicides dans l'entourage d'un individu, ou encore un traumatisme crânien.

Des facteurs sociaux-économiques comme le chômage, la pauvreté et la discrimination peuvent être à l'origine de pensées suicidaires. La pauvreté n'est pas une cause directe de suicide, mais l'appauvrissement étant un facteur de dépression en est un facteur de risque. Des antécédents d'abus physiques ou sexuels, ou du temps passé dans un foyer d'accueil sont également des facteurs suicidaires. Le désespoir — un sentiment dans lequel l'amélioration d'une situation chez un individu semble être un échec — est un fort indicateur de suicide.

Conditions médicales

Souvent le suicide est lié à des facteurs physiologiques tels qu'une douleur chronique, une commotion cérébrale ou traumatisme crânien. Des troubles du sommeil comme l'insomnie et l'apnée du sommeil ont été cités dans de nombreuses études comme facteurs de dépression et de suicide. À un certain moment, le manque de sommeil est également un facteur de risque indépendant de la dépression.

Troubles mentaux

Certains troubles mentaux sont souvent présents lors d'une période suicidaire. Il est estimé que 87 à 98 % des suicides sont commis par des individus atteints de troubles mentaux. Ces troubles incluent : troubles de l'humeur à 30 %, abus de substances à 18 %, schizophrénie à 14 % et troubles de la personnalité à 13 %. Près de 5 % des patients souffrant de schizophrénie commettent un suicide. Le suicide est la première cause de mortalité chez les schizophrènes. Deux tiers de ces suicides ont lieu durant les six premières années d'évolution de la schizophrénie, ce qui fait de cette période celle où le risque est le plus grand. La dépression psychiatrique et l'alcoolisme sont des troubles indépendants hautement liés au suicide. Le risque est particulièrement grand durant les premières étapes de la maladie chez les individus atteints de troubles de l'humeur, tels que la dépression majeure ou le trouble bipolaire.

La dépression est l'un des troubles mentaux les plus communément diagnostiqués. 17,6 millions d'Américains en sont affectés chaque année, soit approximativement un individu sur six. Dans les vingt prochaines années, la dépression devrait être la première cause de mortalité dans les pays développés et la seconde cause d'invalidité dans le monde. Bien que les domaines psychiatriques et médicaux ne classifient plus l'automutilation en tant que tentative suicidaire, des études récentes ont indiqué que la présence de comportements auto-injurieux pouvait être liée à un haut risque de suicide. Bien qu'il existe un lien entre l'automutilation et le suicide, cette première n'est pas perçue comme étant une cause du suicide ; les deux, cependant, sont des éléments de la dépression clinique. Les jeunes individus, et plus récemment les personnes âgées, sont particulièrement touchés par l'automutilation.

La majeure partie des individus qui tentent de se suicider ne réussissent pas du premier coup. Cependant, un suicide ayant échoué peut tragiquement mener à une autre tentative qui peut cette fois réussir.

Abus de substances

Abus de substances, photographie allégorique.
Abus de substances, photographie allégorique.

L'abus de substances est le second facteur de risque le plus répandu après la dépression et le trouble bipolaire. Les abus de substances chroniques sont liés à un haut risque de suicide. Certains psychotropes contiennent des effets néfastes et peuvent mener à d'importants dysfonctionnements sensoriels. Lorsque ces troubles sont mélangés à des problèmes personnels, le risque de suicide est particulièrement élevé. Plus de 50 % des suicides ont un certain lien avec l'alcool ou la prise substantielle, et plus de 25 % des suicides sont commis par des adeptes ou alcooliques. Ce cas de figure est également observé chez les adolescents avec 70 % de suicides.

Méthodes

Les méthodes employées par les personnes s'étant suicidées sont compilées par l'OMS afin de concevoir des stratégies efficaces de prévention du suicide. L'empoisonnement par pesticide est courant dans de nombreux pays d'Asie et en Amérique latine ; l'empoisonnement médicamenteux est fréquent dans les pays nordiques et au Royaume-Uni. La pendaison est la méthode la plus utilisée dans l'est de l'Europe, tandis que l'on observe plus souvent le recours à l'arme à feu aux États-Unis et le saut d'un endroit élevé dans les grandes villes telles que Hong Kong.

Lieux

Les endroits au monde où ont lieu le plus de suicides sont les bois d'Aokigahara au Japon avec 30 morts par an en moyenne avec un pic de 105 morts en 2003, suivi du Golden Gate Bridge à San Francisco et des falaises de Beachy Head en Angleterre avec 20 morts par an en moyenne. Le grand pont de Nankin sur le Yangtsé est le lieu où a été effectué le plus grand nombre total de suicides avec une estimation de 2 000 suicides de 1968 à 2006.

Prévention

Aides internationales

Clôture érigée pour prévenir les suicides sur le pont Tromsøbrua, Tromsø, Norvège.

Le suicide est généralement annoncé ; beaucoup de suicidés ont essayé de prévenir leurs proches et laissent une lettre d'adieu afin d'expliquer leur geste. Ces pensées sont à prendre au sérieux ; s'il y a un risque de tentative de suicide, il faut en parler avec la personne ouvertement afin de pouvoir l'éviter. L'évocation de la mort avec une personne, poser la question « avez-vous pensé à la mort ? » n'est pas suicidogène, mais permet au contraire de montrer que l'on comprend la souffrance. Lorsque l'on discute, il ne faut pas porter de jugement ; on peut tenter de faire se remémorer à la personne d'anciens problèmes et les stratégies qu'elle avait mises en œuvre pour les résoudre. Selon le professeur Michel Debout : « lorsqu’on pense qu’une personne va mal, il ne faut pas hésiter à lui dire ce que l’on ressent. Et la manière dont on lui dit est importante. Si vous lui demandez : « ça ne va pas ? », elle risque de se renfermer dans une réponse de type : « Mais si ça va très bien. » Alors que si vous dites « je te sens mal », vous vous impliquez personnellement, et vous montrez que non seulement vous offrez une écoute, mais même un véritable dialogue. À partir de là, tout dépend de la situation et de votre lien avec elle. Mais vous pouvez essayer de l’orienter vers un soutien, un spécialiste ou une association qui pourront l’aider ».

Les personnes qui ont fait une tentative de suicide sont en général prises en charge en service de soins aigus à l'hôpital (à la suite d'un empoisonnement ou des blessures nécessitant souvent une réanimation). Une fois l'épisode critique surmonté et l'éloignement de tout danger vital, le patient est orienté vers un service de psychiatrie. L'hospitalisation est volontaire dans la grande majorité des cas, mais certaines dépressions sévères (mélancolie, dépression délirante) peuvent entraîner une hospitalisation à la demande d'un tiers, voire une hospitalisation d'office. Dans tous les cas, les sujets ayant fait une tentative de suicide doivent être évalués par un psychiatre, et souvent orientés vers une structure adaptée à la prise en charge d'une cause curable de suicide (dépression très souvent, mais aussi psychose, alcoolisme, etc.). Dans le cas d'un séjour en psychiatrie, il est proposé un suivi ultérieur en consultation psychiatrique (hospitalière ou avec un psychiatre libéral). Malgré ces efforts de prise en charge et la possibilité d'hospitalisation contre le gré du suicidant, en France, un quart des adolescents mineurs suicidants sortent de l'hôpital sans avoir eu de consultation psychiatrique. Cette prise en charge des personnes qui tentent de se suicider est importante car les risques d'une nouvelle tentative sont grands (75 % dans les deux ans). Il est cependant aussi nécessaire de faire une prévention du suicide en amont. Cela passe par l'explication de ce qu'est la dépression. Il serait souhaitable que médecins (60 à 70 % des suicidants consultent un médecin dans le mois qui précède le passage à l'acte, dont 36 % dans la semaine qui précède), enseignants et de manière générale toute personne en contact avec des adolescents ou des personnes en détresse sociale soient formés, des campagnes publicitaires soient menées afin de sensibiliser l'ensemble de la population à ce problème et d'aider les personnes susceptibles de se suicider à abandonner cette idée en leur ouvrant la voie à d'autres alternatives.

L'idéal serait de convaincre la personne de consulter un médecin ou de contacter une association spécialisée. Si le passage à l'acte est ressenti imminent, il faut prévenir les secours (en priorité la régulation médicale, le 15 en France, le 112 en Europe pour les urgences diverses) et le 911 au Canada. Cependant, l'écoute dans le but de faire exprimer à la personne ses difficultés ne constitue qu'un premier stade de la prévention.

L'aide téléphonique pour les personnes en détresse est venue du prêtre anglican Chad Varah, du centre de Londres, en 1953. Persuadé que tous les désespérés sur le point de mettre fin à leur vie doivent pouvoir parler à quelqu’un, il fait passer dans le Times une annonce insolite : « Avant de vous suicider, téléphonez-moi. » Cette idée fut reprise partout dans le monde.

Aides francophones

Il existe de nombreuses aides mises à disposition pour chaque individu. Un premier stade est généralement pris en charge téléphoniquement par des associations dans chaque pays à commencer par les pays francophones européens : En France et en Suisse, ces services « se cantonnent exclusivement à l'écoute » et n'interviennent pas « même sur demande expresse de la personne en détresse ». Au Québec, si la personne est jugée en danger immédiat, les intervenants du 1-866-APPELLE retraceront l'appel et enverront des secours. C'est une ligne d'intervention. Spécifiquement à Montréal, Suicide Action Montréal possède un grand réseau d'intervenant formé en intervention auprès des personnes suicidaires. Le service est disponible 24/7 au (514) 723-4000. Le service est également offert en anglais. Pour les anglophones, le service de SOS Amitié spécialisé peut orienter vers un psychiatre anglophone voire appeler les pompiers « à la demande expresse » de la personne. SOS Amitié a aussi un service d'écoute par courriel mais avec des délais de 48 heures pour les réponses.

D'autres aides peuvent être trouvées comme notamment sur des forums de discussion affirmant procurer un soutien psychologique existant actuellement sur Internet. Selon certains, il convient d'aborder ces sites avec circonspection en raison de l'impossibilité de contrôler la compétence des interlocuteurs : un site Internet étant facile à créer, il n'apporte pas le gage d'une structure pratiquant la formation interne et l'évaluation de ses personnels ou du décalage culturel pouvant exister entre les personnes parlant la même langue mais pouvant être de culture très différente. Ces deux facteurs pourraient mener à une aide inadaptée, qui pourrait même être suicidogène. SOS Amitié Internet, dans le prolongement de son écoute téléphonique, offre un service d'écoute web gratuit, mais intermittent, fonctionnant par courriel, pour donner aux personnes la possibilité de mettre des mots sur leurs difficultés et leur souffrance. Les personnes qui répondent aux messages appartiennent à l'équipe d'écoute au téléphone et auraient suivi une formation spécifique à l'écoute écrite. Les messages reçus reçoivent une réponse sous 48 heures.

Prévalence

Monde

Aucune donnée

<3

3–6

6–9

9–12

12–15

15–18

18–21

21–24

24–27

27–30

30–33

>33

L'épidémiologie du suicide est une discipline de l'épidémiologie qui vise à connaître l'étude de la répartition et des déterminants du suicide dans les populations. Dans le monde, 815 000 personnes se sont suicidées en 2000, soit 14,5 morts pour 100 000 habitants (un mort toutes les 40 secondes). L'épidémiologie du suicide reste cependant très variable selon les pays, et parfois même entre communautés différentes dans un même pays. Les tentatives de suicide sont beaucoup plus fréquentes, mais leur nombre est très difficile à évaluer. Les statistiques sont jugées plus ou moins fiables selon les pays. Certains suicides peuvent passer pour des morts naturelles ou accidentelles ou des crimes (et inversement). La précision de ces statistiques dépend aussi de la manière dont la médecine légale et la police travaillent.

Bien que l'idée que le Japon soit le pays dans lesquels les individus se suicident le plus soit répandue est assez tenace, c'est en réalité loin d'être le cas. Ainsi avec un taux de suicide de 26 sur 100 000 habitants, le Japon est largement devancé par de nombreux pays d'Europe, comme la Lituanie (38,8), la Russie (32,3), la Finlande (28) par exemple, et d'autres encore. Le Japon est au 8 rang mondial. Le Japon a commencé en 2009 à publier des statistiques mensuelles (ex. : 2 650 cas en janvier 2009 ; à comparer aux 2 300 cas recensés par le ministère de la Santé, du Travail et du Bien-être pour janvier 2007). En 2012, le taux de suicide pour 100 000 habitants est de 14,2 (17,6 en 2008) en Belgique, de 14,8 (16,2 en 2008) en France et de 9,2 (14,4 en 2008) en Suisse.

Selon le sexe

Actuellement, les taux de suicide des hommes et des femmes sont dans la plupart des pays du globe fortement divergents ; ainsi, la population masculine a, de manière récurrente, des taux de suicide beaucoup plus élevés. En 2002-2003, la Suède avait le taux de suicide masculin le plus élevé, suivie par la Biélorussie avec, respectivement, 66,5 et 63,3 suicides pour 100 000 hommes par an, alors qu'il n'y avait, dans ces mêmes pays et à la même époque, que 7,1 et 10,3 suicides pour 100 000 femmes par an.

La Chine est, en 1999, le pays où le taux de suicide des femmes est le plus élevé et un des rares pays au monde à avoir un taux de suicide des femmes plus élevé que celui des hommes avec des taux de 14,8 pour les femmes et de 13,0 pour les hommes. Cependant, la Corée du Sud, qui arrive en deuxième position en ce qui concerne le taux de suicide des femmes dans le monde (en 2006), présente des taux respectifs de 14,1 pour les femmes et 29,6 pour les hommes.

En fonction de l'orientation sexuelle

L'orientation sexuelle est également importante dans la répartition des suicides. À la fin du XX siècle plusieurs études épidémiologiques nord-américaines ont mis en évidence des taux de suicide de 6 à 16 fois plus élevés chez les personnes d'orientation homo/bisexuelle que parmi les autres suicidants. La première étude épidémiologique française réalisée en 2003, en collaboration avec l'INSERM, par Marc Shelly, David Moreau et Pascale Tubert-Bitter confirme les données nord-américaines.

Par ailleurs, en marge de cette problématique, une autre étude épidémiologique réalisée en 2006 par Marc Shelly et al. montre que, conformément à une enquête nord-américaine de grande envergure, l'abus sexuel dans l'enfance concerne 20 % des homo/bisexuels masculins (contre 4 % des hétérosexuels), et que les gays victimes d'abus sexuel précoce (avant la puberté) font quatre fois plus de tentatives de suicide que les homo/bisexuels non concernés. Plus récemment, une recherche universitaire menée en 2009 par Jean-Michel Pugnière, psychologue, auprès de 920 jeunes de 18-24 ans, confirme le lien entre homophobie verbale en milieu scolaire et suicide des jeunes hommes.

France

Le réseau Sentinelles de l'Inserm suit l'évolution de l'incidence des suicides en France, et le « baromètre santé » de l'Inpes informe sur l'évolution des tentatives de suicide et des pensées suicidaires au sein de la population.

Contrairement à deux idées reçues, le suicide serait plus fréquent chez les adolescents français que Japonais (10,3 cas pour 100 000 contre 8,6) et le taux de suicides est plus élevé en France qu'en Suède chez les hommes comme chez les femmes.

En 2008, le taux de suicide (tout âge) était de 16,2 pour 100 000 habitants ou, exprimé de la façon suivante par l'OMS, de 26,4 pour les hommes et de 7,2 pour les femmes.

Parmi les adolescents français ayant tenté de se suicider, un quart (25 %) sont homosexuels et trois quarts (75%) hétérosexuels.

Selon l'InVS, le taux de mortalité par suicide est trois fois plus élevé chez les employés et les ouvriers que chez les cadres, et ce taux varie selon les domaines d’activité. Les secteurs de la santé et de l’action sociale sont les plus concernés (34,3/100 000), devant les secteurs de l’administration publique (hors fonction publique d'État) (29,8/100 000), de la construction (27,3/100 000) et de l’immobilier (26,7/100 000). Selon Le Figaro, le taux de suicide des agriculteurs s'élève à 32 pour 100 000, contre 28 pour 100 000 chez les ouvriers et 8 pour 100 000 pour les « professions intellectuelles supérieures ».

Un tiers des suicidés avaient plus de 65 ans.

Selon le baromètre santé de l'Inpes 2011, 0,3 % des hommes et 0,7 % des femmes ont effectué une tentative de suicide au cours de l’année. L’enquête pointe aussi la survenue, plus fréquente, d’idées suicidaires au cours de l’année qui concerne 3,4 % des hommes et 4,4 % des femmes. Ceci montre des formes de souffrance psychique différentes chez l'Homme et la femme ; ces dernières déclarant plus de pensées suicidaires et effectuent plus de tentatives de suicides, mais dont l’issue est moins souvent fatale que chez l'homme (qui représentent les trois quarts des décès par suicide). Cette différence s’explique en partie par les moyens utilisés qui sont plus souvent la prise de médicaments pour les femmes et, pour les hommes, l’utilisation d’armes à feu ou la pendaison. Les facteurs de risque des tentatives de suicide et pensées suicidaires sont avant tout la dépression, les violences subies y compris les violences sexuelles, et ce, même quand elles sont survenues il y a longtemps. L’isolement social et la précarité sociale apparaissent aussi comme des facteurs de risque importants.

Dans l'OCDE, le taux de suicide est plus élevé en France et au Japon (de 15 à 20 pour 100 000) et plus faible en Italie, Grande-Bretagne et aux États-Unis. La Suède conserve en France la réputation d'un pays où l'on se suicide beaucoup, alors que la pratique y est 30 % inférieure à celle de la France. Les taux de suicide sont en revanche encore supérieurs en Autriche et Hongrie.

En 2010, 10 509 personnes se sont suicidées en France.

En 2012, 9 715 personnes se sont suicidées en France métropolitaine, notamment en zones rurales, soit environ 27 décès par jour.

Droit

Euthanasie et aide au suicide

Machine pour l'euthanasie inventée par le Dr Philip Nitschke.
Machine pour l'euthanasie inventée par le D Philip Nitschke.

L'euthanasie (mort douce) et l'aide au suicide (exécuter la décision d'un suicidant ou ne pas intervenir sur la situation dans laquelle il s'est mis s'il a clairement exprimé sa volonté) font aujourd'hui (2005) l'objet de débats et de polémiques dans la plupart des pays d'Europe ou d'Amérique du Nord. En France, il est actuellement condamné comme homicide. La loi entérine la réprobation sociale dont le suicide est entaché : l'aide au suicide est prohibée pour « abstention volontaire de porter assistance à personne en péril » (article 223-6 du Code pénal, concept plus connu sous le nom de « non-assistance à personne en danger »). En 2007, l'affaire Vincent Humbert a souligné cette particularité du droit français.

La Cour européenne des droits de l'homme, dans son arrêt Pretty c. Royaume-Uni du 29 avril 2002, a déclaré à l'unanimité que le suicide n'entrait pour l'instant dans le champ d'aucun droit de l'homme, ni de l'article 2 de la Convention protégeant le droit à la vie : « En conséquence, la Cour estime qu’il n’est pas possible de déduire de l’article 2 de la Convention un "droit à mourir", que ce soit de la main d’un tiers (ou par l'abstention de l'intervention de ce tiers), ou avec l’assistance d’une autorité publique. »

Il est autorisé dans des pays comme les Pays-Bas, la Belgique, l'Oregon (aux États-Unis). En Suisse, le code pénal la tolère puisque l'article 115 prévoit de punir l'assistance au suicide si elle est causée par des « motifs égoïstes ». Deux associations suisses, Exit et Dignitas ont été créées dans le but d'aider des malades en phase terminale à mettre fin à leurs jours ou d'empêcher des interventions médicales non souhaitées visant à les ranimer.

Droit en France

En France, le suicide n'est plus réprimé depuis le code pénal de 1810 autrement que par, éventuellement, une hospitalisation d'office (HO) préfectorale.

À la suite de la publication du livre Suicide, mode d'emploi, parfois retrouvé chez des suicidés, a été cependant créé en 1987 le délit de « provocation au suicide » (art. 223-13 à 223-15-1 du Code pénal), ayant pour conséquence l'interdiction de publication de l'ouvrage.

En France, l'article L132-7 du Code des assurances dispose :

« L'assurance en cas de décès est de nul effet si l'assuré se donne volontairement la mort au cours de la première année du contrat.

L'assurance en cas de décès doit couvrir le risque de suicide à compter de la deuxième année du contrat. En cas d'augmentation des garanties en cours de contrat, le risque de suicide, pour les garanties supplémentaires, est couvert à compter de la deuxième année qui suit cette augmentation.

Les dispositions du premier alinéa ne sont pas applicables aux contrats mentionnés à l'article L. 141-1 souscrits par les organismes mentionnés au dernier alinéa de l'article L. 141-6.

L'assurance en cas de décès doit couvrir dès la souscription, dans la limite d'un plafond qui sera défini par décret, les contrats mentionnés à l'article L. 141-1 souscrits par les organismes mentionnés à la dernière phrase du dernier alinéa de l'article L. 141-6, pour garantir le remboursement d'un prêt contracté pour financer l'acquisition du logement principal de l'assuré. »

Jurisprudence

« Attendu qu'en énonçant qu'aucun élément ne permettait de penser que l'assuré n'avait pas eu la jouissance de sa raison au moment de son suicide, après avoir relevé, d'une part, que son corps avait été retrouvé dans sa voiture garée dans un lieu clos, moteur allumé et l'habitacle relié au pot d'échappement par un tuyau, et d'autre part, que la victime avait laissé à sa veuve une lettre dépourvue d'équivoque quant à ses intentions, c'est sans inverser la charge de la preuve que la cour d'appel a retenu l'existence d'un suicide volontaire et conscient soumis à l'article L. 132-7 du Code des assurances, dans sa rédaction antérieure à la loi n° 98-546 du 2 juillet 1998, qui n'est pas applicable à l'espèce dès lors que le sinistre lui est antérieur ; que le moyen est sans fondement. »

— Civ1, 14 mars 2000, pourvoi n° 97-21581

Philosophie

Le suicide est vu bien différemment selon le courant philosophique l'évoquant. Il peut être considéré comme un acte suprême de liberté ou une option de faiblesse et de renoncement, voire de sacrifice. Du point de vue contraire, le suicide est mis en opposition avec l'humanité. En effet, la mort fait partie de la nature. Se donner la mort, c'est donc renier la nature et s'opposer à elle. C'est s'éloigner de son humanité.

Pour Platon, la mort était la propriété des dieux, et des Moires qui coupaient le fil de la vie. Pour Platon, se suicider, c'est donc aller contre la volonté des dieux. Paul Valéry mentionne dans Tel Quel que le suicide est en général dû à l'impossibilité pour sa victime de supprimer chez elle une idée lui causant souffrance, et à laquelle elle pense donc ne pouvoir mettre fin qu'avec sa propre vie. Pour Jean-Jacques Delfour, le suicidant ne peut pas vouloir mourir, puisqu'il ignore ce qu'est la mort, dans le sens où il n'en a pas l'expérience. Le suicide, pour lui, est uniquement une manière de mettre fin à une souffrance. Cependant, s'ils mettent fin à leur souffrance, ils mettent aussi fin à la suppression de cette souffrance et donc n'en bénéficient pas ; et la liberté que l'on a sur sa vie, le pouvoir de se tuer, disparaît avec la vie elle-même, on n'a donc pas l'occasion d'en jouir. Pour lui, il n'y a donc pas à proprement parler de suicide, mais une agression du corps pour laquelle rien n'est venu interrompre le processus mortel.

Religions

Le suicide est traditionnellement un acte condamné dans le cadre des religions monothéistes. En effet, si le fait de se suicider est d'abord un acte qui va contre soi-même, l'« appartenance » de la destinée de l'homme à Dieu fait que cet acte devient une rupture de la relation spécifique entre l'homme et Dieu et un acte allant contre la souveraineté de Dieu. Le point de vue catholique a été précisé dès le premier concile de Braga qui s'est tenu vers 561 : il déclare que le suicide est criminel dans la chrétienté, sauf chez les « fous ». Le premier concile de Braga entendait lutter contre les modes de pensée païens à une époque encore profondément marquée par la mentalité romaine où le suicide était présenté comme une voie noble, une mort honorable, recommandable pour racheter un crime, alors que le christianisme voulait marquer que, pour lui, le pardon et l'acceptation de se livrer à la justice, pour un criminel, étaient les seules voies acceptables.

L'islam interdit le suicide et le considère comme un péché (voire un crime). D'après un hadith, Mahomet aurait refusé de prier sur un suicidé qui lui fut présenté, cependant il avait ordonné à ses compagnons de tout de même le faire. Commettre un suicide est loin d'être considéré comme une bonne chose, au sens où le fait de prendre la vie de quelqu'un est considéré comme négatif. Cependant, d'un point de vue bouddhiste, ce que nous faisons ou ne faisons pas n'est pas le seul critère qui détermine si un acte est "bon", "mauvais" ou "très mauvais". Le critère essentiel est la motivation qui sous-tend l'acte. Selon la théorie du karma, quoi que nous fassions, nos actes auront des conséquences. Rien ni personne ne prend la décision de nous récompenser ou de nous punir. C'est la force de l'action elle-même qui détermine le résultat. D'après les principes d'interdépendance et du karma, notre mort est suivie d'une renaissance dans la vie suivante.

La satî (« vertueuse », fidèle jusque dans la mort), Inde (gravure britannique des années 1820).

Le suicide est perçu assez différemment selon les cultures ; si dans les sociétés occidentales, il a longtemps été considéré comme immoral et déshonorant, il est dans d'autres sociétés justement le moyen de recouvrer un honneur perdu. En Asie, il existe des formes de suicide ritualisé comme les jauhâr et satî indiens. Le seppuku japonais quant à lui est un suicide vu comme une issue honorable face à certaines situations perçues comme trop honteuses ou sans espoir : communément appelé hara-kiri, il caractérisait le code de conduite des samouraïs qui, par honneur et respect du Bushido, se tuaient pour ne pas être faits prisonniers ou pour restituer l'honneur de leur famille ou de leur clan, à la suite d'une faute. Une étude menée dans 26 pays de tradition judéo-chrétienne a révélé que plus les femmes et les personnes âgées étaient religieuses, moins elles se suicidaient.

À noter un point de vue plus proche de l'ouvrage Suicide, mode d'emploi, (ré)introduit par Hiramash en 2011 dans La Magie d'Hénok. Selon l'auteur et la fable américaine dont il s'inspire, le suicide serait à la fois un acte religieux et politique, l'association des deux aspects relevant probablement du constructivisme revisité par l'ouvrage. Ce même auteur avance que l'idée de suicide dans l'histoire humaine a précisément changé avec le basculement des sociétés matriarcales vers les sociétés patriarcales il y a 7000 ans de cela. Après ce basculement historique et généralisé sur la planète, les religions du Père affirment alors leur supériorité sur l'image et l'univers de la Femme, interdisent le suicide entre autres choses, introduisent la notion de culpabilité et de punition, ce qui est précisément contraire aux théories bouddhistes du karma ; celles-ci vont plutôt défendre l'idée que si quelqu'un sera puni pour le suicide à venir, c'est parce que cette personne est persuadée qu'elle sera effectivement punie.

Politique

Le suicide d'Ajax.

Le suicide a été utilisé dans l’histoire comme un acte politique d’opposition, de contestations ou encore de dévolution. Dans l'Empire romain, il était d'usage qu'un proche de l'empereur désirant mettre fin à ses jours en demande au préalable l'autorisation à ce dernier (illustration, par exemple, dans les Mémoires d'Hadrien). Dans l'Antiquité, le suicide était commis après une défaite dans une bataille afin d'éviter la capture et les possibles tortures, mutilations ou la mise en esclavage par l'ennemi. Ainsi, au cours de la seconde guerre punique, la princesse carthaginoise Sophonisbe s'empoisonna pour ne pas tomber aux mains des Romains. Brutus et Cassius, les assassins de Jules César, se suicidèrent à la suite de la défaite de la bataille de Philippes. Cléopâtre VII, dernière reine d'Égypte, mit également fin à ses jours pour ne pas être emmenée prisonnière à Rome. Les Juifs de Massada offrent un autre exemple en se suicidant massivement en 74 av. J.-C. pour échapper à la mise en esclavage par les Romains. Dans la société romaine, le suicide était un moyen accepté par lequel son honneur était préservé. Ceux qui étaient jugés pour des crimes capitaux, par exemple, pouvaient empêcher la confiscation des biens et propriétés familiaux en se suicidant avant la condamnation par le tribunal. Dans le Japon médiéval, toute critique du Shogun s'accompagnait d'un seppuku de l'accusateur.

Le général Akashi Gidayū se prépare à commettre seppuku après avoir perdu une bataille pour son maître en 1582.

Le suicide peut être un acte politique, proche du martyre. À l'époque contemporaine, le suicide est utilisé pour protester de façon spectaculaire, notamment par autocrémation, contre une situation jugée insupportable : le 11 juin 1963, à Saïgon, le bonze Thích Quảng Đức s'est suicidé pour protester contre le gouvernement du président vietnamien Ngô Đình Diệm. Ce geste a été imité par la suite ; Jan Palach et Jan Zajíc en 1969 pour protester contre la répression soviétique du printemps de Prague. Trois membres de l'Organisation des moudjahiddines du peuple iranien, en 2003, pour dénoncer l'arrestation de Maryam Radjavi par la police française. Josiane Nardi en France le 18 octobre 2008 pour protester contre la politique d'expulsion de son compagnon arménien sans-papiers. Au ***** depuis mars 2011, plusieurs laïcs, moines et nonnes tibétains se sont immolés pour protester contre la présence chinoise. L'immolation de Mohamed Bouazizi en 2010 marque le début de la révolution tunisienne de 2010-2011.

Représentations

Littérature

À la fin du XVIII siècle, Goethe publie Les Souffrances du jeune Werther (Die Leiden des jungen Werther), une histoire romantique où le jeune Werther se suicide parce que son amour est inaccessible. Le roman connaît un réel succès et cause une vague de suicides en Allemagne, donnant ainsi son nom à un phénomène sociologique : l'effet Werther, qui désigne une hausse du nombre de suicides à la suite de la médiatisation d'un tel acte.

Le poète Alfred Alvarez publie une étude sur le suicide en littérature intitulée Le Dieu sauvage ; essai sur le suicide. Jean Améry publie un livre, en 1976, sur le suicide où il défend la thèse selon laquelle le suicide représente l'ultime liberté de l'humanité : il se donne la mort deux ans plus tard.

Cinéma

Suicide et adolescence

La Vie des morts (1991) d'Arnaud Desplechin.

Virgin Suicides (1999) de Sofia Coppola d'après le roman The Virgin Suicides de Jeffrey Eugenides.

中文百科

自杀是指当事者蓄意使自己死亡的行为。试图自杀或非致命的自杀行为一般视为自残,有自杀的意图,但后来没有死亡。协助自杀是指一个人借由提供建议或是其他方式,协助有死亡意愿者达成目的,但没有直接参与导致死亡的过程,这和安乐死不同,在安乐死中他人有直接参与导致死亡的过程。自杀意念是指有自杀的意图。

自杀的风险因素包括忧郁症、躁郁症、思觉失调症、人格障碍或是物质滥用在内的心理疾病,其他因素还有因为经济问题、人际问题或是霸凌而有的压力而产生的冲动行为。以往曾试图自杀的人,再度自杀的可能性也较高。自杀防制的方式包括管制可能用来自杀的物品(如枪枝及毒药),提高取得的难度,治疗心理疾病及物质滥用,改善媒体报导自杀的方式,及提升经济条件等。生命线之类的协谈电话虽常见,但有关其成效的研究还不太充份。

常用的自杀方式会随着地区而不同,也会和自杀工具是否容易取得有些关系。常用的方式包括上吊、杀虫剂中毒及枪械。自杀造成2013年842000人死亡,较1990的712000人增加,使之成为全球第十大死因。通常男性自杀完成的比率高于女性,而男性想要自杀的比率也是女性的四至五倍。估计每年有一千万至二千万人试图自杀,试图自杀可能会造成受伤甚至长期的失能。在西方国家中,**人较容易有试图自杀的情形,女性发生比率是男性的五倍。

一直以来,人们对于自杀的看法受到宗教、荣誉感和人生意义这类普遍存在的议题所影响。亚伯拉罕诸教认为生命神圣,所以自杀有违上帝旨意。在日本武士时代,切腹自杀象征对失败负责或表达抗议。印度习俗「萨提」,即丈夫过世后,寡妇因为自愿或迫于家庭和社会压力,在丈夫的火葬仪式中跟着**殉葬,后来在英国统治期间遭到禁止。现在大部分西方国家已不再将自杀和自杀未遂视为非法,但自杀在许多国家仍属于犯罪行为在20和21世纪,自杀已成为特殊情况下的抗议形式, 敢死队和 自杀炸弹则用来作为军事战略或恐怖攻击。自杀一词源于拉丁语suicidium,意为「将自己杀死」。

词源

自杀在中文又名自尽、自绝,特指某种自杀方式的词汇有自缢、自裁、自刎、饮弹。 「自杀」这个字(源自Latin拉丁语suicidium一字,是sui(「本身的」)与cidium(「杀」)的结合,代表「杀害自己」的意思),是故意杀害自己的行为。自杀通常是由于绝望(Despair (emotion)), 其原因经常是归咎于精神障碍(mental disorder)例如抑郁症(major depressive disorder)、 躁郁症(bipolar disorder)、 精神分裂症(schizophrenia)、酗酒或药物滥用(Substance abuse)。压力因素如经济困难(financial difficulties)或人际关系(interpersonal relationship)问题通常与之有关。防止自杀工作包括限制接近枪械的机会、治疗精神障碍和药物误用、以及改善经济发展。

人类的自杀

现实的研究大多集中在人类的自杀行为上,尽管已经存在一些研究活动是在研究其它物种的自杀行为。人类的自杀就是指自杀的当事者是人类,也就是主自杀的当事者是一个当事人。 在很多宗教中,自杀是罪恶的,有些国家的法律禁止自杀或协助他人自杀,但在部份国家的文化中,自杀有时是具有荣誉感的行为,并获得舆论的肯定,如历史上舰只沉没船长可能会因其职责而拒绝逃生。阿拉伯宗教认为自杀是不光彩的行为;佛教认为,自杀仍是杀生,不能逃脱罪孽和痛苦,而是犯了非常重的杀戒,是大罪,会堕落地狱;在西方,出于宗教信仰中生命的神圣属性,自杀经常被看作严重的犯罪行为和对上帝的冒犯。如天主教及基督教反对任性、无意义的自杀,但不反对能成就人性意义的自杀(如殉道)。 自杀的原因多和心理层面相关,因此是心理学的研究课题之一,另外也与忧郁症、躁郁症等精神疾病有相当的关连,故亦为精神医学的研究范畴。在现代精神医学中,对自杀有一个基本的假定:「自杀总是发生在非正常状态下,或是社会偏离了常态,或是一个人的精神状况偏离了常态。」 于中小学校之心理教育辅导中自杀亦为重要课题,一般认为青少年的自杀易受新闻报导及同侪影响。中华人民共和国卫生部于2004年称每年有28.7万多人自杀。在**,自杀自1997年起进入十大死因排行榜,2005年有超过四千人自杀身亡。世界卫生组织的统计显示,平均每39秒就有一个人自杀,使自杀成为全球主要致死因素之一。据估计,每年约发生1千万~2千万起自杀未遂。

自杀的分类

自杀式袭击:牺牲自己以完成攻击目的。如神风特攻队、恐怖攻击中的自杀炸弹客。

政治目的性自杀:为传达某种理念而自杀,例如死谏、殉情或以死明志,例如在某重要地标**。此类自杀亦常见要求他人协助完成者。

胁迫性自杀:为了控制他人(罪恶感、恐惧)而自杀。因认为自己遭到某人恶意待遇(因动机来自感受到他人恶意,故列为被动型),而以死的方式作为报复手段。某些地方文化认为人死后产生的鬼可代为复仇,亦属这一类。

责任性自杀:为了显示责任心而自杀,如早期日本在战败时的切腹自杀(因具备文化因素,亦含主动性成份)。在现代,此类自杀常见于强迫性格倾向者。

逃离性自杀:为了躲避某种事物(如恶疾、痛苦、恐慌、空虚等感受),或是被某事逼迫(如被逼债、畏罪、政权垮台),因而自杀。

安乐死:个体以借助他人帮助的形式来完成自己的自杀。

谋杀自杀:一个人用谋杀的方式,让另一个人或几个人在他本人之前或同时死去。

相约自杀:两个或两个以上的个体之间立下协定,通常是因个人原因,同时或先后自杀。

集体自杀:集体自杀指一群人为了同一目的而自杀或互相杀害,而这通常与真实或意识到的**有关。

有自杀倾向的初期警号

表示自己一事无成、没有希望或感到绝望

感到极度挫败、羞耻或内疚

心中感到愤怒,痛苦,负面情绪无法倾诉和宣泄,感到自己一点一点被瓦解,希望得到解脱或重生

曾经写出或说出想自杀

谈及「死亡」、「离开」及在不寻常情况下说「再见」

将至爱的物品送走

了无生趣,对任何事情都不感兴趣

避开朋友或亲人、不想和人沟通或希望独处

性格或仪容剧变

作出一些失去理性或怪异的行为

情绪反复不定,由沮丧或低落变得异常平静开心

长期失业

久病厌世

长期无法产生悲伤的情绪或压抑自己的情绪过久

精神状况处于失控

情感失控

统计数字

2004世界各国自杀率(每年每10万人中自杀人数)示意图。 无数据 少于3 3–6 6–9 9–12 12–15 15–18 18–21 21–24 24–27 27–30 30–33 多于33 企图自杀的女性数量大约是男性的三倍,她们通常采用服用大量安眠药或其他药剂的方式来自杀。男性一般会选择更为有效的措施来自杀,例如开枪或者上吊这种很快就能结束生命的方式。因而真正因自杀而死亡人数,男性是女性的3倍还要多。 中国大陆 中国大陆(总人口13亿)的自杀人数在2003年有约25万人之多、2005年已经发展成为约29万人(其中女性约15万人)。特点是15-35岁的**人为自杀的中间人数,自杀已成为大陆**人最主要的死亡原因。从性别来看,女性自杀者更多(参看各国自杀率列表)在大多数其他国家包括日本,相反的是男性自杀者更多。 ** 2012年自杀人数3766人,2012年男性自杀已遂人数较前年上升1%,女性则较前年上升19%,自杀原因则以「忧郁倾向」因素为最大宗,「家庭成员问题」以及「感情」分别为第二、第三顺位之诱发因素。 韩国 韩国统计厅资料显示,2010年韩国自杀人数15566人,比十年前增加了141%,平均每天43人自杀,自杀率为十万分之三十一。韩国和其他大多数国家一样,男性比女性多出两倍人自杀。韩国女性的自杀率高达OECD平均值的4倍之多。因此韩国自杀的男女比率比日本稍微低一点。在20岁左右女性自杀人数比男性多出很多已经被媒体报导,像日本一样近年来自杀人数大增,而在2007年的调查中,南韩每年自杀率已正式超越日本,成为全球自杀率第一的国家。 日本 日本警察厅公布自杀统计显示,2000年后已经连续14年有超过3万人自杀。2009年日本全国自杀人数暂定值3万2753人中,男性为2万3406人,女性为9347人,比2008年再增504人。从月份来看,去年3月至5月自杀人数最多,每月超过3千人,这一时期正是年度决算期,经济因素可能是自杀的诱因。2008年版日本自杀***显示,自杀动机主要是经济、健康和家庭等。自杀群体中无业者所占比率过半数,为56.7%,远远超过其他群体的自杀人数。2008年版自杀***显示,2007年日本自杀死亡率(10万人中自杀人数)达25.3,这大大高于世界卫生组织做出的世界平均自杀率每10万16人的估算。在工业国家当中,日本自杀率居榜首。 日本政府自2008年提出要在未来九年里将自杀率减少20%的目标。**新政权成立后也立即组建了自杀对策紧急战略小组,并在职业介绍所配备了精神保健专业人员。 德国 从1980年代起,德国的自杀率开始有了一个明显的下降。2007年为9402人自杀身亡(10万人中有11.4人),而在1980年这个数字是18451人(10万人中有23.6人)。自杀数量的下降主要原因,是投入许多专业性医疗服务以及,及时发现心理疾病患病者。使得占2007年所有非正常死亡比率为30.7%,相对其他(事故死亡:60.4%)。 在德国,死亡率与自杀者的年龄、性别有很大的关系。2007年儿童的自杀死亡率低于10万分之0.3。在15-19岁年龄段的青少年中,自杀死亡率为:女性(10万分之2.1)、男性(10万分之6.2)。而在85岁及以上的高龄老人中间,自杀率则上升至女性(10万分之17.9),以及男性(10万分之68.7)。显示出,在青少年自杀者中很少是由于疾病问题选择自杀。在15-35岁年龄段的人群,占到所有自杀数量的6分之1(16.5%),这其中女性自杀死亡率:10万分之5.7,男性死亡率:10万分之17.4。在所有9402名自杀死亡者中,7009人(74.5%)为男性。 自杀未遂事件的数量约为自杀身亡数量的10-15倍高,即每年约10-15万。与之前相对应的,年龄、性别所占的百分比刚好相反。**女性是自杀未遂事件最大的占比者,而老年男性则是自杀未遂数量的最低者。一项统计测验结果显示:2001年有自杀倾向的为:女性(10万分之131)、男性(10万分之108)。15-24岁年龄段的女性则高达(10万分之300)。在对自杀方式的调查中显示:选择服毒自杀者中(女性占78%、男性占59%),选择利器切、自刎或者撞击等方式的(女性-14%、男性-23%)。调查结果表明,蓄意自杀者的年龄对行为有很强的制约关系:在**人中自杀多为作出姿态、趋势,而在老年人中,自杀的执行力则相对非常强。 医生的自杀率高出普通民众的3-4倍,女医生的自杀率更是高达5-7倍。由于职业、以及相对日常处理疾病、死亡的压力是自杀率高的可能诱因之一。另外相对于普通人群,医生可以接触到许多药物、器具。生命的逝去或长期治疗心理疾病导致身心负面情绪增长对生活无望采取自杀 奥地利 奥地利属于传统的高自杀率国家。1919年-1939年的时间段中,每10万人约有30-40人自杀,1940-1945年间没有公布任何数字。在1945年数字则上升到:每10万人中有60人自杀,其绝对值则有:4500人。 1945年以后自杀率缓慢下降到,10万人中有20-30人自杀,绝对值为:每年1500-2000人。1945-1986年间,自杀率缓慢上升到10万分之20-28人。之后在1999年自杀率则又下降到10万分之19。另外,奥地利各地区的自杀情况不尽相同,例如在从1986年起维也纳地区的自杀率已经明显下降,而到了1991年在蒂罗尔和上奥地利地区这一数字又开始上升。 在奥地利自杀的人口组成中,男性数量为女性的两倍之多,并随着年龄的上升随之上升。当15岁、以下男孩自杀率为2的时候,同年龄段的女孩则为1。而85岁男性的自杀率为120,同年龄段女性的自杀率只有33。85岁以上男性自杀情况同德国几乎一样高,其比例为60-**岁年龄段老人的140%。 在选择自杀的方式上,奥地利的男性、女性多选择上吊方式。有40%的女性通过上吊自杀,25%通过服毒、14%通过从高处坠落。男性则有50%通过上吊方式自杀,约20%通过子弹自尽,只有10%通过服毒自杀。

刑责

在大部份地区,自杀不是犯罪。但与人合谋自杀(相约一起自杀),或是协助他人自杀,且如果未全部死亡,则尚存活的人要负刑责,且大多为重罪。 现在在大部分西方国家已不再被刑事处罚。在大部分伊斯兰国家它仍是刑事罪。在20和21世纪,以**(self-immolation)形式的自杀已被用作一种抗议手段,而神风特攻队(kamikaze)和自杀性爆炸(suicide bombings)被用作一种军事或****策略。

危险因素

2008年美国16个州自杀的促发情况。 影响自杀风险的因素包括精神病(Mental disorder) 、药物误用(drug misuse) 、心理状态、文化、家庭和社会情况、以及遗传。精神疾病(Mental disorder)和药物误用经常共同存在。其他危险因素包括曾企图自杀、执行自杀方法的易可得性、自杀的家族史或颅脑外伤(traumatic brain injury)的存在。例如,发现自杀率在存在枪械的家庭高于没有枪械的家庭。社会经济(Socio-economic)因素如失业、贫穷、无家可归(homelessness)和歧视可能会引发自杀念头。约15–40%的人会留下自杀遗书(suicide note)。遗传似乎解释了38%至55%的自杀行为。退伍军人(War veteran)在一定程度上存在与战争(war)有关的精神疾病和身体健康问题的较高发生率,所以有较高的自杀风险。 精神障碍 精神障碍(Mental disorder)通常在自杀时出现,估计发生率由27%至多于90%。其中曾入住精神病院的人,他们完结自杀的终生风险是约8.6%。全部自杀死亡者的半数可能有重抑症(major depressive disorder);出现这个疾病或其他情绪障碍(mood disorder)的其中一种,例如躁郁症(bipolar disorder),皆会增加自杀率20倍。其他牵连的情况包括精神分裂症(schizophrenia)(14%)、人格障碍(personality disorder) (14%)、躁郁症(bipolar disorder)和创伤后应激综合症 (posttraumatic stress disorder)。约5%精神分裂症(schizophrenia)病人死于自杀。饮食失调症(Eating disorder)是另一个高危情况。 过去有自杀企图的病史是最终完成自杀的最佳预测指标。约20%的自杀者曾有自杀企图,并曾企图自杀的1%人在一年内会完成自杀,同时多于5%的人在10 年后会自杀。虽然自残的行为并不视为自杀企图,但是自我伤害行为的出现与自杀风险增高有关。 约80%的完结自杀者在其死亡前的一年内曾就诊,包括45%的人在过去的一个月内曾就诊。约25–40%完成自杀的人在过去的一年内曾接触心理卫生服务。 药物使用 "The Drunkard's Progress", 1846体现了酗酒如何能够导致自杀 药物滥用(Substance abuse)是继重抑症(major depression)和躁郁症(bipolar disorder)之后第二最常见自杀的风险因素(risk factor)。慢性药物误用与急性中毒(Substance intoxication)有关连。如果合并个人的悲伤例如丧亲(Grief),风险便会进一步增加。同时,药物误用与精神障碍有关连。 大多数的人自杀时皆受到镇静安眠药(sedative)(例如酒精或苯二氮卓类药物)的影响,其中15%至61%的人出现酗酒问题。有较高的酒精使用率和较高密度酒吧之国家通常亦有较高的自杀率,而此关连主要是与烈酒(distilled spirit)使用而并不是与全部酒精使用有关。在其一生中某个 时间点曾接受酗酒治疗的约2.2–3.4%人死于自杀。有自杀企图的酗酒者通常是男性、年纪较大并过去曾企图自杀。3至35%使用海洛英的死亡个案是死于自杀(高于不使用海洛英的人约14倍)。 可卡因(cocaine)和甲基苯丙胺(methamphetamine)的误用与自杀有高相关。使用可卡因的人在戒断期的风险最高。使用吸入剂(Inhalant abuse)的人亦有较高的风险,其中约20%的人在某个时间点曾企图自杀,同时多于65%曾考虑自杀。吸烟(Tobacco smoking)与自杀风险有关连。关于此关连出现的原因的证据极少;不过假设有吸烟倾向的人亦存在自杀倾向,并且吸烟引起的健康问题也使人其后想结束生命,并且吸烟影响脑化学作用,引起自杀倾向。大麻(Cannabis)似乎并不单独增加此风险。 嗜赌 与一般人群相比,嗜赌与日益增涨的自杀意念和企图紧密相联。约有12%至24%的病态赌徒有自杀的倾向。而他们的配偶的自杀率则比一般人群要高出三倍。其他导致嗜赌者自杀风险加大的因素还包括心理疾病、酗酒和药物滥用。 医疗状况 自杀与生理健康问题之间还存在着联系,包括:慢性疼痛、创伤性脑损伤、癌症、需要采用血液透析的病患、艾滋病毒、系统性红斑狼疮等等。癌症确诊可能会导致接下来病患的自杀风险翻番。且在治疗抑郁症和酗酒的过程中,自杀风险也会普遍增加。而拥有多种医疗状况的人群则更是自杀高危人群。在日本,健康问题被列为是自杀的主要理由。 睡眠障碍,例如:失眠和睡眠呼吸暂停,也是导致抑郁症和自杀的风险因素。在某些情况下,睡眠障碍还有可能是独立于抑郁症之外的一种风险因素。一些其他的医疗状况也可能带来与情绪障碍类似的症状,包括: 甲状腺功能减退、阿兹海默病、脑肿瘤、系统性红斑狼疮和一些药物带来的副作用(例如β受体阻滞剂和类固醇)。 心理状态 一系列心理状态均可增加自杀的风险,它们包括: 绝望、生活乐趣的丧失、抑郁和焦虑。解决问题能力较差、丧失以往拥有的能力、以及难以控制冲动的情绪等均在自杀风险中扮演着一定的角色。在老年人群中,觉得自己是他人的负担这种想法也在自杀中扮演着重要角色。 近期生活上的压力,例如:失去一名家庭成员或好友、失业、社交孤立(例如:独自生活)等均能导致风险的增加。而那些从未踏入婚姻殿堂的人群自杀的风险也比较高。宗教信仰可能会降低自杀的风险。这一方面是因为许多宗教对自杀均持负面立场,另一方面是因为宗教信仰可能会使得人们加强联系。穆斯林与其他宗教人群相比,其自杀率则更低。 有人可能会通过自杀的方式来逃避欺凌或歧视。童年时期经历的性虐待和在寄养家庭中生活的经验均是自杀的风险因素。而性虐待则被认为占到了整体风险中约20%的比例。 演化心理学(evolutionary psychology)对自杀的解释是,它可能会改善整体适应度。如果某人无法再次生育,且在存活期间不断吞噬家人所拥有的资源,则他/她选择自杀后,就有可能会改善整体适应度。针对这一观点的一个反对意见是,健康的青年人士若选择以自杀的方式来结束自己的生命,则不一定会改善整体适应度。适应一个完全不同的原始环境可能与适应当前环境截然不同。 贫穷也和自杀风险有所联系。而贫富差距的拉大更是能够加大某人自杀的风险。印度自1997年以来有超过20万农民选择了自杀,其中一部分原因就是债务缠身。而中国农村地区的自杀风险则比城镇地区的自杀风险高出三倍,其部分原因是该国这一地区的经济仍旧比较困难。 媒体 媒体(包括互联网)也起着重要的作用。媒体对于最具影响力的自杀事件的描述通常采取大量、突出和重复的报道,对其进行美化,使其充满了浪漫主义的色彩,而这种做法可能会产生负面的影响。一旦对某种具体的自杀方式进行了详细的描述,则整体自杀人群中采用这一方式的比例可能会增加。 这种自杀传染的引发,又称自杀模仿,也就是大家熟知的维特效应,该效应是根据歌德(Johann Wolfgang von Goethe)所着的《少年维特的烦恼》一书中最终选择用自杀来结束自己生命的主人翁来命名的。因此对于可能将死亡浪漫化的青少年来说,他们的自杀风险更高。另外,除了新闻媒体对自杀现象有着重大影响以外,娱乐媒体的影响却有时表现得含混不清。与维特效应相对的是拟定的帕帕基诺效应,即指如果媒体如果避免报道复制自杀的细节,则可能会起到保护性的作用。这一术语则源于莫扎特(Wolfgang Amadeus Mozart)的歌剧《魔笛》中的人物,帕帕基诺在歌剧中因害怕失去所爱之人企图自杀,幸被友人所救。因此,一旦媒体遵守恰当的报道规则,自杀的风险是可以得到降低的。但是,从长远来看,让该行业采取这种做法可能比较困难。 理性型 理性自杀是指某人在理由充分的情况下结束自己的生命的做法,尽管有些人认为自杀行为无论如何也不合逻辑。以自杀来使他人获益的行为被称为利他性自杀。这方面的例子包括:一名老者结束自己的生命,使得社区中的青年人能够获得更多的食物。在某些爱斯基摩文化中,这种做法是一种受人尊敬、极富勇气、充满智能的行为。 楢山节考也建基于此等原则。 自杀性袭击是一种袭击者通过牺牲自己的生命对他人实施暴力袭击的一种政治行为。某些人体炸弹则通过这种方式获得烈士的身份。神风特攻队就是在追求崇高事业或道德义务的基础上,完成一次次使命的。谋杀后自杀是指某人在谋杀他人后一周内自杀的行为。集体自杀通常是指自杀成员在臣服于某一领导人时,出于同侪压力(peer pressure)而走向自杀之路。集体自杀甚至包括只有两人的情况,这种现象通常被视为自杀协定。 在无法忍受生活的煎熬时,为了减轻痛苦,有些人会选择自杀的方式来获得解脱。许多曾经在纳粹(Nazi Germany)集中营里饱受煎熬的囚犯则通过故意触摸带电栅栏来结束自己的生命。

自杀方式

美国按自杀方式分类的案例死亡率。 各国内部的主要自杀方式也不尽相同。不同地区的主要自杀方式包括:上吊(suicide by hanging)、服毒和使用枪支自杀。自杀方式出现如此差异,人们认为一部分原因是由于各种方式在不同地区的可用程度不同。根据一份针对56个国家的调查来看,上吊仍是大部分国家自杀人口使用的最常见方式,其在男性自杀者中占到了53%的比例,而在女性自杀者中则占到了39%的比例。 全球有30%的自杀案例采取的是服毒的方式。然而,欧洲仅有4%的自杀人口采取这种方式,而在太平洋地区,采取服毒自杀的比例则超过了总自杀人口的50%。服毒自杀在拉丁美洲也比较常见,这是因为农民们很容易就可获得农药来自杀。在许多国家中,约有60%的女性自杀者和30%的男性自杀者采取过度服用药物来自杀。但许多这样的自杀案例却纯属偶然,通常是在自杀者情绪极不稳定时发生的。不同自杀方式的死亡率也有所不同: 持枪自杀死亡率为80-90%、投河自尽死亡率为65-80%、上吊死亡率为60-85%、汽车尾气中毒死亡率为40-60%、跳楼死亡率为35-60%、烧炭自杀死亡率为40-50%、服毒自杀死亡率为6-75%、过度用药死亡率为1.5-4%。最常见的自杀未遂方式与最常见的成功自杀方式又有所不同,在发达国家,自杀未遂案例中有85%的自杀人口均是采用的过度用药的方式。 在美国,自杀人口中约有57%选择使用枪支,且采用这种方式自杀的男性比女性要多。接下来,男性中比较常见的自杀方式是上吊,而女性中比较常见的方式为服毒。这几种自杀方式的总和占到了美国自杀人口的约40%的比例。在瑞士,尽管几乎人人都拥有一支手枪,但该国自杀人口中采用最常见的方式却是上吊。跳楼自杀在香港和新加坡均比较常见,分别占到了自杀人口的50%和80%。而在中国,服用农药自杀则是最为常见的方式。在日本,自行切腹,又称切腹自杀或剖腹自杀的方式依然存在,但上吊仍旧是最为常见的自杀方式。

病态生理学

对于任何一种自杀或抑郁症来说,尚未找到一种统一的基本病态生理学来进行解释。但普遍认为这是由于行为因素、社会环境因素和精神因素相互影响所导致的。 低水平的脑源性神经营养因子(BDNF)与自杀有直接相关性,并与重度抑郁症、创伤后应激障碍、精神分裂症和强迫症有着间接相关性。尸体剖检(Autopsy)研究发现海马体和前额叶皮质中的BDNF有所下降,不论该死者是否患有精神疾病。血清素是一种大脑中的神经递质,它被认为在自杀人群中水平较低。一方面,人们发现在死亡后,人体中的5-HT2A受体水平有所提高。其他一些证据包括脑脊液中的血清素和5-羟吲哚乙酸的水平出现下降。但与此相关的直接证据却是很难搜集的。表观遗传学是一种研究不改变DNA基因串行的环境因素所致的基因表达水平变化的科学,而它也被认为在决定自杀风险时起到了一定作用。

预防

为预防自杀,该标识牌鼓励在金门大桥上设立一特殊电话,可直接与心理危机干预热线进行通话。 **新北市政府在桥上立的看板 自杀预防是指人们通过使用一些预防措施,集体防范以减少自杀事件的行为。其中包括减少某些自杀方式的可获得性,比如减少枪支或毒素的可用性,以降低自杀风险。其他措施包括减少焦碳的可获得性,防止人们靠近大桥栏杆和地铁站台栏杆等。针对吸毒、酗酒、抑郁症和自杀未遂人群的治疗也可能有一定效果。有人还提议将减少酒水的获取做为一种预防措施(例如:减少酒吧的数量)。尽管心理危机干预热线比较常见,但却很少有证据证明或反驳它们的有效性。对于近期曾经考虑过自杀的**人来说,认知行为疗法似乎可以起到有效的改善作用。经济发展则可通过减贫而降低自杀率。加强人与人之间,尤其是老年人之间的社会联系也可起到一定效果。 筛查 在针对一般人口进行的筛查过程中,很少有数据显示该筛查对降低最终的自杀率有何效果。因为有许多人本没有自杀风险,但却在筛查结果中显示为阳性;还有人担忧,这种筛查可能会极大程度的加大心理健康资源的使用。但仍旧推荐对高危人群进行筛查评估。仅仅询问有关自杀的话题似乎不会加大自杀的风险。 心理疾病 对于患有心理疾病的人群,有一些治疗方法也许能够降低自杀风险。对于有严重自杀倾向的人群,则可以采取自愿或非自愿的方式将其收入精神科护理。而病患所有的可能会用来自残的随身物品通常会被没收。有些临床医生还要求病患签署自杀预防合约,要求病患同意在出院后不会伤害自身。但现有证据尚无法证明这种做法的显着有效性。若某人的自杀风险较低,则可安排采用门诊式心理健康治疗。对于患有慢性自杀倾向的边缘性人格障碍患者来说,短期住院治疗并不比社区护理的方式更为有效。 一些初步证据表明,心理治疗,尤其是辩证行为治疗可降低**人和边缘性人格障碍患者的自杀率。但尚无证据表明已发生自杀数量出现了下降。 此外,人们对抗抑郁药的利弊也争论不休。在**人中,新款的抗抑郁药物,如选择性5-羟色胺再吸收抑制剂(SSRI),似乎将自杀风险从每千人中有25人有自杀风险提升到了每千人中有40人有自杀风险的水平。然而在老年人中,这些抗抑郁药物又有可能降低自杀风险。锂元素的使用似乎能够将躁郁症患者和单向抑郁患者的自杀风险降低至接近一般人群的水平。

流行病学

2004年间每10万 居民中由自残导致的死亡人数。 unknown <3 3–6 6–9 9–12 12–15 15–18 18–21 21–24 24–27 27–30 30–33 >33 大约有0.5%-1.4%的人群会以自杀的形式来结束自己的生命。从全球来看,截止2008、2009年,自杀已经成为第十大主要死亡原因,每年约造成80万至100万人死亡,每10万人的年死亡率达到11.6人。自上世纪60年代以来到2012年,自杀率已经上升了60%,且添加部分主要位于发展中国家(developing country)。每10到40件自杀未遂事件中,就有一件最终致死。 自杀率在不同国家和不同时间段的表现也大相径庭。2008年的各地区死亡率分别为:非洲0.5%、东南亚1.9%、美洲1.2%、欧洲1.4%。不同国家的每10万人死亡率为:澳大利亚8.6、加拿大11.1、中国12.7、印度23.2、英国7.6、美国11.4。2009年美国自杀案件约达3.6万起,位居美国主要死亡原因(death)第十位。每年约有65万人因自杀未遂而被送入急诊室。立陶宛、日本和匈牙利则拥有最高的自杀未遂率。而中国和印度则拥有最高水平的绝对自杀数据,占到了全球的一半以上。在中国,自杀已经成为第五大主要死亡原因。 性别 Suicide rate per 100,000 males (left) and female (right) (data from 1978–2008). no data < 1 1–5 5–5.8 5.8–8.5 8.5–12 12–19 19–22.5 22.5–26 26–29.5 29.5–33 33–36.5 >36.5 在西方国家,男性的自杀死亡率比女性要高3至4倍,尽管女性的自杀未遂率要比男性高出4倍。这是因为男性结束自己生命的方式往往更易致命。而这一差别在65岁以上的人群中的表现则更为明显,这一人群中男性的自杀率是女性的10倍。中国拥有全球最高的女性自杀率的国家之一,也是唯一一个女性自杀率高于男性自杀率的国家(比率为0.9)。在地中海东部地区,男性和女性的自杀率基本持平。韩国则拥有最高的女性自杀率,约为每10万人中就有22人自杀。女性自杀率在东南亚国家和太平洋西岸地区也普遍较高。 年龄 在许多国家中,自杀率最高的人群通常为中年人或老年人。但自杀绝对死亡数据则是在15岁至29岁的人群中最高,这是因为这一年龄层的人口较多。在美国,白种人(caucasian race)中80岁以上的人群自杀率最高,尽管**人更容易尝试自杀。自杀也成为青少年(adolescence)死亡的第二大常见原因。且在**男性中,自杀是仅次于意外死亡的第二大死亡原因。在发达国家,自杀占到了**男性死亡率的近30%。在发展中国家,这一比率也比较类似,但是该比率占总死亡人数的比重较小,这是由于其他类型的创伤(trauma (medicine))造成的死亡率较高所引起的。与其他地区相比,东南亚国家的**女性自杀率则比老年女性的自杀率要高。

历史

德凯巴鲁斯自杀身亡,来源于图拉真柱 在古雅典时期(Classical Athens),未经国家允许就擅自自杀而死的人无法获得举行正常葬礼的权利。他将被单独埋在城市边缘处,没有墓碑或任何标记。在古希腊和古罗马(Ancient Rome)时期,自杀被认为是军队战败后的一种可接受的死亡方式。在古罗马,尽管自杀行为最初获得了许可,但日后却由于其经济成本被视作一种违背国家的罪行。法国路易十四于1670年颁布的一项刑法条例对自杀人群的惩罚则更为残酷:死者尸体将被拖入市区街道,面朝土地被倒挂起来,然后被扔入垃圾堆。另外,此人的所有财产也将被没收。在历史的长河中,自杀未遂的天主教会人士将被处以破门律(逐出教会,excommunication),且自杀而死的人群则被埋在神圣墓地之外。在19世纪末期的英国,自杀未遂被等同于谋杀未遂,当事人可以被判绞刑致死。而在19世纪的欧洲,导致自杀行为的原因从最初的罪转变为由精神错乱所导致。

社会和文化

立法 用于切腹自杀而准备的军刀。 在大多数西方国家,自杀已经不再是一项犯罪;尽管它在19世纪时,大多数西欧国家都把它视作犯罪。许多伊斯兰国家仍旧将自杀视为犯罪。 在澳大利亚,自杀并不是犯罪。但鼓动、煽动(incitement)、协助或唆使他人尝试自杀则属于犯罪行为,法律明确规定任何人有权使用“任何必要合理的行为”来阻止他人自杀。澳大利亚北领地在1996年至1997年的短暂时期内,曾允许医生通过合法形式辅助自杀。 目前,没有任何欧洲国家认为自杀或自杀未遂是一种犯罪。英格兰和威尔士也在1961年自杀法案中规定自杀并不犯罪,爱尔兰共和国则在1993年认定自杀无罪。“犯(自杀)罪”(commit)一词曾用于自杀行为属于违法行为的情况下,但现在许多组织已经因该词所带来的负面涵义而停用该词。 在印度,自杀仍为违法行为,且自杀未遂者的家庭可能会陷入法律上的困境。在德国,主动要求安乐死被视为违法,且自杀事件中任何目击证人可能被指控为在紧急情况下无作为的罪状。瑞士近期开始采取步骤来合法化针对慢性精神病患者实施辅助自杀的行为。洛桑市最高法院在2006年的一项判决中赋予一名长期患有精神疾病的无名氏患者采用自杀结束自己生命的权利。 在美国,自杀并非属于违法行为,但未遂自杀者却有可能会面临罚款的处罚。医生辅助自杀行为在俄勒冈州和华盛顿州是合法的。 宗教观念 19世纪20年代,一名印度教孀妇正在丈夫尸体旁边**。 在大多数基督教派中,自杀被视作一种罪,其主要基础源于中世纪时期许多颇具影响力的基督教思想家的著作,例如圣奥古斯丁和圣托马斯·阿奎那;但在拜占庭基督教查士丁尼法典中自杀却不被视作罪。在天主教的教义中,对此的争论则主要基于十诫(Ten Commandments)中的“汝不能杀戮”一条(源于新约中马太福音19:18中耶稣的指示),以及生命为主的赐福,不得摒弃的观点,他们认为自杀是违背“自然秩序”的行为,与主对全球的总体规划不相符合。 但人们相信,精神上的疾病或者对苦难的极度恐惧使得自杀人群的责任心减少。而相反的说法则包括:十诫中的第六条(Ten Commandments)更为准确的翻译应当是“汝不可谋杀”,而不一定适用于当事人本身;主赋予了人类自由的意志;自己剥夺自身的生命并不一定比因治愈某一疾病而违反主的意志的程度要高;而在圣经的记载中,一些主的追随者在自杀后并未受到悲惨的谴责。 犹太教则主张关注此生价值的重要性,因此,自杀等同于否定主在全世界的善举。此外,在极端的情况下,当犹太人面对要幺被杀、要幺叛教,而没有其他选择时,他们就会采取自杀的形式或集体自杀(请参见马萨达和约克城等例子),在犹太教祷告文中甚至有一篇祷词以冷酷的方式提醒那些“当刀架在脖子上”的人和以死亡的方式“将生命献给主”的人(请参见殉教)。不同的犹太教机构对这种行为的看法褒贬不一,有些人认为这种行为是英勇殉教的典范,有些则认为他们不应以自杀的形式来期望获得殉教的名声。 伊斯兰教与其他的亚伯拉罕诸教相同,不允许自杀。 在印度教中不允许自杀,在现代印度教社会中,自杀所犯的罪恶等同于谋杀他人所犯的罪恶。印度教**(Hindu texts)指出,自杀者将成为孤魂,在地球上游荡直至他如果没有自杀而最终死亡的那一刻为止。但印度教却接受人们拥有通过非暴力的形式加速死亡而结束自己生命的权利(right to die),这一行为在印度教中称为非暴力实践空腹死刑。但这种非暴力实践空腹死刑的人群范围严格限制在那些没有任何生的欲望或抱负、且在此生也再无其他责任的人。耆那教有一种类似的修行,被称之为三塔拉。在中世纪时期,殉夫**(Sati),又称寡妇**在印度教中非常普遍。 佛教与印度教接近,除非是殉教、为公共利益或者为了拯救他人而自杀,其余自杀视为杀害一人。释迦佛制戒中,凡比丘自杀以「波罗夷」(Parajika)罪论处,相当于杀人罪,而自杀未遂则相当于「偷兰遮」(Sthulatyaya)罪。不过在佛教故事中,许多已经觉悟的阿罗汉自行选择「入灭」,这是一种欣求解脱而厌恶五浊恶世的作为,如俗人为之,则为自杀罪,将堕落三恶道。 道教接受佛教思想,除非因为忠君孝亲、救国救民等正当理由牺牲自己,其余视为杀人,自杀者的灵魂每天都必须重复自己自杀的痛苦过程,此外,还将有两种下场,一是监禁于枉死城,待注定的年寿已到,再由十殿阎君依照杀人罪,打入地狱受刑。另一种下场则更加凄惨,灵魂被自杀处的灵气所困,必须造成另外一个人身亡,是为替身,方能使自己脱身,投入下一次的轮回。 哲学 寻找出路,还是自杀意念(Suicidal ideation): George Grie着2007年版。 自杀哲学提出了一系列问题,包括什幺构成了自杀、自杀是否可能是理智的选择、以及自杀的道德容许度如何。自杀是否在道义上可以接受,哲学家们对这一问题的看法褒贬不一:有的强烈反对(认为自杀是违背伦理和道德的),有的则认为自杀是任何人神圣而不可侵犯的权利(即使对健康的**人也是如此),认为他们是在理智而不违背良心的情况下做出结束自己生命的决定的。 反对自杀的哲学家包括一些基督教的哲学家,例如圣奥古斯丁和圣托马斯·阿奎那、伊曼努尔·康德和颇具争议的约翰·斯图尔特·密尔——密尔重视自由和自主的重要性,因此他反对可能阻碍某人无法自主做出未来决策的选择。其他哲学家则认为自杀是个人的合法选择。这一观点的支持者则认为任何人都不应在违背自己意愿的情况下被迫受苦受难,特别是在患有无法治愈的疾病、精神疾病或年纪老迈而没有改善余地时。他们拒绝承认自杀行为永远是不理智的说法,认为自杀对于长期受到巨大疼痛或创伤的困扰的人群来说,是一个有效的最终解脱方式。更为激进的一种说法则认为,应当允许人们自由选择是生是死,不论他们是否受到折磨。这一思想流派的著名支持者包括:苏格兰经验主义者大卫·休谟和美国生物伦理学家雅各布·阿佩尔。 提倡 在这幅亚历山大-加布里·德康的画作中,整个色调,地板上的手枪和纸条都表现了在这里刚刚发生了一桩惨案;一名艺术家刚刚结束了自己的生命。 在许多文化和次文化中都提倡自杀。二战期间,日本军就极力鼓励并吹捧神风敢死队式的袭击,这种袭击是第二次世界大战中太平洋战役接近尾声时,日本帝国空军飞行员为抵抗联军海军所采用的一种自杀性袭击。日本社会总体来说被视为对自杀行为表示“宽容”(请参见日本的自杀现象)。 通过互联网搜索有关自杀的信息(Suicide and the Internet)所得到的页面中,约10-30%均鼓励或促进自杀的企图。有人担心,这类网站可能将那些有自杀倾向的人群最终推向行动的边缘。 有些人还在网络上与此前的朋友或近期在聊天室或留言板(Internet forum)上认识的人们一起达成自杀协定。但是,互联网还能用来为边缘人士们提供社交场所,从而防止出现自杀的情况。 地点 有些地标因出现较高的自杀率而闻名于世。它们包括旧金山的金门大桥、日本的青木原、英国的比奇角、和多伦多的布卢尔街高架桥。 自1937年金门大桥建成以来,截止到2010年,已有1300多人从这里跳下自杀。许多出现频繁自杀的地点已经修建了围栏,以防止人们自杀。这包括多伦多的Luminous Veil大桥、巴黎艾菲尔铁塔和纽约帝国大厦上的围栏。截止2011年,金门大桥上也修建了围栏。总体来看,这些围栏看起来非常奏效。

人类以外的自杀

在人类以外的动物也有相当于自杀的行为或者疑似自杀的行为,例如世界各地曾多次发现鲸鱼和海豚搁浅海滩,牠们被人们送回海中后又掉头重返海滩,最终死亡,原因不明。有说是海中环境有变,令牠们宁愿冒死上岸也不愿回海中;另一说是其中的成员的身体机能出现问题,引致搁浅。而动物的群体性生活习惯令其他同伴跟随或「盲从」,引发集体死亡,看似自杀,但应视为意外而非有意识结束生命或意图自杀较为妥当,例如:绵羊跳崖。 旅鼠常被传说有自杀倾向,其实是人类主观下的误会。近期研究显示:旅鼠只有在族群出现数量爆炸,现有环境无法再负担牠们所需时才会出现跳海行为.和一般人的想像相反,旅鼠是游泳健将,加上体积小,体重轻,牠们能够借水旅行相当长的距离.牠们之所以跳水乃是为了寻求新的,良好适当的生活环境,即使有相当的数量死于途中,这也绝不是自杀,反而是为了求取生存的非常手段.因此牠们能够和人类一样遍布全世界. 沙门氏菌就有自杀式的行为,它们为了压制竞争细菌,则会对自身启动免疫系统反应。一种叫做“Forelius pusillus”的巴西蚂蚁则采用自杀性的防御行为,每天晚上,均由一小批蚂蚁为了巢穴的安全,从外部将巢穴封死,然后离开默默死去。 碗豆蚜当受到瓢虫的威胁时会自身引爆,四处飞溅的爆炸物能够保护它们的同胞,有时甚至能够杀死瓢虫。某些种类的白蚁群中也有能够引爆自身的兵蚁,使得天敌身上覆满粘稠物质。 尽管在动物轶事中也曾报道有关狗、马和海豚自杀的现象,但仍旧缺乏确凿的证据。有关动物自杀方面的科学研究实在是寥寥无几。 非生物物体也会有一些被称作「自杀」的设计。例如人工智能在被电脑病毒入侵的情况下,会启动杀毒程序,同时删除自己体内的文件,若情况严重者甚至会将自己关机、销毁系统所有数据。这也算是一种自动化的自杀行为。

著名的自杀者

东周末墨家钜子(最高领袖)孟胜为阳城君守城阵亡,门徒一百八十三人从死,城破前遣门徒另二人赴宋传钜子之位予田襄子,随即自杀,虽有田襄子之劝而不改志,世以是知墨者之高义。 战国时,韩国聂政受严仲子之托直入朝堂刺杀宰相韩侠累,为免亲人遭牵连,自行毁容切腹而死,人莫能辨,韩悬其尸于市,县赏万金;其姐聂荣知必为聂政,赴韩,揽尸痛哭,亦自杀。 汉高祖称帝,故齐王田横与五百士隐于荒岛,汉高祖逼田横赴长安为人质,田横自刎抗暴,五百士亦自杀明志,汉主大惊,敬而葬之。 南宋末祥兴二年(1279年),宋蒙交战于新会厓山,宋军覆灭,陆秀夫负帝昺投海自尽,宋亡,军民不屈于蒙胡,跳海殉国,史传海上浮尸十万。 1944年塞班岛战役结束的最后几天,数以万计的日本平民选择自杀,义无反顾地跳下“自杀崖”和“万岁崖”。一说受到日军丑化美军而对于美军的恐惧导致大规模自杀。 1944年10月德意志的元帅埃尔温·隆美尔因涉嫌参与7·20谋杀希特勒事件,受到可能进行公开审讯、行刑和对其家人施以报复行为的威胁,而被迫服毒自杀。纳粹德国二次大战覆亡后,希特勒、戈培尔、希姆莱、戈林、汉斯·克莱勃斯、威廉·布格道夫、约瑟夫·特波文、康拉德·亨莱因、莱比锡市副市长等许多纳粹各级领导人和官员亦选择吞服氰化物或饮弹自尽。 1978年,“琼斯镇”**自杀事件中,由美国**头目吉姆·琼斯领导的人民圣殿教中的918名成员通过饮用添加了氰化物(Potassium cyanide)的葡萄味自杀药水而集体自杀。1994年和1995年,瑞士、魁北克和法国先后发生三宗“太阳圣殿教”教徒集体自杀事件,近七十人**而死。 由博比·桑兹领导的1981年爱尔兰绝食抗议导致10人死亡。法医记录下的死亡原因为“自愿饿死”,而非自杀;而在绝食致死者的家属表示反抗后,他们的死亡证明书上仅仅轻描淡写的记录为“饿死”。

相关推荐

monocristal n. m 单

plisser v. t. 1. 做出褶, 打褶, 打裥:2. 弄, 使起纹, 使起:3. 使起波伏褶v. i. 1. 有褶, 有纹, 有波状褶:2. [罕]起se plisser v. pr. 有褶, 起常见用法

téléacheteur téléacheteur, sen. 电视

indemne a. 1[法]未受失的, 得到赔偿的2丝毫的, 未受伤害的:常见用法

aquilon 朔风,劲风

sectateur sectateur, tricen. m <旧>宗派信徒, 学派信徒

finir 结束,完成

cape n. f. 1斗篷, 披风2包雪茄的最外层烟叶3圆顶礼帽[也称chapeau melon]常见用法

signer v. t. 1. , 在…名: 2. 加以印记:3. [古](督徒)划十字祝福4. 笨拙地仿效; 滑稽地学样:5. 假装, 装作, 装出se signer v. pr. (督徒)划十字常见用法

causerie n.f.1. 交, 闲 2. 漫, 座