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词典释义:
informatique
时间: 2023-06-27 17:50:24
[ɛ̃fɔrmatik]

计算机,信息

词典释义

n.f.
信息;信息技术
informatique théorique 信息论
informatique appliquée 计算机应用
faire de l'informatique从事计算机方面工作
un débutant en informatique一个电脑初


adj.
信息; 信息技术
système informatique 信息系统


常见用法
réseau informatique 计算机网络
langage informatique 计算机语言
piratage informatique 黑客行为
un virus (informatique) (电脑)病毒

当代法汉科技词典

informatique adj. . f 计算技术[]; 信息处[]; 计算机技术[]; 计算机[]; []; 信息[]

génie informatique 信息技术工程, 计算机工程

industrie informatique 信息产业

maxi informatique adj. . f 大型计算机技术[]

mini informatique adj. . f 小计算机[]; 小计算机信息处

péri informatique adj. . f 计算机外围设备技术[], 外围设备péri-informatiquef计算机外围设备技术; 计算机外围设备

pico informatique adj. . f 个人计算技术[]; 皮信息处

science informatique 信息

短语搭配

maîtrise de l'informatique电子扫盲

faire de l'informatique从事计算机方面的工作

se reconvertir dans l'informatique转到计算机部门工作

système informatique信息系统;信息处理系统

informatique appliquée计算机应用

informatique théorique信息论

pirate informatique电脑劫盗

ère informatique信息时代, 计算机时代

pico informatique个人计算技术[的]; 皮信息处理

pirate informatique骇客, 黑客

原声例句

Dans tous les métiers, l’informatique joue un rôle très important.

在各行各业,电脑起了巨大作用。

[法语综合教程2]

Mlle Gravier : Ah, je regrette, mais le lundi c’est une soirée très chargée pour moi, je finis à 18h30, puis j’ai mon cours d’informatique et ensuite je fais deux heures de natation.

啊,真抱歉,但是周一晚上我很忙,我18点30下班,然后我有计算机课,然后我游两个小时的泳。

[Compréhension orale 2]

Il y retournera peut-être plus tôt que prévu, dans l’informatique!

他可能会比自己所预期的更早地回到信息行业的!

[Reflets 走遍法国 第二册]

J’ai fait l'effort d'étudier le finnois : qui n'est pas si difficile qu'on pense, et je me suis aperçu que mes compétences en informatique étaient appréciées ici, un pays hyper développé en nouvelles technologies.

它并不向我们想得那么难,我在这学了很棒的信息技术技能,这让我很开心,因为这个国家的新技术很发达。

[Alter Ego 3 (B1)]

Dans le même temps, grâce à l'invention du calcul infinitésimal et celle de l'architecture informatique par von Neumann, ont été posées les bases d'une analyse mathématique quantitative du mouvement des trois corps.

同时,由于微积分和冯·诺伊曼结构计算机的发明,奠定了对三体运动进行定量数学分析的基础。

[《三体》法语版]

Il reconnut Robert Oppenheimer, figure malingre avec un chapeau et une cigarette à la bouche, tandis qu’Allen lui désignait une nouvelle fois les insipides terminaux informatiques.

他认出上面一个戴礼帽叼烟斗的瘦子是奥本海默,但艾伦还是指给他看那些平淡无奇的终端机。

[《三体2:黑暗森林》法语版]

Les voici : français, anglais, histoire, informatique. Joëlle aime bien le français et l'informatique. Mais est-ce qu’elle aime aussi l’anglais ? Pas tellement.

法语,英语,历史,信息技术。Joëlle很喜欢法语和信息技术课。但是她也喜欢英语吗?不怎么喜欢。

[法语综合教程1]

Vous appréciez l’Expresse parce qu’il vous apporte une synthèse de l’actualité de la semaine et comme vous avez un faible pour le footballe, la décoration ou l’informatique, vous achetez Onze, le Journal de la Maison ou Informatique.

你赏识“快报”杂志,因为它给你带来本周时事新闻的综合报导,当你对足球,装饰,电脑信息有所偏爰,你就买“十一个人”,“家庭报”或者“信息报”。

[北外法语 Le français 第三册]

J'ai fait un stage d'informatique pour me perfectionner.

为了提高我自己,我去做了计算机方面的实习。

[循序渐进法语听说中级]

Vous avez une formation en informatique?

您有计算机学的学历吗?

[新大学法语1(第二版)]

例句库

En outre, la Société a également entreprendre tous les types de programmation informatique, la satisfaction de la clientèle, après avoir tous les types de fonds.

另外,本公司还承接各类计算机程序设计项目,用户满意后结算各类款项。

Si le devoir de conseil n'est pas propre à la matière informatique, il est un élément primordial.

信息的质询与建议不是信息公司的私人的,这是非常重要特性。

Chung Shun sont les principaux opérateurs de téléphonie mobile, et à l'informatique félicitons de l'arrivée de la manquer!

顺颂商主要经营手机,电脑及通欢迎您的到来欲购从速!

Est spécialisée dans une variété de fournitures de bureau, fournitures informatiques, une variété de piles plomb-acide.

专门经营各种办公用品,电脑耗材,各种铅酸蓄电池。

Dans tout domaine lié a l'informatique, Zéphyr s'adapte pour réaliser vos applications sur mesure.

phyr 公司在所有与计算机有关的领域可以根据您的需求开发出您所要的应用来。

Produits et périphériques informatiques appliquées à des produits, des lampes, des LED et autres produits ménagers.

产品适用与电脑周边产品、灯具、LED和其他的家用电器产品。

Cette exposition sera la vitrine de l'informatique européenne.

〈转义〉这个展览会将成为展示欧洲电脑技术的一个橱窗。

Ils enseignent l’informatique et partent avec 17 valises monter une agence à Bangkok.

他们在那里教授信息技术,现在正带着17个箱子前往曼谷的分支机构。

IP publique mots supermarché de facturation des systèmes informatiques, tels que le circuit fermé du moniteur.

IP公话超市计费电脑系统、闭路监控等。

Il fait de l'informatique.

他从事计算机方面的工作。

Les principaux produits sont les suivants: le rayonnement de téléphonie mobile et le rayonnement de produits informatiques et des boîtes cadeau.

手机防辐射以及电脑防辐射产品和礼品盒等。

Depuis le début des années 90, engagé dans le traitement informatique des affaires et de broderie.

自90年代初期开始从事电脑刺绣加工业务。

Soochow Computer Information Technology Co., Ltd est le prédécesseur de l'Université de Suzhou en informatique Limited.

东吴计算机信息技术有限公司前身是苏州大学计算机信息有限公司。

C’est le fabricant informatique américainApple qui a annoncé la disparition de son fondateur emblématique.

美国信息产业苹果公司宣布了这位标志性创始人的死讯。

Une collaboration et un dialogue permanent entre les parties, tant avant qu'après la conclusion du contrat, est un élément essentiel de la réussite d'un projet informatique.

合作和长久的对话是能够签订合同的必需因素。

Je suis diplomé du Département d’Informatique de l’Université de Shanghai. J’ai une maitrise en informatique.

我是上海大学信息系毕业的。我有计算机硕士文凭。

L'aide de dessins de conception assistée par ordinateur et des logiciels de gestion informatique.

图样采用计算机辅助设计及计算机软件管理。

Généralement applicables au nettoyage domestique, électrique et informatique de nettoyage, nettoyage de lentille, de douches, de la beauté, les cheveux, nettoyage de voiture et ainsi de suite.

适用于一般家庭清洁,电脑及电器的清洁,镜片清洁,淋浴,美容、美发,汽车清洁等。

Les projets informatiques représentent un tel enjeu économique pour les entreprises qu’il est primordial d’accorder de l’importance à la phase de négociations.

对于公司来说,关于信息化的项目是经济上的挑战,公司的首要任务就是协商。

CPU Cooler dans la production de produits informatiques tels que les ordinateurs et les alarmes sans fil, des détecteurs à infrarouge et ainsi de suite.

分别生产电脑cpu cooler等电脑产品和无线报警器,红外探测器等等。

法语百科

L'informatique est un domaine d'activité scientifique, technique et industriel concernant le traitement automatique de l'information par l'exécution de programmes informatiques par des machines : des systèmes embarqués, des ordinateurs, des robots, des automates, etc.

Ces champs d'application peuvent être séparés en deux branches, l'une, de nature théorique, qui concerne la définition de concepts et modèles, et l'autre, de nature pratique, qui s'intéresse aux techniques concrètes de mise en œuvre. Certains domaines de l'informatique peuvent être très abstraits, comme la complexité algorithmique, et d'autres peuvent être plus proches d'un public profane. Ainsi, la théorie des langages demeure un domaine davantage accessible aux professionnels formés (description des ordinateurs et méthodes de programmation), tandis que les métiers liés aux interfaces homme-machine sont accessibles à un plus large public.

Définitions

« La science informatique n'est pas plus la science des ordinateurs que l'astronomie n'est celle des télescopes. » — Hal Abelson.

Le terme « informatique » résulte de l'association du terme « information » au suffixe « -ique » signifiant « qui est propre à ». Comme adjectif, il s'applique à l'ensemble des traitements liés à l'emploi des ordinateurs et systèmes numériques. Comme substantif, il désigne les activités liées à la conception et à la mise en œuvre de ces machines. Des questions de télécommunications comme le traitement du signal ou la théorie de l'information, aussi bien que des problèmes mathématiques comme la calculabilité s'y rattachent. Dans le vocabulaire universitaire américain, l'informatique (« computer science ») désigne surtout l'informatique théorique : un ensemble de sciences formelles qui ont pour objet d'étude la notion d'information et des procédés de traitement automatique de celle-ci, l'algorithmique.

Les applications de l'informatique depuis les années 1950 forment la base du secteur d'activité des technologies de l'information et de la communication. Ce secteur industriel et commercial est lié à la fois aux procédés (logiciel, architectures de systèmes) et au matériel (électronique, télécommunication). Le secteur fournit également de nombreux services liés à l'utilisation de ses produits : développement, maintenance, enseignement, assistance, surveillance et entretien.

Étymologie

En 1957, l'ingénieur allemand Karl Steinbuch crée le terme « Informatik » pour son essai intitulé « Informatik: Automatische Informationsverarbeitung », pouvant être rendu en français par « Informatique : traitement automatique de l'information ».

En mars 1962, Philippe Dreyfus, ancien directeur du Centre national de calcul électronique de Bull, utilise pour la première fois en France le terme « Informatique » pour son entreprise Société d'Informatique Appliquée (SIA). Selon certains, ce néologisme est un mot-valise qui agglomère « information » et « automatique », pour désigner le traitement automatique des données.

Le même mois, Walter Bauer inaugure la société américaine Informatics Inc., qui dépose son nom et poursuit toutes les universités qui utilisent ce mot pour décrire la nouvelle discipline, les forçant à se rabattre sur computer science, bien que les diplômés qu'elles forment soient pour la plupart des praticiens de l'informatique plutôt que des scientifiques au sens propre. L’Association for Computing Machinery, la plus grande association d'informaticiens au monde, approche même Informatics Inc. afin de pouvoir utiliser le mot informatics en remplacement de l'expression computer machinery, mais l'entreprise décline la proposition. Sterling Software rachète la société Informatics Inc. qui cesse ses activités en 1986. Pour Donald Knuth, cependant, les Américains ont délibérément écarté le mot informatique, non pour un problème de marque pas pour des raisons sémantiques ; les ordinateurs ne traitent pas de l'information, mais des données, dont le sens informatif est parfaitement indifférent.

En 1966, l'Académie française consacre l'usage officiel du mot pour désigner la « science du traitement de l'information ». La presse, l'industrie et le milieu universitaire l'adoptent dès cette époque.

En juillet 1968, le ministre fédéral de la Recherche scientifique d'Allemagne, Gerhard Stoltenberg, prononce le mot « Informatik » lors d'un discours officiel sur la nécessité d'enseigner cette nouvelle discipline dans les universités de son pays ; on emploie ce même terme pour nommer certains cours dans les universités allemandes. Le mot informatica fait alors son apparition en Italie et en Espagne, de même qu’informatics au Royaume-Uni.

Les fondateurs de la Compagnie Générale d'Informatique (CGI) reprennent le mot « informatique » en 1969.

Évolution sémantique

Dans l'usage contemporain, le substantif « informatique » devient un mot polysémique qui désigne autant le domaine industriel en rapport avec l'ordinateur (au sens de calculateur fonctionnant avec des algorithmes), que la science du traitement des informations par des algorithmes.

Les expressions « science informatique », « informatique fondamentale » ou « informatique théorique » désignent sans ambiguïté la science, tandis que « technologies de l'information » ou « technologies de l'information et de la communication » désignent le secteur industriel et ses produits. Des institutions assimilent parfois la compétence des utilisateurs dans la manipulation des appareils à l'alphabétisation ou à la conduite automobile, comme veut le faire entendre l'expression European Computer Driving License (traduction littérale : « permis de conduire un ordinateur »).

Équivalents en anglais

Plusieurs termes en anglais désignent l'informatique :

informatics (en), surtout en tant que domaine scientifique (se rencontre en Europe de l'Ouest) ;

computer science (en), l'informatique fondamentale ou science des calculateurs, une branche de la science en rapport avec le traitement automatique d'informations ;

computing (en), qui qualifie les activités nécessitant une masse d'opérations mathématiques et logiques (par exemple, dans cloud computing ou decision support computing) ;

electronic data processing (en), le traitement des données à l'aide de l'électronique ;

Information technology (en), souvent utilisé pour désigner le secteur industriel des technologies de l'information. Dans le monde du travail, on parle volontiers d’I.T., le département informatique étant the I.T. department (les autres termes ne sont quasiment jamais utilisés).

Histoire

Depuis des millénaires, l'Homme a créé et utilisé des outils l'aidant à calculer (abaque, boulier, etc.), exigeant, comme les opérations manuelles, des algorithmes de calcul, dont des tables datant de l'époque d'Hammourabi (environ -1750) figurent parmi les exemples les plus anciens.

Si les machines à calculer évoluent constamment depuis l'Antiquité, elles n'exécutent pas elles-mêmes l'algorithme : c'est l'homme qui doit apprendre et exécuter la suite des opérations, comme pour réaliser les différentes étapes d'une division euclidienne). En **, Blaise Pascal imagine une machine à calculer, la Pascaline, qui fut commercialisée. Sept exemplaires subsistent dans des musées comme celui des arts et métiers et dont deux, qui sont dans des collections privées (IBM en possède une). Joseph Marie Jacquard avec ses métiers à tisser à cartes perforées illustre en premier le concept de programmation, comme enchaînement automatique d'opérations élémentaires. George Boole et Ada Lovelace esquissent une théorie de la programmation des opérations mathématiques.

Mécanographie

Dans les années 1880, Herman Hollerith, futur fondateur d'IBM, fonde la mécanographie en inventant une machine électromécanique destinée à faciliter le recensement en stockant les informations sur une carte perforée. Le gouvernement des États-Unis utilise pour la première fois à grande échelle les trieuses et les tabulatrices lors du recensement de 1890, à la suite de l'afflux des immigrants dans ce pays dans la seconde moitié du XIX siècle.

L'ingénieur norvégien Fredrik Rosing Bull a créé la première entreprise européenne qui a développé et commercialisé des équipements mécanographiques. Installé en Suisse dans les années 1930 il est ensuite venu en France pour s'attaquer au marché français. Pendant la Seconde Guerre mondiale, René Carmille utilisait des machines mécanographiques Bull.

Les Allemands étaient équipés de machines mécanographiques avant la Seconde Guerre mondiale. Ces équipements étaient installés dans des ateliers composés de trieuses, interclasseuses, perforatrices, tabulatrices et calculatrices connectées à des perforateurs de cartes. Des machines électromécaniques utilisant aussi des lampes radio comme les triodes effectuaient les traitements. Ces lampes dégageaient de la chaleur qui attirait les insectes, et les bugs (terme anglais pour insectes, francisé en « bogue ») étaient une cause de panne courante. L'informatique moderne n'a pu émerger qu'à la suite de l'invention du transistor en 1947 et son industrialisation dans les années 1960.

Naissance de l'informatique moderne

L'informatique moderne commence avant la Seconde Guerre mondiale, lorsque le mathématicien Alan Turing pose les bases d'une théorisation de ce qu'est un ordinateur, avec son concept de machine universelle de Turing. Turing pose dans son article les fondements théoriques de ce qui sépare la machine à calculer de l'ordinateur : la capacité de ce dernier à réaliser un calcul en utilisant un algorithme conditionnel.

Après la Seconde Guerre mondiale, l'invention du transistor, puis du circuit intégré permettront de remplacer les relais électromécaniques et les tubes à vide, qui équipent les machines à calculs pour les rendre à la fois plus petites, plus complexes, plus économiques et plus fiables. Le capital-risque finance des dizaines de sociétés électroniques.

Avec l'architecture de von Neumann, mise en application de la machine universelle de Turing, les ordinateurs dépassent la simple faculté de calculer et peuvent commencer à accepter des programmes plus évolués, de nature algorithmique.

Dans les années 1970, l'informatique se développe avec les télécommunications, avec Arpanet, le réseau Cyclades et la Distributed System Architecture (DSA) de réseau en couches, qui donnera naissance en 1978 au modèle OSI, appelé aussi « OSI-DSA », puis aux protocoles TCP-IP dans les années 1990, grâce à la baisse des prix des microprocesseurs. Les concepts de datagramme et d'informatique distribuée, d'abord jugés risqués, s'imposeront en fait grâce à l'Internet.

Développement des applications informatiques

La série de livres The Art of Computer Programming de Donald Knuth, publiée à partir des années 1960, fait ressortir les aspects mathématiques de la programmation informatique. Edsger Dijkstra, Niklaus Wirth et Christopher Strachey travaillent et publient vers un même axe. Ces travaux préfigurent d'importants développements en matière de langage de programmation.

L'amélioration de l'expressivité des langages de programmation a permis la mise en œuvre d'algorithmes toujours plus sophistiqués, appliqués à des données de plus en plus variées. La miniaturisation des composants et la réduction des coûts de production, associées à une augmentation de la demande en traitements des informations de toutes sortes (scientifiques, financières, commerciales, etc.), ont eu pour conséquence une diffusion de l'informatique dans toutes les secteurs économiques, ainsi que dans la vie quotidienne des individus.

Dans les années 1970, Xerox fait réaliser des études en psychologie cognitive et en ergonomie en vue de simplifier l'utilisation des outils informatiques. L'interface graphique propose un accès à la machine plus proche des objets ordinaires que l'interface en ligne de commande existant jusque là. Les constructeurs souhaitant concurrencer le géant IBM promeuvent une informatique plus décentralisée.

La démocratisation de l'utilisation d'Internet – réseau basé sur ARPANET – depuis 1995, a amené les outils informatiques à être de plus en plus utilisés dans une logique de réseau comme moyen de télécommunication, à la place des outils tels que la poste ou le téléphone. Elle s'est poursuivie avec l'apparition des logiciels libres, puis, des réseaux sociaux et des outils de travail collaboratif dont Wikipédia n'est qu'un des nombreux exemples. Face à la demande pour numériser photos et musiques, les capacités de stockage, de traitement et de partage des données explosent et les sociétés qui ont parié sur la croissance la plus forte l'emportent le plus souvent, en profitant d'une énorme bulle spéculative sur les sociétés d'informatique.

En France, l'informatique n'a commencé à se développer que dans les années 1960, avec le Plan Calcul. Depuis lors, les gouvernements successifs ont mené des politiques diverses en faveur de la Recherche scientifique, l'Enseignement, la tutelle des Télécommunications, la nationalisation d'entreprises clés.

Science informatique

La science informatique est une science formelle, dont l'objet d'étude est le calcul au sens large, c'est-à-dire, non pas exclusivement arithmétique, mais en rapport avec tout type d'information que l'on peut représenter par une suite de nombres. Ainsi, textes, séquences d'ADN, images, sons ou formules logiques peuvent faire l'objet de calculs. Selon le contexte, on parle d'un calcul, d'un algorithme, d'un programme, d'une procédure, etc.

Calculabilité

Un algorithme est une manière systématique de procéder pour arriver à calculer un résultat. Un des exemples classiques est l'algorithme d'Euclide du calcul du « Plus grand commun diviseur » (PGCD) qui remonte au moins à 300 ans av. J.-C., mais il s'agit déjà d'un calcul complexe. Avant cela, le simple fait d'utiliser un abaque demande d'avoir réfléchi à un moyen systématique (et correct) d'utiliser cet outil pour réaliser des opérations arithmétiques.

Des algorithmes existent donc depuis l'Antiquité, mais ce n'est que depuis les années 1930, avec les débuts de la théorie de la calculabilité, que les scientifiques se sont posés les questions « qu'est-ce qu'un modèle de calcul ? », « est-ce que tout est calculable ? » et ont tenté d'y répondre formellement.

Il existe de nombreux modèles de calcul, dont les deux principaux sont la « machine de Turing » et le « lambda calcul ». Ces deux systèmes formels définissent des objets qui peuvent représenter ce qu'on appelle des procédures de calcul, des algorithmes ou des programmes. Ils définissent ensuite, un moyen systématique d'appliquer ces procédures, c'est-à-dire de calculer.

Le résultat le plus important de la calculabilité est probablement le fait que les principaux modèles de calcul ont exactement la même puissance. C'est-à-dire qu'il n'existe pas de procédure que l'on pourrait exprimer dans un modèle mais pas dans un autre. La thèse de Church postule que ces modèles de calcul équivalents décrivent complètement et mathématiquement tout ce qui est physiquement calculable.

Un deuxième résultat fondamental est l'existence de fonctions incalculables, une fonction étant ce que calcule une procédure ou un algorithme (ceux-ci désignant plutôt comment faire le calcul). On peut montrer qu'il existe des fonctions, bien définies, pour lesquelles il n'existe pas de procédure pour les calculer. L'exemple le plus connu étant probablement le problème de l'arrêt, qui montre qu'il n'existe pas de machine de Turing calculant si une autre machine de Turing donnée s'arrêtera (et donc donnera un résultat) ou non.

Tous les modèles de calcul étant équivalents, ce résultat s'applique aussi aux autres modèles, ce qui inclut les programmes et logiciels que l'on peut trouver dans les ordinateurs courants. Il existe un lien très fort entre les fonctions que l'on ne peut pas calculer et les problèmes que l'on ne peut pas décider (voir Décidabilité).

Algorithmique

L'algorithmique est l'étude comparative des différents algorithmes. Tous les algorithmes ne se valent pas : le nombre d'opérations nécessaires pour arriver à un même résultat diffère d'un algorithme à l'autre. Ce nombre d'opérations, appelé la complexité algorithmique est le sujet de la théorie de la complexité des algorithmes, qui constitue une préoccupation essentielle en algorithmique.

La complexité algorithmique sert en particulier à déterminer comment le nombre d'opérations nécessaires évolue en fonction du nombre d'éléments à traiter (la taille des données) :

soit l'évolution peut être indépendante de la taille des données, on parle alors de complexité constante ;

soit le nombre d'opérations peut augmenter selon un rapport logarithmique, linéaire, polynomial ou exponentiel (dans l'ordre décroissant d'efficacité et pour ne citer que les plus répandues) ; une augmentation exponentielle de la complexité aboutit très rapidement à des durées de calcul déraisonnables pour une utilisation en pratique, tandis que pour une complexité polynomiale (ou meilleure), le résultat sera obtenu après une durée de calcul réduite, même avec de grandes quantités de données.

une augmentation exponentielle de la complexité aboutit très rapidement à des durées de calcul déraisonnables pour une utilisation en pratique,

tandis que pour une complexité polynomiale (ou meilleure), le résultat sera obtenu après une durée de calcul réduite, même avec de grandes quantités de données.

Nous arrivons maintenant à un problème ouvert fondamental en informatique : « P est-il égal à NP ? ». En simplifiant beaucoup : P est « l'ensemble des problèmes pour lesquels on connaît un algorithme efficace » et NP « l'ensemble des problèmes pour lesquels on connaît un algorithme efficace pour vérifier une solution à ce problème ». Et en simplifiant encore plus : existe-t-il des problèmes difficiles ? Des problèmes pour lesquels il n'existe pas d'algorithme efficace ?

Cette question est non seulement d'un grand intérêt théorique mais aussi pratique. En effet, un grand nombre de problématiques courantes et utiles sont des problèmes que l'on ne sait pas résoudre de manière efficace. C'est d'ailleurs un des problèmes du prix du millénaire et le Clay Mathematics Institute s'est engagé à verser un million de dollars aux personnes qui en trouveraient la solution.

C'est un problème ouvert, donc formellement, il n'y a pas de réponse reconnue. Mais, en pratique, la plupart des spécialistes s'accordent pour penser que P≠NP, c'est-à-dire qu'il existe effectivement des problèmes difficiles qui n'admettent pas d'algorithme efficace.

Cryptologie

Ce type de problème de complexité algorithmique est directement utilisé en cryptologie. En effet, les méthodes de cryptologie modernes reposent sur l'existence d'une fonction facile à calculer qui possède une fonction réciproque difficile à calculer. C'est ce qui permet de chiffrer un message qui sera difficile à décrypter (sans la clé).

La plupart des chiffrements (méthode de cryptographie) reposent sur le fait que la procédure de Décomposition en produit de facteurs premiers n'a pas d'algorithme efficace connu. Si quelqu'un trouvait un tel algorithme, il serait capable de décrypter la plupart des cryptogrammes facilement. On sait d'ailleurs qu'un calculateur quantique en serait capable, mais ce genre d'ordinateur n'existe pas, en tout cas pour le moment.

Autre

Plus récemment, et à la frontière avec la logique mathématique : la correspondance de Curry-Howard a jeté un pont entre le monde des démonstrations formelles et celui des programmes.

Citons aussi l'étude de la mécanisation des procédés de calcul et de pensée qui a permis de mieux comprendre la réflexion humaine, et apporté des éclairages en psychologie cognitive et en linguistique, par exemple, à travers la discipline du traitement automatique du langage naturel.

Technologies de l'information et de la communication

Le terme technologies de l'information et de la communication désigne un secteur d'activité et un ensemble de biens qui sont des applications pratiques des connaissances scientifiques en informatique ainsi qu'en électronique numérique, en télécommunication, en sciences de l'information et de la communication et en cryptologie.

Le matériel informatique est un ensemble d'équipements (pièces détachées) servant au traitement des informations.

Un logiciel contient des suites d'instructions qui décrivent en détail les algorithmes des opérations de traitement d'information ainsi que les informations relatives à ce traitement (valeurs clés, textes, images, etc.).

Les appareils en électronique numérique utilisent tous un système logique. Les entrées et sorties des composants électroniques n'ont que deux états ; l'un correspondant à vrai, l'autre à faux. On démontre qu'en assimilant vrai au nombre 1 et faux au nombre 0, on peut établir les règles logiques qui fondent un système de numération binaire. Les appareils représentent toute l'information sous cette forme.

Les appareils informatiques se décomposent en quatre ensembles qui servent respectivement à entrer des données, les stocker, les traiter, puis, les faire ressortir de l'appareil, selon les principes de la machine de Turing et l'architecture de von Neumann. Les données circulent entre les pièces des différentes unités par des lignes de communication, les bus. Le processeur est la pièce centrale qui anime l'appareil en suivant les instructions des programmes qui sont enregistrés à l'intérieur.

Appareils informatiques

Logiciel d'ordinateur dans un distributeur de billets.
Logiciel d'ordinateur dans un distributeur de billets.

Il existe aujourd'hui une gamme étendue d'appareils capables de traiter automatiquement des informations. De ces appareils, l'ordinateur est le plus connu, le plus ouvert, le plus complexe et un des plus anciens. L'ordinateur est une machine modulable et universelle qui peut être adaptée à de nombreuses tâches par ajout de matériel et/ou de logiciel.

Un système embarqué est un appareil équipé de matériel et de logiciel informatique, et assigné à une tâche bien précise.

Exemples d'appareils :

la console de jeu est un appareil destiné au jeu vidéo, une activité que l'on peut aussi exercer avec un ordinateur ;

le NAS (acronyme de l'anglais network attached storage, littéralement « mémoire attachée à un réseau ») est un appareil destiné à garder des informations en mémoire et à les mettre à disposition via un réseau informatique ;

le distributeur de billets : un automate qui distribue sur demande des billets de banque ou des tickets de transport public ; les distributeurs sont souvent des ordinateurs effectuant un nombre limité de tâches ;

le récepteur satellite : les émissions de télévision par satellite se font en numérique et sont captées et décodées par des appareils informatiques ;

les appareils d'avionique sont des appareils électroniques et informatiques placés dans les avions et les véhicules spatiaux ; ils servent à la navigation, la prévention des collisions et la télécommunication ;

le GPS : un appareil qui affiche une carte géographique, et se positionne sur la carte grâce à un réseau de satellites ; les cartes géographiques sont des informations créées par ordinateur ;

le téléphone mobile : initialement c'est un simple appareil analogique, le téléphone portable a évolué, et il est maintenant possible de l'utiliser pour jouer, visionner des vidéos, des images. Les smartphones sont des téléphones particulièrement évolués ;

les systèmes d'arme sont des dispositifs informatiques qui permettent l'organisation et le suivi des opérations militaires : positionnement géographique, calcul des tirs, guidage des appareils et des véhicules ;

les robots sont des appareils électromécaniques qui effectuent des tâches à la place des humains, de manière autonome ; l'autonomie est assurée par un appareil informatique placé à l'intérieur ou à l'extérieur du robot.

Matériel informatique

L'ensemble des pièces « électroniques » nécessaires au fonctionnement des appareils numériques est appelé « hardware » en anglais. Dans un boîtier se trouvent les pièces centrales, par exemple, le processeur et des pièces périphériques servant à l'acquisition, au stockage, à la restitution et la transmission d'informations. L'appareil est un assemblage de pièces qui peuvent être de différentes marques. Le respect des normes industrielles par les différents fabricants assure le fonctionnement de l'ensemble.

Carte mère

La carte mère est un circuit imprimé constituant le support principal des éléments essentiels d'un ordinateur etc.

Boîtier et périphériques

L'intérieur du boîtier d'un appareil informatique contient un ou plusieurs circuits imprimés sur lesquels sont soudés des composants électroniques et des connecteurs. La carte mère est le circuit imprimé central, sur lequel sont connectés tous les autres équipements.

Un bus est un ensemble de lignes de communication qui servent aux échanges d'information entre les composants de l'appareil informatique. Les informations sont transmises sous forme de signaux électriques. Le plus petit élément d'information manipulable en informatique correspond à un bit. Les bus transfèrent des bytes d’informations composés de plusieurs bits en parallèle.

Les périphériques sont par définition, les équipements situés à l'extérieur du boîtier.

Équipements d'entrée

Le boîtier avec la carte mère, le ventilateur du processeur, l'alimentation et la mémoire.
Le boîtier avec la carte mère, le ventilateur du processeur, l'alimentation et la mémoire.
Carte interchangeable, circuit imprimé assurant support et liaison pour les composants numériques.
Carte interchangeable, circuit imprimé assurant support et liaison pour les composants numériques.

Les périphériques d'entrée servent à commander l'appareil informatique ou à y envoyer des informations.

L'envoi des informations se fait par le procédé de numérisation. Il s'agit de transformer des informations brutes (une page d'un livre, les listes des éléments périodiques, etc.) en suite de nombres binaires pouvant être manipulées par un appareil informatique. La transformation est faite par un circuit électronique. La construction du circuit diffère en fonction de la nature de l'information à numériser.

L'ensemble des dispositifs de commande et les périphériques de sortie directement associés forment une façade de commande appelée interface homme-machine.

Stockage d'information

Une mémoire est un dispositif électronique (circuit intégré) ou électromécanique destiné à conserver des informations dans un appareil informatique.

Une mémoire de masse : dispositif de stockage de grande capacité, souvent électromagnétique (bandes magnétiques, disques durs), destiné à conserver longtemps une grande quantité d'informations. Un disque dur : mémoire de masse à accès direct, de grande capacité, composée d'un ou de plusieurs disques rigides superposés et magnétiques. L'IBM Ramac 305, le premier disque dur, a été dévoilé en 1956. Le disque dur est une des mémoires de masse les plus utilisées en informatique. Pour gérer de grandes volumétries, ces disques sont associés par des mécanismes logiciels permettant d'étendre leur capacité (jusqu'à plusieurs Po) et d'y intégrer une protection avancée (RAID et Réplication au niveau bloc. Réplication, Versioning et Snapshot au niveau fichier).

Un disque dur : mémoire de masse à accès direct, de grande capacité, composée d'un ou de plusieurs disques rigides superposés et magnétiques. L'IBM Ramac 305, le premier disque dur, a été dévoilé en 1956. Le disque dur est une des mémoires de masse les plus utilisées en informatique. Pour gérer de grandes volumétries, ces disques sont associés par des mécanismes logiciels permettant d'étendre leur capacité (jusqu'à plusieurs Po) et d'y intégrer une protection avancée (RAID et Réplication au niveau bloc. Réplication, Versioning et Snapshot au niveau fichier).

Une mémoire morte (« Read Only Memory » en anglais, ou ROM) : mémoire composée de circuits intégrés où les informations ne peuvent pas être modifiées. Ce type de mémoire est toujours installé par le constructeur et utilisé pour conserver définitivement des logiciels embarqués.

Une mémoire vive : mémoire composée de circuits intégrés où les informations peuvent être modifiées. Les informations non enregistrées sont souvent perdues à la mise hors tension.

Processeur

Processeur.
Processeur.

Un processeur est un composant électronique qui exécute des instructions. Un appareil informatique contient un processeur, voire deux, quatre, ou plus. Les ordinateurs géants contiennent des centaines jusqu'à des milliers de processeurs.

L'acronyme CPU (pour l'anglais Central Processing Unit) désigne le ou les processeurs centraux de l'appareil. L'exécution des instructions par le ou les CPU influence tout le déroulement des traitements.

Un microprocesseur multi-cœur réunit plusieurs circuits intégrés de processeur dans un seul boîtier. Un composant électronique construit de cette manière effectue le même travail que plusieurs processeurs.

Équipements de sortie

Les équipements de sortie servent à présenter les informations provenant d'un appareil informatique sous une forme reconnaissable par un humain.

Un convertisseur numérique-analogique (en anglais Digital to Analog Converter ou DAC) est un composant électronique qui transforme une information numérique (une suite de nombres généralement en binaire) en un signal électrique analogique. Il effectue le travail inverse de la numérisation (exemple : un lecteur de CD audio).

Un écran est une surface sur laquelle s'affiche une image (exemple : des fenêtres de dialogue et des documents). Les images à afficher sont générées par un circuit électronique convertisseur numérique-analogique en sortie des cartes vidéos pour l'affichage sur les écrans analogiques. De plus en plus souvent, l'étape du DAC est supprimée grâce à la connexion HDMI avec les écrans interprétant directement les images numérique.

Un moniteur est un écran utilisant les mêmes techniques que celles utilisées par les téléviseurs, qui affiche des graphiques et des textes provenant de l'appareil informatique.

Une imprimante est un équipement servant à produire des informations non volatiles, sous forme d'impression sur papier. Il peut s'agir de textes, de tableaux, de graphiques, de schémas, de photos, etc.

Un haut-parleur ou un « jack » : on peut brancher un casque, un système d'enceintes amplifiées, ou tout système audio, afin de reproduire les sons dans le spectre audible par les humains, fabriqués ou passant par la carte son. Cette dernière utilisant aussi un DAC mais aussi ADC, permettant de digitaliser les signaux analogiques provenant de microphones ou de tout appareil électronique de reproduction sonore que l'on connecte au connecteur mic ou line.

Transmission par câbles.
Transmission par câbles.

Équipements de réseau

Les équipements de réseau servent à la communication d'informations entre des appareils informatiques, en particulier, à l'envoi d'informations, à la réception, à la retransmission, et au filtrage. Les communications peuvent se faire par câble, par onde radio, par satellite, ou par fibre optique.

Un protocole de communication est une norme industrielle relative à la communication d'informations. La norme établit autant le point de vue électronique (tensions, fréquences) que le point de vue informationnel (choix des informations, format), ainsi que le déroulement des opérations de communication (qui initie la communication, comment réagit le correspondant, combien de temps dure la communication, etc.). Selon le modèle OSI – qui comporte sept niveaux –, une norme industrielle (en particulier un protocole de communication) d'un niveau donné, peut être combinée avec n'importe quelle norme industrielle d'une couche située en dessus ou en dessous.

Une carte réseau est un circuit imprimé qui sert à recevoir et envoyer des informations conformément à un ou plusieurs protocoles.

Un modem est un équipement qui sert à envoyer des informations sous forme d'un signal électrique modulé, ce qui permet de les faire passer sur une ligne de communication analogique telle une ligne téléphonique.

Logiciel informatique

Un logiciel est un ensemble d'informations relatives à un traitement automatisé, qui correspond à la « procédure » d'une Machine de Turing. La mécanique de cette machine correspondant au processeur. Le logiciel peut être composé d'instructions et de données. Les instructions mettent en application les algorithmes en rapport avec le traitement d'information voulu. Les données incluses dans un logiciel sont les informations relatives à ce traitement ou exigées par lui (valeurs clés, textes, images, etc.).

Le logiciel peut prendre une forme exécutable (c'est-à-dire, directement compréhensible par le micro-processeur) ou source, c'est-à-dire que la représentation est composée d'une suite d'instructions directement compréhensible par un individu. Ainsi donc, on peut considérer le logiciel comme une abstraction qui peut prendre une multitude de formes : il peut être imprimé sur du papier, conservé sous forme d'un fichier fichiers informatiques ou encore stocké dans une mémoire (une disquette, une clé USB).

Catégories de logiciels.
Catégories de logiciels.

Un appareil informatique peut contenir de très nombreux logiciels, organisés en trois catégories :

logiciel applicatif : contient les instructions et les informations relatives à une activité automatisée. Un ordinateur peut stocker une panoplie de logiciels applicatifs, correspondant aux très nombreuses activités pour lesquelles il est utilisé ;

logiciel système : contient les instructions et les informations relatives à des opérations de routine effectuées par les différents logiciels applicatifs ; système d'exploitation : logiciel système qui contient l'ensemble des instructions et des informations relatives à l’utilisation commune du matériel informatique par les logiciels applicatifs ;

système d'exploitation : logiciel système qui contient l'ensemble des instructions et des informations relatives à l’utilisation commune du matériel informatique par les logiciels applicatifs ;

micrologiciel (firmware en anglais) : lors d'une utilisation d'un équipement matériel déterminé – lors d'une opération de routine. Un micrologiciel contient les instructions et les informations relatives au déroulement de cette opération sur l'équipement en question. Un appareil informatique peut contenir de nombreux micrologiciels. Chaque micrologiciel contient les instructions et les informations relatives à tous les traitements qui peuvent être effectués par les équipements d'une série ou d'une marque déterminée.

Un logiciel embarqué, un logiciel libre, un logiciel propriétaire font référence à une manière de distribuer le logiciel. Voir « distribution de logiciels ».

Domaines d'activités informatisées

Lire en ligne : IEEE Computer Society - Keywords.

Manipulation d'informations administratives : commerciales, financières, légales, industrielles et comptables depuis 1962.

Ingénierie : conception assistée par ordinateur et fabrication assistée par ordinateur dans les domaines de l'aéronautique, l'astronautique, la mécanique, la chimie, l'électronique et l'informatique.

Sciences de la vie : biologie, santé.

Sciences sociales : psychologie, sociologie, économie.

Design et artisanat : architecture, littérature, musique.

Malware ou logiciel malveillant : espionnage, vol d'informations, usurpation d'identité.

Logiciel applicatif

Un logiciel applicatif ou application informatique contient les instructions et les informations relatives à une activité automatisée par un appareil informatique (informatisée). Il peut s'agir d'une activité de production (exemple : activité professionnelle), de recherche, ou de loisir.

Par exemple, une application de gestion est un logiciel applicatif servant au stockage, au tri et au classement d'une grande quantité d'informations. Les traitements consistent en la collecte et la vérification des informations fraîchement entrées, la recherche d'informations et la rédaction automatique de documents (rapports).

Un autre exemple, un jeu vidéo est un logiciel applicatif servant à jouer. Les traitements consistent en la manipulation d'images et de sons, la création d'images par synthèse, ainsi que l'arbitrage des règles du jeu.

Logiciel système

Un logiciel système contient les instructions et les informations relatives à des opérations de routine susceptibles d'être exécutées par plusieurs logiciels applicatifs. Un logiciel système sert à fédérer, unifier et aussi simplifier les traitements d'un logiciel applicatif. Les logiciels systèmes contiennent souvent des bibliothèques logicielles.

Lorsqu'un logiciel applicatif doit effectuer une opération de routine, celui-ci fait appel au logiciel système par un mécanisme appelé appel système. La façade formée par l'ensemble des appels systèmes auquel un logiciel système peut répondre est appelée Interface de programmation ou API (acronyme de l'anglais Application programming Interface).

Un logiciel applicatif effectue typiquement un grand nombre d'appels système, et par conséquent, il peut fonctionner uniquement avec un système d'exploitation dont l'interface de programmation correspond. Le logiciel est alors dit compatible avec ce système d'exploitation, et inversement.

Système d'exploitation

Le système d'exploitation est un logiciel système qui contient l'ensemble des instructions et des informations relatives à l’utilisation commune du matériel informatique par les logiciels applicatifs.

Les traitements effectués par le système d'exploitation incluent : répartition du temps d'utilisation du processeur par les différents logiciels (multitâche), répartition des informations en mémoire vive et en mémoire de masse. En mémoire de masse, les informations sont groupées sous formes d'unités logiques appelées fichiers.

Les traitements effectués par le système d'exploitation incluent également les mécanismes de protection contre l'utilisation simultanée par plusieurs logiciels applicatifs d'équipements de matériel informatique qui par nature ne peuvent pas être utilisés de manière partagée (voir Exclusion mutuelle).

POSIX est une norme industrielle d'une interface de programmation qui est appliquée dans de nombreux systèmes d'exploitation, notamment la famille UNIX.

Environnement graphique
Environnement graphique.
Environnement graphique.

L’environnement graphique est le logiciel système qui organise automatiquement l'utilisation de la surface de l'écran par les différents logiciels applicatifs et redirige les informations provenant des dispositifs de pointage (souris). L'environnement graphique est souvent partie intégrante du système d'exploitation.

Système de gestion de base de données

Une base de données est un stock structuré d'informations enregistré dans un dispositif informatique.

Un système de gestion de base de données (sigle : SGBD) est un logiciel système dont les traitements consistent à l'organisation du stockage d'informations dans une ou plusieurs bases de données. Les informations sont disposées de manière à pouvoir être facilement modifiées, triées, classées, ou supprimées. Les automatismes du SGBD incluent également des protections contre l'introduction d'informations incorrectes, contradictoires ou dépassées.

Micrologiciel

Puce contenant un micrologiciel.
Puce contenant un micrologiciel.

Dans un équipement informatique utilisation d'un équipement matériel déterminé, opération de routine. Un micrologiciel contient les instructions et les informations relatives au traitement de cette opération sur l'équipement en question. Chaque micrologiciel contient les informations relatives à tous les traitements de routine qui peuvent être effectués par les équipements d'une série ou d'une marque déterminée. BIOS (acronyme de l'anglais Basic Input Output System) : nom du micro-logiciel incorporé à la carte mère d'un ordinateur, qui est développé spécifiquement pour celle-ci. Il contient toutes les routines spécifiques : boot ou démarrage du système d'exploitation, gestion des entrées-sorties, gestion de l'énergie et du refroidissement, etc. C'est à lui que s'adresse le système d'exploitation pour effectuer une grande diversité de tâches.

BIOS (acronyme de l'anglais Basic Input Output System) : nom du micro-logiciel incorporé à la carte mère d'un ordinateur, qui est développé spécifiquement pour celle-ci. Il contient toutes les routines spécifiques : boot ou démarrage du système d'exploitation, gestion des entrées-sorties, gestion de l'énergie et du refroidissement, etc. C'est à lui que s'adresse le système d'exploitation pour effectuer une grande diversité de tâches.

Dans un appareil électronique : les micrologiciels sont utilisés pour réaliser des automatismes difficiles à concevoir uniquement avec des circuits électroniques. Par exemple, dans des appareils électroménagers (lave-linge, lave-vaisselle) ou les moteurs (calcul de la durée d'injection).

Le micrologiciel est souvent distribué sur une puce de mémoire morte faisant partie intégrante du matériel en question. Il peut être mis à jour soit en changeant la ROM ou pour les systèmes les plus récents en réécrivant la mémoire flash.

Utilisations et domaines d'activités

Le traitement de l'information s'applique à tous les domaines d'activité et ceux-ci peuvent se trouver associés au mot « informatique », comme dans « informatique médicale », où les outils informatiques sont utilisés dans l'aide au diagnostic (ce champ d'activité se rapportera plutôt à l'informatique scientifique décrite ci-dessous), ou dans « informatique bancaire », désignant des systèmes d'information bancaire qui relèvent plutôt de l'informatique de gestion, de la conception et de l'implantation de produits financiers qui relèvent plutôt de l'informatique scientifique et des mathématiques, ou encore de l'automatisation des salles de marché qui en partie relève de l'informatique temps réel.

Les grands domaines d'utilisation de l'informatique sont :

Informatique de gestion : informatique en rapport avec la gestion de données, à savoir le traitement en masse de grandes quantités d'information. L'informatique de gestion a de nombreuses applications pratiques dans les entreprises : manipulation des informations relatives aux employés, commandes, ventes, statistiques commerciales, journaux de comptabilité générale y compris, en son temps, le calcul du décalage pour les déclarations de TVA à récupérer et gestion de la production et des approvisionnements, gestion de stocks et des inventaires, etc. Ce domaine est de loin celui qui représente la plus forte activité.

Informatique scientifique : consiste à aider les ingénieurs de conception dans les domaines de l'ingénierie industrielle à concevoir et dimensionner des équipements à l'aide de programmes de calcul : réacteurs nucléaires, avions et automobiles (langages souvent employés : historiquement le Fortran, de plus en plus concurrencé par C et C++). L'informatique scientifique est surtout utilisée dans les bureaux d'étude et les entreprises d'ingénierie industrielle car elle permet de simuler, par la recherche opérationnelle ou par itération, des scénarios de façon rapide et fiable. Par exemple, l'écurie italienne de Formule 1 Scuderia Ferrari s'est équipée en 2006 avec un des plus puissants calculateurs du monde afin de permettre les essais numériques de sa monoplace et accélérer la mise au point de ses prototypes ;

Informatique embarquée : consiste à définir les logiciels destinés à être embarqués dans des dispositifs matériels autonomes interagissant avec leur environnement physique. L'informatique embarquée assure alors parfois le pilotage de systèmes électromécaniques plus ou moins complexes. Elle est ainsi à rapprocher de la production de systèmes informatiques temps réel tant le temps devient une préoccupation clef lorsque l'informatique est acteur du monde réel. Elle trouve aussi ses domaines d'applications dans de nombreux objets de notre vie quotidienne en enrichissant les performances et les fonctionnalités des services proposés. Historiquement d'abord liés à l'aéronautique, le spatial, l'armement, le nucléaire, on en trouve aujourd'hui de nombreuses illustrations dans notre vie quotidienne : automobile, machine à laver, téléphone portable, carte à puce, domotique, etc.

Ingénierie des connaissances (en anglais « knowledge management ») : forme d'ingénierie informatique, qui consiste à gérer les processus d'innovation, dans tous les domaines, selon des modèles assez différents de ceux jusqu'alors employés en informatique de gestion. Cette forme d'ingénierie permettra peut-être d'accroître la cohérence des trois domaines, qui sont la gestion, le temps réel, et le scientifique dans l'organisation des entreprises. Elle s'intéresse plus au contenu et à la qualité des bases de données et de connaissances qu'à l'automatisation des traitements. Elle se développe déjà beaucoup aux États-Unis.

Les applications du renseignement économique et stratégique (« intelligence » en anglais) : font appel aux techniques de l'information, notamment dans l'analyse du contexte, pour la recherche d'informations (moteurs de recherche). D'autre part, dans une optique de développement durable, il est nécessaire de structurer les relations avec les parties prenantes, ce qui fait appel à d'autres techniques telles les protocoles d'échange et les moteurs de règles.

Exemples de domaines d'utilisation

Automatique : appareils de régulation tels le pilote automatique.

Bio-informatique : outils d'aide dans la recherche en biologie.

Bureautique : outils d'aide au travail de bureau : rédaction de documents commerciaux et correspondance.

Calcul parallèle : pour des applications qui demandent de nombreux calculs : prévisions météo ou image de synthèse.

Cryptographie : déchiffrage d'informations chiffrées par un code secret.

Domotique : commande d'appareils domestiques et systèmes d'alarme.

Exploration de données : extraction automatique de connaissances.

Gestion de contenu : collecte des documents électroniques d'une entreprise : mail, fax, contrats.

Hypermédias : manipulation de documents de présentation contenant des vidéos, des images et du son.

Imagerie informatique : création ou manipulation d'images : images de synthèse, traitement d'images, jeux vidéo, simulateurs de vol.

Informatique décisionnelle : analyses et statistiques en vue d'aide à la décision pour les responsables d'entreprise.

Informatique de gestion : manipulation en masse de grandes quantité d'informations : listes de clients, des fournisseurs, de produits.

Informatique industrielle : utilisation dans des chaînes de fabrication industrielles.

Informatique médicale : manipulations d'images médicales (scanner, échographies), dossiers médicaux.

Informatique musicale : composition musicale.

Instrumentation : collecte d'informations provenant de capteurs, lors d'expériences scientifiques.

Linguistique informatique : correction d'orthographe, traduction automatique.

Logiciels malveillants : logiciels mal intentionnés qui s'installent et agissent à l'insu de l'utilisateur : vol d'informations, falsification, usurpation d'identité.

Nanotechnologie : aide à la recherche en nanotechnologie.

Publication assistée par ordinateur : outils de création de la presse et du livre.

Robotique : pilotage des machines autonomes que sont les robots.

Télécommunications : transmission d'informations.

Terminologie de l'informatique

L'informatique est un secteur d'activité scientifique et industriel important aux États-Unis, en Europe et au Japon. Les produits et services de cette activité s'échangent dans le monde entier. Les produits immatériels tels que les connaissances, les normes, les logiciels ou les langages de programmation circulent très rapidement par l'intermédiaire des réseaux informatiques et de la presse spécialisée, et sont suivis par les groupes de veille technologique des entreprises et des institutions. Les matériels informatiques peuvent être conçus sur un continent et construits sur un autre.

L'anglais international est la langue véhiculaire du secteur d'activité. Il est enseigné dans les écoles. C'est la langue des publications scientifiques ainsi que de nombreux ouvrages techniques. La grande majorité des langages de programmation utilisent le vocabulaire anglais comme base. Les termes peuvent provenir des instituts de recherche, des entreprises, ou des organismes de normalisation du secteur. De nombreux néologismes sont des abréviations ou des mots-valise basés sur des mots en anglais. Le grand nombre d'anglicismes reflète la domination actuelle des États-Unis sur ce marché.

L'usage d'abréviations joue le même rôle que celui des formules chimiques : l'ébauche d'une nomenclature internationale qui facilite l'accès des lecteurs non anglophones à la littérature informatique. Il existe en outre, un phénomène d'emprunt lexical réciproque entre les langages de programmation – dont le lexique est basé sur l'anglais – et le jargon informatique.

Marché de l'informatique

On trouve dans le monde environ un milliard de micro-ordinateurs, trois cent mille stations de travail, quelques dizaines de milliers de mainframes, et deux mille superordinateurs en état de marche.

On ne connaît pas avec certitude la part de marché occupée par l'industrie des systèmes embarqués, mais on estime que l'informatique représente le tiers du coût d'un avion ou d'une voiture.

La distribution des produits informatiques est faite sous la forme de multiples canaux de distribution, parmi lesquels on compte la vente directe, le e-commerce, les chaînes de revendeurs, les groupements de revendeurs, la vente par correspondance.

Les grossistes informatiques ont un rôle clef dans la distribution informatique et sont un point de passage quasi obligé pour les sociétés qui ont choisi la vente indirecte (par un réseau de revendeurs). Les grossistes, qu'ils soient généralistes ou spécialisés, adressent la multitude de petits points de vente ou les sociétés de service pour lesquelles l'activité de négoce représente un volume d'activité faible.

Aujourd'hui la plupart des constructeurs sont spécialisés soit dans le matériel, soit dans le logiciel, soit dans les services. Apple et Oracle (Sun) sont parmi les seuls constructeurs spécialisés à la fois dans le matériel et le logiciel. IBM et HP sont parmi les seuls constructeurs spécialisés à la fois dans le matériel et les services.

Dans le sultanat d'Oman entre 2002 et 2005, 16 % des ventes concernaient du logiciel, 30 % concernait des ordinateurs, 28 % concernait des services, et 25 % concernait des équipements de transmission.

En Autriche, en 2007, 21 % des ventes concernent le logiciel, 34 % concernent le matériel, et 45 % concernent des services.

Histoire

Historiquement, le matériel informatique était distribué par les grands constructeurs qui traitaient en direct avec leurs clients ; la plupart de ceux-ci étant de grandes entreprises ou des organismes publics. Les logiciels étaient créés par les clients. Les constructeurs fournissaient uniquement un système d'exploitation, et assistaient leurs clients par l'organisation de cours de programmation à la formation des analystes programmeurs. Au fur et à mesure de la baisse des prix des systèmes, le marché s'est élargi, obligeant plusieurs constructeurs à se structurer pour mieux diffuser leur produit et à s'appuyer sur des partenaires.

Ces partenaires étaient au départ mono-marque et travaillaient souvent sous la forme d'agent semi-exclusif, puis ils se sont transformés au fil du temps en revendeurs indépendants multi-marques.

Dans les années 1980, en même temps que les premiers micro-ordinateurs, sont apparus les premiers éditeurs spécialisés dans le logiciel.

Depuis 1987, le marché du micro-ordinateur est le principal secteur du marché informatique, et les micro-ordinateurs, initialement utilisés à des fins domestiques, sont désormais largement utilisés dans les entreprises et les institutions, où ils tendent à remplacer les stations de travail et les mainframes.

Du fait de la croissance très rapide du marché, vecteur de forte concurrence, de nombreuses sociétés ont disparu dans les années 1980. Des quatorze grands fabricants de l'époque, en 1997 il n'en reste plus que deux (Intel et AMD).

Marché du matériel

L'ordinateur est un appareil modulable, construit par assemblage de composants de différentes marques.
Le développement et la construction des composants est le fait de quelques marques très spécialisées. La majorité des constructeurs d'ordinateurs sont des assembleurs : un assembleur est une société qui vend des ordinateurs construits par assemblage de composants provenant d'autres marques, y compris de concurrents.

Loi de Moore

Alignement à la loi de Moore.
Alignement à la loi de Moore.

En 1965, Gordon Earle Moore, cofondateur d'Intel, un grand fabricant de microprocesseurs, émettait la Loi de Moore. Cette loi, basée sur l'observation, prédit que la complexité des microprocesseurs devrait doubler tous les deux ans. Quarante ans plus tard, cette observation se confirme toujours. Selon le magazine Ligne de crédit, l'alignement à la Loi de Moore n'est pas le fait du hasard, mais une volonté de l'industrie informatique.

Offre en matériel

Le matériel informatique est aujourd'hui produit par diverses multinationales, majoritairement du Japon et de Taïwan. Exemples :

En Autriche par exemple, les principales marques d'ordinateur sont, en 2007 : Hewlett-Packard (Palo Alto, États-Unis), Dell, (Round Rock, États-Unis), Fujitsu (Japon), Siemens (Berlin, Allemagne), Sony (Tokyo, Japon) et Acer (Taïwan).

Les principales marques de consoles de jeux sont en 2007 : Sony (Tokyo, Japon), Nintendo (Kyoto, Japon), et Microsoft (Redmond, États-Unis).

Marché du logiciel

La fabrication d'un logiciel (développement) demande très peu de moyens techniques, et par contre beaucoup de temps et de savoir-faire.

Il existe aujourd'hui un très grand nombre d'auteurs de logiciels, il peut s'agir de multinationales comme Microsoft, de petites entreprises locales, voire de particuliers ou de bénévoles.

Les grosses entreprises, utilisant du matériel informatique pour leurs propres besoins, ont souvent des équipes spécialisées, qui créent des logiciels sur mesure pour les besoins de l'entreprise. Ces logiciels ne seront jamais mis sur le marché. Un progiciel est un logiciel prêt-à-porter et générique prévu pour répondre à un besoin ordinaire. Par opposition à un logiciel spécifique, qui est développé sur mesure en vue de répondre au besoin d'un client en particulier. La crėation de logiciels spécifique est le principal sujet de contrats de services des entreprises informatiques.

Dans des secteurs industriels comme l'aviation, des équipes créent des logiciels pour les systèmes embarqués de ce secteur. Ces logiciels ne sont jamais mis sur le marché séparément.

Un logiciel étant un ensemble d'informations, il peut être transmis par les moyens de télécommunications. Le téléchargement est l'opération qui consiste à utiliser un réseau de télécommunication pour récupérer un logiciel en provenance d'un autre appareil. Le e-commerce est l'activité qui consiste à vendre des logiciels (ou d'autres biens) en les distribuant par des réseaux de télécommunication comme Internet.

Types de logiciels

On peut distinguer quatre grands types de logiciels : libres, propriétaires, shareware, freeware, en fonction du type de contrat de licence qui régit leur distribution, utilisation et copie.

Un logiciel libre (ou open source) est un logiciel que l'on peut utiliser, étudier, modifier et redistribuer librement. Un tel logiciel peut être soumis au droit d'auteur (sous une certaine licence) ou non (dans le domaine public). Les logiciels libres sont souvent distribués gratuitement.

Un logiciel propriétaire peut être utilisé, mais ne peut pas être ni étudié, ni modifié, ni redistribué librement. Ces logiciels sont le plus souvent distribués par l'intermédiaire de réseaux de vente et, pour certains d'entre eux, associés de manière plus ou moins licite, à la vente d'un micro-ordinateur.

Un gratuiciel (en anglais freeware) est un logiciel qui peut être distribué gratuitement. L'auteur se réserve le droit exclusif de le modifier.

Un partagiciel (ou shareware) est un logiciel propriétaire qui est gratuit pendant une période d'essai et payant ensuite. De nombreuses variantes de shareware existent, selon le paiement demandé (qui est parfois un don à une organisation caritative, l'envoi d'une carte postale à l'auteur, etc.) et le fonctionnement du logiciel à la fin de la période d'essai (le logiciel peut tomber en panne, ou alors il reste utilisable mais importune l'utilisateur en l'avertissant de façon répétée qu'il doit acheter le produit, etc.).

Un micrologiciel (ou firmware) est un logiciel incorporé dans un matériel informatique, et indissociable de celui-ci.

Terminologie de la distribution de logiciels

Offre générale en logiciels

Il existe aujourd'hui une offre très large de logiciels, de tous les types : libres, propriétaires, shareware et freeware.

L'industrie du logiciel est un des principaux secteurs économiques en Europe et aux États-Unis. De nombreux constructeurs de logiciels sont aux États-Unis. La création de logiciels applicatifs représente 52 % de l'activité.

Si le Japon est un des pays les mieux équipés en matériel informatique, on y trouve les plus grands fabricants de matériel, il n'en va pas de même pour le logiciel, et de nombreux logiciels posent des problèmes pour l'écriture de textes en utilisant l'alphabet japonais.

Il existe en 2008 environ quatre-vingts systèmes d'exploitation différents. Le marché est largement occupé par la famille Windows : cette famille de systèmes d'exploitation, propriété de Microsoft (Redmond, États-Unis) occupe environ 90 % du marché des systèmes d'exploitation pour ordinateurs personnels. La société Microsoft a fait l'objet de divers procès pour monopolisation du marché.

Offre en logiciels libres

GNU est un projet de système d'exploitation lancé en 1985, entièrement basé sur des produits open source. Linux est un système d'exploitation open source, écrit par une équipe de plus de 3 200 bénévoles. La valeur de revente de Linux est estimée à plus de 1,4 milliard de dollars.

L'offre en logiciels libres consiste notamment en des ensembles qui contiennent à la fois des produits GNU et Linux. Ils sont distribués avec des magazines, ou mis à disposition pour le téléchargement.

Aujourd'hui la majorité des téléphones portable sont basés sur des systèmes d'exploitation libres : OS X a été développé à partir de Free BSD, Android est quant à lui basé sur un système Linux classique. Ce qui fait des système Open Source linux et free BSD les systèmes les plus répandus sur le marché du téléphone portable.

Piratage

Vendeur pirate.
Vendeur pirate.

Le piratage consiste à utiliser ou à mettre à disposition tout ou partie d'un logiciel alors que sa licence ne l'autorise pas. La licence d'utilisation s'apparente à un contrat (dont la valeur juridique varie selon les pays) accepté implicitement par tout acheteur d'un logiciel (ou explicitement lors de l'installation ou du premier lancement de celui-ci).

Par une licence propriétaire, l'éditeur octroie le droit, généralement exclusif et non transmissible, à l'acheteur d'utiliser le logiciel. Si une copie de ce logiciel est mise à disposition d'autrui, l'utilisation par autrui est alors une violation des clauses du contrat de licence et la mise à disposition est considérée comme un acte de contrefaçon.

La vente de licences d'utilisation est la première source de revenus de nombreux éditeurs logiciels et le piratage représente pour eux un important manque à gagner. Le piratage touche le marché du logiciel comme les marchés d'autres biens immatériels tels que la musique ou la vidéo.

Les éditeurs vendent souvent leur logiciel accompagné de services tels que garantie et mises à jour, des services qui ne sont, la plupart du temps, disponibles que sur les logiciels légalement utilisés.

Le nombre de copies de logiciels vendues par des pirates est plus ou moins élevé selon les pays. Selon la Business Software Alliance, en Algérie 85 % des logiciels vendus en 2008 seraient issus du piratage. Toujours selon la Business Software Alliance, au Luxembourg, ce taux aurait été de 21 % en 2007, ce qui serait le taux le plus bas du monde.

Marché des services

Le passage d'un marché industriel de produits à un marché des services est relativement récent et en forte progression. Le commerce de services consiste principalement en la vente et l'exécution de mandats concernant des modifications sur des systèmes d'information d'entreprises ou de collectivités.

Les systèmes d'information des entreprises sont parfois composés de centaines d'ordinateurs, sur lesquels sont exécutés des centaines de logiciels de manière simultanée. Il existe de nombreux liens entre les différents logiciels et les différents ordinateurs, et le simple fait d'arrêter un seul des éléments risque de déranger des milliers d'usagers, voire de provoquer le chômage technique de l'entreprise.

Selon le cabinet Gartner Dataquest, les services informatiques ont généré 672,3 milliards de dollars dans le monde en 2006. Soit un marché en augmentation de 6,4 % par rapport à 2005.

Un consultant est une personne chargée d'une mission de services.

Offre en services

Une SSII (abréviation de Société de Service en Ingénierie Informatique) est une société qui met à disposition des spécialistes pour des missions de service sur des systèmes informatiques.

De nombreuses SSII se trouvent aux États-Unis et en Inde. Parmi les leaders du marché on trouve IBM – la plus ancienne société d'informatique encore en activité –, ainsi que EDS, Accenture et Hewlett-Packard, toutes originaires des États-Unis.

Les principaux sujets des mandats sont la création de logiciels sur mesure, la mise en place de progiciels et la modification des fichiers de configuration en fonction des besoins, des opérations de réglage, d'expertise et de surveillance du système informatique. En France la majorité des constructeurs de logiciels sont des SSII.

SAP désigne par abus de langage un progiciel de gestion intégré pour les entreprises, construit par la société SAP AG (Walldorf, Allemagne). L'adaptation aux besoins des entreprises de ce logiciel riche et multi-fonctionnel est une activité courante des SSII.

Métiers et activités

L'informaticien est d'une manière générale une personne qui travaille dans le secteur de l'informatique. Il existe dans ce secteur diverses activités qui sont orientées vers la création de logiciels ou la maintenance d'un système informatique – matériel et logiciels.

Le secteur dépend également des activités des fabricants de semi-conducteurs et de pièces détachées, des assembleurs, ainsi que des fournisseurs de télécommunications et des services d'assistance.

Maintenance d'un système informatique

La maintenance d'un système informatique consiste à la préparation d'ordinateurs tels que serveurs, ordinateurs personnels, ainsi que la pose d'imprimantes, de routeurs ou d'autres appareils. L'activité consiste également au dépannage des machines, à l'adaptation de leur configuration, l'installation de logiciels tels que systèmes d'exploitation, systèmes de gestion de base de données ou logiciels applicatifs, ainsi que divers travaux de prévention des pannes, des pertes ou des fuites d'informations telles que l'attribution de droits d'accès ou la création régulière de copies de sauvegarde (backup en anglais).

Le directeur informatique décide des évolutions du système informatique dans les grandes lignes, conformément à la politique d'évolution de la société qui l'emploie. Il sert d'intermédiaire entre les fournisseurs et les clients (employés de l'entreprise), ainsi que la direction générale. Il propose des budgets, des évolutions, puis mandate des fournisseurs pour des travaux.

L'ingénieur système travaille à la mise en place et l'entretien du système informatique : la pose de matériel informatique, l'installation de logiciels tels que systèmes d'exploitation, systèmes de gestion de base de données ou logiciels applicatifs, et le réglage des paramètres de configuration des logiciels.

L'administrateur de bases de données est chargé de la disponibilité des informations contenues dans des bases de données et la bonne utilisation des systèmes de gestion de base de données – les logiciels qui mettent à disposition les informations et qui occupent une place stratégique dans de nombreuses entreprises. Il s'occupe des travaux de construction, d'organisation et de transformation des bases de données, ainsi que du réglage des paramètres de configuration du système de gestion de base de données et de l'attribution de droit d'accès sur le contenu des bases de données.

Le responsable d'exploitation veille à la disponibilité constante du système informatique. Il effectue des tâches de sauvegarde régulière en vue de prévenir la perte irrémédiable d'informations, organise les travaux de transformation du système informatique en vue de limiter la durée des mises hors service et attribue des droits d'accès en vue de limiter les possibilités de manipulation du système informatique au strict nécessaire pour chaque usager – ceci en vue de prévenir des pertes ou des fuites d'information.

Création de logiciels

Le développement de logiciels consiste à la création de nouveaux logiciels ainsi que la transformation et la correction de logiciels existants. En font partie la définition d'un cahier des charges pour le futur logiciel, l'écriture du logiciel dans un ou l'autre langage de programmation, le contrôle du logiciel créé, la planification et l'estimation du budget des travaux.

Dans une équipe d'ingénieurs, le chef de projet est chargé d'estimer la durée des travaux, d'établir un planning, de distribuer les tâches entre les différents membres de l'équipe, puis de veiller à l'avancée des travaux, au respect du planning et du cahier des charges. Le chef de projet participe également à la mise en place du logiciel chez le client et récolte les avis des usagers.

L'analyste-programmeur est chargé d'examiner le cahier des charges du futur logiciel, de déterminer la liste de les toutes les tâches de programmation nécessaire pour mettre en œuvre le logiciel. Il est chargé de déterminer les automatismes les mieux appropriés en fonction du cahier des charges et des possibilités existantes sur le système informatique. L'analyste-programmeur est ensuite chargé d'effectuer les modifications nécessaires dans le logiciel, de rédiger ou de modifier le code source du logiciel et de vérifier son bon fonctionnement.

L'architecte des systèmes d'informations est chargé de déterminer, d'organiser et de cartographier les grandes lignes de systèmes informatiques ou de logiciels. Il réalise des plans d'ensemble, détermine les composants (logiciel et matériel) principaux de l'ensemble, ainsi que les flux d'informations entre ces composants. Lors de la création de nouveaux logiciels il est chargé de découper le futur logiciel en composants, puis d'organiser et de cartographier le logiciel et les produits connexes.

Sous-traitance, infogérance, intégration

Les entreprises et les institutions qui ont un système informatique de grande ampleur ont souvent une équipe d'informaticiens qui travaillent à la maintenance du système ainsi qu'à la création de logiciels pour le compte de l'entreprise. Cette équipe, dirigée par le directeur informatique peut faire appel à des éditeurs de logiciel ou des sociétés de services en ingénierie informatique (abréviation SSII) pour certains travaux. Par exemple, lorsque l'équipe interne est trop peu nombreuse ou ne possède pas les connaissances nécessaires. Les entreprises peuvent également faire appel à des consultants – des employés d'une société tierce – pour prêter main forte ou conseiller leur équipe sur un sujet précis.

L'infogérance consiste à déléguer toute la maintenance du système d'information à une société de services. Ces services sont parfois réalisés offshore : des équipes délocalisées (parfois situées dans un pays lointain) pilotent les ordinateurs à travers les réseaux informatiques (télémaintenance).

L'intégration verticale consiste pour une société informatique à non seulement créer un logiciel, mais également travailler sur des opérations antérieures et postérieures au développement du logiciel en question, tels que le management du système d'information, l'aide à la décision de la direction des systèmes d'information, les opérations de migration ou les services d'assistance.

Informatique et développement durable

On applique souvent l'adjectif « virtuel » ou « immatériel » aux produits de l'informatique, ce qui pourrait laisser croire que l'informatique est peu consommatrice de ressources naturelles. Jean-Marc Jancovici montre que la dématérialisation, souvent présentée comme une solution pour le développement durable de l'économie, ne s'est pas accompagnée d'une diminution des flux physiques par rapport aux flux d'information. En pratique, dans les années 2010, les directions des systèmes d'information sont généralement tenues à l'écart des programmes de développement durable des entreprises.

On se rend compte aujourd'hui, avec les premières études des experts en informatique verte (TIC durables), que l'informatique serait directement à l'origine de 5 % des émissions de gaz à effet de serre de la France. L'informatique générerait également une forte consommation d'électricité. Mais les impacts environnementaux sont surtout concentrés lors de la fabrication des équipements et leur fin de vie. Les principaux impacts sont l'épuisement des ressources naturelles non renouvelables et les pollutions (eau, air, sol) qui dégradent les écosystèmes.

L'application des principes de développement durable à l'informatique donne naissance aux TIC durables. Elle englobe les trois piliers du développement durable (environnement, social, économique) et se caractérise par une double démarche (souvent menée en parallèle) :

le premier périmètre, désigné par le terme informatique éco-responsable (ou officiellement éco-TIC en France et Green IT 1.0 en anglo-américain) désigne l'ensemble des méthodes qui réduisent l'impact de l'informatique sur l'environnement par une démarche écoresponsable (écoconception, économies d'énergie, gestion des déchets). Elle s'applique principalement au matériel informatique, aux flux (kWh électriques, papier, etc.), ainsi qu'aux méthodes de développement logiciel qui diminuent leur empreinte ressource ;

le deuxième périmètre, parfois désigné par écoinformatique (ou Green IT 2.0 en anglo-américain), désigne la réduction de l’empreinte écologique de la société grâce aux technologies de l'information et de la communication : c'est l'utilisation des TIC pour réorganiser et optimiser les processus métiers en fonction de leur empreinte écologique grâce l’analyse du cycle de vie (ACV) ;

À terme, le développement durable devrait faire évoluer les modèles employés en informatique. Il est, en effet, nécessaire d'expliciter la sémantique des données, documents ou modèles, ce qui relève de la branche de l'informatique appelée représentation des connaissances. Plusieurs projets en écoinformatique se déroulent dans le cadre d'initiatives telles que le web sémantique.

中文百科
计算机科学用于解决信息与计算的理论基础,以及实现和应用它们的实用技术。

计算机科学(英语:computer science,有时缩写为CS)是系统性研究信息与计算的理论基础以及它们在计算机系统中如何实现与应用的实用技术的学科。它通常被形容为对那些创造、描述以及转换信息的算法处理的系统研究。计算机科学包含很多分支领域;有些强调特定结果的计算,比如计算机图形学;而有些是探讨计算问题的性质,比如计算复杂性理论;还有一些领域专注于怎样实现计算,比如编程语言理论是研究描述计算的方法,而程序设计是应用特定的编程语言解决特定的计算问题,人机交互则是专注于怎样使计算机和计算变得有用、好用,以及随时随地为人所用。

有时公众会误以为计算机科学就是解决计算机问题的事业(比如信息技术),或者只是与使用计算机的经验有关,如玩游戏、上网或者文本处理。其实计算机科学所关注的,不仅仅是去理解实现类似游戏、浏览器这些软件的进程的性质,更要通过现有的知识创造新的进程或者改进已有的进程。

历史

“数位革命”的开端:信息时代与互联网。

对于计算和可计算理论的正式定义,证明了存在计算上不可解及难解型问题。

提出程序语言的概念,作为一种使用不同的抽象层次来精确表达处理进程的工具。

在密码学领域,恩尼格玛密码机的破译被视为盟军在二战取得胜利的重要因素。

科学计算实现了高复杂度处理的实用价值,以及完全使用软件进行实验。同时也实现了对人类思想的深入研究,使得人类基因组计划绘制人类基因成为可能。还有探索蛋白质折叠的分布式计算项目Folding@home。

算法交易增长了金融市场的经济效益与市场流通性,通过人工智能,机器学习及大规模的统计和数值技术。

电脑成像广泛用于娱乐,包括电视、电影、广告、动画、电子游戏等。

自然语言处理,包括语音到文本(speech-to-text)转换、语言间的自动翻译

对各种过程的模拟,包括计算流体力学、物理、电气、电子系统和电路,以及同人类居住地联系在一起的社会和社会形态(尤其是战争游戏,war games)。现代计算机能够对这些设计进行优化,如飞机设计。尤其在电气与电子电路设计中,SPICE软件对新的物理实现(或修改)设计具有很大帮助。它包含了针对集成电路的基本设计软件。

哲学

“理性主义范式”,将计算机科学看作是数学的分支,在理论计算机科学中很流行,主要利用演绎推理。

“技术专家范式”,这类范式有着很明显的工程学倾向,尤其是在软件工程领域。

“科学范式”,人工智能的某些分支可以作为这类范式的代表(比如说对于人工生命的研究)。

计算机科学的领域

作为一个学科,计算机科学涵盖了从算法的理论研究和计算的极限,到如何通过硬件和软件实现计算系统。 CSAB(以前被叫做Computing Sciences Accreditation Board),由Association for Computing Machinery(ACM)和IEEE计算机协会(IEEE-CS)的代表组成,确立了计算机科学学科的4个主要领域:计算理论,算法与数据结构,编程方法与编程语言,以及计算机组成与架构。CSAB还确立了其它一些重要领域,如软件工程,人工智能,计算机网络与通信,数据库系统,并行计算,分布式计算,人机交互,计算机图形学,操作系统,以及数值和符号计算。 理论计算机科学 广义的理论计算机科学包括经典的计算理论和其它专注于更抽象、逻辑与数学方面的计算。 计算理论 按照Peter J. Denning的说法,计算机科学的最根本问题是“什幺能够被有效地自动化?”计算理论的研究就是专注于回答这个根本问题,关于什幺能够被计算,去实施这些计算又需要用到多少资源。为了试图回答第一个问题,递归论检验在多种理论计算模型中哪个计算问题是可解的。而计算复杂性理论则被用于回答第二个问题,研究解决一个不同目的的计算问题的时间与空间消耗。 著名的“P=NP?”问题,千禧年大奖难题之一,是计算理论的一个开放问题。 P = NP ? GNITIRW-TERCES 自动机理论 递归论 计算复杂性理论 密码学 量子计算论 信息与编码理论 信息论与信息量化相关,由克劳德·香农创建,用于寻找信号处理操作的根本极限,比如压缩数据和可靠的数据存储与通讯。编码理论是对编码以及它们适用的特定应用性质的研究。编码(code)被用于数据压缩,密码学,前向纠错,近期也被用于网络编码。研究编码的目的在于设计更高效、可靠的数据传输方法。 算法 算法分析 算法 数据结构 计算几何 图论 算法指定义良好的计算过程,它取一个或一组值作为输入,经过一系列定义好的计算过程,得到一个或一组输出。算法是计算机科学研究的一个重要领域,也是许多其他计算机科学技术的基础。算法主要包括数据结构、计算几何、图论等。除此之外,算法还包括许多杂项,如模式匹配、部分数论等。 进程设计语言理论 进程设计语言理论是计算机科学的一个分支,主要处理进程设计语言的设计、实现、分析、描述和分类,以及它们的个体特性。它属于计算机科学学科,既受影响于也影响着数学、软件工程和语言学。它是公认的计算机科学分支,同时也是活跃的研究领域,研究成果被发表在众多学术期刊,计算机科学以及工程出版物。 类型论 编译器设计 进程设计语言 形式化方法 形式化方法是一种特别的基于数学的技术,用于软件和硬件系统的形式规范、开发以及验证。在软件和硬件设计方面,形式化方法的使用动机,如同其它工程学科,是通过适当的数学分析便有助于设计的可靠性和健壮性的期望。但是,使用形式化方法会带来很高的成本,意味着它们通常只用于高可靠性系统,这种系统中安全或保安(security)是最重要的。对于形式化方法的最佳形容是各种理论计算机科学基础种类的应用,特别是计算机逻辑演算,形式语言,自动机理论和形式语义学,此外还有类型系统、代数数据类型,以及软件和硬件规范和验证中的一些问题。 应用计算机科学 尽管计算机科学(computer science)的名字里包含计算机这几个字,但实际上计算机科学相当数量的领域都不涉及计算机本身的研究。因此,一些新的名字被提议出来。某些重点大学的院系倾向于术语计算科学(computing science),以精确强调两者之间的不同。丹麦科学家Peter Naur建议使用术语"datalogy",以反映这一事实,即科学学科是围绕着数据和数据处理,而不一定要涉及计算机。第一个使用这个术语的科学机构是哥本哈根大学Datalogy学院,该学院成立于1969年,Peter Naur便是第一任教授。这个术语主要被用于北欧国家。同时,在计算技术发展初期,《ACM通讯》建议了一些针对计算领域从业人员的术语:turingineer,turologist,flow-charts-man,applied meta-mathematician及applied epistemologist。 三个月后在同样的期刊上,comptologist被提出,第二年又变成了hypologist。 术语computics也曾经被提议过。在欧洲大陆,起源于信息(information)和数学或者自动(automatic)的名字比起源于计算机或者计算(computation)更常见,如informatique(法语),Informatik(德语),informatika(斯拉夫语族)。 著名计算机科学家Edsger Dijkstra曾经指出:“计算机科学并不只是关于计算机,就像天文学并不只是关于望远镜一样。”("Computer science is no more about computers than astronomy is about telescopes.")设计、部署计算机和计算机系统通常被认为是非计算机科学学科的领域。例如,研究计算机硬件被看作是计算机工程的一部分,而对于商业计算机系统的研究和部署被称为信息技术或者信息系统。然而,现如今也越来越多地融合了各类计算机相关学科的思想。计算机科学研究也经常与其它学科交叉,比如心理学,认知科学,语言学,数学,物理学,统计学和经济学。 计算机科学被认为比其它科学学科与数学的联系更加密切,一些观察者说计算就是一门数学科学。 早期计算机科学受数学研究成果的影响很大,如Kurt Gödel和Alan Turing,这两个领域在某些学科,例如数理逻辑、范畴论、域理论和代数,也不断有有益的思想交流。 计算机科学和软件工程的关系是一个有争议的话题,随后关于什幺是“软件工程”,计算机科学又该如何定义的争论使得情况更加混乱。David Parnas从其它工程和科学学科之间的关系得到启示,宣称计算机科学的主要重点总的来说是研究计算的性质,而软件工程的主要重点是具体的计算设计,以达到实用的目的,这样便构成了两个独立但又互补的学科。 人工智能 这个计算机科学分支旨在创造可以解决计算问题,以及像动物和人类一样思考与交流的人造系统。无论是在理论还是应用上,都要求研究者在多个学科领域具备细致的、综合的专长,比如应用数学,逻辑,符号学,电机工程学,精神哲学,神经生理学和社会智力,用于推动智能研究领域,或者被应用到其它需要计算理解与建模的学科领域,如金融或是物理科学。人工智能领域开始变得正式源于Alan Turing这位人工智能先驱提出了图灵试验,以回答这样一个终极问题:“计算机能够思考吗?” 机器学习 计算机视觉 图像处理 模式识别 认知科学 数据挖掘 进化计算 信息检索 知识表示 自然语言处理 机器人 计算机体系结构与工程 计算机系统结构,或者数字计算机组织,是一个计算机系统的概念设计和根本运作结构。它主要侧重于CPU的内部执行和内存访问地址。这个领域经常涉及计算机工程和电子工程学科,选择和互连硬件组件以创造满足功能、性能和成本目标的计算机。 数字电路 微架构 多处理机 操作系统 计算机网络 数据库 计算机安全 普适计算 系统架构 编译器设计 编程语言 计算机性能分析 计算机性能分析是一门研究计算机中工作流的学科,通常目的是为了提高吞吐量、控制响应时间、消除瓶颈以及预测可预见的峰值负载下的性能。 计算机图形与视觉 计算机图形学是对于数字视觉内容的研究,涉及图像数据的合成和操作。它跟计算机科学的许多其它领域密切相关,包括计算机视觉、图像处理、计算几何与可视化,同时也被大量运用在特效和电子游戏。 计算机安全和密码学 计算机安全是计算机技术的一个分支,其目标包括保护信息免受未经授权的访问、中断和修改,同时为系统的预期用户保持系统的可访问性和可用性。密码学是对于隐藏(加密)和破译(解密)信息的实践与研究。现代密码学主要跟计算机科学相关,很多加密和解密算法都是基于它们的计算复杂性。 计算科学 计算科学(或者科学计算)是关注构建数学模型和量化分析技术的研究领域,同时通过计算机分析和解决科学问题。在实际使用中,它通常是计算机模拟和计算等形式在各个科学学科问题中的应用。 数值分析 计算物理学 计算化学 生物信息学 计算机网络 计算机网络是管理遍及全球的计算机连接成的网络的计算机科学分支。 并发、并行和分布式系统 并发性(concurrency)是系统的一种性质,这类系统可以同时执行多个可能互相交互的计算。一些数学模型,如Petri网、进程演算和PRAM模型,被创建以用于通用并发计算。分布式系统将并发性的思想扩展到了多台由网络连接的计算机。同一分布式系统中的计算机拥有自己的私有内存,它们之间经常交换信息以达到一个共同的目的。 数据库 数据库是为了更容易地组织、存储和检索大量数据。数据库由数据库管理系统管理,通过数据模型和查询语言来存储、创建、维护和搜索数据。 信息科学 信息检索 知识表示 自然语言处理 人机交互 另外还包括医学信息学。 软件工程 软件工程是对于设计、实现和修改软件的研究,以确保软件的高质量、适中的价格、可维护性,以及能够快速构建。它是一个系统的软件设计方法,涉及工程实践到软件的应用。

作为高等教育的二级专业

计算机软件:围绕着软件开发、软件工程、编程语言等

计算机应用:计算机的各种应用算法、技术。如:模式识别、计算视觉、计算机图形学等等。

计算机体系结构:关于计算机或计算机信息系统的“硬件”。

法法词典

informatique nom commun - féminin ( informatiques )

  • 1. informatique science du traitement automatique de l'information

    un professeur d'informatique

informatique adjectif ( même forme au masculin et au féminin, pluriel informatiques )

  • 1. qui emploie l'informatique

    la maintenance du système informatique • pirate informatique

  • 2. du traitement automatique de l'information

    un spécialiste informatique • le marché informatique

  • 3. dans le traitement automatique de l'information

    ses connaissances informatiques sont suffisantes

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