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词典释义:
whisky
时间: 2023-08-08 19:49:57
TEF/TCF
[wiski]

威士忌

词典释义
pl.whiskies[wiski]
n.m.
〈英语〉威士忌酒
boire un whisky 〈引申〉喝一杯威士忌酒

常见用法
du whisky écossais苏格兰威士忌酒

近义、反义、派生词
联想:
  • liqueur   n.f. 甜烧酒,利口酒;(药用)液,液体

词:
scotch
联想词
rhum 甜酒; cognac 白兰地酒; vodka 伏特加酒; vin 葡萄酒; spiritueux 酒精饮料; malt 麦芽,麦麯; bière 啤酒; soda 苏打水,汽水; champagne 香槟酒; alcool 酒精; distillerie 蒸馏工业;
短语搭配

boire un whisky〈引申义〉喝一杯威士忌酒

prendre un whisky sec喝一杯干威士忌酒

Il carbure au whisky.他经常喝威士忌。

se saouler au whisky喝威士忌喝醉

du whisky écossais苏格兰威士忌酒

Il marche au whisky〈口语〉他只喝威士忌

Le whisky est un alcool de grain.威士忌是用谷物酿制的烧酒。

Tu as bu trop de whisky dans tes clubs (Bastide).你在俱乐部里威士忌酒喝得太多了。(巴斯蒂德)

On ne boit pas impunément une bouteille de whisky tous les jours.每天喝一瓶威士忌酒,身体不可能不受损害。

Aimez-vous le whisky? — Je ne sais pas, je n'ai jamais essayé.您爱喝威士忌吗?—我不知道,我从未品尝过。

原声例句

On y met un peu de whisky.

我们在里头放了一点威士忌

[新公共法语初级]

Je bois du whisky, je sors avec des copines.

我喝威士忌,我和女朋友出去。

[北外法语 Le français 第四册]

On met une petite pointe de whisky pour faire ressortir le goût du marron.

你放一点威士忌它带出棕色的味道。

[圣诞那些事儿]

Le soir, j’ai quand même bu un petit verre de whisky pour fêter ça.

晚上,我还是喝了一小杯威士忌来庆祝。

[Reconnexion]

Mais, ce n’est pas à base de blé le whisky ?

但是,威士忌不是用小麦制成的吗?

[Reconnexion]

– Eh bien, je suis ravi que vous m'ayez cerné avec autant de précision, et quel portrait flatteur ! Voulez-vous bien cesser d'ouvrir tous mes placards, il doit y avoir du whisky à côté de la cheminée, si c'est ce que vous cherchez.

“好吧,我非常享受您对我如此深刻的点评,我都有点受宠若惊了!您别再乱翻我的碗柜了行吗?在壁炉旁边应该还有一瓶威士忌,如果这是您想找的东西的话。”

[《第一日》&《第一夜》]

– Je ne vois pas en quoi boire mon whisky est humiliant, c'est un quinze ans d'âge !

“我真看不出喝着我的威士忌有什么好让您委屈的,这可是15年的好酒!”

[《第一日》&《第一夜》]

– Il doit reprendre son Whisky au peuple des sirènes !

“——把他的韦崽从人鱼手里夺回来!”

[哈利·波特与火焰杯 Harry Potter et la Coupe de Feu]

Dobby a entendu le professeur McGonagall et le professeur Maugrey, ils parlaient de la prochaine tâche, dans la salle des professeurs… Et Dobby ne laissera pas Harry Potter perdre son Whisky !

多比听见麦格教授和穆迪教授在教工休息室里谈论下一个项目… … 多比不能让哈利·波特失去他的韦崽!”

[哈利·波特与火焰杯 Harry Potter et la Coupe de Feu]

Il remarqua que Hagrid fournissait aux chevaux de Madame Maxime de bonnes quantités de whisky pur malt, leur boisson préférée.

哈利还注意到,海格给马克西姆夫人的那些骏马不断提供它们最喜欢的纯麦芽威士忌

[哈利·波特与火焰杯 Harry Potter et la Coupe de Feu]

例句库

Juste un peu de whisky pour goûter.

只要一点儿威士忌尝尝。

J’ai l’habitude de boire un eau-de-vie ( un vin mousseux, un champagne, un whisky, un cognac, un cidre,un vodeka ).

我有喝白酒(汽酒,香槟,威士忌,白兰地,苹果酒,伏特加)的习惯。

Je bois toutes les nuits mais tous les whiskies.

我每夜都喝酒,所有的威士忌.

Prends un peu de mon whisky, j'en ai beaucoup trop.

我的威士忌太多,替我喝掉一点。

Oui, il y avait, sur le caisson, une cave à liqueurs contenant du cognac et du whisky. Mais cela n’a aucune importance, car les flacons étaient remplis, on n’y avait pas touché.

有啊,在箱子上,有一阁子的威士忌和白兰地,不过这并不重要,因为那些瓶子都是满的,没有被人动过。

En Zambie, Coca Cola produit des boissons non alcoolisées gazeuses, alors que Cadbury Schweppes produit des boissons gazeuses et non gazeuses ainsi qu'une bière blonde (whisky black).

可口可乐公司在赞比亚制造碳酸软饮料,而Cadbury Schweppes生产碳酸和非碳酸饮料,以及清啤酒(黑色威士忌)。

Au Japon, par exemple, la société Old Parr Co. avait interdit à ses agents de livrer son whisky aux revendeurs qui importaient du Old Parr d'autres provenances ou qui vendaient les produits importés à un prix inférieur au prix fixé par elle.

例如,在日本,Old Parr公司指示它的代理商不要向从其他渠道进口Old Parr威士忌酒或以低于公司标准价的价格出售进口产品的经销商提供该公司的威士忌酒。

Le territoire réexporte surtout des produits pétroliers, des produits manufacturés, des vins et spiritueux, du malt, du whisky et du tabac.

主要再出口物品包括石油产品、制成品、葡萄酒、烈酒、麦芽和烟草。

法语百科
Verre de whisky
Verre de whisky
Étiquettes de whiskies écossais distribués par Gordon&McPhail
Étiquettes de whiskies écossais distribués par Gordon&McPhail

Whisky ou whiskey est le nom générique d'un ensemble d'eaux-de-vie fabriquées par distillation de céréales maltées ou non maltées. L'origine du whisky est aujourd'hui encore sujette à controverses entre Écossais et Irlandais , chacun y allant de sa preuve la plus ancienne. Par la suite, le whisky a été exporté vers le Nouveau Monde (notamment aux États-Unis et au Canada). Depuis le début du XX siècle, des distilleries se sont développées au Japon, puis dans le reste du monde plus récemment.

Étymologie

Le mot anglais whisky ou whiskey vient du celtique uisge en gaélique écossais ou de uisce en gaélique irlandais. Le terme signifie simplement « eau » dans les deux langues ; c'est « uisge beatha » en gaélique écossais et « uisce beatha » en irlandais qui signifient « eau de vie » — et donc « whisky » en anglais.

Le mot whisky est généralement employé pour désigner les productions écossaises, canadiennes et nippones ou bretonnes, alors que l'on utilise le mot whiskey pour les productions irlandaises et américaines.

Histoire

La distillerie d'Aberfeldy (Écosse).

« L'histoire du whisky reste voilée dans les brumes de l'aube celtique. »

 Sir Robert Bruce Lockhart

Les plus anciennes distillations attestées par des fouilles archéologiques sont en Mésopotamie au II millénaire av. J.-C. mais des traces de distillation apparaissent auparavant en Chine et en Égypte (peintures dans des tombes). Les Arabes apportent cette technique en Occident. Les Maures en Espagne l'utilisent pour la fabrication de parfums et de médicaments. Les premières distillations en Europe ont lieu dans les pays possédant des vignobles puis dans les pays qui remplacent les raisins par des grains de céréales.

À partir du XII siècle, la distillation de l'eau-de-vie se répand progressivement en Europe, notamment en Écosse et en Irlande, où l’alambic ferait son apparition avec les missionnaires chrétiens qui ont découvert les secrets de fabrication du parfum. Une légende veut que les missionnaires irlandais, emmenés par saint saint Patrick, rapportent de leurs voyages évangéliques en Égypte la technique de la distillation et le premier alambic, l'ont introduit en Irlande en 432 et ont détourné le procédé pour la fabrication d'une eau-de-vie. La pratique et le savoir-faire se développent dans les monastères. Cependant, il faut attendre le XI siècle pour que les progrès dans les techniques de condensation permettent de produire des boissons. Le whisky, alors appelé uisge beatha (en gaélique « eau de feu ») a, à cette époque, une fonction essentiellement médicinale et est utilisé autant en onguent qu'en médicament.

À la suite de l'invasion normande de l'Irlande en 1169, les soldats anglo-normands qui envahissent l'Irlande découvrent la boisson alcoolisée qui semble alors jouir d'une popularité notable auprès de la population locale. Incapables de prononcer uisge beatha, ils anglicisent le vocable qui est progressivement déformé en usgebaugh abrégé uisge, puis fuisce, uiskie, whiskie et enfin whisky.

En 1608, la distillerie Bushmills obtient la première licence officielle de distillation.

La première trace de whisky en Écosse remonte à 1494. Il s'agit d'une note se référant à la production d’eau-de-vie dans un document officiel l'Exchequer's roll qui précise « 8 bolls of malt to Friar John Cor, by order of the King to make aqua vitae » témoignage d'une pratique déjà bien installée. On considère généralement que les moines de Dal Riada firent profiter les Écossais de leurs connaissances dans le domaine de la distillation lorsqu'ils vinrent évangéliser les Pictes de Calédonie.

Au XVI siècle, la mise au point de systèmes de refroidissement à eau permet une nette amélioration qualitative qui accélère le développement économique du whisky écossais. La dissolution des monastères anglais puis écossais amène les moines à se fondre dans la population séculière et à communiquer leur savoir-faire. Si la revente d'eau-de-vie en Écosse n'est licite que pour les barbiers et chirurgiens depuis 1505, elle est parallèlement devenue une activité courante à la ferme, où tout surplus de grain est distillé. Jusqu'au XVI siècle, le whiskhy est incolore car non vieilli, aussi est-il vendu comme une eau-de-vie : les Britanniques, en important des vins en barriques, notamment le xérès, vin le plus réputé en Europe au XVI, utilisent ces barriques pour transporter leur whisky en retour. S'apercevant que ce mode de transport réduit l'oxydation, développe le bouquet des whiskies et leur donne une couleur différente selon le type de barrique, ils favorisent dès lors le vieillissement en futs de chêne de capacité variable.

La distillation devient légale en Écosse avec l'Excise Act de 1823, de par les efforts du cinquième duc de Gordon. Dès lors, la production clandestine diminue inexorablement. Dans le même temps, la production industrielle se développe.

Aux États-Unis, le président Thomas Jefferson abolit les taxes sur le whisky en 1802. De nombreux entrepreneurs se lancent alors dans la production. Le pasteur baptiste Elijah Craig est le premier à utiliser des fûts de chêne pour transporter son whisky. Le système de filtration au travers d’une couche de charbon est inventé en 1825 par Alfred Eaton. Ce système est toujours utilisé de nos jours (par Jack Daniel's par exemple). Le whisky américain, qui incorpore une proportion de maïs supérieure à 51%, prend le nom de bourbon.

Les améliorations techniques favorisent la production industrielle : en 1826, on invente en Irlande le système de distillation en continu de l’alcool de grain, c’est l’alambic à colonne (patent ou column still). Paradoxalement, il n’est utilisé qu’en Écosse où il remplace l’alambic charentais (pot still) encore d’actualité au XIX siècle en Irlande.

En 1853, le premier blend est créé par Andrew Usher de la distillerie Glenlivet. Il associe différents whiskies de malt et whiskies de grain. L’arrivée du blend va révolutionner l’industrie du whisky. Sa fabrication plus économique, son goût moins typé et reproductible va entraîner la quasi disparition des single malts pendant près d’un siècle et va favoriser le déclin des productions irlandaises et américaines. Les distilleries irlandaises refusent de pratiquer le blending. Cela va entraîner la fermeture de plus des deux tiers de celles-ci (on passe de 160 à 30 distilleries de 1850 à 1900). À la suite d'un litige impliquant la Distiller's Company Limited (DCL), la cour d'Islington (Londres) estime en 1906 que seul le whisky de malt peut être qualifié de whisky. La DCL fit appel. Une commission royale rendit un jugement en 1908 qui autorisa les mélanges (blend) de whiskies de malt et de grain à être commercialisés sous le nom de "Scotch whisky".

Au début du XX siècle, 90 % de la production de whisky en Écosse se fait sous la forme de blend. Rares sont les distilleries qui comme Caol Ila, Bowmore, Macallan ou Glen Grant proposent toujours leur single malt à la vente. C’est l’âge d’or des distilleries écossaises.

En 1890, on compte plus de 160 distilleries officielles en Écosse. Mais à cette euphorie succède une période de récession économique. La surproduction d’alcool entraîne la fermeture définitive ou momentanée d’un grand nombre de distilleries. Une des causes de cet effondrement est la Crise des Pattison.

Aux États-Unis, l’industrie du whisky commence à être menacée avec l'apparition des premières ligues anti-alcool à la fin du XIX siècle. Après une première baisse de la consommation de whisky pendant la guerre de Sécession, la Prohibition, de 1920 à 1933, met durablement à mal l’industrie du whisky aux États-Unis, la perte de son image de marque étant principalement due que des fraudeurs collaient sur les bouteilles de whisky frelaté des étiquettes de marques irlandaises. Les consommateurs associent alors mauvais alcool à whisky. Les bourbons ne commenceront à relever la tête qu’à partir des années 1980.

En Irlande, le whiskey est lui aussi mis à mal au XX siècle. L’arrivée des blends écossais, puis la guerre civile et la partition de l’Irlande dans les années 1920 vont chambouler le marché du whiskey. Il perd sa principale zone de vente : le Royaume-Uni. La diaspora irlandaise en Amérique du Nord va permettre d’écouler la production et l'Irish coffee connaît une certaine popularité. Après la Seconde Guerre mondiale, il ne restera que quatre distilleries en activité en Irlande (Bushmills, Cork Distillery, Jameson et Power). Plus tard les trois dernières ont regroupé leur centre de production sur un seul site : Midleton. Ce qui fait qu’au début du XXI siècle, l’Irlande ne compte plus que trois distilleries en activité (Bushmills, Midleton et Cooley créée en 1987).

Les années 1980 vont marquer le début d’une nouvelle phase dans l’histoire du whisky. Une phase de renouveau s’ouvre avec l’avènement du single malt whisky. Ce whisky, presque oublié depuis la fin du XIX siècle et qui n’était plus commercialisé que par un très petit nombre de distilleries, revient à la mode en suivant l’exemple de Glenfiddich qui le premier avait fait de grandes campagnes de publicité afin de promouvoir son single malt. À la même époque, aux États-Unis, les grands distillateurs de whiskey comme Jim Beam, Maker's Mark ou Buffalo Trace se mettent à améliorer la qualité de leurs productions afin de pouvoir de nouveau concurrencer les blends écossais qui tenaient le marché américain. Grâce à ces efforts, le bourbon reconquiert de grandes parts de marché dans son pays et augmente aussi sa notoriété et donc ses ventes dans le monde.

Les différents types de whisky

Les catégories

La catégorie la plus courante est le blended whisky ou blend, qui est un assemblage d'au moins un « whisky de malt » (« le goût ») avec des « whiskies de grain » (« le volume »). Il y a souvent une prédominance des whiskies de grain car moins chers que les malts. Cependant certains blends haut de gamme peuvent renforcer le goût en augmentant la proportion de whiskies de malts. L'essentiel de la consommation mondiale est de ce type.

Viennent ensuite les blended malt, aussi connus comme pure malt ou vatted malt, qui est un assemblage de « whiskies de malt » provenant de plusieurs distilleries. De grandes marques ont réalisé leur notoriété par la production de whiskies pure malt assez typés, en réalisant leurs assemblages à partir d'un choix judicieux des productions de diverses distilleries, de façon à fournir un produit très régulier en goût, d'un lot à l'autre.

On réserve l'appellation single malt au whisky provenant d'une seule distillerie. Ce mode de présentation, lancé par la distillerie Glenfiddich dans les années 1960, est assez récent. Actuellement, la plupart des distilleries offrent un single malt à la vente, alors qu'auparavant un grand nombre d'entre elles ne produisaient que pour le négoce.

Certaines distilleries mettent en vente des bouteilles provenant d'un seul fût. Dans ce cas, la dénomination est single cask, et souvent le numéro du fût est mentionné. En général, ce type de whisky n'est pas allongé d'eau, et se trouve donc embouteillé au degré d'alcool initial du fût (entre 55 et 65° environ), et l'on trouve la mention cask strength. Il vaut souvent mieux le boire allongé d'eau. On peut trouver aussi des single malt vendus au degré initial, mais provenant de l'assemblage de plusieurs fûts. Dans ce cas, on trouve plutôt la mention traditional strength.

Le whisky de grain est fabriqué à partir de diverses céréales (blé, maïs, avoine, seigle) et éventuellement d'orge maltée. Il ne subit qu'une seule distillation, opérée dans un appareil à flux continu. Ce type de whisky a très peu de goût, et est utilisé essentiellement pour l'assemblage des blends. Une seule distillerie a commercialisé à grande échelle ce type de produit.

Le whisky est généralement l'assemblage de plusieurs années, de manière à maintenir un goût homogène. Certaines distilleries cependant produisent des whiskies millésimés (à partir de la production d'une seule année).

Les différents whiskies

En Écosse, pour pouvoir être qualifié de Scotch Whisky, le degré d'alcool doit être égal ou supérieur à 40° pour permettre d'obtenir l'appellation de « whisky » et un vieillissement en fût d'au moins trois années sur le territoire écossais est indispensable pour que celui-ci soit qualifié de « scotch ». Après une large consultation de la branche en 2004 et 2005, la Scotch Whisky Association a décidé de restreindre les appellations au nombre de cinq :

Blended Grain Scotch Whisky

Blended Malt Scotch Whisky

Blended Scotch Whisky

Single Grain Scotch Whisky

Single Malt Scotch Whisky

Aux États-Unis, on trouve l’American whiskey, et les Nord-Américains insistent pour conserver le monopole de cette appellation « whiskey » (avec le « e »). Le whiskey nord-américain comprend notamment le bourbon (à base de maïs) et le rye (à base de seigle). Ces différentes appellations correspondent toutes à des compositions différentes :

Le corn whisky est composé de plus de 80 % de maïs

Le Straight Bourbon est fabriqué essentiellement à partir de maïs (entre 51 et 80 %, généralement entre 65 et 75 %), de seigle ou de blé, le reste étant de l'orge maltée

Le Straight Rye est à base de seigle (51 % minimum). La présence de seigle s’explique : les distillateurs ont suivi leurs clients lors de la vague d’immigration irlandaise du XIXe siècle, principalement vers le Canada, comme le Jefferson’s, mis en bouteille à Louisville dans le Kentucky, mais est produit au Canada)

Le Straight Tennessee a la particularité d'être produit dans l'État du Tennessee exclusivement et d'être filtré sur du charbon d'érable. Il est composé de 70 % de maïs et de seigle dont 51 % d'une seule céréale, généralement du maïs

Le whisky de malt écossais est élaboré uniquement à partir de 100 % d'orge maltée, qui peut être séchée au feu de tourbe

En Irlande, l'usage fait que l'on parle de « whiskey » ou « Irish whiskey » alors que les textes de loi utilisent le terme « whisky » (sans le « e »). Le whiskey irlandais lorsqu'il est composé de 50 % d'orge maltée et de 50 % d'orge maltée séchée au feu de tourbe est appelé pure pot still whiskey ; en dehors de cette particularité, les appellations sont identiques à celles pratiquées en Écosse.

En Bretagne, l’eddu breton (ed du signifie « blé noir ») est un whisky blend (30 % de whisky de blé noir - 70 % de whisky d'orge) de création récente (1998). Une partie de son vieillissement est effectué dans des fûts de chêne neufs.

Élaboration

Orge maltée
Orge maltée

L'élaboration d'un whisky doit durer au minimum trois ans ; si le vieillissement en fût de chêne est inférieur à trois ans, il est impossible de lui conférer l'appellation de whisky. On distingue cinq étapes dans sa fabrication.

Le maltage

Pour obtenir du malt, il est d'usage d'étendre la céréale (orge, maïs, seigle…) et de l'humidifier pour qu'elle germe. Cette opération dure une à deux semaines. Lors de la germination, le grain fabrique des enzymes capables de découper la molécule d'amidon en sucres fermentescibles. Pour l'élaboration d'alcool de grain, une enzyme de synthèse est rajoutée, permettant de supprimer l'opération du maltage. Le produit est aussi nettement moins parfumé. On met fin au maltage en séchant les graines au-dessus d'un four, parfois alimenté par de la tourbe, qui donne à certains whiskies leurs goûts particuliers. Lorsqu'il est sec, le malt est broyé, ce qui produit une farine grossière appelée le grist.

Le brassage

Salle des alambics à Glenfiddich
Salle des alambics à Glenfiddich

Le grist est ensuite mélangé avec de l'eau chaude. Cette eau va typer le whisky, en fonction des terrains qu'elle a traversés, donnant des arômes tourbés, minéraux ou de terre de bruyère. L'importance de l'eau est controversée et semble plutôt un argument marketing. Cette opération a pour but de transformer l'amidon contenu dans le malt en sucres fermentescibles sous l'action d'enzymes. Elle a lieu dans de grands baquets en bois ou en acier inoxydable, les cuves de brassage (mash tun, en anglais). Le produit de ce brassage est le moût (wort).

La fermentation

Le moût sucré ainsi obtenu est additionné de levures et la fermentation alcoolique se produit alors. Le moût fermenté est alors appelé le wash.

La distillation

Le wash obtenu subit une distillation, dont le but est de séparer l'eau de l'alcool. La distillation des single malts s'effectue généralement en deux temps.

La première distillation a lieu dans de grands alambics en cuivre à large base appelés « wash stills » ; ceux-ci, équipés de hublots, sont progressivement chauffés, les vapeurs d'alcool sont collectées, puis refroidies en low wines (bas vins titrant en moyenne 25 % vol.) dans des condenseurs avant d'être introduites dans le second alambic plus effilé appelé « spirit stills » où le processus est répété. Les premières émanations (le premier tiers appelé « tête de cuvée » ou « tête de distillation », ayant de nombreuses impuretés et titrant entre 72 % et 80 % vol.) ainsi que les dernières (le dernier tiers appelé queues de distillations ou feints, riche en sulfures et en composés aromatiques lourds), jugées de moindre qualité, sont isolées et réintroduites dans la distillation suivante des low wines, ou, le plus souvent, vendues aux blenders. Seule la middle cut (cœur de chauffe, titrant en moyenne entre 68 % et 72 % vol.) est conservée et mise en fûts. Les distillateurs considèrent que la forme et la taille de ces alambics est l'un des principaux facteurs qui façonnent le goût du whisky. La forme même des alambics est importante pour la formation des arômes : ainsi en Écosse, trouve-t-on parmi les maîtres de chais des tenants exclusifs de l'« alambic à grand bec » et d'autres non moins réputés de l'« alambic à petit bec ». Par ailleurs, la durée de vie d'un alambic est d'environ trente ans, mais sa cuve doit se « culotter » pendant une dizaine d'années, durant lesquelles la production dudit alambic est sortie du circuit normal des distilleries et vendue aux blenders. Les whiskies irlandais subissent généralement une triple distillation et c'est également le cas de certains scotchs. Au terme de cette étape, le whisky est incolore et titre environ 70°.

Le vieillissement

Fûts de vieillissement à Aberfeldy
Fûts de vieillissement à Aberfeldy

Le whisky est enfin vieilli en fûts de chêne. C'est au cours de cette étape que le whisky se colore et acquiert des arômes spécifiques selon le bois utilisé. Les fûts utilisés peuvent être neufs ou usagés : dans le deuxième cas il peut s'agir à 80 % de fûts de bourbon (provenant des États-Unis), à 20 % de xérès en provenance d'Espagne (vin dénommé Sherry par les Britanniques qui en achetaient beaucoup, ce qui a fourni les premiers fûts à recycler), de porto ou encore de vin. Les fûts neufs peuvent subir différents traitements avant utilisation, tels que le wine seasoning' (l’intérieur du fût est imprégné de vin pour apporter des arômes spécifiques) ou le charring (l’intérieur du fût est brûlé de façon plus ou moins intensive afin de concentrer en surface les composés aromatiques du chêne). Les fûts utilisés pour le vieillissement des whiskies américains (Tennessee, Kentucky...) sont régulièrement neufs, avec une très forte chauffe afin de transmettre à l'eau-de-vie des notes toastées et grillées.

En fonction des distilleries, le vieillissement peut se faire, soit exclusivement dans un type de fûts, soit dans un mélange (chez les blenders). D'autres types de fûts usagés sont de plus en plus utilisés : les fûts de porto, les fûts de madère, de rhum, de claret bordelais, de bordeaux rouges, parfois ayant contenu de très grands vins et encore les fûts de sauternes. Ils apportent tous des spécificités de teintes, d'arômes et de saveurs.

La période additionnelle de maturation du whisky dans ces fûts de vin s'appelle affinage ou finition.

Les principaux types de fûts sont :

l’American standard barrel ou ASB, 200 litres, fait de chêne blanc d'Amérique, utilisés pour le vieillissement des bourbons ;

le Hogshead, une variante de l'ASB de 250 litres ;

le Bourbon barrel, 180 litres ;

le Quarter cask, 50 litres, le quart d'un ASB, utilisé là encore pour le bourbon ;

le Sherry butt, 480 à 520 litres, fût usagé de xérès ;

le Puncheon, 480 à 520 litres, utilisé pour le whisky de grain, mais aussi pour le rhum et le xérès ;

le Port pipe, 650 litres, utilisé pour le porto.

La coloration est fonction du type de fût utilisé. Ainsi, un fût de « sherry fino » donne une couleur ambrée au whisky, tandis qu'un fût d'« oloroso » aura pour effet de rendre le whisky plus sombre. Mais cette différenciation est d'autant plus subtile à faire, qu'il peut y avoir, par fût, des « deuxième remplissage », voire des « troisième remplissage ». Les fûts de bourbon apportent une couleur plus dorée ou « paille ». Le type de fût utilisé pour le vieillissement n'impacte pas seulement la couleur mais également les arômes, primaires et secondaires, donc le goût : un fût de xérès développera toujours à un moment ou à un autre de son oxydation, des arômes « sucrés » (fruits, miel…), un fût de bourbon, des arômes « de tête » floraux et « secs ».

Le caramel est souvent utilisé pour la coloration de whiskies (chez les blenders) afin d'avoir une couleur homogène entre les lots. Cette pratique est en diminution pour les whiskies de malt (single malts), et n'est pas utilisée pour les whiskies de haut de gamme, qui peuvent être très clairs, ou au contraire de couleurs diverses et parfois très intenses, en fonction des types de fûts utilisés.

À l'issue de la période de vieillissement, le whisky titre encore approximativement 60 degrés. En fait, l'alcool s'évapore au cours de la maturation en fût et perd environ 1° par année : c'est la « part des anges ». Mais, c'est évidemment fonction du degré d'humidité ambiant : ainsi, un fût stocké près de la porte d'une distillerie de Islay, en milieu saturé d'humidité, titrera beaucoup plus, au terme du même temps de vieillissement, qu'un whisky issu des Midlands. À l'issue du temps de vieillissement prévu par le maître de chais, le whisky est généralement dilué avec l'eau de la source avant la mise en bouteille pour atteindre le niveau habituel de 40° d'alcool. Il existe néanmoins des bouteilles cask strength, directement tirées du fût et sans adjonction d'eau.

Certaines distilleries sont situées au bord de la mer. Cependant, les whiskys des îles ne sont généralement pas vieillis sur les îles où ils sont produits, mais au centre de l'Écosse.

La période de vieillissement minimale d'un scotch est de trois ans mais la plupart des singles malt vieillissent en général entre 8 et 12 ans, certaines bouteilles de single cask allant jusqu'à cinquante ans de vieillissement en fût avant la mise en bouteille.

Ce processus est celui de production des scotchs, il peut varier pour les autres whiskies. Par exemple, le Tennessee Whiskey est un alcool à base de maïs qui est filtré à travers du charbon de bois. De plus les bourbons ne peuvent légalement utiliser que des fûts neufs, contrairement aux scotchs. Le whisky canadien quant à lui est historiquement à base de seigle (rye whisky).

Zones de production

Belgique

La distillerie de Biercée à Thuin produit le Biercée Rye Whiskey ainsi que d'autres spiritueux. La première distillation de Whiskey fut réalisée en Juillet 2015. Il est depuis vieilli dans des fûts et sera mis en bouteille en décembre 2017.

The Owl Distillery, anciennement PUR.E Distillerie, situé à Grâce-Hollogne, la première distillation de whisky a eu lieu le 17 octobre 2004. Cependant, le fruit de cette distillation (The Belgian Owl) n'a pu concrètement s'appeler whisky avant la fin de l'année 2007, dû au délai d'attente de 3 ans minimum. Le premier embouteillage a eu lieu en novembre 2007.

La distillerie Radermacher à Raeren produit le Lambertus.

La distillerie Filliers à Bachte-Maria-Leerne produit le Goldlys.

La distillerie Demolenberg à Mechelen (Malines) produit le Carolus.

Canada

Contrairement à la légende, les whiskies canadiens ne sont que très rarement fabriqués à partir de seigle (rye), en général ils en contiennent peu ou pas, même s'ils sont dénommés Canadian Rye Whisky. Ces Whiskys sont en général des blends, doux et légers. Ils souffrent en France d'une image un peu floue, avec une production respectable, mais sans grands crus à l'originalité prononcée. Leurs qualités sont bonnes mais ils sont rarement cités dans les réunions de connaisseurs. Parmi les maisons de whiskies canadiens on retrouve :

Joseph E. Seagram & Sons Limited

Glenora Distillers qui produit le Glen Breton Rare 10 ans, le seul single malt canadien.

The Canadian Club Whisky Company

La Distillerie J.P. Wiser Limitée

United Distillers Canada Inc:

Les Distilleries Corby Ltée

Les Distilleries Melville Ltée

Écosse

Le nom couramment utilisé pour qualifier le whisky en provenance d'Écosse est scotch whisky, cette appellation est protégée par une loi de 1988, le Scotch Whisky Act, qui dispose que le scotch doit être distillé et vieilli en Écosse.

Zones de production de whisky en Écosse.
Zones de production de whisky en Écosse.

On distingue en général cinq grandes régions qui produisent chacune des whiskies très reconnaissables :

la vallée de la Spey (Speyside) au Nord-Est est la région de production la plus importante, et produit des whiskies subtils et raffinés (exemples : Glenlivet, Glenfiddich)

les Highlands au Nord donnent des whiskies plus robustes et affirmés (exemples : Glenmorangie, Oban, Balblair ou Old Pulteney)

les Lowlands au Sud (exemples : Auchentoshan, Glenkinchie)

les Îles offrent des whiskies très typés. l'île d'Islay compte huit distilleries en activité (Lagavulin, Laphroaig, Bowmore, Ardbeg, Caol Ila, Bruichladdich, Bunnahabhain et Kilchoman, la plus récente). La distillerie de Port Ellen a fermé ses portes. Une malterie y est installée ainsi que des entrepôts de vieillissement. l'île de Jura compte une distillerie : Isle of Jura l'île de Skye compte une distillerie : Talisker l'île de Mull compte une distillerie : Tobermory les îles Orcades comptent deux distilleries : Highland Park et Scapa

l'île d'Islay compte huit distilleries en activité (Lagavulin, Laphroaig, Bowmore, Ardbeg, Caol Ila, Bruichladdich, Bunnahabhain et Kilchoman, la plus récente). La distillerie de Port Ellen a fermé ses portes. Une malterie y est installée ainsi que des entrepôts de vieillissement.

l'île de Jura compte une distillerie : Isle of Jura

l'île de Skye compte une distillerie : Talisker

l'île de Mull compte une distillerie : Tobermory

les îles Orcades comptent deux distilleries : Highland Park et Scapa

Campbeltown Parmi les 32 distilleries qui ont existé à Campbeltown, seules trois subsistent : Glen Scotia, Glengyle et Springbank

États-Unis

Historiquement, les États-Unis occupent le troisième rang pour le whisky dans le monde. La quasi-totalité des distilleries de whiskey se concentre dans seulement deux États américains : le Kentucky et le Tennessee :

Fûts dans la distillerie Jack Daniel's à Lynchburg dans le Tennessee

Kentucky : principales marques et distilleries : Buffalo Trace, Four Roses, Heaven Hill, Jim Beam, Maker's Mark

Tennessee : Jack Daniel's

France

En France, le whisky breton « Biniou » a été fabriqué par la « Société des Alcools du Vexin » à Antrain en Ille-et-Vilaine, à partir de blé de 1971 jusqu'au début des années 1980. Par la suite, la production de whisky s'est développée en Bretagne, en Champagne-Ardenne, en Lorraine, en Alsace, dans le Nord-Pas-de-Calais,en Corse, en Rhône-Alpes et en Haute-Normandie :

La distillerie Warenghem à Lannion dans les Côtes-d'Armor s'est lancée dans le whisky dans les années 1980, en s'appuyant sur son savoir-faire en distillation. Son single malt, 100 % orge malté, est issu des techniques traditionnelles avec une double distillation dans des alambics en cuivre et un vieillissement prolongé dans différents types de fûts de chêne.

La distillerie Glann ar Mor à Pleubian dans les Côtes-d'Armor, située face à l'océan près du Sillon de Talbert, fabrique depuis 1999 du whisky breton single malt à base de 100 % d'orge malté, avec une expression non tourbée « Glann ar Mor », et une expression tourbée « Kornog ». La distillation est effectuée dans deux alambics traditionnels en forme d'« oignon », selon la technique de la « chauffe directe » ou « chauffe à flamme nue ».

La distillerie des Menhirs à Plomelin Finistère fabrique l'Eddu, un whisky 100 % blé noir affiné en fûts de cognac.

Le whisky corse P&M est fabriqué par la distillerie Mavela, la base étant un wash brassé par la brasserie corse Pietra.

La distillerie Guillon en Champagne-Ardenne propose quinze produits, le single malt de la Montagne de Reims en 40°(cuvée 42, cuvée 46), 43°, et le N°1 tous issus d'orge maltée de Champagne séchée à la feuille de chêne et de hêtre (arômes de fumé), vieillissement en fûts de chêne de 205 litres de différents vignobles, tous français : Sauternes, Loupiac, Champagne, Meursault, etc.

Le whisky Chevailler, pur malt 100 % artisanal, affiné cinq ans en fût d'acacia, de chêne ou de frêne. Il est distillé à Saint-Mards-en-Othe, près de Troyes en Champagne-Ardenne.

Le whisky de lorraine G. Rozelieures est produit à partir de malt par la distillerie La maison de la mirabelle à Rozelieures.

Le 1er whisky alsacien, le Lac'Holl a été lancé par la Distillerie Gilbert Holl en 2004.

Le whisky alsacien Meyer's est issu de la distillerie F. Meyer. Cette distillerie propose un blend et un pure malt, tous deux de cinq ans d'âge.

Le whisky de Wambrechies près de Lille dans le Nord.

Le Domaine des Hautes Glaces est une ferme-distillerie de montagne située au cœur des Alpes françaises, sur les flancs de l’Obiou. Tout est fait sur place de A à Z de la culture de l'orge, du seigle et du grand épeautre jusqu'à l'embouteillage et étiquetage à la main! La distillerie propose une gamme de single malt bio vieillies en roux de cognac, vin jaune, condrieux ou encore croze-hermitage. La première version de leur whisky est disponible depuis le 1 juillet 2011.

Le whisky Thor Boyo est fabriqué par la brasserie Northmæn à La Chapelle-Saint-Ouen dans le pays de Bray, en Haute-Normandie.

Le whisky Vilanova de la distillerie Castan est le premier whisky distillé dans le sud ouest de la France (Tarn). ll s'agit d'un single malt, mis en vente en 2013.

Le Whisky du Vercors alias le WERCORS (double Vercors), issu d'orge biologique cultivé dans le Vercors et en région Rhône Alpes, il est produit par la Brasserie du Vercors (BIERCORS) au cœur du parc naturel régional du Vercors à Villard de Lans et à Autrans.

Irlande

L’Irlande est l’autre grande patrie du whisky. Six distilleries seulement produisent l’ensemble des whiskies irlandais. Ceux-ci se déclinent en une très grande variété de marques. Certaines d'entre elles sont classées parmi les meilleurs whiskies du monde.

Bushmills, la plus emblématique des distilleries irlandaises ;

Midleton (a repris la fabrication de la marque John Jameson & Son);

Cooley

Tullamore Dew, la dernière née (août 2014)

Dingle

Carlow

Japon

le groupe Nikka Whisky Distilling, possédant notamment les distilleries de Nikka, Sendai et Yoichi

le groupe Suntory (distillerie Yamazaki)

Dégustation

Blended Scotch Whisky
Blended Scotch Whisky

Pour apprécier pleinement le goût d'un bon whisky, il est généralement déconseillé d'y ajouter des glaçons. En effet, le choc thermique dénature les arômes et endort les papilles.

Il est en revanche possible, voire recommandé dans certains cas, d'allonger son whisky avec un peu d'eau (juste quelques gouttes). L'idéal serait l'eau de la source de la distillerie, mais celle-ci étant rarement accessible au consommateur, une simple eau minérale ou de source neutre, et à la rigueur l'eau du robinet (pourvu qu'elle n'ait pas de goût) conviennent tout à fait. Les connaisseurs affirment que cette adjonction permet de libérer les arômes. La quantité d'eau à ajouter dépend du whisky : certains doivent être dégustés au plus haut degré de confort (environ 43 % d'alcool), d'autres peuvent être allongés jusqu'à 30 degrés. Les premiers sont les whiskies gras et souples, bus généralement en digestifs, obtenus par des distillations lentes et vieillis dans des fûts ayant contenu un vin. Les autres sont les whiskies fumés vieillis dans du bois neuf. Tous les intermédiaires sont possibles avec les assemblages que l'on trouve sur le marché. Il faut donc déterminer soi-même la quantité d'eau optimale en en rajoutant progressivement. Le mélange optimal est obtenu lorsque l'expression aromatique spécifique du whisky dégusté est maximale lors d'une gorgée, sachant que la taille de la gorgée dépend du degré d'alcool (les gorgées d'un whisky moins alcoolisé peuvent être plus importantes sans entraîner de brûlure), et que l'eau modifie la hiérarchie aromatique et l'acidité.

Un verre à dégustation
Un verre à dégustation

Il est également possible, voire recommandé dans certains cas, de boire l'eau à part du whisky. L'eau n'est alors jamais mélangée au whisky, ni dans le verre ni en bouche. Un verre de whisky puis un verre d'eau neutre avant le second verre de whisky. Certaines eaux sont connues pour cela, de par leur neutralité, comme la Tŷ Nant (en), produite au pays de Galles. C'est une méthode appréciée lors de dégustations de plusieurs whiskies, mais également en tant que mode de consommation habituel de whisky.

Bien que le verre à whisky traditionnel (old fashion) soit de forme cylindrique, les connaisseurs recommandent plutôt des verres à whisky en forme de tulipe.

Les principales qualités d'un whisky (force alcoolique, caractère fruité, boisé ou tourbé et âge) peuvent être déterminées par son seul nez (la palette olfactive, la dégustation s'appelle d'ailleurs nosing en anglais, qui fait référence à nose, le nez).

Le « feu » d'un whisky peut aider à déterminer son âge. Si la force alcoolique se fait ressentir au début de la langue, alors le temps de veillissement de ce whisky est de moins de dix ans. Plus le feu du breuvage se dirige en profondeur de la gorge, plus celui-ci a vieilli en fût.

Les arômes du whisky peuvent être classés en deux catégories :

ceux provenant du processus d'élaboration : céréales, fruités, tourbés, fumés, marins ;

céréales,

fruités,

tourbés, fumés, marins ;

ceux provenant du vieillissement : boisés, épicés.

boisés, épicés.

La dégustation se décompose généralement en trois phases :

phase visuelle : la couleur et les reflets donnent des informations sur le type de fût dans lequel le whisky a vieilli, ainsi que sur son âge (le new spirit — whisky non vieilli — est incolore à sa sortie de l'alambic) ; la viscosité du whisky, appréciée en observant les traces laissées à la surface du verre (appelées « jambes » ou legs en anglais) lorsqu'on l'agite dans un mouvement circulaire, donne aussi des indices sur le type de fût utilisé et sur la durée de vieillissement ; la limpidité permet de savoir si le whisky a été filtré.

la couleur et les reflets donnent des informations sur le type de fût dans lequel le whisky a vieilli, ainsi que sur son âge (le new spirit — whisky non vieilli — est incolore à sa sortie de l'alambic) ;

la viscosité du whisky, appréciée en observant les traces laissées à la surface du verre (appelées « jambes » ou legs en anglais) lorsqu'on l'agite dans un mouvement circulaire, donne aussi des indices sur le type de fût utilisé et sur la durée de vieillissement ;

la limpidité permet de savoir si le whisky a été filtré.

phase olfactive : le premier nez est une première approche des différents arômes. Cette étape consiste à déceler les arômes les plus volatils en plaçant son nez plus ou moins loin du verre ; le second nez consiste à effectuer des mouvements rotatifs avec le verre afin de révéler d'autres arômes. Il est souvent intéressant de recouvrir le verre quelques secondes avec sa main (ou avec le couvercle fourni avec certains verres de dégustation) afin de concentrer ces arômes.

le premier nez est une première approche des différents arômes. Cette étape consiste à déceler les arômes les plus volatils en plaçant son nez plus ou moins loin du verre ;

le second nez consiste à effectuer des mouvements rotatifs avec le verre afin de révéler d'autres arômes. Il est souvent intéressant de recouvrir le verre quelques secondes avec sa main (ou avec le couvercle fourni avec certains verres de dégustation) afin de concentrer ces arômes.

phase gustative : la bouche l'attaque en bouche permet de distinguer les whiskys gras des secs et de comparer les saveurs fondamentales à l'approche olfactive ; le milieu de bouche est l'occasion de détailler les qualités du whisky. Si elles se renforcent, il est dit linéaire ; si elles évoluent, il est qualifié de complexe ; la finale permet d'apprécier la longueur du whisky, et le retour de nez. Une fois le verre fini, elle permet d'apprécier les arômes des extraits secs qui peuvent révéler encore d'autres richesses.

la bouche l'attaque en bouche permet de distinguer les whiskys gras des secs et de comparer les saveurs fondamentales à l'approche olfactive ; le milieu de bouche est l'occasion de détailler les qualités du whisky. Si elles se renforcent, il est dit linéaire ; si elles évoluent, il est qualifié de complexe ;

l'attaque en bouche permet de distinguer les whiskys gras des secs et de comparer les saveurs fondamentales à l'approche olfactive ;

le milieu de bouche est l'occasion de détailler les qualités du whisky. Si elles se renforcent, il est dit linéaire ; si elles évoluent, il est qualifié de complexe ;

la finale permet d'apprécier la longueur du whisky, et le retour de nez. Une fois le verre fini, elle permet d'apprécier les arômes des extraits secs qui peuvent révéler encore d'autres richesses.

Les principaux cocktails à base de whisky sont :

l'Irish coffee : whiskey irlandais, sucre de canne, café chaud, crème fraîche (direct au verre)

le Manhattan : whisky, bourbon, vermouth italien, angustura (verre à mélange)

le Scotch sour : whisky écossais, sucre, citron (shaker)

Chimie

Le vieillissement du whisky cause la production d'une petite quantité de produits volatils qui, comme l'alcool, stimulent les récepteurs du GABA, mais à des concentrations moindres. Ces composés agissent en synergie avec l'alcool pour causer les effets sédatifs et anxiolytiques du whisky.

Culture du whisky

Bande dessinée

Dans Les Aventures de Tintin, le capitaine Haddock est un grand buveur de whisky de marque Loch Lomond. Il ne faut néanmoins pas associer cette marque à la distillerie écossaise Loch Lomond puisque celle-ci n'a été fondée qu'en 1965.

Pour la création du label français Black Mountain, Jean-Claude Pertuzé a réalisé en 2013 un album de bandes dessinées en noir et blanc, Black Mountain, Le Louglier.

Cinéma

Whisky à gogo (Whisky Galore!) d'Alexander Mackendrick (1949), un grand classique du cinéma d'humour britannique, traite d'un drame lié au whisky : en 1943 sur la petite île écossaise de Todday, le whisky vient à manquer et la population se désespère, des plus jeunes aux plus vieux.

Les Grandes Vacances de Jean Girault avec Louis de Funès se termine par une séance mémorable dans une distillerie écossaise de whisky.

Lost in Translation est un film de Sofia Coppola sorti en salles en 2004 qui traite d'un acteur américain faisant de la publicité pour Suntory, un whisky japonais.

Whisky est un film uruguayen de 2004.

La Part des anges est un film écossais de Ken Loach sorti en 2012 et dont l'action se déroule en partie dans une distillerie.

Littérature

Dans le premier Maigret de Georges Simenon, Pietr-le-Letton (édité en 1931), chapitre 12 : « Mais le Letton, saisissant une bouteille de whisky […] Et il se versa un plein verre, l'avala d'un trait » et chapitre 13 : « ...il n'avait jamais vu un homme avaler d'un trait un grand verre à eau plein de whisky, le remplir, le vider encore, le remplir une troisième fois, secouer la bouteille et boire jusqu'aux dernières gouttes l'alcool à soixante degrés ».

Télévision

Dans Columbo, le personnage de Joe Devlin (épisode de la saison 7: Des sourires et des armes) interprété par Clive Revill est un grand amateur de whiskey irlandais.

Dans Lost : Les Disparus, le whisky MacCutcheon (marque fictive) est un catalyseur de nombreuses situations.

中文百科
一款无年份标示的苏格兰调和式威士忌
一款无年份标示的苏格兰调和式威士忌
数种不同种类的威士忌
数种不同种类的威士忌

威士忌(苏格兰与加拿大产的威士忌拼法为Whisky,而美国与爱尔兰产的威士忌在拼字上稍有不同,称为Whiskey)是一种只用谷物做为原料、含酒精的饮料,属于蒸馏酒类。

定义

广**释,“威士忌”是所有以谷物为原料所制造出来的蒸馏酒之通称。虽然在传统观念上,许多人都认为威士忌是以大麦为原料制造,但实际上却不是如此。这样的情况有点类似白兰地,虽然许多人都认为只有以葡萄为原料所制造出来的蒸馏酒才叫白兰地,但事实上,白兰地这名词泛指所有以水果为原料所制造出来的蒸馏酒。 威士忌这名词本身的定义并不是非常严谨,除了只能使用谷物(Cereals/Grains)作为原料这个较为明确的规则外,有时刚蒸馏完毕还处于新酒状态的威士忌,本身特性其实与其他的中性烈酒(Neutral Spirits,如伏特加、白色兰姆酒)差异并不大。几乎所有种类的威士忌都需要在橡木桶中陈年一定时间之后才能装瓶出售,因此我们可以把陈年这道手续列为制造威士忌酒的必要过程。除此之外,要能在蒸馏的过程之中保留下谷物的原味,以便能和纯谷物制造且经过过滤处理的伏特加酒或西洋谷物酒(例如Everclear)区别,是威士忌另一个较为明确的定义性要求。 除了上面两个重点以外,威士忌这个酒种并没有很明确的分类边界可以明确定义。相比之下,一些比较细目的威士忌分类反而拥有非常严谨的定义甚至分类法规。这样的定义特性类似于中国对白酒的定义方式,同样都是同属一类但主要成份可能差异很大的酒类。

源由

威士忌这名称当初是源自于盖尔语里的uisge beatha这个字(意指「生命之水」,拉丁文里称为aqua vitae)。所谓的「生命之水」一开始其实是指酒精这种物质本身,早期的人类在刚发现蒸馏术时,并不是非常了解这种新技术本身的原理,因此他们误以为酒精是种从谷物(或是谷物溶水形成的麦汁在发酵后的产物:啤酒)里面提炼出来的精髓,一如人的身体里面藏有灵魂、灵魂是生命的精髓。因此,经过蒸馏之后产生、中文里称为「烈酒」的这种酒类,会在西方被称为「灵魂」(Spirits)是其来有自。 威士忌、灵魂(烈酒)、生命之水乃至于如白兰地(法文古名Eau-de-vie)、伏特加、阿夸维特(Akvavit)等跟蒸馏有关的名词,背后其实都有相关的语源。从这点不难理解威士忌其实是经过非常长的时间、在非常广泛的区域里逐渐演变而成的一种酒,它在不同地区会有不同的称呼,纵使同样的一个称呼也可能在不同地区代表不同的意义,而非一个很明确的分类。但为了方便理解,人们通常只会称呼以谷物这类农产品为原料制造出的烈酒叫威士忌。 最早有苏格兰蒸馏酒的纪载大约出现在1494年,不过最有名的威士忌事件,则是1780年代英国政府对酿酒(包括威士忌与琴酒)的重税,让苏格兰人索性往南跨过斯佩赛(Speyside)河逃到格兰利威(Glenlivet)这个区域,继续做起私酿生意。

种类列表

美国威士忌 波本威士忌

波本威士忌

加拿大威士忌

爱尔兰威士忌

日本威士忌

苏格兰威士忌 单一麦芽苏格兰威士忌:由单一蒸馏厂所生产的麦芽威士忌所调制而成。 纯麦芽威士忌:由不同蒸馏厂所生产的麦芽威士忌所调制而成。 调和威士忌:由麦芽威士忌与其他谷物的蒸馏酒所调制而成。

单一麦芽苏格兰威士忌:由单一蒸馏厂所生产的麦芽威士忌所调制而成。

纯麦芽威士忌:由不同蒸馏厂所生产的麦芽威士忌所调制而成。

调和威士忌:由麦芽威士忌与其他谷物的蒸馏酒所调制而成。

法法词典

whisky nom commun - masculin ( (whiskys ou whiskies) ) S'écrit aussi: whiskey

  • 1. contenu d'un verre de whisky

    se servir un whisky

  • 2. spiritueux distillé à partir de céréales et fabriqué principalement en Grande-Bretagne et aux États-Unis (mot anglais)

    boire du whisky, avec modération

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