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词典释义:
gaulliste
时间: 2023-12-27 02:06:22
[golist]

a. 高乐派的; 高乐主义的 n. 高乐主义者

词典释义
a.
高乐派的; 高乐主义的

n.
高乐主义者
原声例句

Il est député gaulliste du Val d'Oise.

他是瓦兹河谷的高乐主义副手。

[La revue de presse de Frédéric Pommier]

E.Macron, meilleur choix au second tour pour les gaullistes? Pas selon cette représentante du RN.

- E.马克龙,高乐主义者第二轮的最佳选择?不是根据RN的这位代表。

[法国TV2台晚间电视新闻 2022年4月合集]

De mémoire de gaulliste, on n'avait jamais vu ça. - J'en reviens pas.

高乐主义的记忆中,我们从未见过这一点。- 我简直不敢相信。

[法国TV2台晚间电视新闻 2022年4月合集]

" Personne ne peut oublier qu'il fut gaulliste et l'un des plus jeunes résistants" .

“没有人会忘记他是高乐主义者,也是最年轻的抵抗战士之一”。

[RFI简易法语听力 2015年6月合集]

S'entourant de jeunes dessinateurs de talent, fils de prolétaires comme lui, Wolinski, Reiser, Topor ou Cabu, François Cavanna autorise toutes les provocations, les dessins scatologiques ou sexuels, choquant la France gaulliste.

弗朗索瓦·卡瓦纳(François Cavanna)周围都是才华横溢的年轻漫画家,像他这样的无产阶级的儿子,沃林斯基,赖瑟,托波尔或卡布,他授权了所有挑衅,讽刺或性绘画,震惊了高乐主义的法国。

[RFI简易法语听力 2014年1月合集]

Autant de questionnement qui  vont permettre à l'auteur d'aborder plein de thématiques comme la résistance dans le Vercors  mais aussi le rôle très ambigu de certains résistants, la collaboration, les rivalités entre  gaullistes et communistes...

[硬核历史冷知识]

例句库

La politique du président gaulliste Jacques CHIRAC modifie pourtant cela en 1996.

高乐主义总统希拉克的政策在1996年改变了这种情况。

Habile, urbain et gaulliste, ce diplomate milite pour que reviennent les belles heures de l'amitié franco-chinoise.

精明,文雅并且是位高乐主义者,这位外交官为重建中法友谊美好时刻而努力。

La politique du président gaulliste Jacques CHIRAC modifie pourtant cela en 1996 , autorisant un représentant français au comité militaire depuis 1996.

然而,高乐主义总统希拉克的政策在1996年改变了这种情况,允许自1996年开始派一名代表进驻北约军事委员会。

Habile, urbain, fin connaisseur de la France, au point de passer pour francophile et... gaulliste, ce diplomate milite pour que reviennent les belles heures de l'amitié franco-chinoise.

精明,文雅,非常了解法国,以致能被当作法语国家的人,并且……是戴高乐主义者,这位外交官为重建中法友谊美好时刻而努力。

法语百科
La croix de Lorraine, emblème du gaullisme.
La croix de Lorraine, emblème du gaullisme.

Le gaullisme est la pensée politique inspirée des idées et de l'action de Charles de Gaulle, même si lui-même refusait le terme. Plus qu'un corps de doctrine, il s'agit avant tout d'un état d'esprit. L'adjectif pour qualifier les réflexions du général de Gaulle, ses prises de position, ses décisions, etc., mais aussi les démarches en vue de les prolonger, est « gaullien ». Le sens du mot gaullisme a évolué dans le temps :

Pendant la Seconde Guerre mondiale, il est synonyme de résistance à l'occupation nazie. Le terme « gaulliste » désigne le «résistant» en général (FFL à l'extérieur et réseaux FFI en métropole) mais devient, après le 22 juin 1941 (Opération Barbarossa) et l'entrée massive des communistes dans la Résistance, un terme employé pour désigner les résistants qui ne sont pas communistes. Ils sont pourchassés par les autorités allemandes et par le gouvernement de Vichy ; Après la Libération, il prend son sens actuel pour désigner les idées ou la politique du général de Gaulle et de ses partisans, par opposition aux autres partis et courants politiques. Après 1970, il est la référence, avec des interprétations partielles et parfois divergentes, de celles et ceux qui se revendiquent de l'héritage politique du fondateur de la V°République.

L'emblème du gaullisme est la croix de Lorraine.

La « doctrine » gaulliste

Le mot doctrine ici utilisé est certainement excessif. Le général de Gaulle était en effet d'abord un pragmatique qui adaptait les modalités de son action selon les circonstances, en ne gardant d'intangibles que quelques principes pour fixer les buts à atteindre

Les grands principes du gaullisme

Une philosophie

Le gaullisme est, au départ, une philosophie porteuse d'« une certaine idée de la France ». Elle part des constats suivants :

la France a pu faire de grandes choses par le passé, et être une des plus importantes nations du monde occidental, lorsqu'elle était tendue vers un destin commun (les Croisades et la chevalerie, le Grand Siècle de Louis XIV et le rayonnement de la culture française à travers l'Europe, la Révolution française et Valmy) ;

À l'inverse, la France aurait en permanence la tentation de se replier sur ses querelles intérieures (politiques, sociales, intellectuelles), ce qui selon la vision gaulliste la ramènerait sur la voie du déclin.

En conséquence, pour qu'elle puisse donner le meilleur d'elle-même et prendre la tête des nations, la France doit en permanence être unifiée par un chef, un État ou un projet, et articulée par des institutions politiques (un équilibre des pouvoirs efficace), économiques (le plan) et sociales (la participation) adéquates pour éviter les luttes internes.

Reste maintenant à démêler au sein du gaullisme cette philosophie patriotique de l'humanisme, héritière du christianisme (Charles de Gaulle participait avant guerre aux cercles démocrate chrétiens) mais aussi probablement de l'idéal de l'an II (Révolution française) puisque de Gaulle a dit en substance : « Il n'y a qu'une seule querelle qui vaille, (...) c'est celle de l'Homme. » Probablement, l'humanisme gaulliste est-il à la fois :

Une finalité de la grandeur de la France, puisque le message que la France porte dans le monde est humaniste ;

Une conséquence à travers la politique sociale qui a pourtant pour premier objectif de souder la nation.

qui guide de grands principes politiques

Par conséquent, sur le plan politique, le gaullisme traditionnel prône :

L'indépendance de la France, par le refus de sa « vassalisation » à des organismes supranationaux (ONU, Communauté européenne, OTAN), à des superpuissances (États-Unis) ou aux puissances économiques et financières. Cette indépendance est défendue dans les domaines politique, économique, culturel, diplomatique et militaire.

Par extension, le respect à travers le monde des nations, entités culturelles façonnées par l'Histoire et rempart des peuples contre les impérialismes (voir les discours sur le Québec libre, sur la guerre du Viêtnam (discours de Phnom Penh), etc.).

Un pouvoir exécutif fort et stable qui donne au Président de la République un rôle primordial.

Un lien direct entre le chef et le peuple passant au-dessus des corps intermédiaires (élection du chef de l'État au suffrage universel direct, recours fréquent au référendum).

Le rejet du gouvernement des juges. De Gaulle disait : « En France, la [seule] cour suprême, c'est le peuple ». À l'origine le rôle du Conseil Constitutionnel se limitait à éviter une déviation du régime parlementaire en régime d'assemblée, mais pas d'imposer sa vision des droits fondamentaux aux organes élus du peuple.

Le rassemblement de tous les Français, au-delà du clivage gauche / droite, source de division et donc de déclin, via le lien direct du chef et du peuple et la politique sociale.

Le refus du libéralisme économique classique au profit d'une économie orientée par l'État en vue d'un développement volontariste (la planification, l'aménagement du territoire, les grands projets publics, le keynésianisme. etc.).

Le double refus du capitalisme (exploitation d'une classe par l'autre) et des socialismes révolutionnaires (lutte des classes) au profit d'une « troisième voie » sociale. Au-delà d'une protection sociale avancée, la participation (aux bénéfices, aux décisions, à la propriété de l'entreprise), aussi appelée l'association capital-travail, doit réconcilier les Français entre eux et aboutir à la fois à la justice et à l'efficacité.

Sur la méthode : le pragmatisme et le refus des carcans idéologiques en vue d'atteindre les objectifs fixés : indépendance et rayonnement de la France dans le monde, unité intérieure de la France au service du projet patriotique.

Un certain conservatisme sociétal : de Gaulle était contre l'avortement (mais c'est sous sa présidence que la pilule contraceptive fut autorisée par la Loi Neuwirth), et pour la peine de mort (mais il graciera toutes les femmes condamnées à mort).

Gaullismes de droite et de gauche

Rassemblant des hommes de toutes origines politiques autour de l'action d'un homme, le gaullisme est par nature divers. Du vivant du général de Gaulle, les différentes sensibilités du gaullisme s'effaçaient devant l'arbitrage du général de Gaulle. Celui-ci disparu, les différentes formes de gaullisme se sont affrontées directement :

« Le néogaullisme »

Courant majoritaire au sein du RPR avec Jacques Chirac, Alain Juppé et Dominique de Villepin. D'abord proche à ses débuts du gaullisme traditionnel, il se positionne à droite en adoptant le libéralisme économique au début des années 1980 puis en se ralliant à la construction européenne, dans le cadre d'une stratégie d'alliance avec l'UDF. Attaché à l'indépendance nationale, il défend l'idée d'une Europe politique, puissance indépendante et différente des États-Unis, une Europe de la coopération intergouvernementale. Ayant été formés à « l'école Pompidou », certains de ses représentants ont parfois été qualifiés de « pompidoliens ». Divisé entre « chiraquiens » et « balladuriens » lors de l'élection présidentielle de 1995, ce courant a vu les premiers remettre à l'honneur des thèses sociales ou étatistes et les seconds se placer sur une ligne libérale et conservatrice. Privilégiant une approche pragmatique dans l'exercice du pouvoir, inspiré aussi de valeurs humanistes héritées du radicalisme ou du gaullisme proprement dit, il tend par la suite, autour de Jacques Chirac et au sein de l'UMP, à promouvoir le rôle de l'Etat face aux enjeux de la mondialisation.

Le gaullisme social

Avec (Jacques Chaban-Delmas, Philippe Séguin, François Fillon, Nicolas Dupont-Aignan ) : défenseur de la démocratie sociale, sans toutefois remettre en cause le capitalisme (réformisme social-démocrate), ce courant est parfois considéré comme étant le plus proche du gaullisme traditionnel. Il est en tout cas le plus à même de transcender les appartenances politiques. Jacques Chaban-Delmas a ainsi eu pour conseillers Simon Nora ou Jacques Delors et des personnalités socialistes comme Martine Aubry se sont déclarées proches des idées de Philippe Séguin. Il fait généralement preuve de progressisme sur les questions de société. Pourfendeurs, avec les "souverainistes" de Charles Pasqua, du traité de Maastricht (1992), qu'ils jugent porteur d'une Europe libérale et supranationale, beaucoup de ses représentants évoluent sur cette question et soutiennent le traité instituant une constitution pour l'Europe (2005).

Le gaullisme de gauche

Avec (Louis Vallon, René Capitant, Gilbert Grandval, Philippe Dechartre, Jean-Pierre Chevènement) : remet en cause le capitalisme pour bâtir une troisième voie sociale par l'association du capital et du travail. Le pan-capitalisme de Marcel Loichot prévoyait ainsi de remettre progressivement, par la pratique d'une large distribution d'actions, le capital des entreprises aux mains de leurs salariés, leur permettant ainsi d'entrer au conseil d'administration et de participer aux décisions. La participation était l'une des deux réformes majeures proposées par le référendum de 1969, perdu par le général de Gaulle. Regroupés au sein de l'Union démocratique du travail (UDT), les représentants de cette mouvance, à l'exception de Philippe Dechartre, se sont progressivement ralliés à la gauche traditionnelle à la suite de l'éviction de Jacques Chaban-Delmas et de la « droitisation » du gaullisme, jugé désormais par trop acquis au libéralisme.

Historique du gaullisme

Le gaullisme de guerre (1940-1944)

Le gaullisme a commencé pendant la guerre, comme un mouvement uniquement patriotique. Il a rassemblé alors autour du général de Gaulle, les hommes de toutes tendances politiques qui voulaient lui apporter leur appui pour continuer le combat contre Hitler et le fascisme aux côtés des Alliés et rejeter l'armistice conclu par le maréchal Pétain. À partir de juillet et d'octobre 1940, De Gaulle rejeta les lois répressives sur le statut des juifs. Il critiquait l'absence de légitimité de ces lois. Après la guerre, un débat doctrinaire de philosophie politique portant sur la différence entre des lois « légales » et lois « légitimes » s'installa. Ainsi, les lois répressives et racistes de Vichy étaient par exemple légales au sens juridique et constitutionnelles par rapport à la hiérarchie des normes. Mais, selon de Gaulle, elles manquaient de légitimité.

Les gaullistes qui le pouvaient ont alors rejoint les territoires britanniques pour s'engager dans les Forces Françaises Libres, et combattre aux côtés des Alliés, ou bien ils ont déclenché les mouvements de ralliement de diverses colonies françaises qui sont entrées en guerre sous l'autorité de De Gaulle.

Les autres gaullistes, ceux qui ne pouvaient le rejoindre (c’est-à-dire la majorité) sont restés dans les territoires dirigés par Vichy, ou certains d'entre eux ont constitué des réseaux de propagande, de renseignements ou de sabotage contre les occupants. Finalement toutes ces organisations de résistance ont été rassemblées par Jean Moulin, au sein du Conseil national de la Résistance (CNR), sous les ordres du général de Gaulle qui a transformé son mouvement de France libre en France combattante, pour y rassembler les résistants de l'extérieur et de l'intérieur.

Mais de Gaulle ne s'est pas contenté de maintenir une partie des Français dans la lutte contre l'occupant allemand : il a aussi tout fait pour reconquérir la souveraineté française dans le camp allié, contre certaines pressions des gouvernants anglais et surtout américain qui ont longtemps joué contre lui la carte vichyste.

Lors de la Libération, la Résistance française a multiplié ses actions et paralysé les tentatives de riposte allemande au débarquement. Quant à la population française, elle a accueilli de Gaulle en triomphateur, forçant ainsi Roosevelt à reconnaître enfin pleinement le gouvernement provisoire installé en France par de Gaulle.

Le gaullisme politique (après 1944)

Mais de Gaulle, après avoir atteint son but de guerre et restauré la démocratie, a critiqué le régime des partis qui avait été selon lui pour la France, avant la guerre une source de faiblesse, et préconisé l'instauration d'un système cumulant la démocratie avec un exécutif fort.

Les partis politiques, objets de ses critiques, se sont défendus et il s'est considéré, ne pouvant appliquer son programme, comme contraint de démissionner.

Le « gaullisme » a alors pris une autre signification : il a cessé d'être un mouvement de résistance et de rétablissement de la démocratie. Le gaullisme est devenu un mouvement politique décidé à soutenir les idées de Charles de Gaulle sur la nécessité d'un pouvoir démocratique mais fort, auquel on avait ajouté un volet social : la volonté d'associer le capital et le travail. Certains anciens vichystes se sont alors ralliés au gaullisme comme d'anciens cadres communistes, tandis que certains de ses compagnons de lutte de la France libre et de la résistance qui avaient pris position à gauche ont combattu son Rassemblement du peuple français (RPF).

Comme la Quatrième République avait rapidement évolué dans le sens d'un régime de prépondérance de l'Assemblée, avec des gouvernements de coalition éphémères et ne parvenant pas à prendre les décisions, les gaullistes l'ont combattu sans merci associant parfois leurs voix au Parlement à celles des communistes.

Mais le régime de la IV République était affaibli par l'incapacité de ses gouvernements de coalition à résoudre les problèmes de la décolonisation. Après un sursaut sous la présidence du Conseil de Pierre Mendès France (ancien aviateur de la France Libre, puis ministre de De Gaulle au Comité d'Alger (CFLN) et au gouvernement provisoire), qui a réussi à mettre fin pour la France à la guerre d'Indochine et à décoloniser la Tunisie, la IV République a sombré à nouveau dans l'immobilisme : l'insurrection algérienne a entrainé une répression militaire puis un divorce de la métropole, non seulement avec les indigènes, mais aussi avec les Français d'Algérie, jusqu'à la tentative de coup d'État du 13 mai 1958 fomenté à Alger, par des activistes de droite et d'extrême droite et de l'armée encouragés par la population française locale.

Le gouvernement central a été incapable de riposter à ce mouvement et a affecté de le prendre sous son égide en nommant le commandant en chef Salan rallié aux rebelles comme son représentant en Algérie.

De Gaulle, l'ancien libérateur, a paru alors à beaucoup le seul recours et le Président de la République René Coty l'a appelé à prendre la présidence du Conseil.

Parti gaulliste

En France, le parti gaulliste désigne généralement le plus grand mouvement politique qui s'affirme gaulliste.

Parti conduit par Charles de Gaulle (1947-1955)

Rassemblement du peuple français (RPF) (1947 - 1955) fondé et présidé par le Général de Gaulle lui-même. Mis en sommeil en 1955.

Partis successeurs directs (1958-2002)

Ils ont eu plusieurs noms suivant les époques :

Union pour la nouvelle République (UNR,1958 - 1967) et Union démocratique du travail (UDT, 1959 - 1967, mouvement gaulliste de gauche). Les deux partis sont associés sous le sigle UNR-UDT (1962 - 1967). Ces partis soutiennent la politique du Général de Gaulle, une fois celui-ci revenu au pouvoir.

Union des Démocrates pour la Ve République (UDV, 1967 - 1968), fusion des deux partis précédents.

Union des démocrates pour la République (UDR, 1968 - 1976). Un an seulement après leur fusion, les partis de l'UDV change de nom pour devenir l'UDR.

Rassemblement pour la République (RPR) (1976 - 2002) : Jacques Chirac transforme l'UDR en RPR et en est le président jusqu'en 1994. En 2002, c'est sous son impulsion qu'est créé l'UMP.

Partis successeurs actuels (depuis 1999)

Debout la France (DLF) (1999 - ) : Parti gaulliste social, fondé et présidé par le député Nicolas Dupont-Aignan, candidat à l'élection présidentielle de 2012.

Union du Peuple français (UPF) (2006 - ) : Confédération gaulliste et républicaine présidée par Sébastien Nantz (conseiller municipal de Saint-Nicolas-de-Port)

République Solidaire (RS) (2010 - ) crée et présidé par Dominique de Villepin après sa relaxe dans l'Affaire Clearstream. Ce mouvement néogaulliste s'inspire de l'idée « de rassemblement, au-dessus des partis ». Mise en sommeil en mars 2012.

Union pour un mouvement populaire (UMP) (2002 - 2015) : Alain Juppé en est le premier président, après la dissolution du RPR.

Les Républicains (2015) : Nicolas Sarkozy, redevenu président de l'UMP (2014), en change la dénomination.

Le Front-National (2011) : Florian Philippot, fervent gaulliste fait son entrée au Front national en 2011 et devient le numéro 2.

Le(s) gaullisme(s) après de Gaulle

Le néo-gaullisme des années 1970

Les successeurs de Charles de Gaulle — Georges Pompidou, Jacques Chirac — ont toutefois normalisé le programme gaulliste en l'alignant peu ou prou sur celui des droites européennes (capitalisme libéral, atlantisme, Europe supranationale, etc.). On parle alors parfois de « néo-gaullisme » et non plus de gaullisme. Ainsi, le néo-gaullisme moderne n'a gardé du gaullisme que l'idée d'une France forte au sein d'une Europe indépendante.

La conversion libérale et européenne (années 1980-1990)

La mutation fondamentale est intervenue sous les présidences de Georges Pompidou et de Valéry Giscard d'Estaing et s'est poursuivie dans la première moitié des années 1980. La rapide diffusion à travers le monde des idées du libéralisme économique sur les modèles britannique (1979) et américain (1980) ainsi que l'affrontement idéologique avec les gouvernements socialistes de la présidence de François Mitterrand (après 1981) ont entraîné l'adhésion de la majorité du RPR au libéralisme économique. Les mesures du gouvernement Jacques Chirac de 1986 à 1988, notamment sous l'impulsion d'Edouard Balladur, en sont l'illustration. La seconde grande mutation est la conversion officielle du RPR à la construction européenne, à la suite de l'évolution de Jacques Chirac sur cette question : le signataire de l'appel de Cochin (1979) mène campagne en faveur du traité de Maastricht (1992), contre les positions prises par Charles Pasqua et Philippe Séguin.

Le RPR regroupait alors trois tendances :

Une aile libérale (Édouard Balladur, Nicolas Sarkozy) dont les idées libérales, européennes et atlantistes ne se différenciaient plus guère de celles de la droite libérale classique, identifiée à l'UDF.

Une aile gaulliste classique (Charles Pasqua, Philippe Séguin), à la fois plus sociale et « souverainiste », proche du gaullisme historique des années 1950-1960.

Un « centre » incarné par Jacques Chirac, qui oscille entre le libéralisme et un humanisme hérité du radicalisme ou du gaullisme.

L'UMP et la fin du gaullisme ? (2002-2015)

Cependant, la puissance de l'influence libérale sur l'ensemble des mouvements politiques de droite (et aussi de gauche) à travers le monde, mais aussi la difficulté, 20 ou 30 ans après sa mort, à imaginer ce qu'aurait été la politique du général de Gaulle, ont conduit le RPR à se "banaliser" au sein des droites européennes malgré les tentatives de renaissance doctrinale des gaullistes sociaux et souverainistes réunis autour de la revue Une certaine idée, fondée sous l'égide de Philippe Séguin, en 1998. Après l'élection présidentielle de 2002, le mouvement « gaulliste » Rassemblement pour la République (RPR) s'est dissous dans un nouveau parti de droite fusionnant avec une partie de l'UDF : l'Union pour un mouvement populaire (UMP).

La transformation du RPR en UMP, parti dominant dans la droite française avec un programme jugé libéral et pro-européen, malgré la défense par Jacques Chirac du "modèle social français", pose, dans les premières années du XXI siècle, la question de la pérennité du gaullisme dans la vie politique française.

Néanmoins, depuis la disparition du RPR, des mouvements revendiquent le maintien de la pensée gaulliste.

Certains sont associés ou proches de l'UMP, comme l'Union des jeunes pour le progrès (UJP), le Mouvement Initiative et Liberté, le cercle Nation et République, les comités Notre République, le club Nouveau Siècle, l'Union des démocrates pour le progrès (UDP), ou Le Chêne (créé par Michèle Alliot-Marie en 2006). De son côté, Debout la République devenu Debout la France, fondé en 1999 par Nicolas Dupont-Aignan, a été un mouvement associé à l'UMP jusqu'au départ de celui-ci, puis a fait partie de la majorité présidentielle jusqu'au congrès fondateur de 2008.

D'autres, essentiellement les gaullistes de gauche, ont convergé avec des personnes comme (Jean-Pierre Chevènement) autour de valeurs communes souverainistes et sociales.

Les partisans d'une ligne indépendante se sont quant à eux retrouvés dans de multiples associations et clubs de réflexion (tels que Initiative Gaulliste, l'Union gaulliste, l'Union gaulliste pour une France républicaine, l'Action pour le renouveau du gaullisme et de ses objectifs sociaux, le Cercle Jeune France ou l'Académie du Gaullisme), que l'Union du peuple français a réunifiés pour partie d'entre eux.

中文百科

至2015年为止法国还是拥有了美军外唯一核动力航母的国家(戴高乐号),虽吨位不大但成为戴高乐主义象征。

法国曾殖民区域
法国曾殖民区域

戴高乐主义(Gaullism)是法国二战后总统夏尔·戴高乐提出的一种法国外交政策原则,大致上被法国政府遵循了半世纪以上,直到2011年后尼古拉·萨科齐任内开始有所改变,但也间接造成了中东****蔓延和巴黎被恐怖攻击,引起不少学界重新探讨戴高乐主义的必要性。

概观

独立防务观 - 必须有整套独立自主的国防工业,即使产出的产品性能和成本较差,也必须保持此一体系,避免军事受制他国,最终1960年2月13日法国独立完成核武,制定了第一个核军备五年计划,之后逐渐创建了陆基中程导弹、导弹核潜艇和携带氢弹的战略轰炸机核三位一体威摄力和独立的陆海空武器工业。之后戴高乐认为北约是美国的附庸集群明显化,提出北约改革要求巴黎有同等决策权,被否决后1966年断然退出北约,成为戴高乐主义著名事件,直到2009年才重返。

独立外交观 - 主要体现在中东北非等前法国殖民地国家上,奉行一种保持良好关系的政策,将历史因素往好的方向操作,尤其是当地法语人口被视为潜在影响力资产。不论该国政治形态、宗教、领导人是否让法国民众喜欢,都要保持中立或友好态度,促进经贸往来(包含武器出口),避免殖民历史被当地民众仇恨化操作,且避免干预他国内政。同时冷战期间法国奉行对苏联较少敌意政策,提出了著名的「缓和、谅解、合作」三步骤,期望在美苏间保持等距关系。19**年并承认中华人民共和国为中国唯一合法政权,戴高乐发表著名讲话:「中国本身的庞大、它的价值、它目前的需要和它将来的广阔前途,使得它越来越受到全世界的关心注意……显然法国应能直接听到中国的声音,也让中国听到法国的声音。」

欧洲人的欧洲观 - 促进法德和解并创立欧盟,戴高乐认知若是法德不和解并全力合作最终达成欧洲一体化,则美国永远有施加力量的缝隙,最终欧洲成为一群美国附庸国,而非一个单体的欧洲强权体。他并认为英国是一个美国安置在欧洲的「特洛伊木马」,所以1961年和1967年两次否决了英国加入欧共体的申请。最终法德的《罗马条约》和《法德友好条约》成立,欧元和欧盟也在多年后实现。

改变

雅克·希拉克总统任内美国911事件发生,中东两场战争先后开打,当时法国政府在伊拉克战争时与美国持不同立场导致了外交角力,美国民间也有仇恨法国的声音出现,但最终席哈克不为所动。直到金融海啸后世界经济动荡的沃土,让贫困的中东逐渐躁动,2011年后中东大变局发生,时任的尼古拉·萨科齐总统似乎认为当初没有介入中东的决策是错误,让美国获得重大战略利益而法国丧失了利益机会,开始放弃戴高乐主义走向**政策,介入利比亚、叙利亚等地政局,并声称推翻当地政府,后续当选的法兰索瓦·欧兰德总统也继续此立场。 不料后续伊斯兰国恐怖组织崛起于西方支持的革命军之中,并迅速扩展势力并吞和消灭其他革命军派系,成为最大股力量,一时间西方变得尴尬和立场腹背受敌,因为原本预定要推翻的叙利亚政府、伊朗政府甚至俄罗斯现在突然成了反恐第一线的不可或缺战力,而原本扶植的革命军全成了滥杀的恐怖组织代名词。原本寄望该组织只是乌合之众,透过密集轰炸就能将其崩溃,之后将局势拉回原定剧本,不料一年多的上万次空袭后效果甚少,伊斯兰国日渐壮大并将许多物资完成地下化,除非投入大死伤的地面战斗否则不可能消灭。之后恐怖组织在非洲实施多次恐攻袭击外国观光客,并在巴黎进行两次大型恐攻,法国民众大举恐慌并愤怒。 法国政府已经不能再维持原本的轻微轰炸姿态,也不可能置身事外,只好回头找叙利亚、伊朗、俄罗斯重新商量反恐战略,导致国际威信大幅折损。 法国费加洛报就评论认为,当初放弃戴高乐主义倒向美国搞坏了在中东的法国形象,并导致目前困局和卷入中东绞肉机。若坚持伊拉克战争时的相同立场至今,完全有可能法国可以置身事外也不会受到恐攻,大可将全部中东摊子丢给美国去买单,现在局面是法国几乎没有得到什么利益,同时又要和美国一起买单中东,而买单方式是向原本要推翻的叙利亚总统及其背后的俄罗斯、伊朗低头,否则没有地面情报的帮助下空中轰炸效力极度微弱,没有什叶派大军的地面推进想歼灭IS更是遥遥无期。

法法词典

gaulliste adjectif ( même forme au masculin et au féminin, pluriel gaullistes )

  • 1. politique du gaullisme

    la théorie gaulliste

  • 2. politique partisan du gaullisme

    un député gaulliste

  • 3. politique du général de Gaulle Synonyme: gaullien

    le régime gaulliste

gaulliste nom commun - masculin ou féminin ( gaullistes )

  • 1. politique partisan du gaullisme

    une gaulliste convaincue

  • 2. politique partisan de l'action du général de Gaulle

    un gaulliste résistant

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aquilon 朔风,劲风

sectateur sectateur, tricen. m <旧>宗派信徒, 学派信徒

finir 结束,完成

cape n. f. 1斗篷, 披风2包雪茄的最外层烟叶3圆顶礼帽[也称chapeau melon]常见用法

signer v. t. 1. , 在…名: 2. 加以印记:3. [古](督徒)划十字祝福4. 笨拙地仿效; 滑稽地学样:5. 假装, 装作, 装出se signer v. pr. (督徒)划十字常见用法

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