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词典释义:
zombie
时间: 2023-12-29 07:16:14
[zɔ̃bi]

zombie , zombin. m 《克里奥尔语》1(安的列斯群岛民间传说中的)幽灵, 鬼魂2<口>鬼魂儿[指人] ; <俗>萎靡不振的人

词典释义
zombie , zombi

n. m
《克里奥尔语》1(安的列斯群岛民间传说中的)幽灵, 鬼魂
2<口>鬼魂儿[指人] ; <俗>萎靡不振的人
近义、反义、派生词
近义词:
ectoplasme
联想词
vampire 吸血鬼; loup-garou 狼人; alien 外星人, 陌生人; mutant 突变的; psychopathe 精神病患者; gore 血块; monstre 妖怪,怪物; fantôme 幽灵,鬼魂,鬼怪; halloween 诸圣日前夕; tueur 杀人者,凶手; démoniaque 恶棍;
短语搭配

réseau de zombies僵尸网络

原声例句

Quirrell, en effet, avait été incapable de raconter comment il avait combattu le zombie.

首先,当西莫·斐尼甘急不可耐地问奇洛教授是怎么打败还魂僵尸的时候,教授满脸涨得通红, 含含糊糊。

[哈利·波特与魔法石 Harry Potter à l'école des sorciers]

Il ya pleins de zombies, ils sont chaud

有很多的僵尸,他们很激烈。

[Les Parodie Bros]

Mais non, ils ne deviendront pas des légumes zombies.

不,它们不会成为僵尸蔬菜。

[Vraiment Top]

Crabbe s'avança d'un pas malhabile, ses longs bras tendus devant lui comme un zombie.

克拉布慌乱地向前走去,伸着长胳膊,像傻瓜一样。

[哈利·波特与阿兹卡班的囚徒 Harry Potter et le Prisonnier d'Azkaban]

Numéro 1: la course de zombies!

僵尸赛跑!

[Vraiment Top]

Et puis il se trouve que, heureusement, à 34 ans, le zombie s'est pris le mur.

然后幸运地,有件事发生了,在 34 岁时,这具僵尸碰壁了。

[TEDx法语演讲精选]

C'est vrai, je me souviens, j'étais un peu zombie dans la vidéo parce que j'étais malade.

真的 我记得,我在那部片有一点像僵屍因为我那时生病。

[Français avec Pierre - 词汇表达篇]

Je me retrouve à un moment face à deux zombies.

我发现自己在某一时刻面对着两个僵尸

[Golden Moustache]

Ouais, tu veux dire des zombies.

是的,你的意思是僵尸

[法国小哥Norman视频集锦]

Au secours ! N'ayez pas peur mademoiselle, les zombies craignent le soleil.

帮助!不要害怕马德摩泽尔,僵尸害怕太阳。

[Lou !]

例句库

Tu peux également te maquiller en citrouille (couleurs orange et noir), en mort-vivant, en zombie, en chauve-souris, en momie etc.

你也可以藏在道具后面变怪兽哦!橘色或黑色南瓜,僵尸,不死蝙蝠或木乃伊都是不错的选择。

Ces centres sont conçus pour empoisonner les esprits et recruter, principalement parmi les jeunes, de nouveaux zombies pour grossir les rangs des terroristes.

这些中心旨在毒害人们的心灵,并主要从年轻人当中招募新人来充实恐怖分子的队伍。

Dans certains cas, des douzaines ou des centaines d'ordinateurs infectés sont utilisés comme "zombies" pour bombarder la cible de demandes qui deviennent si nombreuses qu'il ne peut être donné suite à aucune d'entre elles.

在一些情况中,这类犯罪是分散的阻绝服务攻击造成的后果,在阻绝服务攻击中,数十或数百台暴露的计算机被用作“僵尸”来按照要求攻击目标,而由于要求过多,以至于没有一个要求可以执行。

法语百科
Description de cette image, également commentée ci-après

Un zombie ou zombi (zonbi en créole haïtien ; nzumbe ou nzambé en kimbundu/kikongo) désigne communément une personne ayant perdu toute forme de conscience et d'humanité, adoptant un comportement violent envers les êtres humains et dont le mal est terriblement contagieux.

Il trouve ses origines dans la culture haïtienne et sert également à qualifier les victimes de sortilèges vaudous permettant de ramener les morts à la vie ou de détruire la conscience d'un individu afin de la rendre corvéable à merci. Le mot « zonbi » signifie en créole « esprit » ou « revenant ». Il désigne également des dieux esprits de tribus africaines. Depuis le XIX siècle, les zombies ont ainsi revêtu de nombreuses formes et trouvé un écho signifiant en particulier dans les folklores européens et américains.

Concept

Le terme renvoie à deux types de créatures fantastiques assez différentes. Dans la culture vaudou, le zombie est un mort réanimé et sous le contrôle total d'un sorcier. Cependant, parallèlement à ce type de créature, la culture populaire occidentale qualifie de zombies tous les morts-vivants partiellement décomposés, dépourvus de langage, de raison et souvent de conscience, qui survivent en se nourrissant de la chair humaine des vivants. Dans certaines histoires les zombies sont créés à partir d'une drogue ou d'un virus.

Ces monstres actuellement récurrents dans les histoires d'horreur ont été popularisés par le film La Nuit des morts-vivants (1968). À l'heure actuelle, le terme de zombie s'est généralisé pour désigner toute créature animée et en état de décomposition, arborant un teint grisâtre ou bleuâtre ainsi que de larges plaies et cicatrices sur toute la surface de son corps. Par là, ils s'opposent notamment aux vampires, qui ont d'ordinaire l'apparence d'humains normaux et ne ressemblent pas du tout à des cadavres (nonobstant la pâleur de leur teint), ainsi qu'aux fantômes, dont l'existence se manifeste sur le plan purement spirituel, et qui sont difficiles à percevoir pour les vivants. Quant aux squelettes, il ne s'agit jamais que de zombies dont la décomposition est achevée.

Une nuance importante doit cependant être faite entre deux conceptions de ce type de zombie. La première, qui est aussi la plus ancienne, désigne des cadavres de revenants, souvent ressuscités par l'intermédiaire de sciences occultes et manipulés par un sorcier. La seconde, plus récente, désigne en fait des personnes à l'origine bien vivantes mais qui ont été contaminées par une maladie ou un élément chimique, lesquels leur donnent l'apparence de morts-vivants pourrissant debout, dépourvus d'intelligence et recherchant continuellement la chair des vivants. Leur état est mieux explicable médicalement, mais ils sont souvent davantage incontrôlables, et surtout, bien plus nombreux : en général, les fictions mettent en scène une poignée de héros face à des hordes innombrables de zombies.

Par extension, le terme peut également désigner quelqu'un ayant l'air absent, amorphe.

Afrique et vaudou

Afrique de l'Ouest

Lors des déportations, les esclaves originaires d'Afrique ont amené avec eux leurs croyances. Bien que le vaudou tel que pratiqué en Afrique soit limité originellement à l'Ouest du continent, le vaudou pratiqué par les esclaves exilés est un syncrétisme de différentes religions comme le catholicisme et croyances insulaires et africaines.

On retrouve de nombreux noms à consonance proche dans les croyances africaines, selon les ethnies et les pays, pour désigner divers esprits, démons ou revenants : Mvumbi et Nsumbi (région du Congo), Ndzumbi (Mitsogo du Gabon), Nvumbi (Angola), Nzambi et Zumbi (Kongos), bibi ou bi zan zan (Ewes et Mina).

Afrique du Sud

Dans les croyances d'Afrique du Sud, la notion de zombie au XX siècle recouvre l'idée d'esprit prisonnier d'une sorcière qui le force à travailler.

Un zombi, au crépuscule, dans un champ de canne à sucre en Haïti.
Un zombi, au crépuscule, dans un champ de canne à sucre en Haïti.

En Haïti et dans les Antilles

Le concept de zombie a pris une grande importance dans la culture haïtienne. Il est non seulement lié aux racines africaines, mais également à l'esclavage et à l'oppression dans l'ile .

La première mention connue du terme « zombi » dans les Antilles est faite dans l’œuvre de Pierre-Corneille Blessebois, en 1697, Le Grand Zombi du Pérou, ou La comtesse de Cocagne. Dans ce roman autobiographique, faisant référence à sa période à Basse-Terre, en Guadeloupe, la figure du zombie est essentiellement un esprit mauvais, être désincarné.

Recherches scientifiques

En 1937 l’écrivain et folkloriste américaine Zora Neale Hurston s'est rendue en Haïti pour enquêter sur le cas de Felicia Felix-Mentor, décédée et enterrée en 1907 mais dont on racontait qu'elle errait encore trente ans plus tard sous la forme d'un zombie. L'écrivain conclut son enquête en affirmant que les cas de zombies ne sont que des personnes sous psychotropes privées de leur volonté et non des morts-vivants.

Dans le vaudou haïtien, le zombie est une personne victime d'un bokor (prêtre vaudou), plongée dans un état cataleptique et privée de son âme par administration d'une puissante drogue à base de tétrodotoxine. La victime, qui passe pour morte, est ensuite enterrée ; au bout d'un certain temps (moins de 24 heures sous peine de mourir d'anoxie), le sorcier revient déterrer le corps de sa victime « à ressusciter » tout en récitant diverses formules magiques. Extrait de sa tombe, on lui administre aussitôt, puis encore le lendemain, une pâte ou un liquide à base d'atropine ou de datura, antidote qui élimine les effets du poison et le fait sortir de sa léthargie. Puis on lui donne une drogue hypnotique qui rend la victime amnésique et la réduit en esclavage, cet état étant facilité par les lésions cérébrales hypoxiques dues à la consommation de l'oxygène dans le cercueil. La tétrodotoxine ayant détruit leurs fibres nerveuses sensitives, certaines zombies rendus insensibles aux petites blessures ont des muqueuses de nécrosées (comme la langue ou le voile du palais, ce qui leur donne une voix caverneuse).

La drogue est à base de tétrodotoxine, un poison puissant que l'on retrouve dans le tétraodon (poisson-ballon, le fufu haïtien ou fugu japonais), et est administrée sous forme de liquide à ingérer ou par contact avec la peau sous forme de poudre (placée notamment dans les chaussures ou à l'intérieur des vêtements, cette poudre est associée à une substance urticante du type venin de crapaud pour que la personne se gratte et que la poudre pénètre la peau). En Haïti, on parle de « recevoir un coup poudre ». Elle donnerait à la victime toute l'apparence d'un mort par un arrêt complet apparent des fonctions vitales (état de catalepsie), tandis que le sujet resterait conscient et continuerait d'entendre ce qui se passe autour de lui. Selon les sources, le poison aurait un effet limité dans le temps ou pourrait être annulé avec un antidote. Cette pratique, courante en Haïti et au Bénin, est interdite, mais elle perdure néanmoins, le vaudou étant une tradition ancestrale dans la culture de ces peuples.

Clairvius Narcisse est une victime de la « zombification » qui a pu témoigner. Jusqu'au XIX siècle planait la peur, dans les populations d'Europe centrale, d'un retour des morts ; c'est pourquoi lors de la veillée des morts, il était courant d'assommer le mort supposé si celui-ci se levait du lit de mort. Étant donné que les méthodes pour constater la mort étaient très incertaines, cette pratique était très fréquente.

À la fin des années 1990, près de 1 000 nouveaux cas de zombification étaient recensés chaque année.

Les « revenants » dans l'imaginaire occidental

Le Dit des trois morts et des trois vifs, enluminure du XVe siècle : des morts-vivants putrescents mais agressifs.
Le Dit des trois morts et des trois vifs, enluminure du XV siècle : des morts-vivants putrescents mais agressifs.

La conception la plus courante du zombie dans les œuvres de fiction contemporaine, à savoir le cadavre partiellement décomposé qui se nourrit de chair humaine, ne dérive pas du folklore vaudou, mais d'une vision des morts-vivants qui hante depuis longtemps l'imaginaire occidental et s'est manifestée avec une force particulière à la fin du Moyen Âge et à la Renaissance, soit bien avant l'apparition du cinéma.

La croyance aux revenants s'est développée parmi les hommes dès que ces derniers ont pris conscience de la mort et ont commencé à concevoir une existence après le trépas. Contrairement à une idée couramment reçue, la distinction entre les morts-vivants purement matériels et les morts-vivants spirituels (les fantômes) était beaucoup moins nette qu'elle ne l'est aujourd'hui parmi les peuples de l'Antiquité et du Moyen Âge. Dans l'imaginaire des Occidentaux d'autrefois, les spectres ne ressemblaient pas forcément à des hommes vivants, mais pouvaient au contraire avoir l'allure de cadavres. D'après l'écrivain Lucien de Samosate, qui vécut au II siècle après Jésus-Christ, les Grecs et les Romains se représentaient parfois les revenants hantant les cimetières comme des squelettes ranimés couverts de robes noires. Un conte traditionnel breton recueilli par Anatole Le Braz à la fin du XIX siècle relate l'histoire d'un fossoyeur brisant par mégarde la poitrine d'un mort en creusant une tombe. La nuit tombée, le cadavre du défunt lui rend visite dans sa maison, afin de lui reprocher amèrement son acte, et, dans le but de l'impressionner davantage, il lui montre sa poitrine. Celle-ci n'est plus qu'une bouillie verdâtre où émergent des fragments de côtes cassées. Le revenant semble donc en pleine pourriture, il est manifestement davantage matériel que spirituel. À travers ces croyances folkloriques de la vieille Europe, on voit donc déjà apparaître l'image du zombie telle que la développeront les films d'horreur à partir de La Nuit des morts-vivants.

Hans Baldung Grien, Le Chevalier, la jeune fille et la Mort : une scène d'horreur proche de celles des films modernes.
Hans Baldung Grien, Le Chevalier, la jeune fille et la Mort : une scène d'horreur proche de celles des films modernes.

Au XIV siècle, à l'occasion de la forte mortalité engendrée par la grande épidémie de peste de 1348, cette figure populaire du revenant fut récupérée par la peinture dans le cadre des danses macabres et des nombreuses illustrations du Dit des trois morts et des trois vifs (légende racontant la rencontre inopinée de trois jeunes seigneurs avec trois morts-vivants plus ou moins putréfiés). À l'origine, il s'agissait d'inciter les gens, par le spectacle de la pourriture et de l'horreur du cadavre, à se détourner des biens terrestres et à embrasser un idéal moral plus ou moins inspiré du renoncement ascétique des moines. Cependant, à partir du XV siècle, ces peintures et ces dessins macabres se détournèrent de plus en plus de leur but initial et ils se mirent surtout à illustrer des histoires de revenants, sans véritable intention moralisatrice ou religieuse.

Aux alentours de 1497, Albrecht Dürer exécuta une gravure intitulée Incabus ou Femme attaquée par la Mort. Cette dernière représente un cadavre animé barbu, commençant à se décomposer, qui agresse une femme épouvantée et tente de soulever sa robe. Dürer grava aussi une représentation du Dit des trois morts et des trois vifs où les trois revenants sont des cadavres putrescents qui, au lieu de donner une simple leçon de morale aux trois jeunes seigneurs, les renversent violemment de leurs chevaux et tentent de les tuer. L'un des plus importants disciples de Dürer, Hans Baldung Grien, s'engagea dans la même veine morbide et il n'hésita pas à surenchérir dans les saynètes macabres. Dans l'un de ses tableaux intitulé Le Chevalier, la jeune fille et la Mort, actuellement conservé au musée du Louvre, il montre un chevalier essayant de soustraire une infortunée jeune fille aux griffes d'un horrible cadavre presque entièrement pourri, dont la chair des membres tombe en lambeaux tandis que son ventre ouvert laisse échapper des entrailles noirâtres. Malheureusement, en dépit de ses efforts, le revenant lui arrache sa bien-aimée en mordant sa robe avec hargne, comme s'il voulait la dévorer. On se trouve donc en présence d'une scène d'épouvante exactement comparable à celles des films de zombies contemporains, d'autant plus qu'on ne peut savoir si le cadavre ranimé est la Mort ou seulement un mort : en effet, il ne possède pas les attributs ordinaires de la Camarde, à savoir la faux, la lance ou le sablier. Dans le même registre, Hans Baldung Grien exécuta aussi une toile intitulée La Mort et la Femme. Une femme est aperçue nue et potelée agressée par un effroyable cadavre en pleine pourriture et au visage réduit à une tête de mort, lequel la mord au menton et s'apprête visiblement à la manger. Là encore, il est clair que Baldung Grien a donné à son œuvre deux significations : le revenant peut être la Faucheuse, mais ce peut être aussi un mort-vivant ordinaire qui attaque simplement une victime innocente.

Dans l'art macabre de la fin du Moyen Âge et de la Renaissance, on pourrait signaler d'autres peintures dans le même style. Le Triomphe de la Mort de Brueghel l'ancien, par exemple, représente l'invasion du monde par une armée de revenants surgis de leurs tombes et conduits par la Camarde elle-même. La plupart d'entre eux sont des squelettes ranimés, mais on peut aussi apercevoir dans leurs rangs des cadavres à moitié pourris, encore recouverts de chair ou de peau parcheminée. Sous la direction de leur terrible reine, ils massacrent tous les vivants qu'ils trouvent devant eux. Cette œuvre ne possède pas de vraie dimension religieuse : Dieu en est absent, tout comme la perspective chrétienne de la résurrection de la chair. On a l'impression que l'artiste s'est juste livré à une rêverie sur le destin de la terre si cette dernière devait affronter la brusque réanimation des défunts dormant dans les cimetières. Par là, Brueghel a véritablement annoncé le thème majeur de multiples films de zombies réalisés depuis 1968 : la conquête de la terre par des revenants qui déciment les vivants.

Comme il peut être constaté, l'imagination populaire occidentale contient depuis très longtemps des créatures analogues aux zombies des films d'horreur modernes. Ces derniers ont abondamment puisé dans ce fonds folklorique, bien plus que dans les croyances liées au vaudou. Il convient toutefois de noter que les historiens de l'art n'emploient pas le terme de zombie pour désigner les morts-vivants putréfiés mis en scène par l'art macabre de la fin du Moyen Âge et de la Renaissance. En effet, cette notion leur paraît anachronique et ils préfèrent parler de « transis ». Néanmoins, de par leur évidente parenté avec les monstres représentés par George A. Romero et ses successeurs, on peut déjà les considérer comme les ancêtres des zombies des films d'horreur réalisés à partir de la fin des années 1960.

Dans la culture populaire et la fiction

Personne portant un maquillage de zombie.
Personne portant un maquillage de zombie.

C'est lors de l'occupation d'Haïti par les États-Unis de 1915 à 1934 que le personnage du zombie a été introduit dans le patrimoine culturel américain.

Dans l'imagination populaire et les œuvres fantastiques (notamment les romans, les productions cinématographiques et les jeux vidéo), le zombie est considéré comme une créature fantastique morte-vivante « levée » par des magiciens dotés d'un savoir dans les arcanes de la nécromancie. En effet, la croyance haïtienne concède aux sorciers un vrai pouvoir de ressusciter les morts pour les rendre esclaves. Selon cette même croyance, le zombie est censé se reconnaître par les caractéristiques suivantes :

il ne parle pas, mais émet des gémissements ;

il se nourrit de chair vivante ;

ses capacités cognitives sont altérées ;

il a les yeux blancs ou rouges ;

son organisme commence à se décomposer lentement, ce qui provoque une peau blafarde ou pourrie, une odeur atroce, des os et muscles plus fragiles;

des blessures mortelles et des plaies ouvertes sont visibles sur son corps, il boite fréquemment d'une jambe.

Cependant, le thème du mort animé par la magie est de moins en moins fréquent : le climat de psychose d'une guerre biologique et la volonté de réalisme des spectateurs, lecteurs et joueurs ont généralisé le concept de l'humain bien vivant mais infecté par un virus (souvent par la morsure d'un autre zombie) attaquant son cerveau, lui faisant perdre toute humanité et le poussant à se nourrir de chair humaine.

Depuis 2010, l'Université de Baltimore propose un cours sur les zombies dans le cadre d'une formation sur la culture pop.

Constantes et différences entre auteurs

L'apparition du « zombiisme », sa potentielle transmission, les caractéristiques des zombies et leur destruction diffèrent largement selon les auteurs. Techniquement, un zombie correspond à un mort revenu à la vie. Lorsque l'origine virale est utilisée, il s'agit techniquement de contaminés, non de zombies.

Ainsi, bien que la pandémie virale soit fréquemment utilisée, il n'existe aucune règle concernant l'apparition du phénomène. En général, les auteurs, comme Romero ou Kirkman, n'expliquent pas son apparition. Un polluant (Dance of the Dead), une arme chimique (Resident Evil, Flight of the Living Dead), une malédiction ou un tour de sorcellerie (Dead Snow), un phénomène astrophysique (Un horizon de cendres) ou un virus (28 jours plus tard, Zombieland) sont les origines les plus fréquentes.

Selon l'origine et l'auteur, plusieurs caractéristiques vont différer :

le retour à la vie des morts décédés bien avant l'apparition du phénomène est assez rare, et n'est pas possible dans de nombreux scénarios. Dans Un horizon de cendres en revanche, Serge Gainsbourg ou encore un légionnaire romain reviennent à la vie.

l'aspect (couleur, décomposition), les capacités physiques (sens, force, vitesse) et le mental (souvenirs, réflexes, utilisation d'armes ou d'outils, communication) des zombies varient du tout au tout, y compris au sein d'une même franchise. Chez Romero seul par exemple, les zombies sont lents dans les films originaux, rapides dans les remakes, Big Daddy utilise des outils et communique avec les autres zombies dans Le Territoire des morts, tandis que Bub (Le Jour des morts-vivants) réalise le salut militaire et diverses opérations de domestication.

devenir un zombie, qui peut être réalisé par contamination (cas de virus), soit, plus fréquemment, de manière inéluctable après la mort, que l'on ait été mordu ou non. Chez Romero ou Kirkman, si la morsure ne transforme pas en zombie, elle entraîne en revanche toujours la mort, qui elle permet la réincarnation en zombie.

la vitesse de zombification, ou de mort à la suite d'une morsure, va de quelques secondes (28 jours plus tard) à plusieurs jours. Selon les besoins du scénario, la mort et/ou la transformation varient au sein d'une même œuvre.

certains zombies dévorent leurs victimes, là où d'autres se contentent des entrailles ou du cerveau. Certains zombies se dévorent entre eux, mais c'est assez rare. Chez Marvel Zombies de Kirkman, le zombie d'Iron Man explique que les autres zombies ont un goût répugnant, ce qui empêche les zombies de s'attaquer les uns les autres.

la manière de tuer un zombie diffère largement là aussi, mais la plupart des auteurs se retrouvent autour de la destruction du cerveau (balle dans la tête, pour le plus fréquent). La décapitation est bien souvent dangereuse, car si le corps devient inoffensif, la tête reste active et continue à mordre. Le feu, le manque de nourriture, parfois même l'eau bénite sont autant de méthodes parfois utilisées. Les zombies de Russo en revanche ne peuvent être combattus que par arme nucléaire.

chez Max Brooks (World War Z), on apprend que le froid intense (fortes gelées ou froid persistant des zones polaires ou péri-polaires) aurait un effet inhibant voire mortel sur les zombies.

Littérature

La créature de Frankenstein est probablement le mort-vivant le plus connu de la littérature, et dont l'origine se rapproche le plus du zombie vaudou. Cependant, il demeure trop intelligent et autonome pour remplir les critères du zombie, sans compter que son corps n'est pas constitué d'un seul cadavre précis. En 1922, l'écrivain américain H. P. Lovecraft, dans son œuvre Herbert West, réanimateur, décrit des corps morts mus par des procédés scientifiques qui deviennent des créatures violentes, taciturnes et incontrôlables. Ces caractéristiques ne sont pas sans évoquer les zombies de Romero qui apparaîtront quelques décennies plus tard. L'auteur avouera dans ses lettres avoir souhaité faire de ce récit une parodie du Frankenstein de Mary Shelley et décrit des scènes violentes et macabres à dessein.

Un des premiers romans traitant de l'invasion des mort-vivants est Je suis une légende (1954) de Richard Matheson, où le héros Robert Neville dernier homme sur terre s'est donné pour mission de « tuer » des créatures présentant toutes les caractéristiques des vampires et de chercher en même temps, autant que faire se peut, un remède à la pandémie qui a provoqué ce phénomène. La nouvelle de 1959 Vous les zombies de Robert A. Heinlein peut aussi être considérée comme une des premières allusions aux zombies même si elle traite essentiellement de voyage dans le temps plutôt que d'horreur avec des zombies. L'auteur Max Brooks est connu comme le maître de littérature contemporaine de zombie. Il a écrit deux livres sur les zombies. Son premier livre, The Zombie Survival Guide: Complete Protection from the Living Dead est un guide de survie à une épidémie de zombies. Son deuxième livre, World War Z, est une histoire fictive de pandémie de zombies.

Parmi les livres sur les zombies, on trouve différents types de littérature. D’abord les livres classiques sur le thème, avec une description de la propagation du virus ou avec la situation post-apocalyptiques où l’on suit les survivants non-contaminés. Par exemple : Chroniques de l'Armageddon de J. L. Bourne, Homeland Of The Dead de Craig DiLouis. Apocalypse Zombie de Jonathan Maberry, Vivants d’Isaac Marion (Warm Bodies en est l’adaptation cinématographique) … L'auteur J. K. Rowling a utilisé le concept des zombies dans le livre de fantasy jeunesse Harry Potter et le Prince de sang-mêlé et leur a donné le nom d'« inferi ». On trouve beaucoup de romans qui combinent histoire de zombie avec histoire d’amour ou humour : 'J'ai embrassé un zombie (et j'ai adoré) d’Adam Selzer, [[Zombie Thérapie. Un Cerveau pour Deux]'] de Jess Michaels, ou Zombie Business du même auteur. D’autres livres parodient parfois des classiques de la littérature en les transposant dans un monde infesté de zombies. Orgueil et Préjugés et Zombies (2009) adapte le roman de Jane Austen Orgueil et Préjugés (1813) au thème zombie. On retrouve alors la famille Bennet qui combat l’invasion des morts-vivants dans l’Angleterre du début du XIXème siècle.

Bande dessinée et manga

Robert Kirkman, un américain fan de Romero, a lancé en 2003 une série de comics intitulée The Walking Dead, illustrée par Tony Moore et publiée par Image Comics. La série narre les péripéties d'un groupe de personnes essayant de survivre dans un monde peuplé de zombies. Les comics ont été adaptés en série télévisée sur la chaine câblée américaine AMC en octobre 2010. En 2003 également, Jerry Frissen et Guy Davis (comics) (en) ont lancé Les zombies qui ont mangé le monde, qui se différencie par son ton de comédie burlesque. Dans leur univers, les zombies ne sont pas méchants mais les vivants doivent cohabiter avec eux. Également, le premier tome au un titre évocateur : Roulette, zombies et canon scié de la série américaine Remains, de Steve Niles et Kieron Dwyer, est distribuée en France en 2005. Zombie Higwhay, de Jason Pell et Roberto Viacava est aussi sorti en France chez Wetta.

Pierre-Yves Gabrion publie par ailleurs chez Casterman la série Scott Zombi. Le collectif français Undead publie un blog BD collectif regroupant des planches sur les zombies, le ZombiBlog. Un autre titre à découvrir, Cryozone, place de façon très originale la thématique d'une poignée de survivants qui luttent contre une horde de morts-vivants, tous coincés dans la froide carlingue d'un vaisseau spatial, perdu aux confins de l'univers. Le manga Highschool of the Dead centre également son histoire sur une invasion de zombies à laquelle doivent survivre un groupe de lycéens. Depuis 2010, Olivier Peru scénarise une série Zombies avec Sophian Cholet et Lucio Leoni au dessin, aux éditions Soleil Productions. Par ailleurs, peuvent être cités les Marvel Zombies, des aventures siégeant dans le monde de Marvel, où l'une des réalités alternatives (comprenant tous les héros de Marvel) est assaillie par des zombies, le mal se répandant aux personnages dotés de super pouvoirs, ces derniers deviennent des super-zombies qui finissent par décimer le monde avant de s'en prendre à la Terre 616.

Dans plusieurs pays, le thème des zombies est décliné : Zombistan de Cem Özüduru en Turquie (2009), ou [REC] Historias inéditas de Jaume Balagueró et Paco Plaza, dans la lignée de leurs films, accompagnés de dessinateurs espagnols ou sud-américains.

Certains mangas se mettent à traiter le sujet des zombies, notamment Highschool of the Dead de Daisuke Satô ou Fortress of Apocalypse d'Yû Kuraishi et Kazu Inabe où respectivement des lycéens et des jeunes en redressement font face à une épidémie de zombies et tentent de survivre tant bien que mal à ces hordes. Une autre BD mélange le monde des zombies à celui du Rockabilly dans un style humoristique Rockabilly Zombie Superstar : dans le sud des États-Unis, zombies et humains cohabitent jusqu'à ce que Billy Rockerson, fan d'Elvis, se fasse mordre. Ce mélange entre zombie et Rockabilly est devenue commun avec l'arrivée du psychobilly (Rockabilly plus trash, punk, et mêlant l'« horror » au son des fifties).

Audiovisuel

Groupe d'acteurs jouant le rôle de zombies dans un film.
Groupe d'acteurs jouant le rôle de zombies dans un film.

Affiche du film La Nuit des morts-vivants, de George A. Romero.

De nombreux films d'horreur ont pour thème les zombies, comme L'Emprise des ténèbres (The Serpent and the Rainbow, 1987) de Wes Craven. Mais c'est George A. Romero qui a le plus marqué son empreinte sur ce thème, à travers sa saga des zombies. Les zombies constituent dans ses films un « corps social uni » en opposition aux humains qui « basculent dans le cynisme et dans une brutalité destinée à les préserver ». La désignation « à la Romero » est parfois restée pour parler des zombies « classiques », lents, dépourvus d'intelligence et en fort état de délabrement.

I walked with a zombie est un film réalisé en 1943 par Jacques Tourneur et dont l'ambiance angoissante fonctionne comme la magie vaudou. De nombreux films d'horreur ayant pour thème les zombies ont mis de côté l'aspect vaudou.

Au début du XXI siècle, le petit écran accueille aussi une nouvelle génération de séries télévisées basées sur le phénomène zombie : The Walking Dead, Death Valley, Dead Set, In the Flesh, Z Nation…Certaines de ces séries TV reprennent de manière classique le thème des zombies, en montrant les survivants après l’apocalypse (The Walking Dead, Z Nation…). D’autres de ces séries incluent des éléments spécifiques, comme la série In the Flesh, où cette fois, un remède a été découvert. Les morts-vivants peuvent alors essayer de réintégrer la communauté des vivants (en se maquillant pour dissimuler leur teint blafard, ou en portant des lentilles de contact…; ou la série Les Revenants dans laquelle des personnes réapparaissent soudainement alors qu’elles étaient mortes depuis quelques années).

Jeux vidéo

On retrouve les zombies dans deux grands types de jeux vidéo : Survival horror et fantastique. Des séries comme Resident Evil, The House of the Dead et récemment Left 4 Dead, Red Dead Redemption: Undead Nightmare ou encore les jeux Call of Duty : World at War, Call of Duty: Black Ops, Call of Duty: Black Ops II , Call of Duty: Black Ops III et Call of Duty: Advanced Warfare ont réutilisé le thème du zombie, l'installant ainsi dans le paysage vidéo-ludique. Les jeux vidéo mettent en scène des zombies le plus souvent sous forme d'ennemis (Zombies ate my neighbors, Resident Evil) à combattre mais aussi de héros à diriger. Dead Rising, qui peut également être cité, dont la situation initiale (un groupe de survivants enfermés dans un centre commercial) est très probablement inspirée du film Zombie (Dawn of the Dead, 1978) de George A. Romero. Stubbs the Zombie in Rebel Without a Pulse est un jeu vidéo où l'on incarne un zombie dans une ville américaine retro-futuriste qui ressemble au futur qu'on imaginait dans les années 1950. Dans le jeu Half-Life, les zombies sont des êtres humains contrôlés par une espèce parasite appelée « Crabe de tête » de taille conséquente et facilement visible, et non pas par un organisme invisible comme il est question dans la majorité des jeux vidéo.

Le jeu web Hordes, développé par Motion-Twin et sorti en 2008, surfe sur cette vague et propose au joueur d'incarner un citoyen d'une ville luttant pour sa survie contre les assauts de zombies.

Le jeu Minecraft met en scène des ennemis tirés de l'imaginaire collectif, tels les zombies qui sont ici des ennemis de faible niveau, lents, vulnérables au feu et combattant uniquement au corps-à-corps, mais également des cochons-zombies beaucoup plus à craindre, car disposant d'épées en or, ignifuges et pouvant, par leur nombre, créer un effet de saturation. Cependant, ils sont neutres jusqu'à ce qu'on attaque l'un d'entre eux.

S'inspirant de ces derniers ainsi que de Dead Rising, Dead Island place en 2011 le joueur sur une île paradisiaque infestée de morts-vivants. La console Wii de Nintendo n'est pas en reste non plus avec un titre de rail shooter : le très cinématographique The House of the Dead: Overkill. ZombiU accompagne la sortie de la Wii U de Nintendo. Dans les jeux Mass Effect (série), les zombies sont des êtres humains ayant été changé en monstres agressifs et décérébrés, attaquant le joueur au corps-à-corps, ils sont produits en masse parmi les innombrables victimes des Moissonneurs, et servent plus de chair à canon que de soldats. Le processus de zombification est rapide : l'injection de nanites remplace très vite les organes vitaux de la victime par des éléments synthétiques.

Certains jeux fantastiques mettent en scène des zombies médiévaux ; on peut notamment citer Heroes of Might and Magic volet de jeux dans un univers fantastique.

Une application gratuite a été ajoutée sur Facebook (parmi d'autres, comme Zombie lane et Zombie Online), qui permet aux utilisateurs d'apparaître sous forme de Zombie, de mordre d'autres personnes, et de se constituer une armée de plus en plus puissante. L'objectif est de monter dans la pyramide sociale des Zombies.

Malgré cette apparence souvent très prédatrice et maléfique des zombies, certains jeux tirent leur épingle du jeu en mettant en scène des zombies complètement stupides et burlesques (Plants vs. Zombies ou Lollipop Chainsaw) et même certains jeux proposent carrément de « cultiver » ses zombies comme le jeu sur téléphone et tablettes d'Apple Zombie Farm.

Jeux de rôle et de plateau

Jeu de plateau Zombies!!!
Jeu de plateau Zombies!!!

Les zombies et autres mort-vivants sont énormément utilisés dans le domaine du jeu de rôle, faisant office d'ennemis peu puissants. Des jeux tels que Dungeons & Dragons ainsi que Warhammer Fantasy Roleplay voient les zombies comme des êtres sans âmes ni libre arbitre, contrôlés par des nécromanciens. Il existe beaucoup de variantes, telles que des zombies frénétiques, goules et autres morts vivants dotés d'une intelligence propre avec des buts précis.

Il existe des jeux de rôles basés uniquement sur les zombies, comme Zombies, Zombi, Z Corps, Enter the Zombie, Imputrescibles ou Blood and Brains et All flesh must be eaten.

Les jeux de société ont vu apparaitre des zombies dans les années 2010, basé sur différents modèles de ces créatures voire sur des récits précis issus de la littérature ou du cinéma. Les auteurs du jeu Zombie !!!, édité par l'éditeur américain, Twilight Creations Inc., ont été influencés par les films de zombies tel que ceux de G. Roméro. Zombicide, sorti en 2012 et édité par Guillotine Games et CoolMiniOrNot est inspiré par la série The Walking Dead. Les différentes « saisons du jeu » reprennent des moments fort de l’histoire (tel que les rue d’Atlanta, la prison …). C’est un jeu collaboratif dans lequel les joueurs incarnent un survivant. Ils doivent exploiter leurs talents et travailler en équipe pour affronter et massacrer des hordes de morts-vivants.

En 2006, les éditions Asmodée (Zombies) et Nekocorp (Les Morts aux trousses) ont sorti en France des jeux de plateau entièrement tournés autour du personnage du zombie. En 2014 la société Z-First Impact Compagnie a sorti le jeu de plateau, avec une option de réalité augmentée, Z-First Impact dans lequel les joueurs doivent survivre dans un territoire également infesté (de zombies mutants, sur le même mode que dans Left 4 Dead ou encore résident Evil)

Musique

Michael Jackson a connu un succès mondial avec le clip de son titre Thriller. Dans ce film de presque 14 minutes, réalisé par John Landis, Michael Jackson se retrouve aux prises avec des mort-vivants, devient lui-même un des leurs pour finalement se mettre à exécuter une chorégraphie ensembles.

Le groupe irlandais The Cranberries s'est fait connaitre avec sa chanson Zombie en 1994. Chanson contestataire sur le conflit nord-irlandais, le mot « zombie » est psalmodié par la chanteuse lors du refrain.

Radio

En 2013, le site de podcast français ArteRadio met en ligne une fiction expérimentale, Dead Meat, réalisée sur le thème.

Participants à une zombie walk durant le festival de Cannes 2013.

Zombie walk

Les zombie walks (ou « marche des zombies »), apparues en 2005, sont des manifestations publiques, généralement en milieu urbain, au cours desquelles les participants sont grimés en zombies. Les zombies walks sont la plupart du temps organisées dans un but purement récréatif, mais peuvent également être prétexte à soutenir, sur un mode humoristique, des revendications diverses.

中文百科
电影《Meat Market 3》中,扮演丧尸的演员
电影《Meat Market 3》中,扮演丧尸的演员

丧尸(英语:Zombie)也有活尸、行尸、活死人等别称,是传说中形如死人而能够活动的怪物。源于非洲的巫毒教信仰,在现代的文艺作品中也时有出现。丧尸如同吸血鬼或僵尸,归类于不死生物。**流行文化中一般使用僵尸作为Zombie的中文名称,但在香港和大陆一般译作丧尸。丧尸为英文Zombie之音译义译。 

丧尸原本是海地的巫毒教祭祀下毒,以便驱使从事劳役活动。

特性

不具有意志、但能够活动的死人

动作迟缓

由海地巫毒教的巫师施法形成,并听命于巫师,作为奴隶永远替主人工作

喜食人肉

除少数例外,通常只剩下兽性本能

具有传染性,被丧尸攻击者亦可能变成丧尸

是由病毒或化学毒物引起的人体异变所形成

智力低下、行动迟缓

少数丧尸身体结构出现特化,行动异常敏捷、力量巨大或有各种特殊能力

对于人类和其他生物有攻击性,但不会攻击同类

身体只要催毁头部便会永久停止行动,但除此之外的部分不论怎么攻击都无法令其停止,四肢和驱干就算已千疮百孔依然继续行动

没有触觉跟视觉,但对物体震动(如声音)可能会有反应。另外有些可能会被生物的味道或气息吸引。

巫毒教中的丧尸

根据海地巫毒教信仰,「Houngan」或「Mambo」可以复活死者,复活之后的死者没有自主意识并被举行复活仪式的人操纵,经此法复活的死者就叫丧尸。但这并非真的死者复活。例如在海地有许多丧尸传说,其实是源于当地巫师用药物迷昏被害人后,用迷幻药及催眠等手段控制被害人的行动。 据描述,巫师会在受害者的食物或经常接触的物品上下毒,令受害者出现「假死」的现象。他们会在丧礼过后把受害者的「尸体」挖出来,再在其头部插上一枝木条,破坏其记忆系统。受害者于是失去记忆,对他们的新主人唯命是从。这些丧尸通常在农地被用作工人。

近代虚构作品中的丧尸

丧尸在各式各样的恐怖、科幻或奇幻类文学、电影、电玩、漫画中屡次登场。在这些作品中,丧尸具有不断传染,同化人类的能力。由病毒或化学毒物等为媒介,通常借由抓伤、咬伤或寄生虫在人甚至动物间传染,受害者通常会濒死并转化成丧尸。在一些作品中,转化的现象是死后才出现;而在另一些作品中,细胞完全死亡的生物不能变成丧尸。在《恶灵古堡》中,植物也可以感染病毒而成为丧尸。 当代作品对丧尸的设置始见于科幻小说《最后一个人》中的「吸血鬼」。书中的「真吸血鬼」并不像西方传说中的吸血鬼,书中的「疑似吸血鬼」反而和西方传说中典型的「吸血鬼真祖」相似。 确认近代丧尸形象并有深远影响的是恐怖电影《活死人之夜》,这部作品中的丧尸行动迟缓、智力低下、成群出现并攻击活人,被它们咬伤的人也会变成丧尸。后来许多恐怖作品沿袭了这样的设置。 对于影视作品来说,丧尸形象来自没有复杂的历史背景或森严的社会等级的非洲文化,不需要吸血鬼真祖、吸血鬼贵族等复杂的设置,更接近活死人的本来面目。 在电子游戏中出现丧尸、吸血鬼等不死生物一般是为了营造恐怖气氛。尤其是日本的恐怖题材电子游戏常出现人类与丧尸对抗的剧情,欧美地区的动作射击游戏有时也出现丧尸角色。以丧尸、外星生物等虚构生物作为敌方角色可以避免出现武力伤害人类的暴力场面。电子游戏中的丧尸通常被设置为由病毒引起,源头来自企图利用丧尸或病毒作为生物武器的集团或机构,最终造成人类浩劫。

法法词典

zombie nom commun - masculin ( zombies ) S'écrit aussi: zombi

  • 1. personne qui donne l'impression de se comporter comme un automate (familier) [Remarque d'usage: a souvent une connotation péjorative]

    il a l'air d'un vrai zombie aujourd'hui, il n'a pas dû dormir beaucoup

  • 2. religion corps sans âme mais animé, du culte haïtien vaudou, capable de répondre à des ordres simples et d'accomplir des tâches manuelles

    un zombie peut être un vivant dont le sorcier a aspiré l'âme

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