Selon les dictionnaires anciens, le chapelain (ou capelan parfois) pouvait être :
« Celui qui a la charge d'une chapellenie et en est bénéficiaire » un « prêtre attaché au service d'une personne (d'un grand seigneur) » le « Suppléant d'un prêtre ou d'un chanoine dans un chapitre »
Dans le vocabulaire de l'Église
Le père Bill Devine, chapelain du 7 régiment de Marines à Tikrit, Irak.
Dans l'Église catholique, un chapelain, ou aumônier, est un prêtre chargé d'une chapelle ou d'une « paroisse personnelle » : maison noble, couvent ou monastère, communauté linguistique, institution particulière (école, hôpital, prison, etc.), mouvement religieux ou de jeunesse, unité militaire, etc. Il n'administre pas de territoire géographiquement déterminé et il lui est interdit d'intervenir dans le gouvernement ou administration de l'institution ou mouvement où il assume son ministère sacerdotal. Sa responsabilité se limitant aux besoins spirituels et pastoraux des fidèles dont il a la charge.
Dans le droit canonique
Les articles 5** à 572 du code de droit canonique de 1983 définissent le rôle et les responsabilités d'un chapelain: Voir au Livre II « Le peuple de Dieu », deuxième partie « La constitution hiérarchique de l’Église », section II « les Églises particulières et leurs regroupements », titre III «l’organisation interne des Églises particulières », chapitre VIII « les recteurs d’Églises et les chapelains », Art. 2 « les chapelains ».