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词典释义:
judo
时间: 2023-08-13 14:36:41
常用词
[ʒydo]

柔道

词典释义
n. m
<日>

常见用法
faire du judo练
une prise de judo的一种抓法
il est ceinture noire de judo他是黑带

短语搭配

faire du judo练柔道

ceinture de judo柔道运动员的腰带

prise de judo柔道的抓法

une prise de judo柔道的一种抓法

il est ceinture noire de judo他是柔道黑带

Le cours de judo commence par une série de roulades.柔道课以一系列滚落开始。

原声例句

C'est la passion du judo qui vous a réunis.

是对柔道的喜爱让你们走到一起的。

[C'est la Vie !]

Oh non ! Mon mari fait du judo, mais, moi, je n'aime pas le sport.

不,我丈夫练柔道,但是我呢,我不喜欢运动。

[Reflets 走遍法国 第一册 视频版]

N’oublie pas, c’est dans une demi-heure que tu as ton cours de judo !

别忘了,半小时以后你有柔道课。

[Reflets 走遍法国 第一册 视频版]

Dis donc, moi je ne connais rien au judo, tu peux m’expliquer ?

喂,我对柔道完全不懂,你可以给我解释下吗?

[Reflets 走遍法国 第一册 视频版]

Elle est très sportive: elle fait du judo et du tennis.

她会柔道和打网球。

[循序渐进法语听说初级]

C’est pour être un vrai champion de judo.

这是为了成为一个真正的柔道冠军。

[Trotro 小驴托托]

Ça y est, je suis championne de judo. Moi aussi, moi aussi, je vais être championne.

耶,我是柔道冠军了。我也要成为冠军。

[Trotro 小驴托托]

Et puis, les champions de judo, ils ont une ceinture de couleur.

其次,柔道冠军有彩色的带子。

[Trotro 小驴托托]

Maman, maman.Oui. De quelle couleur est les ceintures des champions de judo?

妈妈,妈妈。在。柔道冠军的带子是什么颜色的啊?

[Trotro 小驴托托]

Dis donc, moi je ne connais rien au judo, tu peux m’expliquer ? À quoi correspondent les couleurs de ceintures ?

喂,我对柔道完全不懂,你可以给我解释下吗?腰带的颜色代表什么?

[Reflets 走遍法国 第一册(下)]

例句库

Le judo est un sport d'origine Japonaise.

柔道是一种起源于日本的运动。

Je ne connais rien au judo.

我对柔道一无所知。

Ils apprennent le judo pour se défendre.

为了自卫他们学习柔道

Un judo de pratique et l'ami de karaté en ont demandé mes est le temps, comment également n'a pas les moyens d'expliquer clairement avec l'anglais.

一个练习柔道和空手道的朋友问我什么是功夫,怎么也没办法用英语给解释清楚。我想她知道柔道和空手道不知道武术是不行的,需要补补。

Si tu fais du judo, n’oublie pas ton kimono ! C’est la couleur de la ceinture qui indique ton niveau.

如果你练习柔道,不要忘记穿和服啦!和服上腰带的颜色表明你的等级(段位)。

On trouve des jeunes femmes même dans des disciplines sportives très « viriles » : actuellement, 13 jeunes femmes suivent des cours de boxe; 411 pratiquent le football, 472 le judo, 32 la lutte gréco-romaine, 12 le sambo (sport de défense), 24 la lutte libre, 19 l'haltérophilie, 11 le karaté Kyokushin; 8 le karaté, 16 le bras de fer, 43 le rugby, 10 l'escrime, 4 le water-polo; 48 la voile et 36 la nage sous-marine.

有些年轻妇女甚至参加了非常“适合男子的”体育项目:最近,有13名年轻妇女参加了拳击训练班;有411名妇女在从事足球运动;有472名妇女参加柔道运动;从事希腊和罗马式摔跤的妇女有32人;从事“摔搏”自卫运动的妇女有12人;从事自由式摔跤运动的妇女有24人;从事举重运动员的有19人;参加Kyokushin空手道运动的妇女有11人;空手道女运动员有8人;有16位妇女参加了臂角力(扳腕子);有43名妇女参加了英式橄榄球运动;有10名女击剑运动员;4名妇女参加了水球运动;48名妇女参加了帆船运动;36名妇女参加了潜泳运动。

Le Japon fournit des ouvrages scolaires d'éducation physique au Cambodge, du matériel de judo au Costa Rica et de l'équipement de gymnastique au Yémen et appuie les sports asiatiques sur chaise roulante en Malaisie et l'entraînement de jeunes gymnastes jamaïcains.

日本为柬埔寨提供体育教材,为哥斯达黎加提供柔道设备,为也门提供体操设备,并在马来西亚促进了亚洲轮椅运动和在牙买加青年中推广体操训练。

法语百科

Judo (柔道) Art martial Exécution d'un O-Uchi-Gari Domaine Budo Pays d’origine Japon Fondateur Jigoro Kano Dérive de Jujutsu A donné JJB, Kosen Judo, Sambo Sport olympique Tokyo 19** Pratiquants 15 millions dans le monde Fédération mondiale Fédération internationale de judo modifier

Le judo (柔道, jūdō, littéralement voie de la souplesse) est un art martial, un sport de combat et un principe de vie d'origine japonaise (budō), fondé par Jigoro Kano en 1882. Le judo est composé de techniques de projection, de contrôles au sol, d'étranglements, de clés articulaires et d'atemi.

Le lieu où l'on pratique le judo s'appelle le dojo (道场, dōjō, littéralement lieu d'étude de la voie). Les pratiquants nommés judokas, portent une tenue en coton renforcée appelée judogi ou plus communément kimono. Le judogi est généralement blanc, mais pour faciliter la distinction entre les combattants dans les compétitions, un judoka peut avoir un judogi bleu à tous les niveaux de compétitions. Le judo se pratique pieds nus et, chez les hommes, torse nu sous le judogi. Les judokas exercent, à l'entraînement et en compétition, sur un tatami, un tapis raide qui amortit les chocs et délimite une zone de combat en carré à l'aide de tapis de couleurs différentes. Le judo est un sport olympique et nécessite de l'implication tant au niveau du combat qu'au niveau des rencontres techniques et de l'aide aux événements pour atteindre un grade élevé.

Description

Calligraphie japonaise du mot « judo »

Le terme judo est composé de 2 kanjis signifiant

souplesse, adaptation (柔, jū)

la voie, le principe (道, dō)

Judo peut donc se traduire par la voie de souplesse ou principe de l'adaptation.

Histoire

Un document ancien, la licence attestant le 3 dan délivré à Tony Thielemans par maître Mikinosuke Kawaishi, en 1965.

Le souhait de Jigoro Kano, son fondateur, était de populariser une méthode visant à mieux utiliser ses ressources physiques et mentales en prenant comme point de départ l'enseignement des koryu (anciennes écoles traditionnelles), Tenshin Shinyo Ryu et Kito Ryu, qu'il avait pratiqué durant 6 années. La légende dit que pour établir les principes du judo, il s'inspira du spectacle d'arbres couverts de neige, lors d'un hiver rigoureux, en remarquant que les branches du cerisier réagissaient différemment des roseaux. (Cette légende est en fait celle de la création du ju-jitsu bien avant la création du judo )

Sous le poids de la neige abondante, les branches de cerisiers, dures, cassaient alors que les roseaux, plus souples pliaient et se débarrassaient de « l'agresseur » avec souplesse. La voie de la souplesse était née.

La « légende », dans sa simplicité, n'est pas éloignée du souhait initial de populariser une méthode visant à mieux utiliser ses ressources physiques et mentales. Jigoro Kano avait conscience que le ju-jitsu tel qu'il était pratiqué n'était plus adapté à l'époque moderne. Les techniques étaient parfois très dangereuses à apprendre et la plupart des maîtres n'étaient pas très pédagogues ou enseignaient un ju-jitsu décadent et inefficace. En s'inspirant des méthodes de différentes gymnastiques occidentales, Jigoro Kano décida d'expurger du jujitsu les mouvements dangereux et de codifier les techniques restantes afin de faciliter l'enseignement sous formes de kata. L'art de la souplesse, débarrassé de sa vocation guerrière, n'était plus du ju-jitsu, mais une nouvelle voie martiale (武道, budō) à vocation éducative. Le judo était né.

Le judo connut un succès qui s'étendit largement au-delà des frontières japonaises et contribua largement à populariser les arts martiaux japonais, tout en entraînant la confusion entre art martial et sport de combat. Ainsi, le judo des origines s'orienta de plus en plus vers l'aspect sportif lorsque les champions du Kodokan eurent définitivement battu la plupart des écoles de ju-jitsu au cours de combats organisés. Le pouvoir économique du Kodokan était ainsi définitivement installé dans le monde des arts martiaux japonais.

Shozo Awazu à Paris, en 2003, 9 dan (kyū-dan, ceinture rouge)

Le judo commence à être enseigné au Japon en 1882 au Kodokan, en France par maître Mikinosuke Kawaishi (1899-1969) et maître Shozo Awazu (1923-2016). Moshe Feldenkrais (1904-1984) crée en 1936 le 1 club de Judo en France le Jujitsu-Club de France, puis en 1946, Paul Bonet-Maury fonde la Fédération française de judo et de jiu-jitsu (FFJJJ)dont il devient le 1 président et qui se sépare ainsi de la Fédération française de lutte et deviendra par la suite la Fédération française de judo-jujitsu, kendo et disciplines associées.

En 1947, Jean de Herdt fonde le Collège des Ceintures Noires de judo dont le 1 président élu sera Jean Andrivet.

C'est aussi à cette époque que se développera le côté sportif et qu'apparaitront les premières compétitions. Le nombre de pratiquants de par le monde s'accroît alors considérablement.

Le judo est la discipline la plus pratiquée en France, devant le karaté et l'aïkido. Il est le quatrième sport le plus pratiqué en France en 2012 avec plus de 600 000 licenciés et 5 547 clubs. Le judo masculin a été testé dans le programme olympique pour les jeux de Tôkyô en ** et définitivement admis aux J.O de Munich en 1972 Le Judo féminin fut présent en tant que sport de démonstration aux J.O à Séoul en 1988 mais qu'officiellement au programme à partir des J.O de Barcelone en 1992. Dans le monde le judo est le troisième art martial le plus pratiqué derrière le karaté et le taekwondo avec 8 millions de pratiquants.

Code moral du judo

Shozo Awazu fait partie de ceux qui sont à l'origine du Code moral du Judo créé, en 1985, par Bernard Midan, sur la base du code d'honneur et de morale du collège national des ceintures noires proposé par Jean-Lucien Jazarin sur la base du texte de Nitobe.

La politesse, c'est le respect d’autrui.

Le courage, c'est faire ce qui est juste.

La sincérité, c'est s'exprimer sans déguiser sa pensée.

L'honneur, c'est être fidèle à la parole donnée.

La modestie, c'est parler de soi-même sans orgueil.

Le respect, sans respect aucune confiance ne peut naître.

Le contrôle de soi, c'est savoir se taire lorsque monte sa colère.

L'amitié, c'est le plus pur et le plus fort des sentiments humains.

Lorsqu'il a créé le judo, Jigorō Kanō voulait extraire du jiu-jitsu un moyen d'éducation du corps et de l'esprit « adapté à l'éducation de toute une nation ». Depuis sa création, l'enseignement du judo est accompagné de l'inculcation au judoka de fortes valeurs morales. Certaines valeurs du judo sont donc directement extraites du bushidô. La plus connue d'entre elles est peut-être le fait qu'on apprend aux jeunes judokas que c'est « mal » de fuir un combat (en effet, dans un entrainement de judo, lorsqu'un autre judoka vient vous demander d'être son partenaire pour un randori, vous n'avez pas le droit de refuser, même lorsque vous savez qu'il est beaucoup plus fort que vous).

Le respect et la confiance que l'on accorde à son adversaire lors d'un combat de judo sont primordiaux. En effet, lorsqu'un judoka fait chuter son adversaire, il doit garder le contrôle de sa prise, et la plupart des prises nécessitent de retenir son adversaire pour qu'il chute « correctement ». À défaut, l'adversaire pourrait être gravement blessé. Les clés de bras pourraient facilement disloquer ou déboîter les articulations de son adversaire. Les étranglements, s'ils étaient mal exécutés ou mal maitrisés, pourraient eux aussi être très dangereux. Mais le respect et la confiance du judoka envers un autre judoka lors d'un combat sont absolus. Au judo, les valeurs morales sont plus importantes que la technique elle-même.

Les nombreux saluts sont la marque la plus visible du respect qui régit le judo.

Techniques

Le judo sportif différencie explicitement :

les techniques de projection visant à déséquilibrer l'adversaire pour le faire tomber au sol, vers l'arrière, l'avant ou le côté : nage waza dans lequel on retrouve : le groupe des techniques debout : tachi waza les techniques de jambes : ashi waza les techniques de bras (épaule) : te waza les techniques de hanches : koshi waza le groupe des techniques de sacrifice : sutemi waza où le pratiquant décide de sacrifier son équilibre pour faire chuter son adversaire. les techniques de sacrifice dans l'axe : mae sutemi waza parmi lesquelles on retrouve la fameuse « planchette japonaise » (Tomoe nage) les techniques de sacrifice sur le côté : yoko sutemi waza les techniques d'enroulement : makikomi waza

le groupe des techniques debout : tachi waza les techniques de jambes : ashi waza les techniques de bras (épaule) : te waza les techniques de hanches : koshi waza

les techniques de jambes : ashi waza

les techniques de bras (épaule) : te waza

les techniques de hanches : koshi waza

le groupe des techniques de sacrifice : sutemi waza où le pratiquant décide de sacrifier son équilibre pour faire chuter son adversaire. les techniques de sacrifice dans l'axe : mae sutemi waza parmi lesquelles on retrouve la fameuse « planchette japonaise » (Tomoe nage) les techniques de sacrifice sur le côté : yoko sutemi waza les techniques d'enroulement : makikomi waza

les techniques de sacrifice dans l'axe : mae sutemi waza parmi lesquelles on retrouve la fameuse « planchette japonaise » (Tomoe nage)

les techniques de sacrifice sur le côté : yoko sutemi waza

les techniques d'enroulement : makikomi waza

les techniques de contrôle visant à dominer l'adversaire : katame waza dans lequel on retrouve :

les techniques pratiquées au sol : ne waza les techniques d'immobilisation : osae komi waza, qui s'effectuent lorsque l'adversaire est couché sur le dos, les deux épaules au sol (au contraire du système jujutsu-fighting où une immobilisation sur le ventre est comptabilisée). les techniques d'étranglement : shime-waza, qui peuvent porter sur le système respiratoire obligeant l'adversaire à abandonner rapidement (hadaka-jime par exemple), ou sur le système sanguin du cou (comme sankaku-jime), plus rapide à agir mais aussi plus dangereux. les techniques de luxation : kansetsu waza, portées uniquement sur le coude (comme ude-gatame et waki-gatame).

les techniques d'immobilisation : osae komi waza, qui s'effectuent lorsque l'adversaire est couché sur le dos, les deux épaules au sol (au contraire du système jujutsu-fighting où une immobilisation sur le ventre est comptabilisée).

les techniques d'étranglement : shime-waza, qui peuvent porter sur le système respiratoire obligeant l'adversaire à abandonner rapidement (hadaka-jime par exemple), ou sur le système sanguin du cou (comme sankaku-jime), plus rapide à agir mais aussi plus dangereux.

les techniques de luxation : kansetsu waza, portées uniquement sur le coude (comme ude-gatame et waki-gatame).

Les techniques de luxation et d'étranglement sont également autorisées debout (en tachi waza), bien que très rarement vues et utilisées en compétition. En effet, le règlement interdit l'amenée au sol par ces techniques, ce qui les rend plus difficiles à placer.

Certains katas (formes) de judo nécessitent de pratiquer également les techniques de frappe (atemi waza). On y retrouve

les coups de pied (geri),

les coups de poing (tsuki)

les coups du tranchant de la main (shuto).

Aucun coup n'est porté.

Formes d'entraînement

Deux jeunes débutants judoka (ceintures blanches)
Deux jeunes débutants judoka (ceintures blanches)

Les plus jeunes judokas pratiquent leur sport de manière ludique grâce aux entraînements sous forme de jeux proposés par l'entraîneur qui les aide à prendre confiance en eux et à découvrir leur corps qui va évoluer. Une des étapes indispensables est l'apprentissage de la chute, les ukemi. Ils vont devenir plus sûrs d'eux, plus souples et plus forts afin de se préparer pour les prochaines compétitions et pour le prochain passage de grade.

Le passage se déroule en général à la fin de la saison avec son professeur (pour tous les grades jusqu'à la ceinture marron incluse), qui demande à l'élève d'effectuer certaines techniques qu'il a apprises au cours de la saison. Ces techniques sont à effectuer avec un partenaire : Tori, celui qui saisit, et Uke celui qui « reçoit » l'action de son partenaire.

Lors des randoris, combats d'entraînement, il y aura les « souples » qui consistent à se laisser tomber si son partenaire a bien fait sa technique, puis le randori « normal », c'est-à-dire, que le but est de ne pas tomber sur le dos (comme en compétition) mais sans se faire mal ou mal à son partenaire et sans commettre de faute. L'entraînement est fait pour apprendre et il faut tomber pour apprendre !

Entraînements traditionnels

Tandoku-renshu : « désigne l'entraînement en solitaire sans l'aide d'un partenaire ».

Uchi-komi : signifie « rentrer en contact ». Se pratique à deux pour travailler en répétition l'entrée d'une projection (déséquilibre, placement du corps, lancement de la technique) sans faire chuter le partenaire.

Nage-komi : se pratique à deux, c'est la suite logique de l'uchi-komi puisqu'il s'agit de répéter plusieurs fois une technique entière, avec chute lorsque l'on travaille le nage-waza. Il est possible de travailler en nage-komi en ne-waza (au sol).

Yaku-soku-geiko : dans le même esprit que le nage-komi, cet exercice s'effectue en déplacement permanent, lors duquel Tori profite d'opportunités pour lancer des attaques. Uke chute à chaque fois, n'esquive ni ne bloque les attaques.(c'est une sorte de randori d'étude).

Kakari-geiko : est une sorte de randori dans lequel on impose un thème. On peut donner comme exemple : Tori a un rôle offensif, il attaque constamment Uke qui doit se défendre sans toutefois bloquer complètement Tori afin de lui permettre de travailler. On peut appeler cela une opposition standardisée.

Randori : se traduit par « saisies libres ». Le randori est une forme de combat souple, dans lequel les deux judokas sont partenaires plus qu'adversaires puisqu'ils doivent permettre à l'autre de travailler. Il faut donc ne pas bloquer l'autre, tout en opposant une résistance modérée pour simuler les conditions d'un combat. C'est un exercice difficile à réaliser dans cette optique.

Shiai : « Combat martial de la compétition pure où aucune erreur n'est permise sous peine de perdre le combat ». En pratique, c'est le nom des compétitions organisées pour valider l'UV d'efficacité au combat. Cette UV est nécessaire pour l'obtention des différents dan de ceinture noire. Il s'agit d'accumuler un certain nombre de points en gagnant ses combats par Ippon ou Waza Ari. Pour les 1 et 2 Dan, il est nécessaire de marquer 100 points, puis 120 points pour les 3 et 4ème. L'accumulation de 44 points consécutifs (soit au minimum 3 victoires par Ippon et 2 victoires par Waza Ari d'affilée) vaut validation de l'UV.

Katas

Ces katas représentent des exercices de style, de concentration particulièrement difficiles et constituent la source même des principes du judo. La bonne exécution de ces katas nécessite de ce fait de longues années de pratique pour permettre au judoka d'en saisir le sens profond.

Les plus connus des katas sont :

formes du Kodokan : Nage-no-kata (forme des projections) composé de 5 groupes (te-waza, koshi-waza, ashi-waza, mae-sutemi-waza, yoko-sutemi-waza). Katame no kata (forme des contrôles) composé de 3 groupes (osae-komi-waza, shime-waza, kansetsu-waza). Kime-no-kata (forme de la décision). Kodokan Goshin-Jutsu (Nouveau Jujitsu. Techniques de défense personnelle du Kodokan). Ju-no-kata (forme de la souplesse). Itsutsu-no-kata (forme des cinq principes). Koshiki-no-kata (forme des techniques anciennes). Seiryoku-zen'yo-kokumin-taiiku (éducation physique nationale pour l'efficacité maximum) - ce kata contient le kime-shiki (forme de la décision, à destination des femmes). Joshi goshin-ho

Nage-no-kata (forme des projections) composé de 5 groupes (te-waza, koshi-waza, ashi-waza, mae-sutemi-waza, yoko-sutemi-waza).

Katame no kata (forme des contrôles) composé de 3 groupes (osae-komi-waza, shime-waza, kansetsu-waza).

Kime-no-kata (forme de la décision).

Kodokan Goshin-Jutsu (Nouveau Jujitsu. Techniques de défense personnelle du Kodokan).

Ju-no-kata (forme de la souplesse).

Itsutsu-no-kata (forme des cinq principes).

Koshiki-no-kata (forme des techniques anciennes).

Seiryoku-zen'yo-kokumin-taiiku (éducation physique nationale pour l'efficacité maximum) - ce kata contient le kime-shiki (forme de la décision, à destination des femmes).

Joshi goshin-ho

autres formes : Go-no-sen-no-kata (forme des contre-prises) Nanatsu-no-kata (forme des sept techniques) Nage-Ura-No-Kata (autre forme de contre prises créée par maître Mifune)

Go-no-sen-no-kata (forme des contre-prises)

Nanatsu-no-kata (forme des sept techniques)

Nage-Ura-No-Kata (autre forme de contre prises créée par maître Mifune)

Concours de kata : depuis quelques années des compétitions de kata sont organisées à travers l'Europe et le monde, notamment en Belgique et en France où il existe un circuit national.

Grades ou ceintures

Les grades sont attribués à un pratiquant et permettent d'évaluer son niveau technique, son efficacité en combat, son degré d'ancienneté ainsi que ses qualités morales, ce qui correspond au respect scrupuleux du code moral ainsi qu'un investissement suffisant dans la pratique. Sans un minimum de respect des règles exigées, aucun judoka ne peut prétendre à l'obtention d'un grade.

Les ceintures de couleurs ont été inventées en Angleterre au milieu des années 1920 puis introduites en France par le professeur Mikinosuke Kawaishi. On trouve dans l'ordre les ceintures blanche, jaune, orange, verte, bleue, marron (la ceinture violette a été retirée depuis la mise en place des ceintures bicolores : blanche-jaune, jaune-orange, orange-verte, verte-bleue) ; la ceinture verte-bleue a été abandonnée lors du passage de l'âge requis de 16 ans à 15 ans pour l'obtention du 1 dan) et la fameuse ceinture noire ainsi que deux ceintures supérieures (une rouge et blanche du 6 au 8 dan, une rouge pour 9 et 10 dan). Symboliquement, il fut donné à Jigoro Kano (fondateur du judo), après sa mort, une ceinture particulière, la ceinture blanche large (couleur des débutants), pour signifier que l'on n'a jamais tout appris (pour 12 dan, sachant qu'il n'y a pas de 11 dan). Il existe aussi des grades alternatifs pour évaluer et récompenser les plus jeunes (blanche-jaune, jaune-orange, orange-verte), on trouve aussi, dans la catégorie éveil-judo, les ceintures blanches à 1 ou 2 « lisérés » horizontaux.

Il se peut aussi d'avoir des barrettes à la place d'une ceinture blanche-jaune. Ce qui donne une ceinture blanche avec une barrette jaune à coudre, ainsi de suite jusque parfois trois barrettes (en Belgique).

Les ceintures de couleurs blanche à marron correspondent à des grades nommés kyu : du 9 kyu représenté par la ceinture blanche jusqu'au 1 kyu par la ceinture marron.

En France, les grades inférieurs à la ceinture noire sont délivrés par un professeur de judo diplômé d'État, le plus souvent à la suite d'un passage de grades organisé par le club, selon des critères techniques, des résultats ou participations aux diverses compétitions, du comportement de l'élève (lié au code moral du judo) qui porte sur la présence durant la saison, vis-à-vis de ses camarades…

Au-dessus des kyu, les niveaux sont nommés dan (degré) : du 1 dan au 5 dan, la ceinture est noire ; les 6, 7 et 8 dan sont représentés par une ceinture à larges bandes rouges et blanches alternées, les 9 et 10 dan par une ceinture rouge. Après la ceinture rouge, il y a une ceinture qui n'a été obtenue que par Jigorō Kanō, la ceinture blanche large (11 et 12 dan, 12 dan que maître Kano n'a obtenu qu'à titre posthume). Les 2 et 3 dan correspondent au nom japonais de deshi qui signifie disciple. Les 4 et 5 dan au renshi (maîtrise extérieure) Les 6 et 7 dan au kyoshi (maîtrise intérieure) Les 8 et 9 dan au hanshi (maîtrises intérieure et extérieure unifiées) La 10 dan au keijin (trésor vivant).

Les 2 et 3 dan correspondent au nom japonais de deshi qui signifie disciple.

Les 4 et 5 dan au renshi (maîtrise extérieure)

Les 6 et 7 dan au kyoshi (maîtrise intérieure)

Les 8 et 9 dan au hanshi (maîtrises intérieure et extérieure unifiées)

La 10 dan au keijin (trésor vivant).

L'obtention des niveaux à partir de la ceinture noire peut se faire de deux manières :

Compétition

Il faut passer trois UV (unités de valeur)

un examen de katas devant un jury régional ou national officiel gagner des points lors de combats officiels (44 en un tournoi ou en un shiai ou 100 sur plusieurs et 120 pour le troisième et quatrième dan) entre ceintures noires et marron (pour l'obtention du premier dan) participer à un stage concernant l'organisation et l'arbitrage des compétitions. Pour le premier et second dan, un requis d'arbitrage est obligatoire. Ce requis consiste à passer un après midi sur une compétition officielle en tant qu'arbitre auxiliaire (commissaire sportif) pour le premier dan et arbitre pour le second dan.

gagner des points lors de combats officiels (44 en un tournoi ou en un shiai ou 100 sur plusieurs et 120 pour le troisième et quatrième dan) entre ceintures noires et marron (pour l'obtention du premier dan)

participer à un stage concernant l'organisation et l'arbitrage des compétitions. Pour le premier et second dan, un requis d'arbitrage est obligatoire. Ce requis consiste à passer un après midi sur une compétition officielle en tant qu'arbitre auxiliaire (commissaire sportif) pour le premier dan et arbitre pour le second dan.

Expression technique

Il faut passer différents UV définis pour chaque grade. Citons pour exemple les UV du 1 dan expression technique

UV1 : katas UV2 : techniques debout et sol UV3 : exercices d'application judo UV4 : techniques de défenses ju-jitsu

UV1 : katas

UV2 : techniques debout et sol

UV3 : exercices d'application judo

UV4 : techniques de défenses ju-jitsu

Bien souvent, en parlant de « ceinture jaune » ou de « ceinture noire », on désigne par métonymie non pas la ceinture en elle-même, mais le détenteur du grade associé. Il est donc possible de dire : « ce judoka est une ceinture noire ».

Grades des ceintures de couleurs (kyu)

Grade 9 kyu 8 kyu 7 kyu 6 kyu 5 kyu 4 kyu 3 kyu 2 kyu 1 kyu
Nom 九级
Ku-kyū
八级
Hachi-kyū
七级
Shichi-kyū
六级
Roku-kyū
五级
Go-kyū
四级
Shi-kyū
三级
San-kyū
二级
Ni-kyū
一级
Ichi-kyū
Couleur blanche blanche-jaune jaune jaune-orange orange orange-verte verte bleue marron
Représentation
Âge minimum 4 ans 7 ans 8 ans 9 ans 10 ans 11 ans 12 ans 13 ans 14 ans

Cela dit, en France, il a été d'usage d'utiliser la ceinture verte-bleue, ce qui ajoute un kyu. Celle-ci n'est cependant plus valide aux yeux de la fédération.

Il existe aussi la ceinture violette, qui se situe entre la bleue et la marron. Elle n'est attribuée que très rarement, lorsqu'un Ceinture bleue est trop jeune pour pouvoir passer l'examen de la marron. La plus grande des ceintures est la ceinture blanche large appelée « ceinture maîtresse » qui n'est attribuée qu'à Jigoro Kano, créateur du judo.

Grades supérieurs (dan)

Grade 1 dan 2 dan 3 dan 4 dan 5 dan 6 dan 7 dan 8 dan 9 dan 10 dan 12 dan Rang Deshi (disciple) Renshi (maîtrise extérieure) Kyoshi (maîtrise intérieure) Hanshi (maîtrises intérieure et extérieure unifiées) Keijin (trésor vivant) Pour Jigorō Kanō Nom 初段 Sho-dan 二段 Ni-dan 三段 San-dan 四段 Yon-dan 五段 Go-dan 六段 Roku-dan 七段 Shichi-dan 八段 Hachi-dan 九段 Kyū-dan 十段 Jū-dan Shidan Couleur Noire Noire Noire Noire Noire Blanche-rouge Blanche-rouge Blanche-rouge Rouge Rouge Large blanche Représentation Âge minimum 15 ans 17 ans 20 ans 24 ans 29 ans 35 ans 42 ans 50 ans 60 ans 93 ans A été remis au fondateur du judo à titre posthume

Pendant une compétition un tableau est établi par catégorie de poids allant en moyenne de -36 à +100 kilogrammes (les catégories précises dépendent de l'âge et du sexe).

Des tableaux sont constitués en fonction du nombre de participants, soit par poules de sept judokas au maximum soit par élimination directe (moins fréquent).

Des repêchages sont aussi présents pour les judokas éliminés en quarts de finale et demi-finales pour l'attribution des deux troisièmes places.

Règlement de compétition

Catégories de poids

À la création de cet art martial, il n'existait pas de catégorie. Lors des compétitions officielles, les judokas sont répartis en catégories en fonction de leur poids. Les combats se font ensuite entre judokas d'une même catégorie et un classement final est obtenu pour chaque catégorie.

Début des catégories :

hommes : - 68 kg, - 80 kg, + 80 kg

En 1965 :

hommes : - 63 kg, - 70 kg, - 80 kg, - 93 kg, + 93 kg.

Anciennes catégories :

hommes : - 60 kg, - 65 kg, - 71 kg, - 78 kg, - 86 kg, - 95 kg, + 95 kg.

femmes : - 48 kg, - 56 kg, - 61 kg, - 66 kg, - 70 kg, - 72 kg, + 72 kg.

Il y a aujourd'hui 7 catégories masculines et 7 catégories féminines dans la catégorie élite:

hommes : - 60 kg, - 66 kg, - 73 kg, - 81 kg, - 90 kg, - 100 kg, + 100 kg.

femmes : - 48 kg, - 52 kg, - 57 kg, - 63 kg, - 70 kg, - 78 kg, + 78 kg.

Quant aux autres catégories d'âges, les poids sont: Juniors:

hommes : - 55 kg, - 60 kg, - 66 kg, - 73 kg, - 81 kg, - 90 kg, - 100 kg, + 100 kg.

femmes : - 44 kg, - 48 kg, - 52 kg, - 57 kg, - 63 kg, - 70 kg, - 78 kg, + 78 kg.

Cadets:

garçons : - 46 kg, - 50 kg, - 55 kg, - 60 kg, - 66 kg, - 73 kg, - 81 kg, - 90 kg, + 90 kg.

filles : - 40 kg, - 44 kg, - 48 kg, - 52 kg, - 57 kg, - 63 kg, - 70 kg, + 70 kg.

Minimes:

garçons : - 34 kg, - 38 kg, - 42 kg, - 46 kg, - 50 kg, - 55 kg, - 60 kg, - 66 kg, - 73 kg, + 73 kg.

filles : - 36 kg, - 40 kg, - 44 kg, - 48 kg, - 52 kg, - 57 kg, - 63 kg, - 70 kg, + 70 kg.

Benjamins:

garçons : - 27 kg, - 30 kg, - 34 kg, - 38 kg, - 42 kg, - 46 kg, - 50 kg, - 55 kg, - 60 kg, - 66 kg, + 66 kg.

filles : - 28 kg, - 32 kg, - 36 kg, - 40 kg, - 44 kg, - 48 kg, - 52 kg, - 57 kg, - 63 kg, + 63 kg.

Catégories d'âges

En France, les catégories d'âge pour la saison 2015-2016 sont :

Motri-judo ou Baby Judo nés en 2012

Éveil-Judo nés en 2010-2011

Mini-Poussins nés en 2008-2009

Poussins nés en 2006-2007

Benjamins nés en 2004-2005

Minimes nés en 2002-2003

Cadets nés en 2000-2001

Espoirs nés en 1998-2000 (il y a trois années dans la catégorie junior)

Séniors nés en 1982-1998

Vétérans nés en 1982 ou avant

Au niveau international, les catégories d'âge des années 2015-2016 sont :

U7 (2010-2011),

U9 (2008-2009),

U11 (2006-2007),

U13 (2004-2005),

U15 (2002-2003),

U18 (1999-2000-2001),

U20 (1997-1998),

Et finalement, senior (1996 ou avant).

Arbitrage

Les arbitres en judo ont pour mission :

d'accorder les avantages ou la victoire aux combattants à la suite de techniques partiellement ou totalement réussies ;

de maintenir l'intérêt du combat et d'assurer la sécurité des combattants en arrêtant et en faisant reprendre le combat lorsque c'est nécessaire ;

d'informer les combattants et la table (et si possible les spectateurs) du déroulement du combat, par exemple lorsqu'il y a début d'immobilisation ;

de faire respecter les règles et d'appliquer les sanctions appropriées si nécessaire.

Dans les compétitions officielles, trois arbitres assurent l'arbitrage d'un combat : un arbitre en position debout et qui se déplace avec les combattants, et deux juges qui se trouvent assis aux deux coins opposés de la surface de combat. L'arbitre central prend les décisions en donnant la décision de la majorité. Le rôle des juges de coin est de donner leur avis en cas de désaccord avec la décision de l'arbitre central. Pour cela, ils utilisent les mêmes gestes d'arbitrage que l'arbitre central. Lorsqu'un seul des deux juges de coin donne son avis, il doit ou non modifier sa décision selon que ce soit en accord avec la majorité. Si les deux juges de coin sont d'accord contre l'avis de l'arbitre central, celui-ci doit modifier sa décision. Dans les autres cas, l'arbitre central a toujours la possibilité de revenir sur sa décision, s'il pense s'être trompé. Le juge de coin détermine également si une action est validée ou non selon qu'elle a été exécutée dans ou hors des limites du tapis.

Nouveautés 2010

Un seul arbitre sur la surface de travail.

On distingue l'arbitrage du combat dans les phases de tachi waza (combat debout) et de ne waza (combat au sol), les techniques employées n'étant pas les mêmes. Pour se faire comprendre, l'arbitre utilise des termes d'arbitrage précis souvent accompagnés d'un geste, afin d'être compris de loin dans un environnement bruyant. Voici une liste des termes d'arbitrage employés en compétition et leur signification :

Termes d'arbitrage

Termes génériques Hajime (les mains le long du corps) : commencez Mate (bras tendu vers les commissaires sportifs, paume face à la table) : pause dans le combat Soremade : fin du combat Hiki-wake : égalité Sonomama (en touchant les deux combattants) : ne bougez plus (lorsque l'arbitre veut vérifier quelque chose sans modifier l'issue du combat ou replacer un combattant en immobilisation) Yoshi (en touchant brièvement les deux combattants) : reprenez le combat (après sonomama) Hantei : décision des juges

Hajime (les mains le long du corps) : commencez

Mate (bras tendu vers les commissaires sportifs, paume face à la table) : pause dans le combat

Soremade : fin du combat

Hiki-wake : égalité

Sonomama (en touchant les deux combattants) : ne bougez plus (lorsque l'arbitre veut vérifier quelque chose sans modifier l'issue du combat ou replacer un combattant en immobilisation)

Yoshi (en touchant brièvement les deux combattants) : reprenez le combat (après sonomama)

Hantei : décision des juges

Avantages (tous les points donnés ci-dessous sont attribués lors des compétitions officielles) Kinza : n’est pas « ouvertement comptabilisé » par l'arbitre, mais est gardé en tête par ce dernier jusqu'à la fin du combat, et, en cas d'égalité, permet de désigner un vainqueur. Parfois en cas d'égalité, même si aucun combattant n'a chuté, si l'un des deux combattants a entrepris beaucoup plus d'attaques que l'autre, en prenant beaucoup plus de risque que l'autre, il peut être désigné vainqueur par l'arbitre. Koka : a disparu du judo moderne depuis la saison 2008-2009 pour les minimes, cadets, juniors et seniors (règlement français et international). Il désignait une chute, sur la partie arrière du corps, sans qu'aucune épaule ne touche à terre, mais avec suffisamment de vitesse, de force et de contrôle. Dans le cas général une chute sur les fesses entraînait un koka. Il est devenu un kinza. Yuko : 1 point (bras tendu sur le côté en dessous de l'horizontale, doigts tendus) — avantage moyen, par projection temps d'immobilisation au sol ou sanction à l'adversaire. Waza-ari —:10 points (bras tendu sur le côté au-dessus de l'horizontale, doigts tendus) — presque la victoire, par projection temps d'immobilisation au sol ou sanction à l'adversaire. Ippon : 100 points (bras tendu au-dessus de la tête, doigts tendus) — victoire acquise (point) par projection dite « parfaite », immobilisation de l'adversaire jusqu'au terme du temps, en cumulatif de l'avantage de points waza-ari debout ou au sol, par abandon de l'adversaire par soumission (à la suite d'un étranglement ou d'une clef de bras), c'est la fin du combat.

Kinza : n’est pas « ouvertement comptabilisé » par l'arbitre, mais est gardé en tête par ce dernier jusqu'à la fin du combat, et, en cas d'égalité, permet de désigner un vainqueur. Parfois en cas d'égalité, même si aucun combattant n'a chuté, si l'un des deux combattants a entrepris beaucoup plus d'attaques que l'autre, en prenant beaucoup plus de risque que l'autre, il peut être désigné vainqueur par l'arbitre.

Koka : a disparu du judo moderne depuis la saison 2008-2009 pour les minimes, cadets, juniors et seniors (règlement français et international). Il désignait une chute, sur la partie arrière du corps, sans qu'aucune épaule ne touche à terre, mais avec suffisamment de vitesse, de force et de contrôle. Dans le cas général une chute sur les fesses entraînait un koka. Il est devenu un kinza.

Yuko : 1 point (bras tendu sur le côté en dessous de l'horizontale, doigts tendus) — avantage moyen, par projection temps d'immobilisation au sol ou sanction à l'adversaire.

Waza-ari —:10 points (bras tendu sur le côté au-dessus de l'horizontale, doigts tendus) — presque la victoire, par projection temps d'immobilisation au sol ou sanction à l'adversaire.

Ippon : 100 points (bras tendu au-dessus de la tête, doigts tendus) — victoire acquise (point) par projection dite « parfaite », immobilisation de l'adversaire jusqu'au terme du temps, en cumulatif de l'avantage de points waza-ari debout ou au sol, par abandon de l'adversaire par soumission (à la suite d'un étranglement ou d'une clef de bras), c'est la fin du combat.

Nouvelle répartition des avantages et critères d'attribution :

Ippon : impact significatif sur le dos.

Waza-ari : impact sur le côté prononcé vers le dos.

Yuko : impact sur le côté.

ne-waza : Osae-komi : début d'immobilisation Toketa : sortie d'immobilisation

Osae-komi : début d'immobilisation

Toketa : sortie d'immobilisation

Sanctions : shido : le premier avertissement est « gratuit » et oral, anciennement il donnait un Koka chui : 2 avertissement (donnait anciennement un Yuko) keikoku : 3 avertissement dernier avant disqualification hansoku-make : faute grave (disqualification de la compétition ou du combat) ou accumulation de trois fautes légères (disqualification du combat).

shido : le premier avertissement est « gratuit » et oral, anciennement il donnait un Koka

chui : 2 avertissement (donnait anciennement un Yuko)

keikoku : 3 avertissement dernier avant disqualification

hansoku-make : faute grave (disqualification de la compétition ou du combat) ou accumulation de trois fautes légères (disqualification du combat).

Nouvelles répartitions des sanctions : Shido — avertissement pour faute, au nombre de trois maximum. Hansoku-make — le quatrième Shido donne Hansoku-make, disqualification par accumulation de fautes

Shido — avertissement pour faute, au nombre de trois maximum.

Hansoku-make — le quatrième Shido donne Hansoku-make, disqualification par accumulation de fautes

Le nouveau règlement d'arbitrage prévoit Hansoku-make direct s'il y a mauvais esprit du judo, saisie en dessous de la ceinture.

Commissaires sportifs

Les commissaires sportifs sont des éléments indispensables à la tenue d'une compétition. Ils sont chargés de la logistique de la manifestation. Les fonctions du commissaire sont :

Chronométrer : il doit prendre le temps de combat et suivre les instructions données par l’arbitre.

Marquer : il inscrit au tableau de marque les valeurs données par l’arbitre.

Tenir la table : il remplit le tableau ou la poule de déroulement des combats et appelle les judokas qui doivent combattre et ceux qui se préparent.

Il s’occupe de la pesée et de l’inscription des combattants.

Sans oublier le plus important, il se charge de la feuille de poules ou du tableau, c'est-à-dire qu'il se charge de l'ordre et des enchaînements des combats.

Rituel

Avant d'entrer sur le tatami d'une salle de judo, il faut le saluer. De même lorsqu'on le quitte. Dans un cours de judo, le judoka est dans le devoir de saluer son professeur , d'abord agenouillé puis debout, avant que le cours ne commence et lorsqu'il se termine.

Entrée

Juste avant le combat proprement dit, les deux combattants effectuent l'entrée sur le tatami et se saluent (c'est le rei). Ils saluent une première fois vers le tapis en montant dessus, puis ils rentrent en passant derrière les juges, pour aller se positionner au centre du tapis, face à face au bord de la zone de combat (la bande rouge dite zone de combat n'existe plus qui était de 1 mètre de large) dont les dimensions sont de 4 mètres carrés à 10 mètres carrés, avec aux abords, une distance de sécurité de 50 cm pour les panneaux publicitaires, de 1 à 4 mètres entre deux zones de combat, de 1 à 3 mètres avec les endroits n'étant pas recouvert de tatamis. De là, ils attendent le signal de l'arbitre, qui fera signe en rapprochant ses bras tendus en face de lui. Ils saluent alors une première fois la surface de combat (ce salut n'est plus obligatoire depuis 2004 pour les compétitions, mais il a été maintenu pour les « démonstrations »), puis lorsqu'ils sont à distance de combat, soit environ trois mètres, ils se saluent mutuellement, font un pas en avant, pied gauche d'abord, et attendent le signal de départ hajime.

Sortie

Lorsque l'arbitre a donné le signal de fin et désigné le vainqueur (en avançant d'un pas, désignant le vainqueur et en levant la main en présentant ce même judoka), les deux combattants sortent en effectuant l'inverse de l'entrée : ils se saluent, peuvent saluer l'arbitre, peuvent se serrer la main, puis reculent hors de la zone de combat et y saluent le tapis à leur sortie.

Salut

Le judo commence et se termine par le salut, appelé « rei ». Ce salut signifie la dignité et la paix intérieure avant comme après le combat. Il annonce aussi le respect des règles ainsi que la droiture et la sincérité. Le judoka devrait saluer lentement, gravement et faire en sorte de montrer le respect à celui qu'il salue. Un salut oublié ou mal exécuté, est le signe d'un judo mal compris et superficiel.

On distingue trois manières de saluer :

Ritsurei : salut debout

On salue en pliant le haut du corps à 30°, les talons joints, le regard en avant, les mains sur la face externe des cuisses. On reste trois secondes avant de se redresser. Ce salut s'adresse au partenaire.

Zarei : salut à genoux
le salut au sol
le salut au sol

À partir de la position debout, le judoka se met à genoux en posant d'abord le genou gauche puis celui de droite. Il y a un écart entre le genou gauche et droit. Le judoka s'assied sur ses talons, salue et se relève d'abord avec le pied droit. Ce salut se place au début et à la fin d'un cours collectif, dans les kata et le travail au sol (Ne-waza) et s'adresse au partenaire.

Salut du dojo

Les Japonais ne se serrent pas la main pour dire bonjour afin d'éviter le contact dans un souci d'hygiène principalement. Le salut est donc monnaie courante dans la vie de tous les jours et revêt un caractère plus cérémonial dans la pratique des arts martiaux.

Salut du tatami

Sur le bord du tatami, salut afin de montrer le respect envers la surface de travail sur laquelle le travail va s'effectuer.

Salut en ligne

Au début du cours le salut à la photo du maître Kano afin d'honorer sa mémoire et le remercier pour la transmission de son enseignement.

Le salut aux professeurs afin de montrer notre respect, et les remercier du temps qu'ils vont nous consacrer.

Fin du cours : remerciement aux professeurs pour l'enseignement qu'ils nous ont dispensé.

Salut individuel

Avant et après le travail en binôme.

Montrer le respect à notre partenaire (ou adversaire en compétition).

Remerciement pour le travail qu'il nous a permis de réaliser.

Avantages

Le but dans un combat de judo a toujours été la recherche du ippon, soit la victoire directe par une technique efficace. En judo debout, cela se traduit selon quatre critères : chute largement sur le dos avec force, vitesse et contrôle. Cependant, la compétition étant ce qu'elle est, il faut pouvoir juger de l'efficacité d'une technique partiellement réussie, en attribuant des avantages plus ou moins importants selon des critères de réussite, cela afin de pouvoir départager les combattants à l'issue du combat. Ces critères sont la qualité de la projection et la position de réception de l'adversaire en combat debout, et le temps d'immobilisation en combat au sol (un abandon donne la victoire et fait bien souvent suite à une technique d'étranglement ou de clé au coude réussie).

Les avantages à répartir sont le koka (disparu en 2008), le yuko, le waza-ari et le ippon. C'est toujours l'avantage le plus fort qui l'emporte, ce qui veut dire qu'un waza-ari est plus fort que n'importe quel nombre de yuko. Lorsque le même combattant marque deux waza-ari, il gagne par waza-ari awasete ippon (waza-ari combiné donne ippon). Lorsque l'avantage le plus fort est le même pour les deux combattants, le vainqueur est celui qui en a le plus. Si c'est une égalité, on prend en compte l'avantage inférieur et ainsi de suite jusqu'au plus petit avantage.

L'attribution d'avantages debout ou au sol, demande toujours une part de jugement personnel de l'arbitre, ce qui veut dire que les décisions qu'il prend sont parfois contestables et contestées. Ce problème est en principe résolu grâce à l'aide des arbitres de coin, mais ce n'est malheureusement pas toujours le cas. En pratique, selon les règles officielles (et comme dans la plupart des sports) l'arbitre a toujours raison. Plus précisément, la décision validée par au moins deux des trois arbitres sur le tapis est incontestable. On trouve aussi, au niveau national, la présence de la vidéo, auquel l'arbitre central peut faire appel en cas de doute.

Dans ce cadre, l'autorité de l'arbitre est absolue. Quand bien même l'arbitre aurait « mal vu », et sa décision « fausse » par rapport à ce qui s'est réellement passé, de par le fait qu'il l'ait prononcée, cette décision deviendrait la seule réalité à laquelle les combattants devraient se conformer (il est toutefois possible de s'adresser à la fédération pour exprimer une contestation). Cela fait partie du respect, de la discipline et de l'obéissance que le judo tente d'enseigner. Aussi le judoka doit rester humble, à l'image de Jigoro Kano qui a choisi de porter une ceinture blanche. De la part d'un judoka, contester une décision qu'un arbitre aurait prise à son sujet serait la chose la plus impolie, la plus vulgaire et la plus mal-venue qui soit. L'arbitrage du judo est volontairement subjectif, mais du point de vue du résultat sportif, on peut considérer que statistiquement, les erreurs d'arbitrage s'annulent, et ne valent donc même pas la peine d'être mentionnées. Traditionnellement, à l'issue d'un combat, le judoka n'était pas non plus autorisé à exprimer de la joie ou de la tristesse vis-à-vis de sa défaite ou de sa victoire. L'influence des traditions sportives occidentales, en particulier depuis que le judo est devenu un sport olympique tend à changer tout cela.

Combat debout

Kinza : cet avantage n'est pas comptabilisé, ni annoncé, mais doit être pris en compte par l'arbitre pour départager les combattants en cas d'égalité. Il correspond à une attaque franche, suivie ou non d'une chute de l'adversaire sur le ventre ou les genoux, ou à un ancien koka. Il est rarement prononcé en compétition.

Yuko (résultat) : il est donné quand il manque deux des quatre éléments du ippon. Il correspond à une chute sur le côté (chute latérale) ou bien une chute sur les fesses avec l'impact sur le bas du dos. Si la vitesse de chute est élevée et immédiatement suivie d'un contact du dos au tapis, cela vaut un « waza-ari ».

waza-ari (il y a technique) : il est donné quand il manque l'un des quatre éléments du ippon. Il correspond à un impact sur le dos mais où la force et la vitesse de la projection sont insuffisants. Il peut aussi être donné à la suite d'une chute sur les fesses ou le bas du dos suivie immédiatement d'un contact des épaules au tapis. Mais aussi si le judoka tombe violemment sur une épaule.

Ippon (ichi hon, une barre, un point) : il est donné à la suite d'une projection avec impact sur le dos avec force, vitesse et contrôle, et donne la victoire.

Combat au sol

Un avantage est donné en combat au sol après une immobilisation de l'adversaire. Pour ce faire, il faut qu'au moins une des deux épaules de l'adversaire touchent le tapis et que le contrôle se fasse, le buste tourné vers le tapis. L'arbitre annonce alors osae-komi en avançant le bras tendu et un pied avancé en direction des combattants, la « table » actionne alors le chronomètre d'immobilisation. On juge que l'adversaire a réussi à sortir de l'immobilisation quand sa sortie est totale : soit il est sur le ventre (les deux épaules tournées vers le tapis), soit il a renversé complètement son adversaire, soit il avorte le contrôle adverse en enveloppant la jambe ou le buste de son adversaire avec ses jambes. L'arbitre dit alors toketa en agitant latéralement le bras tendu en direction des combattants. On arrête alors le chronomètre et on relève le nombre de secondes qu'il indique. Pendant ce temps, le combat continue jusqu'à ce que l'arbitre donne le signal d'arrêt matte, quand il n'y a plus de suite technique intéressante. Les avantages sont donnés selon le temps d'immobilisation :

Yuko : entre 15 secondes et 19 secondes

Waza-ari : entre 20 secondes et 24 secondes

Ippon : 25 secondes

Les nouveaux temps d'immobilisations sont les suivants :

Yuko : de 10 à 14 secondes

Waza-Ari : de 15 à 19 secondes

Ippon : 20 secondes

La victoire (par ippon) est donnée à la suite d'un abandon de l'adversaire ou du jugement de l'arbitre afin de préserver l'intégrité physique du combattant qui se refuserait à abandonner. En combat au sol, ce type de finalisation est très fréquemment provoqué par un étranglement ou une clé au coude (la seule autorisée en judo). Pour ce faire, dans le cadre le plus simple, le combattant frappe trois brèves fois sur son adversaire ou sur le tapis avec la main, le pied si ses mains sont indisponibles mais, frapper une fois ou crier peut pousser l'arbitre à mettre fin au combat. Les étranglements et les clés de bras sont autorisés dans la limite des techniques du judo et sont interdits en catégories U9, U11 et U13 (moins de 9 ans, moins de 11 ans et moins de 13 ans).

Sanctions

Ancien système

Différentes pénalités s'accumulaient :

la première, shido, donnait un avantage « sans valeur » à l'adversaire

la suivante, chui, donnait un yuko à l'adversaire en éliminant le shido précédent ;

la troisième pénalité, keikoku, donnait un waza-ari à l'adversaire.

la quatrième pénalité, hansoku-make, donnait la victoire à l'adversaire.

Si le hansoku-make est dû à une faute grave qui y donne lieu immédiatement sans passer par les autres pénalités, il est éliminatoire de la compétition.

Système depuis 2013

Les différentes pénalités sont remplacées par des shido qui s'accumulent.

Le premier shido est « gratuit » pour toutes les fautes. C'est juste un avertissement.

Le deuxième shido est « gratuit » pour toutes les fautes. C'est juste un avertissement.

Le troisième shido est « gratuit » pour toutes les fautes. C'est juste un avertissement.

Le quatrième shido vaut une victoire de l'adversaire par ippon, entraîne l'élimination du fautif par hansoku-make et la disqualification pour le combat.

En cas d'égalité à la fin du combat, l'arbitre donne la victoire à celui qui a le moins de shido. S'il y a le même nombre de shido, un golden score commence jusqu'à ce qu'une valeur ou pénalité soit donnée.

Pour les éliminations directes, jusqu'à 2005, la règle était la suivante : si un hansoku-make est donné, il est éliminatoire non seulement du combat, mais aussi de la compétition. Depuis 2005, on distingue deux cas : les fautes graves volontaires, éliminatoires de la compétition, et les fautes graves involontaires, qui n'excluent que du combat.

Fautes sanctionnées

Les trois premières pénalités sont données principalement pour des fautes de type : non-combativité (passivité), refus du combat (fuite ou sortie volontaire de la zone de combat), attitude excessivement défensive (bras tendus, buste complètement plié vers l'avant, saisie du judogi particulière non suivie d'une attaque), fausse attaque (et non pas une tentative avortée qui fait partie du combat), gestes interdits (doigts à l'intérieur de la manche, revers ou membre sur le visage de l'adversaire, prise « pistolet » (tenir le bout de la manche en le chiffonnant)…).

Les hansoku-make sont donc donnés soit par accumulation de 4 shido, ce qui peut signifier la non prise en compte de l'arbitre, des remarques faites à celui-ci, après une action mettant en danger l'adversaire ou soi-même, après des gestes ou un comportement contraire aux valeurs morales de l'esprit du judo. Les gestes dangereux sont nombreux mais faciles à éviter si le pratiquant recherche l'efficacité avant tout. Sont considérées comme dangereuses les actions suivantes : faire un ciseau de jambes autour du tronc, du cou ou de la tête seul de l'adversaire... Depuis 2010, en position debout, saisir le pantalon à une main ou deux mains pour bloquer ou pour attaquer est sanctionné par hansoku-make (disqualification). La saisie du pantalon en enchainement ou en contre prise était autorisée, mais interdite désormais (2013) en attaque directe comme en contre. En particulier, une attaque directe en Kata-Guruma est interdite, bien que cette prise soit un mouvement du Gokyo.

Nouveau règlement

Valeurs des techniques

Ippon : donner plus de valeur, ne prendre en compte que les techniques ayant un réel impact au sol sur le dos.

Toutes les situations en pont valent ippon.

Golden score

Hantei est supprimé, plus de limite de temps en golden score le premier qui prend shido ou qui marque un avantage gagne.

Temps d'immobilisations

de 10 à 14 secondes : yuko

de 15 à 19 secondes : waza ari

20 secondes : ippon


Actions pénalisées par shido

Rompre la saisie avec 2 mains sur la main, le poignet, l'avant-bras ou la manche.

Rompre la saisie de la manche avec son propre genou.

Rompre la saisie en donnant un coup.

Dominer physiquement le Kumi kata de son adversaire sans l'intention d'attaquer.

Bloquer une main ou les deux sans intention réelle d'attaquer.

La garde croisée, prise de la ceinture, garde unilatérale doit être suivie d'une action immédiate sinon SHIDO.

Essayer de ne pas être saisi par l'adversaire (exemple : protection des revers).

Ne pas s'engager en Kumi Kata rapide ou éviter d'être saisi.

Ceinturer l'adversaire directement de face (prise de l'ours).

Se déshabiller volontairement en retirant sa ceinture ou en retirant la veste de sa ceinture

Actions pénalisées par hansoku-maké directement

Donner une gifle (volontaire ou involontaire) en prise du kumi kata.

Toutes les actions en nage waza (tachi waza et sutemi waza) en dessous de la ceinture avec une ou deux mains, un ou deux bras en attaque ou défense, telle qu'une combinaison, un blocage, une contre attaque ou une liaison debout-sol.

Effectuer une prise dangereuse (clef de poignet, kani basami…)

Insulter son adversaire.

Organisation d'une compétition de judo

La compétition est organisée, pour chaque catégorie, sous la forme d'un tournoi à élimination directe.

Le vainqueur et le finaliste reçoivent respectivement la médaille d'or et la médaille d'argent.

Pour l'attribution de la médaille de bronze, le système est un peu plus compliqué : contrairement à une croyance assez répandue, les perdant des demi-finales ne s'affrontent pas dans un match pour la troisième place. En fait, il y a deux médailles de bronze attribuées aux vainqueurs des deux matchs opposant chacun le perdant d'une demi-finale au vainqueur d'une finale de repêchage.

Le tournoi de repêchage (à élimination directe) a lieu entre les quarts de finale et les demi-finales (appelées généralement finale de tableau) : il oppose l'ensemble des judokas éliminés précédemment par l'un des demi-finalistes. Les quart de finalistes sont donc automatiquement reversés dans le tournoi de repêchage mais les autres concurrents sont tributaires du parcours de leur vainqueur. Chaque concurrent intègre le tournoi de repêchage en fonction du stade où il a été éliminé du tournoi principal : le quart de finaliste entre ainsi à l'avant-dernier tour.

Dans chaque match pour la troisième place, les deux combattants comptent une seule défaite.

Sport-étude

Le sport-études destiné aux jeunes judokas français (à partir de 12 ans) se divise en quatre catégories :

l'Institut national des sports et de l'éducation physique (INSEP);

les pôles France : INEF (Institut national des espoirs français), quatre pôles mixtes Bordeaux, Marseille, Orléans, Strasbourg.

les pôles Espoir : vingt-cinq en France métropolitaine et un outre-mer (à peu près un pour chaque région)

les Centres Régionaux d’Entraînement Judo (CREJ) sont des structures qui s’appuient sur le Pôle Espoirs. Ils permettent soit d’intégrer plus tôt la filière (en minime 2) soit d’y rester plus longtemps (jusqu’au Baccalauréat). Le CREJ offre les mêmes possibilités d’entraînement et d’encadrement que le pôle mais les judokas ne sont pas listés au niveau du ministère chargé des sports. Ils ont quasiment les mêmes droits et devoirs que les judokas du Pôle Espoirs

les classes études ou classes départementales de judo (environ 35 en France). Elles sont aussi appelées section sportive départementale (SSD), section sportive régionale (SSR)

Grandes compétitions

Compétitions internationales

Le judo fait son apparition au sein du programme olympique lors des Jeux de Tokyo en 19**. Très populaire au Japon, son introduction dans l'événement olympique est due au fait que le pays organisateur peut choisir d'ajouter un nouveau sport à la liste des sports olympiques. Quatre épreuves furent alors organisées dans quatre catégories de poids différentes, lesquelles épreuves furent exclusivement masculines, le judo féminin ne s'étant pas encore développé. Durant la compétition, les judokas nippons décrochèrent trois des quatre médailles d'or la dernière revenant au Néerlandais Anton Geesink qui s'imposa dans la catégorie open (ou toutes catégories). Cette victoire contredit les critiques reléguant le judo comme une chasse gardée japonaise.

Grands tournois

Grand chelem :

Tournoi de Paris de judo

Tournoi de Moscou de judo

Tournoi de Rio de judo

Tournoi de Tokyo de judo

Grand prix :

Bakou

Düsseldorf

Tunis

Arts dérivés

En 1914, Mitsuyo Maeda introduit le judo au Brésil. Il devient ainsi le professeur de Carlos Gracie et d'autres membres de la famille. En utilisant les techniques enseignées par Maeda, puis en se focalisant plus sur les techniques de combat au sol, des membres de la famille Gracie développent leur art d'abord nommé Gracie jiu-jitsu, connu plus tard comme jiu-jitsu brésilien.

Dès les années 1940, le professeur autrichien Julius Fleck qui souhaite privilégier un aspect éducatif du judo tout en s'inspirant de l'aïkido, développe sa variante du style qu'il nomme judo-do. Il reprend notamment au judo la mobilité, l'esquive et la non-résistance, tant dans les formes de projection que dans les techniques de contrôle au sol (immobilisations, luxations et étranglements). Il est célèbre pour avoir développé à un haut niveau les techniques de retournement aériens dites « contre-projections acrobatiques ». En 1947, Julius Fleck envoie son travail au Kōdōkan et reçoit le plus grand honneur, la médaille Fuji-Yama. Le judo do est un terme qui diffère quelque peu du « judo » dans le sens où ce dernier peut signifier aussi bien « voie de la souplesse » que « souplesse de la voie ». Le judo do en même temps que le judo masculin entre en sport de démonstration dans le programme des jeux olympiques d'été de 19** de Tôkyô. Fleck décède en 1967 et son héritage intellectuel ira à Ringwood (Victoria) (en), localité de l'État de Victoria (Australie) au professeur Wally Strauss d'origine autrichienne, qui le fera évoluer vers l'IDO. Celui-ci sera ensuite repris par le Shihan Hans Schöllauf.

Le junomichi est un art martial européen d'influence japonaise dont la forme de pratique vise à conserver les principes d'origine du judo, notamment la mobilité, l'esquive et la non-résistance, tant dans les formes de projection que dans les techniques de contrôle au sol. Il a été développé et diffusé en France par Igor Correa Luna, dès les années 1970.

中文百科

柔道是发源于日本的一项武道,1882年由日本人嘉纳治五郎创立。其原型为日本传统武术之一的柔术。目前,柔道是奥运会比赛项目之一。

柔道最特殊的的一点是其竞争的成份,目的是将对手掷出到地上或扭倒在地,再利用压制使对方无法移动,或是利用关节技或是锁喉等技术使对手屈服。

柔道的哲学及教学方式也成为其他日本现代武术的基础。柔道在全球的扩展也带来像桑搏及巴西柔术的发展。

历史

柔道起源于日本古代的武术柔术。柔道是由日本人嘉纳治五郎(讲道馆柔道十段)于1882年改良自日本古武道柔术而发展出来的一套运动。他是一位博学家,也是一位教育家。 1911年,日本政府开始协助推广柔道至全国,并正式列为学校体育课程之一。 柔道以「精力善用」(也是「以柔克刚」)「自他共荣」为基本理念,并以锻练及教育身心为目的,而非单纯以竞技胜负为目标,正如嘉纳治五郎于讲道馆的遗训:「柔道は心身の力を最も有効に使用する道である。その修行は攻撃防御の练习に由って身体精神を锻錬修养し、斯道の神髄を体得する事である。そうして是に由って己を完成し世を补益するが、柔道修行の究竟の目的である。」(柔道是最有效使用身心之道。其修行是以攻击防御的练习来锻炼休养身体精神,并体会该运动的精髓。如此来完成大我并对世界有所补益,乃柔道修行的最终目的。) 现时柔道已普及于全球各地,并纳入奥林匹克竞技项目之一。

国际组织

日本的柔道自19**年东京奥运会之后被列为奥运的正式比赛项目。 奥林匹克体育奖牌项目 柔道第一次在奥林匹克运动会开始比赛是在1932年洛杉矶举行的第10届奥林匹克运动会比赛场地,这次柔道比赛是一次柔道示范,由日本人嘉纳治五郎与大约200名柔道学生给了示范。19**年第18届东京奥林匹克世运会正式成为了男子的奖牌项目。 柔道在1988年成为了女子的奥林匹克体育示范项目。四年后正式成为女子的奥林匹克体育奖牌项目。

柔道之技术

破势(Kuzushi,崩し):一开始的破坏平衡。

取位(Tsukuri,作り):转身开始摔掷。

施术(Kake,挂け):进行摔掷。

固技

固技可以进一步再细分为绊倒及将对方压制在地的压制技、利用锁喉或strangling使对方屈服的绞技、及对关节施力使其疼痛的关节技

另一个相关的概念称为寝技,是在非站立姿势下使用的技巧。

在竞技柔道中只允许对肘关节的关节技。

十字固是一种関节技
十字固是一种関节技
固技 压制技
绞技
関节技

段位和级别

柔道的段位和级别主要以不同颜色腰带来分别等级,不同颜色代表着不同的等级。

段级腰带颜色:

段级 腰带颜色
十段
九段
八段 红白
七段 红白
六段 红白
五段
四段
三段
二段
初段(教师级)
一级
二级
三级 绿
四级
五级
六级(初学者)

裁判指令

柔道的给分制度为一胜(日语: 一本,英语:ippon)、半胜(日语: 技あり(技有),英语: waza-ari )、四分之一分(日语: 有効,英语:Yuko)、八分之一分(日语: 効果,英语: koka ,现在在比赛中很多时候取消不用)。

竞技体重级别

1 成人组 二十岁以上:

2 世界青少年级

3 世界少年级

用品

柔道道服通常是白色的纯棉衣服,这是嘉纳治五郎于1907年设计制造并使用的。

法法词典

judo nom commun - masculin ( judos )

  • 1. sports art martial japonais de combat à mains nues reposant sur des techniques de projection et de contre-attaque de l'adversaire, issu du jiu-jitsu

    un kimono de judo

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