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词典释义:
gué
时间: 2023-09-11 16:50:51
[ge]

n.m.可涉水而过的地方gué!interj.(歌曲的叠唱句中)表示喜悦的感叹词

词典释义

n.m.
可涉水而过的地方
passer un gué 涉水过河

gué!
interj.

(歌曲的叠唱句中)表示喜悦的感叹词
当代法汉科技词典

gué m. 浅

短语搭配

passer un gué涉水过河

rivière traversable à gué可以锳水过去的河

le passage du fleuve par un gué从浅滩涉水过河

On ne change point de chevaux au milieu du gué.〈谚〉涉水过河时不能换马。

原声例句

Mais il est temps de perfectionner encore tout ça, parce que en droit féodal les cours d'eau, qui sont soumis à des ponts, gués, moulins et droits, et bah c'est payant.

但现在是时候再次完善这一切了,因为在封建法中,河流受制于桥梁、浅滩、磨坊和权利,这是需要支付的。

[硬核历史冷知识]

Deux rivières pendant cette journée barrèrent la route aux voyageurs, le rio de Raque et le rio de Tubal. Mais le catapaz découvrit un gué qui permit de passer outre.

这一天有两条河——拉克河和杜巴尔河拦着路。好在向导发现了一个浅滩,大家安然渡过了。

[格兰特船长的儿女 Les Enfants du capitaine Grant]

Les cavaliers entourèrent le lourd véhicule, et l’on entra résolument dans la rivière. Les chariots, ordinairement, quand ils tentent ces passages à gué, sont entourés d’un chapelet de tonnes vides qui les soutient à la surface des eaux.

骑马人围住那牛车,果断地下河了。通常,车子由浅滩过河,四周都浮有一连串空桶。但是爵士一行人没有这种“救生圈”,只好摸水过河了。

[格兰特船长的儿女 Les Enfants du capitaine Grant]

Tout alla bien jusqu’au milieu de la Wimerra. Mais alors, le creux s’accusa davantage, et l’eau monta au-dessus des jantes. Les bœufs, rejetés hors du gué, pouvaient perdre pied et entraîner avec eux l’oscillante machine.

到了河中心,水深了,直淹到轮轴。牛走出浅滩,如果脚探不到底,可能连车也会拖下去的。

[格兰特船长的儿女 Les Enfants du capitaine Grant]

Cependant, le chariot s’était arrêté sur un tapis de gazon dont les franges pendaient sur les eaux rapides. Là, ni radeau, ni pont. Il fallait passer pourtant. Ayrton s’occupa de chercher un gué praticable.

这时,车停在这片地毯似的草地上,草地边缘长满蓬草,在水中倒映着它们的倩影。河上没有木伐和桥,只好找片浅滩,趟水而过。

[格兰特船长的儿女 Les Enfants du capitaine Grant]

Attendre ! s’écria le jeune capitaine. Ne peut-on trouver un gué ?

“非要等水落吗?难道我们就找不到一个浅滩?”

[格兰特船长的儿女 Les Enfants du capitaine Grant]

Glenarvan eût peut-être trouvé là les renseignements qu’il cherchait, mais le plus sûr était d’arriver au village de Tandil. On ne s’arrêta pas. On passa à gué le rio de los Huesos, et, quelques milles plus loin, le Chapaléofu.

哥利纳帆也许可以在那些庄子里获得他所需要的一些消息。但是最妥当的办法还是到坦狄尔村里打听。因为,沿途不远,涉过洛惠索河,过了几公里又走过沙巴雷夫河。

[格兰特船长的儿女 Les Enfants du capitaine Grant]

Ils traversaient la rivière à bord de leur véhicule sur un passage à gué aménagé.

- 他们在他们安排的福特车上过河。

[法国TV2台晚间电视新闻 2022年11月合集]

Il se leva la même nuit, prit ses deux femmes, ses deux servantes, et ses onze enfants, et passa le gué de Jabbok.

他当天晚上起床,带着他的两个妻子,他的两个女仆和他的十一个孩子,经过了Jabbok的福特

[创世纪 La Genèse]

Il y a de la grogne, du mécontentement, parfois même de la colère dans de nombreux pays, mais il y a aussi le sentiment d'être encore au milieu du gué, face à une pandémie imprévisible.

在许多国家,有不满,不满,有时甚至愤怒,但也有一种感觉,仍然处于福特中间,面临不可预测的大流行。

[Géopolitique franceinter 2021年3月合集]

例句库

La onzième année, au douzième mois, au jour ou ou, les soldats franchirent tous le gué de Mong.

十一年十二月戊午,师毕渡盟津。

La Mission a toutefois constaté que les habitants continuaient de traverser la ligne de cessez-le-feu en d'autres endroits, notamment en franchissant le fleuve à gué.

但是,联格观察团观察到当地居民仍然从其他地方跨越停火线,包括涉水过河。

法语百科
Passage a gué, ouvert aux véhicules motorisés (Royaume-Uni)
Passage a gué, ouvert aux véhicules motorisés (Royaume-Uni)

Gué rudimentaire, en forêt (Royaume-Uni)

Passage a gué, accompagné d'une passerelle pour piétons (Royaume-Uni)
Passage a gué, accompagné d'une passerelle pour piétons (Royaume-Uni)

Un gué entièrement carrossable à Mézilles, France

Soldats japonais traversant à gué le fleuve Yalou lors de la guerre russo-japonaise. Les gués ont été et sont toujours des points militaires stratégiques

Le concept de gué, utilisé dans un aménagement de cours d'eau (Shukugawa, à Nishinomiya, Préfecture d'Hyogo, Japon)

Même des véhicules relativement amphibies doivent traverser à gué les rivières à fort courant

Un gué est un endroit où l'on peut traverser un cours d'eau à pied, à dos d'animal ou en véhicule sur le fond, sur des pierres de gués ou sur un radier ou une chaussée immergée construite par l'homme, sans s'embourber ni être emporté par le courant. C'est aussi l'endroit que les animaux sauvages ou domestiques empruntent pour traverser les cours d'eau.

Archéologie

Des gués naturels existaient sur la plupart des cours d'eau, dont certains utilisés par la faune sauvage pour traverser les cours d'eau ou pour y chasser ou pêcher (ours venant pêcher le saumon par exemple).

Ils étaient généralement situés sur des zones où la roche mère était plus dure et moins érodée, ou sur des zones d'élargissement du lit majeur et même parfois sur de grandes largeurs près des estuaires (le gué n'était alors praticable qu'à marée basse et durant les mois d'étiage (de mai à fin août en zone tempérée dans l'hémisphère nord).

Dans la mythologie celtique, le gué avait une importance symbolique en tant que lieu de passage ou de limite. Une déesse particulière, Ritona, lui était consacrée, la coutume voulant que les duels entre héros ou guerriers s'y déroulassent. Ainsi l'on a trouvé de nombreuses armes dans les anciens gués en pays celtes. D'ailleurs de nombreux objets de bronze tels que haches, pointes de lance, étaient jetées intacts en offrande aux divinités des eaux vives, principalement en des endroits privilégiés comme les passages à gué.

Jules César raconte, dans sa Guerre des Gaules, avoir constaté une fois en Bretagne (Angleterre) que dans cette région la Tamise n'était guéable qu'en un seul point. Il dit l'avoir franchie avec des difficultés sérieuses, car le gué avait été, ainsi que la rive opposée, garni par les Bretons (Anglais) de pieux aigus fichés dans le sol. Malgré ces obstacles, dont la présence fut révélée aux Romains par les prisonniers et les déserteurs, le passage fut ordonné et exécuté par la cavalerie d'abord, puis par les fantassins, qui n'avaient que la tête hors de l'eau. Ce mouvement audacieux fut accompli avec une telle rapidité, que l'ennemi ne put soutenir le choc et se retira presque de suite et en pleine déroute.

De nombreux ponts médiévaux ou plus tardifs ont été construits sur d'anciens gués et Joseph Vendryes signale qu'en Europe centrale, la construction des ponts est restée longtemps inconnue. On traversait les rivières à gué, ou bien, quand elles étaient trop profondes ou trop larges au moyen de bacs ou bateaux. Depuis, les connaissances ont progressé et Venceslas Kruta mentionne la découverte d'un pont celtique en Suisse, mis au jour dans les années 1960, où les fouilles se sont poursuivies depuis. Les parties les plus anciennes remonteraient à l'an 300 av. J.-C. environ. Cela expliquerait l'existence du mot briva en celtique, qui désigne bien une technologie autochtone.

En France, même un fleuve important comme la Somme pouvait encore — dans les années 1800 — être traversé à pied non loin de son estuaire (au gué de Blanquetaque, plus facilement au maximum de l'étiage du fleuve). Il n'est plus utilisable depuis la construction - pour les besoins de la navigation des écluses et du canal maritime de la Somme (1786-1827), qui ont depuis cette époque empêché la remontée spontanée vers le nord de certains animaux sauvages (ou du bétail) qui pouvaient là traverser à gué, car en amont les écluses ont aussi artificiellement entretenu un niveau haut des eaux en période d'étiage, de même que — localement — la réduction, rectification et recalibrage du lit mineur de la Somme. Dans le monde de nombreux gués naturels (les « sauts » en Guyane) ont servi à poser des barrages ou moulins, ou ont été détruits dans le cadre du recablibrage des rivières ou de leur mise en navigabilité, ce qui peut localement avoir aggravé les problèmes de fragmentation écopaysagère.

Les gués situés dans des lieux à rives basses impropres à la construction des ponts, ont été abandonnés, et les points de communications ont été déplacés vers les ponts sur des rives hautes. C'est ainsi que les gués, dont certains étaient périodiquement réempierrés ont lentement été abandonnés, de la même manière que les chemins de terre ont souvent été abandonnés au profit des chemins vicinaux puis de voies départementales et nationales puis au profit des autoroutes.

Seule la toponymie conserve encore le souvenir de ces lieux importants de passage (souvent probablement préhistoriques). Aussi la connaissance des anciens gués est-elle extrêmement intéressante pour établir la carte des routes et des centres de communications et d'activité préhistoriques et protohistoriques. Avant l'invention de l'aviation et des engins amphibies, leur connaissance était aussi d'un grand intérêt stratégique pour les armées.

Histoire récente

Dans les temps passés (Ancien Régime, Moyen Âge, Antiquité...), alors que les ponts étaient rares, les gués ont joué un rôle économique et militaire important. Selon l’Académie française, le verbe « guéer » parfois prononcé « Guayer » signifie passer à gué. On dit d'une rivière qu'elle est « guéable ». Guéer un cheval est « le faire entrer dans la rivière jusqu'au ventre, & l'y promener, pour le laver & le rafraischir » ; Guéer du linge signifie « Le laver, & le remuer quelque temps dans l'eau avant que de le tordre ».

Écologie

Les gués jouent également un rôle important pour la migration saisonnière et les déplacements de certains des animaux, bien que certains mammifères tels que les orignaux ou les gnous puissent traverser des fleuves larges ou à courant relativement violent.

C'est pourquoi dans le domaine de l'écologie du paysage, on parle aussi métaphoriquement de « gué » pour décrire les éléments de corridor biologique qui sont déconnectés les uns des autres, mais qui permettent à des espèces de traverser un paysage ou une matrice paysagère plus ou moins hostile, en passant d'une tâche de paysage à l'autre (on parle parfois à ce sujet de corridor biologique « en pas japonais » ; ce corridor étant utilisé par « saltation » (sauts) d'une « tache » à l'autre dans la matrice écopaysagère. Dans ce contexte, un réseau de mares, de clairières forestières ou de bosquets peuvent ainsi être qualifié de réseau de structures-gué respectivement pour une population de rainettes, de lièvres ou d'écureuils.

Gués célèbres

En 1812, l'armée napoléonienne devait traverser la rivière Bérézina pour retourner en France, l'emplacement d'un gué fut choisi pour construire un pont temporaire. Les pontonniers du général Jean-Baptiste Eblé permettent de faire passer une grande partie de ce qui reste de l'armée de Napoléon, mais l'ouvrage est incendié à l'approche des Russes et c'est un désastre pour des milliers de soldats qui s'étaient trop attardés.

Bataille de Stamford Bridge

Le Gué de Jabbok fut selon la tradition biblique l'endroit où Jacob traversa le Jourdain à gué en rentrant de Mésopotamie.

Bataille du gué de Jacob (1157)

Bataille de Rorke's Drift, au cours de la guerre anglo-zouloue.

Gué de Blanquetaque, dans la Somme, passage d'invasions.

Passage du Gois

Pont d'Yeu

selon le chroniqueur Grégoire de Tours, c'est grâce à une biche qu'il poursuivait que Clovis a découvert un gué qui lui a permis de franchir avec son armée la Vienne en crue et de remporter la victoire contre Alaric II qui a permis de conserver le royaume des francs et d'éviter la domination des wisigoths.

Traverse des Sioux, gué permettant le franchissement de la rivière Minnesota par les Nations amérindiennes depuis des siècles et dénommé ainsi par les explorateurs, trappeurs et coureurs des bois français, canadiens-français et Métis à l'époque de la Nouvelle-France.

Le mot « gué » dans la toponymie

L'étymologie de nombreux villes et villages révèle qu'ils ont été fondés initialement sur l'emplacement d'un gué.

Les Gaulois utilisaient le mot celtique ritu- pour désigner un gué, terme que l'on retrouve dans de nombreux toponymes. L'ancien nom de Limoges était Augustoritum : Ce nom est basé sur ritu- en gaulois avec la finale latinisée et Augusto- (en hommage de l'empereur Auguste, grâce à qui la ville a vu le jour), c'est-à-dire « le gué d'Auguste ». De même, le nom de la ville de Niort est le celtique Novioritum qui signifie « nouveau gué » (sur la Sèvre). Les nombreux Chambord, Chambors remontent pour la plupart à * Cambo-ritum « le gué du méandre », Gisors remonte a * Giso ou * Geso-ritum, de même Jort remonte à * Divo-ritum « le gué sur la Dives ». Plus au sud, les formes sont phonétiquement plus proches de l'étymon comme dans Bedarrides ou Madrid de * Matu-ritum « gué des ours » ou * Mageto-ritum « gué de la plaine ».

Le mot ritu- a une survie tardive dans le nord de la France (Seine-Maritime, Oise et Nord) sous la forme -r(e / a)y / -roy ou -roi. Ex.: Ressenroy, Longroy « long gué » et Mauray, Miauroy qui sont de « mauvais gués » etc. On trouve quelques autres exemples ailleurs : Rémalard « mauvais gué », le Gué-de-Longroi qui constitue une traduction en français du terme gallo-roman.

Le terme est aussi attesté en celtique insulaire. En gallois, on trouve rhyd (vieux gallois rit), Cf. la ville galloise de Rhydaman appelée également en anglais Ammanford « le gué sur l'Aman ». Le vieux cornique rid et le vieux breton rit ou ret sont aussi mentionnés. Un lieu d'Irlande s'appelle Humar-rith, cependant la langue gaélique possède une autre racine áth que l'on note dans l'autre nom de Dublin : Baile Átha Cliath « La ville du gué des haies de roseaux ».

Une racine indo-européenne commune se retrouve en germanique westique : en anglais ford, en allemand Furt et en néerlandais voorde, tous issus du germanique commun * furdúz (fjord de la même racine en scandinave a pris un sens différent). De même, le latin portus « passage, port » vient du même thème indo-européen *prtus dérivé en -tu d'une racine *per « traverser, passer ».

Le mot anglais ford a donné Oxford, Stratford, Bedford, etc. De même, l'allemand Furt a donné Klagenfurt, Ditfurt, Frankfurt francisé en Francfort (Francfort-sur-le-Main, Francfort-sur-l'Oder) et le néerlandais voorde se retrouve avec des variantes dans le nom de certaines villes, par exemple en France : Steenvoorde ou Houllefort (forme francisée), en Belgique : Vilvoorde (en français : Vilvorde) ou aux Pays-Bas : Dievoort, Amersfoort, Coevorden. L'anglais sudafricain utilise également le terme afrikaans de Drift, que l'on retrouve dans certains noms de localités en Afrique du Sud (ex : bataille de Rorke's Drift).

Le latin pour « gué » est vadum, d'où serait issu le français (ancien français guet) selon certains, mais qui s'est confondu en gallo-roman avec un autre terme d'origine germanique * wad de sens proche (Cf. suédois vad, vieux haut allemand wat, moyen néerlandais wat « gué »), ce qui explique le phonétisme de la consonne initiale [g]. En effet [v] est passé à [w] sous l'influence du germanique, puis à [gʷ] et enfin à [g] en français central (cf. guêpe, gaine, goupil, etc.). D'autres spécialistes le font procéder directement du vieux bas-francique. En Normandie, on trouve couramment le mot gué en toponymie sous la forme dialectale vey (anciennement vé, vei < vieux normand * wei cf. picard, wallon wé, wallon parfois -welz en toponymie). Ex.: Ancien Esteinvei (Manche, Fresville, avec le vieux norrois stein « pierre »), c'est-à-dire « le gué (marqué) par des pierres » ; Hémévez (Manche, Haimesveiz 1214, Haimeweiz 1238) « le gué du Ham », commune voisine ; la Baie des Veys (Manche) ; le Vey (Calvados) ; ou encore Le gué du Vey (Seine-Maritime) et les Vieux (Seine-Maritime, les Vez vers 1240).

En bas-latin, l'on usait également du terme trajectu(m) (traversée, passage d'eau) attesté dans la toponymie française, exemple : le Trait sur la Seine et qui évolua en néerlandais vers tricht, trecht ou drecht. Cet élément se retrouve dans plusieurs noms de villes: Maastricht « gué sur la Meuse », Utrecht ou Dordrecht.

Les gués en France

Comme l'indique la toponymie (Gué Gorand, Gué barré crochet, Gué de Blanquetaque, Gué de Maulny, Gué-d'Hossus, Le Gué-d'Alleré, Le Gué-de-Longroi, Le Gué-de-Velluire, Gué-de-la-Chaîne, Ligne Guë-Menaucourt, Saint-Étienne-du-Gué-de-l'Isle, Étang du Gué-de-selle, etc.), ils ont probablement été très nombreux jusqu'à la Renaissance au moins. Le mot chape/chapelle (de cappa, pourrait aussi parfois désigner outre une couche de ciment, un gué.

Certaines villes en avaient même plusieurs (Saint-Aignan-des-Gués par exemple, ou Vendeuvre-du-Poitou où l'on trouve encore les lieux-dits Le petit gué et Le grand gué).

Il est vraisemblable que même des fleuves localement tumultueux comme le Rhône, là où (et quand ils) étaient encore composé de nombreuses tresses et d'un lit mineur très large disposaient de séries de gués permettant de traverser en relative sécurité le lit mineur. On y retrouve aussi parfois associé le mot berge (ex : Manoir Le Gué du Berge) ou les anciens mots bièvre(castor) ou bief (petit barrage, seuil) comme au Bief du Gué Girault (il est possible que d'anciens barrages de castor européen aient aussi parfois servi de gué ou que l'on ait plus facilement traversé à leur aval.

Dans les régions de passage et frontalières, ou sur les littoraux, les gués étant lieux de passage stratégiques pour les armées d'envahisseur ou de défense, ils étaient alors fréquemment associés à un village fortifié, voire une place forte ou un château (tel par exemple la Forteresse du Gué de Jacob, construite par Baudouin IV de Jérusalem en 1178 pour empêcher l'invasion des troupes arabes, finalement détruit par Saladin après la Bataille du gué de Jacob (1157) et la Bataille du gué de Jacob de 1179. Plus au nord, on trouve aussi par exemple le château du Gué de Maulny du Mans). Le gué est donc un objet de conquête, comme le seront plus tard les ponts. Le gué est parfois surveillé et payant. Et la connaissance des gués est parfois source d'informations payantes (« Un beduyn estoit venu, qui li avoit dit que il enseigneroit un bon gué, mes que [pourvu que] l'en li donnast cinq cens besans ». À certaines époques, des gués aujourd’hui situés à l'intérieur des terres étaient situés en limite de mer, sur des embouchures ; c'est le cas par exemple du Gué de Watten sur l'Aa placé sur l'ancien goulet de Watten qui fut l'entrée de l'estuaire de l'Aa aux époques des transgressions flandriennes. Dans ce cas cela était du à la montée de la mer à l'époque carolingienne. Dans d'autres cas, cela peut être du à des phénomènes de poldérisation qui ont fait reculer la mer derrière des digues artificielles.

Il reste peu de gués utilisés en France, mais certains sont utilisés par les randonneurs (piétons, cavaliers).

Quelques-uns ont fait l'objet de restaurations récentes, dont par exemple le gué de Caucourt, où l'on a récemment restauré un gué pour piétons (en bois en remplacement d'une passerelle métallique, en aval du barrage d'un seuil de moulin datant du XVI siècle. Ils pourraient aussi avoir une certaine importance dans le cadre de la cartographie des corridors biologiques et de la trame verte et bleue, dans le cadre des SRCE, à échelle régionale.

Comme à Chauvigny où se trouvait un important gué permettant aux usagers de la grande voie de Poitiers à Bourges (ancienne voie romaine), de - jusqu'au début du Moyen Âge - traverser la Vienne au lieu-dit gué des Églises, le nom de la commune ne comporte aucune allusion au gué. Aux églises, une borne militaire, l'un des jalons de cet axe cite le nom de l'empereur romain Commode. Cette même voie romaine traversait la Gartempe au « Gué de Ceaux ».

Lors de basses-eaux on voit parfois réapparaitre des aménagements d'anciens gués, ce fut le cas sur la Loire à Saumur en juillet 1991 où les pieux du Gué de Chênehutte (gué utilisé de la Préhistoire au Moyen Âge) ont émergé.

Par extension on a aussi appelé « gué » de petits ponts rudimentaires construits pour les piétons, à côté du passage à gué utilisé par les chevaux, charrois, le bétail, tels par exemple les gués de granit de Saint-Germain-de-Modéon (département de la Côte-d'Or).

On trouve aussi des traces des gués dans les noms de certains ponts ou écluses (ex : Écluse du Gué des Cens)

Sarrancolin (65) possède aussi son guè sur la Neste, affluent de la Garonne.

La hauteur en mètre du gué d'un char d'assaut

Parmi les paramètres caractérisant un char d'assaut, il y a la profondeur du gué qu'un char est capable de franchir :

Le Char T-** a la capacité de guéer à 1,8 m sans préparation et à 5 m avec ses Schnorchels (une sorte du tuba).

1 mètre 90 pour le Char Panther

1,4 mètre pour le Char Stridsvagn 122

1,2 mètre pour le Panzer IV

Expression

« Sonder le gué » était une expression métaphorique, signifiant, que l'on cherche discrètement à savoir quels sont les sentiments ou objectifs de tiers impliqués dans une affaire que l'on traite.

中文百科
正在驶过漫水桥的汽车
正在驶过漫水桥的汽车

浅滩是车辆可以横跨越过的河流浅水部位,如果河岸不能支撑车辆,需要人工加以整修,或铺设水泥面的叫做漫水桥。

利用自然条件修建漫水桥要比修建普通桥梁便宜得多,在欧洲有许多可以涉渡的小河,英语称浅滩为Ford,德语为Furt,斯拉夫语为Brod,由此也产生许多著名的地点名称,如英国的牛津(Oxford),德国的法兰克福(Frankfurt),克罗地亚的斯拉沃尼亚布罗德(Slavonski Brod)等。在新西兰,甚至高速公路也穿越许多漫水桥。尤其对于季节性河流漫水桥非常容易修建和利用。

拉力赛一般也愿意选择经过许多浅滩的道路,高速飞驰的跑车溅起大片水花,成为摄影捕捉的激动人心的镜头。

经常使用的浅滩会铺设水泥面,在下游一般会造边缘突起,以防止由于生长藻类造成路面打滑,使车辆被滑出桥面。

法法词典

gué nom commun - masculin ( gués )

  • 1. zone d'un cours d'eau où le niveau de l'eau est assez bas pour permettre la traversée à pied

    un gué aisément franchissable

à gué locution adverbiale

  • 1. dans des conditions de relative sécurité, compte tenu du bas niveau de l'eau

    franchir une rivière à gué

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