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词典释义:
Noël
时间: 2023-07-20 18:43:59
TEF/TCF常用TEF/TCF
[nɔεl]

圣诞节

词典释义
n.m.
1. (基督教)
la (fête de) noël
arbre de noël 树;【石油】采油树
Bonhomme [Père] noël 老人
croire au Père noël 十分天真;充满幻想
noël au balcon, Pâques au tison.〈谚语〉天暖, 复活天就。冬暖则春寒。
Joyeux noël !快乐!

2. 期间
vacances de Noël 假期
Pour (à) Noël , elle est partie faire du ski.期间, 她去度假滑雪了。

3. le (petit) noël 〈口语〉礼物

4.

[人名]诺埃尔

常见用法
joyeux Noël快乐
passer Noël en famille全家过
le Père Noël老人

近义、反义、派生词
助记:
该词最初写作nael,源自拉丁语短语natalis dies( 生日)

词根:
gén, génér, na(t) 出生,种,族

联想:

近义词:
nativité
联想词
sapin 杉; Pâques 复活,耶稣复活瞻礼; réveillon 年夜饭; Saint-Valentin 情人; fête 日,庆; cadeau 礼物,礼品; avent 基督降临, 降临; anniversaire 周年的周年日; Toussaint 瞻礼,万; bûche 木柴,劈柴; fêter ;
当代法汉科技词典

Noël m. 

arbre de Noël 

短语搭配

Les primevères fleurissent parfois dès Noël.报春花有时圣诞节一过就开花。

fêter Noël庆祝圣诞节, 过圣诞节

Les étalagistes refont les vitrines pour Noël.橱窗布置专家们为了迎接圣诞节而重新布置橱窗。

le bonhomme Noël圣诞老人

le père Noël圣诞老人

vacances de Noël圣诞节假期

carte de Noël圣诞卡

sapin de Noël圣诞树;耶诞树

arbre de Noël圣诞树;耶诞树

rose de Noël黑儿波

原声例句

Je me suis dit : « Papa Noël est certainement déjà passé! »

圣诞老人肯定已经来过了!”

[循序渐进法语听写初级]

J'ai ouvert des cadeaux de Noël!

我刚刚拆了所有圣诞礼物!

[Trotro 小驴托托]

C’est un personnage odieux, horrible, d’où le titre du film «le Père Noël est une ordure»

这是个很讨厌、很可怕的人物,所以电影的名字是《圣诞老人是垃圾》。

[innerFrench]

Paul : Qu’est-ce que nous ferons pendant les vacances de Noël?

Paul : 我们在圣诞节做什么?

[北外法语 Le français (修订本)第二册]

M. Noël :Bonjour, je voudrais le poste 527,s'il vous plaît.

你好,我想和527座位上员工通话。

[得心应口说法语]

C'est bientôt Noël ! A cette occasion, Maman Pig prépare toujours des petits gâteaux au chocolat.

马上就是圣诞节了!每当这个时候,猪妈妈一直会准备巧克力蛋糕。

[玩偶故事版小猪佩奇]

Quarante jours après Noël, les Français célèbrent la Chandeleur comme d’autres pays tels que la Suisse ou la Belgique.

圣诞节过后40天,法国人像瑞士和比利时等其他国家一样,庆祝圣蜡节。

[中法节日介绍]

De nos jours, tout comme Noël, Pâques a perdu son aspect religieux auprès du grand public.

如今,就像圣诞节一样,复活节对于大众而言失去了宗教的意义。

[中法节日介绍]

– Alors, aujourd’hui dans cette vidéo, nous allons voir 10 expressions françaises, mais qui ont un rapport avec les fêtes de fin d’année : Noël, le Premier de l’an, etc.

今天的视频中,我们要来看10个法语表达,它们都与年终节日-圣诞节和元旦有关。

[Français avec Pierre - 词汇表达篇]

Eh Eh ! pas bête le père Noël, hein ? !

嗯,圣诞老人不傻嘛。

[Français avec Pierre - 词汇表达篇]

例句库

Vive le mois de décembre, vive les soldes et vive Noël!

十二月万岁!打折季万岁!圣诞节万岁!

Oh ! Quand j'entends chanter Noël, j'aime revoir mes joies d'enfant .

哦,当我听到唱圣诞歌,我喜欢得到孩子的欢乐。

Ce mois-ci, venez apprendre à faire du pain d’épices dans la plus pure tradition de Noël!

这个月,来和我们一起学做最纯正的传统圣诞节美食-姜饼吧!

Pour Noël, désolée, j'arrive trop tard!

对于圣诞节, 对不起我到了太晚 !

Aujourd’hui j’ai reçu un cadeau spécial, c’est un message de toi, une phrase courte banale : Joyeux Noël!

今天收到了一份特别的礼物,你发来的短信,一如往常短短的一句:圣诞快乐!

Y aurait-il des intéressé(e)s pour la rencontre des membres de obopo à Strasbourg pendant le Marché de Noël?

大家是否有兴趣相聚在斯特拉斯堡的圣诞集市。

Pour Noël, désolée, j'arrive trop tard! Mais pour 2007, il est encore temps de vous souhaiter une bonne et heureuse année!

对于圣诞节, 对不起我到了太晚! 但是, 对于2007 还可以祝你们新年快乐!

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Comment les Français fêtent-ils Noël?

法国人怎么庆祝圣诞节

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L'agence de tourisme culturel Paradiso a signé un contrat avec la société transnationale allemande Hapag Lloyd pour un programme dénommé « Cuba libre  - Noël dans les Caraïbes » selon lequel cette compagnie devait réaliser une croisière de luxe dans les Caraïbes avec escales dans les ports cubains.

Paradiso文化旅游公司同德国跨国公司Hapag Lloyd签约,安排一个名为“加勒比古巴无忧无虑圣诞节之游”的游程,由该公司的豪华游轮载客前往加勒比,并准备停靠古巴港口。

法语百科
Le grand sapin de Noël de Strasbourg en 2014

Noël est le nom d'une fête célébrée chaque année, majoritairement dans la nuit du 24 au 25 décembre ainsi que le 25 toute la journée. En tant que fête chrétienne, elle commémore la naissance de Jésus de Nazareth. Avant la christianisation de l'Occident elle était appelée Dies Natalis Solis Invicti et correspondait au jour de naissance de Sol Invictus. La date du 25 décembre a été fixée comme grande fête du soleil invaincu (Sol Invictus) par l'empereur romain Aurélien qui choisit ainsi comme date le lendemain de la fin des Saturnales mais qui correspond aussi au jour de naissance de la divinité solaire Mithra.

La célébration de Noël en tant que jour de naissance de Jésus de Nazareth a conduit à la christianisation progressive de ce « Noël païen » et peut être vue comme une contre-fête opposée par les chrétiens à celui-ci. La première mention de cette célébration chrétienne à la date du 25 décembre à lieu à Rome en 336. À la suite de l'édit de Thessalonique interdisant les cultes païens, la fête de Noël (du latin Natalis) devient exclusivement chrétienne. Après la chute de l'Empire romain d'Occident, la fête de Yule sera remplacée de la même manière lors de la christianisation des peuples germains et scandinaves. Noël devint une des fêtes chrétiennes les plus importantes durant la période médiévale et fut diffusée dans le reste du monde lors de la colonisation et de l'occidentalisation contemporaine. Aujourd'hui, la fête de Noël s'est fortement laïcisée et n'est plus nécessairement célébrée comme une fête religieuse.

Après Pâques, Noël est la deuxième fête la plus importante du calendrier liturgique chrétien. Le jour de Noël est férié dans de nombreux pays ce qui permet le regroupement familial autour d'un repas festif et l'échange de cadeaux. Cela permet également la participation aux messes de Noël pour ceux qui célèbrent la fête sous sa forme religieuse.

La période entourant Noël est appelée « temps des fêtes » au Canada francophone et « fêtes de fin d'année » (ou plus simplement « les fêtes ») en Europe quand on y inclut les célébrations du Nouvel An. Depuis le milieu du XX siècle, cette période perd son aspect chrétien tout en maintenant vivante la tradition de la fête. Dans cet esprit, Noël prend une connotation folklorique, conservant le regroupement des cellules familiales autour d'un repas et l'échange de cadeaux autour du sapin traditionnel. Hors des foyers elle donne lieu à l'illumination des rues, maisons et magasins et à l'organisation de marchés de Noël. C'est également une période importante sur le plan commercial.

Étymologie

Le mot Noël est attesté de manière écrite dès 1112 sous la forme Noel (chez Philippe de Thaon), conjointement, au XII siècle, on trouve la variante Nael dans le voyage de saint Brendan en 1120.

Le terme Noël partage la même étymologie avec la plupart des grandes langues romanes (italien natale; occitan nadal, nadau; catalan nadal; portugais natal; l'espagnol utilise une forme plus savante navidad, issue du latin classique nativitas) ainsi qu'avec les langues celtiques, à savoir, l'adjectif latin natalis signifiant « de naissance, relatif à la naissance » (de natus « né »), d'abord associé au mot latin dies « jour » dans la locution natalis dies « jour de naissance » réduite à natalis par substantivation de cet adjectif en [natále(m)], utilisé en latin ecclésiastique pour désigner la Nativité du Christ.

Ensuite [natále(m)] va subir une évolution phonétique avec la chute du [e] final, l'allongement et la palatalisation du [a] tonique non entravé, puis lénition (sonorisation) en [d] du [t] intervocalique (d’où le provençal Nadal), fricatisation en [đ] puis amuïssement, donnant la forme Nael. Dans cette position le [a] prétonique aurait dû s’affaiblir en e muet mais, dans un mot du vocabulaire religieux, soumis à des influences savantes, il y a eu effort pour le maintenir et, par dissimilation, il a abouti à [o]. Autrement dit, l’o de Noel, en face de Nael, est lié à la dissimilation des deux a de natal-, d'abord devenu *nadal (cf. occitan Nadau, Nadal, catalan Nadal « Noël »), ensuite *nathal, puis *naal, après la lénition de la consonne intervocalique [t], qui s'est finalement totalement amuïe en langue d’oïl (tout comme dans NATIVU > naïf, doublet de natif, emprunt savant, également MUTARE > muer, dérivé savant mutation, MATURU > mûr, savant mature, etc.).

Le tréma sur le e : ë, apparu en 1718, note la diérèse. C'est la seule étymologie admise aujourd'hui par les linguistes et les lexicographes.

Les langues celtiques possèdent un terme issu d'un étymon commun, comme le français et d'autres langues romanes, c'est-à-dire le latin natalis également, ce qui donne en brittonique : le cornique Nadelik, le gallois Nadolig et le breton Nedeleg (cf. patronyme Nédélec), sur un radical commun *Nadal-, avec lénition [t] > [d], suivi d'un suffixe brittonique. Le gaëlique (irlandais et écossais) possède une forme Nollaig, dans laquelle l'amuïssement de l'intervocalique s'est effectué de la même manière qu'en français.

En revanche, les langues germaniques recourent à divers étymons pour désigner cette fête : l'anglais Christmas remonte à un vieil anglais attesté tardivement crīstes mæsse, l'ancien anglais mæsse ayant le sens de « célébration ». En allemand , Noël se dit Weihnachten et repose sur un ancien datif pluriel dans l'expression en vieux haut allemand ze wîhen nachten « dans les nuits sacrées », d'où wîhennachten > Weihnachten qui date de l'époque du paganisme germanique, où l'on organisait des fêtes sacrées les nuits d'hiver autour du solstice. On trouve cette même transposition d'une fête païenne à une fête chrétienne chez les peuples scandinaves dans le terme qui signifie Noël : islandais jól, norvégien, suédois, danois jul.

De sorte que, même si Noël est effectivement lié originellement à la renaissance du soleil lors du solstice d'hiver, le mot français ne doit son étymologie ni au celtique, ni au germanique, mais bien au latin, dans le culte romain du Sol Invictus avec la fête officielle du dies natalis solis invicti « jour de la naissance du soleil invaincu » et c'est ce natalis extrait de son contexte païen qui constitue l'origine ultime du terme Noël.

Célébration

Célébration traditionnelle

Durant la période de Noël il est de coutume d'offrir des cadeaux et d'exprimer sa solidarité envers les démunis. Le don est présent dans de nombreuses traditions, comme celle de servir un repas au premier pauvre croisé au jour de Noël, ou dans l'exceptionnelle générosité des aumônes accordées aux mendiants à la sortie de l'office célébré durant la nuit de Noël. « La période de Noël, qui est très chargée cérémoniellement, possède une certaine intensité rituelle. Même si nous vivons fondamentalement dans une société marchande, il y a dans cet échange de cadeaux quelque chose qui est de l'ordre du don et qui est universel dans son principe : ils créent, maintiennent et consolident des liens ; ils constituent en quelque sorte une matrice du social ».

La popularité de cette fête a fait que Noël est devenu un patronyme et un prénom dans de nombreuses langues parlées par les peuples chrétiens.

Veillée de Noël

Repas de Noël en Europe du Nord au début du XX siècle dans une famille aisée (illustration de Carl Larsson, 1904-1905).

La soirée du 24 décembre est dans la très grande majorité des cas, passée en famille.

En France, les trois-quarts des Français considèrent que Noël est d'abord une fête familiale ou commerciale. Ce repas de Noël est le repas festif, constitué notamment de la dinde de Noël, de fruits de mer, de foie gras et qui se termine traditionnellement par la bûche de Noël, un dessert en forme de petite bûche ; ce dernier est souvent un gâteau roulé recouvert de crème au chocolat, parfois il s'agit d'une glace. Cette bûche rappelle la tradition ancienne où l'on mettait au feu une grosse bûche en début de soirée. Cette bûche était choisie pour sa taille et sa qualité car elle devait brûler pendant toute la veillée.

Dans d'autres régions du monde, le menu traditionnel de ce repas est tout différent. Au Japon, les couples fêtent généralement Noël sous la forme d'une soirée romantique au restaurant, ou à la maison en famille pour ceux qui ont de jeunes enfants. En Europe de l'Est (Pologne), ce repas est strictement « maigre », donc végétarien ; aucune viande, aucune charcuterie n'est servie lors du repas de soirée du Noël. On sert les viandes seulement lors du déjeuner de la journée suivante, le premier jour des fêtes de Noël consacré au strict cercle de la famille entre les enfants et parents. Ce n'est que le deuxième jour de ces fêtes qu'on se rend en visite, allant déjeuner ou dîner chez la famille élargie (oncles, tantes) ou chez les amis.

Père Noël

Père Noël typique des pays anglo-saxons
Père Noël typique des pays anglo-saxons
Version française du Père Noël
Version française du Père Noël

Chargé d'apporter des cadeaux, il est représenté comme un vieil homme pourvu d'une longue barbe blanche et d'une houppelande rouge . Cette image est accompagnée de tout un folklore : traîneau volant tiré par des rennes, lettre de demande de cadeaux à son intention, son sac rempli de jouets, etc.

Personnage d'invention anglo-saxonne et protestante au XIX siècle, de Charles Dickens notamment avec ses cinq Livres de Noël, dont la publication du premier, Un chant de Noël (A Christmas Carol, dans sa version originale), remonte à 1843. La première mention du « père Noël » en français est trouvée en 1855 sous la plume de George Sand. Une de ses premières représentations date de 1868, dessinée par Thomas Nast pour Harper's Weekly. À l'origine le personnage est habillé soit en vert soit en rouge, au gré de la fantaisie des illustrateurs.

S'il est inspiré du saint Nicolas chrétien, notamment par ses habits, il peut également être assimilé à Julenisse, un lutin scandinave qui avait la même fonction à la fête de la mi-hiver, jul, en norvégien, (ou « Jol » ou « Midtvintersblot » correspond au solstice d'hiver) et aidait aux travaux de la ferme.

Couverture d'un catalogue offrant des cadeaux de Noël (1904)
Couverture d'un catalogue offrant des cadeaux de Noël (1904)

Cadeaux

Les présents s'échangent le jour de Noël avec les personnes réunies sous le même toit, et dans les jours qui suivent avec la famille et les amis proches. Ces cadeaux sont bien emballés dans des papiers aux motifs colorés. Ils sont ouverts le matin de Noël, ou parfois à la fin de la veillée de Noël. Pour les enfants, ces cadeaux sont essentiellement des jouets et Noël est la période où les marchands de jouets réalisent l'essentiel de leurs ventes.

La tradition de faire des cadeaux se maintient hors de tout contexte chrétien. Gérald Berthoud, professeur d'anthropologie culturelle et sociale à l'Université de Lausanne, l'explique ainsi :

Décorations

Le sapin de Noël

Présentes, aussi bien à l'intérieur des habitations que dans les rues, elles donnent un air de fête. Elles sont souvent lumineuses pour pouvoir être allumées dès la nuit tombée.

Le sapin de Noël, toujours présent à l'intérieur des habitations, est chargé de décorer et de regrouper les cadeaux de Noël dans les familles. Le premier arbre de Noël serait apparu à Sélestat en Alsace en 1521. Certains auteurs font le rapprochement avec les mystères, pièces de théâtre jouées dans les églises ou sur les parvis : au temps de Noël, on représentait les récits bibliques de la Création du monde, et un sapin figurait l'arbre de vie planté au milieu du paradis terrestre. Cet arbre était décoré d’oblatas (offrandes, petites friandises figurant les hosties), et de pommes représentant le fruit défendu, objet du premier péché.

Cependant, la tradition d'un arbre décoré est beaucoup plus ancienne puisque les Celtes décoraient déjà un arbre, symbole de vie au moment du solstice d'hiver. Les Scandinaves faisaient de même pour la fête de Jul, qui avait lieu à peu près à la même date que Noël. L'installation de cet arbre sera d'ailleurs considérée comme une pratique païenne jusqu'au milieu du XX siècle par l'Église catholique. Interdit en URSS dans le cadre de la politique antireligieuse d'État, le sapin de Noël est à nouveau autorisé par Joseph Staline à partir de 1934, mais à condition d'être dressé désormais pour célébrer le Nouvel An.

En France, cette tradition d'abord confinée à l'Alsace est popularisée par les Alsaciens émigrés vers la "France de l'intérieur" après la guerre de 1870.

Marchés de Noël

Marché de Noël à Düsseldorf
Marché de Noël à Düsseldorf

Le marché de Noël se compose d'échoppes habituellement en bois et construites pour l'occasion, qui proposent des petits articles de décoration, des jouets et des cadeaux souvent artisanaux. En France, la tradition des marchés de Noël, vivante dans l'Est (Alsace), s'est répandue dans le reste du pays au cours des années 1990. Les marchés de Noël s'étendent généralement de fin novembre à fin décembre.

Célébration rituelle chrétienne

La plupart des Églises chrétiennes célèbrent Noël le 25 décembre de leur calendrier liturgique respectif, qui peut correspondre à une date différente du calendrier civil. Pour les Églises orthodoxes, dont le calendrier liturgique est basé sur le calendrier julien, cette date correspond au 7 janvier du calendrier civil actuel. L'Église catholique romaine, les Églises protestantes et les Églises chrétiennes évangéliques célèbrent Noël le 25 décembre du calendrier grégorien, qui est le calendrier civil actuel. Le jour de la saint Emmanuel a été fixé tardivement dans l'empire romain d'Occident, vers le milieu du IV siècle.

C’est à partir du III siècle que certaines communautés chrétiennes cherchent à situer dans l’année la date de naissance de Jésus. De nombreuses dates furent proposées : 6 janvier (correspondant à l'Épiphanie, date choisie par les Basilidiens vers la fin du II siècle et reprise par les communautés chrétiennes d’Orient), 28 mars (mention dans De Pascha Computus, un calendrier des fêtes datant de 243), 18 novembre (date proposée par Clément d'Alexandrie)… Le 25 décembre marquait depuis Aurélien (v.270) l'anniversaire du Sol Invictus. Pour des raisons symboliques, et dans un souci de christianiser les anciennes fêtes païennes, cette date fut progressivement étendue à tout l'Occident latin. Dans le christianisme, cette date correspond donc à la fête de la naissance du Christ, mais pas à son anniversaire. Les Églises orthodoxes, qui ont conservé le calendrier julien, célèbrent Noël le 25 décembre de ce calendrier, ce qui correspond au 7 janvier du calendrier grégorien et au solstice d'hiver du calendrier égyptien. Seule l'Église apostolique arménienne a conservé la date précise du 6 janvier comme jour de la fête de Noël.

Constituant avec Pâques une des grandes fêtes chrétiennes, Noël s'est progressivement chargé de traditions locales, mélanges d'innovations et de maintien de folklore ancien, au point de présenter l'aspect d'une fête profane populaire possédant de nombreuses variantes, dans le temps comme dans l'espace. L'association de la mémoire d'une naissance a facilité la place centrale prise par la famille dans le sens et le déroulement de cette fête. L'Église catholique romaine insiste par exemple sur cet aspect depuis l'instauration en 1893 de la fête de la « Sainte Famille », le dimanche suivant le 25 décembre. Les cadeaux, sous forme d'étrennes, semblent être une réminiscence des cadeaux effectués lors des fêtes romaines des Saturnales, en décembre (strenae).

Église catholique

Noël est la deuxième des cinq fêtes cardinales de l'année liturgique catholique.

Avent et célébrations

Couronne de l'Avent.

L'Avent est la période liturgique qui englobe les quatre dimanches qui précèdent Noël. Depuis le XIXe siècle au Nord de l'Europe, plus récemment en France, les chrétiens préparent 4 bougies. Chaque dimanche ils allument une bougie, puis une de plus chaque dimanche suivant. Ces bougies symbolisent la lumière qui va renaître le soir de Noël. Ces bougies sont souvent réunies sur un même support, le plus courant ayant une forme de couronne sur laquelle se répartissent les bougies. Cette couronne est appelée couronne de l'Avent. Dans les pays du Nord de l'Europe et aux USA, une telle couronne, sans bougie, peut être suspendue à l'extérieur de la porte d'entrée des habitations. Elle est généralement faite de petites branches feuillues tenues par des rubans colorés.

De cette période est née la tradition du calendrier de l'Avent : il consiste en une grande planche en carton prédécoupée, dans laquelle s'ouvrent des petites fenêtres, une par jour depuis le 1 décembre jusqu'à Noël (24 jours). Chaque fenêtre contient une phrase de l'Évangile (version chrétienne), ou une petite confiserie ou un jouet (version profane).

D'un point de vue liturgique, les communautés de religieux et certaines églises catholiques, lors des Vêpres précédant Noël, respectent les anciennes grandes antiennes Ô et l'hymne Veni, Veni, Emmanuel (en). Généralement chantées entre le 17 et le 23 décembre, elles symbolisent un crescendo d'attente quant à l'arrivée du Messie. Certaines traditions, particulières à ces antiennes, sont parfois encore bien vivaces.

Chez les catholiques, la messe de minuit, le 24 décembre au soir, célèbre la Nativité de Jésus. Traditionnellement elle commençait à minuit ; aujourd'hui elle a lieu de plus en plus souvent en début de soirée. Le calendrier liturgique catholique prévoit un cycle de quatre messes pour Noël, les messes de Noël. La messe de minuit est la deuxième.

Crèche de Noël

Crèche

La crèche met en en scène la naissance de Jésus décrite dans le Nouveau Testament avec quelques symboles populaires ajoutés : sur une table, ou à même le sol, une étable miniature est bâtie dans laquelle des personnages (en terre cuite souvent) sont disposés. Ils représentent les parents de Jésus, les bergers réunis autour du nouveau-né et les animaux qui les accompagnent : les moutons des bergers, l'âne qui a porté la Vierge, et le bœuf qui occupait l'étable. Parfois s'y ajoutent les anges qui ont annoncé la naissance aux bergers.

La première crèche aurait été réalisée par François d'Assise en 1223 à Greccio, en Italie ; ç'aurait été une crèche vivante, c'est-à-dire incarnés par de vraies personnes. Depuis le XVIII siècle, la tradition de la crèche s'est perpétuée dans tout le monde catholique et en a largement débordé au cours du XIX siècle. En Provence, des personnages nouveaux ont été ajoutés : les santons. Ils figurent souvent les métiers traditionnels du XIX siècle ou les scènes de la vie quotidienne de la région. Les rois mages Gaspard, Melchior et Balthazar, trois érudits de l'époque de Jésus, sont représentés en route vers cette même étable, mais leur arrivée n'est célébrée qu'à l'Épiphanie. Ils symbolisent l'universalité de l'événement qu'est la naissance de Jésus.

Avec la tournure de déchristianisation de Noël, au Canada et aux États-Unis, un village de Noël est placé sous le sapin dans les familles où on préfère ne pas.mettre de crèche. On retrouve alors des petits bâtiments de céramiques (école, église, maisonnettes, magasins, etc.) représentant un village décoré pour Noël et couvert de neige. On les dépose sur un tapis d'ouate pour faire comme si le sol était enneigé. Parfois, certains y ajouteront un chemin de fer et installeront un petit train électrique qui passe par le village. Dans les familles chrétiennes, il y a quelquefois combinaison de la crèche et du village de Noël.

Église protestante

Certaines Églises protestantes célèbrent aussi un culte de Noël dans la soirée du 24 décembre. C'est le cas des Églises luthériennes scandinaves. Mais la majorité des protestants préfère célébrer le culte de Noël le 25 décembre au matin, aux mêmes horaires qu'un culte dominical. Les protestants adopteront le sapin dès la Réforme de 1560 comme symbole de l'arbre du paradis.

Église évangélique

La fête de Noël est célébrée par la majorité des chrétiens évangéliques . Elle est un rappel de la grâce de Dieu et de la naissance du Sauveur Jésus. Lors d'une réunion, soit le 24 décembre ou le 25 décembre, le message sera souvent lié à la nativité et l'impact de cet évènement dans la vie de ceux qui ont accepté Jésus, qui ont vécu la nouvelle naissance.

Origines

Enluminure, Bible géorgienne, XII siècle

Aucun texte chrétien ne précise quel jour dans l'année est né Jésus-Christ. Noël ne fait pas partie des fêtes suivies par les premiers chrétiens et ne figure pas dans les listes publiées par Irénée de Lyon et Tertullien. Étant donné que, d'après les récits bibliques de Noël, les troupeaux sont dehors avec leurs bergers, on peut en déduire que la naissance de Jésus ne s'est en tout cas pas située en hiver. Au IV siècle, la date du 25 décembre a été choisie comme date pour la fête de Noël, principalement dans le but de la substituer aux fêtes païennes qui étaient d'usage à l'époque, comme la fête de la renaissance du Soleil Invaincu (Sol Invictus), le solstice d'hiver et les Saturnales romaines qui avaient toutes lieu à la période du 25 décembre. le document le plus ancien mentionnant cette date du 25 décembre est le Chronographe de 354 (faisant référence à des recensions remontant au moins à 336).

Bien avant l'apparition du christianisme, l'époque du solstice d'hiver était déjà une période charnière de l'année, qui regroupait de nombreuses croyances païennes relatives à la fertilité, la maternité, la procréation et l'astronomie. Elle donnait donc lieu à de nombreuses manifestations. Ces traditions antiques ont de nombreux points de similitude avec la fête chrétienne.

Antiquité proche-orientale

Certaines traditions et des symboles associés au Noël chrétien sont attestés dans d'autres cultes qui ont précédé le christianisme : le jour de l'année choisi par l'Eglise, la grotte, les bergers.

Dans le culte mithraïque, la fête la plus importante – le Mithragan – se déroulait chaque année le jour du solstice d'hiver, jour célébrant la naissance de la divinité et la victoire de la lumière sur les ténèbres. Selon une tradition mithraïque née en Asie mineure, Mithra serait né « jaillissant du rocher » (petrogène) ou d'une grotte – élément éminemment lié au culte de cette divinité – tandis que des bergers assistent à cette naissance miraculeuse dans un récit qui influencera ceux de la naissance de Jésus pour l'adapter aux thèmes païens. Il est possible qu'une tradition plus ancienne, d'origine mithraïque et mazdéenne, présentant la mère de Mithra – Anahita (ou Anahid) – comme vierge ait également influencé les premiers auteurs chrétiens.

Dans les célébrations du culte mithraïque, fortement développé dans l'empire gréco-romain aux IIIetIV siècles, le 25 décembre correspondait à la célébration du Natalis Invicti, la naissance du soleil invaincu qui reprend ses forces et fait regagner le jour sur la nuit.

Dans le judaïsme, la fête de hanoucca, qui commémore la réinauguration du Temple de Jérusalem profané par les Grecs anciens, a été fixée au 25 du neuvième mois lunaire, nommé Kislev, (calendrier hébraïque) au voisinage du solstice d'hiver. Le premier livre des Maccabées insiste sur l'importance de cette date et de cette célébration.

Les traditionnelles représentations de la Vierge à l'Enfant (thème relatif à l'enfance de Jésus et non à sa seule naissance) puisent quant à elles leurs origines dans les représentations de la déesse égyptienne Isis allaitant Horus enfant.

Occident romain

Dans la Rome antique, les citoyens fêtaient les Saturnales : d'abord du 17 au 21 décembre, puis plus tard du 17 au 24 décembre, les hommes et les femmes portaient des guirlandes autour du cou et s'offraient toutes sortes de cadeaux. Les gens sacrifiaient aussi symboliquement un mannequin représentant un jeune homme, pensant ainsi transmettre la vitalité du personnage à la nouvelle année. Il est à noter que la fixation à la date du 25 décembre du solstice d'hiver est due à une erreur commise par l'astronome Sosigène d'Alexandrie, lors de la réforme du calendrier à l'initiative de Jules César en 46 av. J.-C., qui fixa le début des saisons avec un retard de un ou deux jours par rapport à la réalité.

La fête des sigillaires, « ancêtre » de la Saint Sylvestre, concluait les festivités à la fin du mois de décembre. Pendant ce temps de bascule vers l'an neuf, les gens s'offraient des menus-cadeaux de terre cuite, les esclaves devenaient les maîtres et inversement.

À partir du règne d'Aurélien (270-275), les Romains fêtent officiellement le Sol Invictus (Soleil invaincu) au moment du solstice d'hiver qui commençait la nouvelle année, annoncée par le rallongement des jours. Ce culte, qui reprend des aspects de la mythologie d'Apollon et du culte de Mithra, s'est répandu aux IV et III siècles av. J.-C. et se concluait par le sacrifice d'un taureau, le Sol Invictus correspondant à la naissance du jeune dieu solaire qui, reprenant les traditions mithraïques, était censé surgir d'un rocher ou d'une grotte sous la forme d'un enfant nouveau-né.

Société

Changements culturels

Avec la mondialisation des échanges culturels et la laïcisation de la société, les festivités liées à Noël prennent progressivement un caractère profane et familial et sont de plus en plus déconnectées de l'interprétation religieuse. Noël est néanmoins un jour férié dans certains pays et donne parfois lieu à des vacances scolaires permettant le rassemblement des familles.

Noël redevient donc, généralement, une fête profane où des membres d'une même famille se retrouvent et s'échangent des cadeaux entre eux selon un rituel assez universel : décoration de son habitation et de l'arbre de Noël (sapin dans les pays froids ou tempérés) ; installation le soir du 24 décembre pour le réveillon de Noël des chaussures de tous les membres de la famille au pied de l'arbre ; ouverture des cadeaux quelques heures après, souvent le matin du 25 décembre ; repas constitué d'une dinde de Noël et se terminant par une bûche de Noël, etc. Ce rituel se retrouve également à l'échelle d'une population locale avec la décoration des rues et vitrines de magasins des villes et villages dès le début du mois de décembre, la venue du père Noël sur les marchés ou dans les écoles maternelles, ou en janvier par la galette des Rois, qui fête l'arrivée des rois mages auprès de l'enfant Jésus.

Ces traditions sont très largement admises et partagées par la majorité des chrétiens pratiquants qui personnalisent leur fête religieuse par l'ajout d'une crèche et, pour les catholiques, la célébration de la Nativité pendant la messe de minuit ; quelques-uns y voient cependant un détournement de la fête de Noël. Déchristianisé, ce jour devient, pour certaines familles, la fête où les parents célèbrent leurs enfants : ils manifestent leur amour par des cadeaux sans raison (contrairement aux anniversaires, fêtes individuelles, etc.), même si pour l'enfant le cadeau est parfois associé à un comportement jugé conforme.

Vente de sapins de Noël

D'autres grandes religions connaissent des fêtes où les parents remercient leurs enfants d'exister (par exemple Pourim dans la tradition juive). Mais les instances catholiques expriment depuis longtemps leur désapprobation devant la tournure mercantile que prend cette fête. Exceptionnellement cette désapprobation a pu prendre des aspects spectaculaires, comme le 23 décembre 1951 où une effigie représentant le père Noël a été brûlée sur le parvis de la cathédrale de Dijon par des paroissiens.

Plusieurs Églises ne fêtent pas Noël, l'assimilant à une fête païenne. Noël est parfois considéré comme une fête commerciale. L'achat massif de cadeaux de Noël a pour effet un pic dans la consommation, notamment sur les secteurs du jouet, du loisir, de l'alimentation et de la restauration. En réponse à cette frénésie d'achats, une journée mondiale sans achat, programmée le plus souvent le 25 novembre, est organisée par les adbusters afin de dénoncer l'aspect économique de cette fête, et par extension la consommation de masse en général.

Animations

Les animations de Noël sont nombreuses et variées. Certaines sont plus symboliques et récurrentes que d'autres comme les arbres de Noël, les spectacles de Noël et les marchés de Noël. Toutes ont pour objectif premier d'apporter le rêve et la magie associés à Noël, en partie pour les enfants.

Arbres de Noël

Sapin de Noël
Sapin de Noël

Deux types d'arbres de Noël sont aperçus : les arbres de Noël privés (généralement internes aux entreprises) et les arbres de Noël publics. Les arbres de Noël privés sont généralement composés de spectacles, et d'animations mettant en scène des protagonistes déguisés : Des lutins de Noël, la mère Noël, le Père Noël… Les arbres de Noël publics sont différents : Un sapin de Noël de grande taille à proximité d'un marché de Noël avec, parfois, un Père Noël qui accepte de poser pour des photos.

Spectacles de Noël

Les spectacles de Noël sont souvent privés. Pour les comités d'entreprise quelques semaines avant Noël ou tout simplement pour le grand public. Le principe étant de donner du rêve aux enfants, sur la thématique de Noël, en leur racontant des histoires grandeur nature, en distribuant des papillotes; Les personnages animant cet évènement étant déguisés. À la Place-des-Arts de Montréal, la tradition des Fêtes consiste en la présentation du ballet Casse-Noisettes de Tchaïkovski dans la mise en scène de Fernand Nault. Les représentations ont lieu de la mi-décembre jusqu'au 31 décembre. Les Grands ballets canadiens ont une fondation, la fondation Casse-Noisettes, qui permet aux enfants plus démunis d'assister au spectacle. De plus, avant chaque représentation, un comédien récite l'histoire de Casse-Noisettes aux enfants afin de leur permettre de mieux comprendre ce qui se passera sur scène. À ce moment-là, un tirage s'effectue parmi les enfants qui ont entre 6 et 10 ans, dans le but de choisir quelqu'un qui jouera le rôle d'une souris dans la scène de la bataille des soldats-jouets contre le roi des souris.

Marchés de Noël

Les marchés de Noël, historiquement, présentent des produits artisanaux dédiés à Noël. Ce type de manifestation perdure dans le temps même si la nature des produits a tendance à devenir de plus en plus industrielle et hétéroclite.

Histoire

Les premiers chrétiens ne fêtaient donc pas la naissance de Jésus-Christ comme le font les chrétiens d'aujourd'hui. Théologiquement, la royauté du Christ n'étant pas de ce monde, certains comme Origène (milieu du III siècle) refusent de célébrer cette naissance comme il était ainsi fait à l'époque pour un souverain temporel (roi, empereur, pharaon, reine).

Il aura fallu attendre plus de trois siècles et demi pour que Noël devienne une fête religieuse officielle et encore deux siècles pour que cette fête soit généralisée.

Début de l'ère chrétienne

Pendant près de trois siècles, les chrétiens ne semblent pas avoir célébré d'autre fête annuelle que Pâques. Progressivement va apparaitre le désir d'historiciser la naissance de Jésus-Christ. C'est à partir du IV siècle, une fête de la conception et de la naissance de Jésus-Christ, traduites par l'Épiphanie et Noël, va prendre place à côté des fêtes plus anciennes de Pâques et de la Pentecôte dans le calendrier liturgique chrétien en composition.

Attestée à Rome, sous le pontificat de l'évêque Libère, une fête de l'incarnation du Sauveur se déroule le 25 décembre à l'occasion de laquelle l'évêque rassemble les chrétiens dans la basilique nouvellement construite au Vatican, achevée en 354, dans un cadre plus général qui apparaît comme celui de la constitution d'un calendrier liturgique destiné à concurrencer, à Rome, les réjouissances païennes. Les Pères de l'Église ne se sont pas opposés à ce syncrétisme à propos de la Nativité, considérant que ce choix calendaire ne pouvait donner lieu à des hérésies théologiques et qu'il confirmait la venue du Messie annoncé comme l'« astre levant » et comme le « soleil de justice » par le prophète Malachie. Noël s'est ainsi substituée aux célébrations de la fête païenne d'autant plus aisément que, les références bibliques aidant, s'est développée pour qualifier métaphoriquement le Christ nouveau-né toute une symbolique du « vrai soleil », du « nouveau soleil » resplendissant sur le monde.

Le 25 décembre devient ainsi la date commémorative de la naissance de Jésus-Christ puis les célébrations du temps de la nativité vont progressivement s'étendre, à l'instar du cycle pascal, avec une période de préparation de deux à quatre semaines — l'Avent —, puis une période qui se poursuit jusqu'à la conclusion du cycle avec la célébration de la présentation de Jésus au Temple qui prend place le 2 février à la Chandeleur.

N'ayant pas de correspondance avec le calendrier hébraïque, à la différence des deux autres fêtes qui suivent ainsi le calendrier lunaire, la célébration de la naissance de Jésus-Christ suivra le calendrier solaire, ce qui ne sera pas sans poser de problèmes dans la détermination de l'année liturgique.

Cette commémoration se répand progressivement en Gaule et en Orient.

Moyen Âge

En 425, l'empereur d'Orient Théodose II codifie officiellement les cérémonies de la fête de Noël.

Clovis est baptisé le soir de Noël d'une année comprise entre 496 et 499.

En 506, le concile d’Agde fait de Noël une fête d’obligation.

En 529, l’empereur Justinien en fait un jour chômé.

En 800, Charlemagne est couronné empereur par le pape le jour de Noël.

En 1066, Guillaume le Conquérant est couronné roi d'Angleterre à l'abbaye de Westminster le jour de Noël.

Au V siècle sous le pontificat de Grégoire le Grand, la messe de minuit se célèbre déjà. Au VII siècle, l'usage s'établit à Rome de célébrer trois messes : la vigile (veillée) au soir du 24 décembre, la messe de l'aurore et la messe du jour le 25 décembre. Les 40 jours qui précèdent Noël deviennent les « 40 jours de saint Martin » en l'honneur de saint Martin de Tours.

La fête de Noël continue progressivement à se répandre en Europe : fin du V siècle en Irlande, au VII siècle en Angleterre, au VIII siècle en Allemagne, au IX siècle dans les pays scandinaves, aux IX et X siècles dans les pays slaves.

Aux alentours de l'an Mil, l'Église s'appuie sur l'importance du temps de Noël pour imposer aux seigneurs belliqueux une période de paix forcée, la Trêve de Dieu.

À partir du XII siècle, la célébration religieuse est accompagnée de drames liturgiques, les « mystères » qui mettent en scène l'adoration des bergers ou la procession des mages. Ces drames liturgiques se jouent primitivement dans les églises, puis gagnent les parvis.

À partir de la Renaissance

Au XV siècle, les crèches apparaissent dans les églises, d'abord en Italie puis se répandent dans les foyers au XVII siècle. Dans les pays réformés, les célébrations de Noël, fête jugée trop païenne ou trop catholique, sont limitées. Interdites en Angleterre à partir de 1**7, elles sont rétablies en 1660 mais restent mal vues de la majorité du clergé anglais. En Amérique du Nord à Boston, les premiers colons interdisent les célébrations de Noël. L'interdit sera levé en 1681.

En 1893, l'Église catholique enrichit le temps de Noël en instaurant la fête de la Sainte Famille le dimanche qui suit immédiatement Noël.

De nos jours, il est interdit de fêter Noël en Somalie et dans le sultanat de Brunei.

Point de vue des évangiles chrétiens

L'adoration des bergers lors de la Nativité, par Georges de La Tour, vers **.

Traditionnellement, la fête de Noël est la solennité de la nativité de Jésus-Christ, la fête commémorative chrétienne de la naissance de Jésus de Nazareth qui, d'après les Évangiles selon Luc et selon Matthieu serait né à Bethléem. Les historiens hésitent pour leur part entre Bethléem et Nazareth sans qu'une des hypothèses parvienne à s'imposer.

Seul l'Évangile selon Luc raconte cette naissance. L'Évangile selon Matthieu ne fait que l'évoquer mais trace une généalogie à Jésus, tandis que les Évangiles selon Marc et selon Jean débutent le récit de sa vie par sa rencontre avec Jean le Baptiste.

Selon Luc

L'Évangile selon Luc présente la naissance de Jean le Baptiste et de Jésus de Nazareth dans une mise en parallèle. Le récit de la naissance de Jésus au chapitre II raconte :

« En ce temps-là parut un édit de César Auguste, ordonnant un recensement de toute la terre. Ce premier recensement eut lieu pendant que Quirinius était gouverneur de Syrie. Tous allaient se faire inscrire, chacun dans sa ville. Joseph aussi monta de la Galilée, de la ville de Nazareth, pour se rendre en Judée, dans la ville de David, appelée Bethléhem, parce qu'il était de la maison et de la famille de David, afin de se faire inscrire avec Marie, sa fiancée, qui était enceinte. Pendant qu'ils étaient là, le temps où Marie devait accoucher arriva, et elle enfanta son fils premier-né. Elle l'emmaillota, et le coucha dans une crèche, parce qu'il n'y avait pas de place pour eux dans l'hôtellerie. Il y avait, dans cette même contrée, des bergers qui passaient dans les champs les veilles de la nuit pour garder leurs troupeaux. Et voici, un ange du Seigneur leur apparut, et la gloire du Seigneur resplendit autour d'eux. Ils furent saisis d'une grande frayeur. Mais l'ange leur dit : Ne craignez point ; car je vous annonce une bonne nouvelle, qui sera pour tout le peuple le sujet d'une grande joie : c'est qu'aujourd'hui, dans la ville de David, il vous est né un Sauveur, qui est le Christ, le Seigneur. Et voici à quel signe vous le reconnaîtrez : vous trouverez un enfant emmailloté et couché dans une crèche. Et soudain il se joignit à l'ange une multitude de l'armée céleste, louant Dieu et disant : Gloire à Dieu dans les lieux très hauts, Et paix sur la terre parmi les hommes qu'il agrée ! Lorsque les anges les eurent quittés pour retourner au ciel, les bergers se dirent les uns aux autres : Allons jusqu'à Bethléhem, et voyons ce qui est arrivé, ce que le Seigneur nous a fait connaître. Ils y allèrent en hâte, et ils trouvèrent Marie et Joseph, et le petit enfant couché dans la crèche. Après l'avoir vu, ils racontèrent ce qui leur avait été dit au sujet de ce petit enfant. Tous ceux qui les entendirent furent dans l'étonnement de ce que leur disaient les bergers. »

L'épisode de l'annonciation aux bergers - traditionnellement méprisés dans le monde antique et considérés comme impurs dans l'Antiquité juive - reprend le motif de l'adoration de l'« Enfant-Roi » découverts par des pâtres, motif récurrent dans les récits de naissance de la mythologie gréco-romaine, à l'instar des naissances de Pâris, d'Œdipe ou encore de Romulus. L'on rencontre également des bergers dans les récits de la naissance de Mithra. Le rédacteur propose la notion d'un Messie caché aux puissants et aux savants et découvert par des gens simples, dont les titres de « Sauveur » et de « Seigneur » - habituellement réservé à l'empereur - suggèrent qu'il réussira à imposer une paix là où les légions de Rome ont échoué.

Selon Matthieu

Fresque de Cappadoce (XII siècle)

Dans l'Évangile selon Matthieu, l'accent est mis sur la naissance miraculeuse de Jésus :

« 1. Voici de quelle manière arriva la naissance de Jésus Christ. Marie, sa mère, ayant été fiancée à Joseph, se trouva enceinte, par la vertu du Saint Esprit, avant qu'ils eussent habité ensemble. Joseph, son époux, qui était un homme de bien et qui ne voulait pas la diffamer, se proposa de rompre secrètement avec elle. Comme il y pensait, voici, un ange du Seigneur lui apparut en songe, et dit : Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre avec toi Marie, ta femme, car l'enfant qu'elle a conçu vient du Saint Esprit ; elle enfantera un fils, et tu lui donneras le nom de Jésus ; c'est lui qui sauvera son peuple de ses péchés. Tout cela arriva afin que s'accomplît ce que le Seigneur avait annoncé par le prophète : Voici, la vierge sera enceinte, elle enfantera un fils, dont le nom d'Emmanuel sera donné, ce qui signifie Dieu avec nous. Joseph s'étant réveillé fit ce que l'ange du Seigneur lui avait ordonné, et il prit sa femme avec lui. Mais il ne la connut point jusqu'à ce qu'elle eût enfanté un fils, auquel il donna le nom de Jésus.
2. Jésus étant né à Bethléhem en Judée, au temps du roi Hérode, voici des mages d'Orient arrivèrent à Jérusalem, et dirent : Où est le roi des Juifs qui vient de naître? car nous avons vu son étoile en Orient, et nous sommes venus pour l'adorer. »

Hérode le Grand meurt, selon les sources, en -4 ou -1 et il lui est attribué l'épisode Massacre des Innocents ce qui fait de lui le « candidat » le plus probable qui est mentionné dans ce passage. Cette présentation du massacre est une réactualisation de l'histoire de la persécution par Pharaon de Moïse, quoiqu'il s'appuie peut-être sur une base historique.

Date imprécise

Historiquement, ni l'année ni le jour de la naissance de Jésus de Nazareth ne sont connues. Les Évangiles ne donnent aucune précision quant à la date de sa naissance.

Les dates retenues concernant l'année de naissance de Jésus peuvent osciller entre 9 et 2 avant notre ère. Les Évangiles selon Matthieu et selon Luc la situent sous le règne d'Hérode le Grand dont le long règne s'achève en 4 avant notre ère. L'estimation généralement retenue par les historiens actuels va de 7 à 5 avant notre ère.

Il est paradoxal que Jésus de Nazareth puisse être né « avant Jésus Christ » : l'origine de l'ère commune est en effet censée être la naissance du Christ. Mais ce début de l'ère chrétienne (l'Anno Domini), qui ne s'est imposé progressivement en Europe qu'à partir du I millénaire, a été fixé d'après les travaux du moine Denys le Petit réalisés au VI siècle. Ces travaux sont erronés, comme l'a montré Paul Matteï. Si le calendrier historique a été précisé depuis, son origine conventionnelle n'a pas été modifiée.

Fixation de la fête

La naissance de Jésus — la « Nativité » — est traditionnellement fêtée le 25 décembre, à Noël, mais cette date est entièrement conventionnelle et n'est pas considérée par les chrétiens comme l'anniversaire de Jésus : ils fêtent l’événement de la naissance, et non le jour de cette naissance. Il s'agit d'une démarche théologique et non historique. Dans cette optique, l'exactitude et la correspondance des dates avec la réalité historique sont des éléments accessoires.

La fête de la naissance du Christ le 6 janvier, le jour de l'Épiphanie, pourrait trouver son origine au sein de certaines communautés chrétiennes d'Égypte au III siècle qui privilégiaient non pas la commémoration de la naissance physique de Jésus mais la première manifestation de la divinité du Christ. Il semble que les basilidiens célébraient dès cette époque le baptême de Jésus à cette date, d'autres sectes gnostiques célébraient plutôt les noces de Cana (premier miracle) ou l'adoration des mages qui symbolise la reconnaissance divine du nouveau-né par le monde entier mais la question du choix de ces dates reste débattue.Certains chrétiens gnostiques calculaient que Jésus était né trente-trois ans (nombre symbolique en raison de sa valeur doublement trinitaire) avant ces manifestations. Cette interprétation suscitait une grande polémique car cette date correspondant aussi à celle de sa mort et ne correspondait à la Passion du Christ à la fête de Pâques, aussi des chrétiens d'Afrique du Nord comme Tertullien proposèrent comme date de naissance et de mort le 25 mars (correspondant à l'équinoxe dans le calendrier romain).

Le premier concile de Nicée en 325 condamne l'hérésie arienne pour qui Jésus ne peut être du Père et du Saint-Esprit du fait de sa naissance et de sa chair mortelle. La fête de l'épiphanie le 6 janvier commémorant la descente du Fils de Dieu au milieu de sa création et le baptême du Christ, l'Église latine a certainement voulu à partir de ce concile réaffirmer la divinité du Christ en déplaçant la fête de la Nativité le 25 décembre pour la dissocier de la coutume hérétique de commémorer l'apparition du Christ lors de son baptême. Une autre explication du choix de cette date est l'influence de Sextus Julius Africanus, auteur de la première chronique universelle conçue dans une optique chrétienne. Cet écrivain chrétien considère que l'incarnation de Jésus ne se produit pas à sa naissance le 25 mars mais à sa conception neuf mois plus tôt, le 25 décembre.

La date aurait été fixée dans l'Occident latin au IV siècle, possiblement en 354, pour coïncider avec la fête romaine du Sol Invictus, célébrée à cette date à l'instar de la naissance du dieu Mithra, né un 25 décembre; le choix de cette fête permettait une assimilation de la venue du Christ – « Soleil de justice » – à la remontée du soleil après le solstice d'hiver. Avant cette date, la Nativité était fêtée le 6 janvier et l'est encore par la seule Église apostolique arménienne, alors que l’Église catholique romaine y fête aujourd’hui l’Épiphanie ou Théophanie.

Selon la tradition catholique, c'est le pape Libère qui, en 354, aurait institué la fête de la Nativité à Rome le 25 décembre, date du Natalis Invicti. Beaucoup de dates étaient proposées pour la naissance du Messie et il est admis que la popularité des fêtes de Mithra au solstice d'hiver dans l'Empire romain ait joué un rôle dans le choix de la date.

Les Églises orthodoxes fêtent quant à elles Noël le 25 décembre du calendrier qu'elles suivent (calendrier julien ou grégorien) et le baptême du Christ le 6 janvier. Le Noël de l'Église apostolique arménienne est également célébré le 6 janvier partout dans le monde à l'exception de Jérusalem où elle le fête le 19 janvier.

Dans la seconde moitié du VII siècle, la fête de l'Annonciation (annonce faite à la Vierge Marie de sa maternité divine par l'archange Gabriel) est fixée symboliquement le 25 mars, neuf mois avant celle de Noël.

Aspect doctrinal

Dans une allocution du 16 décembre 2004, Jean-Paul Jaeger, évêque d'Arras explique le choix d'une date proche du solstice d'hiver :

« Les évangélistes dont un sur quatre seulement propose un récit de la naissance de Jésus étaient bien incapables d’en situer la date exacte. Excellente pédagogue, l’Église, en Occident, a fixé en 353 la célébration de Noël au moment de la fête païenne du solstice d’hiver. Le signe est magnifique. Les rayons du soleil sont au plus bas de leur déclin. Progressivement le jour va s’imposer à la nuit. La lumière va triompher. Le Christ naissant est alors loué et accueilli comme la lumière qui brille dans les ténèbres, comme le jour qui se lève sur l’humanité engourdie et endormie. Il est le jour nouveau qui pointe à minuit. »

Cette métaphore du Christ identifié à une lumière nouvelle qui va éclairer le monde est déjà présente dans l'évangile selon Jean (8:12). Elle est reprise fréquemment dans les homélies du temps de Noël, par exemple celle du pape Benoît XVI à l'occasion de Noël 2007 :

« Dans l’étable de Bethléem, le ciel et la terre se rejoignent. Le ciel est venu sur la terre. C’est pourquoi, de là émane une lumière pour tous les temps; c’est pourquoi, là s’allume la joie. »

Médias

Nom de famille et prénom

Il est difficile d'attester du moment où « Noël » devient un nom de famille, mais une trace est trouvée dès le Moyen Âge. En plus des noms issus de la forme française de ce mot, il faut ajouter les noms issus de diverses langues parlées localement (par exemple Nadal ou Nadau dans les langues d'oc, Nedeleg en breton) qui sont aussi à l'origine de noms de famille. Quelques exemples :

Robert Noël, chevalier qui accompagne Guillaume le Conquérant en Angleterre en 1066, et devient seigneur de Gainsborough.

Jean Noël, anobli par Charles VI en 1415 et mort à Azincourt.

Nedelec est un nom de famille attesté en Bretagne dès le XVI siècle.

Divers migrants en Nouvelle-France sont recensés avec ce nom, dont un François Noël en 1657 et un Joseph-Ozanie Nadeau (originaire de l'Angoumois) vers 1660.

Dans son Dictionnaire de la Mayenne, Alphonse-Victor Angot évoque un dominicain de Laval, François Noël qui écrivait au milieu du XVII siècle sous le nom de plume de François Silatan.

« Joyeux Noël » dans toutes les langues

Décoration lumineuse du sapin de Noël

Décoration d'une maison, Noël 2007
Décoration d'une maison, Noël 2007
Décoration d'une table
Décoration d'une table

En Afrique

Afrikaans : Geseënde Kersfees

Berbère : Massilul Ameggaz

Kabyle : Massilul Ameggaz

Arabe : Milad majid wa aam said ! (« Noël Béni et joyeuse année »)

Malagasy : Arahaba tratry ny Noely

En Amérique

Haïtien : Bon nwèl

Anglais : Merry Christmas (souvent écrit « Merry Xmas ») (États-Unis et Canada)

En Asie

Arabe : Milad majid wa aam said ! (« Noël Béni et joyeuse année »)

Bengali : Subha baradina

Chinois : 圣诞快乐 (shèng dàn kuài lè)

Coréen : Meli keuliseumaseu

Gujarati : Meri Krisamasa

Hindi : Meri Krisamasa

Indonésien : Selamat Hari Natal

Japonais : メリークリスマース merī kurisumāsu (importé de l'anglais « Merry Christmas ») (les ー peuvent être totalement ou partiellement supprimés)

Kannada : Merri Krismas

Tagalog : Maligayang Pasko

Turc : Noeliniz kutlu olsun

En Europe

Albanais : Gëzuar Krishtlindiet

Allemand : Fröhliche Weihnachten

Anglais : Merry Christmas

Arménien : Շնորհավոր Սուրբ Ծնունդ (Shnorhavor Surb tsnund)

Biélorusse : Z Kaliadami

Breton : Nedeleg Laouen

Bulgare : Tchestito Rojdestvo Hristovo

Catalan : Bon nadal ou Bones festes

Cornique : Nedelek lowen

Croate : Sretan Boźić

Danois : Glædelig Jul

Espagnol : Feliz Navidad

Espéranto : Ĝojan Kristnaskon

Estonien : Häid Jõule

Finnois : Hyvää Joulua

Gaélique : Nollaig Shona Dhuit

Galicien : Bo Nadal

Gallois : Nadolig Llawen

Géorgien : Shoba

Grec : Καλά Χριστούγεννα (Kala Khristouguenna)

Hongrois : Boldog karácsonyt

Irlandais : Nollaig Shona

Islandais : Gleðilegt Jól

Italien : Buon Natale

Latin : Felicem diem Nativitatis

Luxembourgeois : Schéi Chrëstdeeg

Macédonien : Sreken Bozik

Monégasque : Festusu Natale

Néerlandais : Vrolijk Kerstfeest

Norvégien : Gledelig Jul

Polonais : Wesołych Świąt

Portugais : Feliz Natal

Romanche : Belas festas da Nadal

Roumain : Crăciun Fericit

Russe : С Рождеством (S rojdyèsstvom)

Serbe : Христос се роди / Hristos se rodi

Slovaque : Veselé Vianoce

Slovène : Srecen Bozie

Suédois : God Jul

Tchèque : Veselé vánoce (mais sur les cartes de vœux, on utilise une formule de politesse française sans doute en usage en France au XVIII siècle « Pour féliciter »)

Ukrainien : З Рiздвом Христовим (Z rizdvom khrystovym)

En France

Alsacien : Fràliche Wihnorde

Basque : Eguberri On

Breton : Nedeleg laouen

Catalan : Bon Nadal

Corse : Bon Natale

Créole : Bon Nwèl (Guadeloupe), jénwèl (Martinique), zwayé Noèl (Île de la Réunion)

Flamand (Nord) : vrolyke Kerstfeest, vrolyken Kerstdag

Franc-comtois : Bon Nâ, Noué

Gallo : Boun Noué

Gascon : Bon Nadau

Lothringerdeutsch/Lothringer Platt : Frohe Wihnàcht, Frohe Winachde, Freliche Wihnochde, Frohe Weihnachten

Niçois : Bouòni Calèna

Normand : Bouon Noué

Occitan : Bon Nadal

Poitevin : Boune Nàu

Provençal : Bon Nouvé, Nadau ou encore Calèndo (en hommage aux Calendes de janvier romaines, qui désignaient le Jour de l'an)

Savoyard : Bones Chalendes (cf l'explication pour le provençal)

En Océanie

Hawaïen : Mele Kalikimaka

Māori : Meri Kirihimete

Tahitien : Ia ora'na no te noere

中文百科

德国耶拿的圣诞市集

马槽布置(一种常见的圣诞艺术布置),背景为一颗圣诞树

圣诞节,又称耶诞节,是纪念耶稣降生的特别节日,主要定于12月25日。身为基督教礼仪年历的重要节日,教会透过将临期或降临期来准备,并以八日庆典与礼仪节期延续庆祝。圣诞节也是许多国家、尤其是西方国家等以基督教文化为主流之地区的公共假日;在教会以外的场合,圣诞节已转化成一种民俗节日,并常与日期相近的公历新年合称「圣诞与新年季」。

由于耶稣的诞生日期无法确定,圣经上也无相关记载,所以在学术上认为圣诞节是以圣母领报的日期来推算,或是在基督教发展初期将外教的太阳神生日转化而来,当时社会上(如古罗马的冬至)以该节日庆祝日照时间由短变长。西方教会在发展初期至4世纪前中期开始将圣诞节定在12月25日,东方教会稍晚以儒略历定于1月7日,亚美尼亚教会则定在1月6日或1月19日。

在基督教国家,圣诞节同时兼具宗教节日与文化节庆的双重功能,除了参与教会仪式与活动外,家户、行号与街头上也可见相关布置,更是重要的商业活动时令;而过圣诞节的习惯,亦随着近代西方国家的影响力而扩展到全世界。但在基督教并非主流的地区(如东亚),除了当地的教会团体外,圣诞节经常仅剩去宗教化的艺文与消费活动,且如同西方国家的「圣诞与新年季」与公历新年结合,成为全年重要的购物季之一。

名称

圣诞节的英语称为Christmas,即「基督弥撒」。有时又记为「Xmas」,但常有许多人误以为是「X'mas」。“X”是希腊字母“Χ(Chi)”,是「基督」的希腊语 Χριστός(Christos)中的首个字母。利用「Xmas」来淡化圣诞节的宗教色彩是一种常见的误解。荷兰语名称类似英语,称作Kerstmis,常缩短为Kerst。 圣诞节西班牙语称为Navidad,葡萄牙语称为Natal,波兰语称为Boże Narodzenie,法语称为Noël,意大利语称为Natale,加泰罗尼亚语称为Nadal,意思是「诞生」,更清晰地反映圣诞节的意思。与此相对,德语称为Weihnachten,意思为「神圣的夜晚」。 中文使用的「圣诞节」一词,一般认为是大中华地区中最先接受基督教文化的华南地区最早采用。在所有华人及华裔社会中,港澳和海外华人的基督徒的比例较高。在**,圣诞节与行宪纪念日碰巧地在同一日。而在中国大陆的非基督徒其实一直都没有庆祝圣诞节的习惯,不过在改革开放之后,随着社会引进欧美的流行文化,不少商场都希望透过「圣诞节」来促进商机,鼓励民众购物,使「庆祝圣诞节」在中国大陆的非基督徒中亦开始流行起来。 清朝末年的传教士称耶稣为西方圣人,因中国民间信仰的神明诞辰皆可称圣诞,因此将此节日译为圣诞节、或耶稣节。1980年代,时任行政院新闻局局长宋楚瑜通令各新闻媒体禁止使用方言(特指使用人数众多的台语与客语;宋的前任新闻局长下的命令,宋则萧规曹随),以及不得使用「圣诞」一辞,因此**民间将圣诞节更名为耶诞节,为耶稣诞生日之意。

庆祝日期

《圣经》没有记载耶稣的降生日期。关于耶稣基督真实生辰日之调查在耶稣基督死后200年才开始,早期基督会采用了当时非常盛行的密特拉教─密特拉神的生日,天主教教会并采用了密特拉教的庆祝习俗。对于大部分西方世界的基督徒(罗马公教和基督新教)来说,圣诞节是12月25日;而在科普特、耶路撒冷、俄罗斯、塞尔维亚及格鲁吉亚等东正教地区,圣诞节则是1月7日。这与东正教没有接受格里高利历改革和接受修正后的儒略历有关,因此把圣诞节在1900年到2099年的这一段时间内将延迟到1月7日。保加利亚和罗马尼亚也是东正教区,但圣诞节日期上遵循西欧习惯为12月25日,但复活节则遵从东正教习惯。亚美尼亚教会更关注主显节,而不是圣诞节。

习俗与庆祝

圣诞习俗数量众多,包括世俗,宗教,国家,圣诞相关,国与国之间差别很大。大部分人熟悉的圣诞符号及活动,如圣诞树,圣诞火鸡,圣诞柴,冬青,槲寄生,圣诞花圈以及互赠礼物,都是基督教传教士从早期Asatru异教的冬至假日Yule里吸收而来。对冬至的庆祝早在基督教到达北欧之前就在那里广为进行了,今天圣诞节一词在斯堪的纳维亚语里依然是异教的jul(或yule)。圣诞树被认为最早出现在德国。 教宗额我略一世没有试图去禁止流行的异教节日,而是允许基督教的教士对它们赋予基督教的意义重新解释,他允许了大部分的习俗继续存在,只是稍加修正,甚至保持原样。宗教及政府当局与庆祝者之间的交易使圣诞节得以继续。在基督教神权统治繁荣的地区,如克伦威尔治下的英格兰和早期新英格兰殖民地,庆祝活动是被禁止的。在俄国革命后,圣诞庆祝被苏联苏维埃***政权禁止了75年。即使在现今一些基督教派里的基要派和清教徒组织、还有一些基督教系新兴宗教如耶和华见证人,仍旧把圣诞节看作没有圣经认可的异教徒节日,并拒绝庆祝。 民间习俗 自从圣诞庆祝习俗在北欧流行后,结合着北半球冬季的圣诞装饰和圣诞老人传说出现了。 圣诞老人和他带来的礼物 经典的快乐圣诞老人头像 圣诞节送礼物已经接近成为一个全球通行的习惯了。神秘人物带给小孩子们礼物的概念衍生自圣尼古拉斯,尼古拉斯是一位4世纪生活在小亚细亚的好心主教。荷兰人在圣尼古拉斯节(12月6日)模仿他送礼物。在北美洲,英国殖民者把这一传统融入圣诞假期的庆祝里,而Sinterklaas也就相应的成为圣诞老人或者称为Saint Nick(圣尼克)的人物了。在英籍美国人的传统中,圣诞老人总是快活的在圣诞前夜乘着驯鹿拉的雪橇到来,从烟囱爬进屋内,留下给孩子们的礼物,吃掉孩子们为他留下的食物。他在一年中的其他时间里忙于制作礼物和监督孩子们的行为并记录下来。 法语中圣诞老人叫做Père Noel(与圣诞老人几乎完全一样),其红白相间的衣服曾经使可口可乐公司获得灵感,在1930年代画出了传遍世界的圣诞老人形象。在一些文化中,圣诞老人身旁跟随着Knecht Ruprecht,或是称作“黑彼得”(Black Peter)的家伙。一些版本中,玩具作坊里的侏儒制作了节日礼物,有时圣诞老人与圣诞夫人是夫妻。在圣诞季期间的北美和英国超市,都有小孩可向其要礼物的圣诞老人出现。 在许多国家里,孩子们准备好空的容器,以便圣诞老人可以装进一些小礼物,如玩具,糖果或水果。在美国,孩子们于圣诞夜在壁炉上悬挂圣诞袜,因为圣诞老人说过要在圣诞前夜从烟囱下来把礼物放到袜子里。在其他国家,孩子们把空鞋放到户外,以便圣诞老人可以在圣诞前夜(或圣尼古拉斯日前夜12月5日)赠送礼物。赠送礼物不单单是指圣诞老人,家庭成员和朋友也互相给予礼物。 送礼时间 在许多国家,圣尼古拉斯日仍然是互赠礼物的日子。德国很多地方,12月25日晚上,小孩儿们把鞋子拿出放在窗台上,第二天早上他们将发现鞋里放满了糖果和小礼物。在德国,主要的送礼日期是12月24日,圣诞老人带来礼物或放在圣诞树下。在匈牙利也是如此,只是送礼的人是「小耶和华」,而不是圣诞老人。 在很多地区,包括荷兰,圣诞假日仍然保存了它的宗教性质。而在西班牙和其他一些有相似传统的国家里,在1月6日主显节送礼物的人则是祭司(Magi),算命人和异教牧师。 歌曲《圣诞十二日》道出了其中一个送礼习俗。当中描述了英国人传统上会从圣诞节到显现节每天互送礼物庆祝。在世界大部份地方,圣诞礼物都是在圣诞夜晚上或圣诞节早上送出的。直至不久以前,英国人都是于节礼日送礼给朋友的。 圣诞卡 圣诞卡在美国和欧洲很流行,也视为维持远方亲朋好友关系的方式之一。许多家庭随贺卡带上年度家庭合照或家庭新闻(家庭新闻一般包括家庭成员在过去一年的优点特长等内容)。 圣诞装饰 在西方国家里,圣诞节也是一个家庭团聚和喜庆的节日,通常会装饰圣诞树,以增加节日的欢乐气氛。圣诞树一般是用杉柏之类的常绿树做成,象征生命长存。树上装饰着各种灯烛、彩花、玩具、星星,挂上各种圣诞礼物。圣诞之夜,人们围着圣诞树唱歌跳舞,尽情欢乐。 圣诞装饰包括挂上圣诞装饰和圣诞灯的圣诞树,户内以花环和常绿植物加以装饰,特别的冬青和槲寄生是传统采用的材料。在南北美洲和少数欧洲地区,传统上户外以灯光装饰,包括用灯火装饰的雪橇、雪人和其他圣诞形象。当中树顶的星星表示基督的荣光及带领东方博士到基督降生地的星,金色彩带表示荣耀,银/白色彩带表示其圣洁,红色彩带表示基督为人所流的血。 传统的圣诞花是猩猩木(别名一品红、圣诞红,花色有猩红、粉红、乳白等)。圣诞植物还包括冬青,红孤挺花,圣诞仙人掌。 一般来说,市政当局也会对圣诞装饰加以支持,在街道悬挂圣诞标语或者是在广场放置圣诞树。在美国,还曾经因为装饰包括了宗教主题而被多次起诉,控方认为这是政府认可某种特定宗教行为,违反了宗教自由。 社会方面和娱乐 很多国家里,商业机构,学校以及组织团体会在圣诞节前几周举行圣诞聚会和舞会。一些组织还会有圣诞游行表演,表演有时会包括基督降生的故事。一些团体还会有露天唱诗活动,如访问邻居家歌唱圣诞歌曲。有些人想用假日唤起人关注人与人之间的关系,参与特别的义工工作,或是进行慈善筹款活动。 在圣诞节或圣诞夜,人们经常会准备一盘丰盛的圣诞大餐来享用,一般都是所在国家里的传统菜色。很多地区,特别是东欧,家庭圣诞大餐前人们会禁食一阵。很多国家里,糖果和宴请也是圣诞庆祝的重要一部分。传说一位希望见证耶稣的糖果商人,发明拐杖糖,因倒转的拐杖与拉丁字母中的“J”相似,以表示“Jesus”的前缀。 宗教习俗及庆祝 宗教庆祝是以将临期/降临节开始的,将临期是对大约在11月尾基督降生预期的庆祝,将临期教会会有特别的活动或仪式。一般包括降临节颂歌,这段时间内使用将临期历庆祝,期间还会向儿童发送糖果和巧克力。在圣诞节前,教会会在教堂安排用许多圣诞活动,唱诗班也会在教堂里演唱圣诞歌曲。在圣诞夜和圣诞节,特别活动包括子夜弥撒(天主教教会)。 其他宗教信仰也会乘圣诞假日期间庆祝他们各自的冬季庆典。最明显的例子就是犹太教的光明节,在21世纪的今天,家庭成员在光明节内也开始互赠礼物了。 圣诞节同时也合理的为伊斯兰世界接受,因为耶稣在伊斯兰教里也是一位先知,庆祝他的降生是没有理由被拒绝的。圣诞节的世俗庆祝对在西方国家的穆斯林们来说已经变得非常普遍了。 地区性习俗与庆祝 北欧 在 瑞典,传统上,公司会在圣诞节前一星期,邀请员工参加一个圣诞自助午餐(julbord或jullunch)。为防圣诞节期间食物中毒,瑞典报纸每年都不遗余力地作一些和实验室试验有关的报道,警告市民冷肉和蛋黄酱等食材,不要放在室温下以防变质。圣诞节在瑞典任何一个地方都是享受美食的时节,圣诞节盛宴上的重点以烘烤火腿为主,但在哪一天享用,则各处乡村各处例,每个地方也不同。瑞典还有一个约定俗成的惯例,就是在12月24日下午3时,准时收看迪士尼的特别电视节目。 挪威的圣诞大餐会在12月24日举行,挪威各个地区都有自己特定的食物做为圣诞晚餐,然后“Julenissen”(jule是圣诞的意思,nissen是挪威传说中的精灵)会带礼物给表现好的小朋友。经过安静的与家人团聚的12月25日,12月26日节礼日会有另一场大型庆祝,儿童们会在此时在邻居中挨家挨户接受款待。 Joulupukki(或圣诞山羊)是 芬兰版的圣诞老人。他坐在驯鹿拉的雪橇里给表现好的小朋友发送礼物。 南欧 希腊的圣诞船装饰 在 意大利,圣诞节柔合了现代传统及古罗马祖先遗留下、庆祝Natale(译者注:圣诞节的意大利文)的习俗。圣诞的降临节同日从古罗马的神农节(Saturnalia)中的异教徒庆典由来的可能性,而她们的假期就从这天开始一直到显现节。圣诞食物、宗教仪式、摆设和礼物,都是重点项目。在某些地区,礼物是由La Befana(译者注:意大利传说送礼物给小朋友的老妇)于显现节时送出的,其他的地区则由小耶稣于圣诞节或平安夜送出。而近年,他们的位置渐渐被Babbo Natale——一个像圣诞老人的人物——取代。 在 希腊,纵然树木是要进口的,但船是圣诞的传统象征。 中欧 在 捷克,人们主要是在12月24日或圣诞夜(Štědrý den意思为慷慨的一天)庆祝圣诞节,这天晚上大家会相互赠送礼物,虽在12月25日或26日也可以。根据传统,礼物是由Ježíšek(“小耶稣”)或带来的。为了使节日更丰富有趣,很多古老的圣诞传统保存了下来。人们被告戒在正式的晚宴准备好前,圣诞夜里不能吃任何东西,为了能看见闪闪发亮的烤猪。礼物被安置在圣诞树下(通常是云杉或松树)。人们将会在晚餐后开启自己的礼物。 另外捷克的圣诞传统习俗,还包括对来年的预测。他们将苹果切开,如果第一下能看见苹果核,就预示来年好运气,如果没有就表示来年不顺。女孩们将自己的鞋子从肩头抛过,如果鞋尖指向门的方向,就预示自己来年将会出嫁。另一个传统,是将一点熔铅倒入水中,根据铅在水中形成的形状来猜测来年的运式。 在 波兰,圣诞夜是宴会的第一天。宴会是从圣诞夜第一颗星星出现时开始的,然后大家开始互赠礼物。在第二天人们会走访亲戚朋友们。 在 斯洛伐克,圣诞节是一个大型的家庭、食物、宗教庆典。2001年,一个大型的耶稣诞生场景在布拉迪斯拉发造建并展出,还计划将它封装以在其他城市展出。 东欧和俄国 东正教的圣诞节是在1月7日。 在东欧,斯拉夫的童话故事里有个「严寒老人」(Дед Мороз)的形象。根据传说,他和自己的孙女雪姑娘(Снегурочка)一道乘着神奇的三套车(一种装饰华丽由三只马拉动的雪橇)旅行,并且分送礼物给小孩子们。 在 俄罗斯,从后的1991年圣诞节苏联解体后,开始恢复庆祝圣诞节。圣诞夜的「神圣晚餐」包含12道菜肴,每一道都是为了纪念耶稣的门徒。虽然俄国的传统有些被转移到新年,但大多数仍被保留至今日,例如:「严寒老人」和雪姑娘的拜访和礼物分送。俄国许多现存的圣诞节习俗,包括圣诞树(ёлка),都在彼得大帝18世纪末期的西游之后流传开。 西欧 为了庆祝圣诞节所装饰的房子(英国西南部) 在 英国,圣诞拉炮(Christmas cracker)是一种庆祝圣诞节不可或缺的形式,而圣诞童话闹剧(pantomime)更是风行于**的家庭中。节庆Nine Lessons and Carols在剑桥是一个很流行的宗教活动。自从1947年开始,每年挪威首都奥斯陆都会赠送一棵云杉树给英国人民,作为表示英国于二战支持挪威的感谢之意。这棵树立於伦敦的特拉法加广场(鸽子广场 Trafalgar Square)而且是全英国最知名的圣诞树,象征着英国和挪威人民之间的友谊。 德国和 荷兰,在12月6日庆祝类似英语国家的圣尼古拉节。荷兰语称作Sinterklaasavond(圣尼古拉斯事件)的日子要比圣诞节重要的多,虽然近年来,一些荷兰人也开始庆祝圣诞夜和圣诞老人。 Sinterklaas这一形象是由真实的圣尼古拉斯和英国以及美洲的圣诞老人综合演化而来,Sinterklaas会在12月5日给祈求礼物的小朋友带来礼物。他的装束是红色的主教外套和主教发冠,骑着一匹白色骏马在房顶间穿梭,Sinterklaas有一群被称为黑彼得(zwarte Pieten)的喜爱恶作剧的助手。在德国、奥地利和瑞士的部分地区,令小朋友感到恐惧的可内希特·鲁普雷希特(Knecht Ruprecht)或坎卜斯也会出现在传说中。 在 德国,圣诞节的庆祝在大部分地区仍然是传统之一。其圣诞节有点像中国的春节,一家人会一起吃晚餐,饭后一起听音乐和谈谈这一年的生活情况,且小孩会于空闲时或学校美劳课时,自行制作手工艺品,或用自己的零用钱,买礼物送给父母亲,来渡过圣诞节。然后12月26日,会有亲戚来作客,或去拜访亲戚家,有点像中国春节的拜年。在圣尼古拉斯日后,圣诞节基本是属于儿童们的节日,一般真正的圣诞礼物在12月24日平安夜送出,在简单的晚餐后,圣诞礼物会放置在圣诞树下。而圣诞大餐传统上要在12月25日享用,主菜一般是家禽(典型的例子是一只烤鹅)。圣诞礼物是与圣尼古拉斯长的很像的Weihnachtsmann(直译圣诞老人)带来的,或者有时候由Christkind带来一位可能是或可能不是代表婴儿时期耶稣的顽皮的小朋友。商业上,Striezelmarkt绝对是一个全世界的圣诞礼物制作中心,这也是德国东部城市德累斯顿地区的骄傲,巧妙制作和印刷的产品被销往世界各地。不过近年来,随着中国制造的玩具大量涌入,给德累斯顿当地的企业带来了不少的压力。甚至有些公司开始打算把车间转移到东欧、土耳其甚至亚洲地区,以提高产品在价格上的竞争力。 北美洲 在 美国和 加拿大,除了加拿大魁北克省会出现法国式的圣诞老人Père Noël之外,美加两国的习俗基本上是相同的。纽约洛克菲勒中心会摆放圣诞树,滑冰场会有盛大溜冰活动、华盛顿的给白宫上圣诞装饰的的活动,是美国圣诞节中最亮丽的风景线。作为英联邦的加拿大在26日节礼日(坊间通常称为Boxing Day)也会放假。 1955年,美国科罗拉多州的一间百货公司进行促销,广告中的电话号码误刊为大陆航太防卫司令部(Continental Air Defense Command,北美防空联合司令部的前身),许多美国儿童拨打此电话,询问圣诞老人的行踪。指挥官哈利·萧普上校(Harry Shoup),下令下属在雷达上观察耶诞老人行踪,并对小朋友们提供最新信息。此后,北美防空联合司令部在每年都会跟踪圣诞老人在全球的行程,这引起了众多媒体的关注和报道。 南美洲及中美洲 在天主教盛行的南美洲,圣诞节的庆祝活动充满着宗教主题。在这些国家,世俗的风俗和互赠礼物是欧洲和美洲土着传统的混合体,并且正越来越多的受到了美国文化的影响。 在 哥伦比亚,赠送礼物的传统中有一个为孩子们带来礼物的“El Niño Jesús”(小基督),在 智利成了“Viejo Pasquero”(圣诞老人),在 巴西有被称为“Papai Noel”,后两者与通常意义上的圣诞老人有很大联系。南美洲的圣诞老人穿的很凉快,或许与圣诞节时南美洲正值夏季有关。圣诞老人可以通过很多方法在晚上进入孩子们的房间,从梯子到跳跃床,应有尽有。 在 阿根廷,会在1月6日“三圣节”(“Día de Tres Reyes”)赠送圣诞礼物,那时是孩子们在去伯利恒朝圣的路上,遇见的圣者用点心和小礼物装满了孩子们放在床下的鞋子。 在南美洲的圣诞庆祝中,无论是家中还是公共场合,耶稣的形象都扮演着重要角色。 在 秘鲁这样有着大量南美原住民后裔的地区,耶稣形象会使用历史悠久的技法手工雕刻。 在 墨西哥,乡村居民一起参与一场围绕耶稣基督诞生的故事表演也是常见的。全家一起享用圣诞大餐是非常重要的,饭菜内容各有不同。posada是诸多非宗教式的圣诞节庆祝活动中的最亮点。在9天中,一群群城镇市民挨家挨户地走访,象征着刚出生的耶稣的拜访者。人们还在特定时间在家中玩从piñata中打出圣诞礼物的小游戏。但圣诞烛光却几乎是夏夜中都有的一景,特别在巴西城市中还常常可以在这天观赏烟火表演。 亚洲 圣诞节在19世纪由西方传教士带进亚洲。 香港的圣诞树装饰 香港在前宗主国英国(基督新教国家)的影响下,圣诞节是最重要的节日之一。12月25日圣诞节和26日节礼日(坊间通常称为Boxing Day)均属公众假期(但部份机构根据香港另一假期制度「法定假日」(俗称「劳工假期」)放假,「法定假日」下,12月25日圣诞节可以不放假,以12月21日或22日的冬节放假取代,26日的节礼日则不放假亦无补假,详见香港节日与公众假期条目)。圣诞节日气氛相当浓厚,很多商场的内部及外墙,早在11月中旬已有圣诞布置和灯饰,维多利亚港两岸、尖沙咀和中环多幢著名建筑物外墙的大型圣诞灯饰,更是每年圣诞节焦点所在。不少市民在12月上旬起,已开始相关活动,如观赏圣诞灯饰、开圣诞派对、吃圣诞大餐、交换圣诞礼物、到兰桂坊等地狂欢。圣诞节前一天的12月24日,虽然不是公众假期,但部份机构或会提早下班,股市亦仅上午开市。到了这天晚上的平安夜,更是节日气氛最高潮时期,尖沙咀、铜锣湾、兰桂坊等地,挤满观赏圣诞灯饰和狂欢的人群,亦有倒数迎圣诞活动。部份基督新教及天主教信徒,则会参加报佳音等宗教聚会。大多数商店、食肆及娱乐场所仍照常营业,不少市民会因受节日气氛感染而前往消费,亦有不少人离港外游,是一大旅游旺季。对于大部份**人来说,焦点更是完全集中在如何与爱侣共渡、或寻找爱侣、或向意中人表白等爱情事宜上,俨如另一个情人节,亦使不少**人「初尝禁果」,情不自禁地发生的性行为,因此当地有「平安夜,失身夜」之说。香港家庭计划指导会、母亲的抉择等组织每年都接到不少求助。此外,香港人普遍误解12月26日节礼日为「拆礼物日」,以为圣诞礼物必须待到此日才可拆开,但其实西方文化圈中,圣诞礼物早在24日晚上平安夜、或25日圣诞节早上已经拆开,并无待至26日节礼日才拆开圣诞礼物的习俗。 澳门在前宗主国葡萄牙(天主教国家)影响以及基督教及天主教的盛行下,可以说圣诞节是澳门除了农历新年以外最重要、最有气氛的节日。12月24日和25日是澳门的公众假期,但并非劳动关系法规定的强制性假日。澳门一般的企业都会把12月24日及12月25日列为休息日,但博彩业、服务业、零售业通常不会休息。另外,由于圣诞节及圣诞节前夕临近澳门回归纪念日、冬至、元旦等几个公众假期或强制性假日,澳门大部份的学校以及小部份企业会直接连续放假一星期(通常是12月20日至12月25日),一些基督教或天主教学校甚至会把假期延长至两星期以上(12月20日至次年1月2日),因此坊间亦时称此一星期的假期为「小寒假」、「圣诞长假」或「圣诞黄金周」。每逢踏入12月,大街小巷都会粉饰得充满浓厚的欧陆圣诞气氛,圣诞树、马槽、彩带、灯饰随处可见,尤其是议事亭前地更会每年都布置圣诞灯饰。在平安夜,市民时到议事亭前地和大三巴牌坊等地欣赏或参与基督宗教团体所举办的圣诞报佳音,皇朝区亦人潮如鲗,**人到酒吧狂欢佳,塔石广场、南湾湖广场、渔人码头及议事亭前地等地常举办有关圣诞的大型文娱。到了午夜,澳门各堂区的天主教堂分别举行圣诞子夜弥撒,尤其以主教座堂人数最多,圣诞钟声遍及全城,即使非信奉基督宗教的市民,也喜欢到教堂感受圣诞节的宗教气氛。 **,**的天主教徒会于平安夜晚于全国各地天主堂进行圣诞子夜弥撒,非天主教徒则会参与庆祝圣诞节,主要活动有流行交换礼物、贺卡、圣诞宴会等。圣诞节名义上不是国定假日,但在1963年至2000年期间,每年12月25日均为行宪纪念日国定假日,以纪念中华民国宪法于1946年12月25日通过,并于1947年同日实施(唯1947年行宪,1963年才实施行宪纪念日假日,相距达十七年),所以圣诞节虽然在名义上不是国定假日,但却在政府以另一名义的设法下,很凑巧地放假一天。1998年,**实施隔周周休二日,同时取消部份国定假日,以减少因假期太多而引致的经济冲击,当时行政院以12月25日放假可以跟国际接轨为由,维持这天放假。但2001年正式实施周休二日后,行宪纪念日国定假日遭取消,不再放假(但部份适用工时双周84小时制的劳工,仍然有放假),但圣诞节的节日气氛却愈来愈浓厚,各行各业也都在每年此时吹起圣诞风。2005年11月25日,时任总统***在赠勋梵蒂冈前任外交部长陶然枢机主教后,表示希望**「与世界同步」,圣诞节也放假一天。当时**部分政治人物指责***是刻意以「圣诞节放假」来巩固「台梵邦交」。而其他宗教界人士提出别的宗教也应该要有假日。而把圣诞节定为**国定假日一事,亦始终没有实行,至今已不了了之,再无下文。 中国大陆,圣诞节不是假日。但在改革开放后,民众逐渐认识和接受圣诞节,庆祝圣诞节的活动逐渐增加,圣诞节前夕也可以经常见到街市上各种各样的圣诞装饰和圣诞打折活动。还夹带了华夏文化,形成富有中国特色的节日。大陆人流行平安夜当日互送苹果,因平与苹同音,认为苹果就是平安果,成为一项怪异的中国特色圣诞风俗。奇怪的是,苹果在基督教来说是引导夏娃犯罪的禁果,有邪恶的意味。 日本不太流行基督宗教,大多数人都信奉传统的神道教或佛教,圣诞节的宗教气息淡薄,一般人鲜少注意圣诞节的宗教意义。而且圣诞节不是国定假日,但学生一般正在放冬休假期,「凑巧地」,日皇明仁生日为12月23日,故接近圣诞节的12月23日是天皇诞生日国定假日(直至明仁退位为止)。虽然日本民众有意见认为应把圣诞节定为国定假日,以使日本更与国际接轨,但如把圣诞节这个具宗教意味的节日定为国定假日,可能抵触《日本国宪法》规定的政教分离。此外,按照日本法律,如有一天平日夹在两个国定假日之间,该平日将自动成为「国民之休日」(国民の休日)假日;12月23日已是天皇诞生日国定假日(直至明仁退位为止),如把25日圣诞节也定为国定假日,24日就必定是国民之休日假日,实际增加2天假日,且最少3天连休。如圣诞节适逢星期三或五,串连之前或后的星期六及日,会有5天连休;如能放取数天年假,并串连其后的元旦新年假日及星期六、日,甚至可达16天连休。由于年末正值不少企业的繁忙期,过多的假日,恐会对企业运作带来太大不便。但即使如此,受到商业炒作的影响, 民间对圣诞节却是完全接受,从而展开一系列庆祝活动,不少繁华街和商场也有圣诞灯饰,节日气氛相当浓厚。对**一辈,圣诞节等同于观赏圣诞灯饰、开圣诞派对狂欢、吃圣诞大餐、交换圣诞礼物,或如何与爱侣共度、或寻找爱侣、或向意中人表白等爱情事宜上,俨如另一个情人节,造成餐厅与旅馆人潮远多于教堂的现象。惟紧接其后的新年,对日本人而言是更重要的节日。 印度,大部分教育机构均有圣诞假期,假期在圣诞节前数天开始,元旦后数天结束。圣诞节因圣诞老人礼物和购物在印地语里被叫“bada din”(大日子)。 菲律宾是天主教国家,拥有全世界最长的圣诞季。传统上,菲律宾的圣诞节从12月16日开始。传统上被西班牙人被称作“Misas de Aguinaldo”(礼物弥撒),他们更通俗的菲律宾名字是“Simbang Gabi”。12月24日的平安夜会有预先准备好的“noche buena”——在午夜弥撒后的传统圣诞盛宴。家庭成员坐在一起尽情享用传统“noche buena”,菜主要包括“queso de bola”(芝士球,通常使用伊丹奶酪做成)和“jamon”(圣诞火腿)。节日里孩子们会向他们的神父要“aguinaldos”(礼物),神父则会快乐的赠与礼物然后祝福他们繁荣快乐。 大韩民国、 马来西亚、 新加坡和 东帝汶等,圣诞节也是国定假日。 澳纽地区 在 澳大利亚和 新西兰,圣诞节正值夏季的酷暑时节,与传统上圣诞节必为冬季冰天雪地的形象完全相反,结果出现圣诞老人穿着红色毛皮大氅,却乘着冲浪板到海滩去吃露天火鸡烧烤的趣怪景像。 在1960年代至今,澳洲的圣诞节吸引了大批北半球游客,尤其是许多名人,如荷里活多位澳洲巨星会返回澳洲,而如汤·汉斯等外国巨星亦会选择每年到澳洲度假,令澳洲东岸在每逢圣诞期间成为好莱坞名人度假的首选之地,其他如微软创始人盖茨,亦会每年会选择阳光,海滩的形式度假,为澳洲东岸的各个城市带来可观的旅游行业经济利润。 新西兰法律规定:所有有售卖酒精的地方在零时零分后禁止售卖含酒精饮品。 (其他节日包括复活节周日、耶稣受难日和澳新军团日 (0:00-13:00),新年不包括,因为大部分商店需要停止营业一天)。 其他地区 参见冬季节日列表和世界上的圣诞节以了解非英语国家的相关消息。

圣诞艺术及媒体

圣诞节激发了许多虚构的圣诞故事,试图用现在的神话故事的形式表现圣诞节精神。内容通常是触动心灵的关于圣诞奇迹的故事。他们中的一些已经变得非常有名并且已经变为大众文化的一部分,这些故事已经被作为圣诞传统流传至今。 这其中最为著名的是柴可夫斯基创作的胡桃夹子芭蕾舞剧。故事叙述的是一位**俄国女孩在圣诞夜进入梦境后发现圣诞饰品都有了生命的故事,类似的还有查尔斯·狄更斯所着的《小气财神》。《小气财神》讲述的是一个关于吝啬鬼Ebenezer Scrooge的故事。Scrooge拒绝圣诞节所代表的发善心和同情他人的精神直到他遇见了向他展现了代表过去,现在和将来的圣诞精灵。通过这个和其他一些故事,狄更斯基本把英语国家的圣诞节庆祝状况描述了出来(树,葡萄干布丁,颂歌等等)同时故事也反对了圣诞节期间的商业气息。 如果说狄更斯描述了英语国家的圣诞景象,那幺Thomas Nast和克莱门特·摩尔就提供了现代英语国家圣诞老人的基本形象。Nast的19世纪的图画给出了圣诞老人的相貌,同时摩尔的《A Visit from St. Nicholas》一诗(通俗的名字是《圣诞前夜》(The Night Before Christmas))则描绘了圣诞老人胖乎乎声音宏亮的形象和圣诞前夜乘着雪橇来到屋顶的情形。 虽然圣诞节的符号象征已经通过电视电影广泛传播,但在一些坚持传统的国家仍旧保持原样,圣诞老人及其故事也各国有别。一些斯堪的纳维亚地区的圣诞节故事并非如狄更斯描述的那样轻松愉快,如安徒生的《卖火柴的小女孩》。贫困无助的小女孩在圣诞夜赤脚走在覆着**的街道上,徒劳的试图去卖出她的火柴,对身边人们幸福的圣诞庆祝她只能看着。她不敢回家,因为她爸又在酗酒。不像英语国家的圣诞故事,卖火柴的小女孩的故事最终以悲剧结尾。 许多关于圣诞节的故事都收录在电影和电视上,同时亦被无数次地于电台和电视上广播。自从19世纪80年代,随着家庭影像制品的普及,每年的圣诞假日期间,这些故事的录像带和影碟都得到了热卖。一个著名的例子是电影《风云人物》,这电影的主题就是映射《小气财神》。影片中的英雄乔治·贝利是一个商人,梦想帮助社区里的每一个人。有一年圣诞夜守护天使找到正在绝望中就要自杀的他,并向他指出他的存在对周围的其他人意义有多幺的重大。最著名的动画产品莫过于《查理·布朗的圣诞节》,查理·布朗因为不满意发现假日的深层次含义的尝试而苦恼不已。 为数不多的真实故事成了永远流传的圣诞故事。圣诞赞美歌《平安夜》背后的故事还有《Yes, Virginia, there is a Santa Claus》是其中最著名的。 广播和电视也会安排圣诞主题的节目。广播电台会播放圣诞歌曲,经典音乐,赞美诗合唱如亨德尔的《弥赛亚》。其中经典圣诞歌曲有改编自柴可夫斯基地芭蕾舞乐章的《胡桃夹子》和约翰·塞巴斯蒂安·**的《圣诞宗教剧》(作品号第 BWV 248)。电视台也会在圣诞节期间奉献出多姿多彩的节目,讲述传统,播放一些经典影片,制作一些专题节目等。

圣诞节经济

德国波恩的圣诞节市场 圣诞节通常对于庆祝圣诞节的国家来说,是最大的每年一度的经济刺激。在几乎所有零售领域,销售会发生戏剧性的增长,如人们购买礼物,装饰,供应为来宾准备的派对。 商店借机以高价推出新产品,消费者则借这段时间买一些打折商品。在美国,零售业的“圣诞购物季”被延长到始于感恩节,到耶稣受难日才结束。对一些商店和商业机构来说,圣诞节是他们一年中唯一关门的日子。圣诞节和新年的打折活动使得商店卖掉他们积压的产品,这一现象的经济影响力会持续到节后。 很多基要派原教旨主义基督徒,也是所谓的反拜金主义者,谴责圣诞节的商业化。他们谴责圣诞季受控于金钱和贪欲,损害了它更重要的出于怜悯、慷慨和仁慈的价值。过量发行的宣传页还有其他的问题也会在圣诞节期间导致社会问题出现上升的趋势。 在北美,圣诞节假期电影季各个制片公司往往会推出本年度最令人期待片子,借以在连假期间赢得良好的票房和奥斯卡奖的入门券。另一个发片季节就是暑假了。“圣诞”影片一般不迟于感恩节前公映,因为过了这个时间后这样的主题就不再那幺受欢迎了。

圣诞节的社会影响

因为圣诞节的焦点在于与朋友和家庭一起欢度(在香港、**更盛行情侣间的庆祝,变相成为情人节),故在欧美国家,常会于圣诞连假期间出现大规模、甚至全国性的返乡潮。但对没有家庭或情侣的人,以及最近遭受损失的人,在圣诞节期间更容易患上忧郁症。因此圣诞期间对心理咨询服务的需求增加。 人们发现圣诞期间自杀和谋杀率会出现一个小峰值,可能是因为假日庆祝少不了酒精助兴的缘故。但无论如何,自杀率最高的月份还是5月和6月;圣诞期间因为酒后开车相关的灾难因而也有所增加。 在基督教国家里,非基督教徒会在圣诞节感觉到没有意思,因为商店都关门了,朋友们也都去度假了,他们的唯一娱乐只是「电影和中国餐馆」了,电影院还会为了在假日赚钱保持开放。华人开的店铺不会在这个热闹的日子里关门。

圣诞节日期起源的几种理论

介绍了各地最早的圣诞节。圣诞节并没有出现在早期基督教的节期之中,如爱任纽和特土良都未提及。关于圣诞节期最早的记载来自公元200年左右的亚历山太,其时亚历山太的革利免称,有些埃及神学家不仅对基督的生年,同时也对他的生日过分好奇,并把这个生日定在奥古斯都在朝的第二十八年 Pachon 月25日(即阳历5月20日)。325年的第一次尼西亚公会议时亚历山太的教会确定了dies Nativitatis et Epiphaniae(圣诞节和主显节的日期)。在12月庆祝的圣诞于五世纪时传入埃及。在耶路撒冷,来自波尔多的朝圣者 Egeria(亦称 Silvia)见证圣烛节(圣诞后四十日)是在1月6日后的四十日,而当地圣诞应为一月六日。在安提阿,公元386年前后金口约翰呼吁教会统一在12月25日庆祝基督诞辰,其中一部分人在其他日子庆祝这一节期至少已经十年。

圣诞节基于耶稣受难日。由于耶稣死亡的确切日期在四本福音书中有明确记载,根据马太福音26:17,耶稣跟门徒前一天晚上庆祝逾越节,所以耶稣死于犹太历尼散月十四日,相当于新历3月25日或4月6日。根据圣经旧约预言(但以理书9:27)耶稣于开始传道后三年半后被杀,基督徒以此来推算耶稣的生日:耶稣受难日加上6个月就是他的生日——大致上是9月底到10月初之间,不可能是12月25日至1月6日。

密特拉教与基督教的关系是许多学者感兴趣的话题。在公元3世纪密特拉信仰鼎盛时,这两种宗教曾广泛争夺过信徒。圣诞节与密特拉的关系最奇特,因为这一节日(按现行格里历是12月25日)在罗马帝国时代原是密特拉神的生日。新约和一些最古老的诺斯替派文献并没有记载耶稣的出生日期,希波的圣奥古斯丁就指出圣诞节与异教节日的令人不愉快的关系。很多近、现代研究者(如金枝的作者詹姆斯·弗雷泽)认为早期基督教会为了更好地吸引异教徒入教而刻意选择了这个日期。总之,在基督教与密特拉教的斗争中,密特拉教最后是失败了,但不能认为它没有留下任何影响。

注解

注解1:“Behind the First Noel”,David van Biema着,《时代》杂志,2004年12月13日49-61页

注解2: 8世纪英格兰历史学家比德的《英吉利教会史》(Historia ecclesiastica gentis Anglorum)中包括了一封教宗额我略一世写给圣梅利特斯(Saint Mellitus)的信。当时梅利特斯正在去英格兰的路上,此行的目的是对异教的盎格鲁-撒克逊人展开传教工作。教宗建议如果让异教徒保持他们原有的一些习俗和传统可能会更容易的转化他们,但是同时他们要承认上帝是唯一的真神放弃他们的异教诸神(教皇指的“魔鬼”),“当时很多人对这样的结局很满意,表面上允许他们,他们可能更容易从内心受到上帝的仁慈的感化”。 尽管教宗从来都没有声明圣诞节是对异教徒的起码的让步,但是教宗批准了这样的作为“圣经可接受”的转化策略,指出上帝所了的比古代以色列人和他们的异教徒的牺牲更多的事情。

注解3: 在奥利弗·克伦威尔****英格兰后,圣诞节被当作清教徒们去除国家颓废的努力的一部分而被取消。在查理二世复辟后恢复圣诞节庆祝活动后,圣诞节又被证明是不受欢迎的。一些由移居到北美的英国清教徒独立派组成的朝圣者同样也不支持庆祝圣诞节。因此,在北美殖民地早期圣诞节并没有成为节日。事实上,从1659年到1681年间,在波士顿任何庆祝圣诞节的活动都被宣布为非法,违反者将被处以5先令的罚款。然而,另一方面,对于詹姆斯敦殖民地的人们来说,庆祝圣诞节却是自由的。圣诞节,常被视为英国人风俗的节日,美国人对它的喜爱程度在美国独立战争以后又再次有所下降,以致于直到1870年6月26日它才被宣布为联邦的法定节日。

注解4: 见Stromateis,I,xxi in P.G.,VIII,888。

法法词典

noël nom commun - masculin ( noëls )

  • 1. chant populaire ayant pour sujet la naissance de Jésus-Christ

    les noëls répétés par la chorale

  • 2. cadeau offert à l'occasion de Noël (familier)

    donner aux bambins leurs petits noëls

Noël nom commun - masculin ( Noëls )

  • 1. religion : dans le christianisme fête célébrée par les chrétiens le 25 décembre en souvenir de la naissance de Jésus-Christ

    aller à la messe de Noël

  • 2. période située autour du 25 décembre

    les vacances de Noël

Noël nom commun - féminin ( Noëls )

  • 1. religion : dans le christianisme fête célébrée par les chrétiens le 25 décembre en souvenir de la naissance de Jésus-Christ

    fêter la Noël

  • 2. période située autour du 25 décembre

    partir skier à la Noël

Noël blanc locution nominale - masculin ( (Noëls blancs) )

  • 1. jour de Noël enneigé

    profiter d'un Noël blanc pour faire un bonhomme de neige

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traiter 对待,治疗,处理,阐述

enliser v. t. 使陷流沙或泥潭; 使陷困境, 使陷危险 s'enliser v. pr. 1. 陷流沙或泥潭:2. [转]陷困境; 消失:常见用法

terminus 终点(站)

animosité 憎恶,仇恨

entrepreneur entrepreneur, eusen. m. 1. 承办人, 承包人, 承揽人; 承包商; 包工头2. 企业主, 业主; 企业家

flou flou, ea.1. 朦胧柔和的 2. 模糊的, 不清晰的 3. 〈引申义〉线条不清楚的 4. 〈转义〉模模糊糊的, 不明确的, 含糊不清的 5. logique floue 模糊逻辑— n.m.1. 朦胧;模糊2. 【电影】【摄影】画面发虚 [通焦距使画面模糊]常见用法

vase n.m.1. 器皿, 壶, 罐, , 盆, , 盂, 坛, 瓮 2. 花 3. 【建筑】(柱顶)盆饰, 饰n.f.(河底或湖底的)淤, 沙常见用法

curieusement adv. 1. 〈罕〉好奇地 2. 稀奇地,奇怪地 3. 〈贬〉人意料的

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turbulence 喧闹,湍流