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词典释义:
canoë
时间: 2023-09-12 11:40:50
[kanɔe]

n.m.轻舟, 独木舟;独木舟运动常见用法

词典释义
n.m.
轻舟, 独木舟;独木舟运动
faire du canoë 划独木舟

常见用法
faire du canoë划独木舟

近义、反义、派生词
近义词:
canot,  kayak,  pirogue
联想词
kayak 运动小艇; canoë-kayak 皮划艇; canot 小船,艇; barque 小船,艇; aviron 桨,橹; vélo 自行车; VTT 越野自行车; bateau 船,艇; luge 单人雪撬,小雪撬; rivière 河,江; embarcation 小船,小艇;
短语搭配

faire du canoë划独木舟

faire du canoë-kayak划皮划艇

原声例句

Vous pouvez faire du canoë, de la randonnée, du canyoning, c'est très spectaculaire.

你可以划独木舟、徒步旅行、峡谷探险,非常壮观。

[Français avec Nelly]

Tu sais ton avion, on dirait un canoë.

你知道吗,你的飞机感觉像是独木舟

[可爱法语动画DIDOU]

OK. Tout d'abord, nous sommes allés récupérer les canoë-kayak.

ok。首先,我们去租了皮划艇。

[TCF听力选段训练]

Quand on parle de l’Ardèche, on parle des gorges de l’Ardèche, et les gorges de l’Ardèche, c’est le canoë, c’est la randonnée, c’est le VTT.

当我们谈论到阿尔代什时,我们谈论的其实是,阿尔代什峡谷,阿尔代什峡谷适合划船、徒步旅行和骑山地自行车。

[聆听自然]

Oh, et il y a aussi du canoë-kayak dans une piscine !

哇,还可以在游泳池里划皮划艇!

[Édito A2]

On a 200 – 220 km de parcours sur la Dordogne qui est d’ailleurs très pratiqué, très prisé par le canoë-kayak parce que justement on a de superbes décors.

我们在多尔多涅河上有200-220公里的路程,另外有很多人参与其中,乘坐皮划艇也非常受欢迎因为我们正好有美丽的风景。

[Ça bouge en France]

On va travailler, mais moins, car les gens viennent pour faire du pédalo, du canoë.

- 我们要去工作,但更少,因为人们来骑脚踏船,独木舟

[法国TV2台晚间电视新闻 2022年6月合集]

Ce groupe d'amis retraités a décidé de prendre le large en canoë.

- 这群退休的朋友决定乘独木舟前往公海

[法国TV2台晚间电视新闻 2022年5月合集]

C'est là que commence l'aventure. - Il faut s'y faufiler en canoë pour en découvrir les secrets entremêlés.

- 这是冒险开始的地方。- 你必须潜入独木舟才能发现交织在一起的秘密。

[法国TV2台晚间电视新闻 2021年12月合集]

On a 200 - 220 km de parcours sur la Dordogne qui est d’ailleurs très pratiqué, très prisé par le canoë-kayak parce que justement on a de superbes décors.

我们在多尔多涅河上有200 - 220公里,当然,这也非常有练习,非常受皮划艇的欢迎,因为我们有极好的风景。

[TV5每周精选 2014年6月合集]

例句库

On peut certes mettre des canoës à la mer en de nombreux endroits, mais Bounty Bay et Tedside Landing sont les deux seuls sites de l'île qui permettent un débarquement relativement sûr.

虽然可由多个地方放出独木舟,但是只有邦蒂湾和泰德塞德登陆点是岛上仅有能够合理安全靠岸的两处地方。

On peut certes mettre des canoës à la mer en maints endroits, mais Bounty Bay et Tedside Landing sont les deux seuls qui permettent un débarquement relativement sûr.

虽然可由多个地方放出独木舟,但是只有邦蒂湾和泰德塞德登陆点是岛上仅有能够合理安全靠岸的两处地方。

Les parties peuvent par exemple prévoir qu'une sûreté réelle mobilière porte sur “tous les stocks” ou “tous les stocks de l'entrepôt ABC”, sur “tous les bateaux à voile et canoës”, sur “toutes les vaches”, sur “toutes les presses d'imprimerie” ou sur “toutes les créances”.

例如,当事人可规定担保权押账“所有库存品”或“ABC仓库中的所有库存品”,或“所有帆船和独木舟”,或“所有牛”,或“所有印刷机”,或“所有应收款”。

Les échanges avec Kinshasa ont été interrompus et, à l'heure actuelle, les transports sur le fleuve Congo ne sont assurés que par de petites embarcations et des canoës.

与金沙萨的贸易已中断,刚果河上的运输目前只限于小船和独木舟。

La Nouvelle-Zélande comprend trois îles, deux grandes et une petite, et d'après un des mythes de sa création, Maui, un demi-dieu qui pêchait dans son canoë, a pris le plus gros poisson qu'il ait jamais vu.

新西兰由三个岛屿组成——两个大岛和一个小岛——其中一个有其来源的叙述是这样的:半神半人毛伊在独木舟上钓鱼,钓出一条他有生以来捕获的最大的鱼。

Son canoë, Te-waka-a-Maui, est devenu l'île Sud et la troisième île, Stewart Island, qui est la plus petite, est l'ancre du canoë.

他的独木舟Te-waka-a-Maui成为南岛,而第三个即最小的岛是独木舟的锚石。

Ils sont entrés au Libéria par au moins 12 points d'entrée sur un segment long de 45 kilomètres d'une frontière relativement éloignée, traversant fréquemment le cours d'eau frontalier dans de petits canoës.

他们沿着45公里相对偏远的边境,至少从12个入境口进入利比里亚,很多人乘坐小型独木舟越过界河。

L'histoire micronésienne a commencé à l'époque où l'homme explorait les mers sur des radeaux et des canoës.

密克罗尼西亚的历史是在人类仍然乘着木筏和独木舟探索海洋的日子里开始的。

Des canoës peuvent être mis à la mer en maints endroits, mais Bounty Bay et Tedside Landing sont les deux seuls qui permettent un débarquement relativement sûr.

虽然可在多个地方放出独木舟,但是邦蒂湾和泰德塞德登陆点是岛上仅有的能够安全靠岸的两个地点。

法语百科
Image illustrative de l'article Canoë

Le canoë, également appelé canot au Canada, est un type d'embarcation légère mue à la pagaie simple, destiné à la navigation sur les rivières et les lacs. Construit à l'origine par des peuples nord-amérindiens, le canoë moderne est aujourd'hui utilisé dans diverses pratiques récréatives et sportives. Le pratiquant de canoë se nomme « canoéiste » ou parfois « céiste ».

Le canoë est parfois confondu avec le kayak (embarcation des Inuits), la pratique sportive ou de loisir avec toutes embarcations propulsées à la pagaie étant souvent désignée en français par l'expression « canoë-kayak ».

En français et dans d'autres langues, le terme « canoë » peut aussi être synonyme de n'importe quel type d'embarcation à pagaie simple ou bien être synonyme de pirogue sans lien historique avec l'embarcation décrite dans cet article.

Étymologie et sens

Le mot « canoë » provient de l'espagnol canoa, qui est lui-même dérivé de l'arawak Ka-no-a, qui signifie « flotter sur l'eau ».

Le mot canoé est apparu en France en 1584, quand Leroy parle de « canoes indiennes », sans tréma. La forme « canot » est consignée dans le Dictionnaire françois de César-Pierre Richelet en 1680. Dix ans plus tard, canoes et canot furent consignés dans le Dictionnaire universel d'Antoine Furetière. Canot est déjà présent dans les récits de Marc Lescarbot et est entré dans l'usage en Nouvelle-France dès le milieu du XVII siècle comme en font foi les Relations des jésuites. Le remplacement du « e » par le « t » provient probablement du rapprochement des mots ayant la même assonance, comme fagot. La forme « canot » reste la forme utilisée jusqu'au Littré. À la suite d'une évolution divergente du français populaire qui réemprunte le mot de l'anglais canoe (prononcé [kəˈnuː]) pour les canots en canevas sous la forme « canoë » (prononcé [kanɔe]), l'erreur de prononciation devient finalement la règle. Quant aux Canadiens, ils n'ont jamais adopté cet usage, le considérant comme un anglicisme. Ce mot, prononcé kanɔe (parfois avec un [o] fermé, [kanoe]), apparait en français sous différentes orthographes, selon les époques. Il était écrit canoé au XIX siècle (Guérin 1892), parfois canoe. Le mot apparait avec le tréma à partir du Larousse XX siècle (Quillet, 1965), traduisant en français l'inflexion de la prononciation anglaise canoe (pour indiquer que la voyelle [o] doit être prononcée séparément).

La confusion entre le canoë et d'autres embarcations vient également du mode de propulsion de ces embarcations assurée par une pagaie, objet non fixé à l'embarcation qui permet une grande souplesse notamment pour orienter l'embarcation. Ce principe est aussi utilisé par les pirogues, les oumiaks, les kayaks ou plus récemment les rafts. A contrario, les barques ou gondoles possèdent des avirons, propulseurs solidaires de l'embarcation.

Histoire

Origines historiques

Les embarcations humaines les plus anciennes sont des pirogues monoxyles, construites à partir d'un tronc d'arbre évidé. Les Nord-Amérindiens construisaient également ce type d'embarcations primitives, à l'exemple de la pirogue monoxyle de la tribu Nuu-chah-nulth de l'île de Vancouver, dont la coque est construite à partir d'un seul tronc d'arbre. Ces pirogues en bois (genévrier, cèdre) partagent un style commun avec d'autres cultures du Pacifique et elles étaient utilisées pour le transport côtier et la chasse (rorqual, baleine grise).

Canoë amérindien en écorce

 Reconstitution d'un canoë amérindien en écorce, Abbe Museum
Reconstitution d'un canoë amérindien en écorce, Abbe Museum

Photographie de femmes ojibwées dans un canoë sur le lac Leech vers 1896.

Le canoë des Amérindiens avait un rôle central dans leur vie quotidienne et était utilisé sur les lacs et rivières pour le transport, le travail (pêche, chasse, cueillette), la guerre, les actes culturels, et l'exploration des territoires.

La construction du canoë en écorce faisait appel à des techniques complexes, qui variaient selon les régions et les populations. Le canoë était généralement construit à partir d'une structure en bois, constituée de lanières de bois (frêne). L'armature était ensuite recouverte de grands morceaux d'écorce (mâchecoui), généralement de l'écorce de bouleau blanc cousus entre eux, ou parfois de peaux. La couture pouvait être réalisée par des racines d'épinette fendues dans le sens de la longueur. L'étanchéité et le colmatage des coutures étaient réalisées avec de la résine de conifères.

Cette embarcation était très légère (facilitant le portage), très maniable, mais aussi très fragile. À titre d'anecdote, les Amérindiens ne toléraient pas que les Européens montent dans leurs canoës avec leurs grosses bottes. De plus, lorsqu'ils voulaient aborder la rive, les autochtones devaient se jeter à l'eau pour éviter que le canot ne heurte la grève. Quand venait le temps de faire un portage, le canot d'écorce était avantageux vu sa relative légèreté. Le canoë typique en écorce de bouleau « avait une longueur de 6 mètres et pouvait charger jusqu’à 450 kg avec deux ou trois convoyeurs ». L'usage du canoë était donc limité aux régions forestières du bouleau ; les embarcations autochtones des régions plus au sud étaient des pirogues, plus au nord des kayaks.

Construction de la membrure d'un canoë d'écorce, camp micmac, Matapédia (?), vers 1870.

Canoë traditionnel en écorce des Malécites construit par Henri Vaillancourt

Peinture de Henry Farny, 1910

Grand canoë, peinture de Remington, 1905.

Canoë des colons Européens

Voyageurs passant une cascade en canot, 1869, Frances Anne Hopkin. Scène représentant un gros canot à marchandises de la Compagnie de la Baie d'Hudson passant devant une chute, probablement sur la Rivière des Français.
Voyageurs passant une cascade en canot, 1869, Frances Anne Hopkin. Scène représentant un gros canot à marchandises de la Compagnie de la Baie d'Hudson passant devant une chute, probablement sur la Rivière des Français.

En 1534 Jacques Cartier découvrit le canot des Micmacs, qu'il utilisa ultérieurement pour certains de ses déplacements. Dès le début du XVII siècle, les colons du Canada utilisent le canoë comme moyen de transport vers les contrées plus à l'ouest ou au nord, devenant ainsi indispensable aux trappeurs, coureurs des bois, aux marchands (commerce de la fourrure), et voyageurs. Les compagnies marchandes améliorèrent le canot traditionnel, avec des constructions bien plus imposantes : le « canot à voyageurs » ou le « canot à marchandises » appelé aussi rabaska, beaucoup plus longs et larges, pouvaient transporter jusqu'à 4 tonnes et 12 personnes, mais nécessitaient des tirants d'eau plus importants. Le canoë devint également indispensable au XIX siècle pour l'exploration du Nord-Ouest canadien, par les prospecteurs miniers (ruée vers l'or) et prospecteurs forestiers.

 Descente de rapides, peinture de Hopkins, 1879
Descente de rapides, peinture de Hopkins, 1879

Ces voyages furent l'objet de nombreux récits et représentations artistiques, créant un imaginaire d'une nation et d'une nature sauvage fortement liées au canoë. De même les récits et romans des XVIIIetXIX siècles créèrent en Amérique et en Europe le mythe de l'aventurier solitaire, en communion avec la nature, affrontant les dangers de la rivière sur son canoë.

À partir de la moitié du XIX siècle, la construction de canoës se rapprocha des techniques de charpenterie européenne : le canoë était construit entièrement en planches de bois (bordages à clin ou à franc-bord), ou bien bordé et recouvert de toile de coton (peinte et vernie). Les premières compagnies de construction de canoës apparaissent aux États-Unis (Old Town Canoe Company, 1880) et au Canada (Peterborough Canoe Company, 1892). La construction de canoës d'écorce fut ainsi abandonnée (avec la raréfaction du bouleau blanc), mais préservée de l'oubli par de lointaines tribus amérindiennes. Au début du XX siècle, le canoë disparut progressivement comme moyen de transport utilitaire, remplacé par le chemin de fer, les routes, et les embarcations à vapeur ou moteur.

Canoë de loisir

Pêche depuis un canoë, par Albert Bierstadt (1830–1902)

Promenade familiale dans la nature : une activité de loisir qui réapparait dans les années 1950, et se développe fortement à partir des années 1980.
Promenade familiale dans la nature : une activité de loisir qui réapparait dans les années 1950, et se développe fortement à partir des années 1980.

Dès le XIX siècle apparait au Canada et aux États-Unis la pratique du canoë à des fins récréatives (promenade, chasse, pêche), chez les militaires et la bourgeoisie citadine. Cet engouement s'étend ensuite à l'ensemble des classes aisées, attirées par des séjours dans les espaces naturels canadiens (Laurentides, Parc Algonquin…).

Le philosophe Henry David Thoreau est le premier à décrire le plaisir et les aspects spirituels de la croisière en canoë ; dans son récit de voyage Une semaine sur les fleuves Concord et Merrimac (1857) il décrit son périple en canoë dans la nature sauvage du Maine. Le concept du voyage en canoë par plaisir est encore popularisé par différents auteurs et livres : A Thousand Miles in the Rob Roy Canoe (1866) de John MacGregor, fondateur du Royal Canoe Club britannique la même année. Robert Louis Stevenson décrit son périple en France et Belgique dans Voyage en canoë sur les rivières du Nord (1878). Le développement des voies de transport fluvial développa encore cet attrait, pour les excursions dans la nature, et l'apparition vers 1900 du canot-camping. L'Association canadienne de canot est créée en 1900, et dédiée au canoë de randonnée (nature, chasse, pêche).

Le canoë à voile était déjà utilisé par les Amérindiens pour se déplacer sur les lacs. La pratique sportive a été abandonnée vers 1920-1930.
Le canoë à voile était déjà utilisé par les Amérindiens pour se déplacer sur les lacs. La pratique sportive a été abandonnée vers 1920-1930.

À l'identique des jeux traditionnels amérindiens, la première compétition de canoë fut organisée au port d’Halifax en 1826. En 1860 est créé à Halifax le premier club de canoë du Canada. Le canoë de compétition (régates), ainsi que le canoë à voile (abandonné vers 1920-1930), prirent de plus en plus d'importance. L'aspect sportif et compétitif poussa progressivement à l'écart les pratiques de nature.

À partir de la crise de 1929, l'engouement pour le canoë diminua très fortement ; en raison d'un contexte économique difficile (diminution des loisirs, pauvreté) et d'une image archaïque attachée au canoë (moyen de transport rustique et dépassé). La pratique et la construction de canoë cessent presque totalement. Les anciens canoës sont abandonnés en objets de décoration. L'intérêt du canoë ne perdure que dans de rares camps de jeunes (canoë traditionnel), ou bien auprès de la bourgeoisie (canoë de lac en bois précieux).

L'intérêt pour le canoë récréatif réapparait à partir des années 1950, en raison de développement technologique (canoës modernes, plus solides et moins chers), et d'une démocratisation des loisirs. Au Canada, la diversité des nouveaux loisirs et sports ne donne plus au canoë la place centrale qu'il avait par le passé, et la majorité des pratiquants se détachent de l'origine historique et des liens culturels du canoë. Dans le même temps, les sports et pratiques en rivières se diversifient avec l'apparition d'autres types d'embarcation (kayak, raft, sit-on-top, canot à moteur).

Constructions modernes

Les canoës en aluminium étaient appréciés pour leur solidité, légèreté et absence d'entretien, avant l'arrivée des canoës en kevlar ou ABS.
Les canoës en aluminium étaient appréciés pour leur solidité, légèreté et absence d'entretien, avant l'arrivée des canoës en kevlar ou ABS.

La majorité des canoës sont aujourd'hui fabriqués en fibre de verre, en kevlar, en plastique (ABS).

On retrouve aussi encore quelques modèles de cèdre et de cèdre entoilé. Ils présentent l'avantage d'être relativement légers ; on s'en sert donc pour avoir accès à des lieux reculés. Au contraire d'autres canots et barques, le canoë peut se porter aisément, ce qui permet de contourner les obstacles (rapides, chutes, maigres, espace de terre entre deux lacs).

Un canoë de taille moyenne mesure environ 5 m. Les canoës de cette longueur conviennent à l'utilisation en solo ou en duo. Les groupes d'une dizaine de personnes peuvent utiliser un rabaska, plus long et plus large, qui mesure autour de 8 à 9 m. Les amateurs d'eau vive utilisent plutôt des canoës courts, et plus gironnés, généralement construits en ABS.

Équipements

Les pagaies sont en composites (dont fibre de carbone) ou en bois, en plastique ABS, et ont différentes formes selon l'activité pratiquée, course en ligne, descente, slalom. La pale de la pagaie est parfois plate à l'intérieur, ou creuse, ce qui offrent une meilleure traction pour un effort donné.

La pratique moderne du canoë est incluse dans les activités désignées depuis le milieu du XX siècle par « canoë-kayak » ou par « sports de pagaie ».

Randonnée

Le canoë est utilisé pour des promenades, et parfois pour de longs voyages.

Le canot-camping consiste en un séjour de plusieurs jours en canot en autonomie. Le canot-camping permet de découvrir des lieux sauvages et isolés, et de vivre au cœur de la nature. L'activité peut présenter différents niveaux de difficulté, en fonction du choix de l'itinéraire et du rythme, du familial à l'extrême. On utilise généralement des canots de longueur moyenne, avec un giron modéré, qui offre un maximum de polyvalence.

Sport de compétition

Pratique sportive : course de canoë double (C2)
Pratique sportive : course de canoë double (C2)

On distingue plusieurs disciplines sportives faisant usage du canoë en eau calme ou vive. Dans le premier cas, une seule discipline est pratiquée : il s'agit de la course en ligne, olympique depuis 1936. On y course le canoë à une place (c-1), à deux places (c-2), à quatre places international (I-C-4) et dans le cas du Canada, le canoë à quatre place (c-4) Canadien ainsi que le canoë à 15 places (c-15) sont ajoutés. La course en ligne est pratiquée sur des distances de 1 000 m, 500 m et 200 m. Pour ce qui est de l'eau vive, il existe plusieurs disciplines, dont les deux principales sont la descente de rivière et le slalom. Ce dernier est olympique depuis 1992 après l'avoir été à Munich en 1972.

Navigation en eau-vive

Canoë de rodéo (freestyle), dédié au jeu et figures dans l'eau vive.

En eau-vive, le céiste doit utiliser différentes techniques pour tirer profit des courants, contre-courants, vagues, etc. Cette activité se pratique en rivière naturelle ou artificielle. À moins de s'intégrer dans un itinéraire de canot-camping, on utilise de préférence un petit canot fortement gironné, pour un maximum de manœuvrabilité. L'eau vive présente un réel danger, et il est important de prendre toutes les précautions nécessaires à cet environnement.

Chasse et pêche

Le canot est idéal pour accéder à des lieux reculés, puisqu'il est léger et se porte facilement. Les chasseurs et pêcheurs qui recherchent ces lieux utilisent donc fréquemment le canot, ou le canot tronqué (freighter) sur lequel on peut installer un petit moteur.

Techniques

Pour être agréable, la pratique du canoë demande une connaissance de base des techniques, sans quoi le céiste peinera à maintenir sa direction, même en eau calme. Avec l'amélioration des matériaux utilisés dans la fabrication des canots, le sport a grandement évolué. Des matériaux tels que le Royalex et le Royalite, matériaux communément appelés ABS, font en sorte que les canoteurs ne redoutent plus les sections turbulentes sur les rivières, d'où l'avènement d'un type de canotage beaucoup plus sportif et extrême.

Propulsion

Le pagayeur est installé assis sur un siège, un pouf ou un barreau, les genoux au fond du bateau. En compétition, on utilise des calages au niveau des genoux et des hanches. La pagaie (à une pale) n'est habituellement utilisée que d'un seul côté du canoë, et il faut donc 'redresser' la direction. Ceci est assuré par un 'redressement', soit en faisant gouvernail à l'arrière (débutants, loisir), soit en « col de cygne », ou « coup en J » (freine moins, pas d'à-coup).

En canoë de course en ligne, le « céiste » a une position dite "en tchèque", un genou au fond du bateau, l'autre en "fente avant", qui permet de produire un effort plus intense.

Navigation en eau vive

Aux techniques de propulsion décrites ci-dessus s'ajoutent d'autres techniques pour agir sur la direction et l'équilibre (« manœuvres »), souvent associées pour réaliser des « figures » de style, mais aussi pour gérer la navigation (tactiques, sécurité).

Par exemple : la manœuvre de l’« appel » consiste à utiliser une pale de la pagaie qui agit passivement en incidence à l'avant du bateau pour tourner rapidement. L'écart consiste à déplacer le bateau latéralement ; la propulsion circulaire permet de corriger activement la direction ; les appuis, en suspension ou en poussée, permettent de stabiliser une gîte excessive voire redresser le bateau ; l’esquimautage permet de retourner complètement le bateau chaviré sans sortir du bateau ; l'ancrage permet d'accrocher le bateau dans un virage pour empêcher de déraper ; la chandelle est une figure consistant à soulever l'avant ou l'arrière du bateau, souvent à la faveur d'une vague ; le soleil est une chandelle aboutissant au pivotement vertical complet du bateau ; le freestyle comporte de nombreuses figures similaires au surf.

En rivière, un bac consiste à traverser un courant en oblique ; un stop courant consiste à s'arrêter sur le bord ou derrière un caillou en faisant demi-tour ; une reprise de courant consiste, une fois arrêté vers l'amont, à repartir dans le courant ; une lettre à la poste combine une reprise et un stop-courant.

Histoire et pratique par pays

Canada

Le premier club canadien de canoë est créé en 1860 à Halifax. L’Association Canadienne de Canoë est créée en 1900, et dédiée au canoë de randonnée (nature, chasse, pêche). L'intérêt pour le canoë récréatif disparait au début des années 1930, puis réapparait à partir des années 1950. Mais la diversité des nouveaux loisirs et sports ne donne plus au canoë la place culturelle centrale qu'il avait par le passé, et à la majorité des pratiquants se détachent de son origine historique.

À partir des années 1950, les pratiques européennes en eaux vives (kayak, canoë) sont diffusées au Canada. Le premier championnat national de slalom en eaux vives est organisé en 1967 (Elora Gorge, Ontario). De multiples fédérations canadiennes se forment en fonction des différentes pratiques. Pour l'eau-vive, la Canadian White Water Affiliation est formée en 19**. La pratique de la randonnée est soutenu par la Canadian Recreational Canoeing Association fondée en 1972. La pratique de la course marathon est soutenu à partir de 1980 par la Canadian Marathon Canoe Racing Association.

France

En France, les mots « canoë » et « canoeing » apparaissent pour la première fois dans le journal le Yacht à la suite d'articles parus dans la presse anglaise pour désigner un nouveau sport inventé par Rob Roy MacGregor. L'utilisation de légères embarcations montées par une ou deux personnes pour excursionner au loin donne en France le « Funny de voyage » vite appelé « canoë ». Cette embarcation construite à clins et pontée est mue par des avirons. Au début des années 1880 se crée ainsi le premier « Canoë Club de France ». Ces nouvelles embarcations plus solides que les outriggers de course sont utilisées par les vétérans des clubs d'avirons pour des courses de longue haleine. La voile et la pagaie double sont plus rarement employées, contrairement aux canoës anglais.

Un deuxième « Canoë Club de France » voit le jour en 1904 sous l'impulsion d'Albert Glandaz. À l'inverse des Anglais, on y interdit la compétition pour favoriser les voyages au long cours et en rapporter leurs descriptions. Ainsi se feront de multiples récits de croisière qui sont à l'origine de tous les guides publiés sous l'égide du CCF ou du Touring Club de France dont le président du Comité Nautique n'est autre qu'A. Glandaz. L'émulation à l'intérieur du CCF ne dépend que de l'envie de faire des "premières" (descentes). Et comme ces premières sont de plus en plus difficiles, le type d'embarcation évolue avec le type de navigation. Le canoë canadien était apparu en France dès les Expositions Universelles de 1878, 1889 et 1900 sans jamais susciter le moindre intérêt commercial. Les Français connaissaient la pagaie double (périssoires, podoscaphes), mais son usage dans un canoë canadien n'était pas probant. Il fallut attendre 1920 pour que l'usage de la pagaie simple soit expliqué aux Français par le capitaine Smith. Dès lors la voie du succès fut ouverte à ce type d'embarcation.

Les activités sportive et de loisir sont gérées par la Fédération française de canoë-kayak, membre de la Fédération internationale de canoë.

Le canoë est très largement pratiqué en dehors du cadre des compétitions sportives, que ce soit sur des rivières relativement calmes comme l'Ardèche, la Loue ou la Dordogne, ou sur des torrents de montagne tels l'Ubaye, le Verdon. Dans le Morvan, la Cure et le Chalaux sont les rivières fétiches des pratiquants parisiens. Plus près de Paris dans l'Yonne, la rivière Armançon est propice à des randonnées tranquilles au départ du petit village bourguignon de Cry.

Bibliographie

Gérard Richez et Josy Richez Battesti, « Les composantes patrimoniales du canoë récréatif au Canada », dans Norois, n 199, 2006. Consulter en ligne

中文百科
独木舟
独木舟
1895年,所罗门岛勇士在独木舟战争
1895年,所罗门岛勇士在独木舟战争

独木舟又称划艇(英语:Canoe),是一种用单根树干挖成的小舟,需要借助桨驱动。独木舟的优点在于由一根树干制成,制作简单,不易有漏水,散架的风险。它可以说是人类最古老的水域交通工具之一(另一种是筏子)。

原始的独木舟几乎在全世界都有发现:

在英国约克郡一个沼泽里,发掘出了一支公元前7500年的木桨。这支桨一定是用来划一种中间掏空的独木舟的。在荷兰发现了一只这样的独木舟,其年代约为公元前6300年。在英国发现的一只独木舟,长达16米,宽1.5米。

中国新石器时代遗址浙江湖州钱山漾、浙江余姚河姆渡、福建连江、广东化州都出土过独木舟或船桨的残骸,这些文物已有5000-9000年的历史。

埃及,印度等地都发现过考古证据。

至今非洲及美洲印第安人的一些部落还在按照古法制作独木舟。

制作过程

先选一根挺直粗大的树干,去处枝杈部分后(可制作桨),将不准备挖掉的部位涂上湿泥,然后用火烧烤未涂湿泥的部位,待其呈焦炭状后,再用工具砍凿,这样比较疏松的焦炭层很快被去除,反复多次后,就可以制成比较理想的形状。

其他

划艇是皮划艇比赛中的一类,另一类是皮艇(Kayak)。皮划艇与赛艇是两个不同的比赛项目。

台北市万华区古名艋舺,系源自原住民平埔族凯达格兰语的独木舟之意思。

兰屿拼板舟像独木舟,非独木舟,是由很多不一样材质的木板拼装而成的。

法法词典

canoë nom commun - masculin ( canoës )

  • 1. embarcation étroite et légère qu'on fait avancer sur l'eau en ramant avec une pagaie simple

    descendre une rivière en canoë

  • 2. sports sport pratiqué sur les cours d'eau avec un canoë

    faire du canoë

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