L’alphabet cyrillique (bulgare et macédonien : кирилица ; en russe : кириллица ; en ukrainien : кирилиця ; en biélorusse : кірыліца ; en ruthène/rusyn : кырилиця ; en serbe : ћирилица et ćirilica) est un alphabet bicaméral de trente lettres, créé vers la fin du IX siècle en Bulgarie par des disciples du frère Cyrille (peut-être Clément d'Ohrid, premier archevêque de la Bulgarie), à partir du grec dans sa graphie onciale et de l’alphabet glagolitique.
Il est notable que la valeur phonétique des lettres empruntées correspond, mutatis mutandis, à celle qu’elles avaient dans le grec de l’époque. Par exemple, le Β bêta (prononcé [b] en grec classique, mais [v] en grec médiéval et moderne) est devenu le В (v) cyrillique ; il a donc fallu créer une lettre de façon à obtenir un graphème pour le phonème [b], en l’occurrence une modification du ve, soit Б.
Depuis l’entrée de la Bulgarie dans l’Union européenne le 1 janvier 2007, le cyrillique est devenu le troisième alphabet officiel de l’Union européenne après le latin et le grec.
Usages de l'alphabet cyrillique
Pays où il est utilisé en tant qu'écriture principale
Pays où il est utilisé avec une autre écriture officielle
L'alphabet cyrillique est principalement utilisé pour écrire plusieurs langues slaves (plus spécifiquement, les langues des peuples slaves orthodoxes, les peuples slaves catholiques ayant adopté l'usage de l'alphabet latin) :
biélorusse
bulgare
macédonien (voir Alphabet macédonien)
ruthène (langue ancienne éteinte et langue rusyne contemporaine)
russe (voir Alphabet russe)
serbe (voir Alphabet cyrillique serbe, les Serbes utilisent aussi l'alphabet latin serbe)
ukrainien (voir Alphabet ukrainien)
vieux russe, langue éteinte
vieux-slave, langue éteinte
Il sert également à écrire de nombreuses langues non slaves ou non indo-européennes parlées sur le territoire de la Russie, comme l'oudmourte, le khanty, le nénètse ou l'ossète, ainsi que le mongol ou même le doungane, un dialecte du mandarin. Pour ces langues, il est souvent complété par des signes diacritiques ou des caractères spéciaux, destinés à noter des phonèmes qui n'e**stent pas en russe. On peut consulter à ce propos l'article Diacritiques de l'alphabet cyrillique. L'alphabet cyrillique est également utilisé pour écrire des langues turcophones d'anciens pays de l'URSS, comme le kazakh au Kazakhstan ou l'ouzbek en Ouzbékistan.
Jusqu'en 1857, une variété d'alphabet cyrillique a également servi à transcrire le roumain ; son emploi a perduré ponctuellement jusqu'en 1918 en Bessarabie. En outre, de 1940 à **** (et jusqu'à nos jours en Transnistrie) les pouvoirs soviétique et post-soviétique ont imposé, pour le roumain parlé en URSS (sous le nom de « moldave »), l'usage de l'alphabet cyrillique russe moderne (légèrement adapté), translittéré en lettres latines en Moldavie.
Dans cet article, ne seront traités que les aspects de l'alphabet cyrillique servant à écrire le russe. En effet, dans les autres langues l'utilisant, les lettres peuvent avoir une toute autre valeur. Par exemple, en bulgare ъ (dit ер голям (èr goliam)) se prononce comme le ă roumain et le щ se prononce cht.
Origine
Bible présentée dans l'église du village de Koumanovo (Bulgarie).
Le fait que Constantin Cyrille, dit le Philosophe, ait créé l'alphabet et les premières traductions en vieux-slave est incontestable. Mais une des questions les plus intéressantes, restée sans réponse univoque encore actuellement, porte sur la création au cours d'une période relativement brève de deux alphabets slaves, à savoir l'alphabet cyrillique et l'alphabet glagolitique. Les avis ne s'accordent pas tous pour affirmer lequel des deux a été créé par Constantin Cyrille.
Selon l'hypothèse la plus répandue sur la création des deux alphabets, le cyrillique ferait son apparition, chronologiquement, après le glagolitique. D'un point de vue acoustique et graphique, le cyrillique est basé sur l'onciale grecque. Ce serait le Bulgare Clément d'Ohrid, un des disciples de Constantin (Cyrille), qui l'aurait créé, lui donnant le nom de son professeur, en signe de respect. La plupart des scientifiques attribuent l'alphabet glagolitique à Constantin (Cyrille). Il correspond à la composition phonétique de l'ancien slave et possède une graphie originale; certains chercheurs indiquent que le dessin des lettres suit les règles de la section dorée (les rapports du petit et du grand côté à l'ensemble sont identiques). Si, entre l'alphabet glagolitique et l'alphabet cyrillique, il e**ste une certaine continuité, ils n'en comportent pas moins des différences significatives. L'alphabet cyrillique remplaça rapidement l'alphabet glagolitique, d'abord en Bulgarie orientale, et notamment dans la capitale de l'époque, Preslav. À l’école d'Ohrid l'alphabet glagolitique fut plus largement répandu, et employé plus longtemps. Il e**ste quelques monastères au bord de la mer Adriatique, en Croatie, où le glagolitique a été utilisé en cryptographie jusqu'au **X siècle.
Selon la seconde hypothèse, Constantin (Cyrille) serait l'auteur des deux alphabets, ce qui signifierait qu'il aurait traduit les principaux livres liturgiques deux fois. En 855, il aurait créé l'alphabet cyrillique dérivé de l'écriture grecque en l'adaptant au langage slave, pour traduire ensuite les livres liturgiques pour les besoins des slaves de la région du fleuve de Brégalnica (Macédoine du nord-ouest). Plus tard, en 862-863, il aurait créé l'alphabet glagolitique, recopiant les livres déjà traduits afin de donner à sa mission en Grande-Moravie une expression chrétienne universelle.
De nos jours l'alphabet cyrillique est employé non seulement par les Bulgares, mais également par les Serbes, les Monténégrins, les Macédoniens, les Russes, les Ukrainiens, les Biélorusses aussi bien que par beaucoup d'autres peuples non-slaves de l'ex-URSS, ainsi que par les Mongols : environ deux cents millions de personnes en tout.
L'œuvre de Cyrille et Méthode a été continuée par leurs disciples Clément, Naum, Anguélari (ru), Gorazd et Sava qui, à leur arrivée en Bulgarie, ont reçu le soutien du roi de Bulgarie Boris I. Chacun des cinq étudiants a sa propre fête religieuse, mais de plus, le 27 juillet on célèbre les deux saints, Cyrille et Méthode, et leurs cinq élèves, ensemble. Saints Cyrille et Méthode ont été proclamés copatrons de l'Europe en décembre 1980.
Les ecclésiastiques vivant surtout dans la région de l'Adriatique du nord ont continué à utiliser l'écriture glagolitique jusqu'à la fin du XVII siècle, après quoi elle n'a été maintenue que dans la liturgie; et le dernier document en glagolitique date de la fin du **X siècle.
L'alphabet cyrillique doit, plus ou moins directement, plusieurs de ses caractéristiques innovantes par rapport au modèle grec, voire certaines de ses lettres, au glagolitique.
Dans la religion orthodoxe, le 24 mai, jour de l’alphabet slave et des Saints-Frères Cyrille et Méthode, est une fête qui n'a que peu d'analogues : jour de l'écriture, de l'éducation et de la culture. C'est la fête de l'éveil spirituel, de l'aspiration au perfectionnement à travers la science et la culture. Les lettres créées par Cyrille et Méthode, leurs traductions des livres liturgiques en vieux-slave, la défense du droit de chaque peuple à glorifier Dieu dans sa propre langue, ont une importance historique pour tous les peuples slaves. Leur œuvre est humanitaire et démocratique, commune à tous les Slaves et au service de la grande idée humaine d'égalité de tous dans le domaine spirituel.
Lettres
Alphabet originel
Ce tableau présente :
Les éventuelles variantes d'une lettre indiquées entre parenthèses sont utilisés dans les cas où l'informatique ne permet pas un rendu fidèle.
Les valeurs numériques des lettres cyrilliques diffèrent de celles de leurs équivalents glagolitiques.
La prononciation est donnée selon l'alphabet phonétique international ; les valeurs entre parenthèses sont des notations utilisées par les slavistes.
Le nom est indiqué en transcription latine, puis entre parenthèses en vieux slave et en slavon d'église.
Lettre Écriture Valeur numérique Prononciation Nom Remarques А, а 1 /a/ az (азъ) La forme de la lettre a évolué tardivement vers celle du a latin Б, б /b/ buky (букы, буки) Son tracé est une déformation de la lettre В. В, в 2 /v/ vědě (вѣдѣ, вѣди) Cette lettre provient du β (bêta) grec majuscule (Β). Г, г 3 /g/ glagoli (глаголи) Cette lettre provient du γ (gamma) grec majuscule (Γ). Д, д 4 /d/ dobro (добро) Cette lettre provient du δ (delta) grec majuscule (Δ). Є, є (Е, е) 5 /ɛ/ êst (ѥстъ, есть) Cette lettre peut être prononcée mouillée. Ж, ж /ʒ/ živěte (живѣте) Ѕ, ѕ, Ꙃ, ꙃ 6 /dz/ zelo (ѕѣло, ѕѣлѡ) Variante de la suivante. З, з, Ꙁ, ꙁ 7 /z/ zemlâ (земля) И, и 8 /i/ iže (иже) nommé également « i–huitaine » ; Cette lettre provient du η (êta) grec majuscule (Η) que les Grecs prononcent "i" aujourd'hui. І, і, Ї, ї 10 /i/ i ou ižei (ижеи) nommé « i–dizaine ». К, к 20 /k/ kako (како, какѡ) Л, л 30 /l/ lûdiê (людиѥ, люди) Cette lettre provient du λ (lambda) grec majuscule (Λ). М, м 40 /m/ myslite (мыслите, мыслѣте) Н, н 50 /n/ naš´ (нашь, нашъ) Originellement la barre était penchée vers la droite. О, о 70 /o/ on (онъ) Le tracé de cette lettre peut s'approcher d'un losange. П, п 80 /p/ pokoi (покои, покой) Cette lettre provient du π (pi) grec majuscule (Π). Р, р 100 /r/ r´ci (рьци, рцы) Cette lettre provient du ρ (rhô) grec majuscule (Ρ). С, с 200 /s/ slovo (слово) provient du sigma lunaire (ϲ). Т, т 300 /t/ tverdo (тврьдо, твердо) Ѹ, ѹ, У, у (400) /u/ uk (укъ) Cette lettre provient du digraphe o + u Ф, ф 500 /f/ frt (фрътъ, фертъ) Cette lettre provient du φ (phi) grec majuscule (Φ). Х, х 600 /x/ hěr (хѣръ) Cette lettre provient du χ (chi) grec majuscule (Χ). Ѡ, ѡ 800 /oː/ o (о) Cette lettre fut tardivement nommée « Oméga » (Омега). Il e**ste la ligature Ѿ, ѿ ot Ц, ц 900 /ʦ/ ci (ци, цы) Cette lettre provient du ץ hébreu final. Ч, ч 90 /ʧ/ črv (чрьвь, червь) Cette lettre provient du צ hébreu. Ш, ш /ʃ/ ša (ша) Cette lettre provient du ש (shin) hébreu. Щ, щ /ʃt/ šta (ща) À l'origine, la barre inférieure était au centre. Prononciation variable en slavon d'église. Ъ, ъ /u̯/ êr (ѥръ, еръ) jer ou yer ; actuel signe dur très rare en russe contemporain, courant en bulgare où il a valeur d'une voyelle (notée â), disparu des autres alphabets cyrilliques. Ы, ы /ɨ/ êry (ѥры, еры) ligature cyrillique de ъ et і ; transcription habituelle : y, en russe contemporain Ь, ь /i̯/ êr´ (ѥрь, ерь) actuel signe mou marquant la palatalisation. Ѣ, ѣ /æː/, /ieː/ ât´ (ıать ou ять) jat' ou yat'. Cette lettre est disparue de tous les alphabets cyrilliques contemporains. Elle fut supprimée du russe en 1917, et du bulgare en 1945. Ю, ю /ju/ û (ю) Cette lettre provient de l'ancienne ligature іоу (iou). Ꙗ, ꙗ, (ІА, ıa) /ja/ a yodisé (А йотированное) En slavon d'église, cette lettre était confondue avec la lettre Ѧ, absente du cyrillique. Ѥ, ѥ /jɛ/ é yodisé (Е йотированное) après une voyelle ou л, н, р Ѧ, ѧ, Я, я (900) /ɛ̃/ petit ious (юс малый) Ѫ, ѫ /õ/ grand ious (юс большой) Ѩ, ѩ /jɛ̃/ юс малый йотированный Ѭ, ѭ /jõ/ grand ious yodisé (юс большой йотированный) Ѯ, ѯ 60 /ks/ ksi (кси) Cette lettre provient du ξ grec. Ѱ, ѱ 700 /ps/ psi (пси) Cette lettre provient du ψ (psi) grec. Ѳ, ѳ 9 /f/ fita (фита) Cette lettre n'était utilisée que pour la traduction du grec. Cette lettre provient du θ (thêta) grec. Ѵ, ѵ 400 ijitsa (izica) (ижица) Cette lettre fut supprimée du russe en 1917. Cette lettre provient de l'υ (upsilon) grec.
Alphabets contemporains
Alphabet cyrillique contemporain russe
L'alphabet cyrillique utilisé pour le russe compte 33 lettres depuis 1917. Avant cette date, l'alphabet dit « prérévolutionnaire » en comprenait quatre de plus. Celles-ci sont repérées dans le tableau par un fond grisé.
Cette écriture étant bicamérale, il e**ste deux variantes pour chaque lettre, capitale et minuscule. Le tableau suivant détaille l'alphabet actuel ; il se lit comme suit :
Capitale et minuscule
nom de la lettre telle que prononcée lorsqu'on l'épelle ; on a adopté ici une transcription et non une translittération afin de rendre explicite le nom en question
translittération : le premier signe indiqué suit la norme ISO 9 de 1995 ; les suivants, si les usages divergent, proviennent d'autres systèmes fréquemment utilisés
prononciation phonétique selon l'API
prononciation imagée, orthographiée selon les usages français
Capitale Minuscule Nom Translittération Prononciation (API) Prononciation (français) А а a a [a] a Б б be b [b] b В в ve v [v] v Г г ge g [g] g dur Д д de d [d] d Е е je ié [ʲe] ié Ё ё jo io [ʲo] io Ж ж že j [ʒ] j З з ze z [z] z И и i i [i] i Й й i kratkoié и краткое ï [j] ï І і i s totchkoï и с точкой ì [i] i К к ka k [k] k Л л el l [l] l М м em m [m] m Н н en n [n] n О о o o [o] o П п pe p [p] p Р р er r [ɾ] r roulé С с es s [s] s dur Т т te t [t] t У у ou ou [u] ou Ф ф ef f [f] f Х х kha kh [x] ch allemand dans „Achtung !“ Ц ц tse ts [ʦ] ts Ч ч če tch [ʧ] tch Ш ш ša ch [ʃ] ch Щ щ šča chtch [ʃʧ] chtch Ъ ъ tvjordyj znak твёрдый знак " (signe dur) − (vélarisation) muet Ы ы y (jery, еры) y [ɨ] i tendu Ь ь miagkiï znak мягкий знак ’ (signe mou) + (palatalisation) y (mouillure) Ѣ ѣ yat’ ять ě [ʲɛ] iè Э э è oborotnoje э оборотное è [ɛ] è Ю ю ju you [ʲu] iou Я я ja ia [ʲa] ia Ѳ ѳ f̀ita Ѳита ḟ [f] ~ [fʲ] ḟ Ѵ ѵ ižica ижица ẏ [i] i
Alphabet cyrillique contemporain bulgare
Le système bulgare officiel de translittération a été conçu en 1995 pour la Commission bulgare pour les toponymes antarctiques, et entériné par la Loi bulgare sur la translittération de 2009.
Autres langues
Pour une description des alphabets actuels basés sur le cyrillique, voir Position des lettres du cyrillique dans les alphabets (ru).
L'alphabet cyrillique se retrouve ainsi sous des déclinaisons plus ou moins anciennes : l'alphabet roumain remontant vraisemblablement au Moyen Âge, et l'alphabet cyrillique serbe inventé à partir du russe au **X siècle, lui-même tiré de l'alphabet bulgare.
Graphie manuscrite et cursive
La graphie manuscrite cursive des lettres cyrilliques diffère autant de la graphie imprimée que le font nos lettres latines. De plus, dans certaines éditions l'italique imprimée minuscule suit le tracé des lettres cursives (ce qui, typographiquement, montre la différence entre des obliques et des italiques). Certaines cursives ne sont cependant pas identiques selon qu'elles sont manuscrites ou imprimées (ces lettres sont repérées par la couleur bleue) :
Légende
Rangée 1 : caractères d'imprimerie en romaine ; rangée 2 : caractères d'imprimerie en italique ; rangée 3 : caractères manuscrits cursifs.
Enfin, en serbe et en macédonien, les italiques cursives des minuscules бгдпт ont encore un autre œil, parfois plus proche encore de la graphie manuscrite :
Note: dans ces langues, la lettre д en minuscule romaine se trace δ.
Codage informatique
De nombreux codages ont été inventés pour gérer l'alphabet cyrillique.
Unicode
En Unicode 6.0, les différentes variantes de l'alphabet cyrillique sont représentées par quatre blocs:
Cyrillic U+0400–U+04FF
Cyrillic Supplement U+0500–U+052F
Cyrillic Extended-A U+2DE0–U+2DFF
Cyrillic Extended-B U+A**0–U+A69F
Les caractères de la plage U+0400–U+045F sont simplement une transposition de la table ISO 8859-5. La plage U+0460-U+04** correspond aux caractères historiques. La U+048A-U+052F contient les caractères spécifiques aux différentes langues se basant sur l'alphabet cyrillique.
L'Unicode n'inclut globalement pas les caractères cyrilliques accentués, à quelques exceptions près:
Les combinaison considérées comme des lettres à part entière des alphabets: Й, Ў, Ё, Ї, Ѓ, Ќ.
Les deux combinaisons requises pour différencier les homonymes en Bulgare et en Macédonien: Ѐ, Ѝ.
Quelques combinaisons de slavon d'église: Ѷ, Ѿ, Ѽ.
L'Unicode 5.1, publié le 4 avril 2008, introduit des changements majeurs, parmi lesquelles l'ajout des blocs Cyrillic Extended-A et Cyrillic Extended-B, et l'amélioration du support du cyrillique ancien, de l'Abkhaze, de l'Aléoute, du Tchouvache, du Kurde, et des Langues mordves.
Cependant, quelques langues comme le Slavon d'église ne sont pas encore entièrement supportées.