词序
更多
查询
词典释义:
germanique
时间: 2023-09-07 22:22:55
[ʒεrmanik]

a.1. 日耳曼人 2. 德;德语地区 3. [用作n.] 德语地区人— n.m.日耳曼语族

词典释义
a.
1. 日耳曼人
langues germaniques日耳曼语族

2. 德;德语地区
les pays latins et les pays germaniques拉丁语系与德语

3. [用作n.] 德语地区

— n.m.
日耳曼语族
近义、反义、派生词
近义词:
allemand,  teuton
联想词
celtique 克尔特人; scandinave 斯堪纳维亚,斯堪纳维亚人; allemand ,德意志; slave 斯拉夫; allemande ; nordique 北欧; germanophone 讲德语; helvétique 赫尔维西亚, 瑞士; gauloise 高卢; gaulois 高卢; bavaroise 巴伐利亚;
当代法汉科技词典

germanique adj. 日耳曼型

短语搭配

Empire romain germanique日耳曼罗马帝国

Saint Empire romain germanique神圣罗马帝国

Confédération germanique德意志邦联

langues germaniques日耳曼语族

la culture germanique日尔曼文化

les langues germaniques日耳曼语系

la discipline germanique德国传统纪律

la Cconfédération germanique德意志邦联

les pays latins et les pays germaniques拉丁语系国家与德语国家

Il a un nom d'une consonance germanique.他有一个听起来像德文的名字。

原声例句

Le latin, oui, mais aussi des langues germaniques comme le francique.

拉丁语,是的,还有像法兰克语这样的日耳曼语系。

[Madame à Paname]

Donc en général, les mots qui commencent par un H muet viennent du latin alors que les mots qui commencent par un H aspiré viennent de langue germanique.

所以一般来说,以不发音的 H 开头的单词来自拉丁语,而以送气的 H 开头的单词来自日耳曼语。

[Madame à Paname]

Mais en 1525, à Pavie, le roi de France est fait prisonnier par Charles Quint, empereur du Saint Empire romain germanique.

但在1525年的帕维亚,法国国王被神圣罗马帝国的皇帝查理五世所俘虏。

[Reflets 走遍法国 第二册 视频版]

La volonté des deux partenaires de maintenir un lien solide et intense entre les civilisations latine et germanique se manifeste à travers des réalisations communes.

两国希望保持拉丁文明与日耳曼文明之间紧密关系的愿望通过共同的活动体现出来。

[法语词汇速速成]

En effet, c'est en Haute Allemagne que naîtra la tradition du Osterhase —— le lapin de pâques qui se répandra dans les pays germaniques puis anglo-saxons.

事实上,复活节兔子是发源于上德国区的,蔓延到德语区国家,接着是英语区国家。

[中法节日介绍]

A noter que s'appeler Lallemand ne veut pas forcément dire qu'on descend d'un ancêtre germanique.

需要注意的是,叫做勒诺曼德的人并不一定意味着他们是日耳曼祖先的后代。

[精彩视频短片合集]

Gutenberg, ou Johannes Gansfleisch de son vrai nom, naît à la fin du 14e siècle à Mayence, une petite ville du Saint-Empire romain germanique, actuelle Allemagne.

古腾堡,真名Johannes Gansfleisch,出生于14世纪末的Mayence,这是神圣罗马帝国的一个小镇,属于现在的德国。

[Quelle Histoire]

J'en ai conservé quelques rudiments germaniques qui me permettent de me faire comprendre quand cela est nécessaire.

我还记得一些基础的德语,需要的话还能用来和人沟通。

[那些我们没谈过的事]

A leur tête, le roi de France Philippe Auguste, celui d'Angleterre Richard Cordelion, et l'empereur germanique Frédéric Barberousse.

为首的是法国国王菲利普·奥古斯特、英国国王理查德·科德里安、和日耳曼皇帝弗雷德里克·巴巴罗萨。

[Quelle Histoire]

Certaines représentations culturelles germaniques les montrent même en couple parental, père Rhin et mère Danube.

一些日耳曼文化表现形式甚至将他们比作一对父母,莱茵河是父亲,多瑙河是母亲河。

[Le Dessous des Cartes]

例句库

Odoric : un prénom masculin, d’étymologie germanique odo qui signifie « richesse » et rik qui signifie « roi ».

男用名,源自日耳曼语odo意即“财富”和rik意即“国王”。

Tous les dictionnaires indiquent par un signe conventionnel quels h (généralement d’origine germanique) sont aspirés et quels h (généralement d’origine gréco-latine) ne le sont pas.

所有的字典都会通过一个常规的符号来指出哪些是哑音而哪些是嘘音。

Guérin ou Warren : un prénom masculin, fêté aussi le 27 août, d’étymologie germanique waran qui signifie « protéger ».

rin或Warren :男用名,8月27日也是这个名字的节日,源自日耳曼语waran意即“保护”。

Il a un nom d'une consonance germanique.

他有一个听起来像德文的名字。

Wivine : un prénom féminin, d’étymologie germanique: wid qui signifie « forêt » et win qui signifie « ami ».

女用名,源自日耳曼语wid意即“森林”和win意即“朋友”。

Le Saint Empire romain germanique est dissous lors de la renonciation de François II de Habsbourg à la couronne impériale.

随着哈布斯堡的弗朗索瓦二世放弃神圣罗马皇帝帝位,神圣罗马帝国宣告解体。

Sébald : un prénom masculin, d’étymologie germanique sig qui signifie ? victoire ? et bald qui signifie ? hardi ?.

男用名,源自日耳曼语sig意即“胜利”和bald意即“勇气”。

Walburge : un prénom masculin, d’étymologie germanique wald qui signifie « qui gouverne » et burg qui signifie « forteresse ».

男用名,源自日耳曼语wald意即“统治者”和burg意即“堡垒”。

Gontran : un prénom masculin, d’étymologie germanique gund signifie « guerre » et Ans qui est « une divinité teutonne ».

男用名,源自日耳曼语gund意即“战争”和Ans即“日耳曼人的神”。

Foulques : un prénom masculin, d’étymologie germanique volk qui signifie « peuple ».

男用名,源自日耳曼语volk意即“人民”。

La fidélité fut également une autre constante de son existence, c'est-à-dire l'attachement résolu aux valeurs fondamentales, ce qui est au demeurant - comme on le sait - un trait du génie des peuples germaniques.

坚定忠诚,或者说是坚信基本价值的品德(而我们知道这是日耳曼民族的特性,)是他一生中另一个始终不变的特点。

Tombé sous la domination de l'Empire franc à la fin du VIIIe siècle et, au Xe siècle, ce territoire devint le duché indépendant de Carantanie sous le règne du Saint empereur romain germanique Otto Ier.

这片领土于8 世纪为法兰克帝国所兼并,到 10 世纪,它成为神圣罗马帝国皇帝奥托一世治下的一个卡兰塔尼亚大公国。

En raison de sa situation géopolitique, la Slovénie subit un mélange d'influences germaniques, slaves et romanes, et sa taille relativement réduite l'a toujours incitée à s'ouvrir aux courants internationaux, en établissant des liens avec les grands centres culturels de la région au sens large (Vienne, Trieste, Prague, Zagreb, Belgrade, Budapest, etc.).

斯洛文尼亚由于其所处地理位置,兼受日尔曼人、斯拉夫人和古罗马人的影响,而且由于其幅员不算辽阔,斯洛文尼亚一直向国际潮流开放,将它自己与更大区域内的基准中心联系在一起(维也纳、的里雅斯特、布拉格、萨赫勒布、贝尔格莱德、布达佩斯等)。

Le transfert par livraison est la norme dans les pays de droit romain qui appliquent la distinction propre à ce droit entre le titre (titulus) et le mode (modus) de transfert, comme la plupart des systèmes juridiques ibéro-américains ainsi que dans les pays influencés par le droit germanique ou dans le codes inspirés du code civil allemand.

交付转让,是按罗马法区分转让所有权(titulus)和转让方式(modus)的民法法系的基本规则,如伊比利亚-美洲法系;在受德国法律影响的法系中或在受《德国民法典》的启示编纂的法典中,交付转让也是一项基本规则。

法语百科

Thing germanique (assemblée de gouvernement), d'après un relief de la colonne de Marc-Aurèle, 193 ap. J.-C.

Les peuples germaniques ou Germains (du latin germanus, d'étymologie incertaine) sont des ethnies indo-européennes originellement établies en Europe septentrionale.

Leur protohistoire se situe dans les territoires connus sous le nom de Germanie (latin Germania), de Thulé (terme grec désignant probablement la Scandinavie ou le Nord de l'Allemagne), ou encore sur les rives de la mer Noire (voir notamment l'article Goths).

Mieux connus dans le monde latin à partir du I siècle, principalement à travers l'œuvre de l'historien Tacite, l'expansion originelle des Germains est attestée à l'âge du bronze danois. C'est à cette période que la linguistique fait remonter la différenciation linguistique en trois grands groupes : Germains orientaux, Germains occidentaux et Germains septentrionaux. Cette communauté linguistique est constitutive du paradigme de « Germains ».

Origines

Foyer proto-germanique, I âge du fer : groupe nordique au nord (rouge) et la culture de Jastorf au sud (magenta).

L'origine des peuples germaniques étant probablement liée à la culture rubanée et à la culture de la céramique cordée, c'est à partir de l'âge du bronze danois, d'après l'archéologie allemande et scandinave, que des cultures du Sud de la Scandinavie se diffusent progressivement vers le sud, vers l'Allemagne et les rives méridionales de la mer Baltique. Elles se répandent dans la grande plaine européenne, pour gagner au début du second âge du fer (v. 500 av. J.-C.) les franges du monde celtique (civilisation de La Tène) : le Rhin inférieur, la Thuringe et la basse Silésie. Il est courant d'attribuer un caractère germanique à la culture de Jastorf (Sud du Danemark et Nord de l'Allemagne) bien que l'espace recouvert par cette culture ne corresponde pas nécessairement à des frontières linguistiques.

Au phénomène de diffusion correspondraient probablement le bon accès au fer en Scandinavie et un climat refroidissant. Il est possible qu'une expansion démographique y contribua également, engendrant un peuplement nouveau de régions jusque-là presque vides d'hommes. Les Grecs ou les Romains n'en ont laissé aucun témoignage écrit. En effet, ils n'avaient aucun contact direct avec les Germains, puisqu'ils en étaient séparés par les Celtes. Les Germains sont cependant souvent confondus avec les Celtes par les historiens de l'Antiquité, ce qui fait dire que l'ancien nom des Germains pouvait être celui des Celtes, les Germains n'ayant été mentionnés que tardivement. En tous cas, à partir du III siècle av. J.-C., a lieu une période de formation de peuples qui s'achève quand les Germains entrent dans l'Histoire.

Contextualisation

Alors que la tradition historiographique française confine les peuples germaniques à des tribus inconnues réfugiées dans des forêts humides au-delà du Limes en Germanie (jusqu'à l'Antiquité tardive), puis à l'emploi systématisé du terme barbare lors du Haut Moyen Âge, il est possible de décrire une civilisation germanique unifiant les traits des anciens peuples d’Europe du Nord précédant leur christianisation.

Cette description n'a donc de sens que dans la situation de l'âge du fer germanique, antérieur à l'âge des Vikings selon les découpes de l'historiographie anglo-saxonne. Compte tenu des trajets des peuples, les Germains de la mer du Nord émanent d'une culture scandinave à compter du II siècle, identique à celle des futurs conquérants Vikings.

Des découvertes récentes réalisées depuis les cinquante dernières années et prises en charge par des universités allemandes dans les sections archéologiques permettent d'en révéler les traits, ce qui bouscule la manière dont cette civilisation était présentée jusqu'alors à partir des chroniques rédigées par ceux que ces peuples avaient envahis.

Les divers peuples germaniques grignotent progressivement les territoires des Celtes et entrent en contact avec les Romains, qui nomment cette terre la Germanie (d'après Tacite). Cette carte compare chronologiquement leur expansion, jusque 300, avec celle de l'Empire romain, jusque 117.

Le contexte de ce paragraphe est donc chronologiquement du II au V siècle apr. J.-C. ; il commence par l'arrivée de peuples en Germanie provenant de Scandinavie ou d'îles hypothétiquement originelles (Bornholm, Gotland) situées en mer Baltique. Géographiquement, il comprend la Germanie connue des Romains étendue jusqu'à la Pologne et les limites primitives de la Russie historique (Novgorod était connue des Svears , voire fut développée par eux).

Leurs emplacements en Germanie sont aujourd'hui reconstitués par le relevé des cultures archéologiques, travail plutôt ardu attendu que les traces d'une hutte en bois et pierres ne permettent pas de distinguer si elle fut bâtie par des Burgondes ou des Alamans. On peut éventuellement parler de protohistoire pour décrire leurs implantations précédant leur contact avec la civilisation romaine, dans la mesure où après 325 les annalistes de Rome n'ont plus d'éléments pour les relater dans leurs écrits.

La dynamique d'expansion du monde latin sous l'égide de l'Empire n'a pas fonctionné pour ces peuples, là où elle avait marché pour les Celtibères et les Gaulois, pour ne citer qu'eux ; les provinces taillées au-delà des frontières naturelles que forment le Rhin et le Danube telles que la Rhétie ne se sont pas stabilisées et ont été régulièrement ravagées.

Le nom des Germains

L'origine du nom des Germains a toujours divisé les spécialistes, et la question n'est pas résolue à ce jour. Une seule chose semble sûre : c'est en latin que le mot apparaît pour la première fois, sous le stylet de César, lorsque ce dernier évoque, au tout début de ses Commentaires sur la Guerre des Gaules, les différents peuples d'Europe occidentale en 58 av. J.-C. : Belgæ […] proximi […] sunt Germanis, qui trans Rhenum incolunt, « les Belges […] sont proches des Germains, qui habitent au-delà du Rhin ». Ce nom est repris sous la même forme dans le traité que Tacite consacra aux Germains vers l'an 98, De Origine et Situ Germanorum (La Germanie). César crée également le concept géographique de Germania.

Comme le font justement remarquer les auteurs du Chambers Dictionary of Etymology, les peuples germaniques eux-mêmes n’ont jamais employé à date ancienne le nom de Germani pour s’auto-désigner (ce terme, avant d’être emprunté par d’autres langues, ne se rencontre qu’en latin) : ils ont généralement utilisé pour ce faire le produit du germanique commun *þeudiskaz « du peuple », adjectif formé sur *þeudō « peuple », lui-même issu de l’indo-européen *teut-eh₂- « tribu » : de ce terme procèdent, par exemple, l’allemand deutsch « allemand », le néerlandais Duits « allemand », Diets « néerlandais médiéval » et le gotique þiudiskō « païen ». Il est aussi indirectement à l’origine de l’ancien français tieis, tiois (féminin tiesche), qui a désigné de manière générale toute personne ou tout peuple de langue germanique, ainsi que du français tudesque et de l'italien tedesco « allemand », par l’intermédiaire du latin médiéval theudiscus. Le germanique commun *ϸeudō « peuple » est par ailleurs apparenté au dérivé *ϸeudanōz (de l’indo-européen *teutonōs « ceux de la tribu »), nom tribal passé en celtique puis latinisé en Teutoni. Le français en a tiré le nom des Teutons et l’adjectif teutonique, souvent employé par le passé (comme en anglais, d’ailleurs) au sens de « germanique ». La forme singulière de ce mot en indo-européen, *teutonos, « celui de la tribu », est en outre à l'origine du mot gotique *ϸiudans « roi », littéralement « (chef) de la tribu », par l'intermédiaire du germanique commun *ϸeudanaz.

L'hypothèse germanique

La plupart des spécialistes actuels rejettent implicitement une étymologie germanique du mot latin Germanus. Ils font état, selon les cas, soit d'une origine inconnue ou du moins très controversée, soit d'une étymologie celtique ou latine. Néanmoins, il a été fait par le passé diverses tentatives dans ce sens, en dépit du fait que le nom ait été inconnu des langues germaniques à date ancienne.

La plus fréquente consiste à y voir un composé des éléments germaniques gair- > gēr- « lance » et man « homme », qui fait du Germain un « homme à la lance ». Cette étymologie populaire est au mieux qualifiée de « traditionnelle » dans les ouvrages de référence. Elle est formellement infirmée par la phonétique : en effet, la première attestation connue du nom des Germani datant du I siècle av. J.-C., sa création se situerait nécessairement à l'époque du germanique commun, où le mot pour « lance », *gaizaz, a encore sa diphtongue ai qui n'évoluera en ē que bien plus tard. Il ne peut en aucun cas être transcrit par Ger- à cette date. André Cherpillod rapporte également diverses interprétations hautement fantaisistes telles que ger-man « main avide » ou encore « chef des hommes », mentionnées ici pour mémoire seulement.

L'hypothèse celtique

L'idée que César, en citant les Germānī, ne fait que reprendre un terme employé par les Gaulois pour désigner leurs voisins les Germains cisrhénans (terme ensuite appliqué à l'ensemble des peuples de langue germanique) a séduit plusieurs auteurs. C'est l'explication que l'on voit le plus régulièrement évoquée, parfois en alternance avec la suivante, dans bon nombre de dictionnaires étymologiques. Il est à noter cependant qu'elle n'est pas envisagée par la majorité des spécialistes du gaulois.

Dans la plupart des cas, le mot est rapproché avec prudence du vieil irlandais gair « voisin » + maon, man « peuple » : avec prudence, car l'équivalent de ces mots n'est pas attesté en gaulois. Dans cette hypothèse, les Gaulois auraient nommé leurs voisins germaniques de la rive droite du Rhin de la manière la plus simple qui soit : « les hommes voisins, le peuple voisin ». Le nom des Germānī a également été interprété, toujours de manière hypothétique, par « ceux qui crient », « les hurleurs », étymologie suggérée par le vieil irlandais gáirm et le gallois garm « crier, hurler ». Dans ce second cas, le terme est bien attesté en gaulois par le radical garo- et le substantif garman « cri ». Cependant, ces deux explications sont réfutées de manière assez convaincante par le Chambers Dictionary of Etymology pour des raisons phonétiques (quantité des voyelles; évolution des groupes consonantiques). Les auteurs de cet ouvrage considèrent plus prudent de laisser Germānī inexpliqué.

L'hypothèse latine

La solution alternative consiste à penser que Jules César, en parlant des Germānī, a tout simplement employé le mot latin germanus, dont les sens sont multiples : « naturel, vrai, authentique; de la (même) race », et aussi « germain, de frère germain », puis « frère ». Dans cette optique, César décide d'appeler Gallia et Germania deux régions qu'il sépare plus ou moins arbitrairement par le Rhin, ainsi que l'a présenté par exemple Christian Goudineau. Étant donné qu'aux yeux du proconsul, il n'y avait pas de différence fondamentale entre Germānī et Galli (sinon, pour ces derniers, un contact plus poussé avec la civilisation romaine), certains auteurs ont choisi d'interpréter le nom des Germains par « (le peuple) frère ».

Une analyse différente, proposée entre autres par Louis Deroy et Marianne Mulon, s'appuie sur le fait que ces derniers, plus belliqueux et réfractaires, étaient restés davantage à l'écart de la civilisation méditerranéenne, et donc fidèles à leurs propres origines : de ce point de vue, les Germains étaient « les vrais », « les authentiques », « les naturels », par opposition aux Gaulois déjà partiellement colonisés et romanisés. Les auteurs mettent ce sens de l'adjectif germanus en parallèle avec son emploi chez divers écrivains latins, tels que Plaute évoquant les femmes ex germana Græcia, « de la Grèce propre » (et non de l'une de ses colonies), ou encore Cicéron parlant de illi veteres germanique Campani, « ces anciens et authentiques Campaniens ». Si cette dernière explication ne fait pas plus l'unanimité que les autres, elle a l'avantage de ne poser aucun problème phonétique.

Les principales branches des Peuples germaniques

Les peuples germaniques sont divisés en deux ou trois branches principales, selon la période considérée et pour des raisons ethnolinguistiques :

le rameau nordique ou Scandinaves ;

le rameau westique ou Germains occidentaux ;

le rameau ostique ou Germains orientaux.

Leur population est estimée de 1 à 4 millions d'individus. Les tribus sont indépendantes les unes des autres et il n'y a pas d'unité politique.

Voici une liste de ces principaux peuples, ainsi que les dates auxquelles leur existence est connue par les sources historiques.

Germains septentrionaux ou Scandinaves

Dans l'état actuel des connaissances, il est admis que des populations habituellement qualifiées de « germaniques » formèrent le premier peuplement du sud de la Scandinavie à l'âge du bronze, tandis que le nord de celle-ci (majeure partie de la Suède, de la Norvège et la Finlande) était peuplé de Finnois (voir Lapons). Toutefois, le rattachement des premiers Scandinaves aux « Germains », terme qui ne les engloba jamais, doit beaucoup a posteriori aux historiographies nationales à caractère mythologique du haut Moyen Âge et à l'historiographie allemande du XIX siècle. Aussi, le qualificatif de « scandinaves », plus précis et moins connoté, est plus adapté pour ces populations.

Danois

Goths (Scandinavie)

Suédois

Germains occidentaux

Paradoxalement, ce sont ceux dont la préhistoire et la protohistoire sont les moins bien connues à cause des mouvements de populations dont il a été question précédemment et des brassages de populations que ces mouvements entraînèrent à la lisière du monde romain. En raison de leur diversité, les Germains occidentaux sont subdivisés en trois sous-groupes par les linguistes : les Germains de Rhénanie (établis entre le Rhin et le Weser), les Germains de l'Elbe et les Germains de la mer du Nord. Les principales sources dont nous disposons sur ces peuples sont les sources romaines, notamment l'œuvre à caractère ethnographique de Tacite (La Germanie) et les écrits de Pline l'Ancien.

Germains de Rhénanie : Chérusques, Bataves, Bructères, Chamaves, Hattuaires, Chattes, Ubiens, Sicambres,* Ampsivariens, etc. Certains de ces Germains formèrent au début de l'ère chrétienne une confédération de peuples importante pour l'histoire du haut Moyen Âge : les Francs (franci, à l'étymologie incertaine : les « hardis, vaillants » ou « hommes libres »). Les Saliens, une partie de ceux-ci, servirent comme auxiliaires de Rome sans être réellement soumis à l'Empire au V siècle. Depuis les provinces de Belgique première et seconde, où certains de leurs « rois » avaient un commandement militaire (dux), ils constituèrent ensuite un royaume qui s'étendit au VI siècle sur la majeure partie des Gaules. D'autres, les Marcomans, alors établis en Bohême, prirent le nom de Bavarois (Baio-warii : les soi-disant légataires des Celtes Boïens), à une date indéterminée. Ils franchirent le Danube sur son cours moyen vers la fin du V siècle et furent successivement soumis aux Alamans, aux Ostrogoths, puis aux Francs avant de gagner leur indépendance à la fin du VII siècle.

Certains de ces Germains formèrent au début de l'ère chrétienne une confédération de peuples importante pour l'histoire du haut Moyen Âge : les Francs (franci, à l'étymologie incertaine : les « hardis, vaillants » ou « hommes libres »). Les Saliens, une partie de ceux-ci, servirent comme auxiliaires de Rome sans être réellement soumis à l'Empire au V siècle. Depuis les provinces de Belgique première et seconde, où certains de leurs « rois » avaient un commandement militaire (dux), ils constituèrent ensuite un royaume qui s'étendit au VI siècle sur la majeure partie des Gaules.

D'autres, les Marcomans, alors établis en Bohême, prirent le nom de Bavarois (Baio-warii : les soi-disant légataires des Celtes Boïens), à une date indéterminée. Ils franchirent le Danube sur son cours moyen vers la fin du V siècle et furent successivement soumis aux Alamans, aux Ostrogoths, puis aux Francs avant de gagner leur indépendance à la fin du VII siècle.

Germains de l'Elbe : Marcomans, Quades, Hermundures ou Hermondures, Semmons et Lombards. Certains de ces Germains, notamment des Quades et des Marcomans désignés sous le nom de Suèves (« Souabes »), prirent part à l'invasion de la Gaule aux côtés des Vandales et des Alains, en 406–409, avant de gagner la péninsule Ibérique et de s'établir en Galice. D'autres, demeurés au-delà de la frontière romaine dans les Champs Décumates, entre Danube et Rhin supérieurs, formèrent la ligue des Alamans (Allmannen : « tous les hommes »), mentionnée pour la première fois au début du III siècle. Cette ligue étendit considérablement son territoire au V siècle, après la destruction de l'empire des Huns ; les Alamans se heurtèrent ensuite aux Francs et furent vaincus à plusieurs reprises, notamment lors de la bataille de Tolbiac, en 496. Placés sous protectorat franc, ils se révoltèrent en vain avant de disparaître en tant que nation à la suite d'une dernière défaite en 746 et au massacre de Cannstatt.

Certains de ces Germains, notamment des Quades et des Marcomans désignés sous le nom de Suèves (« Souabes »), prirent part à l'invasion de la Gaule aux côtés des Vandales et des Alains, en 406–409, avant de gagner la péninsule Ibérique et de s'établir en Galice.

D'autres, demeurés au-delà de la frontière romaine dans les Champs Décumates, entre Danube et Rhin supérieurs, formèrent la ligue des Alamans (Allmannen : « tous les hommes »), mentionnée pour la première fois au début du III siècle. Cette ligue étendit considérablement son territoire au V siècle, après la destruction de l'empire des Huns ; les Alamans se heurtèrent ensuite aux Francs et furent vaincus à plusieurs reprises, notamment lors de la bataille de Tolbiac, en 496. Placés sous protectorat franc, ils se révoltèrent en vain avant de disparaître en tant que nation à la suite d'une dernière défaite en 746 et au massacre de Cannstatt.

Germains de la mer du Nord : Chauques, Angles, Jutes, Warnes, Frisons et Saxons. Certaines de ces tribus, notamment des Angles et des Warnes se regroupèrent au IV siècle pour former la ligue des Thuringes. Établis entre l'Elbe et le Main au début du V siècle, ils furent soumis au protectorat des Huns avant de créer un éphémère royaume en Germanie intérieure, une fois émancipés de la domination de ces derniers (ap. 453) ; se heurtant aux Francs au début du VI siècle, ils disparurent en tant que nation avant la fin du VII siècle. D'autres s'établirent dans l'île de Bretagne à partir du premier tiers du V siècle ; ils y fondèrent les royaumes anglo-saxons durant le haut Moyen Âge avant de donner naissance à la nation anglaise, principalement au contact des autres peuples de l'île, entre le VII siècle et le X siècle (voir Anglo-Saxons).

Certaines de ces tribus, notamment des Angles et des Warnes se regroupèrent au IV siècle pour former la ligue des Thuringes. Établis entre l'Elbe et le Main au début du V siècle, ils furent soumis au protectorat des Huns avant de créer un éphémère royaume en Germanie intérieure, une fois émancipés de la domination de ces derniers (ap. 453) ; se heurtant aux Francs au début du VI siècle, ils disparurent en tant que nation avant la fin du VII siècle.

D'autres s'établirent dans l'île de Bretagne à partir du premier tiers du V siècle ; ils y fondèrent les royaumes anglo-saxons durant le haut Moyen Âge avant de donner naissance à la nation anglaise, principalement au contact des autres peuples de l'île, entre le VII siècle et le X siècle (voir Anglo-Saxons).

Germains orientaux

Il s'agit du groupe le plus homogène qui réunit les peuples qui conservèrent le mieux leur culture, leur langue et leur unicité durant le Moyen Âge. Des histoires ou Historiae à caractère ethnique rédigées durant cette période nous renseignent sur les origines de certains d'entre eux, tandis que d'autres disparurent précocement. Il est communément admis que ces Germains, ou du moins une partie d'entre eux, sont originaires de Scandinavie. Il semble que dans les sources antiques le terme de Germani n'ait jamais été appliqué aux Germains orientaux.

Bastarnes qui migrèrent du bassin de la Vistule à celui du Tyras.

Burgondes, à l'origine du toponyme « Bourgogne ».

Gépides, à l'origine d'un royaume établi en Dacie après le retrait de l'Empire romain.

Goths qui, venant des rivages de la Baltique, s'établirent au nord-ouest de la mer Noire où ils se scindèrent en deux groupes : à l'est du Tyras les Greuthunges, d'où seraient issus les Ostrogoths ; à l'ouest du Tyras les Thervinges d'où seraient issus les Wisigoths.

à l'est du Tyras les Greuthunges, d'où seraient issus les Ostrogoths ;

à l'ouest du Tyras les Thervinges d'où seraient issus les Wisigoths.

Hérules, venus des rivages de la Baltique, établis le long du bas-Danube après avoir pillé Athènes et fameux comme pirates de la Baltique à la Méditerranée en passant par la mer Noire.

Ruges, établis en Pannonie.

Rus', à l'origine du toponyme « Russinie/Ruthénie/Russie ».

Skires, dont est issu Odoacre qui succéda au dernier empereur romain d'Occident, Romulus Augustule.

Vandales, qui fondèrent un vaste royaume en Afrique du Nord. Il est possible que l'Andalousie tire son nom des Vandales, mais cette hypothèse est en concurrence avec plusieurs autres.

Données géographiques, linguistiques et culturelles

D’après Régis Boyer, les Germains ont un alphabet en partie fondé sur le latin, souvent utilisé pour des offices religieux ou sur les armes.

Description de la civilisation germanique

Gouvernement

Il est propre à chaque peuple. Il n'y a pas d'administration, éventuellement un conseil des sages sur le mode scandinave, mais cette assertion provient plus d'une déduction propre à l'origine de certains des peuples.

La manière d'élire les chefs des tribus et peuples est très différente de celle issue de l'Empire romain, et forme la base des futures structures monarchiques et de l'aristocratie en expérience lors du Haut Moyen Âge qui va s'ouvrir. La transmission héréditaire d'un titre n'est absolument pas un trait identifié à ce moment, ceci relevant vraisemblablement d'une construction ultérieure par dévoiement des titres de l'administration romaine.

Il n'y a pas à proprement parler de roi avant l'existence des premiers royaumes sédentaires.

Les chefs conduisent leur peuple (lire dux) parce qu'ils sont les plus aptes (Braves) pour le faire, et reconnus par l'aristocratie dominante de ce peuple.

Droit germanique

C'est un droit de tradition orale sur le mode scandinave, propre à l'identité de chaque peuple.

Dans les royaumes sédentarisés du V siècle, il fusionne peu à peu avec certains concepts du droit romain en passant par des édits rédigés et s'inspirant du Code théodosien : lire droit des royaumes barbares.

Structure sociale

Les sociétés germaniques, jusqu'à la période des Grandes Invasions, ont une structure sociale assez souple. Les rois, les chefs de guerre, les prêtres n'ont qu'un pouvoir de circonstance fondé sur le consensus. L'instance supérieure est l'assemblée des hommes libres, autour d'un sanctuaire commun, où les décisions se prennent à l'unanimité par acclamations. Le groupe familial est très solidaire et collectivement responsable, notamment pour l'exercice de la vengeance et le paiement du wergeld (prix du sang).

La coutume reconnaît une stratification hiérarchique fondée sur la liberté : les nobles (vx.sax. aðali) (ceux qui, probablement, fournissent les rois et les chefs de guerre), les simples hommes libres (baro), les lètes (m.nl. laet, anc.fr. culvert) (affranchis ou demi-affranchis) et les serfs (vx.h.all. dio). Le tarif du wergeld et les autres pénalités sont déterminés en fonction du rang social. Les esclaves n'ont aucune personnalité juridique, ils n'ont ni biens ni liens familiaux et sont une simple propriété de leurs maîtres. Dans les royaumes germaniques du Haut Moyen Âge, les rois s'efforcent de maintenir l'identité légale du peuple conquérant, considéré comme la classe guerrière qui élit le roi et l'accompagne au combat. En fait, il y a une fusion sociale progressive entre les descendants des Goths, Burgondes, Lombards, etc., et ceux des peuples conquis.

L'esclavage n'est pas étranger aux sociétés germaniques. En effet, elles distinguaient les personnes libres, semi-libres (peuples conquis) et les esclaves.

Pratiques guerrières

Lire armement des Germains.

Agriculture

Les Germains sont principalement des agriculteurs sédentaires, à bien distinguer des nomades des steppes avec qui ils sont en contact. Ils pratiquent une agriculture extensive avec de longues jachères, qui leur permettent d'entretenir un bétail nombreux. En plus de l'agriculture, il y avait des artisans tels que forgerons, potiers et charpentiers. Les dialectes germaniques avaient deux mots pour désigner la roue, connue depuis les temps indo-européens. Les Germains ne connaissent pas l'argent, le commerce est limité à l'échange de produits naturels. Le bien principal est constitué comme pour les Romains par le bétail. Ainsi la signification du mot anglais fee « frais (à payer) » provient précisément du vieil anglais feoh « bovins ; biens meubles ».

Parmi les cultures, l'orge tient un rôle particulier. Diverses espèces de blé, de seigle, d'avoine et de millet le complètent selon des différences régionales. Surtout sur les côtes de la mer du Nord, la fève a été cultivée. On cultive le petit pois, le lin et le chanvre. L'horticulture est bien exploitée, mais probablement pas l'arboriculture. On cueille les fruits sauvages, les glands, diverses baies (framboises, mûres) et des herbes sauvages telle que la spergule. Le miel des abeilles sauvages est recueilli. L'apiculture dans le sens moderne n'existe pas encore. Les Germains réalisent certains progrès techniques comme la culture du seigle, mieux adapté que le blé aux climats frais.

Étaient élevés principalement les bovins, également les moutons, les porcs, les chèvres et de la volaille, ainsi que les chevaux, les chiens et les chats. Les Germains savaient comment fabriquer du fromage. Les langues germaniques connaissaient un mot pour le fromage à pâte fraîche, non-affiné, qui survit dans les langues nordiques ; cf. suéd. ost « fromage ». Pour le fromage affiné, à pâte dure, ils ont emprunté le mot latin cāseus ; cf. néerl. kaas, all. Käse « fromage ».

L'araire est connu depuis l'avent de l'agriculture ; la charrue est d'usage sporadique à la veille des migrations. De même, la herse était connue ainsi que la bêche, la houe, le râteau, la faucille et la faux. Ils laissent les terres en jachère régulièrement connaissant les avantages de la fertilisation. Le grain est mangé principalement sous la forme de bouillie, le pain étant réservé à la classe supérieure jusqu'au Moyen Âge.

La productivité était significativement plus faible que chez les Romains. Il y avait des famines et de nombreux Germains souffraient de malnutrition, résultant en une espérance de vie considérablement réduite. L'état de santé des Germains était souvent médiocre ; les troubles articulaires et les troubles de disques intervertébraux étaient monnaie courante.

Tacite nous apprend que chaque tribu créait autour d'elle de vastes espaces déserts, afin d'assurer sa propre sécurité.

Artisanat et industrie

Le traitement du cuir est le fait des hommes, tandis que les textiles (filature et tissage) sont produits par les femmes. Les manufactures ne dépassent habituellement pas le stade local. Inversement, les objets de luxe romain peuvent être trouvés partout sur le territoire germanique. Sont exportés ambre, fourrures et les cheveux des femmes blonde très appréciés par les femmes romaines. La monnaie romaine était en possession de beaucoup, mais elle ne servait pas pour des transactions.

Selon les dernières découvertes, dans le voisinage de l'actuelle Berlin, une sorte de métallurgie est déjà développée. L'acier produit devait être de grande qualité et a été principalement exporté vers l'Empire romain. La construction navale (Hjortspring, bateau de Nydam…) était déjà très développée.

Religion germanique primitive

Du point de vue religieux, la connaissance de leur paganisme est réduite. Elle ne vient que de Jules César et de Tacite. Le paganisme norrois des années 1000 est connu, mais il a probablement évolué dans le temps. Certains se sont convertis avant même d'avoir été en contact avec les Romains. Le chamanisme et les pratiques divinatoires étaient le fait de certaines femmes, les völvas.

Jules César réduit la religion des Germains au culte des éléments naturels, mais c'est plutôt une vision philosophique. Tacite a une information plus précise, et certains éléments, comme les sacrifices humains dans les marécages, sont confirmés par l'archéologie. Comme dans d'autres religions indo-européennes, elle est polythéiste, avec une complémentarité entre les divinités chtoniennes (Nerthus/Erda, la Terre) et les divinités célestes. Celles-ci sont connues par les jours de la semaine, usage romain adopté probablement vers le IV siècle :

Lundi (jour de la lune) = Monday, Montag (même sens) ; Mardi (jour de Mars) = Dienstag, Tuesday (jour de Tyr/Tuiston, dieu des assemblées) ; Mercredi (jour de Mercure) = Wednesday (jour de Wotan/Woden/Odin, dieu suprême) ; Jeudi (jour de Jupiter) = Donnerstag, Thursday (jour de Donner/Thor, dieu de la foudre) ; Vendredi (jour de Vénus) = Freitag, Friday (jour de Freya, déesse de l'amour) ; Samedi de *sambati dies (hébreu sabbat), anciennement dies Saturni (jour de Saturne) sans équivalent germanique : l'allemand Samstag présente la même mutation phonétique /b/ > /m/ à partir du mot sabbat que le français et l'anglais Saturday est un calque du latin saturni (dies) ; Dimanche de dies domenicus, anciennement dies solis (jour du soleil) = Sonntag, Sunday (même sens).

Certaines dynasties royales des Grandes Invasions font remonter leur lignée à Wotan.

Le paganisme norrois des années 1000 est connu, mais il a probablement évolué dans le temps. Le chamanisme et les pratiques divinatoires étaient l'apanage de certaines femmes, les Völvas.

Postérité

Conquérants de l'Empire romain au V siècle, les Germains sont « conquis par leur conquête ». Ils adoptent progressivement la religion des vaincus, le christianisme et leur langue écrite, le latin (sauf en Bretagne romaine où les peuples anglo-saxons conserveront leurs langues germaniques). Leurs structures politiques et leur droit sont profondément modifiées au contact du modèle romain. L'expansion de l'Empire carolingien vers la Saxe, l'action des missionnaires chrétiens dans les royaumes anglo-saxons puis en Scandinavie, feront tomber dans l'oubli une grande partie de la civilisation germanique primitive, sans l'effacer tout à fait.

Bibliographie

Sources

Tacite, Origine et territoire des Germains, dit La Germanie (latin Germaniae - édition électronique commentée avec cartes disponible sur Bibliotheca Classica Selecta)

Études

(de) Bruno Bleckmann, Die Germanen. Von Ariovist zu den Wikingern, Munich, C. H. Beck, 2009, ISBN 978-3-406-58476-3.

Jan de Vries, Die Geistige Welt der Germanen, Halle a.d. Saale: Niemeyer, 1943 (2 éd. 1945, 3 éd. Darmstadt, 19**). Traduction française : L'univers mental des Germains, Paris, éd. du Porte-glaive, 1987. (ISBN 978290**68078).

Georges Dumézil, Les Dieux des Germains, essai sur la formation de la religion scandinave, Paris, Presses universitaires de France, 1959.

(de) Alberto Jori, Hermann Conring (1606-1681) : Der Begründer der deutschen Rechtsgeschichte, Tübingen, 2006. ISBN 3-935625-59-6.

(de) T. E. Karsten, Die Germanen, eine Einführung in die Geschichte ihrer Sprache und Kultur, Wiesbaden, Marix-Verlag, 2004, nach der Ausgabe Berlin/Leipzig, 1928, ISBN 3-937715-65-7

(de) Arnulf Krause, Die Geschichte der Germanen, Francfort-sur-le-Main, Campus, 2005, ISBN 3-593-36885-4.

(de) Ernst Künzl, Die Germanen (Theiss WissenKompakt), Stuttgart, Konrad Theiss, 2006, ISBN 3-8062-2036-0

Karol Modzelewski, L'Europe des Barbares, Aubier, 2005.

(de) Walter Pohl, « Die Germanen », dans Enzyklopädie deutscher Geschichte, 2 éd., t. 57, Munich, 2004, ISBN 3-486-56755-1.

(de) Rudolf Simek, Die Germanen, Stuttgart, Reclam Verlag, 2011, ISBN 978-3150187722.

(de) Herwig Wolfram, Die Germanen, 9 éd., Munich, Beck'sche Reihe, 2009, ISBN 978-3-406-59004-7.

Voir aussi

(en) Malcolm Todd, The early Germans, Malden, Blackwell Publishing, coll. « Peoples of Europe »,‎ 2004, 2 éd., 266 p. (ISBN 978-1-4051-1714-2)

James Patrick Mallory et Jean-Luc Giribone, À la recherche des Indo-Européens : langue, archéologie, mythe, Paris, Seuil,‎ 1997, 363 p. (ISBN 978-2-02-014390-5)

Michel Balard et Jean-Philippe Genêt, Des Barbares à la Renaissance, t. 20, Paris, Hachette, coll. « Initiation à l'Histoire »,‎ 1988, 280 p. (ISBN 978-2-010-06274-2)

中文百科

日耳曼人是一些语言、文化和习俗相近的民族(部落社会)的总称。这些民族从前2千年到约4世纪生活在欧洲北部和中部。日耳曼人不称自己为日耳曼人。在他们的漫长历史中他们可能也没有将自己看作是同一个民族。民族大迁徙后从日耳曼人中演化出斯堪的纳维亚民族、英格兰人、弗里斯兰人和德意志人、奥地利人(奥地利同样属于德意志的一部份)。 二次世界大战以后,奥地利被要求永远不再并入德意志,而普鲁士被前苏联作为战后补偿交给了波兰、荷兰人、瑞士的德意志人、加拿大、法国、美国、澳大利亚和南非的许多白人。许多这些新的民族今天都是与其它民族混合而成的。

在一些不正式的用法中,会将日耳曼人代指为现在的德国人。

来源

日耳曼语属于印欧语言,在这个语族中它属于其西方的一支。

在印欧语系中凯尔特语和古意大利语最接近。这三种语言一起组成古欧洲语言。前3或2千年时,也就是说青铜器时代的早期,古欧洲语言是中欧的语言。但其精确的地点和时间今天已经无从考证,或者争议很大。

日耳曼语言之间非常近似,这很可能说明它们有很长的共同演化的时间。大多数语言学家将前日耳曼语从凯尔特语和古意大利语分离出来的时间定为前2千年上半叶。

日耳曼语分离出来后它依然与凯尔特语有接触。一些凯尔特语的词汇被日耳曼语借用。此外日耳曼语对芬兰语也有影响。一些日耳曼语的词汇在芬兰语中出现(比如国王,日耳曼语为kuningaz,芬兰语为kuningas。比如指环,日耳曼语为ringaz,芬兰语为rengas等)。

历史

北欧青铜器文化在大约公元前1200年左右时的分布 约公元前500年—公元前50年,被认为与原始日耳曼语用户相关的前罗马铁器文化分布区,在斯堪的纳维亚以南,以洋红色标示的部份为亚斯多夫文化分布区 最早的关于日耳曼人的报道来自他们与希腊人和罗马人的接触。 约前330年希腊旅行家皮西亚斯从马赛出发报道了北海地区和在那里生活的民族。约前200年东日耳曼人中的巴斯塔奈人进入今天的罗马尼亚东部并与马其顿和巴尔干半岛上的其它民族发生战争。 辛布里人和条顿人的长征 约前120年辛布里人和条顿人南移,其原因今天没有完全能够考证。当时的历史资料说日德兰半岛上发生了一次大风暴,因此那里的居民离开了他们的家乡。今天更多的人怀疑是气候变化造成的饥荒是迁移的原因。 约前113年他们遇到罗马人。在两个民族的交战中罗马人几乎全军覆没。日耳曼人将一场突然来到的暴风雨当作他们的气候神的警告因此中止了作战。 前109年、前107年和前105年罗马人一再与这两支日耳曼人作战,但每次都战败。一直到这两个民族分裂后罗马人才于前102年战胜了条顿人,前101年战胜辛布里人。 阿里奥维斯图斯和恺撒 辛布里人和条顿人向凯尔特人居住的德国中部山区的突破沉重地打击了凯尔特人在德国中南部的力量,使得后来其它日耳曼人(比如斯维比人)得以在今天的黑森州和美因河流域定居。在首领阿里奥维斯图斯的领导下他们甚至闯入高卢,但在那里被恺撒于前58年击败被迫退回莱茵河东。 前1世纪恺撒**高卢使得日耳曼人成为罗马人的直接邻居。这个接触始终不和平。恺撒于前55年和前53年渡莱茵河对日耳曼人进行惩罚性进攻。但恺撒将莱茵河看作日耳曼人和罗马人的边界。 奥古斯都向易北河的进发 但此后莱茵河边境依然不和平。罗马皇帝奥古斯都决定将驻扎在高卢的士兵迁移到莱茵河。但莱茵河边境依然不稳定。 奥古斯都因此改变了他的策略。从前12年到前9年他的养子尼禄·克劳蒂乌斯·杜路苏斯多次对日耳曼人进攻。他征服了多个日耳曼部族。但这些部族不是真的投降罗马帝国。前8年杜路苏斯在撤退时从马上摔落负伤死亡。他的兄弟提庇留从前8年开始恢复杜路苏斯的进攻。4年他征服了至此为止一直反抗罗马的切鲁西人。为了继续向易北河进发,罗马人在莱茵河东创建了一系列城市。今天德国黑森州的一些城市的名字来自于拉丁文。 6年罗马人企图从美茵茨出发进攻位于今天波希米亚的一个王国。但这个行动半途而废因为在潘诺尼亚爆发了**。虽然如此罗马人依然将到易北河的日耳曼地区看作他们的一个省。 条顿堡森林战役 日耳曼人的抵抗似乎被消灭后,普布利乌斯·昆克蒂利乌斯·瓦卢斯受命在被**区引入罗马的法律和收税。他在那里同时是省长和莱茵河军团的最高指挥官。瓦卢斯在此前在叙利亚就已经获得了一个残暴贪婪的名声。他的统治很快就激起了日耳曼人的反抗。他下令严惩反对罗马的人,而他引入的税在日耳曼人眼里非常不公平。对日耳曼人来说,只有奴隶才交税。 在这种情况下切鲁西贵族阿尔米纽斯得以团结多个日耳曼人部落。阿尔米纽斯本人拥有罗马公民权甚至是罗马骑士。他利用瓦卢斯对他的信任而将瓦卢斯引入一个圈套。在条顿堡森林战役中罗马丧失了三个军团(约25000士兵)。这样罗马向东发展的计划就在9年结束了。到民族大迁徙为止日耳曼人受罗马的影响甚小。 条顿堡森林战役后罗马和日耳曼的关系 原始日耳曼语时代(公元前100年以前)日耳曼部落的分布以及不同历史阶段的扩张图(公元前50年,公元100年,公元300年),紫色部份是罗马帝国分别在公元前68年和公元117年的疆域。 14年和16年在吉曼尼卡斯的领导下罗马军队再次渡莱茵河进入日耳曼人地区。历史学家对这两次远征的性质还争议不清。因此它们是罗马的扩张政策的继续还是惩罚性进攻不明。 但此后日耳曼人与罗马人的战争依然不断。29年罗马军队平息一场至此为止比较亲罗马的弗里斯兰人的**。69年为了扑灭巴它瓦人的**罗马不得不从西班牙和不列颠调兵。 83年罗马皇帝多米提安决定将罗马在莱茵河和多瑙河的边界向北移。在莱茵河以西和多瑙河以北罗马创建了一条很长的界墙来保护罗马和日耳曼之间的边界。同时莱茵河地区被分为上日耳曼省和下日耳曼省两个省。 1995年后的研究认为上日耳曼界墙不是在83年/85年在多米提安统治时创建的,而是98年后在图拉真统治时创建的。100多年来的研究在上日耳曼界墙没有发现任何98年以前的文物(比如界碑、刻印或可用来确定时间的木头)。而且这道界墙更适合图拉真时期的军事需要。多米提安时期这个需要不是这幺明确。 122年在哈德良统治下罗马人将内卡河和多瑙河之间的界墙再次向北移了20到40千米。最后一次罗马将它的边境向日耳曼地区移动时在159年在安托尼努斯·比乌斯统治时进行的。 马克曼战争 2世纪在日耳曼地区发生了两个重要的变化:首先过去分裂的日耳曼部落联合为大部落,其次日耳曼人越来越多地对罗马边界进行袭击。 167年马克曼人、夸地人、伦巴第人、汪达尔人和其它部落进入潘诺尼亚省导致马克曼战争(167年至180年)。马尔库斯·奥勒里乌斯领导了四次军事行动征服了入侵的日耳曼人。当时罗马可能有创建两个新的省的计划。但180年马尔库斯·奥勒里乌斯死后,他的儿子科莫德斯恢复了过去的防卫性战略。他与日耳曼人修和。 许多历史学家将马克曼战争看作是民族大迁徙的前奏。其原因是哥特人向黑海和汪达尔人向多瑙河的迁徙所造成的罗马边境上的人口的变迁。这些日耳曼民族迁徙的原因今天还无法断证,有可能是饥荒造成的。

日耳曼部落

易北河日耳曼人如斯维比人,后来演进为士瓦本人、马科曼尼人/马克曼人和夸迪人/夸地人,最终成为巴伐利亚人。

北海日耳曼人如巴塔维人、弗里斯兰人/弗里斯人、考肯人、萨克森人/撒克逊人、盎格鲁人、朱特人等,后来形成盎格鲁-撒克逊人/英格兰人。

莱茵河-威悉河日耳曼人如切鲁西人、卡狄人(为黑森人的祖先)、法兰克人等。

经济

日耳曼**多数是定居的农民,很少游猎。经济自给自足,手工业有铁工、陶瓦工、木工。原始印欧语言形成的时候车轮就已经被发明了,在日耳曼语言中「轮」有两个词。日耳曼人没有货币。他们之间的贸易以货物交换为主。最重要的财产是牲畜。今天英语中的fee(收费)与德语中的Vieh(牲畜)是同一个词根。 最主要的牲畜有牛、绵羊、猪、山羊和马。养蜂业和织布业也有。日耳曼人还知道如何制造奶酪,对奶酪他们有一个自己的词。 约1世纪左右日耳曼人接触到犁,但其普及率很低。最重要的粮食是大麦。日耳曼人会利用休耕来让田地恢复它们的生产力。此外他们还会使用肥料。粮食主要作成粥,一直到中世纪为止只有富人才能买得起面包。 因为纬度较高,光热不足,日耳曼地区的平地多为冰碛平原,土壤比较贫瘠,日耳曼地区的生产力比南方的罗马低得多。塔西佗写道:“他们有很多牲畜,但大多数都不怎幺样。就算牛也不像罗马的牛那幺高大,即使它们的角也很小。”日耳曼地区经常发生饥荒,许多人营养不良。他们的平均寿命比较低。历史学家估计这是他们迁徙的主要原因。

神话

在凯撒时代,日耳曼人的神主要是日神,月神,火神等。

日常生活

凯撒时代,日耳曼人穿着很少,常常只是一片兽皮,男男女女在河中同浴。饮食上绝大部分是乳制品和肉类,他们对农业并没投入太多精力,每年土地重新分配。 日耳曼人的居民点相当小。通过对他们的墓地的考察考古学家可以推测出他们的居民点一般约有200个居民。这些居民点没有系统的计划:假如有一个日耳曼人在一个地方定居后就会有其他人搬过来。直到今天在德国和其它日耳曼文化区依然可以看到这样由多个小村聚集在一起而组成的村落。

通过考古发掘考古学家知道,日耳曼人的房子是木房子,由于木头现在都早已腐烂了,只有通过它们在地基上留下的支柱的洞来考察它们的建筑方式。最常见的日耳曼住房是长方形的。人畜同住一个房中,只有一堵墙隔离他们。住房内没有其它墙。在它的当中有一个燃火点。屋上的一个洞用来排烟。日耳曼人的房屋没有窗。

艺术

文本 日耳曼人很晚才有文本。唯一的一部日耳曼语言的长的作品是乌斐拉在4世纪编辑的一部《圣经》。由于哥特人没有自己的文本,乌斐拉使用希腊文、拉丁文和如尼文本制造了一组自己的文本。 2世纪开始出现的如尼文本主要用来作为魔术符号。长的用如尼文本书写的文章很少。一般它们只被用来标志贵重的对象。

事实和传说

条顿堡森林中的日耳曼人塑像 19世纪和20世纪前半叶在德语地区日耳曼人往往被描绘为“超人”,这个形象的主要缘由是塔西佗、恺撒等的描写。在他们的作品中他们将日耳曼人描写为金发碧眼的巨人,他们拥有超人的力气。 通过对遗留下来的骨骼和在沼泽地里保存下来的尸体的研究证明日耳曼人的确比罗马人高,此外他们的确有相当大的体力,大多数日耳曼人的确有金发。一般来说日耳曼人比罗马人高出一头。对保存得非常好的沼泽尸体的研究证实了塔西佗的一个怀疑:日耳曼人的耐久力比较低,在长时间的作战中他们很快就没有力气了。 日耳曼人的健康状况往往很坏:营养不良和关节炎非常普及。他们的平均寿命只有35年。 古代作家共同报道说日耳曼人酗酒非常厉害。最主要的酒类是蜂蜜酒和啤酒。日耳曼人在重要的节日往往庆宴。他们相信他们的神也喜欢酒。塔西佗报道说:“这是一种由大麦或小麦酿造的饮料,它们与葡萄酒有一定的类似性……”关于他们的酗酒他写道:“只要给他们足够的酒,那幺用酒来战胜他们比用武器来战胜他们更容易。”

建国

民族大迁徙时日耳曼人在高卢、意大利、西班牙和不列颠创建了许多短促的王国。一些日耳曼人甚至一直迁徙到非洲北部(汪达人)。这些王国都是一二百年的政权。在他们新的家乡他们与过去的当地人混合。所建诸国:西哥特王国、汪达尔王国、勃艮第王国、英格兰王国、东哥特王国、法兰克王国、伦巴底王国。

军事

罗马人在战争中与日耳曼人频繁接触,日耳曼人的攻城方式是:先围住目标,然后用石块从四面八方向城墙上投掷,直到把城墙上的守军赶走,再搭起盾墙,逐渐逼近城墙,靠近后开始挖掘墙角,完成攻城。

法法词典

germanique adjectif ( même forme au masculin et au féminin, pluriel germaniques )

  • 1. propre à l'Allemagne ou aux pays de langue et de civilisation allemandes

    la littérature germanique

  • 2. des Germains

    les peuples germaniques • Saint Empire romain germanique

  • 3. linguistique d'une branche de la famille des langues indo-européennes

    les langues germaniques

germanique nom commun - masculin ( germaniques )

  • 1. linguistique branche de la famille des langues indo-européennes

    le germanique nordique

相关推荐

glaise a. (f), n. f (terre)~黏土, 胶泥

jaillir v. i. 1. 喷射, 喷, 涌:2. 射, 冒, :3. (突然)显现, 显示:4. 冲; 突然现 常见用法

régiment 团,军队,兵役,大量

décorner v. t. 1. 去(兽)角:2. 抚平折角:

ozone n.m.【化学】臭氧常见用法

insulté insulté, ea. , n. m 受侮辱的(人), 被凌辱的(人), 被辱骂的(人)

entrepreneur n. m. 承办人, 承包人, 承揽人; 承包商; 包工头 entrepreneur de transports 运输承包人 entrepreneur (de bâtiments)/(de construction) 筑工程承包人 2. 企业主, 业主; 企业家

marier v. t. 1. 为…主持婚礼2. 使结婚; 替…娶; 嫁出:3. [转]使结; 使和谐; 使:se marier v. pr. 1. 结婚2. 与… 结婚:3. [转]结; 和谐; :常见用法

majoritairement adv. 1获得数人支持2占数

aloi n.m.1. 〈旧语,旧义〉合金;成色 2. 〈转义〉质, 价值