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词典释义:
crémation
时间: 2024-01-31 02:30:45
[kremasjɔ̃]

n. f 火, 火化

词典释义
n. f
, 火化
近义、反义、派生词
近义词:
incinération
联想词
incinération 焚化; inhumation ,土; funérailles 礼; enterrement ; funéraire ,丧; sépulture ; obsèques 礼,丧礼; cérémonie 宗教仪式; cercueil 棺材; dépouille 战利品,掠夺物; combustion 燃烧,烧着;
原声例句

Il fallut bientôt conduire les morts de la peste eux-mêmes à la crémation.

不久,死于鼠疫的人自己也不得不被送去火化

[鼠疫 La Peste]

C’est vraiment grave de faire comme ça, car ça rappelle le fait de ramasser les os à la crémation.

这样做真的很糟糕,因为它让人想起火化时捡起骨头。

[日式法语]

On fait comme ça pendant la cérémonie de crémation, donc il ne faut surtout pas faire ça à table.

我们在火葬仪式上这样做,所以我们不能在餐桌上这样做。

[日式法语]

Il cherchait des idées pour une dissertation sur le sujet suivant: « La crémation des sorcières au xive siècle était totalement inefficace: commentez et discutez. »

他正在寻找能帮助他写论文的材料,论文题目是《十四世纪焚烧女巫的做法是完全没有意义的——讨论稿》。

[哈利·波特与阿兹卡班的囚徒 Harry Potter et le Prisonnier d'Azkaban]

SB : Les Italiens ont rendu un dernier hommage à l'intellectuel Umberto Eco, à Milan, dans la cour du château des Sforza, avant la crémation du corps de l'écrivain.

SB:意大利人在米兰的斯福尔扎城堡的院子里向知识分子翁贝托·埃科(Umberto Eco)致敬,然后火化了作家的尸体。

[RFI简易法语听力 2016年2月合集]

Il cherchait des idées pour une dissertation sur le sujet suivant : « La crémation des sorcières au XIVe siècle était totalement inefficace : commentez et discutez .» Sa plume s'arrêta au début d'un paragraphe qui semblait lui convenir.

[哈利·波特与阿兹卡班的囚徒 Harry Potter et le Prisonnier d'Azkaban (Harry Potter 3)]

例句库

Petit à petit se mettent en place de nouveaux rituels, autour de la crémation notamment, qui selon les psychanalystes sont nécessaires au travail de deuil.

慢慢的新的仪式就出现了,尤其是在火葬方面,按照心理学家的说法,这些仪式对于哀悼来说是必须的。

Parmi les autres domaines dans lesquels le texte pourrait être renforcé figuraient les considérations sociales et culturelles, l'élimination des cendres et les opérations préliminaires à la crémation.

案文中似可加强的其他方面包括社会和文化考虑因素,灰烬的处置,以及火化前的准备。

En cas de crémation, indique le sondage Credoc, 47% veulent que leur cendres soient dispersées, 24% souhaitent une urne et 14% laisseront d'autres personnes décider de leur sort.

火葬方面,法国生活质量调研协会的调查表明,47%的法国人希望他们的骨灰被抛撒,24%的人希望放在骨灰盒中,而14%的人让其他人来决定。

Même ces traditions déclinent, d'abord parce qu'en un demi-siècle les familles se sont dispersées mais surtout parce que le culte des morts s'estompe en même temps que la crémation progresse.

而如今甚至这些传统也在逐渐衰落,首先这是因为半个世纪以来家庭逐渐分散开来,但是主要是因为对死者的崇拜渐渐模糊,同时火化在不断发展。

法语百科

Procession de crémation à Bali en Indonésie.

Une crémation hindou balinaise à Bali

Tour de crémation rituelle balinaise (Wadah) de Goesti Djilantik régent de Karangasem (Indonésie), en 1926.

La crémation est une technique funéraire visant à brûler et réduire en cendres le corps d’un être humain mort. Elle a dans certains cas une dimension sacrée, et les cendres peuvent ensuite faire l’objet d’un rituel, comme être conservées dans une urne ou dispersées dans un lieu, qui est parfois symbolique comme dans l’océan pour des marins.

La crémation a été institutionnalisée en Asie par le bouddhisme et l’hindouisme, étant avec l’enterrement l’une des techniques les plus communément utilisées par l’Homme. L’embaumement ou la ** sont aujourd'hui en occident de plus en plus utilisés, pouvant éventuellement précéder une crémation.

Étymologie

Le terme que l’on retrouve dans le Trésor de la langue française informatisé est « crémation » qui est l’action de « crémer », autrement dit « de brûler un cadavre ».

Le Petit Larousse indique le mot « cramer » (ancien provençal cramar, « brûler », du latin cremare, « brûler ») mais il paraît impossible d’utiliser ce mot aujourd’hui.

Le terme d’incinération (issu du substantif latin cinis, cineris qui veut dire « cendre ») est utilisé préférentiellement à celui de crémation jusqu'au **X siècle mais notre civilisation « moderne » fait la distinction depuis qu'elle a rattaché le terme incinération à « déchets ». Crémer est un terme e**stant dans la langue française depuis le **I siècle et crémation depuis le **II siècle, mais ils sont peu usités jusqu’au **X siècle.

On retrouve dans divers documents des termes comme « crématoriser », « crématiser » et « crématiste », mais ils restent marginaux et sont à l’heure actuelle des néologismes.

On peut cependant constater que, face à l’utilisation courante mais fausse de l’expression « incinérer un corps », l’introduction d’un de ces termes dans la langue française permettrait de faire une différenciation nette entre « incinération des ordures » et « crémation des corps ».

A noter que la crémation est une pratique liée aux dernières volontés d'un individu. Elle rentre dans le même cadre que l'inhumation. Chaque individu est libre d'exprimer librement ces dernières volontés en matière de crémation ou d'inhumation. Des outils en ligne permettent d'ailleurs de les exprimer très simplement.

Crématoriums

Depuis quelques décennies en occident et dans les pays occidentalisés, la crémation se réalise dans un crématorium. Le corps est placé dans un cercueil et celui-ci dans un four crématoire chauffé à 850 °C ou plus. C’est la chaleur, plus que les flammes qui réduit en cendres le cercueil et le corps. La crémation dure environ 1 h 30 En Israël, l’usage des crématoriums est mal considéré car la religion juive interdit la crémation qui peut en outre rappeler les fours des camps d’extermination utilisés lors de la Shoah.

Position des différentes traditions et religions

Judaïsme

Traditionnellement, la crémation est interdite par le judaïsme. Les Juifs refusent le procédé de la crémation. Un crématorium dont le lieu était tenu secret a néanmoins e**sté en Israël entre 2005 et 2007 mais il n’a pas servi car un incendie volontaire par des ultra orthodoxes l’a rendu définitivement hors service.

Les versets 12 et 13 du chapitre 31 du Premier livre de Samuel sont l'unique référence dans l'Ancien Testament sur une crémation volontaire décidée par l'homme mais elle pose problème aux exégètes et aux historiens de la religion, le verbe hébraïque pouvant aussi bien se traduire par « incinérer » que par « embaumer ».

Christianisme

Le verset de la Genèse (3, 19) « Homme, souviens-toi que tu es poussière et que tu retourneras en poussière » (en latin, « Memento, homo, quia pulvis es, et in pulverem reverteris »), laisse supposer que l'homme doit être inhumé, la poussière étant assimilée à la glaise à partir de laquelle a été façonné Adam, mais la poussière peut aussi bien être interprétée comme de la poussière « de terre » ou de la poussière « de feu » (c.à.d. les cendres).

Les Israélites de l'Ancien Testament ne brûlent pas leurs morts, la crémation étant uniquement un acte de justice divine : punition individuelle comme dans le Lévitique (20, 14) « Si un homme prend pour femmes la fille et la mère, c'est un crime : on les brûlera au feu, lui et elles, afin que ce crime n'e**ste pas au milieu de vous », punition collective comme dans la Genèse (1, 24) « Alors l'Eternel fit pleuvoir du ciel sur Sodome et sur Gomorrhe du soufre et du feu, de par l'Eternel ».

L'inhumation des corps s'impose progressivement dès le début du christianisme, s'appuyant sur les principaux personnages du Nouveau Testament qui ont une sépulture afin de conserver l'intégrité du corps en attente du Jugement Dernier. Néanmoins crémation et inhumation cohabitent encore pendant les premiers siècles du christianisme, les empereurs romains privilégiant la crémation. La crémation s'oppose ainsi au dogme de la résurrection des corps et est condamnée par l'Église jusqu'au **X siècle, le décret du 19 mai 1886 de la Congrégation suprême du Saint-Office refusant les funérailles religieuses à celui qui demande la crémation mais ce décret s'attaque plus aux sociétés crématistes qu'au rite même de la crémation et s'impose alors que plusieurs prêtres ont choisi spectaculairement la crémation pour leurs propres funérailles, tel Savi Scarpone à Rome ou Giovanni Sartorio à Milan. Alors que se développent les enterrements civils dans l'Occident chrétien, ce décret s'inscrit dans le prolongement de Humanum genus, encyclique du pape Léon **II donnée le 20 avril 1884 qui condamne le relativisme philosophique de la franc-maçonnerie favorable à l'incinération.

L’Église catholique romaine tolère la crémation depuis le décret De cadaverum crematione du 5 juillet 1963 et la publication du Saint-Office « Instructio de cadaverum crematione » parue le 24 octobre 19**, mais la déconseille : ce décret précise que « l’incinération du corps ne touche pas à l’âme et n’empêche pas la toute-puissance de Dieu de rétablir le corps, de même elle ne contient pas en soi une négation objective de ces dogmes », aussi l'Église « n’est pas opposée et ne s’oppose pas à l’incinération » mais « a toujours voulu encourager la pieuse et constante coutume d’ensevelir les corps des fidèles », concluant que « l’esprit de l’Église est étranger à la crémation ».

La logique des funérailles chrétiennes repose sur trois principes : le corps, l’imitation du Christ et le deuil.

La brutalité de la crémation met en cause le processus d’acceptation progressive, nécessaire au deuil, rendu plus difficile en l’absence de traces concrètes. C’est pour cela que l’Église catholique romaine, si elle ne refuse pas la crémation, demande qu’elle soit précédée par la célébration des funérailles, avec le cercueil, à l’église.

Cette vision n'est pas valable pour les catholiques traditionnalistes, à l'image de la Fraternité sacerdotale Saint-Pie-X qui estime l'acte de crémation comme « gravement peccamineux, comparable au péché public, à l’apostasie, à l’excommunication et au suicide ».

Les protestants ne voient aucune objection à caractère biblique contre la crémation, exception faite de certains qui y voient une forme d’insoumission au processus naturel de putréfaction voulu par Dieu.

L'Église orthodoxe condamne la crémation volontaire pour plusieurs raisons :

– la crémation est étrangère à la tradition de l'Église ;
– l'insistance sur l'enterrement est fondée sur le respect du corps humain comme œuvre de Dieu, à quoi s'oppose la violence de la crémation et le traitement subi par le corps ;
– certaines motivations de la crémation comme le mépris du corps, la volonté d'effacer la mémoire du défunt, la destruction totale d'une personne, sont considérées comme incompatibles avec la foi chrétienne.

L'Église de Grèce a publié en 2006 un texte qui déclare que « l'Église ne s'oppose pas et n'a pas le droit de s'opposer à la crémation des défunts appartenant à d'autres religions ou d'autres confessions chrétiennes. Pour les fidèles orthodoxes, cependant, elle recommande selon la longue tradition ecclésiale l'ensevelissement comme seule voie de décomposition du corps humain décédé ». Un fidèle orthodoxe voulant subir la crémation ne peut pas recevoir d'obsèques religieuses, sauf si la crémation est faite contre sa volonté.

Islam

La crémation n'est pas tolérée par l’islam.

Cendres

Les résidus de la crémation sont la partie calcaire des os. Dans la pratique, la crémation se déroule à une température de 850 °C dans un appareil soumis à un fort apport d’air frais permettant la combustion. Le bois du cercueil, les vêtements, les chairs, tout est transformé en gaz ou en poussières évacués avec les fumées. Pour les adultes, ce que l’on retrouve dans l’appareil est constitué des restes non calcinés des os qui se présentent sous forme de fragments plus ou moins importants mais reconnaissables : on peut ainsi bien distinguer les différents os. Ce sont ces derniers qui étaient disposés dans des urnes cinéraires dans la tradition grecque ou latine et même à l’époque moderne au début du XX siècle.

Pour faciliter la dispersion, la réglementation française prévoit le broyage des os. Il ne se justifie pas lorsque l’on pratique l’inhumation des cendres ou le dépôt en cases de columbarium. Elle est même pénalisante pour les populations issues du Sud-Est asiatique qui souhaitent pouvoir garder certains os intacts.

La calcination des os aboutit non pas à du calcaire (carbonate de calcium) mais à un mélange de phosphates de calcium.

Statut juridique

En France

Selon l'article 11 de la loi du 19 décembre 2008 modifiant l’article 16-1-1 du Code civil, les cendres sont considérées légalement comme un « corps » et doivent être traitées avec le même respect. Tous les droits afférents à un défunt non incinéré s’appliquent de fait à un défunt dont le corps a été réduit en cendres.

La loi de 2008 définit les lieux de destination des cendres (art. L2223-18-2 du CGCT) :

soit hors cimetière :

- avec déclaration en mairie, elles sont « dispersées en pleine nature », mais non sur les voies et les jardins publics. Les fleuves et rivières aménagées ainsi que les espaces limités et clos ne sont pas des lieux autorisés de dispersion ;
- après autorisation préfectorale elles peuvent être « inhumées dans une propriété particulière » (art R2213-32 du CGCT). Une autorisation d’inhumer du maire est également nécessaire.

soit en cimetière :

– soit l’urne est « inhumée », ce qui se traduit par :

° Sur un emplacement gratuit, sans achat d'une concession, l’urne peut être mise en terre avec une marque de sépulture en surface, dans n’importe quel endroit du cimetière hormis les espaces réservés aux concessions. C’est un droit pour les usagers et une obligation pour les mairies (art. L2223-3 du CGCT) ; des espaces agréables peuvent être proposés à cet effet. L’emplacement est pérenne et gratuit pendant au moins cinq ans et peut être transformé en concession après ce délai.

° Avec une concession e**stante ou à établir, l’urne peut être déposée dans un caveau familial (en nombre non limité) ou un cavurne (petit caveau pour urnes), mais l’urne peut être aussi mise en terre dans le sol d’une concession en pleine terre (la présence d’un cercueil en dessous ne s’y oppose pas).

- soit l’urne est « scellée » sur un monument funéraire (dalle de tombe ou de caveau) ;
- soit l’urne est « déposée » dans une case de columbarium (concession) ;
- soit les cendres sont « dispersées » dans un espace aménagé à cet effet, non payant. Les noms des défunts sont reportés sur un dispositif adapté.

À noter que les « puits à cendres », parfois présents dans les cimetières et se présentant sous forme d’un lit de galet cachant une grille qui elle-même couvre une fosse dans laquelle s’entassent les cendres des défunts, sont à la limite de la légalité dans le sens où ils constituent des fosses communes contraires à l’article 16-1-1 du Code civil relatif au respect de la personne et aux articles L 2223-3 et 4 du CGCT qui imposent la distinction des défunts.

Pratique

La crémation est très pratiquée au Japon (99,8 % des décès) ainsi qu’à Hong Kong (86 %). Aux États-Unis où la majorité des Américains y étaient très hostile il y a un siècle, la proportion est aujourd'hui de 32 % des morts qui sont brûlés

Dans plusieurs pays européens, le taux est très élevé :

Suisse (78,8 % en 2005, ** % en 2010).

Royaume-Uni (70 % en 2010).

République tchèque (78,4 %).

Danemark (73,8 %).

Dans les pays catholiques, elle est plus rare :

Italie (8,5 %).

Espagne (19,3 %)

mais elle gagne du terrain en Belgique (51,1 % en 2012 ).

Dans les pays confessionnellement partagés, elle oscille autour de 50 % (Pays-Bas 51,7 %). En Norvège, ce taux est de 34 % et en Finlande de 33,7 %. Dans les villes, ce taux est plus élevé que dans les campagnes (50 % à Paris, 70 % à Bruxelles, 95 % à Copenhague).

En France

L’usage de la crémation en France est autorisé depuis la loi du 15 novembre 1887 (parue au Journal officiel le 18 novembre, le décret d’application étant publié le 27 avril 18**) sur la liberté des funérailles :

« Tout majeur ou mineur émancipé, en état de tester, peut régler les conditions de ses funérailles, notamment en ce qui concerne le caractère civil ou religieux à leur donner et le mode de sa sépulture . »

 Article 3 de la loi sur la liberté des funérailles

L'Église catholique française ne refuse pas la crémation « à condition que celle-ci ne soit pas envisagée par opposition et provocation à la foi catholique ». Le document français officiel qui gère cette situation est la Note de M Feidt du 4 juin 1986 publiée dans le Directoire canonique et pastoral pour les actes administratifs des sacrements.

Depuis les années 1990, la crémation est de plus en plus pratiquée. En 1980, cette technique n’était utilisée que pour 0,9 % des obsèques, en 1994 pour 10,5 % et en 2004 pour 24,95 % selon les crématistes. En 2010 selon l’Association française d’information funéraire (AFIF), la France et les DOM TOM comptent 141 crématoriums. Le taux de crémation approcherait 30 %.

En 2005, une crémation coûte environ 400 €, hors des différentes prestations supplémentaires (urne, personnel, convoi, etc.). Au total, des obsèques avec crémation sont facturées de 1 400 € à 2 200 €, soit 30 à 40 % moins cher qu’une inhumation. Ceci sans compter les frais liés à la conservation des restes de la personne disparue (concession dans le cimetière, tombe, case de columbarium, etc.).

Les cendres résultant d’une crémation sont remises à la famille. Avant avril 2007, la famille pouvait en faire presque ce que bon lui semblait, comme les inhumer, les disperser, les répartir ou les conserver au domicile. La dispersion des cendres a cependant quelques limites : interdiction de les mettre sur la voie publique, dans une rivière, ou dans la mer lorsque l’on est à moins de 300 mètres du rivage. Selon l’AFIF, 21 % des urnes sont placées dans un columbarium ou dans un caveau familial, 8 % sont dispersés dans un Jardin du souvenir et 71 % sont remis à la famille. Depuis décembre 2008, la législation n’autorise plus la conservation dans le temps d’une urne cinéraire au domicile d’un particulier. Dans le cas d’une dispersion ou d’immersion de cendres, hors un cimetière, une déclaration de dispersion doit être envoyée à la mairie du lieu de naissance pour des raisons de traçabilité. Certaines de ces urnes auraient été retrouvées dans des endroits insolites : « L’urne est d’abord déposée sur la cheminée du salon, puis on déménage, on divorce ou on décède sans héritier. On la retrouverait alors à la braderie, dans des consignes de gare, parfois même dans le métro… » déclare Xavier Labbée, avocat et professeur d’éthique à l’université de Lille II.

Historique

On distingue historiquement la « crémation primaire » (défunt brûlé dans une fosse creusée à même le sol naturel et qui constitue sa tombe) de la « crémation secondaire » (corps brûlé sur un bûcher à distance de la tombe, les cendres étant recueillies dans une urne qui est par la suite déposée avec le mobilier funéraire dans la tombe).

Préhistoire et Antiquité

Des cas de crémation ancien sont connus des préhistoriens, dont durant l'âge du bronze en Europe par exemple.

La plus ancienne crémation connue semble être celle, vieille de plus de 22 000 ans, de la femme de Mungo, en Australie. On a trouvé « les restes d'une jeune femme partiellement incinérée dont les os, brisés, ont été ensuite mis en terre avec les résidus du foyer utilisé pour sa crémation. »

« Les plus anciennes sépultures attestées avec certitude datent du Paléolithique moyen (de 275 000 à 35 000 av. J.-C.), localisées au Proche-Orient. Le traitement des morts gagne en comple**té au Mésolithique (de 10 000 à 6 500 en Europe) : à côté des inhumations individuelles ou simultanées apparaissent plusieurs nouveautés : les crémations, attestées dès 9 000 av. J.-C., les sépultures collectives. »

La crémation apparaît en Asie dès le IV millénaire av. J.-C.

En Inde, la première crémation connue date de 1900 av. J.-C. "La pratique hindoue de la crémation des veuves sur le bûcher funéraire de leur mari est attestée depuis le IV siècle av. J.-C. par les témoignages des historiographes d'Alexandre le Grand" .

Les Grecs n'auraient commencé à pratiquer la crémation que vers le **I siècle av. J.-C..

La crémation disparaît dans la Rome antique avec la généralisation de la pratique de l'inhumation chez les empereurs romains qui se réalise à partir de celle d'Antonin le Pieux au II siècle puis se diffuse dans les autres couches de la société. Ce changement ne semble pas pouvoir historiquement être attribué à la progression du Christianisme selon Nock (1932), mais il pourrait être lié à la diffusion des religions à mystères.

Moyen Âge

L'inhumation est la pratique en vigueur dans l'occident chrétien mais le mercredi des Cendres familiarise le chrétien avec les cendres puisqu'au cours de cette cérémonie, le prêtre trace une croix sur le front des fidèles avec de la cendre habituellement fabriquée en brûlant les rameaux de buis desséchés de l'année précédente.

Il e**ste cependant peu de textes radicalement hostiles à la crémation, à l'exception du concile de Paderborn en 785 selon lequel « Quiconque fait brûler un corps suivant la coutume païenne sera puni de mort », peine confirmée par l'article 7 du capitulaire saxon de Charlemagne, publié en ** dans un contexte de lutte contre les saxons qui pratiquent la crémation. Ainsi, lorsque le pape Boniface VIII fulmine une bulle interdisant de profaner les cadavres, cela concerne le fait de les dépecer ou les bouillir, mais la crémation n'est pas évoquée.

Les médecins Ambroise Paré et Thomas Bartholin admettent au XVI siècle et XVII siècle la crémation comme mesure d'hygiène lors d'épidémies.

Période moderne

Illustration d’un four crématoire de la fin du **X siècle.

Sous l'Ancien Régime, les nobles se faisaient enterrer dans la chapelle de leurs châteaux et manoirs, les pauvres étant mis à la fosse commune. À la Révolution française, le principe d'égalité soutenu fait émerger l'idée de cimetières pour tous ou de la crémation, cette dernière technique funéraire étant défendue au XVIII siècle par la franc-maçonnerie et les Protestants. L'Europe au **X siècle connaît de grandes épidémies mortelles de typhus et choléra. Le manque de cimetières et de salubrité incitent les municipalités, sous l'influence du mouvement hygiéniste qui donne alors ses recommandations lors de rencontres scientifiques internationales, à développer toute une réglementation au sujet de l'inhumation (cimetières urbains déplacés à la périphérie mais cimetières ruraux restant au sein du village, épaisseur minimum du cercueil, profondeur d'enterrement) ou favoriser la création de Sociétés de crémation.

La première crémation moderne a lieu à Milan, dans un contexte de guerres de réunification de l'Italie avec leur lot de cadavres qui gisaient sur le champ de bataille et de la crémation du maharadjah de Kolhapur Rajaram Chuttraputti sur un bûcher dressé sur une place de Florence où il est mort le 30 novembre 1870 : la réfle**on avance chez les pharmaciens, médecins italiens qui favorisent la mise en place du premier four moderne destiné à la crémation, mis en service à Milan en 1876. En France, la première crémation (un enfant de 11 ans, fils d'un médecin) a lieu à Paris, le 30 janvier 18**, au crématoire du Père-Lachaise récemment inauguré, quelques mois avant que paraisse enfin le décret d'application de la loi votée deux ans plus tôt qui, historiquement, autorisait la crémation dans ce pays (Loi du 15 novembre 1887 sur la liberté des funérailles à la suite d'un amendement que fait adopter Jean-Baptiste Antoine Blatin, grand maître du Grand Orient de France). Cette évolution a été favorisée par la création le 4 novembre 1880 de « La société pour la propagation de la crémation ». Les crématoriums suivants apparaissent à Rouen en 1**9, Reims en 1903, Marseille en 1907, Lyon en 1913, Strasbourg en 1922, puis seulement Cornebarrieu en 1972.

La pratique de la crémation se répand depuis la Seconde Guerre mondiale pour des raisons de coût, de multiplication de crématoriums et de sécularisation des sociétés. Parallèlement, la baisse de l'inhumation s'explique par la diffusion de la photographie qui permet de garder une trace du défunt, les conséquences de la révolution sexuelle marquées par le déclin du poids moral des Églises et l'évolution du rapport au corps qui n'est plus sacralisé.

Aspects socio-psychologiques

L’Homme contemporain, plus « technicisé », mobile et à la famille plus éclatée, pourrait trouver dans la quasi élimination physique du corps mort que permet la crémation (des cendres et fragments d’os sont les seuls restes visibles) une solution psychiquement plus satisfaisante, que de vivre avec la présence durable et fixée dans un cimetière d’un proche défunt. Outre qu’il n’est plus nécessaire d’entretenir une tombe et une concession, l’urne peut être facilement transportée. Un accompagnement psychologique peut être néanmoins parfois utile, dans le cas de la crémation appliquée à un jeune enfant mort par exemple

Des cérémonies de dispersion des cendres (dans le vent, dans la mer, et peut-être bientôt dans l’espace circumterrestre, moyennant finances) éliminent toute trace physique du mort, ce qui semble une autre manière d’en faire le deuil.

Selon Eugène Peru « l’appartenance à l’association est une volonté généreuse et humaniste pour garder la Terre aux vivants », « garder la terre au vivant », est-ce la refuser aux morts, ou une autre manière de refuser la mort ?… la mort que la technique médicale n’a pas pu repousser autant qu’on l’aurait souhaité… Comme s’il fallait refuser le cycle immémorial du Vivant qui passe naturellement par la décomposition de la nécromasse, comme d’ailleurs on refuse de voir mourir le bétail, les chevaux, les volailles ou les arbres de leur mort naturelle. C’est encore un lieu et des outils techniques (abattoir, sylviculture…) qui ici devancent la mort. Il semble que la société technique (et commerciale) veuille cacher le cadavre, qu’elle vit comme un aveu d’échec face à la mort et au vieillissement. Après avoir éloigné et parfois caché les personnes âgées dans les maisons de retraite, les vivants voudraient en faire disparaître les cadavres.

Les services funéraires ont une utilité sociale incontestable, mais la publicité commerciale qui cible la préparation à la mort montre que des aspects commerciaux sont également en jeu. Le traditionnel croque-mort cède la place à des entreprises commerciales opérant parfois sur plusieurs régions et pays.

Dans les cultures où la crémation est traditionnelle, elle est parfois un moyen d’envoyer le mort au ciel (littéralement et symboliquement).

Certaines tribus amérindiennes mangeaient les cendres du mort, ce qui semblait être un moyen de réintégrer l’esprit et les qualités du mort ou trouver une source de calcium dans un environnement en manquant.

Disposer des cendres

Sépulture au pied d’un arbre dans le cimetière municipal de Pankow, un quartier de Berlin.

Crémation d'un bébé

Lors de la crémation d’un bébé, les cendres, s’il y en a, ne sont pas les siennes, car son corps est alors composé à plus de 90 % d’eau, la calcification n’est pas complète, il n’y a donc pas de résidus. Les cendres peuvent alors être celles du cercueil.

Lieu de recueillement

Si se rendre sur la tombe d’un défunt pour s’y recueillir semble une tradition moins répandue de nos jours, elle reste néanmoins très suivie, certaines personnes éprouvant le besoin, pour faire leur deuil, d’associer un endroit précis à la mémoire de la personne disparue. Aussi, l’absence de lieu de recueillement qu’implique la crémation quand les cendres sont dispersées est-elle parfois psychologiquement mal supportée.

Avec l’augmentation du nombre des crémations en France ces dernières années, les cimetières ont dû faire face à une forte augmentation des demandes d’accueil d’urnes cinéraires et construire de nouveaux columbariums. Depuis, de nouveaux types de sépultures, adaptés à la pratique de la crémation, ont vu le jour. Outre les columbariums, les cimetières possèdent parfois des jardins du souvenir où les cendres sont dispersées. Une entreprise propose également l’enterrement des cendres dans un jardin de mémoire où l’on plante un arbre en souvenir du défunt, le cimetière devenant ici une forêt. En Allemagne, cette idée a été développée depuis 1993 et le nom de « Friedwald » (« forêt de paix ») constitue une marque déposée.

Crémation, environnement et santé

Four crématoire.
Four crématoire.

Les crématoriums ont beaucoup été présentés comme des solutions « écologiques » car permettant d’économiser de la place, et parce qu'elle pourrait limiter l'introduction éventuelle de pathogènes dans le sol ou les nappes phréatiques. Le crématisme pose cependant encore quelques problèmes importants pour l'environnement et la santé environnementale :

La question des émanations polluantes induites par la crémation n'est pas nouvelle ; ainsi au Japon, « de 1873 à 1875, la crémation est interdite par le gouvernement qui trouvait cette pratique moralement condamnable à cause du traitement irrespectueux du corps humain (brûlé par les flammes) et également nocive pour la santé publique du fait de la pollution provoquée par les émanations to**ques des crématoriums », les partisans de la crémation arguaient cependant de sa modernité et « Le problème de l’espace dans le cas de l’inhumation est pris très au sérieux par les autorités et ces différents points de vue font l’objet d’un débat public véhiculé par un nouveau média : la presse » ;

Au début du X** siècle, la crémation a pris un important essor mais la connaissance des effets de ses rejets sur la santé reste faible, et elle ne fait en 2014 encore l'objet que d'une préoccupation émergente.

En France, un travail universitaire a comparé des méthodes d'évaluation de ces effets sur la population générale, proposant d'« extrapoler aux populations avoisinant des crématoriums, les estimations quantitatives des risques sanitaires établies au préalable par les émanations de deux crématoriums représentatifs, l'un situé en zone urbaine, l'autre en zone rurale », avec une évaluation des risques pour les zones urbaines ou rurales selon l'activité du « crématorium émetteur », dont pour l'évaluation des cancers induits par ces rejets.

la crémation consomme des quantités non négligeables de carburant (gaz naturel, fioul dans les pays riches et bois dans les pays pauvres, en Inde et sur les bord du Gange notamment), ce qui contribue à une production de dioxyde de carbone et d’autres gaz ou particules dont les impacts n’ont pas été mesurés et le sont difficilement car on connaît mal les produits qui peuvent être contenus dans les cadavres, et parce que les certificats médicaux et certificats de décès, quand ils sont obligatoires, sont souvent incomplets. Le dioxyde de carbone est un acidifiant et un gaz à effet de serre moins puissant, mais bien plus durable que le méthane issu de la décomposition naturelle des corps.

certains cercueils peuvent être traités avec des produits to**ques (vernis, teintures, peintures biocides, plomb…) qui peuvent à leur tour générer des composés to**ques lorsqu’ils brûlent ;

Des indices et mesures in situ laissent penser que l'air proche des incinérateurs et crématoriums peut poser des problèmes de santé (affections pulmonaires, cancers, fausses-couches)

Le mercure présent dans les amalgames dentaires est le métal le plus facile à vaporiser et le plus susceptible de poser des problèmes ** et ** autour des crématoriums Une étude japonaise a porté en 1994 sur les rejets de 3 crématoriums, concluant à une estimation d'environ 9,4 kg de mercure dentaire rejeté par an (soit 26 g/jour) dans l'air ambiant. Les sédiments des Grands Lacs en Amérique du Nord contiennent du mercure principalement sous forme de monométhylmercure, particulièrement to**que et bioassimilable, dont une part significative proviendrait de la crémation (issu des plombages dentaires des personnes incinérées ; en France, un rapport présenté par le sénateur Gérard Miquel a porté sur plomb/cadmium/mercure, insistant sur le problème des plombages, mais sans évoquer le fait que via la crémation, ils pouvaient continuer à polluer longtemps après la mort. Le mercure est sublimé à relativement basse température, et les crématoriums ne sont pas équipés de filtres appropriés au mercure (très volatil) ni d’ailleurs au plomb ou à certains autres to**ques potentiellement présents dans les vapeurs (⇒ volatilisation dans l’atmosphère, pollution des pluies et de l’air, retombées au sol et concentration dans les sédiments et la chaîne alimentaire).

Début 2009, en France, sur 140 incinérateurs crémateurs ; 135 n’étaient toujours pas aux normes en termes d’équipements pour filtrer le mercure issu d’amalgame dentaire (cinq à dix par personne incinérée), d’autres métaux to**ques ou les ** et furanes qui peuvent se former par combinaison des molécules de chlore issues des sels (chlorure de sodium, chlorure de magnésium, acide chlorhydrique de la bile naturellement contenus dans nos corps).

Un certain nombre de personnes ont été exposées durant leur vie au plomb (de l’essence, des usines type Metaleurop). Elles sont souvent victimes d’un saturnisme chronique discret. Autour des sites très pollués par le plomb, il est probable que la totalité de la population résidente ait des quantités significatives de plomb stocké dans les os, en particulier les hommes qui en accumulent plus que les femmes (un rapport rédigé pour le ministère de Brice Lalonde estimait que les os d’un Français des années 1980 contiennent environ 80 fois plus de plomb que ceux des hommes préhistoriques). 80 % du plomb absorbé et stocké dans le corps l’est dans les os, et le reste essentiellement dans le foie et les reins. Lorsqu’il est chauffé à 900 °C, ce plomb passe directement dans l’air en vapeur de plomb. Les teneurs en plomb et autres métaux (les victimes les plus graves de Tchernobyl ont été enterrés dans des cercueils plombés et sous un béton spécial enrichi en plomb en raison du fait que les radionucléides bioaccumulés pourraient repartir dans l’air). En cas de nécessité, les techniques d’analyse isotopique permettent de qualifier et tracer l’origine de certains polluants comme le plomb (ex pour faire la différence entre le plomb de chasse et issu des batteries ou des carburants), mais pas utilisée à ce jour pour le mercure issu des plombages (il y a quelques années, le Français moyen, au moment de sa mort avait plus de 7 plombages dans la bouche).

Certains appareils de radiographie ou scanners peuvent être programmés pour mesurer la teneur en plomb des os. Ils peuvent être utilisés sur des morts en nécessitant un temps d’exposition plus long. Des analyses faites lors des autopsies permettraient de tracer un profil moyen de la population et d’estimer les risques liés au plomb dans les os à l’heure de la mort.

En Inde, on estime à 8,5 millions le nombre de crémations par an ce qui libérerait 8 millions de tonnes de CO2 par an. Des projets de diminution de la pollution induite par la crémation e**stent, avec en 2000 un projet qui visait à recherche le zéro-pollution et économiser le combustible utilisé. Les Aghori (qui vivent traditionnellement sur les plateformes d'incinération et ont de fréquents contacts avec les cadavres) ont fait en 2012 l'objet d'études relatives aux risques sanitaires particuliers auxquels ils sont exposés.

Solutions et alternatives à la crémation

Pour réduire le problème écologique engendré par la crémation :

il conviendrait idéalement d’inciter les testamentaires et les familles à demander lors de l’embaumement (s'il a lieu) ou lors de la préparation des corps que l’on ôte les plombages (que les dentistes ne doivent plus mélanger aux déchets ménagers). Les crématoriums pourraient en outre être équipés de filtres adaptés, performants et entretenus, car un nombre croissant de gens meurt, l’organisme fortement chargé de médicaments, ayant des propriétés to**ques ou antibiotiques éventuellement susceptibles de poser problème pour l’environnement et la santé humaine (soit via les fumées et vapeur, soit via la décomposition des corps ou la contribution de résistances aux antibiotiques) ;

les bois de cercueils ne devraient pas être traités par des vernis ou pesticides ou produits dangereux pour l’environnement. Il e**ste par ailleurs des cercueils écologiques réalisés à partir de papier, carton, fibres multicouche recyclés, incluant des couches résistant à l’eau et des couches de renforcement.

Les calories pourraient éventuellement être récupérées et valorisées.

Remarque : étant donné les tabous liés à la mort, ces questions ne sont que rarement abordées, y compris par le législateur, mais des guides ont été publiés dans certains pays.

Pour pallier les problèmes écologiques, deux nouveaux procédés e**stent :

la promession, le corps est congelé dans de l’azote liquide, puis réduit en poudre et les restes sont enterrés dans des urnes biodégradables ;

l’aquamation (ou hydrolyse alcaline), le corps est dissous dans un bain, et produit un liquide riche en éléments organiques utilisables comme fertilisant, et des résidus osseux réduits en poudre remise aux parents comme des cendres.

Recherche et développement

Dans les années 2000, des fournisseurs de matériel ont proposé des bûchers de crémation ayant une consommation de bois divisée par quatre ; ce procédé réduirait les émissions de 60 % par an.

Médecine légale

Des expérimentations ont permis d'établir des caractéristiques moyennes en termes de poids de cendre selon le sexe et le poids des cadavres, ou en cas d'amputation.

Propriété et récupération des artéfacts contenus dans le corps du défunt

Le corps incinéré peut contenir des dents en or, des vis, des broches et prothèses en métaux précieux (platine, titane) et parfois des balles ou de la grenaille de plomb (issue d'une blessure ou piégée dans l'appendice) ; normalement, les radioéléments ni les métaux to**ques des piles de pacemakers ne devraient être retrouvés dans les cendres, car le règlement des crématoriums demande aux familles de confirmer que le corps ne contient pas de pacemaker ou de radioéléments, en raison respectivement de risques d'explosion dans le crématorium et de pollution radioactive.

Dans plusieurs pays des employés de crématoriums ont récupéré et vendus les métaux qu'ils récupéraient dans les cendres, le droit ne précisant pas clairement à qui appartiennent ces matériaux (à la famille, à la commune, au crématorium ou aux employés responsables de la crémation ?) ou si après incinération la récupération de dents en or ou d'autres prothèses peut encore être considérée comme violation de sépulture ou atteinte à l'intégrité du cadavre.

En Suisse, certains crématoriums récupéreraient aussi des matériaux précieux (par exemple à Rüti, pour environ 5 000 francs à 7 000 francs suisses, soit 4 130 euros à 5 780 euros/an. La ville de Fribourg confie les prothèses en titane à une entreprise qui les fait fondre pour être réutilisé. À Soleure, c'est une machine spéciale qui récupère automatiquement les métaux précieux des cendres de son four crématoire. 53 000 incinérations étant pratiquées annuellement en Suisse, sachant que chaque cadavre contient en moyenne 2,2 grammes d'or (selon une étude allemande), on peut supposer que près de 2,9 millions d'euros peuvent être ainsi collectés À Paris depuis 2003, les crématoriums du Père-Lachaise et celui de Champigny-sur-Marne permettent à une entreprise extérieure de récupérer et recycler les métaux précieux en échange d'une redevance. Cette somme était reversée par la commune à des associations (collectif Les Morts de la rue, Vivre son deuil et l’Association nationale crématiste qui encourage la crémation. « Depuis 2011, afin de soutenir des projets émanant d’autres organismes, l’intégralité des sommes perçues est reversé à la Fondation Services funéraires – Ville de Paris. Son objet est de de financer des associations, des chercheurs, des actions qui œuvrent pour le soutien des familles en deuil, les obsèques des indigents et des personnes dépourvues de ressources suffisantes et effectuent des recherches et des études sur le deuil, les obsèques et le funéraire en général »). Ailleurs, les crématoriums et entreprises funéraires semblent libres de leurs pratiques, le droit ne prévoyant rien de particulier à ce sujet. La crémation continuant à se développer dans les villes notamment (près de 50 % des défunts en 2014 dans les grandes villes).

Parfois, ce sont les employés qui récupèrent eux-mêmes, avec ou sans autorisation, et pour leur propre compte, les métaux précieux dans les cendres. Ainsi, en Corée du Sud, six personnes ont été poursuivies pour avoir pris et fondu les dents en or de défunts. L'une d'entre elles avait récupéré en or la valeur de 14 735 €. Il e**stait en Corée un vide juridique quant à la propriété de l'or dentaire d'un défunt, mais la police a jugé que « le prendre de manière arbitraire était hors-la-loi ». En Allemagne, une dizaine d'employés du crématorium d'Öjendorf de Hambourg auraient ainsi collecté en 8 ans plus de 31 kilos d'or, revendus 273 000 euros, que leur ancien employeur leur demande de reverser. La Cour de Hambourg a donné raison à l'un des employés poursuivi en considérant que « le corps ou toute partie de ce dernier n'appartenait à personne en particulier ». Le crématorium a dans ce cas demandé au Tribunal fédéral du travail d'Erfurt de se prononcer.

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英格兰巴兹Haycombe坟场的火葬场
英格兰巴兹Haycombe坟场的火葬场

巴厘岛

火葬,俗称“火化”、“熟葬”或“焚尸”,是一种处理尸体的方式,具体而言是以矫形的方式把尸体烧成灰烬,然后安置在容器中、埋于土中、撒于水中或空中,甚至以火箭射上太空。

印度教、佛教盛行火葬,儒家、伊斯兰教和基督教则盛行土葬。自从二十世纪开始,火葬在世界各地得到提倡,以节约日益紧张的耕地。当前中国大陆的火葬比例几乎接近53%,美国为26%,英国为70%,日本则超过90%。

现代火葬进程

火葬仪式一般在火葬场举行,那里包括一个或多个的火化炉或火化“Retort”。火化炉是一个工业用的火炉,它的温度可高达870-980 °C(1600-1800 °F)确保能瓦解尸体。火葬场可以是的礼拜堂或殡仪馆的一部分,或坟场提供的独立设施或服务。 现代火化炉的燃料包括瓦斯和柴油。然而,煤和焦炭一直用到60年代早期。很多的火化炉都是可调校的控制系统,用来监测火化时火炉的情况。 火化炉每次只准火化一具尸体,这也是很多国家的法例,包括美国。但也有因人类防疫的处理,将病死者举行集体火葬,以避免疫病于人群间散播。 摆放尸体的地方称为“retort”。它们以耐火砖来抗衡热。为了保持其抗热的能力,这些砖一般每五年便要更换一次。现代的火化炉都由电脑控制以确保其正确和安全使用,例如火化炉的门直至火化炉抵达操作的温度方能开启。灵柩要尽快推进retort,以避免火炉的热经顶部打开的门流失。使用charger(升高的手推车)能快速地把灵柩推进火炉,并能够倾斜地把灵柩推进火化炉。部分火葬场容许家属观看这个过程。这有时是因宗教仪式而进行,例如传统的印度教葬礼仪式。 绝大部分的火化炉都有标准大小。但一些比较大的城市会使用一些超大火化炉,这可处理重达200公斤的死者(441磅)。 但是不是所有过重者都能使用这方法,有些必须转为土葬方式。此外很多大型火葬场会另设一个小火化炉来处理年幼或夭折的儿童。 尸体容器 一个准备火化的尸体,首先会放置在一个箱内,它可以是一个简单的纸板箱或木制棺材。而多数的棺材制造商都会提供一个专门用来火化的棺材。另外,也可选择内置纸箱的木制外壳棺材,它看起来和一般传统棺材一样。葬礼后,内部的箱会从棺材取出来火化,这样,棺材外壳便可重复使用。此外,殡仪馆也有提供出租棺材服务,他们会在丧礼上用传统的棺材,然后移到另一个箱做火化。出租式的棺材有时会被设计到有可拆卸床板和衬板,那么每次使用只要更换它们就可以了。 在英国,尸体是不会如上文所述从棺材中移走,然后再放置在另一个箱内火化的。他们的尸体会与棺材一起火化,所以所有的英国棺材一定要用能燃烧的材料来制作。其火葬经营守则(Code Of Cremation Practice)说明,灵柩一旦抵达火葬场后便不能再打开,并规定火化仪式必须与丧礼仪式同一天进行。因此,如果在英国火葬,其尸体由丧礼至火化完成前都会放在同一个棺材内。还有由于灵柩到了火葬场后不能再打开,灵柩封闭前,家属必须把死者身上的珠宝首饰全部取走。火化进程完成后,剩下进程是通过磁场来移除剩余的小量金属,这些金属稍后会被埋在火葬场附近的地下。 在澳大利亚,死者火化的灵柩由承办丧葬者提供。可重复使用的或纸板棺材则不多。如果考虑成本问题,他们会提供在同业里称为“chippie”的一种平的,粒片合板的灵柩。其把手位(如果适合)是塑料做的,也核准使用于火化炉内。棺材可以因人而异用不同的粒片合板(有些会以天鹅绒柩衣盖上)去稳固木材。大多数为外饰的粒片合板。 火葬场的火化服务可以只是“delivery-only”,而没有礼拜仪式服务(尽管教堂服务可能已举行)或先在火葬场的小礼拜堂举行仪式。“delivery-only”使火葬场能如期进行火化服务,并最有效地利用火化炉,而未进行火化的将尸体会先放在冷藏室过夜。因此收费较低。“delivery-only”可被称作行业术语,如“西小堂服务”(west chapel service)。 火化和骨灰的处理 摆放尸体的箱会放在retort(送尸车),然后将其放在温度为760至1150 °C(1400至2100 °F)的火化炉火化。在火化过程中,尸体的大部份(特别是器官)和其他软组织都会因排放系统发布的热力和气体而蒸发和氧化。整个过程通常需时约两个小时。 火化后所有剩下来的都是干骨头碎片(大多是钙磷酸盐及次要矿物质)。这些物质相当于身体的原有质量的大约3.5%(儿童的则占2.5%,但比例会因身体结构不同而有所相差)。由于干骨头碎片的重量非常接近骨骼的重量,所以它们会因应不同人而有所不同。研究指出,美国佛罗里达州的成人(介于2至8磅,即0.9到3.6公斤)样本的平均重量为5.3磅(约2.4公斤)。并是双模态地分布,男性(介于4至8磅,即1.8至3.6公斤)的平均为6磅(2.7公斤);女性(介于2至6磅,即0.9至2.7公斤)的为4磅(1.8公斤)。在这些样本里,总括所有成年骨灰样本,超过6磅(2.7公斤)是来自男性,低于4磅(1.8公斤)则来自女性。 珠宝首饰,如手表和戒指,通常会在火化前拆下并退回家属。其他须拆除的非天然对象还有心律调节器,因为心律调节器可能会爆炸或损毁火化炉。在英国和其他国家,承办丧葬者须在运送尸体到火葬场前把起搏器拆除,并签署一份声明,指出已拆除所有心律调节器。 火化完成后,骨头碎片会从Retort扫出来,然后由操作者使用粉碎机,即骨灰研磨机(cremulator)(非正式名称为crembola)把其磨至沙土状的骨灰(注意,骨灰的细密度会因骨灰研磨机的效率不同而有别,而骨碎里的识别芯片也可能在骨灰里,这取决于不同国家和设施)。骨灰研磨机通常会使用不同形式的旋转或磨削机械设备去以磨碎骨头,如重金属轴承对应于旧机型。由于火化后的骨头碎片被磨成灰土状,因此也就称为“骨灰”。而英语一般称骨灰为“ashe”(有灰烬之意),但专门名称为“cremains”(是“cremated”(火化)和 “remains”(遗体)的混成词)。但在日本和**,除非家属事先请求,否则骨头不会被磨成粉末,并由家属自己或是丧葬业者代为去“收拾”火化后的骨灰,在**此过程称为「拣骨」。 接着,骨灰会被放置在一个容器里,它可以是一个简单的纸盒,或一个花式的骨灰瓮。火葬一个不可避免后果是,还有微小的残留骨头碎片仍会留在火化时的容器内,并可能和随后火化的骨灰混在一起。 并非所有火化后的剩余物的都是骨头,也可能始来自漏取的珠宝、本身的灵柩箱、死者的修补牙齿的材料、外科植入物,如髋关节代替物等熔化后金属硬块。大件对象,如钛髋关节代替物,通常在磨碎前拆除,因为它们可能会损害研磨机。经过研磨,较小的金属会被筛出,然后另外埋在远离坟场的地方。

前现代流行的火葬方式

以往火葬通常是尸体是放在火葬用的柴堆上焚烧的。柴堆会包围着摆放死者尸体的地方。然后在柴堆点燃火,火便会焚烧了木材和其尸体。这种方法主要用在古代,例如古希腊史诗伊利亚德(Iliad)所记载。这种方法在使用火葬场火化炉的西方国家也不常见,因为许多国家法律都禁止。。而在维京人流行把死者(犹为英雄或酋长等)放在一只艇上,点火后让艇随波浪飘流,兼有海葬的意味。 现在仍有些文化中如印度教维持传统。 另外,**传统土葬多年后会进行拾骨(拾金、拣金)如遇到尸骨未完全腐化者,会以容器(锅碗飘盆之类)装起来,用木炭火化再捡骨。(尽管法令上禁止,民间业者还是多用此方法)

骨灰保存或处置方法

火化后的骨灰会放在一个长方形的塑料容器中,再放进一个纸箱或丝绒袋内,又或骨灰瓮内(如果家属已经购买了的话),然后归还给死者近亲。除了骨灰,火葬场当局会准备一张火葬的官方证明书给家属,用来证明死者遗体已合法处置,证书必须与骨灰一同保留。 骨灰可以存放在一个骨灰瓮,或撒在一个特殊的地方,如山上、海中(海葬)、或埋在地下等。其它特别的例子有通过氦气球、烟花、猎枪子弹射出或从飞机上散落地面等,甚至将骨灰送到太空。由于骨灰的主要成份和钻石一样都是碳,有服务可用人造钻石制造机将骨灰造成钻石。此外它们也可加入瓮与水泥等组成的人工渔礁,或者混入油漆制成死者的画像。在美国,骨灰在得到特别准许下可以撒在美国国家公园里。另外,也可以把骨灰撒在私人地方,如果该主人同意的话。部分骨灰可能会保留在一个设计特别的纪念品小盒内,俗称为“纪念吊坠”(Keepsake Pendant)。但最后怎么处置都是看死者生前遗愿或其宗教信仰。某些宗教允许骨灰被洒或放在家里。一些宗教,如罗马天主教,则坚持要把骨灰埋起。 印度教要求必须由死者的最亲男性家属,如儿子、父亲、丈夫等,把骨灰浸在神圣河流恒河,最好是位于印度赫尔德瓦尔的圣城。此外该骨灰也可能埋在地下 。 在日本和**,火化后的骨头碎片会还给家属,并会在最后埋葬前的葬礼仪式中使用,大多放入佛寺、灵骨塔或墓园。 一些虔诚佛教徒及佛教神职人员的遗体,火化后会遗下舍利(舍利子),相传释迦牟尼佛圆寂后,有八国国王分取其舍利建塔供奉。

选择火葬的原因

火葬可以节约很多墓地空间 有些人选择火葬是基于个人原因。但对某些人来说,是因为他们不喜欢传统的土葬,长远考虑觉得其分解过程缓慢,有些人觉得他们比较喜欢火葬,因为其尸体能立即处理。其他看法认为火葬能作为一种简化其葬礼仪式的方法,同样可减轻人口增加而引致丧葬问题。这些人认为传统丧葬会使葬礼的过程更繁复,因此选择火化,使其服务越简单越好。 此外,成本因素往往使火葬更具吸引力。一般来说,火葬费用低于传统的土葬服务,尤其是选择直接火葬,尸体只要依法尽快火化,而没有其他任何形式的服务。不过,火化服务的费用可以有很大的差异,主要基于死者或其家属希望如何进行火葬仪式。火葬可以在传统丧葬服务中进行,这样就增加了成本。灵柩的使用也影响成本。 骨灰可以撒在或埋在火葬地块或安置于龛堂等,通常成本会少过土葬形式埋于墓地或陵园下室,并需要更少的空间。不过,一些宗教,如罗马天主教,要求必须安葬或掩埋骨灰。 大多数国家的传染病防治法规会规定罹患法定传染病的遗体必需以火葬方式处理,以免疫情散布。

对环境的影响

益处 对某些人来说,选择火葬可能是基于环境原因。土葬是某些环境污染物的已知来源,是不争的事实。其中的防腐液里的汞、砷和甲醛都会污染地下水。而灵柩本身也是另一种已知污染来源。其他污染问题还有,死亡或埋葬前(如放射治疗)进入人体的放射性同位素;这些尸体的腐烂都可能造成环境污染。 然而,另一种环境的关注是,传统的土葬占用了大量的空间。在传统的土葬,尸体会被放在一个不同材料制成的灵柩中。在美国,灵柩在下葬前往往更会先放进一个混凝土制的箱或衬垫里。个别来看,可能用不到很多地方,但结合其他的墓穴来看,它可以造成严重的空间问题。许多坟场,尤其是在日本、欧洲以及较大的城市,现在开始出现空间不足的问题。例如在东京,传统的墓穴极为稀缺和昂贵;在伦敦,空间危机更使Harriet Harman提出重开旧式的“双层”的墓葬。 害处 有越来越多的研究显示,火化过程对环境有显着的影响。火葬场主要的排放物有:氮氧化物、一氧化碳、二氧化硫、颗粒物、汞、氟化氢(HF)、氯化氢(HCl)、非甲烷挥发性有机化合物(NMVOC)、其他重金属和持久性有机污染物(POP)都是对人体和自然有害的。 据联合国环境计划署对POP排放目录指南的报告指出,火葬场的汚染物排放虽然占全球汚染物总排放量的比重较小,但仍然具有显著性差异。其排放的戴奥辛和呋喃也占了全球总排放量的0.2%。

宗教对火葬的意见

印度系宗教 印度宗教,如印度教和佛教,皆为崇尚火葬。因其教义将肉体视为是让灵魂、神识攀附的工具。《薄伽梵歌》提到:“就像脱去旧衣服,然后穿上新的;死后灵魂离开身体,然后获得一个新的”。因此,死去的肉体并不神圣,因为神圣的灵魂已经离开了肉体。所以在上述宗教中火葬是合乎道德的。而锡克教文化尽管崇尚火葬习俗,却也不禁止土葬。 印度教 根据印度教传统,认为火化尸体,能促使灵魂意识超脱至饱满、脱离现实世界,这将有助于去“另一个世界”(死亡的最终目的地)。这也解释了为什么圣人(由于终身苦行修行,其精神已经足够“超脱”)和儿童(精神生活的时间短,不足于附在这世界)能使用土葬。印度教圣人是以盘腿打形坐式下葬的,不像其他宗教是水平形式,火葬被称为“antim-samskara”,从字面上来看,意思是“最后的仪式”(last rites)。当火葬或“最后的仪式”进行时,“礼拜”(Puja)也会同时进行。“礼拜”是一个印度教的祈祷仪式,以协助神识进入另一个世界。 佛教 佛教承袭婆罗门教思想也流行火葬。释迦牟尼佛住世时,印度以火葬为正仪,佛涅槃后,举行荼毗火葬,信徒皆效法之,而僧众更是跟进。传至汉地,隋唐开始,佛家居士亦多火葬;日本佛教在道昭和尚提倡下,亦以火葬为主。 印光法师:「自佛法东来,僧皆火化。而唐宋崇信佛法之高人达士,每用此法。以佛法重神识,唯恐耽着身躯,不得解脱。焚之则知此不是我,而不复耽着。又为诵经念佛,期证法身。」佛教提倡火葬,乃不重皮囊,若埋土中,唯恐死者执著于其形骸肌肤,以致不能解脱,故以火焚之,则不眷恋而知四大皆空。 俗人火化,法师多半在死者遗体、牌位之前开示,类此:「某某居士(女居士)!今日火化,且听我言。金刚经曰:『凡所有相,皆是虚妄。』享寿之时,以虚色身,且偿因果,且修福田;舍报之后,无用躯壳,当作灰烬,还归苍天。某某居士(女居士)!色身皮囊,俱烧以毁,真灵佛性,仅存无坏,遍满虚空,充塞法界,无去无来,不生不灭!」 基督教 在基督教国家和文化中,一般都是劝阻用火葬的。因为他们相信身体会复活。但是经过多个世纪后,信徒也渐渐接受火葬。 罗马天主教 罗马天主教会反对火葬源于几个想法:第一,死者的身体就像一个接受圣物的工具,其本身就是庄严神圣的;第二,作为人不可分割的一部分的,它应该以光荣和敬畏的方法来处理,很多早期的此类处置尸体做法都被视作是异教徒行为,或侮辱尸体;第三,模仿耶稣的埋葬,基督徒的身体的应该是埋葬的;第四,进行火葬等于否定了身体的复活。尽管如此,火葬没有完全被禁止,可能因为怕抵触了神去复活身体的能力,但是这已在早期米纽修斯·费里克斯(Minucius Felix)的对话录渥大维(Octavius)中被驳斥了。 在中世纪欧洲,有时需要同时处理众多尸体,如经过战斗,瘟疫或饥荒后,尸体容易造成疾病蔓延,所以必须进行火葬。然而,早期的土葬或埋葬仍是法制的,除非在特别情况下,为公众利益,才可以进行火葬。此外,在18世纪或以后,唯理主义者和古典派再次倡导火葬,并以此来否认复活和来世,虽然支持火葬的运动大半在他们的工作去解释和反驳神学对火葬的问题。但天主教会内反对火葬的情绪,在联想到火葬是“神公然的敌人”时变得更加僵化。并制定了规则来反对火葬,这直到1960年代才软化,虽然天主教仍偏爱于传统土葬或埋葬,但家属则可自由选择是否进行火葬,而不会被认为是拒绝相信尸体的复活。 直到1997年,罗马天主教礼仪规章要求追思弥撒后才可以火葬,因此如果可能的话,遗体须要出席于弥撒,遗体的出现作为一个象征,并会接受祝福和祷告。当弥撒完毕,尸体可以火化,第二个服务也可跟随在火葬场或公墓举行,稍后骨灰将如同身体埋葬一样的埋起。现在礼拜仪式规定,弥撒上可以有骨灰容器,但是必须得到当地主教的允许。此外,教会仍特别要求要恭敬地处置骨灰,一般骨灰被安葬或放在一个适当的容器中,例如骨灰盒(而不是散掉或保存在家里,虽然也有天主教徒这样做)。现在的天主教坟场也定期接待火化的遗体和很多都设有灵灰安置所。 新教 新教团体很欢迎使用火葬,并早于天主教教会;但新教内赞成火葬的意见并不一致。首个在新教国家的火葬场建于1870年代。在许多新教教派,撒开或“铺盖”(骨灰)是可以接受的做法,一些教会更有自己的“纪念花园”,以供人撒骨灰。其他基督教团体也有支持火葬。包括耶和华见证人。 东正教和其他相关反对火葬的宗教 另一方面,一些基督教的分支仍然反对火葬,其中包括一些少数的新教团体。最值得注意的是东正教教会禁止火葬。当然例外的情况也可以被接受,即一些必须火葬的情况(如国内当局要求,或因疫病),或其他被认为可以接受的理由,但若没有正当理由便火化,则死者是不容许的在其教堂内进行葬礼的,也可能永久不能在其教堂礼仪祈祷。火葬在东正教被视为严重违反复活的教条的行为。。 耶稣基督后期圣徒教会 耶稣基督后期圣徒教会(The Church of Jesus Christ of Latter-day Saints,简称LDS,俗曰「摩门教」)的领导人曾经宣称强烈劝阻使用火葬,这是基于LDS相信尸体是神圣的,并认为身体与灵魂最终会复合团聚。著名的LDS领导人麦康基布司(Bruce R. McConkie)写道“只有在最不平凡和不寻常的情况下”火葬和LDS教诲才是一致的。 犹太教 犹太教历来不赞成火化(这是邻近的青铜时代文化的传统处置死者的方法)。传统上,也不赞成采用古埃及以香油防腐和做成木乃伊的保存死者方式。在19世纪和20世纪早期,由于在许多欧洲城镇的犹太人墓地已很稠密和不够空间,火葬成为犹太教自由派处置尸体的可行方式。尽管土葬是最好的选择,目前的自由运动像革新犹太教仍然支持火葬。。 正统犹太教恪守对于火葬的限制,原因是因为哈拉卡(犹太法律)禁止火葬行为。相对于古老的分支(如否定复活的撒都该人),哈拉卡崇尚身体复活,这是“主流”犹太教的一个核心信仰。此外,由于犹太人大屠杀中数百万被杀害的犹太人尸体都是在火葬场或焚尸炉焚烧的,这使正统犹太教,保守犹太教更加反感并反对火葬。。 琐罗亚斯德教 传统上,琐罗亚斯德教是否定火葬和土葬,认为这类丧葬会引致火灾和地球污染。而他们传统处置尸体的方法,是通过祭祀将尸体放在“无声塔”中,但是现在已经有越来愈多信徒以土葬或火葬替代。一些当代信徒人物也选择了火葬,例如皇后乐队成员佛莱迪·摩克瑞在死后便用火化仪式进行。 新异教主义(Neopaganism) 根据考古记录的女权主义的解释,火葬通常是指在父权宗教的尸体弃置,其上升的烟象征着死者的精神升到天上圣父的旁边。而母权宗教都是被认为较偏爱于土葬的,因为土葬形式就像一个人睡在母亲的胎里一样,墓穴代表子宫,因此死后用土葬就代表把身体交还给地球母亲。现代的新异教主义,Ásatrú也偏爱火葬,就如塞尔特多神教。 其他准许火葬的宗教 Ásatrú、佛教、基督教(包括爱尔兰圣公会、威尔士圣公会、加拿大联合教会、路德教会、循道公会、摩拉维亚教会、救世军、苏格兰圣公会)、基督教科学会、耶和华见证人、山达基教、印度教(不强制于苦行僧、阉人和五岁下的小孩)、耆那教、基督复临安息日会、锡克教、基督教公谊会(教友派)、和一神普救派全部准许火葬。 其他禁止火葬的宗教 伊斯兰教和琐罗亚斯德教都禁止火葬。中国朱熹等的程朱理学也强烈反对子女火化父母的尸体,认为这是不孝的行为。而古埃及人则相信火葬会杀死“Ka”(法老的灵魂),但他们并不禁止火葬,在远古时代,火葬是一种用来处理罪犯的作法,从而令其得不到来世。

历史

日本江户时代的火葬,出版于1867年『日本的礼仪和习惯的草图』 古代 据考古记录,火葬始于至少2万6千年前的蒙戈湖(Mungo Lake)火葬。 替代的死亡礼仪强调处置遗体的方法,埋葬(土葬,火葬,和暴晒)经历历史的各偏好时期。 在中东和欧洲,土葬及火葬在新石器时代的考古记录里是很明显有的。在欧洲,火葬的痕迹可追溯至青铜时代早期(约西元前2000年)的潘诺尼亚平原和沿中多瑙河一带。风俗在整个铜器时代的欧洲与瓮棺墓地文化(约西元前1300年)成为主导。在铁器时代,土葬再次盛行,而火葬持续至维兰诺瓦文化及其他地方。荷马所着的伊里亚德里的故事人物帕特罗克洛斯的葬礼曾叙述火葬,随后更埋葬在一个类似瓮形的坟墓,这被认为是最早描述的火葬仪式。但是火葬在那个时代并不盛行,因为在美锡尼文明时代,土葬才是首选,荷马可能反映在写伊利亚德时代较为普遍使用的火葬。英国科学史家威廉·丹皮尔认为:“火葬只是后来才发现,而且大半见于欧洲中部,因为那里的森林提供了充足的燃料”,“公元前九世纪,地中海人都实行土葬,但在荷马笔下的英雄都用火葬” 各文化种族,也各有其自己的偏爱和禁令。古埃及人发展出一种错综复杂的灵魂复活神学,并禁止火葬,这也被闪语族广泛采用。巴比伦人则根据希罗多德来防腐其尸体。早期的波斯人实行火葬,但在琐罗亚斯德时期被禁止了。腓尼基人均实行火葬和土葬。在古希腊和古罗马,火葬作为一种较高级的作法,但不普遍。据西塞罗说法,已知「在罗马,土葬被认为是较古老的仪式,不过最尊贵的公民传统都是火葬的,尤其是上层阶级和贵族家庭的成员。」 古希腊、罗马人一般会把将火葬与军事表扬仪式一同进行。 批评安葬仪式也是宗教化争议里一种常见的中伤,一方会把火葬联想到拜火或人类祭品。 婆罗门教是显著地不仅允许并公开指定进行火葬的宗教。火葬在印度首先表明于墓地H文化(Cemetery H culture,约西元前1900年)的,被认为是吠陀文明的形成阶段。梨俱吠陀包括了新兴做法的参考,在曼陀罗10.15.14,那里祖先“均进行火葬(agnidagdhá-)和不火葬(ánagnidagdha-)”。 基督教反对火葬,其一是尊从犹太教的教义,其二是试图去废除希腊罗马异教(Graeco-Roman pagan)的礼仪。在5世纪前,火葬几乎在欧洲消失。 在中国远古时代,受儒家思想「入土为安」的影响,火葬并不盛行,因《周礼》规定“众生必死,死必归土”,厚葬才是孝顺,反倒是边疆少数民族很早就有火葬,如《墨子·节丧下》:“秦之西有仪渠之国,其亲戚死,聚薪柴而焚之,熏上,谓之登遐,然后成为孝子”,《荀子·大略》又说:“氏羌之虏也,不忧其系缧也,而忧其不焚也。”中国兴起火葬的观念还在佛教传入之后。《大唐西域记·印度总述》载述:“送终殡葬,其仪有三:一曰火葬,积薪焚燎;二曰水葬,沉水漂散;三曰野葬,弃林饲兽。” 中世纪 在欧洲部分地区,火葬是被法律所禁止的,甚至可以因此判处死刑。火葬有时会被当局当做惩罚异教徒或宗教异端的一部分,这不只包括在火刑柱上被烧死。举例来说,威克里夫的遗体在死后被火化后的几年后被挖出来,并将骨灰扔入河里,明确作为他否认罗马天主教教义的圣餐变体的死后惩罚。惩罚性质的火葬持续到近代。举例说,二次世界大战结束后,12名在纽伦堡审判被裁定反人类罪的男子,其尸体没有被送返其家庭,而是被火化,然后放置在一处秘密的地点,作为法律进程的一个特别部分,以试图戒绝其后任何形式的纪念活动。而在日本,有一座用来纪念许多被处决的战犯(已被火化)的建筑,并允许放置其遗骸在那里(详细请参见靖国神社) 。 佛教在汉朝传入中国,中国开始出现有火葬,佛教称荼毗或荼毘,寺院的焚尸炉又称为化身窑。教徒并流行把尸体摆成打坐的姿势后火葬。《高僧传》记载了许多中外僧徒焚身之事,有的以自焚圆寂,有的死后焚化火葬。 宋太祖建隆三年(962年),赵匡胤曾诏回;“近代以来,遵用夷法,率多火葬。”,三月,下令禁止火葬:“近代以来,率多火葬,甚愆典礼,自今宜禁之。”但火葬仍旧流行,朱熹在《朱子文集》卷一十四《跋向伯元遗戒》说:“自佛法入中国,上自朝廷,下达闾巷,治丧礼者,一用其法。”「荼毗火葬法」在宋代大为流行,例如《水浒》第25回中武大郎和51回中沧州知府的小儿子死后均在棺材内火葬。宋徽宗被俘八年后病死在五国城越里吉(今黑龙江依兰县境),据称是依当地习俗实施火葬。至南宋朝廷仍禁民间火葬,绍兴二十七年(1157年)监登闻鼓院范同上奏,说“方今火葬之惨,日益炽甚”,建议朝廷拨地令贫民葬亲。理学兴盛之后,火葬逐渐衰落。元朝规定土着汉人一律土葬。 明清之际中国仍禁止火葬,但仍无法完全根除火葬的习俗,据明嘉靖《尤溪县志·地理卷·谣俗》记载,“普通民众去逝,尸体积柴而焚之”,吴县通济寺设焚化亭,供民间火葬。清初受到佛教影响,允许火葬,清兵入关前,满洲风俗也是实行火葬,例如努尔哈赤去世后为火化,称为“宝宫”的骨灰坛葬在福陵,入关后的初期,顺治帝、其爱妃董鄂氏以及孝康章皇后也是火葬,但此后开始限制火葬而鼓励土葬。顺治五年(1**8年)四月,清朝颁布丧葬条例。顾炎武在《天下郡国利病书》引《永康县志》说浙江永康县有八弊俗,其一就是火葬(详细请参见中国殡葬史)。《大清律》后来规定:「其从尊长遗言,将尸体烧化或置水中,杖一百」;「若私自火葬或水葬父母,按杀人罪论死刑」;「旗人、蒙古丧葬,概不许火化」。但清朝的佛教僧尼,一部分信徒,以及寺庙收葬的流浪死者仍然在寺庙里火葬。另外,瘟疫的死者或客死异乡者,在不便运灵柩回乡的情况下,火葬也是权宜之策。 近代 1873年,帕多瓦教授Brunetti在维也纳世界博览会举行了一个关于火葬的演讲。在英国,运动得到维多利亚女王外科医生亨利·汤普生先生的支持,他连同同事在1874年创立了英国火葬协会(Cremation Society of England)。欧洲首个火葬场建于在1878年,分别在英国沃金和德国哥达,而首个在北美洲的火葬场则于1876年由Francis Julius LeMoyne博士支持建于宾夕法尼亚州华盛顿。美国的第二火葬场被认为1877年7月31日由Charles F. Winslow在犹他州盐湖城创建的。英国的首个正式火葬仪式举行于1886年3月26日的沃金。 火葬在英格兰和威尔斯的立法,是始于一个威尔斯医生William Price火化他的儿子,事件发生在1883年前不久的历史性城市兰特里森特的一个异教徒仪式里。医生是一个众所周知的孤僻的人,其火葬仪式最初被家中和教会的人反对阻挡。警方其后归还已部分烧焦的儿子尸体给他,条件是既不需安葬也不能火葬。但次年,医生背弃了承诺,并烧毁了他儿子的遗体。后来被逮捕,并于1884年在法院审判案件,结果,在同年2月修正合法化了火葬(这法例没有扩展到爱尔兰)。英国国会的法令,是为了使遗体火葬跟加有规则,并于1902年通过让葬礼当局创建火葬场。部分不同的新教团体也跟随接受火葬,所持的基本理由是,“神能复活了一碗骨灰正如祂能复活一碗尘土般容易”。1908年版《天主教百科全书》曾批评此,指他们为“险恶的运动”,并把他们与共济会联系一起,虽然他们说:“没有任何直接反对教会进行火葬的教条”。1963年,教宗保禄六世对火葬解禁,且1966年起天主教神父获准主持火葬仪式。 澳洲也开始创建现代火葬运动和社团。澳洲首个为特定目的而建造的现代化火葬场及教堂,在1901年建于南澳洲州首都阿德莱德的West Terrace Cemetery。这个小建筑,类似于物在沃金的火葬场,自19世纪的风格大体保持不变,并完整运作直至1950年代末。经营历史最悠久的火葬场在澳洲悉尼的鲁克伍德,开放于1925年。 在荷兰,选择性火葬协会(Association for Optional Cremation)1874年的成立带来一个火葬优点和缺点的长期争论。反对火葬的法律被质疑和废票处理,并在1915年无效(荷兰兴建的首个火葬场的两年后),直到1955年为止,火葬在荷兰没有得到正式的法律认可。 中华人民共和国创建后,出于保护耕地、节省土地资源等原因,一贯倡导火葬取代土葬。1956年4月27日,***、朱德、***、***、***等151名高级官员联合签名,以个人名义倡导火葬取代土葬。这些官员去世后基本为火葬,其中***和***根据其遗愿也未保留骨灰;唯一的例外是***的遗体至今尚未火葬,而是被防腐保存。1985年2月8日国务院发布《关于殡葬管理的暂行规定》。首次规定在“人口稠密、耕地较少、交通方便”的地区推行火葬,并对不遵守该规定的国家职工实行处分。1997年7月21日发布的《殡葬管理条例》也有同样规定。但是推行并不顺利,尤其于实农村地区。第一,「入土为安」是很多中国人传统的观念,尤其很多老年人都很反对火葬。此外,很多农村的人对火葬也不太理解,他们把火化后的骨灰如土葬般照样地放进棺木然后在土葬,结果一样不能节省土地。有些农民更是公开抵制,强行进行土葬,结果政府当局也强行挖开坟墓,进行火葬。此外,有些人为了坚持进行土葬,更有行贿官员,进行假火葬,制作假「火化证明」。

近代关于火葬的负面事件

第二次世界大战 在犹太人大屠杀期间,纳粹分子在集中营和灭绝营兴建焚尸炉来处置每日数以千记犹太人、吉卜赛人和其他囚犯尸体。因为哈拉卡犹太法律是禁止火葬,认为一个被火化的人的灵魂无法找到其最后安息所。所以对犹太人而言这冒犯了他们所信仰的正统犹太教。因此至今至今许多犹太人对火葬仍有强烈反感。 三州火葬场事件 近年美国格鲁吉亚州发生过一单涉及“疏忽”火化的“三州火葬场”事件。2002年初,334具应该在几年前在“三州火葬场”火化的尸体被发现原封不动地弃置在火葬场附近的森林,并未火化。许多尸体已无法辨认。在许多个案中,火葬场交回死者家属的并非死者的骨灰,而是他们自制的草木灰和泥土的混合物。 当时的火葬场经营者Ray Brent Marsh(译名:马什),被控787条刑事罪名。2004年11月19日,马什承认了所有控罪,被判处两项自格鲁吉亚州与田纳西州为期12年的监禁刑罚,并同时运行。随后他还需要缓刑75年,同时被判赔偿死者亲属八千万美元。当时运送尸体到“三州火葬场”的殡仪馆也被法庭起诉。。受害者家属们都表达了渴望把前三州火葬场,恢复回自然,像公园的设置。 印度洋海啸 2004年12月26日,发生了矩震级9至9.3的印度洋大地震,并触发起一连串致命的海啸,导致接近30万人死亡。也使其成为有记载以来历史中最致命的海啸。海啸中丧生者的范围由紧邻地震的印尼、泰国、马来西亚的西北沿岸,至千多公里以外的孟加拉、印度、斯里兰卡、马尔代夫;更远的索马里、肯尼亚以及位于东非的坦桑尼亚。 对于处理大量的尸体,当局有很大的困难,因此有时数千具尸体必须同时进行火化。许多尸体在火化之前,都还没经家属辨认过。其中特别令人反对的作法是,当局主要把尸体分开西方人和亚洲人来处理,而当中的亚洲人死者大多是本地人。这意味着其他亚洲国家的游客死者,如日本和韩国,极大部分都被和本地亚洲人死者一起火化,而不是被送回其原籍国家作殡葬仪式。然而很多尸体经过一两个星期的时间后,几乎都腐烂得不能识别,年龄、种族甚至性别的标志都难以分辨。

法律

在美国加州,尽管法律容许把骨灰撒在大海,但是法律却禁止把死者骨灰撒于私人土地上。翟若适(Carl Djerassi)在其女儿、艺人帕米拉(Pamela)自杀后便发现了这个问题。并在其自传《The Pill, Pigmy Chimps, and Degas' Horse》的其中一章“灰烬的撒播”说到他最后解决了问题,便是把帕米拉的骨灰撒在家附近的一条小河,那是San Francisquito Creek的一条支流,最终会运行到旧金山湾。

谣传

在前欧德堡,具体位于在加州Marina的蒙特雷湾加州州立大学,一个焚化炉竖立于刚刚建成的学生公寓的附近。然而,许多学生倾向于相信,它实际上可能是一个火葬场,特别是由于前欧德堡的监狱和该焚化炉只是一街相隔。

法法词典

crémation nom commun - féminin ( crémations )

  • 1. réduction en cendres du corps d'un mort Synonyme: incinération

    la cérémonie de la crémation aura lieu demain

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