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词典释义:
personnification
时间: 2023-09-10 18:10:57
[pεrsɔnifikasjɔ̃]

n.f.1. 拟人法, 人格化 2. 化身

词典释义
n.f.
1. 拟人法, 人格化
Les personnifications sont fréquentes en poésie.拟人法在诗里常用的。
la personnification des péchés capitaux dans la sculpture romane罗曼时期对七大原罪的拟人化

2. 化身
Harpagon est la personnification de l'avarice.阿巴贡吝啬的化身。
近义、反义、派生词
近义词:
incarnation,  allégorie,  emblème,  symbole,  type
联想词
allégorie 寓意,譬喻,讽喻; incarnation 化身,降生; divinité 神性,神力; métaphore 隐喻,暗喻; symboliser ……的象; déesse 女神; représentation 表现,表达; dualité 二重性,二元性; ressemblance 相像,相似,类似; évocation 回想,回忆; archétype 原型;
当代法汉科技词典

personnification f. 人格化

短语搭配

Harpagon est la personnification de l'avarice.阿巴贡是吝啬的化身。

L'art moderne a renoncé à la personnification directe.现代艺术放弃使用直接拟人法。

la personnification du courage勇敢的化身

Un squelette armé d'une faux est la personnification de la mort.一副用一把长柄镰刀武装的骨胳是死亡的象征。

Les personnifications sont fréquentes en poésie.拟人法在诗里是常用的。

Néron fut la personnification de la cruauté.尼禄是暴虐的化身。

la personnification des péchés capitaux dans la sculpture romane罗曼时期雕塑中对七大原罪的拟人化

原声例句

Ça sort en fleurs, mais au fond, pour moi, toutes ces couleurs et tous les traits sont des personnifications de la musique.

它以花的形式出现,在我的内心深处,所有这些颜色和线条都是音乐的化身

[Une Fille, Un Style]

Le huit de trèfle, par exemple, représentait un grand arbre portant huit énormes feuilles de trèfle, sorte de personnification fantastique de la forêt.

例如那张梅花八便是一株有八片大花瓣的大树,一种表现森林的怪诞手法。

[悲惨世界 Les Misérables 第四部]

La blague ne tarde pas à se populariser et le producteur de bœuf devient bientôt la personnification de l’honnête homme, dévoué et patriote, qui nourrit les troupes des États luttant pour la liberté.

这个笑话很快就流行起来,牛肉生产者很快就变成了诚实,忠诚和爱国的人的化身,他喂养了为自由而战的各州军队。

[Pour La Petite Histoire]

Car ce que montre et exacerbe les primaires, c’est la personnification et la mise en avant de politiques pris dans des luttes de pouvoir internes à leur camp et cherchant à se distinguer à tout prix de leur voisin.

因为初选所显示和加剧的是陷入其阵营内部权力斗争的政客的人格化和提出,并试图不惜一切代价将自己与邻居区分开来。

[Le Fil d'Actu]

(la personnification de diverses forces naturelles)

[法语及英语词汇中的文化]

Ce temple, un fanum carré additionné d'un bassin, était dédié à la déesse Acionna, vraisemblablement la personnification divine du fleuve.

[硬核历史冷知识]

Il achève  en 1387 le Livre de Lëesce, dans lequel la dame Liesse, personnification de la Joie, défend les  femmes.

[硬核历史冷知识]

Tu peux parfaitement penser que les dieux dont ma méli-t-elle ne sont qu'une personnification de ce pouvoir inventé à l'usage des rustres pour qu'ils le comprennent plus facilement et en admettent l'existence.

[巫师 Sorceleur: Le Dernier Vœu (Tome 1)]

例句库

Harpagon est la personnification de l'avarice.

阿巴贡是吝啬的化身

Les personnifications sont fréquentes en poésie.

拟人在诗里是常用的。

Zeus est la personnification du droit et de la justice.

宙斯是公正和法律的化身

L'augmentation des échanges de biens et services entre les nations, qui en constitue la mesure, ne pourrait pas se maintenir sans les mouvements de ceux qui en sont la personnification et des informations et idées qui les incitent à franchir les frontières.

国际移徙增长可通过国家之间的产品和服务贸易增长来衡量,如没有移徙者流动和导致他们越过边界的资料及思想的流动,增长就不能持续。

Nous avons dans le Secrétaire général Annan la personnification de la communauté internationale, un citoyen mondial qui donne l'occasion à tous les peuples des Nations Unies de s'exprimer.

我们的秘书长安南就是国际社会的化身,他是为我们联合国各国人民说话的全球公民。

法语百科

La personnification est une figure de style qui consiste à attribuer des propriétés humaines à un animal ou à une chose inanimée (objet concret ou abstraction) que l'on fait vouloir, parler, agir, à qui l'on s'adresse.

Exemples : « Avec quelle rigueur, Destin, tu me poursuis » — Jean Racine, Phèdre (1677). « … des palais romains le front audacieux » : Joachim du Bellay assimile les palais de Rome à des visages humains, dont les frontispices seraint le front, de surcroît audacieux, une qualité qui s'applique au caractère humain. « Les branches des arbres hurlaient sous l'effet du vent » : la métaphore hurlaient associe le bruit du vent dans les branches des arbres à des cris humains.

Définition

Personnification d'animaux
Personnification d'animaux

Selon Le Littré la personnification consiste à : « faire d'un être inanimé ou d'une abstraction un personnage réel ». Pierre Fontanier distingue plusieurs types de personnifications selon la nature du thème et celle du phore sur lesquels elle se fonde. La personnification opère ainsi sur un thème qui n'est pas une personne, et sur un phore qui est, lui, une personne, via un lien de relation analogique, logique ou de proximité. Par exemple, si le thème est une personne, on obtient, a contrario, une antonomase ; de même si le thème est multiple, on obtient une allégorie.

Pour Fontanier, la figure se construit avant tout sur trois figures majeures : sur une métonymie comme dans cet exemple :

« Argos vous tend les bras, et Sparte vous appelle »

ou sur une synecdoque, figure au demeurant très proche comme dans :

« La vieillesse chagrine incessamment amasse »

"Vieillesse" renvoyant par relation de la partie pour le tout au mot "vieillard".

Une métaphore enfin peut être selon Fontanier à l'origine de la personnification :

« Sur les ailes du Temps la Tristesse s'envole...

Le Chagrin monte en croupe, et galope avec lui... »

On peut classer également la personnification selon l'effet qu'elle cherche à produire :

effet allégorique comme un personnage personnifiant une qualité ou une abstraction (exemple : Harpagon pour l'avarice), néanmoins cet usage est davantage nommé allégorie.

effet anthropomorphique : on prête aux animaux un comportement et une gestuelle humaine comme dans les fabliaux ou les Fables de Jean de La Fontaine.

Bernard Dupriez, reprenant Fontanier, en vient ainsi, pour défaire l'écheveau théorique, à utiliser le terme de subjectification— ou synecdoque de la personne — pour décrire l'opération d'analogie : « qui consiste à personnifier au moyen de la personne qui parle, qui se trouverait introduite comme sujet dans un objet ou une idée, alors saisie de l'intérieur ». Il cite ainsi cet exemple :

« Dans la brume tiède d'une haleine de jeune fille j'ai pris place » (Henri Michaux, L'espace du dedans)

Dupriez s'attache ici à isoler l'emploi premier de la figure, la description d'une personne, même si celle-ci est à l'origine une idée ou un objet. Cet emploi est proche de celui permis par la prosopopée. Ainsi une chose ou une idée peut être faite non seulement personne mais également sujet.

La différence entre métaphore, comparaison, allégorie et personnification est complexe et les figures sont souvent confondues (voir en lien externe le test didactique du collège Célestin Freinet).

Personnification et métaphore

Souvent considérée comme un cas particulier de métaphore, qui, avec la comparaison est au fondement de l'image personnifiée, la personnification est une figure riche qui traverse l'histoire de la littérature.

D'après Patrick Bacry, il existe toujours une métaphore à la base d'une personnification, plus ou moins explicite. Il parle en réalité de métaphores figées où l'attention porte le plus souvent sur le comparé, et moins sur le comparant.

Masque de Gargouille
Masque de Gargouille

Dans ces vers de Victor Hugo tirés de Les Châtiments :

Berlin, Vienne, étaient ses maîtresses :
      Il les forçait,
Leste, et prenant les forteresses
      Par le corset...

La personnification élaborée entre les maîtresses et les villes de Berlin et de Vienne est fondée sur une métaphore : les capitales européennes sont assimilées ici à des femmes.

Comme dans la métaphore, la figure met en jeu deux réalités : le comparé (ici les maîtresses renvoyant aux villes) et le comparant (les femmes). La personnification se construit bien sur une métaphore implicite qu'il est nécessaire de reconstruire sans quoi la personnification en peut être saillante. L'allégorie également, souvent employée en concurrence avec la personnification, procède à partir d'une métaphore. On la distingue néanmoins de cette dernière par la nature du comparé ; dans l'allégorie le comparé est une notion abstraite (la Mort par exemple), prise de manière générale ou universelle.

La personnification s'applique elle à donner vie à un animé non humain ou à un objet concret, comme le rocher dévalant un pic dans ces vers de Pierre de Ronsard dans La Franciade, épopée versifiée, rocher qui ensuite :

S'arrête coi: bondissant il ne peut
Courir plus outre, et d'autant plus qu'il veut
Rompre le bond, et plus il se courrouce...

Le rocher est comparé par métaphore à une personne dévalant une pente, des verbes de volonté ("peut' et 'veut") ou de sentiment ("se courrouce"), enfin de mouvement ("bondissant"), d'habitude dévolus à l'être humain, le caractérisent, ce qui aboutit à la personnification.

Une comparaison peut aussi être à l'origine d'une personnification comme dans : « L'habitude venait me prendre dans ses bras, comme un petit enfant » (Marcel Proust)

Emploi de la personnification

Personnifications filées

Pour Patrick Bacry, la personnification se distingue de l'allégorie car contrairement à cette dernière, toujours universelle et de portée générale, elle s'attarde sur une mise en situation et reste toujours temporaire.

Néanmoins on peut trouver des personnifications filées pourrait-on dire, comme il existe des métaphores filées, qui s'étendent sur plusieurs phrases voire plusieurs pages. Dans la pièce de Jean Racine Andromaque le personnage Pyrrhus personnifie la ville mythique de Troie sur plusieurs pages d'affilée :

« On craint qu'avec Hector Troie un jour ne renaisse »

Plus loin, il s'écrie de nouveau :

« (...) et je ne puis songer Que Troie en cet état aspire à se venger. »

On parle également d' animisme (terme forgé par Raymond Queneau), cependant le terme est réservé aux domaines de la psychologie, de l'anthropologie et de l'ethnologie (exemple : religions animistes).

La majuscule personnifiante

La majuscule, qui est la marque des noms propres, peut jouer un rôle de soulignement. La figure implique nécessairement un comparé inanimé et un comparant animé, exprimé par un nom, un adjectif, un verbe... Néanmoins la majuscule de soulignement peut ne pas aboutir à désigner une personnification ; dans cet exemple :

« L'Idéal, c'est la Famille, c'est la Patrie, c'est l'Art » (Raymond Queneau, Le chiendent)

les majuscules sont une marque d'insistance, non personnifiante. Par ailleurs on peut personnifier sans pour autant recourir à des majuscules :

« Le soleil aussi attendait Chloé, mais lui pouvait s'amuser à faire des ombres » (Boris Vian, L'écume des jours)

Images et analogies culturelles

La figure se fonde toujours sur des analogies reconnues culturellement, sur des sentiments ou des symboles universels. Ainsi le chat représente toujours dans les personnifications, dans les fables ou dans les contes, l'aspect rusé de l'homme.

Pierre Bornecque a ainsi montré dans La Fontaine fabuliste que le poète met en scène 469 personnages dont 125 animaux, acquérant le statut de personnes par la personnification. Ces animaux « doués de paroles » comme dit lui-même le fabuliste (Préface des Fables) peuvent être regroupés en cinq classes. Bornecque distingue ainsi les forts (lion, loup, renard, aigle, miland, vautour...), les faibles (âne, mouton, agneau, brebis, souris, poisson...), des animaux à la fois forts et faibles (rat, grenouille, serpent, éléphant...), les personnages naturels (Lune, Soleil, pot, torrent, la Nature...) et enfin les personnages mythologiques (Jupiter, Borée, Phébus...).

Le Chat Botté de Charles Perrault
Le Chat Botté de Charles Perrault

Pour Fontanier, ce recours à une banque d'images culturelles se nomme mythologisme (terme devenu archaïque) ; reprenant l'idée que les classiques se référaient souvent aux dieux grecs de l'Olympe pour constituer leurs personnifications. Il cite La Fontaine, brillant illustrateur de ce recours à la mythologie pour personnifier des animaux :

« Dès que Thétis chassait Phébus aux crins dorés »

Il montre par là que ce recours mythologique n'appelle pas d'explications, les récepteurs partageant une connaissance commune de données culturelles aptes à fournir les personnifications. Le but de la figure est avant tout de jouer sur l'effet de réception chez le lecteur, qui s'identifie au personnage lorsqu'on lui prête des caractères et des comportements humains.

Autres marques syntaxiques de la personnification

Dans la personnification, des signaux syntaxiques permettent de la repérer : identification à la personne du locuteur d'abord (on tend là vers la prosopopée) ou à celle du destinataire ensuite (il y a apostrophe dès lors).

La fonction de sujet d'un verbe animé est une marque typique de la personnification, même si elle n'est dévolue que dans le cas de termes abstraits personnifiés, dans les dialogues par exemple.

Les verbes au contraire sont des marques certaines de personnification lorsqu'il s'agit de verbes animés, dévolus à l'être humain comme les verbes de mouvement ("courir", "marcher"...), d'action ("manger", "dormir"...) ou d'état ("être debout", "penser"...).

Bien plus, c'est souvent l'accumulation de verbes animés qui renforce la personnification, dans les descriptions par exemple, ou les portraits :

Dans l'état où je suis, la mort aurait beau jeu.Elle n'aurait qu'à entrer et me prendre. Elle est dans ma chambre.Elle est dans ma vie (Ducharme, L'Avalée des avalés).

Genres concernés

La poésie est le genre privilégié de la personnification en raison de sa puissance suggestive :

« Les arbres font le gros dos sous la pluie. » (J. Renard)

« Le crépuscule ami s'endort dans la vallée. » (Vigny)

« Un soir j'ai assis la Beauté sur mes genoux. – Et je l'ai trouvée amère. – Et je l'ai insultée. » (Rimbaud)

Néanmoins d'autres formes littéraires peuvent en abriter, comme les aphorismes :

« L'enfance a des manières de voir, de penser, de sentir qui lui sont propres. » (Rousseau)

« Nous vivons dans l'attente de ce que Demain apportera » (France)

Ce sont surtout les fables et les contes qui mettent en œuvre les plus suggestives personnifications. La Fontaine notamment excelle dans sa description, à la fois précise et rapide, d'animaux aux traits humains comme dans Le Lion malade et le renard (VI, 14) :

De par le Roi des Animaux,
            Qui dans son antre était malade,
            Fut fait savoir à ses Vassaux
            Que chaque espèce en ambassade
            Envoyât gens le visiter :
            Sous promesse de bien traiter
            Les Députés, eux et leur suite,
            Foi de Lion, très bien écrite,
            Bon passeport contre la dent ;
            Contre la griffe tout autant.
            L'édit du Prince s'exécute :
            De chaque espèce on lui députe. (1)
            Les Renards gardant la maison,
            Un d'eux en dit cette raison :
            Les pas empreints sur la poussière
Par ceux qui s'en vont faire au malade leur cour,
Tous, sans exception, regardent sa tanière ;
            Pas un ne marque de retour.
            Cela nous met en méfiance.
            Que Sa Majesté nous dispense :
            Grand merci de son passeport.
            Je le crois bon; mais dans cet antre
            Je vois fort bien comme l'on entre,
            Et ne vois pas comme on en sort.

Illustration de la fable Le loup et le chien de la Fontaine
Illustration de la fable Le loup et le chien de la Fontaine

Histoire de la notion

Pour Pierre Fontanier, dans Les figures du discours :« La Personnification consiste à faire d'un être inanimé, insensible, ou d'un être abstrait et purement idéal, une espèce d'être réel et physique, doué de sentiment et de vie, enfin ce qu'on appelle une personne ; et cela, par simple façon de parler, ou par une fiction toute verbale, s'il faut le dire. Elle a lieu par métonymie, par synecdoque, ou par métaphore ».

Pour Boileau, la personnification est une figure utilisée et universelle : « Il n'y a point de figure plus ordinaire dans la poésie, que de personnifier les choses inanimées, et de leur donner du sentiment, de la vie et des passions » Réflexions critiques sur Longin.

On lui oppose l' identification : procédé faisant d'une personne une idée.

Figures proches

Figure mère Figure fille métaphore, comparaison

Antonyme Paronyme Synonyme identification allégorie, prosopopée

中文百科

转化,属修辞的一种,主要是将抽象或无生命的事物以具体事例代替。描述一件事物时,转变它原来的性质,化成另一种与本质截然不同的事物。 转化可以将物拟人、将人拟物,或以此物拟彼物以及化抽象为具体──此一类别又称通感、移觉。 通感也可以被看作是一种隐喻。指利用心理感受间的交叉联系使文学形象具有更为强烈、鲜明的情感色彩或情绪感染力的一种修辞方法。其所利用的感官联系,是一种可以被大多数人理解的高级感知能力。作为一种审美创造活动的手段,通感被广泛应用于各种艺术作品当中。

分类

拟人化

拟物化

形象化

以物拟物:把一种事物想成是另一种事物,寻找两种事物中的共通性,使两者结合,并产生奇异又生动的联想。

以人拟物:将人的外表模样、神态等,借着其他事物的比拟使其更有趣味。

以物拟物

以人拟人

例句

拟人化: 山峦静静的睡了。(杨唤《夏夜》) 粉红的海棠,含着幸福的微笑。(谢冰莹《爱晚亭》) 暮霭已经笼罩大地的时候,等着鸭宝宝的归来。(钟梅音《乡居情趣》) 雨好寂寞,这个世界好寂寞。(桑品载《寂寞雨》) 石碑立在山坡上,无限哀愁地凝视着的行人。(蒋梦麟《西潮》) 春,踏着芭蕾舞女的碎步,潜入了我的晒堂。(胡品清《最后一曲圆舞》) 羊队和牛群告别了田野回家了。(杨唤《夏夜》) 太阳展开他的双怀,散发他的热情。(佚名《佚作》) 收音机经过我那一抚摸,也载歌载舞了起来。(佚名《佚作》)

山峦静静的睡了。(杨唤《夏夜》)

粉红的海棠,含着幸福的微笑。(谢冰莹《爱晚亭》)

暮霭已经笼罩大地的时候,等着鸭宝宝的归来。(钟梅音《乡居情趣》)

雨好寂寞,这个世界好寂寞。(桑品载《寂寞雨》)

石碑立在山坡上,无限哀愁地凝视着的行人。(蒋梦麟《西潮》)

春,踏着芭蕾舞女的碎步,潜入了我的晒堂。(胡品清《最后一曲圆舞》)

羊队和牛群告别了田野回家了。(杨唤《夏夜》)

太阳展开他的双怀,散发他的热情。(佚名《佚作》)

收音机经过我那一抚摸,也载歌载舞了起来。(佚名《佚作》)

拟物化: 不知道有谁在撕毁着我的翅膀,使我不能飞扬。(杨唤《诗简集》) 把忍耐种在心田,其根虽苦,其果却甜。(善镇《忍耐》) 心灵的雨季再也不会来。(旻黎《感情的花朵》) 他的记忆之门,终于开了一条缝,有光亮照进去了。(《断梦》) 把你的影子加点盐,腌起来,风干;老的时候,下酒。﹝夏宇〈甜蜜的复仇〉﹞

不知道有谁在撕毁着我的翅膀,使我不能飞扬。(杨唤《诗简集》)

把忍耐种在心田,其根虽苦,其果却甜。(善镇《忍耐》)

心灵的雨季再也不会来。(旻黎《感情的花朵》)

他的记忆之门,终于开了一条缝,有光亮照进去了。(《断梦》)

把你的影子加点盐,腌起来,风干;老的时候,下酒。﹝夏宇〈甜蜜的复仇〉﹞

形象化: 我没有夸父的荒诞,但晚景的温存却被我这样偷尝了不少。(徐志摩《我所知道的康桥》) 我老觉得我们的小屋快要炸了,快要被澎湃的爱情和友谊撑破了。(张晓风《地毯的那一端》) 你的叹息,应该被快乐绞杀,而对着明天歌唱。(杨唤《短章》) 我睡着,锁满心的渴望于我的体内。(方思《春醒》) 那沉郁,似风,默默地死亡。(翱翱《第三季,那沉郁,似风,默默地死亡》) 那就折一张阔些的荷叶,包一片月光回去,回去夹在唐诗里,扁扁地,像压过的相思(余光中《满月下》) 他们总是披了一身淡淡的夜色便开始工作。(张腾蛟《那默默的一群》)

我没有夸父的荒诞,但晚景的温存却被我这样偷尝了不少。(徐志摩《我所知道的康桥》)

我老觉得我们的小屋快要炸了,快要被澎湃的爱情和友谊撑破了。(张晓风《地毯的那一端》)

你的叹息,应该被快乐绞杀,而对着明天歌唱。(杨唤《短章》)

我睡着,锁满心的渴望于我的体内。(方思《春醒》)

那沉郁,似风,默默地死亡。(翱翱《第三季,那沉郁,似风,默默地死亡》)

那就折一张阔些的荷叶,包一片月光回去,回去夹在唐诗里,扁扁地,像压过的相思(余光中《满月下》)

他们总是披了一身淡淡的夜色便开始工作。(张腾蛟《那默默的一群》)

法法词典

personnification nom commun - féminin ( personnifications )

  • 1. représentation (d'une abstraction) sous les traits d'une personne

    la personnification de la justice divine

  • 2. représentant parfait (d'une abstraction) Synonyme: incarnation

    elle est la personnification de l'avarice

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