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词典释义:
abattoir
时间: 2023-08-23 09:05:01
[abatwar]

屠宰场,屠杀

词典释义
n.m.
1. 宰场
les abattoirs de Chicago芝加哥宰场
2. 〈转〉 envoyer des hommes à l'abattoir 送人去前线当炮灰

近义、反义、派生词
近义词:
boucherie
联想词
abattage 砍伐,砍倒; boucherie 鲜肉业; élevage 饲养,畜养; éleveur m 饲养牲畜的人, 饲养员 n. f 育雏笼,育雏器; troupeau 兽群; bovin 牛亚科; bétail <集>家畜,牲畜; usine 工厂; étable 牲畜棚; hôpital 医院; laitier 卖牛奶的人;
当代法汉科技词典

abattoir m. 宰场

短语搭配

l'haleine des abattoirs屠宰场的气味

étripage des animaux dans les abattoirs屠宰场的开膛取脏

Il y avait l'abattoir municipal; ce n'était qu'une sorte de hangar (Pagnol).当时有市立屠宰场,实际上只是一种厂棚。(帕尼奥尔)

原声例句

Il les comptait, comme les bouchers comptent les bêtes, à l’entrée de l’abattoir ; et il était surpris de leur nombre, il ne prévoyait pas, même dans son pessimisme, que ce nombre de lâches pût être si grand.

他像屠夫在屠宰场门口数牲畜一样地数着他们,复工的人数使他很吃惊,即使照他最悲观的想法,也想不到会有这么多的胆小鬼。

[萌芽 Germinal]

Comme l’animal ou l’enfant, le Parisien est ici à l’engrais, en attendant l’abattoir ou les ennuis, qui, comme chacun sait, sont le lot normal de l’homme.

像猪和小孩一样,巴黎人到这里来是为了增加养料,等着挨宰或自寻烦恼,每个人都知道,这是人人都有份儿的,命中注定的。

[北外法语 Le français 第四册]

Et en fait Meatpacking avant, c'était des abattoirs qui étaient immenses et maintenant tu as des restaurants et des cafés qui sont très sympas et qui prennent de grands espaces.

事实上Meatpacking之前呢是,很大的屠宰场,现在呢你可以找到一些餐厅和咖啡厅,都很棒棒而且都有很大空间。

[精彩视频短片合集]

Car ici aussi, comme dans l'abattoir, l'éleveur a tout mécanisé et gère son exploitation grâce à ces machines.

因为在这里,就像在屠宰场一样,养殖户也借助这些机器使一切机械化并管理其操作。

[Food Story]

Elle regardait à droite, du côté du boulevard de Rochechouart, où des groupes de bouchers, devant les abattoirs, stationnaient en tabliers sanglants ; et le vent frais apportait une puanteur par moments, une odeur fauve de bêtes massacrées.

于是她踮起脚尖向右边望去,看到了洛西雅尔街的尽头,那里成群的屠夫们穿着染血的围裙,站在牛场的门前;凉风袭来,不时地把被屠宰畜生的腥臭气味送进她的鼻孔。

[小酒店 L'Assommoir]

Mais les hommes passaient. Elle partait des abattoirs, dont les décombres puaient le sang.

然后,男人们都从她身边走了过去。她觉得屠宰场的血腥味实在难闻,于是又离开了那里。

[小酒店 L'Assommoir]

Non, personne ne voulait d’elle. Sa honte lui semblait grandir de ce dédain. Elle descendait encore vers l’hôpital, elle remontait vers les abattoirs.

没有人对她感兴趣。路人的轻蔑使她的耻辱感愈来愈深。她又向医院方向走下去,从屠宰场走了上来。

[小酒店 L'Assommoir]

Elle allait, les regards perdus, des vieux abattoirs noirs de leur massacre et de leur puanteur, à l’hôpital neuf, blafard, montrant, par les trous encore béants de ses rangées de fenêtres, des salles nues où la mort devait faucher.

她用呆滞、失望的目光,从肮脏腥臭的屠宰场望到崭新洁净的医院。透过一排排开启的窗子,医院里面的房子仍是空荡荡的,好像是死神光临过似的。

[小酒店 L'Assommoir]

Les abattoirs de la Villette, la Grande Bibliothèque ou récemment, le musée des Confluences de Lyon et la Philharmonie de Paris.

Villette屠宰场,大图书馆,或者最近的里昂Confluences博物馆,还有巴黎交响乐团。

[德法文化大不同]

Apprenez encore ceci : les cabarets des chiffonniers s’appellent bibines ; les plus célèbres sont la Casserole et l’Abattoir.

卖破衣烂衫的人喝酒的地方叫做酒缸,最著名的是‘铫子’和‘屠宰场’。

[悲惨世界 Les Misérables 第三部]

例句库

A partir de 1850, avec la construction du canal Saint-Denis puis l’ouverture des grands abattoirs de la Villette, Aubervilliers s’urbanise et s’industrialise.

自1850年起,圣德尼运河和“拉维菜特”大型屠宰辛场开放后,奥拜赫维利耶开始了城市化和工业化的进程。

Les vaches sont conduites à l'abattoir.

这些母牛被送到了屠宰场。

Il y a un abattoir près de ma maison.

邻近我家的地方有一个屠宰场

On a créé un abattoir capable de traiter 8 000 poulets par jour et d'en conserver 150 000 et un petit laboratoire destiné à moderniser les soins préventifs de santé animale et à empêcher l'apparition d'insectes nuisibles.

一家屠宰场每天能宰杀8千只禽鸟,并能饲养15万只鸡,另外,还建立了一个小型实验室,以使预防性动物保健计划现代化,并对可能出现的害虫直接进行预防,以防患于未然。

Parmi les travaux récents, on peut citer l'agrandissement de l'école primaire de Stanley et la construction d'un nouvel abattoir.

近期的项目包括扩大斯坦利幼儿园/小学及建一个新屠宰场。

Les 17 SILAIS soutiennent les inspections sanitaires et appliquent la loi sur la santé et son règlement en matière de renforcement des inspections, des réinspections et de l'assainissement de base des établissements de santé (premier et deuxième niveaux), établissements scolaires, marchés, cimetières et abattoirs municipaux.

地方综合医疗系统负责加强卫生检查和根据健康法及其细则加强(初级和二级)卫生保健单位、学校、市场、墓地、市政屠宰场和其他地方的检查、复查和基本卫生。

ONU-Habitat a poursuivi ses travaux sur la gouvernance urbaine concernant les réformes juridiques et institutionnelles, le renforcement des administrations municipales et du rôle de la société civile, la gestion urbaine (établissement de plans stratégiques, aménagement des terres, finances municipales, services de base et développement économique local) et l'exécution de projets stratégiques locaux (lotissements, construction de marchés et d'abattoirs, équipements urbains essentiels et amélioration des conditions de logement des personnes déplacées).

人居署继续开展以城市治理为重点的工作,包括法律和体制改革,加强市镇治理和民间社会的作用、城市管理,包括战略规划、土地管理、市镇财政、提供基本服务和地方经济发展,实施地方战略项目,诸如住房项目、修建市场和屠宰场、城市基本基础设施,及改善流离失所者的住区。

La construction d'abattoir, grâce à un financement de l'Union européenne, permettra de développer l'industrie de la viande.

利用欧洲联盟的资金建一个屠场,将能促进肉类工业发展。

En Suède, ces droits sont appelés droits d'élevage de rennes et comprennent le droit, octroyé aux membres du peuple sâme, d'utiliser la terre et l'eau pour la subsistance des communautés d'éleveurs de rennes et de leurs troupeaux; le droit de pratiquer l'élevage de rennes; le droit de construire des clôtures et des abattoirs pour cet élevage; et le droit de chasser et de pêcher dans les zones d'élevage de rennes.

在瑞典,这些权利被称为驯鹿放牧权,并且包括驯鹿放牧社区中的萨米人及其驯鹿为维持生存而使用土地和水的权利、放牧驯鹿的权利、为驯鹿建造围栏和屠宰场的权利、以及在驯鹿放牧区狩猎和捕鱼的权利。

Les activités menées au titre du projet ont également permis d'améliorer l'accès à l'infrastructure municipale, notamment grâce à la construction de routes, de marchés, d'abattoirs, d'écoles primaires, de centres de santé, de réseaux d'assainissement urbain, de réseaux de distribution d'eau et d'installation de protection contre les inondations fluviales.

该项目活动还改善了市政基础设施,包括修建了道路、市场、屠宰场、小学、保健中心、城市排水系统、供水系统和防洪设施。

La MINURSO a approuvé plusieurs demandes de l'Armée royale marocaine concernant la construction de nouveaux bâtiments militaires comprenant des abattoirs, des chambres froides et des abris pour les groupes électrogènes dans les bataillons et unités de taille équivalente.

西撒特派团批准了摩洛哥皇家部队几项有关新建军事用房的申请(在营房和标准集装箱中加盖屠宰、冷藏和发电机用房)。

Les études de faisabilité concernant l'huilerie d'Arbat, la laiterie de Derbandikhan, l'abattoir d'Erbil et les abattoirs d'Erbil et Souleimaniyeh sont terminées.

对阿尔巴特油料加工厂、德尔班迪汉奶制品厂、艾尔比勒屠宰场以及在艾尔比勒和苏莱曼尼亚的屠宰场的可行性研究已最后完成。

Dans le sous-secteur de la santé animale, il a été fait état de quatre cas présumés de fièvre hémorragique de Crimée (à virus du Congo), transmise par les tiques, qui ont provoqué le décès d'une personne, à la suite de quoi des pulvérisations d'urgence ont été effectuées sur les troupeaux, marchés au bétail et abattoirs.

在动物健康部门内,出现了四起由扁虱传染的克里米亚-刚果出血热病的报告,造成一人死亡,以致对畜栏、牲畜市场和屠宰场紧急喷洒了药物。

Il a apporté son concours à la construction d'un abattoir et s'est employé à remédier au problème des troupeaux errants.

政府收到联合国开发计划署(开发计划署)对渔业提供的一项赠款。

Avant l'invasion et l'occupation du Koweït par l'Iraq, la location de cinq abattoirs assurait un revenu à la municipalité.

在伊拉克入侵和占领科威特之前,市政机构通过出租5个屠宰场赚取收入。

Le Comité a demandé à la municipalité des renseignements quant au nombre d'employés chargés de rentabiliser les abattoirs.

小组要求市政机构提供资料,说明从事屠宰场创收工作的雇员的人数。

Le Comité estime que la période sur laquelle porte la réclamation est celle pendant laquelle les revenus produits par la location des abattoirs ont subi les effets directs de l'invasion et de l'occupation du Koweït par l'Iraq.

小组认为,索赔所涉时期为屠宰场的收入直接由于伊拉克入侵和占领科威特而受到影响的那一时期。

法语百科

Un abattoir est un bâtiment industriel dans lequel les animaux sont abattus pour la consommation et la boucherie.

Histoire des abattoirs en France

Dépouille d'un bovin dans un abattoir (Lovis Corinth, 1893).

Les «tueries» au Moyen Âge

À Paris, les abattoirs sont créés au XIX siècle. Auparavant, l'abattage est réglementé par les corporations. Celle de Paris, la Grande Boucherie, était l'une des plus puissantes de Paris, et intervint plusieurs fois dans les luttes politiques (cf. Étienne Marcel). Elle possédait plusieurs tueries, lieux où l'on tuait les animaux, placées à l'intérieur de la ville et qui étaient de véritables cloaques, le sang et une partie des carcasses dégoulinant sur les trottoirs (voir le témoignage de Louis-Sébastien Mercier ou l'article de Jean Reynaud dans l’Encyclopédie dirigée avec Pierre Leroux ). À Paris l'une de ces tueries se trouvait sur le parvis de Notre-Dame de Paris sous le nom de Boucherie du Parvis-Notre-Dame.

Cette tuerie fut transférée au XIII siècle rive droite, au Grand Châtelet. Quelques établissements monastiques possédaient une tuerie sur leurs terres, c'est le cas du Temple, de Saint-Germain des Prés, de la montagne Sainte-Geneviève.

Dans les villes plus petites, on trouve soit une seule tuerie, soit plus souvent une rue des bouchers, ou de la boucherie, où sont rassemblés les bouchers qui abattent chez eux les animaux.

De la fin du Moyen Âge à la Révolution

Cependant, les bouchers prirent peu à peu l'habitude d'abattre les bêtes près de leur étal, et ce malgré les efforts des prévôts de Paris pour rassembler les tueries en un seul lieu.

L'abattage se fait soit dans la cour de la boutique, soit dans la rue même, le sang coulant dans la rue (et y stagnant quelquefois), ainsi que le contenu des intestins des animaux.

Dans son Tableau de Paris, en 1783, Louis-Sébastien Mercier décrit ainsi les boucheries : « Le sang ruisselle dans les rues, il se caille sous vos pieds et vos souliers en sont rougis. En passant vous êtes tout-à-coup frappé de mugissements plaintifs. Un jeune bœuf est terrassé et, la tête est liée avec des cordes contre la terre. Une lourde massue lui brise le crâne, un large couteau lui fait au gosier une plaie profonde. Son sang fume et coule à gros bouillon.... Quelquefois le bœuf étourdi du coup et non terrassé, s'échappe, fuyant ses bourreaux et frappe tous ceux qu'il rencontre, il répand la terreur et l'on fuit devant l'animal... »

Création des abattoirs

Création des abattoirs parisiens

Elle se fit par décret du 13 novembre 1806 : Napoléon décidait de créer 5 tueries; 3 sur la rive droite de la Seine et 2 sur la rive gauche. La boucherie parisienne refusa de les construire à ses frais, c'est donc le ministère de l'Intérieur dirigé par Emmanuel Crétet qui en prit la charge, et en eut les profits (il était prévu que les revenus des abattoirs financés par les bouchers leur reviendraient). Commencés le 25 mars 1810, ils furent terminés en 1818 : à partir du 15 septembre de cette année, il fut interdit de conduire les bestiaux à l'intérieur de Paris. Les 5 abattoirs étaient :

Abattoirs du Roule, avec 32 échaudoirs, construits par Louis-François Petit-Radel. Ils étaient situés rue de Miromesnil, entre la rue de Laborde et la rue de la Bienfaisance

Abattoirs de Villejuif, avec 32 échaudoirs.

Abattoirs de Grenelle, avec 48 échaudoirs.

Abattoirs de Ménilmontant, avec ** échaudoirs.

Abattoirs de Montmartre, avec ** échaudoirs.

Ces cinq grands abattoirs et d'autres plus petits furent remplacés par l'abattoir général de la Villette le 1 janvier 1867.

Les abattoirs sont classés comme établissements insalubres de première classe (décret de 1810, ordonnance de 1838), et ne peuvent être ouverts sans autorisation administrative (ordonnance 1845, décret de 1866). La création d'un abattoir sur une commune entraîne l'interdiction des tueries sur son territoire, sans indemnités. L'abattage des porcs demeure exceptionnellement autorisé au domicile des particuliers, dans un lieu clos, et séparé de la voie publique.

Le refus des inspections n'est d'ailleurs pas le fait de seuls bouchers malhonnêtes ; beaucoup contestent les décisions des inspecteurs présents aux abattoirs, peu soutenus par les municipalités (qui ont tendance à suivre l'avis des bouchers plus que celui des vétérinaires), car ils pensent connaître leur affaire, et ignorent les découvertes pasteuriennes.

Les municipalités ne changent d'attitude qu'après la loi du 8 janvier 1905, autorisant le prélèvement d'une taxe par les communes, et celle de 1890, autorisant les abattoirs intercommunaux. Les abattoirs de Vaugirard (actuel parc Georges Brassens) ouvrent ainsi au tournant du XX siècle et fonctionnent jusqu'à la fin des années 1970.

Le décret du 16 avril **, promulgué entre autres à la suite d'une campagne menée par Jacqueline Gilardoni, fondatrice en 1961 de l'Œuvre d’assistance aux bêtes d’abattoirs, contraint à ce que les animaux, au moment d'être saignés, soient totalement inertes. Seul le pistolet d'abattage et l'anesthésie par électricité ou gaz sont autorisés, le merlin, notamment, étant désormais interdit . Trois dérogations sont données pour l'abattage rituel (halal et casher), pour l'abattage fermier et pour l'abattage d'extrême urgence.

Raisons de la création

Éloignement d'une vision cruelle ;

Problème d'environnement (pollution visuelle et olfactive) ;

Nécessité d'obtenir une viande saine pour des raisons de santé publique.

Cette dernière raison, la principale, a dans un premier temps des effets pervers. La création d'abattoirs entraîne la création de tueries en périphérie des villes, où les bêtes peu saines sont tuées, et leur viande est ensuite maquillée afin d'être vendue à bas prix en ville comme viande foraine.

L'ensemble de ces raisons ont conduit à une stricte réglementation de la profession : ainsi, malgré l'abolition des maîtrises et jurandes, l'arrêté consulaire du 8 vendémiaire an XI soumit la profession à autorisation préfectorale, à cautionnement, et limita le nombre de bouchers de chaque département (300 à Paris en 1811, 370 en 1822, 470 en 1825, 400 en 1829 [500 en pratique]). Ces bouchers abattaient 843 000 têtes de bétail en 1859.

Le détournement est tel que, lorsque la municipalité de Bucarest décide d'indemniser les propriétaires de bêtes malades, la proportion des bêtes impropres à la consommation présentées aux abattoirs passe de 2 % à 30 %.

Aménagement

À leur construction, les cinq abattoirs de Paris comptent 90 échaudoirs, nombre ensuite porté à 240. Ce sont de petites cases destinés à l'abattage d'une bête, et reliés à un système d'évacuation. Ils mesurent 5 mètres sur 10, avec une entrée sur cour pour introduire la bête, et une pour évacuer les viandes. Chaque abattoir était pourvu d'une triperie et de fondoirs à suif (graisse animale utilisée pour des bougies).

Ensemble, ils occupaient une superficie de 44 000 m bâtis, et 120 000 m en cours. Les animaux y étaient abattus par les bouchers mêmes.

Abattage des bovins

Diagramme de fabrication. En vert : étape comportant un risque d'ESB. En jaune : étape à sous-produits ou déchets
Diagramme de fabrication. En vert : étape comportant un risque d'ESB. En jaune : étape à sous-produits ou déchets

Réception des animaux : L'abattoir se fournit en animaux sur les marchés à bestiaux ou chez les éleveurs dans leurs fermes, ou bien effectue des prestations pour le compte de clients. Les paysans amènent également les bovins qu'ils consomment, qu'ils cuisinent dans leurs restaurants personnels ou qu'ils vendent directement sur les marchés et à la ferme. Les animaux sont donc transportés à l'abattoir et arrivent dans les bouveries (lieux où ils sont rassemblés). La livraison est alors contrôlée : les transporteurs doivent remettre le DAB (Document d'accompagnement du bovin) de chaque animal, les éventuels certificats de label ou de non vêlage ainsi que le bon de livraison. Chaque animal est ensuite identifié grâce aux marques auriculaires (les médailles) apposées à la pince par percements des oreilles peu de temps après la naissance par l'agriculteur. Elles consistent en un n° à dix chiffres, l'IPG, unique pour chaque bovin. La concordance entre les informations et celles portées sur le DAB doit être parfaite. En cas de non concordance l'animal est mis en consigne jusqu'à obtention des informations manquantes. Dans les cas les plus graves, l'animal peut être euthanasié et saisi par le service vétérinaire. Les animaux sont mis dans une stabulation et les informations sont saisies sur informatique (label, lieu de naissance, éventuellement lieu d'engraissage…). Depuis la mise en vigueur du paquet hygiène le 1 janvier 2006, les éleveurs ont l'obligation (quand ce n'est pas pour de la vente directe) de fournir à l'abattoir les animaux destinés à être commercialisés dans un état propre. Toujours d'un point de vue législatif, les « apporteurs » ont obligation de laver et de désinfecter leurs camions à l'abattoir.

Tuerie : Les animaux sont dirigés vers le piège de tuerie. Personnel et animaux n'empruntent jamais les mêmes couloirs pour des raisons de sécurité. Le piège doit permettre l'immobilisation de l'animal ainsi que les saignées rituelles. Le bovin est alors assommé par un coup de pistolet d'abattage (pistolet soit à projectile captif, soit à projectile libre) tiré dans le front, ce qui a pour effet de l'insensibiliser entre le moment de réalisation de la saignée et la fin du processus de destruction du système nerveux conduisant à la mort. La mort est caractérisée par « la disparition irréversible de l’activité cérébrale mise en évidence par la perte des réflexes du tronc cérébral ». Dans ce but, la saignée consiste en une section des artères carotides, ces dernières ne sont ainsi plus en mesure d'alimenter en oxygène le système nerveux central de l'animal ce qui entraine sa mort. Ce processus est accompagné par des spasmes ainsi qu'une tétanie des muscles à l'ouverture du piège. Demi-carcasse de bovin après emmoussage Chicago 1909

Saignée : L'animal libéré est suspendu puis saigné au niveau des artères carotides afin d'évacuer le plus vite possible son sang, grâce aux battements de son cœur. Le sang doit être récupéré dans une cuve spéciale et ne doit pas aller à l'égout. Le sang des volailles est récupéré pour la sanquette. Le sang des bovins peut être valorisé pour l'alimentaire, à condition que celui des animaux malades ou qui font l'objet d'une saisie ne s'y trouve pas. Saignée halal et casher : Les abattoirs pratiquant l'abattage rituel doivent posséder un piège rotatif (box d'abattage ou casting pen) qui permet de s'orienter vers La Mecque pour le rituel Halal, le rituel Casher ne nécessitant pas une orientation particulière. Le bovin doit avoir la tête bloquée et le cou saillant. L'opérateur déclenche la rotation du piège le long d'un axe horizontal. Le bovin se retrouve donc les pieds en l'air avec la tête dirigée dans la direction voulue. Le sacrificateur rituel (juif ou musulman) place le couteau sous la gorge de l'animal et procède à la saignée sans anesthésie ou étourdissement. Les personnes participant à ces saignées ont généralement reçu un enseignement religieux et pratique. Dans le rite halal (culte musulman), l'animal est dirigé vers La Mecque et il est égorgé. Dans le rite Casher (judaïsme), le sacrificateur rituel procède à l'égorgement (shehita) puis à la fouille des poumons et des autres viscères ; une anomalie, aussi infime soit-elle, peut conduire à la disqualification de la carcasse à titre religieux mais n'est pas pour autant consignée ou saisie par les services vétérinaires, véritables garants de la santé publique. Cette viande discréditée peut alors être introduite dans le parcours normal. Dans le rite halal, l’étourdissement est souvent pratiqué avant la saignée. La bête est assommée ou étourdie par électronarcose. En Angleterre, 90 % des animaux tués selon le rite halal sont assomés au prélable.

Saignée halal et casher : Les abattoirs pratiquant l'abattage rituel doivent posséder un piège rotatif (box d'abattage ou casting pen) qui permet de s'orienter vers La Mecque pour le rituel Halal, le rituel Casher ne nécessitant pas une orientation particulière. Le bovin doit avoir la tête bloquée et le cou saillant. L'opérateur déclenche la rotation du piège le long d'un axe horizontal. Le bovin se retrouve donc les pieds en l'air avec la tête dirigée dans la direction voulue. Le sacrificateur rituel (juif ou musulman) place le couteau sous la gorge de l'animal et procède à la saignée sans anesthésie ou étourdissement. Les personnes participant à ces saignées ont généralement reçu un enseignement religieux et pratique. Dans le rite halal (culte musulman), l'animal est dirigé vers La Mecque et il est égorgé. Dans le rite Casher (judaïsme), le sacrificateur rituel procède à l'égorgement (shehita) puis à la fouille des poumons et des autres viscères ; une anomalie, aussi infime soit-elle, peut conduire à la disqualification de la carcasse à titre religieux mais n'est pas pour autant consignée ou saisie par les services vétérinaires, véritables garants de la santé publique. Cette viande discréditée peut alors être introduite dans le parcours normal. Dans le rite halal, l’étourdissement est souvent pratiqué avant la saignée. La bête est assommée ou étourdie par électronarcose. En Angleterre, 90 % des animaux tués selon le rite halal sont assomés au prélable.

Coupe des pattes antérieures : Après la saignée, lorsque l'animal n'a plus de gestes nerveux, il est possible de couper les pattes antérieures, afin de faciliter le passage du pique qui a pour but de retirer le cœur et le foie avec les poumons et la vessie

Traçage du cuir : Un opérateur trace avec son couteau la peau pour pouvoir la manipuler, il retire la peau en prenant garde à ne pas salir le muscle avec la peau sale. Il coupe également la patte au niveau du genou. Il ligature le rectum afin que le contenu du système digestif de l'animal ne ressorte pas par cette voie. Un second opérateur, placé face à lui, procède de même avec la seconde patte et retire la mamelle si elle est présente. Une fois les deux pattes dépouillées, les opérateurs suspendent la carcasse sur deux crochets.

Arrachage du cuir : L'étape dite de l'arrachage du cuir consiste à enlever la peau de l'animal. Cette opération fait l'objet d'étapes dont le détail dépend de l'abattoir. Un opérateur dépouille légèrement le collier et va remonter jusqu'au sternum afin de pouvoir ligaturer l'herbière pour éviter la sortie de contenus gastriques par cette voie. Le ventre de la carcasse est dépouillé pour faciliter l'arrachage du cuir. Grâce à un arracheur, la peau est retirée par traction. La carcasse est parfois mise sous tension électrique pour tétaniser les muscles. Deux opérateurs effectuent cette opération pour éviter des déchirures musculaires à certains endroits fragiles (œillets). La peau est ensuite récupérée pour devenir du cuir ou de la gélatine alimentaire. Le bœuf écorché. Rembrandt (c 1**0)

Éviscération : Cette étape doit commencer au plus 45 minutes après l'abattage. Au-delà de ce délai les intestins deviennent poreux sous l'action d'enzymes et des micro-organismes qu'ils contiennent peuvent en sortir et atteindre les muscles, donc contaminer la carcasse.

Abats Blancs : Les abats blancs (tripes, intestins, panses…) sont alors retirés. Les intestins de bovin sont détruits car ils sont considérés comme des matières à risques spécifiés. Les panses peuvent être valorisées après deux échaudages, le premier les lave du contenu digestif et le second les cuit pour la consommation humaine ou animale.

Abats rouges : Ce sont les poumons, le cœur, les reins, la langue, la rate et le foie. Ils sont soumis à une inspection vétérinaire puis vendus pour la consommation humaine ou animale ou bien saisis pour destruction en cas de risque sanitaire (présence de douve dans le foie, animal malade…)

Démédulation : Tout d'abord pour des raisons liées à la présentation commerciale des viandes, et surtout depuis la crise de l'encéphalopathie spongiforme bovine, les carcasses sont démédulées. La moelle épinière est aspirée puis détruite par incinération.

Fente en demi : La carcasse est fendue en deux le long de la colonne vertébrale grâce à une scie pourvue d'une lame ruban sans fin.

Émoussage : Cette étape consiste à retirer la graisse (suif) de l'animal. Elle est réglementée pour éviter des abus car certaines pièces ne doivent pas être dégraissées.

Inspection vétérinaire : Un agent de la direction départementale des services vétérinaires inspecte la carcasse pour détecter tout problème sanitaire. S'il juge qu'une carcasse présente des lésions, il consigne la carcasse. Un vétérinaire viendra le lendemain inspecter la carcasse et s'il juge que tout ou partie de la carcasse peut poser un problème de santé publique il a le droit de la saisir totalement ou partiellement. Une carcasse est apte à la consommation dès lors qu'elle est estampillée.

Pesée fiscale : La carcasse est pesée, moins d'une heure après la saignée. On soustrait 2 % à cette masse "chaude" pour calculer ce qui sera payé à l'éleveur. La carcasse est ensuite mise en réfrigérateur de ressuage pour faire descendre progressivement, en 10 heures, la température de la carcasse jusqu'à 10 °C, puis en réfrigérateur de stockage pour quelle atteigne 4 °C après 24 heures. Si ces conditions ne sont pas respectées un choc thermique dit "cryo-choc" peut se produire (la viande est alors rendue irrémédiablement dure).

Dépistage des cas d'ESB en abattoir bovin

Obex pour le Test ESB
Obex pour le Test ESB

En abattoir bovin, les cas d'ESB sont dépistés par une analyse en laboratoire de l'obex, petit morceau en forme de V du bulbe rachidien caché par le cervelet. Le laboratoire pratique pour cela un test immunologique du type ELISA sur la partie droite du V, qui servira au test rapide.

Une fois les résultats connus, les carcasses probablement contaminées, ainsi que leurs coproduits (abats, suifs, cuir, etc.) par le prion sont écartés du circuit alimentaire humain et animal. Des faux positifs surviennent parfois. En France, un second test de confirmation a lieu à Lyon dans un laboratoire spécialisé, grâce à la partie restante de l'obex. Son résultat n'étant connu qu'après une semaine et les carcasses de bovins ne pouvant rester stockées pour des raisons d'hygiène, elles sont détruites en cas de test rapide positif. Les organes ou matières à risques spécifiés (moelle épinière, intestins, cerveau et yeux) sont détruits. La destruction des carcasses est prise en charge par l'interprofession mais le manque à gagner est important pour l'abattoir (environ 125 € par tonne).

Les veaux ne font pas l'objet de recherche de l'ESB, cependant certains de leurs organes à risques sont détruits (les intestins).

Abattage de porcins

Ces abattoirs convertissent les cochons en carcasses de porc destinées à la consommation humaine.

Réception des animaux : Les animaux arrivent dans l'abattoir par bandes d'élevage en porcherie, dès qu’ils pèsent environ 80 kg. Ils ne sont pas mélangés avec les porcs d'autres élevages pour éviter des interactions violentes entre animaux qui ne se connaissent pas donc limiter le stress (les porcs ont une intelligence similaire à celle du chien et sont donc très sensibles au stress). Afin de les calmer, ils sont, sitôt arrivés, aspergés d'eau par un brumisateur. L'apporteur doit fournir l'attestation vétérinaire et un numéro d'élevage tatoué sur les flancs des porcs. Il n'existe pas d'immatriculation individuelle.

Anesthésie : Le porc est anesthésié par étouffement au gaz carbonique (CO2) ou par électronarcose. Il se trouve en ce dernier cas dans un appareil de contention appelé restrainer, qui le soutient par les flancs et qui interdit tout contact avec le sol grâce à des rouleaux en V. Un problème subsiste avec le gazage par CO2 car les porcs étant très sensibles à la présence de ce gaz sont pris de panique lors de l'introduction de ce dernier. Les résultats au niveau cardiaque ont montré que le stress semblait être plus important lors de la conduite à l'anesthésie et lors des 40 premières secondes passées dans la nacelle. Par la suite, les battements plus faibles semblent montrer que les porcs sont inconscients. Au niveau comportemental, l'anesthésie se déroule en plusieurs phases pendant lesquelles les réactions des animaux sont assez caractéristiques. Les mouvements de recul, la phase d'inhalation et d'excitation semblent révéler une situation stressante, voire douloureuse pour les porcs. L'effondrement postural et les convulsions, quant à eux, sont des signes de la perte de conscience. Ainsi, lors de l'anesthésie au CO2, la période d'inhalation de gaz, mais également celle de l'excitation des porcs, restent problématiques quant au respect du bien-être animal. Plusieurs abattoirs utilisent l'électronarcose pour rendre les cochons inconscients. Des tenailles électrifiées sont placées de chaque côté de la tête du cochon. Il arrive fréquemment que la tension soit inadéquate, pas assez élevée ou que l'instrument ne soit pas maintenu assez longtemps afin que l'animal soit complètement inconscient au moment de la saignée.

Saignée : Le sang du porc est récupéré pour la cuisine du boudin (charcuterie) ou pour des industries de la biologie. Il coule le long d'un trocart, couteau creux relié à un tuyau le versant dans un récipient. Il ne coagule pas grâce à un batteur ou par adjonction d'un anticoagulant tel que l'EDTA. Chaque animal en fournit ainsi environ 4 litres.

Échaudage : Cette étape consiste à plonger ou à doucher les carcasses avec de l'eau à 62 °C pour éliminer plus facilement les poils lors de l'épilage. Si la température est mal maîtrisée, la peau se déchire (eau trop chaude) ou des poils resteront après l'épilage (eau trop froide).

Épilage : L'élimination des poils se fait mécaniquement grâce à des racleurs qui frappent la carcasse.

Flambage/Grattage/Finition : Le flambage élimine les poils résiduels. Certains abattoirs ne pratiquent pas d'échaudage et d'épilage mais procèdent à un flambage intégral de la carcasse, qui est alors stérile mais devient marron, ce qui n'est pas du goût de tous les clients. Le grattage et la finition éliminent les résidus.

Éviscération : Une fente du quasi et de l'abdomen est pratiquée pour retirer les abats blancs puis une fente du sternum permet de retirer les abats rouges. Ils sont conservés pour l'inspection vétérinaire.

Fente en demi : Par rapport aux bovins, cette opération est automatisée car la morphologie des porcs est plus homogène.

Pesée fiscale : La carcasse est soumise au contrôle vétérinaire puis pesée. Un appareil (le fat o meter) mesure le TMP (taux de muscle des pièces) qui exprime la proportion de graisse. La valeur de la carcasse dépend de la différence de cette valeur avec la norme (56 %), le moins gras (donc avec le TMP le plus élevé) étant le plus rentable pécuniairement parlant.(Bensehaila a.,1989). Ce fait a entraîné, ces dernières années, la disparition de races de cochons multicentenaires généralement les plus rustiques.

Abattoir de volailles

Réception des animaux : Les animaux sont enlevés la nuit chez les éleveurs, pour limiter le stress provoqué, et arrivent dans des cagettes. Les oiseaux sont maintenus dans l'obscurité et les opérateurs travaillent sous un rayonnement ultraviolet. Les volailles sont accrochées par leurs pattes.

Anesthésie : Elle est obligatoire sauf pour le gibier d'élevage et peut être pratiquée par électrocution (65 mA pendant 4 secondes) dans l'eau ou électronarcose pendant un temps inférieur à 10 secondes, ou bien, pour les seules petites volailles, par asphyxie par le CO2 (méthode appelée abattage par atmosphère contrôlée). Le gibier d'élevage comme les cailles peut être tué par caisson à vide, sans anesthésie.

Saignée : Elle se fait mécaniquement par une incision au cou qui n'atteint pas la trachée. Après passage dans un tunnel de saignée 50 % du sang est éliminé.

Échaudage : La volaille est aspergée ou immergée dans de l'eau à 52 °C pour faciliter la plumaison. Cette étape ne concerne pas canards et oies dont les plumes sont imperméables. L'échaudage est maintenant effectué pour les canards à 70 °C, certains échaudoirs sont équipés de bulleurs qui permettent de mieux pénétrer le plumage.

Plumaison : Une plumeuse mécanique enlève le plus gros des plumes puis une plumeuse de finition retire le duvet. Pour les animaux qui ne peuvent être échaudés, la plumaison se fait à la main. Les plumes sont récupérées pour les oreillers.

Finition à la cire : Pour enlever toute trace de plume, les carcasses sont immergées dans de la cire chaude puis, une fois refroidies, décortiquées à la main. La cire peut être recyclée une fois qu'elle est séparée des plumes par réchauffement jusqu'à liquéfaction et par filtrage des résidus solides.

Éviscération : Les pattes et la tête sont coupées, la carcasse est fendue au niveau du cloaque et les abats retirés. Le foie, le cœur et les gésiers sont remis après éviscération.

Ressuage : La carcasse est stockée à 4 °C pendant 2 heures.

Réglementation

L'abattoir est réglementé par le Code Rural (Partie Réglementaire), Sous-section 1 : Dispositions générales.

Aussi par :

Arrêté du 12 décembre 1997 relatif aux procédés d’immobilisation, d’étourdissement et de mise à mort des animaux et aux conditions de protection animale dans les abattoirs ;

Dispositions du Code Rural relatives à l'euthanasie des animaux ;

Directive 93/119/CE du Conseil du 22 décembre 1993 sur la protection des animaux au moment de leur abattage ou de leur mise à mort ;

Règlement européen (applicable le 1 janvier 2013) (CE) N o 1099/2009 du Conseil du 24 septembre 2009 sur la protection des animaux au moment de leur mise à mort ;

Note de service DGAL/SDSSA/N2009-8290 (Date: 22 octobre 2009) du Ministère de l'Alimentation, de l'Agriculture et de la Pêche (Objet : Modification de la note de service DGAL/SDSSA/MAPP/N2008-8290 du 20 novembre 2008 – mise en place de deux « mini-grilles » relatives au contrôle du bien-être animal à l'abattoir)

中文百科

美国农业部官员审视屠房状况

屠房是屠宰动物的设施。据统计,平均每只动物的40-45%可供食用,10-15%会被弃置,剩余的40-45%会被制成副产品,例如:皮革、肥皂、蜡烛、明胶等。20世纪后期,美国屠房的设计很大程度受到动物科学学者天宝·葛兰汀的影响,她倡导减轻动物在屠宰过程所受的压力,可以改善屠房的效率和盈利。

法法词典

abattoir nom commun - masculin ( abattoirs )

  • 1. lieu où on met à mort et où on découpe les animaux de boucherie destinés à la consommation

    les vaches sont conduites à l'abattoir

mener à l'abattoir locution verbale

  • 1. conduire à une mort presque certaine en donnant des ordres en tant que chef

    mener ses hommes à l'abattoir

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